Droit en Travaux Publics BTP TSGT PDF
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ROYAUME DU MAROC
OFPPT OFPPT
MODULE 22
SECTEUR :
BTP
CONDUCTEUR DE TRAVAUX : TRAVAUX PUBLICS
REMERCIEMENTS
La DRIF remercie les personnes qui ont contribu llaboration du prsent document.
Pour la supervision :
M. Khalid BAROUTI Mme Najat IGGOUT M. Abdelaziz EL ADAOUI Pour la conception : Mme CHAIR Fouzia Pour la validation : M. Pavel Tsvetanov
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Les utilisateurs de ce document sont invits communiquer la DRIF toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considration pour lenrichissement et lamlioration de ce programme. DRIF
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SOMMAIRE Prsentation du module Rsum de thorie A- Les notions dconomie gnrale 1- Les besoins et des facteurs de production. 2- Lincidence sur le niveau de prix de loffre et la demande.
B- Dfinition de lentreprise
3- Les trois aspect de lentreprise 4- Lentreprise individuelle-artisanale 5- Les diffrentes formes de socit
II.3 Description du TP :
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II.4 droulement du TP : C. TP3 : intitul du TP III.1 Objectif(s) vis(s) III.2 Dure du TP : III.3 Description du TP : III.4 droulement du TP (exercices 1 et 2) D TP4 : intitul du TP III.1 Objectif(s) vis(s) III.2 Dure du TP : III.3 Description du TP : III.4 droulement du TP :(exercices 1 et 2) E TP5 : intitul du TP III.1 Objectif(s) vis(s) III.2 Dure du TP : III.3 Description du TP : III.4 droulement du TP :(exercices 1 et 2) F TP6 : intitul du TP III.1 Objectif(s) vis(s) III.2 Dure du TP : III.3 Description du TP : III.4 droulement du TP :(exercices 1 et 2) GTP7: intitul du TP III.1 Objectif(s) vis(s) III.2 Dure du TP : III.3 Description du TP : III.4 droulement du TP :(exercices 1, 2 et 3)
Liste bibliographiques
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COMPORTEMENT ATTENDU Pour dmontrer sa comptence, le stagiaire doit connatre lconomie et la gestion de lentreprise en travaux publics selon les conditions, les critres et les prcisions qui suivent. CONDITIONS DEVALUATION Individuellement A partir des question de cours A partir des exercices
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE Connaissance correcte des diffrents aspects de lentreprise Dtermination juste des charges de lentreprise Connaissance correcte des moyens de financement des entreprises de BTP Notion logique sur la comptabilit gnrale.
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LE STAGIAIRE DOIT MAITRISER LES SAVOIRS SAVOIR FAIRE SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ETRE JUGE PREALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR LATTEINTE DE LOBJECTIF DE PREMIER NIVEAU TELS QUE : Avant dapprendre connatre les notions conomie gnrale (A) : 1- Dfinir exactement les besoins et es facteurs de production. 2- Analyser correctement lincidence sur le niveau de prix de loffre et la demande. Avant dapprendre dfinir une entreprise (B) : 3- Connatre correctement les trois aspects de lentreprise 4- Savoir exactement lentreprise individuelle-artisanale 5- Connatre correctement les diffrentes formes de socits. Avant dapprendre tudier les charges de lentreprise (C) : 6- Dfinir exactement les charges fixes de lentreprise 7- Dfinir exactement les charges variables de lentreprise. Avant dapprendre connatre les charges damortissement (D) : 8- Connatre correctement lamortissement et lautofinancement 9- Savoir exactement les charges damortissement et les tableaux damortissement. Avant dapprendre dfinir les charge fiscales (E) : 10- Connatre correctement la TVA 11- Dfinir juste des autres impts. Avant dapprendre connatre les moyens de financement et de paiement (F) : 12- Connatre correctement les moyens de financement et de crdits propres au BPT 13- Dfinir logiquement les diffrents moyens de paiement et de crdit. Avant dapprendre voir des notions de comptabilit gnrale (G) : 1415161718Connatre correctement la notion de compte Dfinir logiquement le journal Analyser correctement des comptes de bilan Analyser logiquement des comptes de gestion (rsultat) Avoir correctement des notions sur les fonds de roulement.
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PRESENTATION DU MODULE
Ce module dinformation gnrale est indispensable au mtier et la formation .Afin dviter les problmes dconomie et de la gestion de lentreprise en travaux publics. Il est primordial que les stagiaires connaissent lconomie et la gestion de lentreprise. L objectif de ce module est de faire approprier les diffrents aspects de lentreprise, dterminer les charges de lentreprise, connatre les moyens de financement des entreprise de BTP et avoir une notion logique sur la comptabilit gnrale. Ce module vise donc permettre aux stagiaires de matriser les techniques dconomie et la gestion de lentreprise en travaux publics. La dure du module est 36 heures et les volumes horaires allous la partie thorique est de 20 heures et la partie pratique est de 16 heures
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Module : N 23
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A- LES NOTIONS DES ECONOMIE GENERALE 1- Les besoins et les facteur de production
1-1 - Les besoins : Dfinition
Lactivit conomique repose sur les besoins dfinis comme le dsir de disposer dun moyen (bien ou services), de faire cesser (ou diminuer) une sensation dsagrable.
A. COTTA, Dictionnaire de Science conomique, Mame.
1 Les besoins physiologiques. Ce sont les besoins lis directement la survie des individus ou de lespce. Il sagit de la faim, de la soif, de la fatigue et des besoins sexuels. On voit facilement comment des biens de consommation peuvent satisfaire certains de ces besoins.
2 Le besoin de scurit. Il sagit du besoin dtre protg contre les divers dangers qui
peuvent menacer les individus. Les produits comme les serrures, les ceintures de scurit, les assurances, la mdecine prventive font partie des produits qui peuvent satisfaire, divers niveaux, le besoin de scurit.
3 Le besoin dappartenance. Lhomme est un animal social. Il a besoin de se sentir
accept et aim par sa famille ou le groupe de personnes avec lesquelles il vit. La consommation peut tre un moyen direct u indirect de satisfaire ces besoins. Ainsi linscription un club, une association, voire un parti , peut correspondre, entre autres, ce besoin dappartenir un groupe et de sentir accept par lui. 4 Le besoin destime. Au-del du dsir dtre estim par soi-mme et par les autres. Le respect de soi passe souvent par le respect que semblent vous porter les autres. Un exemple des conduites que peut gnrer ce besoin destime est le snobisme par lequel lindividu cherche imposer lui-mme et lautre une image de lui mme quil juge digne destime.
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Le souci de bien tenir son rle social est un exemple plus noble de ce quoi peut conduire le besoin destime. 5 Le besoin de saccomplir. Le sommet des aspirations humaines suivant Maslow est laccomplissement de soi. Maslow estime que ces besoins sont hirarchiss. Cela signifie que les besoins dordre suprieur, tels que le besoin destime et le besoin daccomplissement ne sont fortement ressentis par lindividu que lorsque les besoins dordre infrieur sont satisfaits.[] - Limportance des besoins non satisfaits : Suivant Maslow, le besoin non satisfait est celui qui explique le comportement des individus ; cest en lui que rside le principe dynamique des actions humaines. Ce besoin orientera lindividu vers tout ce qui peut le satisfaire. Dans un pays o la nourriture est abondante on ne fera pas de publicit pour un produit alimentaire particulier en disant quil calme la faim, car celle-ci, lorsquelle est ressentie, peut tre satisfaite rapidement par un grand nombre dautres produits. Par contre on pourra utiliser le besoin de scurit : la vitamine C, contenue dans les oranges et qui est cense protger la sa nt de ceux qui la consomment, a t utilise pour dvelopper la vente de ces agrumes. Comme nous venons de le voir, Maslow nonce que les besoins satisfaits perdent leur aptitude motiver les individus. La notion de saturation des besoins a donc un sens dans cette thorie. Cependant, il faut ajouter immdiatement que des besoins insatisfaits existeront toujours qui animeront lactivit humaine. Simplement ces besoins se situeront plus haut dans la hirarchie suppose par Maslow. Les besoins de plus haut niveau (besoins de ralisation personnelle) nont, par exemple, pas de limite puisquils impliquent un got de leffort et du dpassement. - Les motivations Dun auteur lautres, les dfinitions des notions de besoin, de motivation et dattitude changent. Dans son sens le plus troit, la notion de besoins recouvre les seuls besoins physiologiques, cest--dire la premire catgorie de Maslow. [] limportance du concept de motivation provient de ce quon sest aperu que la notion initiale de besoin (faim, soif, etc. ) tait trop peu labore pour entrer efficacement dans un modle de comportement dachat. On prfre faire appel un tat de tension mettant lorganisme en mouvement jusqu ce quil ait rduit la tension [] Les essais de classification des motivations prtent de multiples controverses. Cest ainsi quon a pu distinguer les motivations selon leur caractre plus ou moins inn (motivations primaires et motivations secondaires ou acquises ), ou selon leur contenu proprement dit. Ainsi H. Joannis (1) distingue entre les motivations hdonistes (dsir de profiter de la vie), les motivations dauto expression (dsir de sexprimer). - Nature des motivations
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1. Motivations hdonistes : Ce sont les pulsions dachat qui trouvent leur origine dans le besoin dobtenir de la vie des plaisirs. 2. Motivations oblatives : Ce sont des pulsions dachat qui trouvent leur origine dans le dsir de faire du bien, de donner quelque chose (Latin, oblare, donner) aux autres et particulirement ses proches. 3. Les motivations dauto expression : Ce sont les pulsions dachat qui trouvent leur origine dans le besoin qua chacun de nous dexprimer qui il est.
Les motivations expliquent lacte dachat : il y a achat lorsque les motivations lemportent sur les freins. Inversement, si les freins sont plus forts que les motivations, il ny aura pas dachat.
En suite, les objets (biens ou services) sont des symboles (1) et le refus ou lacceptation de leur signification symbolique pour soi-mme (ceci fait srieux, cela fait nouveau riche), entrane lachat ou le rejet. Acheter, cest sidentifier. Acheter, cest sexprimer. Lachat donne mauvaise conscience : en effet, - Choisir signifie renoncer autre chose, ce qui entrane le regret, voire le doute davoir bien choisi ; - La dpense entrane souvent un remords inavou, dordre plus ou moins moral (nous retrouvons ici la notion de conflit), conscutif un certain type dducation.
En rsum
Le comportement du consommateur sexplique par ses besoins et ses motivations : Les besoins Un besoin est le dsir de disposer dun moyen de faire cesser une sensation dsagrable ou daugmenter une sensation agrable. A.Maslow distingue les besoins physiologies, le besoin de scurit, le besoin dappartenance, le besoin destime et le besoin de saccomplir. Selon lui, ces besoins sont hirarchiss et les besoins non satisfaits sont les moteurs de laction humaine. Les besoins voluent dans lespace et dans le temps. Il existe une loi de saturation des besoins selon laquelle lintensit dun besoin qui reoit satisfaction diminue progressivement jusqu devenir nulle. A chaque satisfaction il y a dcroissance de plaisir. Les motivations :
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Les motivations sont des motifs (mobiles) qui poussent le consommateur agir. H.Joannis classe les motivations en trois catgories : -motivations hdonistes : dsir de faire plaisir, de soccuper des autres ; - motivations dauto expression : dsir de sexprimer travers la possession dun objet.
Les freins Les freines sont des motivations ngatives, il sagit des inhibitions et des peurs. Les motivations expliquent lacte dachat (il y a achat lorsque les motivations lemportent sur les freins). Acheter cest sidentifier. Acheter cest sexprimer. Les objets sont des symboles. Lachat est un choix. Les consommateurs peuvent tre classs selon des critres socio-dmographiques ou selon leurs styles de vie (ou socio-styles).
lendettement.
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Bien : tout qui permet de satisfaire un besoin, la thorie conomique distingue bien
conomique et bien libre . bien conomique : tout objet ou service qui procure de lutilit, c--d qui est apte satisfaire un besoin. Il existe en quantit limite, et schange sur le march contre un certain prix. Bien libre : (bien non conomique), bien non produit, et disponible en quantit illimite lair, soleil . les biens conomiques, peuvent tre classs selon plusieurs critres. Critre de la nature du bien : - bien matriel : voiture, lgumes, vtement. - bien immatriel : Service du mdecin, enseignant, publicit. Critre de destination : - bien de consommation finale : durable ou non, destin la satisfaction directe dun besoin (montre, boisson, spectacle) - bien de consommation intermdiaire : bien qui disparat par la destruction, transformation, ou incorporation au cours dun cycle de production (farine, nergie, peinture ) Critre de la dure : - bien durable : bien dont la dure de vie est trs longue (logement, train) - bien non durable : bien dtruit immdiatement lors du premier usage (aliment, essence) - bien semi durable : bien qui doit tre priodiquement remplac (vtement). Critre du rapport entrez les biens : - biens complmentaires : bien conjointement ncessaires la satisfaction des besoins. Ex : Voiture / essence, th / sucre. - Biens substituables : peuvent satisfaire concurremment un mme besoin. Ex : Th / Caf, Bus / Auto car. Critre de la divisibilit des biens : - biens divisibles : biens pouvant tre fractionns en quantits lmentaires, conservant les proprits du bien initial : Carburant, bl. - Biens indivisibles : biens qui sils sont fractionns, ils perdent leur propriot. Ex : Voiture, stylo, machine. Critre de lappropriation de bien : - bien priv : bien susceptible dune appropriation individuelle, moyennant le versement dun prix. - Bien collectif : bien indivisible, mis gratuitement la disposition de tous, et chappant du principe de rivalit entre les consommateurs : lclairage des rues. En rsum :
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Les diffrents facteurs de production : Le facteur capital Il comprend les biens immobiliers tel que : - Les terrains - Les constructions - Le matriel de production. Le facteur naturel Il comprend les matires premires qui proviennent de la nature (sol et sous sol). Ces matires sont par exemple, le ptrole destin tre raffin, les produits agricoles destins tre transforms grce aux industries argo-alimentaires. Le facteur humain. Le travail est lactivit humaine qui a pour but de crer de la valeur en produisant ou en transformant un bien ou un service. Lentreprise a besoin pour raliser la production de faire appel une main-duvre quelle rmunre. Le travail est rparti dans lentreprise, en tches ; cette rpartition est faite en fonction de laptitude et de la comptence de chacun. Le travail est ainsi divis en : - Travail manuel : effectu par les ouvriers. - Travail intellectuel : effectu par les employs et les cadres. - Travail de direction : prvisions et organisation. - Travail dexcution : application des dcisions.
prix
prix
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courbe de loffre
courbe de la demande
Quantit
quantit
Economie du march : les systmes conomiques qui avortent une place centrale aux mcanismes du march. Les conomies occidentales sont des pays conomie de march. Toutefois, la rgulation conomique ne fait pas intervenir que le march dautres acteurs sont prsents,. LEtat, des organisations professionnelles, les associations La rgulation de lactivit conomique par le seul march constitue un ensemble de march, assurant automatiquement lquilibre entre les offres et les demandes des biens conomiques. La rgulation automatique, est qualifie de librale, et ne doit pas tre perturbe par les actions de lEtat qui drglerait cette belle mcanique. Le moindre dsquilibre se corrige de lui mme selon cette mcanique.
Pour information
Le march est le lieu de rencontre de loffre et de la demande dun bien ou dun service. Loffre est la qualit de biens ou services que les vendeurs sont prts vendre un prix donn. La demande est la quantit de bien ou services que les acheteurs sont prts acqurir un prix donn. Loffre et la demande sajustent un prix dquilibre. Pour un bien ou un service donn on distingue :
March De lentreprise
March de concurrence
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March thorique total de la profession Ltude de march est lanalyse qualitative de loffre et de la demande dun bien ou service. Son but est dobtenir des informations sur loffre et la demande pour guider les dcisions commerciales. La segmentation du march est la dtermination de groupes de consommateurs homognes. Lentreprise sadresse alors chaque segment de faon spcifique et lui offre un produit adapt. Les tudes de march quantitatives prennent le plus souvent la forme de sondages. Un sondage tudie un chantillon reprsentatif de lensemble de la population (contrairement au recensement qui tudie la totalit de cette population). Il existe deux grandes catgories de mthodes de sondage : Les mthodes empiriques ou de chois raisonn : mthode des quotas, mthode des units types ; Les mthodes probabilistes ou de choix au hasard : sondage par tirage au sort lmentaire, sondage en grappe, sondage stratifi, sondage plusieurs degrs.
Le questionnaire est la liste des questions qui sont systmatiquement poses aux personnes interroges. Les questions doivent tre claires et facilement comprhensibles. Leur formulation doit tre neutre pour ne pas introduire de biais dans les rponses. Les questions peuvent tre ouvertes ou fermes. Le questionnaire sera obligatoirement test avant dtre administr lchantillon. Les rponses au questionnaire sont obtenues au domicile de lenqut, dans la rue ou dans un magasin, par tlphone ou par correspondance. La mthode choisie ne doit pas dformer lchantillon en sur-reprsentant certaines catgories professionnelles. Elle doit faciliter ladministration du questionnaire et les rponses des interviews. Les tudes qualitatives cherchent connatre les raisons du comportement des consommateurs. Elles se prsentent sous forme dtudes de motivation. (Raliser lexercice 1).
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Donc, nous pouvons tous citer des entreprises : une banque, un grand magasin une grande ferme de la Beauce, une usine de constructions mcaniques etc mais donner une dfinition prcise et complet de lentreprise apparat chose difficile. quantit Cherche devrait rsumer les caractres communs toutes les entreprise et cette recherche savre vite dlicate cause des multiples aspects de lentreprise : 1- lobjet de lactivit des entreprises est trs diversifi. Daprs cet objet qui est la raison dtre extrieure de lentreprise on distinguera, par exemple : - les entreprises agricoles, - les entreprises industrielles, - les entreprises commerciales, - les entreprise de services : banques, assurances, transports, htellerie et restauration, tourisme, spectacles 2- les objectifs poursuivis peuvent tre trs diffrents. Selon lobjectif poursuivi, on distinguera : - les entreprise prives, soucieuses surtout de raliser un bnfice, - les entreprises publiques o la recherche du profit nest pas systmatique, o ce qui importe surtout, cest la gestion dun service publics dans un but dintrt gnral. 3- les formes juridiques prises par les entreprises peuvent elles-mmes tre trs varies. Selon la forme juridique, on pourra distinguer : - les entreprises individuelles, - les entreprise socitaires parmi lesquelles on peut distinguer : les socits de personnes : socit en non collectif, socit en commandits simple, socit responsabilit limite, - les socit du capitaux, socit en commandit par action socit anonyme, - les entreprises coopratives, - les entreprise nationalises, - les entreprise dconomie mixte 4- enfin, les dimensions des entreprises sont trs variables. selon ce niveau critre on peut distinguer : Les petites entreprises : lentrepreneur, tout en dirigeant son affaire, prend une part active lexcution du travail : cest le cas de lartisan, du petit commerant, les moyennes entreprises : lentrepreneur nexcute pas lui-mme le travail, il en contrle lexcution, Les grandes entreprises : ici, le contrle de lexcution est souvent assur par un directeur technique, lentrepreneur se resservant la direction commerciale et financire,
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les trs grandes entreprises o les directions commerciale et financire sont elle-mme confies des directeurs spcialiss, lentrepreneur (personne physique ou conseil dadministration) se rservant la haute direction et les dcisions importantes.
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Caractristiques de la SARL :
- Le nombre des associs nest pas limit. Il peut tre de 2 ou plus. - Les associs mmes grants ne sont pas commerants, contrairement aux associs en nom. - Les associs ne sont engags qu concurrence de leurs apports. Ils sont cependant solidairement responsables de la valeur attribue aux apports en nature et ce, pendant 10ans. - La socit responsabilit limite est toujours commerciale, quel que soit son objet social. - Les parts des associs ne sont pas ngociables. Elles sont seulement cessibles par la voie civile. - Le capital doit tre intgralement souscrit et libr la constitution. - Les parts sociales ne peuvent tre cdes des tiers trangers la socit, quavec le consentement des coassocis. - Les SARL doivent avoir un capital au moins gal 10.000 DH. - Les parts sociales doivent avoir la mme valeur nominale. - La SARL a le choix entre une raison sociale et une dnomination commerciale. Mais le nom de la socit doit tre suivi de la mention socit responsabilit limite . La SARL ne peut mettre de titres ngociables . Elle ne peut mettre par souscription publique que des valeurs mobilires quelconques.
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- Seuls les noms des associs sont rputs commerants si lobjet de la socit est commercial. - La socit en nom collectif jouit de la personnalit morale. Aucun capital minimum nest exig. La loi ne fixe aucune valeur minimale des parts sociales.
4) La Socit en Participation
Dfinition :
La loi reconnat les socits commerciales en participation qui sont relatives une ou plusieurs oprations de commerce. Elles ont lieu pour les objets et dans les formes, avec les proportions dintrt et aux conditions convenus entre les participants .
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- Un ou plusieurs associes commanditaires, responsables indfiniment sur tous leurs biens, - Les associs commanditaires, qui sont seulement tenus dans la limit de leurs apport en numraire ou en nature.
Il nest pas exig de nombre minimum dassocis, contrairement la socit anonyme. Cependant, la loi exige la dsignation dun conseil de surveillance compos de 3 membres au moins pris parmi les actionnaires et la participation dau moins un commandit. Il faut donc au moins 4 associs. Il nest pas expressment exig de capital minimum dans la socit en commandite par actions. Le capital est form des apports des 2 catgories dassocis lexclusion des apports en industrie et en crdit commercial. Comme pour la socit anonyme, le capital doit tre intgralement souscrit. Cependant, lobligation de librer lintgralit des apports en nature et le quart des apports en nature et le quart des apports en numraire ne sapplique pas aux apports des commandits. Les apports en numraire des commandits ne sont pas soumis la dclaration notarie de souscription et de versement. La socit en commandite par actions est rgie sous un nom social qui doit tre ncessairement celui dun ou plusieurs associs responsables et solidaires (commandits) sans quon puisse y faire entrer le nom dun commanditaire. La dsign, ation dun commissaire au compte nest pas obligatoire.
Fonctionnement
1) Donc lentreprise est un systme ouvert en relation avec lextrieur dont elle reoit des flux matriels et immatriels, bien et services, hommes, informations, etc. lenvironnement conomique, social, culturel exerce une influence trs forte. 2) Lentreprise transforme ces flux dentres (ou inputs, ressources, facteurs de production), selon une technique propre (exprime dans sa fonction de production) en flux de sorties (ou outputs, emploi, produits). 3) Lentreprise doit enregistrer des rsultats gnralement traduits en forme montaire, tels que la valeur des sorties est suprieure celle des entres : cette diffrence, cest le profit (ou la perte). 4) Les rsultats sont interprts pour contrler le processus productif et ladaptation du systme (entres, fonction de production, sorties). (raliser lexercice 1).
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I - Dfinition
Les provisions sont effectues par des prlvements sur le rsultat de l'entreprise pour faire face a des pertes ou des charges que des vnement en cours rendent probables. Il s'agit de dduire par anticipation, des charges ou des pertes qui vont normalement se produire. L'inscription de provision consiste a prvoir une charge ou perte future. Problme des provisions : l'apprciation de la prvisibilit de la survenance de ces charges ou de ces pertes. NB : Si nous avons des pertes, elles vont entrer dans la catgorie des charges et non des provisions.
II - Rgime
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de l'AF, 3 ans), la provision devenue sans objet est rintgre dans le plus anciens des rsultats non prescrit (en vue d'un redressement). - Les provisions irrgulirement constitues (des provisions qui au moment de leur constitution ne remplissaient pas toutes les conditions de fond) : elles pourront est rintgres dans les rsultats de l'exercice ou du dernier exerce non prescrit. C/ Les principales provisions dductibles (2 catgories) 1/ Les provisions non rglementes (elles doivent rpondre certaines conditions) - Les provisions pour crances douteuses ou litigieuses. Le crances douteuses sont de provisions en raison de crances de l'entreprise sur l'entreprise sur un dbiteur a la situation financire dlicate et probablement irrcouvrable. Les provisions pour crances litigieuse : le crancier de l'entreprise refuse de payer sa dette et engage un contentieux (incertitude du contentieux). - Les provisions pour impt dductible. Il se peut que l'entreprise au titre d'un exercice soit redevable de certains impts dont le montant n'est pas encore fixe alors que le caractre de redevable de l'entreprise n'est pas conteste. - Les provisions pour frais de personnel. Les provisions pour frais de personnel sont constitues pour les indemnits a verses pour des licenciements mais que les vnements au cours de l'exercice rendent probables ce ne sont pas des provisions pour les salaires qui sont des charges certaines. - Les provisions pour travaux. Lorsqu'il s'agit de travaux qui vont accrotre la valeur d'un lment d'actif, ces travaux ne peuvent normalement constituer des charges dductives et ne peuvent donc faire l'objet d'une provision. Des provisions pour travaux seront possible uniquement pour les dpenses de grosses rparation tales sur un certains nombre d'annes (l'entreprise doit prvoir le cot et taler les travaux). 2/ Les provisions spciales ou rglementes (dispositions particulires de la loi fiscale) - Les provisions pour implantation a l'tranger. Lorsqu'une entreprise dcide de faire des investissements dans un pays tranger, ces charges peuvent faire l'objet de provisions. Mais il s'agit de provisions contre-nature, car il s'agit d'investissements n'tant normalement pas dductibles. Si elles peuvent faire l'objet de provisions, elles doivent cependant tre rintgres dans les rsultats des 5 exercices conscutifs a partir du 6e exercice suivant le premier investissement. - Les provisions pour hausse de prix. Lorsque des matires premires ou des marchandises existant en stock font l'objet d'une hausse de prix, l'entreprise pourra pratiquer une provision destine a compenser les dpenses ultrieures qu'elle fera du fait de la hausse de prix, mais il faut que la hausse de prix constate soit suprieure a 10 % et ensuite que la provision soit effectue au cours d'une priode qui ne peut excder 2 exercices successifs. - Des provisions pour fluctuations de cours- etc
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Le seuil de rentabilit (ou point mort ou break-even en anglais) est gnralement dfini comme le Chiffre d'affaires minimum partir duquel un produit (ou
une activit d'une entreprise), cot donn, cesse de perdre de l'argent et devient rentable. Il existe bien entendu autant de seuils de rentabilit que de prix de vente possible. L'art de la fixation des prix consiste dterminer le meilleur, ou le moins mauvais, pour la rentabilit de l'entreprise. Il arrive pratiquement chaque anne que des produits n'atteignent pas leur seuil de rentabilit. Le seuil de rentabilit est obtenu quand la marge entre le chiffre d'affaires relatif au produit et les cots variables qui lui incombent devient suprieure la somme des frais fixes immobiliss pour le produire. SR=CF/ Taux de M/cv Il est toutefois plus raliste considrer qu'au-del de ce point mort comptable un deuxime point mort, le point mort financier est celui o cette marge couvre non seulement les cots fixes, mais aussi le cot du capital engag, notion non comptable mais dcisive pour estimer les capitaux propres ncessaires l'activit et faire considrer l'entreprise comme saine par les banques .
Littralement rentable signifie en anglais : qui pourrait tre lou (sous-entendu : sans perte financire). Le seuil de rentabilit est le montant atteint partir duquel l'entreprise va faire du bnfice (CA-SR), le point mort quant lui est la traduction en jour ouvr du Seuil de Rentabilit par rapport au CA. Concept du Seuil de Rentabilit: Prsentation thorique Par Ahmed M.KHAIRY
DEFINITION:
Le seuil de rentabilit est le chiffre daffaires au niveau duquel lentreprise dgage un rsultat nul (ni bnfice ni perte). Cela signifie que : 1- En cas de SR, les charges de l'exercice sont gales aux produits ; 2- La marge sur cot variable est gale au montant des charges fixes. NB: La marge sur cot variable (MSCV) est gale la diffrence entre le chiffre d'affaires et le total des charges variables (Approche de calcul global). Dans le cas de calcul de la marge unitaire (par produit), elle est gal la diffrence entre le prix de vente unitaire et le cot variable unitaire. IMPORTANCE DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE CALCUL DU POINT MORT AU SEIN D'UNE ENTREPRISE:
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Le calcul du seuil de rentabilit permet de savoir quel montant du chiffre daffaires les charges fixes sont absorbes par lactivit dexploitation de lentreprise et partir de quel CA lentreprise commence dgager des bnfices. Pour une socit, la dtermination du SR (Point Mort)est ncessaire pour les raisons suivantes : 1- Le calcul du seuil de rentabilit permet de savoir o se situe le CA rellement dgag parla socit, un moment donn, par rapport au point mort ; 2- Le calcul du seuil de rentabilit permet de mieux tudier et analyser le rle et la rpartition des charges entre fixes et variables ; 3- La connaissance du seuil de rentabilit permet dtudier le taux de risque de se trouver en dficit ; 4- Linsuffisance du systme de calcul de la marge pour prendre les dcisions ncessaires de fixation du prix de vente et du CA prvisionnel : il faut aussi savoir quelles sont les limites et les critres qui contrlent ces prvisions. Autrement dit, dterminer le plafond de CA quil faut dpasser pour pouvoir raliser des bnfices. 5- La dtermination du seuil de rentabilit point mort permet aussi de calculer la marge sur cot variable (MSCV), dont lintrt est dviter les inconvnients de limputation des charges fixes aux diffrents cots des produits de la socit. CALCULS: Le seuil de rentabilit peut tre calcul en montant ainsi quen quantits produites, pour une production rgulire ou irrgulire sur lanne. De mme, on peut dterminer la date partir de laquelle lentreprise atteint son point mort. Le calcul du seuil de rentabilit seffectue partir des lments du compte de rsultat diffrentiel : la marge sur cot variable et les cots fixes. Il est ncessaire dexprimer la marge sur cot variable en % du chiffre daffaires: Taux de MSCV = MSCV x 100/CA Le rsultat est nul si : Marge sur cot variable = cots fixes Ou encore si : (Seuil de rentabilit x Taux de MSCV) CF = 0 On en dduit la relation : 1- Seuil de rentabilit en valeur = Cots fixes/Taux de MSCV 2- Seuil de rentabilit en quantit = Cots fixes/MSCV unitaire (ou = SR en valeur/prix de vente HT) Le calcul du seuil de rentabilit permet : De calculer le montant du chiffre daffaires partir duquel lactivit est de dterminer quelle date lactivit devient rentable ; rentable ; Dapprcier la scurit dont dispose lentreprise si la conjoncture devient dfavorable.
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Calcul du point mort: Le point mort reprsente la date laquelle le seuil de rentabilit est atteint. 1- En cas d'une activit rgulire: Dans le cas dune activit rgulire, cest--dire un Chiffre d'Affaires ralis la fin de lexercice qui se rparti en parts gales une base mensuelle ou trimestrielle, etc, on peut calculer la date laquelle lentreprise a dgag un CA gal au point mort laide de la formule suivante : Point mort = Seuil de rentabilit x 12 mois/Chiffre daffaires (Pour une dtermination de base mensuelle) ou: Date d'atteinte du Seuil de Rentabilit = 365 x (SR/CA) (Pour une dtermination plus prcise selon un jour exact pendant l'anne) Ceci selon la supposition que le chiffre d'affaires (dnominateur) est suprieur en valeur de celle du seuil de rentabilit (l'entreprise n'est pas en perte).
Ncessite du stock La possession dun stock, bien quoccasionnant de nombreux cots, est ncessaire car elle permet de faire face aux fluctuations de la demande et dviter les ruptures de stock. Elle permet galement dacheter en plus grande quantit pour bnficier de conditions plus avantageuses. Gestion matrielle des stocks Les locaux de stockage sont appels magasins (entreprises industrielles), entrepts(commerce de gros) ou rserves (commerce de dtail). Dans les entreprises industrielles, on distingue les magasins de produits finis, de matires premires, de pices dtaches, de fournitures Les locaux de stockage doivent tre clos et adapts aux produits quils doivent conserver. Ils doivent tre conus de faon minimiser les manutentions. Il existe deux grandes mthodes dorganisation des locaux de stockage : - une place dtermine pour chaque article, - banalisation des emplacements. Gestion conomique des stocks
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La gestion conomique des stocks rpond au double souci de maximiser la scurit des approvisionnements et de minimiser les cots. Le stock moyen est le stock qui a sjourn en moyenne dans lentreprise pendant la priode considre. Le stock moyen diminue quand le nombre de rapprovisionnements augmente. Le stock minimum est le stock qui doit exister dans lentreprise au moment o lon passe une nouvelle commande. Il est li au dlai dapprovisionnement puisquil doit couvrir les besoins entre la date de commande et la date de livraison. Le stock de scurit est un stock de protection dans lequel on pourra puiser si le fournisseur livre en retard ou si la consommation sacclre entre la date de commande et la date de livraison. Il vite la rupture de stock On distingue deux grandes catgories de cots de stockage : - le cots de stockage proprement dits (ou cot de possession du stock) qui comprennent le cot du capital investi, le cot du magasinage et le cot de dprciation des articles au cours du stockage ; - le cot de passation dune commande ou cot dacquisition dune commande, compos des cot administratifs et des frais de contrle. - La formule de Wilson permet de dterminer lez nombre optimal de commandes qui permet de minimiser le cot dapprovisionnement :
Ct N= 2A (N = nombre de commandes, C = consommation en valeur, t = taux du stock, A = cot dacquisition dune commande). Le programme dapprovisionnement dtermine les dates de commandes et les quantits commander ? Deux mthodes existent : - mthode du point de commande (quantit fixe ou lot conomique, dates variables), - mthodes cyclique (dates fixes, quantits variables).
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1. Elments amortissables
Pour quune immobilisation soit amortissable, deux conditions doivent tre remplies :
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- limmobilisation doit tre inscrite lactif du bilan ; - limmobilisation doit tre de nature se dprcier dans le temps. Liste des biens amortissables : - les terrains ne sont amortissables que dans le cas de carrires (il y a dprciation du fait de lpuisement due lextraction des matriaux). - Les constructions sont amortissables ainsi que : * Les honoraires darchitecte ; Qui font partie du prix de revient * La taxe locale dquipement; - les installations techniques, le matriel et loutillage industriels ; - le matriel de transport ; - les autres immobilisations corporelles : mobilier, matriel de bureau et matriel informatique ; agencements, amnagements, installations ; emballages rcuprables identifiables ; - les brevets, licences et marques sont amortissables car ils sont destins tomber dans le domaine public, lexpiration dun certain nombre dannes, - les frais dtablissement, eux aussi, samortissent, mais le terme amortissement nest pas ici employ dans son sens habituel car il ne sagit pas de la prise en compte de la dprciation mais de dduction de ces frais sur plusieurs exercices.
2. Calcul de lamortissement
Par mesure de simplification nous ne retiendrons que deux mthodes de calcul (ce sont les plus couramment utilises) : - lamortissement linaire ou constant qui consiste amortir le bien dune manire constante pendant toute sa dure probable dutilisation ; - lamortissement dgressif qui, lui, constate un amortissement dcroissant puis constant sur toute la dure dutilisation probable du bien.
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Amortissement annuel = Valeur du bien * taux damortissement * temps Taux damortissement = 100 * 1 Dure probable dutilisation 100
Exemple
Un matriel achte 100 000 DH est amortissable sur 5 ans ; date dacquisition le 1 mai. Lexercice comptable concide avec lanne civile. Lamortissement de la premire anne sera gal : 20 * 8 * 100 000 * 20 * 8 = 13 333 .33 100 12 1 200 Lentreprise doit tablir un tableau damortissement pour chaque bien. Le tableau fait apparatre : - lamortissement annuel ; - la valeur nette comptable ou valeur rsiduelle. 100 000 *
er
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Lamortissement dgressif se calcule en appliquant la rgle du prorata temporis uniquement pour la premire anne, cest--dire que pour bien amortissable sur 5 ans, si la premire annuit si la premire annuit est de 8 mois. Le calcule de lamortissement se fait au prorata du nombre de mois. On prend comme er point de dpart de lamortissement, le 1 jour= du mois dacquisition. La formule suivante permet dobtenir lamortissement annuel : - Amortissement = valeur rsiduelle * taux * temps * coefficient - Taux = 100 * 1 Dure probable dutilisation 100 - Temps exprim en annes ou en mois pour le premier amortissement.
Exemple
19 N + 3 Amortissement normal 25 200 * 20 * 2 = 10 080 100 Valeur rsiduelle = 25 200 = 12 600 Nombre dannuits 2 Restant appliquer On prend donc pour N + 3 et N + 4 : 25 200 = 12 600 2 Alors quen 19 N + 2 on obtenait : Valeur rsiduelle = 42 000 = 14 000
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3. Plan de comptes
28 Amortissement des immobilisations 280 Amortissements des immobilisations incorporelles 281 Amortissement des immobilisations incorporelles 2813 Constructions 2815 Installations technique, matriel et outillage industriels 2818 Autres immobilisations corporelles 282 Amortissement des immobilisations mises en concession Les a amortissements sont des sous-comptes du 28 Amortissements compte principal deux chiffres. Ces comptes enregistrent lamortissement cumul. Ils sont soustractifs du compte quils amortissent.
4. Comptabilisation
Lamortissement est la prise en charge de la dprciation ; on lenregistre donc dans un compte de charge. 681 Dotations aux amortissements et aux provisions Charges dexploitation 686 Dotations aux amortissements et aux provisions Charges financires 687 Dotations aux amortissements et aux provisions Charges exceptionnelles Les trois masses du compte de rsultat : - exploitation - financier ont entran lclatement du compte de dotation en fonction - exceptionnel de la nature de la dprciation. Le compte 681 Dotations aux amortissements et aux provissions charges dexploitation est utilis pour tous les amortissements, lexception des :
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- amortissements des rimes de remboursement des obligations (on utilise le compte 686) - amortissements exceptionnels et drogatoires (voir section 5, les amortissements exceptionnels et les amortissements drogatoires).
Exemple
On constate le 31 dcembre 19 N, un amortissement de 20 000 DH sur matriel achet 100 000 DH en 19 N
Compte de rsultat Bilan
Charges
681 Dotations aux amort. Ety prov. Charges dexploitation
Produit
Actif
2815 Amortissement matriel
Passif
20 000 20 000
Bilan 19 N Actif Immobilis. Corporelles Matriel 100 000 80 000 Amortissement 20 000 Passif
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Nota : la comparaison entre les valeurs actuelles et les valeurs comptables nettes est en principe effectue lment par lment.
Le Code Gnral des Impts prvoit la possibilit de pratiquer des amortissements exceptionnels sur les investissements suivants : - investissements destins la recherche : immeubles. er Amortissement de 50% de valeur du bien la 1 anne. - immeubles anti-pollution : puration des eaux industrielles ; contre les pollutions atmosphriques et des odeurs. Les matriels destins lutter contre le bruit acquis entre le 1/1/92 et le 31/12/98 bnficient galement dun amortissement exceptionnel.
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Lamortissement exceptionnel est gal 50% de la valeur du bien, la premire anne. Pour les immeubles achevs avant le 31/12/90 lamortissement est des amortissements drogatoires. Les logiciels acquis par une entreprise au cours dun exercice peuvent faire lobjet dun amortissement exceptionnel sur douze mois. Les matriels destines a conomiser lnergie acquis ou fabriqus du 1/1/91 au 321/12/98 samortissement sur 12 mois. Les vhicules lectriques sont galement ligibles au positif de lamortissement exceptionnel sur 12 mois. Cet amortissement devra tre considr dans tous les cas comme avantage fiscal et donc trait pour la partie qui excde le linaire ou le dgressif en amortissement drogatoire. Le tableau suivant entre la diffrence entre la position comptable et la position fiscale en matire damortissement.
Amortissement Comptable
Normal Economiquement justifi Linaire dans certains cas le dgressif Drogatoire diffrence entre lamortissement fiscalement admis et lamortissement normal soit la diffrence entre : lexceptionnel fiscal et le linaire lexceptionnel fiscal et le dgressif (sil est considr comme normal) le dgressif et linaire Exceptionnel Diffrence entre valeur actuelle dun bien et la valeur nette comptable (VNC) lorsque la valeur actuelle est infrieure la VNC
Fiscal
Linaire Amortissement minimum que toute entreprise doit constater Dgressif Amortissement fiscalement admis pour les biens que ladministration accepte que lon amortisse suivant cette mthode
Exceptionnel Amortissements suprieurs au dgressif admis en tant que charge dductible en vertu dune disposition particulire du code gnral des impts
Exemple
Une installation technique achete 400 000 DH en dbut dexercice est amortie sur 4 ans en linaire ; elle bnficie lors de son acquisition dun amortissement exceptionnel de 50% de sa valeur dachat.
215 Installat. Technique 2815 Amortissem. 145 Amort. 681 drogatoires Dotat. exploitat. 687 Dotat. exception.
Achat
400 000 36
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Anne 1 Amortissement linaire Amortissement drogatoire Anne 2 Amortissement linaire Reprise amort. drogatoire
100 000
100 000
33 333 Ann 3 Amortissement linaire 100 000 33 333 Reprise amort. drogatoire Anne 4 Amortissement linaire Reprise amort. drogatoire 100 000
33 333
Le compte 145 Amortissement(s drogatoires se trouve sold en fin de cycle damortissement. Les praticiens seront seuls juges quant la comptabilisation du dgressif comme amortissement normal ou comme amortissement drogatoire, moins que la doctrine ne fixe une rgle immuable. Les amortissements exceptionnels attachs aux immobilisations de lutte contre la pollution ou Pour la recherche, sont considrer comme des amortissements drogatoires, de mme que laide fiscale.
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On crditera le compte 481 Charges rpartir sur plusieurs exercices car il nexiste pas de compte damortissement. Lorsque la charge sera totalement amortie, le compte 481 se retrouvera sold. Le compte 481 fera apparatre directement le montant net.
Exemple
On cde au comptant le 4 mars 19 N pour 80 000 DH HT un matriel achet le 3 dcembre 19 N 2 pour 200 000 DH Ht ; TVA 20.60%. Le jour de la cession l(amortissement slevait 85 000 DH. Le prix de vente de limmobilisation est de : 80 000 DH HT augment de la TVA 20.60% soit 16 480 DH.
Compte de rsultat
Charges 675Valeur comptables actifs cds Produit 775 Produit de cession Actif
Bilan
Passif 4457 TVA collecte 38
A nouveau
200 000
85 000
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445 Etat taxes sur le chiffre daffaires 4455 Taxes sur le chiffre daffaires dcaisser 4456 Taxes sur le chiffre daffaires dductibles 44562 TVA sur immobilisations 445661 TVA sur autres biens 445662 TVA sur prestations de services 4457 Taxes sur le chiffre daffaires collectes par lentreprise 4458 Taxes sur le CA rgulariser ou en attente 44586 TVA sur factures non parvenues 44587 TVA sur factures tablir - Les comptes 4456 servent enregistrer la TVA lorsquelle est rcuprable. Pour la TVA non rcuprable, elle doit tre enregistre dans le mme compte que limmobilisation ou que la charge, car elle fait partie du prix de revient . - Deux comptes ont t crs, le 44586 et 44587, qui servent pour la comptabilisation de la TVA sur les charges payer et les produit recevoir. 1.1 Dfinition de la TVA La TVA est un impt indirect qui frappe en gnral tous les biens et services consomms ou utiliss en France. Grce au jeu de la dductibilit de la TVA paye et du reversement de la TVA collecte, cette taxe est en principe neutre sur le plan des rsultats de lentreprise. 1.2 TVA collecte par lentreprise Il sagit de la TVA collecte sur les produits, sur les prestations de services, et sur les cessions dimmobilisations. On distingue les deux cas suivants : - lentreprise acquitte la TVA sur les dbits : la taxe doit tre reverse au titre du mois du fait gnrateur : livraison ou gnrateur : livraison ou gnralement la date de facturation ; - lentreprise acquitte la TVA sur les encaissements : la taxe doit tre reverse au titre du mois du fait gnrateur : le paiement.
1.3 TVA rcuprable Il sagit de la TVA paye par lentreprise sur les charges et sur les acquisitions dimmobilisations. Certaines TVA payes par lentreprise peuvent tre non dductibles (vhicules de tourisme, htel, etc.).
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- TVA dductible sur charges : rcuprable le mois mme du fait gnrateur depuis er le 1 juillet 1993 (suppression du dcalage dun mois). - TVA dductible sur immobilisations : rcuprable au titre de ce mois du fait gnrateur.
Nota
Le fait gnrateur indique les conditions ncessaires la dduction de la taxe. Pour lachat dune marchandise, ce sera la date de la facture. Pour lachat dune prestation (ex : rparation), ce sera la date de son paiement. Cest au titre de ce mois qui la TVA sera dduite. 1.4 TVA payer Il sagit de la TVA dcaisser par lentreprise. Elle correspond la diffrence entre la TVA collecte et la TVA dductible (ou rcuprable). Elle est payable entre 15 et 25 jours suivant la fin du mois au titre duquel la dclaration est tablie.
Exemple
TVA collecte par lentreprise au titre de janvier : TVA rcuprable sur charges au titre de janvier : TVA rcuprable sur immobilisations au titre de janvier : = Dclaration TVA payer de janvier : Cette TVA est payable autour du 20 fvrier. + TVA collecte sur produits mois n - TVA rcuprable sur charges mois n - TVA rcuprable sur immobilisations mois n = TVA payer mois n, payable en n + 1 10 000 6 000 3 000 1 000
2) Comptabilisation
2.1 TVA collecte par lentreprise compte 4457
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Compte de rsultat
Charges Produits 7 Produits Actif 411 Clients
Bilan
Passif 4457 TVA collecte TVA
HT
TTC
2.2 TVA dductible compte 4456 Elle correspond la TVA que lentreprise peut rcuprer.
Compte de rsultat
Charges 6 Charges Produits Actif 4456 TVA rcuprer TVA
Bilan
passif 401 Fournisseur
HT
TTC
Bilan
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Compte de rsultat
Bilan
Actif 4456 TVA rcuprer z 4457 TVA collecte z Passif 4455 TVA payer z
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Taux normal : 20.60% Taux rduit : 5.50% On peut galement calculer la TVA sur le montant TTC en appliquant les taux suivants : Taux normal : 17.08126% Taux rduit : 5.2133%
Exemple
Un bien de consommation courante passible de la TVA 20.60% sur le prix HT a un prix de vente HT de 150 DH, do : TVA = 150% * 20.60% Ce qui nous donne un montant TTC de 150 + 30.90 DH = 180.90DH. TVA 180.90 * 17.08126% = 30.90 DH.
Exemple
Soit un immeuble acquis le 1/10/89, qui a donn lieu une rcupration de 100 000 DH de TVA et qui a t revendu le 2 fvrier 1994.
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Il y a 6 diximes dacquis, ce qui donne un reversement de : 100 000 6/10 (100 000) = 40 000 DH. Il y a 6 diximes dacquis, ce qui donne un reversement effectuer si la vente intervient aprs le 1/1/98. 4.2 Immobilisations autres que les immeubles btis La vente est soumise TVA, celle-ci est reverse au Trsor public dans les conditions de droit commun. On na pas besoin de rechercher la TVA initialement dduite lors de lachat. Le prix de vente est considr comme TTC.
Exemple
Un matriel acquis le 7mars 1988 est vendu le 30 octobre 1995 pour 12 060 DH TTC. Montant de la TVA : 12 060 * 0.206 1.206 = 2 060 DH
4.3 Les livraisons soi mme Dans le cas de production dimmobilisations par lentreprise pour le mme, cette opration est soumise TVA. - La base dimposition est constitue par le prix de revient de limmobilisation. - La date dexigibilit de la TVA est fixe la date de la premire utilisation du bien. - La TVA acquitte au titre de la livraison soi-mme est dductible de la taxe due dans la mesure o elle est rcuprable.
5) La TVA intra-communautaire
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Les changes de biens entre la France et lautres Etats membres de la Communaut europenne sanalysent en deux oprations fiscale s distinctes qui donnent lieu une dclaration dchange de biens (DEB). - La livraison intra-communautaire suit en principe les mmes rgles quune exportation, hors UE. La vente est exonre de TVA alors que la TVA sur les achats en France de matires et de frais gnraux pour raliser le produit est dductible (mme enregistrement comptable quauparavant). - Lacquisition intra-communautaire ralise par lacheteur franaise fait natre une particularit avec la suppression des contrles aux frontires. Cest lacheteur franais qui dclare la TVA et la dduit. Il paie sur la valeur HT. Le fait gnrateur est la livraison en France. Lexigibilit est la date de dlivrance de la facture (si elle intervient comme gnralement avant le 15 du mois suivant la livraison). Dans la pratique, la facture suit la livraison. Comptable ment, une facture dachat UE est convertie en Franc franais, la TVA collecte et la TVA dductible sont enregistres sur lala facture . La TVA est dclare et dduite le mois suivant au titre du mois de lachat.
1) La taxe dapprentissage
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Les entreprises qui exercent une activit commerciale, industrielle ou artisanale sont passibles de la taxe dapprentissage. Cette taxe assise sur les salaires touche toutes les entreprises qui emploient du personnel quel quen soit le nombre. Toutefois, les entreprises employant au moins un apprenti et dont la masse salariale brute de lexercice nexcde pas six fois le Smic annuel sont exonres de taxe apprentissage (soit 479 784 DH pour lanne 1998).
b) Exonrations
Certaines dpenses peuvent tre prises en compte au titre de lexonration. Il sagit principalement des dpenses effectues au titre de lanne dimposition et se rapportant une premire formation technologique ou professionnelle (frais daccueil de stagiaires de lenseignement technologique). Toutefois, une priode complmentaire lanne dimposition a t institue et certaines dpenses peuvent tre effectues avant le 1 er mars de lanne suivant celle de limposition. Il sagit : - des subventions aux tablissements de lenseignements public ou aux coles prives lgalement ouvertes et dispensant les premires formations technologiques et professionnelles ; - des subventions centres de formation dapprentis et aux coles denseignement technologique et professionnel figurant sur larrt ministriel du 20 mars 1978 ; - des subventions verses leurs propres centres de formations par les employeurs relevant du secteur des banques et des assurances ; - des frais activits complmentaire des premires formations technologique et professionnelles et notamment de lapprentissage comprenant en particulier les frais affrents linformation et lorientation scolaire et professionnelle ainsi qu lconomie sociale et familiale ; - des versements faits aux Chambres de mtiers par leurs ressortissants. Les assujettis qui ont engag des dpenses libratoires doivent remplir une demande dexonration joindre la dclaration 2482 .
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c) Comptabilisation
6312 Taxe dapprentissage (vers ladministration des impts). 6335 Versements libratoires ouvrant droit lexonration de la taxe dapprentissage. Si la taxe est verse une cole ou un organisme on utilise le compte 6335.
Exemple
Lentreprise Marnet a vers au cours de lexercice, 380 000Dh de salaire bruts et 25 000Dh davantages en nature ; elle a vers 1 000DH une cole, ce versement ouvre droit exonration. Calcul de taxe due : 0.5% de 380 000 + 25 000 Soit : 0.5% * 405 000 = 2 025 DH 100 Montant reverser : 2 025 1 000 (exonration) = 1 025 DH
Compte de rsultat
Bilan
Charges
6312 taxe dapprentissage 1 025
Produits
Actif
512 Banque 1 025
Passif
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Exemple
Une socit a vers 42 000DH de salaire en 19 N . Elle est assujettie la taxe dapprentissage, elle emploi moins de 10 salaris. Aucune dpense libratoire na t effectue en 19 N. Calculer le montant d au titre de 19 N. Versement le 5 avril 19 N + 1accompagnant la dclaration 2486. Formation continue : 432 000 * 0.15% = 648.00 DH Versement libratoire Taxe dapprentissage : 432 000 * 0.10% = 432.00 DH 1 080.00 DH HT 222.48 DH TVA 20.60% T effectuer 3e cas : entreprise de plus de dix salaris Tout employeur occupant au minimum dix salaris doit concourir au dveloppement de la formation professionnelle continue en participant chaque, engager des dpenses de formation relatives des stages. Toutefois, lentreprise est tenu de consacrer au financement dactions
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1 302.48 DH TTC
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pour les jeunes (formation alternance) 0.4% du montant des salaires verss au cours de lanne de rfrence (0.3% pour les entreprises non assujetties la taxe dapprentissage). Quelles que soient les autres dpenses libratoires effectues, lentreprise doit cotiser au cong individuel de formation (CIF) au taux de 0.20% avant le 1er mars de lanne suivante. Ces deux versements sont imputables sur la participation due au titre de lanne. Lentreprise a obligation de souscrire pour le 5 avril 19 N + 1 une dclaration 2483 justifiant de lutilisation des fonds. Elle acquitte cette date le solde ventuellement d.
Charges
6344 Participation des employeurs l(effort ) de construction X
Produits
Actif
Trsorerie
Passif
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Charges
6314 Cotisation pour dfaut dinvestissement X
Produits
Actif
Trsorerie
Passif
Voir la taxe sur les salaires et lobligation demploi des travailleurs handicaps
(raliser lexercices 1 et 2)
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I) Dfinition
Deux grandes distinctions permettent de classer aisment les moyens de financement externe : - dune part, le financement long terme par rapport au financement court terme ; - dautre part, le capital (ou apport des associs) par rapport lemprunt. La distinction entre le long terme et le court terme est gnralement prsente de manire formelle en se rfrant la dure de lopration. Les oprations demprunt long terme sont celles dont la dure va de 8-10 ans ans . une modalits particulire demprunt que lon examinera sparment vient sintercaler entre les deux types de financement : le crdit moyen terme dont la dure est de 5 7 ans.
Exemple :
aprs tude dun projet dusine pour la fabrication de matriel lectrique, Un groupe de personnes intresses est parvenu la conclusion que deux millions de DH taient ncessaires pour le mener bien. Le capital initial sera fix deux millions de DH, divis en vingt mille actions de cent DH chacune; les fondateurs souscriront et se feront remettre autant dactions de cent DH que le montant de leur contribution la runion de ces deux millions de DH laura voulu. La valeur nominale de ces actions est de cent DH, cette somme tant dailleurs le minimum lgalement impos aujourdhui aux actions de socits en voie de constitution. Peu importe la manire dont ces fondateurs auront fourni leur apport; la plupart dentre eux auront vers des espces et reu en contrepartie des actions de numraire; un autre
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pourra stre dessaisi dun terrain pour ldification de la fabrique et de ses bureaux, ou encore de tout autre bien utile lentreprise naissante (btiments, matriels, fonds de commerce, droit dexploiter un brevet ), on laura fait valuer sous mille prcautions prvues par les lois et lintress en recevra la contre valeur en actions dapport.
1) Les actions :
La socit offre lpargnant une part de son capital en lui remettant contre son apport financier un titre appel action qui lui confre la qualit dassoci. Cest une sorte de titre de coproprit de lentreprise. Il donne droit une part proportionnelle de la rpartition des bnfices de la socit. Ce revenu annuel de laction sappelle dividende. Ce bnfice peut tre plus ou moins important et par consquent cette part que touche lactionnaire est variable. Cest pourquoi on appelle aussi laction valeur revenu variable . Laction prsente donc deux caractres essentiels : - titre de participation une entreprise, elle reprsente une part de proprit dont la valeur est directement lie la valeur mme de laffaire et des biens quelle possde, - donnant droit rpartition des bnfices, elle est aussi lie lvolution des rsultats de lentreprise, donc intresse directement son expansion.
2) Laugmentation de capital
Lentreprise a rencontr le succs ; elle a dvelopp son chiffre daffaires; mais la ranon en est que sa trsorerie est devenue trop troite ou que pour rpondre la demande de ses clients elle doit crer de nouvelles installations que ses rserves ne suffisent pas financier. Elle ne souhaite pas emprunter au-del de ce quelle a pu dj faire. Elle prfre demander ses actionnaires de largent frais, donc solliciter deux un accroissement de leur participation en les invitant souscrire une mission dactions nouvelles, exclusivement payables en numraire : comme les actions anciennes, les nouvelles seront ncessairement au nominal de cent francs, si lon continue de raisonner sur lexemple cit ; mais le prix dmission ne sera pas ncessairement quivalent au nominal : la loi interdit quil lui soit infrieur, mais il peut cette fois lui tre gal ou suprieur.
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Entre temps, exactement le 2 fvrier 1983, il y a eu la cration du second march , sorte dantichambre de la vrai bourse, plus simple daccs. En un peu moins de deux ans, une cinquantaine dentreprises ont franchi le pas . parmi elles, des noms bien connus du grand public : les bateaux Zodiac, la vaisselle Guy Degrenne, les sous vtements Hom, les slips Petit-Bateau, les agendas Quo Vadis, les crmes glaces Miko, les voiliers Bateau, les fixations de ski Salomon, les robes Grard Pasquier. Une caractristique commune : ce sont toutes des entreprises qui affichent de belles performances en termes de croissance et de bnfice des. Autrement dit qui ont la fois besoin de capitaux pour poursuivre leur dveloppement et les moyens de rmunrer ces capitaux sous pour la plupart des affaires familiales ou personnelles. Et pour leurs propritaires, lintroduction en bourse se traduit dabord et avant tout par une rentre dargent qui peut tre considrable : 20 millions de francs pour Michel Brunswick et ses associs, fondateurs, il y a douze ans, avec au dpart 100 000 francs, de MB lectronique ; 30 millions pour Guy Degrenne, le (faux) mauvais lve qui dessinait des couverts dans le fond de la classe. Il faut bien comprendre que pour une entreprise, lintroduction en Bourse correspond un changement profond de la nature de son capital. Avant dtre cotes et dtre changes dans le cadre dun march, les actions qui constituent le capital sont des objets inertes. Leur valeur nest que juridique (droit de vote) ou strictement comptable. Par ailleurs pour augmenter leur capital, le ou les propritaires dune affaires non cote en bourse nont dautre solution que de rinjecter eux-mmes une quantit dargent supplmentaire, ce qui signifie le plus souvent laisser au sein mme de lentreprise les bnfices quelle ralise au lieu de se les distribuer. Ce peut tre frustrant : le capital a droit une rmunration. Ou insuffisant, pour largir les assises financires de l entreprise. Il y a bien une autre solution : ouvrir son capital des institutions financires spcialises (banques daffaires , socits de dveloppement rgional, instituts de participation, etc. ) . Mais les capitaux disponibles par ces circuits ne sont pas extensibles linfini. Lintroduction en bourse permet de lever ces obstacles une vie naturelle du capital. Contrairement ce qui est souvent pr-tendu, lintroduction en bourse ne procure pas dentre de jeu nouvelles ressources lentreprise. Car largent rcolt la premire cotation ne va pas dans les caisses de lentreprise mais dans celles des actionnaires qui vendent. A moins que les actions introduites ne correspondent elles-mmes une augmentation du capital de la socit : les cas sont assez rares dans les introductions rcentes au second march. Ils concernent des entreprises qui avaient dj des actionnaires institutionnels (banques, organismes financiers), comme la D.A.F.S.A. ou Zodiac. Il nempche que dans un deuxime temps, une socit cote peut faire appel lpargne publique et augmenter ses fonds propres. En mettant de nouvelles actions qui seront, soit vendues dans le public, soit cdes directement nouveaux actionnaires. Ce renforcement potentiel de la surface financire augmente aussi les capacits demprunt court, moyen ou long termes. Cest un processus cumulatif qui peut changer compltement les conditions du dveloppement dune entreprise.
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Si vous avez besoin dun crdit moyen ou long terme, et si celui-ci ne remplit pas les conditions imposes par les organismes de rescompte pour tre mobilisable, votre laccorder sur ses propres deniers. Gnralement les banquiers ne sont gure favorables de tels crdits qui glent leur trsorerie pendant plusieurs annes. Aussi, les taux seront-ils suprieurs de 0.50 1.50% ceux normalement consentis pour un crdit mobilisable.
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Dans limmdiat, la structure du bilan nest pas modifie. A terme, elle est renforce : les bnfices dgags reprsentent un enrichissement. 5) Pour prserver lindpendance de votre entreprise Investissements et endettement excessifs rendent une entreprise vulnrable.
B.
Le financement des crances : lescompte La traite est un titre par lequel un crancier donne lordre son dbiteur de payer une certaine somme un tiers. Le crancier qui met la traite sappelle le tireur, le dbiteur sappelle le tir, et le tiers le bnficiaire. La traite est un vritable instrument de paiement puisquelle remplace le transfert despces ou le chque. Elle est en mme temps un instrument de crdit car elle vous permet par lescompte de mobiliser votre crance. La mobiliser cest obtenir de votre banque quelle vous en rgle immdiatement le montant la place de votre dbiteur, charge pour vous de la rembourser si la traite nest pas paye son chance par votre dbiteur. Donc lacceptation de ces traites par votre client en facilite lescompte auprs de votre banque. La procdure descompte est simple. Il vous suffit de remettre votre banque les traites tablies ou endosses son ordre et elle vous crditera de leur montant sous dduction dun intrt.
Banque A
Banque V
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Le financement des crances : le crdit de mobilisation des crances commerciales (C.M.C.C.) et la lettre de change relev (L.C.R.) Pour simplifier la procdure descompte deux nouvelles techniques ont t cres : - Le crdit de mobilisation des crances commerciales (C.M.C.C) : lentreprise regroupe toutes ses factures chance voisine (dix jours dcart maximum) et cre pour le montant total un seul billet ordre qui est escompt par la banque. Cette technique ne change rien pour les clients de lentreprise qui paieront lentreprise lchance. Cette dernire remboursera alors la banque. - La lettre de change relev (L.C.R.) : lentreprise tire une relev didentit bancaire que lui a fourni son dbiteur (tir). le banquier enregistre lopration sur support magntique (le tireur effectue lui mme, parfois, cet enregistrement et remet son banquier une bande magntique). - Rgulirement, les bandes des diffrentes banques sont traites au niveau national par un ordinateur qui effectue une compensation. Chaque banque reoit une bande magntique qui linforme des L.C.R. que ses clients doivent payer et envoient ceux-ci un relev de lettres de change payer . Comme dans le C.M.C.C. lentreprise souscrit un billet sa ordre de sa banque pour le montant des L.C.R. et fait escompter ce billet par sa banque.
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Le montant des factures dans les droits desquelles la S.F.F. est subroge, est immdiatement port au crdit du compte courant ouvert au nom de lAdhrent. Quel que soit leur mode de rglement, billets ordre, chques, traites les crances transfres la S.F.F . peuvent tout moment faire lobjet dun financement pouvant atteindre la totalit. Ce financement peut soprer par remise, soit dun chque, soit dun billet ordre que la S.F.F. souscrit au nom de lAdhrent, et que celui-ci escompte auprs de la banque de son choix. Le financement par biller ordre souscrit au nom de lAdhrent permet celui-ci de conserver les relations habituelles avec son banquier. Ce dernier voit son travail simplifi puisque, tout en conservant son mouvement, il escompte un effet regroupant un nombre important de crances. Le financement des crances : le crdit documentaire Cette forme de crdit permet de concilier deux exigences contradictoires dans le commerce international : Lacheteur souhaite donner son fournisseur tranger la certitude quil sera pay et ne pas rgler comptant les marchandises quil a achetes ; - Le fournisseur tranger ne veut pas prendre le risque de consentir un dlai de paiement son acheteur.
-
Le crdit documentaire est lopration par laquelle le banquier de lacheteur, dordre et pour compte de celui-ci, sengage payer au vendeur tranger le prix de la marchandise contre (connaissement, police dassurance, etc.). En pratique, limportateur demande son banquier douvrir, auprs de la banque de l exportateur tranger, un accrditif en faveur de celui-ci. Le banquier de lexportateur notifie son client laccrditif ouvert en sa faveur. Lexportateur expdie alors les marchandises et se fait remettre par le transporteur les documents quil adresse son banquier. Celui-ci, aprs avoir vrifi la conformit de ces documents avec les stipulations de laccrditif, rgle le prix de la marchandises lexportateur et adresse les documents au banquier de lacheteur. Ce dernier rembourse alors son confrre tranger, puis remet les documents son confrre tranger, puis remet les documents son client, contre paiement du prix des marchandises. Limportateur peut, nanmoins; diffrer le paiement de la marchandise : - Soit pendant le temps correspondant la dure du transport; son banquier lui consent alors une avance sur documents , ceux-ci constituant son gage,
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Soit pendant le temps ncessaire la revente des marchandises et lavance sur documents constitue par le banquier constitue alors une avance sur marchandise .
Les crdit de trsorerie et les crdit de campagne Aidant lentreprise faire face ses problmes de trsorerie, les crdits de trsorerie sont lis un dpannage passage, alors que les crdits de campagne sont lis lactivit saisonnire. Dans les deux cas, il sagit de dcouvert, cest--dire que lentreprise peut utiliser son compte bancaire alors quil nexiste pas de provision. Bien entendu, lentreprise paiera des intrts qui seront fonction de la dure et de limportance du dcouvert.
Les crdits de trsorerie : La facilit de caisse est un dcouvert de trs courte dure (quelques jours) permettant lentreprise de faire face aux dcalages passagers entre ses encaissements et ses dcaissements (ex. : rglement (des salaires, des impts, des charges sociales) - Le crdit relais est un dcouvert accord une entreprise dans lattente dune rentre de capital, mission dun emprunt..)
-
Les crdits de campagne : Ils sont accords aux entreprises dont lactivit est saisonnire. En effet, pendant une partie de lanne ces entreprise doivent financer la production et le stockage sans aucune recette provenant des ventes, celle-ci nayant lieu qu une p priode ultrieure de lanne. Les obligations cautionnes Certaines taxes, comme la T.V.A. doivent tre payes par lentreprise avant dtre rcupres lors de la vente aux clients. Pour compenser ce dcalage, ladministration accepte parfois un rglement diffr des droits ou taxes qui lui sont dus. En contre-partie, le redevable doit faire cautionner auprs dune banque un billet ordre dans lequel il sengage payer une certaine chance.
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propres ressources : rsultats, amortissements et provisions essentiellement indpendamment du recours aux associs ou des emprunts. 1) Notion de recettes (ou de produits) et de dpenses (ou charges) donnant lieu des dcaissements Lentreprise, grce aux recettes ralises par la vente des produits quelle fabrique ou distribue, paie ses charges (salaires du personnel, achats de matire, de marchandises, primes dassurances, etc.) . Ces dpenses donnant lieu des sorties de disponibilits. 2) Notion damortissement Les biens utiliss par lentreprise pendant plusieurs exercices, et qui ce titre figurent dans son bilan sous le titre Immobilisations subissent une perte de valeur due la dtrioration physique (usure due lutilisation ou laction du milieu exemple : rouille) ou technologique (obsolescence due au progrs technique). Cette dprciation est constate chaque anne, pour lexercice considr, par lamortissement.
brut
Impts
Annes
valeur brute
Amortissements
valeur nette
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10 000
Il faut bien comprendre le caractre double de lamortissement : - il est la fois une charge dans le compte de rsultat, car il correspond une perte de valeur effective ; - il est en mme temps une ressource en termes financires, car le - montant correspondant nest pas sorti de lentreprise. Pronom lexemple dune voiture qui perd une partie de sa valeur chaque anne. Il faut en tenir compte au niveau des charges de lentreprise (dotation aux amortissements), bien que dpendant plusieurs annes (jusquau rachat dun nouveau vhicule) lentreprise naura rien dcaisser. Cette somme pourra servir chaque anne au financement de nouvelles immobilisations de la mme manire quau moment de lachat du nouveau vhicule dautres amortissements seront utiliss pour son financement. 3) Notion de provision Les provisions consistent anticiper comptablement des charges qui correspondent un risque futur. Cest--dire quau moment de la constitution de la provision lvaluation de la charge est encore le plus souvent incertaine quant son montant et/ou sa ralisation. (Exemple : provision constitue pour faire face une condamnation judiciaire ventuelle pou concurrence dloyale engag part une entreprise concurrente.) La provision devra tre prise en compte pour faire face des risques ou des dprciations prcis (es) ayant de fortes chances de raliser, et qui ont pris leur source dans lexercice considr. Le plan Comptable Rvis distingue deux catgories de provisions : - provisions pour dprciation (des stocks, titres, des crances), - provisions pour risques et charges (litiges, garanties, amendes, charges rpartir sur plusieurs exercices);
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4) Notion de bnfice Le rsultat est la diffrence entre les produits et charges dun exercice. Lorsque les recettes sont suprieures aux charges, le rsultat est positif et porte le nom de bnfice. Ce bnfice avant impt est appel bnfice brut. Si lon retranche lez montant des impts, on obtient le bnfice net. A la fin de chaque exercice, une dcision est prise quant laffection du bnfice ralis : - le bnfice peut tre conserv totalement ou partiellement dans lentreprise pour assurer son financement (resserves, report nouveau); - le bnfice peut tre distribu aux propritaires de lentreprises de lentreprise (dans les Socit Anonymes les actionnaires reoivent alors des dividendes).
Amortissements et provision Cash-flow net ou marge brut dautofinancement Autofinancement brut Bnfice non distribu Bnfice distribu Impt
Cash-flow brut
(raliser lexercices 1 et 2)
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Exemple
Date 10 mai Dbit Libell Encaissement Vente Somme 330 Compte caisse n53 Date Libell 11mai Rglement essence Crdit Somme 120
Pour tre complte toute inscription dans un compte doit comporter : - la date ; - un libell prcis permettant de retrouver la pice comptable dorigine ; - le montant de lopration. Le solde dun compte : La diffrence entre le dbit et le crdit dun compte sappelle un solde. - si dbit > crdit, le solde est dbiteur ; - si crdit > dbit, le solde est crditeur ; - si dbit =crdit, le solde est nul. Limputation dans un compte :
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Le compte a pour mission de recenser un un tous les mouvements qui laffectent. Inscrire une somme dans un compte son dbit ou son crdit est appel imputation : - dbiter un compte cest porter une somme son dbit ; - crditer un compte cest porter une somme son crdit.
B) Le jeu des comptes Une des difficults de linitiation la comptabilit gnrale consiste savoir dans quel cas il faut dbiter un comte ou au contraire le crditer. A cet gard, il est ncessaire de connatre parfaitement les rgles fondamentales suivant :
1. Tous les comptes dactif du bilan augment par dbit et diminuent par crdit. 2. Tous les comptes de passif du bilan augment par crdit et diminuent par dbit. 3. Tous les comptes de charges du compte de charges du compte de rsultat augment par dbit et diminuent par crdit. 4. Tous les comptes de produits du compte de rsultat augmentent par crdit et diminuent par dbit.
Actif
Dbit Compte dActif Crdit
Bilan
Dbit Compte de Passive Crdit
Passif
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Charges
Compte de rsultat
Dbit Compte de charges Crdit Dbit Compte de Produits Crdit
Produits
Nous noterons par ailleurs, quun compte est : - crdit sil enregistre une ressource ; - dbit sil enregistre un emploi.
II. Le Journal
A) Le Journal : enregistrement chronologique des faits comptables Le journal se prsente de la manire suivante : Comptes A dbiter Date Article de journal Compte(a) Compte (b) Compte Libell A crditer Dbit 800 500 300 Crdit Mouvements
Chaque article correspond une opration : le libell fournit une explication et lgalit total dbits = total crdits est toujours vrifie. Chaque opration donne lieu la cration dune pice justificative dite pice comptable. Les informations enregistres au journal sont la traduction en termes comptables de leur contenu.
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Selon lquipement informatique de lentreprise, lenregistrement est effectu partir des pices comptables ou des documents de prparation du travail comptable appels selon les entreprises : - feuilles dimputation, - bordereaux de saisie, - tickets comptables, etc. Ces documents sont quivalents au journal en ce qui concerne le contrle des imputations et de lgalit de la partie double. On peut donc dire que lanalyse par le journal a un double rle : - contrler les imputations, - vrifier que : total dbit = total crdit.
Pour enregistrer une opration au journal, il convient : - de dterminer les comptes concerns et dtablir le sens et le montant du mouvement qui affecte chacun deux ; - de respecter les rgles de prsentation indiques ci-dessus.
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Actif
Bilan de lentreprise au
Passif
Dettes de lentreprise : - vis--vis des associs - vis--vis des organismes financiers - vis--vis des tiers
Exemple Monsieur Fernand vient dacqurir de M. Franois un fonds de commerce aux conditions suivantes : Fonds commercial 500 000 F Agencements 100 000 F Stock de marchandises 300 000 F Soit au total 900 000 F - Monsieur Fernand vers au moment de la signature 400 000 F et sengage verser le reste sur un an. - Dautre part, M. Fernand a ouvert un compte bancaire sur lequel il a vers 300 000 F. Le bilan de M. Fernand se prsente comme suit : Capital Dettes vis--vis 700 000 500 000
500 000 100 000 300 000 300 000 1 200 000
1 200 000
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67 Charges exceptionnelles 68 Dotations aux amortissements et aux provisions 69 Participation des salaris, impts sur les bnfices. C) Les comptes de produits 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 Ventes de produits fabriqus, prestations de services, marchandises Production stocke Production immobilise Produits nets partiels sur oprations long terme Subventions dexploitation Autres produit de gestion courante* Produits financiers Produits exceptionnels Reprises sur amortissements et provisions Transferts de charges.
D) Conclusion
Il importe de ne pas confondre les comptes de charges et les comptes de dettes rsultant de ces charges ainsi que les comptes de produits et les comptes de crances rsultant de ces produits. EXEMPLE Le 63 Impts et taxes et le compte 447 Etat autres impts et taxes. Ou encore : Le 64 Charges de personnel et le compte 42 personnels Le 643 Charges de Scurit sociale et le 43 Scurit sociale. La sparation des emplois dfinitifs et des ressources propres en charges et produits de gestion, charges et produits financiers, charges et produits exceptionnels permet danalyser le rsultat final. On peut donc calculer : le rsultat dexploitation hors charges et produits financiers, le rsultat financier (ou rsultat courant avant impt), le rsultat courant avant impt, le rsultat exceptionnel, le rsultat net comptable.
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+ autres valeurs immobilises (AIV) + valeurs temporairement immobilises (VTI) si on ne prend pas en compte les amortissements comme ressources, les immobilisations doivent apparatre pour leur VNC, sinon on prend les immobilisations brutes. Le besoin de fonds de roulement Le BFR est un concept important dans lanalyse de lquilibre financier et dans celle de la trsorerie. Le BFR correspond au besoin dargent ressenti par lentreprise pour financer son fonctionnement normal et p)lus prcisment pour financer le droulement de son cycle dexploitation. Au bien, la dtermination du BFR, seffectue un instant donn par comparaison entre les postes de lactif et de passif circulant excluant les postes de trsorerie. Le BFR peut tre dfini par la diffrence entre lensemble des postes de lactif circulant (stocks, crdits clients, dbiteurs divers et comptes de rgularisation et dattente lactif et lensembles des postes de passif circulant (fournisseurs, crditeurs divers, comptes de rgularisation passif), hors trsorerie actif et passif. Il y a besoin de financement lorsque lactif circulant est suprieur au passif circulant (hors trsorerie). Il y a par ressources en fon,ds de roulement lorsque actif circulant est infrieur au passif circulant (hors trsorerie). Remarque : dans le bilan PC 1957, les effets escompts et nom chus, nots EENE, napparaissent pas au bilan ; ils apparaissent en engagement hors bilan et se trouvent en consquence exclus de lvaluation du BFR Certains analystes financiers, considrent quil y a lieu de les rintgrer pour dterminer un niveau de BFR avant financement par escompte. Ce problme ne se pose plus dans le cadre du nouveau PCM 1994 dans la mesure ou les EENE sont comptabiliss lactif en effets ports lescompte en contrepartie dun compte de trsorerie passif financement par escompte (crdit descompte). La trsorerie nette La trsorerie nette est une rsultante qui provient du rapprochement entre lquilibre financier dit stable, schmatis par le FDR, et lquilibre financier cyclique schmatis le BFR. Cest donc une rsultant schmatisant lquilibre financier global de lentreprise travers la diffrence : FDR BFR = TN (Trsorerie nette) Cette TN peut tre positive ou ngative (excdent ou besoin de trsorerie) Cette TN doit galement tre retrouve au bilan par la diffrence entre trsorerie actiftrsorerie passif.
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TN = FDR-BFR = TA -TP
Conclusion :
Lapproche L/E veille ce que lentreprise puisse viter le risque de se trouver d ans lincapacit de faire face des chances, risque qui peut se traduire, sil concerne des montants levs et sil persiste, par une cessation de paiement. (raliser lexercices 1, 2 et 3)
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A.
I.TP 1 : intitul du TP les besoins et les facteur de production I.1. Objectif(s) vis(s) : 2- Connatre les besoins et les facteurs de production.
Questions
1. De nombreux auteurs ont propos diffrentes classifications des besoins. Lesquelles connaissez-vous ?
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2. Quelle est loriginalit de la classification de Maslow par rapport aux autres classifications ? 3. On est fait allusion la notion de saturation des besoins. De quoi sagit-il exactement ? 4. On entend souvent dire que la publicit cre de nouveaux besoins. Que pensez-vous de cette affirmation ? 5. Les auteurs montrent comment les spcialistes de la publicit utilisent le besoin de scurit, le besoin dappartenance ou le besoin destime. Trouvez dautres exemples de cette utilisation.
III.2.DureduTP : 2Heure..
B. DEFINITION DE LENTREPRISE
I. TP 2 : intitul du TP Dfinition de lentreprise II.1. Objectif(s) vis(s) : - Se familiariser avec diffrentes entreprises Questions V 1. Lobjectif dune entreprise est de produire des biens et services.. 2. Une entreprise combine des inputs pour donner naissance des outputs
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3. la plupart des entreprises sont pluriproductrices.... 4. Le profit est le salaire des propritaires de lentreprise 5. Lentreprise doit tenir compte de son environnement. 6. Un systme est une succession dlments interdpendants qui forment un tout en vue daccomplir une fonction 7. Lentreprise nest quun systme technique. 8. Lentreprise est un systme ferm sur lui mme. III.2. Dure du TP: 2Heures
Brut HT 350 DH
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Notre essence, rgl par chque 180DH Facture du transporteur Remise de 5% ; TVA 20.60% Honoraires du gomtre TVA 20.60% ; rgl par chque Achat de marchandises Remise de 5 et 4 % ; TVA 20.60% Facture fuel pour le chauffage dont TVA 20.60 % Timbres-poste
Brut HT
358 DH
Exercice 2 Enregistrer les oprations suivantes au journal - Paiement du loyer trimestriel par chque ; TVA 20.60% HT 4500 DH - Reu documentation, rgl par chque ; TVA 5.5% HT 880 DH - Salaire de la secrtaire intrimaire, rgl par chque ; TVA 20.60% HT 1280 DH - Note de restaurant, rgl en espces HT 530 DH - Tlphone, rgl par chque ; TVA 20.60% HT 840 DH III.2. Dure du TP: 2Heure
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Exercice 1 Extrait de la balance avant inventaire de la maison Le grand au 31/12/19 N : Matriel de bureau et matriel informatique Matriel et outillage industriels Amortissements 51 800 74 000 62 900
Le matriel de bureau et le matriel et outillage industriels ont t achets la mme date et amortis au mme taux linaire de 10% Dterminer la date dacquisition
Exercice 2 Le matriel et outillage industriel figure au bilan au 31/12/19 N de la maison Deval pour sa valeur nette comptable : Matriel et outillage industriels = 140 000 DH
Il a t acquis en janvier N 2 et amorti au taux de 10%. Fin juin 19 N + 1, la Maison Deval cde la moiti de son matriel et outillage pour une valeur de 60 000 DH Calculer la valeur dorigine du matriel et outillage. Passer au journal les critures concernant la cession de mai 19 N +1.
I.TP 5 : intitul du TP Les charges fiscales II.1. Objectif(s) vis(s) : - raliser les charges fiscales
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Questions Exercice 1 Le comptable de la socit Eva a constat, le 1 er septembre 19 N, la cession de la camionnette Peugeot en passant au journal lcriture suivante :
28 000 28 000
Cette camionnette avait t acquise le 2 janvier 19 N 3 pour 57 000 DH TVA 20.60% et amortie au taux de 20%. Rgulariser les critures relatives cette cession en tenant compte de la TVA 20.60%. 28 000 DH et le prix TTC. Exercice 2 Au 31/12/N, le matriel de la socit Filox figure au bilan pour la valeur nette comptable de 55 371.10 DH. Le matriel a t acquis en janvier N 3 et amorti dgressivement sur 10 ans (coefficient 2.5). Retrouver la valeur dorigine et prsenter le tableau damortissement. II .2. Dure du TP: 2 Heures
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Exercice 1 1) Dans quel(s) cas, selon vous, les dirigeant prfrent-ils lautonomie la croissance ? 2) Inversement, dans quel(s) cas prfrent-ils la croissance lautonomie ? 3) Quest-ce quun apport personnel ? Pourquoi cet apport est-il ncessaire pour tout emprunt ? 4) Supposez que vous soyiez actionnaire dune socit, pour-quoi espreriezvous une rmunration des capitaux propres ? Exercice 2 V F 1. Un ratio est un rapport entre deux grandeurs 2. Les ratios de structure de lactif varient selon limportance des immobilisations des entreprise 3. Les banques examinent attentivement le ratio dendettement long et moyen terme avant daccorder un crdit. 4. Le ratio de financement des immobilisations a la mme signification que le fonds de roulement 5. Lautonomie financire dune entreprise et lautofinancement de ses immobilisations sont incompatibles.. 6. Les capitaux emprunts cotent toujours beaucoup plus cher que les capitaux propres 7. Leffet de levier est laugmentation de la production due un investissement nouveau II .2. Dure du TP: 2 Heures
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Exercice 1 a) Le 5 mars Monsieur Durand ouvre un commerce de jouets. Il apporte son exploitation : un local dont il est propritaire un mobilier quil a achete une machine calculer achete une machine crire 300 000 DH 60 000 DH 2 500 DH 3 000 DH
Il fait procder divers amnagements 12 000 DH Il dpose dans la caisse de lentreprise 60 000 DH Ces diffrents lment(ts reprsentent lapport personnel de Monsieur Durand son entreprise : Calculer le capital de lentreprise. Etablir le bilan douverture. b) Le 8 mars Monsieur Durant reoit de son fournisseur Alian un lot de marchandises dune valeur de 30 000 DH . Il rgle immdiatement 15 000 DH par remise d(un chque bancaire tir sur la BNP et rglera le reste dans 3 mois. Prsenter le nouveau bilan. Les ressources dont dispose lentreprise ont elles chang ? Pourquoi ? c) Le 10 mars les ventes de la journe rgles en espces slvent 5 000 DH (les marchandises vendues avaient t achetes 3 600 DH). Prsenter le nouveau bilan. Do provient laugmentation des ressources ?
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Exercice 2 Dterminer si les oprations suivantes doivent apparatre au bilan ou au compte de rsultat. 5 juin : Achat de marchandises Achat dune machine calculer Achat de fournitures bureau Ventes au comptant 800 DH 1 200 DH 500 DH 1 000 DH
6 juin : Ventes crdit Achat dune voiture de tourisme chat demballage commerciaux Rglement facture eau Achat de gazoil pour appartement priv
7 juin : Achat dun classeur Rglement dune note de restaurant (rception dun important client)
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Exercice 3 Prsenter le compte de rsultat. Achat crdit de marchandises Dupuis Achat de marchandises au comptant Caron contre un chque de sur la Socit Gnrale EREnregistrement des salaires du mois Reu avis du percepteur pour la taxe habitation Reu facture de llectricien pour travaux effectus Pay en espces la livraison pour frais de transport de marchandises achetes Achat de timbres poste en espces Ventes de marchandises crdit au client Durand Ventes de marchandises au comptant en espces au client Prerie Encaissement dun loyer en espces (Immeuble rattach lentreprise) III .2. Dure du TP: 4 Heures 80 DH 3 200 DH 4 840 DH 5 000 DH 1 584 DH 920 DH 930 DH 103 DH 8 250 DH 700 DH
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VALUATION
Fin De Module tude de Cas
CAS BETA
Lentreprise BETA se caractrise par les donnes dexploitation suivantes sur deux exercices successifs N et N-1.
TOTAL
3 046 920
3 046 920
3 280 400
N-3
2 810 400 46 700 35 300 9 700
N-2
2 920 400 (17 900) 9 700
N-1
2 920 000 (234 670) 8 9000
N
2 750 000 (40 860) 8 100
Questions :
- laborer ltat des soldes de gestion de la socit Bta.
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Ouvrage ECONOMIE DENTREPRISE GESTION DE LA PRODUCTION DIAGNOSTIC ANCIER DE LENTREPRISE Comptabilit Gnrale de lentreprise Rdiger les procdures de lentreprise
Auteur D.Larue FRANCOIS BLONDEL NAJIB IBN ABDELJALIL Alain FAYEL & Daniel PERNOT Alain HENRY
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