AEP FINAL - Petite Taille
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Recherche de fuites Techniques et mthodes de dtection en rseaux deau potable. Ractifs de traitement deau potable Utilisation et contrle de leur mise en uvre. Instruments de mesure Utilisation et entretien dans le contrle de la qualit des eaux Le comptage en distribution de leau potable. La robinetterie en adduction et distribution deau. Rseaux dassainissement Conception, ralisation, rception, entretien. Nitrification, dnitrification, dphosphatation des eaux uses urbaines : contraintes dexploitation.
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Ralis avec le concours de : Jean-Luc Clrier Office International de lEau Jean-Claude Chazelon Communication, graphisme, Limoges
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La pose des canalisations pour ladduction et la distribution deau potable. Pompes motricit humaine (Non rdit) Principes, critres de choix, fiches produits. Leau dalimentation des gnrateurs de vapeur Traitement et conditionnement. Les pompes : dmarrage, arrt, variation de vitesse Principes, applications, dimensionnement. Le dioxyde de chlore Production, utilisation, contrle. La surpression Principes, applications, dimensionnement. Le pompage des eaux uses Conception, rception, exploitation, maintenance.
on Jean-Claude Chazel
Commandes adresser : Office International de lEau 15, rue Edouard Chamberland 87065 Limoges Cedex FRANCE Tl. : 33 (0) 5 55 11 47 47 Fax : 33 (0) 5 55 11 47 48 Web : www.oieau.org
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Hors-Srie
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Quest-ce que lpuration ? Version franaise The basics of sewage treatment Version anglaise Que es la depuracion ? Version espagnole
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Sommaire
PAGES
1 - Sommaire 2 2 - Jeu-test 6 3 - De leau leau potable... 8 4 - Quest-ce que leau potable ? 4.1 Les limites de qualit
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7 - Quels traitements ?
7.1 Filire classique eau de surface 7.2 Filire eau souterraine 7.3 La dsinfection
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8.1 Les ouvrages de pompage 8.2 Les rservoirs deau potable 8.3 Les canalisations 8.4 Les accessoires de rseau 8.5 Les branchements
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Des pages vertes pour vous aider rsoudre des problmes concrets et quotidiens
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11 - Le contexte de la gestion de leau 34 12 - La gestion des services des eaux La gestion directe, la gestion dlgue, le rapport annuel 37 13 - Lusager Le rglement de service, linformation du public 38 14 - Le prix de leau potable La tarification, le prix de leau 40 15 - Le bon usage de leau
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Jeu-Test
Cacher la partie Rponses au test ! Prendre un crayon papier, lire attentivement les questions. Cocher la ou les cases des rponses proposes qui vous semblent justes, plusieurs rponses tant possibles. Consulter les rponses.
Sur la plante, leau douce (non sale) reprsente environ quel pourcentage de la quantit totale a - 20%
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Leau destine la consommation humaine est dfinie travers combien de paramtres de qualit ? a - une dizaine
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Dans les eaux souterraines, il arrive que lon soit oblig de traiter les lments suivants : a - le fer
b - 10% c - 3%
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En France, la consommation domestique moyenne journalire par habitant est de : a - 300 l/j
Parmi les trois paramtres suivants, quel est celui qui reprsente un danger immdiat pour la sant a - le plomb
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Pour dsinfecter leau, on peut employer : a - la soude
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Quand on prend un bain, on utilise : a - 50 litres deau
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A quel endroit du rseau doiton respecter les exigences de qualit de leau potable : a - aprs le traitement
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Pourquoi utilise-t-on des dsinfectants rmanents ? a - pour limiter le got de chlore dans leau b - pour dsinfecter leau
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Une eau claire et transparente est toujours potable a - vrai
les usagers
b - faux
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On peut utiliser des eaux pollues pour produire de leau potable a - vrai
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Vous habitez au pied dun chteau deau de 25 mtres de haut. Quelle pression avez vous au rez-de-chausse de votre maison ? a - 1,5 bars
b - faux
2 - JEU TEST
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Sur le rseau public, pour transporter leau potable, on utilise des conduites en a - fonte
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Les rservoirs deau potable doivent tre nettoys : a - 1 fois par an
2 Rponses
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Le contrle de la qualit de leau est effectu par : a - lexploitant du rseau
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Sur un rseau, une ventouse sert : a - vacuer lair
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Sur un rseau deau potable, les fuites peuvent reprsenter jusqu : a - 10%
Cest la collectivit qui choisit le mode de gestion (rgie ou dlgation) du service des eaux a - vrai
b - 20% c - 50%
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Dans une facture deau, labonnement (partie fixe) est obligatoire a - vrai
Combien y a-t-il de kilomtres de canalisations deau potable en France ? a - environ 350 000 km
b - faux
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6.c 7 . a, b, c ,d 8.b 9 . a, c 10 . b, c
b - faux
11 . c 12 . b 13 . a, b, d
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14. a 15 . c
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Dans les pages suivantes, nous reviendrons en dtail sur chaque tape, mais le panorama suivant donne une ide de la globalit et de la ... complexit des problmes rsoudre !
Le pompage
Le traitement
La ressource brute
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La robinetterie
Les canalisations
Le branchement
Les usagers
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Sur la plante, la quantit deau est estime 1 400 millions de km3 (1 km3 reprsente 1 milliard de m3 et 1 m3 = 1000 litres !). Leau douce, non sale, nen reprsente que 2,8%, avec une grande partie immobilise dans la glace des ples. La ressource deau douce utilisable (nappes phratiques, lacs, fleuves,..) est denviron 10 millions de km3, mais la rpartition dans le monde est trs ingale.
Lac
Rivire Source
Ocan
Tous les jours nous utilisons des millions de mtres cube deau pour les activits humaines. Pour ces besoins, la France prlve annuellement 41 km3 deau pour une consommation nette denviron 8 km3 dont 24% pour lalimentation en eau potable. En France, la consommation domestique moyenne deau potable est denviron 150 litres par jour et par habitant (l/j/h). Dans le monde, ce chiffre atteint plus de 500l/j/h dans des mgalopoles dAmrique du Nord pour un peu moins de 30 l/j/h dans certains villages africains ! Mais, noublions pas que prs du tiers de la population mondiale est encore priv deau potable
Source CIEAU
Ecoulement souterrain
39%
7% pour lalimentation
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Quels objectifs ?
Quelques chiffres
Qualit La qualit de leau ne doit pas nuire la sant du consommateur. Elle doit tre conforme la rglementation sanitaire. Quantit Lusager doit disposer dune quantit deau suffisante pour couvrir ses besoins, dans un souci permanent de matrise de la consommation et de lutte contre le gaspillage. Pression La pression, ni trop forte, ni trop faible doit garantir un confort dutilisation lusager. Continuit de service Le service de distribution doit tre assur 24 heures sur 24 avec le moins dinterruption possible. Et bien sr,ces objectifs doivent tre atteints sans mettre en pril la ressource en eau et au moindre cot pour lusager comme pour la collectivit. Eau pour la cuisine : 5 8 litres par jour Toilette au lavabo : 5 litres Douche : 60 80 litres Bain : 150 200 litres Vaisselle la main : 15 20 litres Lave-vaisselle : 20 40 litres Lave-linge : 40 120 litres Chasse d'eau : 6 12 litres Arrosage des pelouses : 15 20 litres par m2 Lavage voiture : 200 litres Consommation moyenne annuelle dune famille de 4 personnes : 150 m3 (110 m3 pour lhygine, 30 m3 pour la chasse deau et 10 m3 pour la nourriture et la boisson) Un robinet qui goutte cest 35 m3 par an. Une chasse deau qui fuit cest plus de 300 m3 par an.
Aujourdhui, dans nos pays, ouvrir un robinet deau est devenu un geste banal : plus de 98% de la population franaise est desservie en eau potable son domicile, aussi bien en agglomration quen zone rurale. Laccessibilit permanente de cette eau du robinet ncessite des moyens techniques et humains importants.cest le rle du systme dalimentation en eau potable : capter leau dans le milieu naturel, la rendre potable, la transporter, la distribuer chaque usager. Cest aussi ce qui explique son cot.
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Une eau potable est une eau qui ne doit pas porter atteinte la sant, et tre agrable boire. On utilise le terme eau destine la consommation humaine.
Il sagit des eaux : destines aux usages domestiques : boisson, cuisson, prparation daliments, ou dautres usages, utilises pour la fabrication daliments, utilises pour la glace alimentaire. La qualit sanitaire de leau est dcrite travers une cinquantaine de paramtres, cest--dire dlments dont on va rechercher la prsence dans leau. Pour chacun de ces paramtres, la lgislation (Directive Europenne et Code de la Sant Publique) fixe des concentrations ne pas dpasser. Ces valeurs limites prennent en compte les recommandations de lOrganisation Mondiale de la Sant.
4 - QUEST-CE QUE LEAU POTABLE ?
EAU POTABLE
Sur le rseau deau potable, le respect des paramtres de qualit (limites et rfrences) sapprcie aux robinets du consommateur.
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(29 paramtres) On y trouve, des substances indsirables (nitrates, nitrites, cuivre,..), des sous-produits du traitement de leau (bromates, trihalomthanes,..), des substances toxiques (arsenic, plomb, cyanure, mercure,) et les pesticides. Deux exemples clbres.. Les nitrates Les nitrates dans lalimentation humaine ont plusieurs origines : conservateurs de charcuterie, certains lgumes verts (cycle de lazote dans les vgtaux), eau. Lexcs dazote pandu sur les sols sous forme dengrais contribue augmenter les teneurs en nitrates dans un certain nombre de ressources. Le risque sanitaire existe principalement pour les nourrissons et les femmes enceintes. En effet, chez les nourrissons, il existe un mtabolisme diffrent de celui des adultes qui transforme les nitrates en nitrites. Ces derniers peuvent provoquer un dysfonctionnement des globules rouges et un mauvais transfert de loxygne vers les cellules. La maladie correspondante est appele mthmoglobinmie. La concentration maximale en nitrates autorise est de 50 mg/l. Le plomb Le plomb est un toxique qui provoque une maladie appele saturnisme par accumulation dans lorganisme. Les sources dexposition au plomb sont multiples : air (essences au plomb, cigarettes), peintures au plomb, eau, aliments. Toutes les causes dintoxication par le plomb sont donc combattues y compris en provenance de leau. En effet, il existe encore des canalisations, des joints ou des branchements en plomb dans les installations anciennes. La concentration maximale admissible est de 25g/l (g : microgramme), elle passe 10g/l partir de 2013. Cette exigence va ncessiter le remplacement des canalisations en plomb (branchements publics et installations intrieures).
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Comment sont fixes les valeurs limites des paramtres de qualit ? Lexemple du plomb LOrganisation Mondiale de la Sant (OMS) a tabli que, pour les nourrissons, la population la plus sensible, le plomb saccumule dans lorganisme au-del dune ingestion de 25 microgrammes (g) par kilo et par semaine, soit environ 3,5 g par kg et par jour. Lapport de plomb par leau de boisson est estim 50 % pour le nourrisson, les autres sources de contamination sont lair, les poussires et les aliments. On prend comme hypothse une consommation moyenne de 0,75 litre deau par jour pour un nourrisson de 5 kg. Quantit de plomb acceptable dans leau de boisson : 3,5 g/kg/j x 5kg x 50% = 8,75 g/jour Quantit deau de boisson consomme : 0,75 litre/jour Concentration acceptable dans leau : 8,75 g/l / 0,75 litre/j= 11,7 g/l. Cette valeur a t arrondie 10 g/l.
La duret de leau
La duret de leau reprsente la teneur en calcaire et en magnsium. Elle sexprime en degrs franais : 1 degr = 4 mg/l de calcium ou 2,5 mg/l de magnsium On distingue ainsi plusieurs catgories : les eaux douces : moins de 15 degrs franais, les eaux dures : entre 15 et 30 degrs franais, les eaux trs dures : plus de 30 degrs franais. La duret de leau dpend de la nature du sol : eau dure pour les sols calcaires ou crayeux, eau douce pour les sols granitiques ou sablonneux. Une eau douce mousse beaucoup, a tendance tre agressive vis--vis du calcaire (elle dissout le calcaire) et a aussi tendance corroder les canalisations (fer, cuivre zinc ou plomb). Dans ce cas, il est ncessaire de reminraliser leau avant de la distribuer. Une eau dure, dite entartrante, est lorigine de dpts de calcaire dans les conduites ainsi que dans les appareils mnagers et les installations de chauffage. Pour viter les problmes dentartrage, il est recommand de limiter la temprature de leau 60C. La rglementation ne prcise pas de valeur limite pour la duret de leau. Elle indique simplement que leau ne doit pas tre agressive.
Le seuil fix par lOMS repose donc sur des hypothses qui correspondent une catgorie de consommateurs thoriques : les nourrissons de 5 kg, buvant 0,75 litre deau par jour et ingrant la moiti de leur dose journalire de plomb par leau de boisson. Il est intressant de signaler que la valeur de 10g/l sapplique un prlvement instantan, alors que le calcul repose sur une consommation moyenne par semaine.
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Lautocontrle
La personne publique ou prive responsable de la distribution deau (lexploitant) est tenue de surveiller en permanence la qualit de leau distribue : examen rgulier des installations, programme danalyses, fichier sanitaire, signalement des incidents, Leau potable cest bien, mais qui la surveille ? Leau destine la consommation humaine est soumise un double contrle :
Le contrle rglementaire
Le dpassement des exigences de qualit En cas danalyses non conformes, le distributeur doit informer les autorits, en particulier le Maire et le Prfet. Si les exigences de qualit ne sont pas respectes, il y a lieu dexaminer au cas par cas les raisons de ces dpassements et les risques rels encourus par la population. Cest le Prfet qui dfinit la conduite tenir et peut faire restreindre lutilisation de leau, voire en interdire la distribution. On se souviendra, ce sujet, que leau se boit, mais sert aussi lhygine (vacuation des eaux uses).
lit qua le de au
La Direction Dpartementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) est charge, pour le compte de lEtat, du contrle lgal de la qualit de leau. Cette surveillance prend la forme de prlvements et danalyses ponctuels effectus la ressource, aprs traitement et aux points de distribution. Le type et la frquence des analyses sont rglements et dpendent de la nature de la ressource et de la taille de la collectivit. Les rsultats de ces analyses rglementaires doivent tre affichs en mairie. Tous les ans, une note de synthse de la qualit de leau est communique aux usagers loccasion de la facturation.
e el d nnu na la
Dans tous les cas linformation du public doit tre adapte et rapide.
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6 Do vient leau ?
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On distingue trois primtres dont la forme et la surface dpendent des caractristiques de laquifre, du dbit prlev et de la vulnrabilit du site :
Ce premier primtre est une aire clture autour de louvrage de captage. Le terrain, de surface limite, appartient la collectivit. Toutes les activits y sont interdites, lexception de lexploitation des installations lies au service des eaux.
Il doit protger efficacement le captage vis- -vis de la migration de substances polluantes. Dans cette zone, les activits susceptibles de nuire directement ou indirectement la qualit des eaux peuvent tre interdites ou rglementes. Par exemple les dpts dordures mnagres, les carrires, les stockages dhydrocarbures, lpandage des lisiers,
Ce primtre est facultatif. Dans certains cas, il renforce le prcdent et peut couvrir une superficie trs variable. Dans ce primtre, on peut rglementer les activits mais pas les interdire.
Primtre immdiat
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7 Quels traitements ?
En effet, le matriau eau prsente des caractristiques trs diffrentes selon qu'on le puise dans le sol ou dans les rivires, selon que la nature du sol est calcaire ou granitique, selon les sols que la pluie rencontre sur son passage,. En rgle gnrale, une eau souterraine peut ne prsenter aucun dfaut, ou peu de dfauts. Dans certains cas, elle peut donc tre distribue sans traitement pralable, lexception dune dsinfection prventive pour le maintien de la qualit de leau dans le rseau. En revanche, une eau de surface possde gnralement beaucoup dimperfections qui justifient un certain nombre de traitements avant distribution.
Eau dcante
Boues
Dgrillage, tamisage Des grilles plus ou moins fines, permettent dliminer les corps flottants vhiculs par le courant : feuilles, branches, dchets,
Proxydation Un traitement chimique d'oxydation est souvent utilis ce stade pour prparer l'eau aux tapes suivantes.
Clarification La clarification consiste rendre leau plus limpide en liminant les matires en suspension et les collodes. Cest la succession de trois tapes : la coagulation, la floculation et la dcantation. Avec l'aide de produits chimiques particuliers, les coagulants (sulfate d'aluminium, chlorure ferrique, polychlorures daluminium ...), puis les floculants (polymres, adjuvants de floculation), on va rassembler les toutes petites particules (collodes) responsables de la turbidit en flocs de plus en plus gros qui dcanteront dans un ouvrage de dcantation. Les boues ainsi obtenues sont rgulirement vacues.
7 - QUELS TRAITEMENTS ?
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Dans certains cas, des tapes complmentaires compltent la filire classique : traitement des nitrates, du fer, du manganse, des pesticides, de lexcs ou du manque de calcaire,.
Chlore
Oxydant
Charbon actif
Eau affine Oxydant Dsinfectant
Filtration A la sortie du dcanteur, on a limin une grande partie de la turbidit et des matires organiques. Il reste encore dans l'eau des petites particules ou de petits flocs qui n'ont pas eu le temps de dcanter. C'est sur le filtre ( sable le plus souvent) qu'on va les stopper, et ainsi terminer llimination des fractions solides contenues dans leau. Le filtre est nettoy rgulirement par lenvoi deau et dair contre courant.
Affinage Dans certains cas, ce stade, l'eau bien que traite, ne correspond pas la qualit souhaite. Des lments dissous n'ont pas t limins : micropolluants, ammoniaque, pesticides,... On aura alors recours une tape "d'affinage. La plus frquente, est lassociation dune oxydation par lozone suivie d'une filtration sur charbon actif en grains. Certaines filires utilisent les techniques modernes de filtration sur membranes.
Dsinfection C'est l'tape finale du traitement de l'eau, la plus importante puisquelle garantit la bonne qualit bactriologique de leau jusquau point de puisage.
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le fer Il pourra tre limin par oxydation chimique suivie dune filtration ou bien par voie biologique. Le manganse Il subira le mme traitement que le fer car ce sont deux lments chimiques trs proches. Nanmoins, loxydation devra tre plus pousse car il est plus difficile liminer. L'ammoniaque Il peut tre limin par voie biologique ou par chloration. La turbidit Gnralement faible, elle pourra tre limine par filtration sur sable ou sur membranes. Les nitrates On a recours des techniques biologiques (dnitrification), chimiques avec des rsines changeuses dions (dnitratation) ou physiques (nanofiltration).
Oxydation
FER
FER
OU MANGANSE DISSOUS
Sable Dsinfection
NITRATES
Dsinfection
Eau douce (agressive) Cest une eau avec trs peu de minraux dissous, trs peu de calcium. Elle pourra tre traite par filtration sur un matriau alcalino-terreux (calcaire marin,)
NITRATES
7 - QUELS TRAITEMENTS ?
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7.3 La dsinfection
Cest ltape finale du traitement de leau : quasi systmatique, elle permet de garantir la qualit microbiologique de leau. Dans le cas deau souterraine de trs bonne qualit, cest parfois le seul traitement mis en uvre pour garantir la qualit jusqu'au robinet du consommateur. Le but de cette tape est dliminer tous les germes pathognes susceptibles dentraner une maladie, et la quasi-totalit des germes banals : cest la dsinfection proprement dite. Cette opration peut tre ralise : laide de dsinfectants chimiques comme lozone, le chlore (gazeux ou eau de Javel), le dioxyde de chlore, par mthode physique : ultraviolets ou membranes.
Le got de chlore Le chlore, on la vu, garantit la qualit bactriologique de leau, mais il a parfois des inconvnients.. Combin avec les matires organiques prsentes dans leau, il donne ce dsagrable got de chlore. Lamlioration de la filire de traitement de leau et lentretien rgulier du rseau de distribution permettent de limiter ce dsagrment. Chez soi, on peut attnuer le got de chlore en laissant reposer leau dans une carafe au rfrigrateur pendant 1 2 heures.
1. Dsinfection
CHLORE
A la sortie du site de traitement, on cherche protger leau pendant son transport jusqu lusager. La protection est assure par le maintien dans leau dune petite quantit de dsinfectant destine combattre les pollutions bactriologiques qui pourraient advenir dans le rseau de distribution. Cette mission est confie un dsinfectant rmanent, cest dire dont laction persiste dans le rseau. On utilise en gnral le chlore ou le dioxyde de chlore. Sur les grands rseaux de distribution, on met parfois en place des postes de chloration relais pour viter un surdosage de dsinfectant la sortie du site de traitement tout en garantissant la qualit jusquau point de puisage.
En conclusion, la dfinition de la filire de traitement d'une eau, quelle qu'elle soit, ne se fait qu'en ayant une bonne connaissance de la qualit de cette eau et de ses variations au cours de l'anne. La seule tape qui soit systmatique (ou presque, trs rares sont les cas o on ne l'applique pas) est la dsinfection, seule vraie garantie contre le risque immdiat bactriologique.
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Chteau deau
Station de reprise
Usine de traitement
Station de pompage
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Rservoir
Village
Surpresseur
Ville
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On distingue 2 types douvrages souvent situs au point le plus lev de la ville ou du village.
Les rservoirs garantissent une pression minimale dans le rseau : c'est le principe de distribution gravitaire de l'eau. La diffrence daltitude entre la surface de l'eau et le point de puisage correspond la pression maximale disponible (10 m de hauteur d'eau donne 1 bar de pression).
Le rservoir assure une fonction de scurit d'approvisionnement dans l'ventualit d'un incident sur les quipements d'alimentation du rseau : pollution de la ressource, pannes d'origines diverses de la station de pompage, rupture d'une canalisation d'adduction, ... . Les rservoirs servent aussi stocker l'eau pendant les priodes de faible consommation (la nuit le plus souvent) pour pouvoir rpondre la demande de pointe sans avoir surdimensionner les installations de production.
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HYPERBOLE
CUVE CONIQUE
COLONNE
CHAMPIGNON
FORT ENCORBELLEMENT
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Les rseaux
Ils sont :
La distribution deau potable jusquau consommateur seffectue par un rseau souterrain de canalisations. On distingue :
soit
les conduites dadduction destines au transport des gros dbits (par exemple entre la station de traitement et le rservoir)
Scurit dapprovisionnement accrue : leau peut ainsi suivre plusieurs cheminements pour arriver au point de livraison, mais attention au risque de stagnation de leau dans certains tronons.
Structure arborescente
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Les diamtres varient de 40 mm (pour les antennes desservant quelques abonns) des valeurs suprieures 1 m (pour les adductions de grands centres urbains).
Outre les tuyaux droits, on utilise des pices de raccord permettant dadapter la conduite au trac prvu. La profondeur des rseaux est gnralement voisine de 1m (suffisante pour viter le gel).
Les matriaux
Ils varient suivant la nature du sol, la profondeur, le diamtre, la pression...
fonte grise (vieille fonte) fonte ductile acier bton arm me en tle PVC / polymre orient polythylne... (PeHd) rsine polyester renforc de fibres de verre (PRV) Les ts (Raccordement lquerre dune conduite sur une autre)
Lassemblage
Il est ralis : laide de joints caoutchouc (fonte, PVC) par soudure (acier) par lectrosoudage (polythylne)
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Les rseaux de distribution d'eau potable comportent des accessoires qui facilitent la maintenance et l'entretien, assurent la rgulation de certains paramtres (dbit, pression, hauteur d'eau, ...) ou encore permettent de disposer de points de puisage sur le rseau.
Les robinetsvannes
Appareils de sectionnement pour isoler un tronon de conduite.
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Les ventouses
Places sur les points hauts du rseau, elles assurent l'vacuation automatique de l'air contenu dans les conduites.
Ils permettent de rduire ou stabiliser une pression, limiter un dbit ou encore contrler le niveau d'eau dans un rservoir.
Les purges
Places au point bas, elles permettent la vidange des conduites .
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Les branchements constituent le raccordement des usagers au rseau de distribution. C'est la liaison entre le rseau public et le domaine priv. Les principaux lments constitutifs du branchement sont :
Public
Priv
le collier et le robinet de prise qui permettent de raliser le piquage sur la conduite principale sans arrter l'eau ; la bouche cl pour manuvrer le robinet de prise depuis le domaine public et ainsi ouvrir ou fermer le branchement ; le tuyau de branchement gnralement en polythylne ou en PVC ; le regard de compteur plac en gnral en limite du domaine public et priv.
Tte de bouche cl
Bague de plombage Compteur Robinet darrt avant compteur Clapet anti-retour contrlable
Tube allonge
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Regards Il existe dautres types de regards intgrs monobloc qui comportent, dans un espace vertical rduit, le robinet d'arrt, le compteur, le clapet anti-retour et la protection antigel. Grce son faible encombrement, il est possible de placer l'ensemble sous le domaine public, en gnral sous trottoir. Cette technique permet, si le service des eaux le souhaite, de supprimer la bouche cl. Dans ce cas, le robinet avant compteur est utilis pour isoler, le cas chant, le branchement depuis l'extrieur de la proprit.
Priv
Public
Cest la relve des compteurs de tous les branchements qui permet de facturer leau aux abonns.
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La maintenance des stations de pompage Points de passage obligs de l'eau distribue, les pompes doivent faire l'objet d'une maintenance soigne et permanente. L'entretien des ouvrages de pompage fait appel des comptences dans des domaines varis tels que l'lectricit, l'lectromcanique, l'hydraulique ou encore l'lectronique. Le contrle des accessoires de rseau Les appareils de robinetterie - fontainerie placs sur le rseau demandent un entretien priodique destin vrifier leur fonctionnement. Cela consiste, par exemple, manuvrer les vannes de sectionnement et de vidange, contrler l'tat des ventouses, vrifier le rglage des rgulateurs, entretenir les appareils de fontainerie, ... . La frquence des oprations de maintenance dpend de chaque appareil, de ses conditions d'utilisation ainsi que de la nature de l'eau.
Distribuer de leau de qualit 24 heures sur 24 chez lusager demande la mise en uvre de techniques de plus en plus labores. Les moyens financiers mobiliss par les collectivits et donc par les usagers sont importants. Il est fondamental de veiller lentretien de ce patrimoine, cest une des tches de lexploitant du service deau. Par ailleurs, les collectivits doivent rinvestir en permanence pour assurer le renouvellement des infrastructures et donc la prennit du systme dalimentation en eau potable. Surveiller, entretenir, contrler, voici quelques-unes des missions indispensables pour garantir un service de qualit soucieux dune utilisation raisonne de la ressource et des dpenses publiques.
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Le suivi des travaux neufs Dans le cadre d'extension, de renouvellement et/ou d'amlioration du rseau, l'exploitant peut intervenir lors des phases de conception, de ralisation et de rception. Il doit en particulier sassurer que les travaux sont raliss dans les rgles de lart : garantie de ltanchit et respect des rgles sanitaires. De faon plus systmatique, il met en uvre ou supervise les branchements sur conduite et plus gnralement l'ensemble des raccordements au rseau. Ces oprations s'effectuent de plus en plus sans interruption de la distribution, savoir conduite pleine (en charge).
Nettoyage et dsinfection des rservoirs Les rservoirs constituent un maillon privilgi de sdimentation des dpts et, par l-mme, une zone risque pour la dgradation de la qualit de l'eau ; leur nettoyage doit donc tre frquent. La rglementation impose une vidange, un nettoyage et une dsinfection des rservoirs au moins une fois par an.
La gestion du patrimoine Le patrimoine franais de leau reprsente environ 850 000 km de canalisations, 20 000 ouvrages de production et 40 000 rservoirs. La gestion de ce patrimoine, en particulier la planification de son renouvellement, demande une connaissance prcise des infrastructures : ralisation et mise jour des plans, recensement des incidents, programmation du renouvellement,. Cette mission fondamentale pilote par la collectivit doit se faire en collaboration troite avec lexploitant du rseau. Nettoyage et dsinfection des canalisations Les rseaux possdent des secteurs particulirement sensibles la formation des dpts dans les conduites. Par exemple, cest le cas des extrmits du rseau o la consommation est faible. Les dpts les plus couramment observs sont lis la corrosion des canalisations et peuvent engendrer des problmes de couleur, dodeur ou de saveur. Il est donc important de mettre en place des campagnes systmatiques de nettoyage, rnovation ou encore remplacement des conduites.
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Produire et distribuer de leau potable, cela cote cher ! Il faut donc lutter en permanence contre les gaspillageson limite ainsi les cots dexploitation tout en prservant la ressource. La diminution des pertes deau demande la mise en place dune vritable stratgie : connaissance parfaite du rseau et son fonctionnement, installation et suivi de compteurs, tudes diagnostiques, campagne de recherche de fuites,
Sur un rseau, les pertes deau peuvent reprsenter jusqu 50% de leau produite : il peut sagir de fuites (dfaut dtanchit du rseau) mais aussi de rservoirs qui dbordent, de vannes de vidange mal fermes, dtournement deau
Le suivi des comptages Incident Lutilisation du poteau dincendie entrane une baisse de pression dans le rseau et laspiration par syphonnage de leau du bain et celle de larrosoir. Cette eau pollue se rpand dans le rseau. Pour contrler les dbits qui transitent dans le rseau, linstallation dappareils de comptage aux endroits stratgiques est indispensable. Le suivi de ces instruments de mesure permet lexploitant de dtecter rapidement toute anomalie sur le rseau. Outre la relve rgulire des index, des dispositifs plus ou moins sophistiqus permettent un suivi distance laide de communications de type GSM ou de systmes de tlsurveillance ou tlgestion.
La recherche des fuites Le contrle des dbits permet dorienter lutilisation de moyens spcifiques destins la localisation prcise des fuites sur le rseau : enregistreurs de bruits, dtecteurs acoustiques, corrlateurs,
La rparation des fuites Aprs avoir localis prcisment la fuite, lexploitant ralise la rparation des lments dfectueux : conduites, branchements, appareils de robinetterie. Ce sont en gnral des oprations dlicates car ralises souvent dans des conditions difficiles. Il faut donc veiller la fois garantir la prennit de la rparation et viter les risques de contamination de leau potable lors de lintervention.
Pour viter les retours deau, il faut squiper de dispositifs anti-retour, en particulier, et au minimum, dun clapet sur le branchement.
9 -LEXPLOITATION DU SYSTME DALIMENTATION EN EAU POTABLE
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Pour exercer ses responsabilits, le Maire ou le Prsident de lEPCI travaille en partenariat avec les diffrents acteurs publics du monde de leau.
LEtat
(au niveau central) ngocie les conventions internationales et les directives europennes, tablit les textes lgislatifs nationaux, fixe la rglementation et contrle son application, administre les grands programmes dtudes et de recherche.
La Prfecture
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Les Rgions
Dans le domaine de la gestion de leau, peu de comptences spcifiques sont confres aux Rgions. Cependant, les conseils rgionaux peuvent intervenir par le biais de subventions pour des investissements dintrt rgional :
amlioration de la ressource (barrages, grandes adductions), protection des zones sensibles (lacs, littoral, grands aquifres).
Les Dpartements
Les Conseils Gnraux sont des partenaires privilgis des collectivits dans la politique de leau et de lassainissement :
aide au financement (dotation dEtat et fonds propres), assistance technique (variable selon les dpartements).
Rhin-Meuse Loire-Bretagne
Adour-Garonne
Rhne-Mditerrane et Corse
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Lapproche globale
La loi sur l'eau pose le principe d'une gestion globale et quilibre de l'eau par bassin versant. Ce principe se traduit dans les faits par la mise en place des Schmas Directeurs d'Amnagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) lchelle du territoire des six Agences de lEau. Les SDAGE fixent les orientations de la gestion des milieux aquatiques et de leurs usages.
Lapproche locale
A lchelle dun bassin versant, les acteurs locaux peuvent laborer un Schma dAmnagement et de Gestion des Eaux (SAGE) qui fixe localement des modalits de gestion, de protection et dutilisation de la ressource.
Lapproche dpartementale
Le rglement sanitaire dpartemental dfinit un certain nombre de rgles pour la ralisation et l'exploitation des captages d'eau destine la consommation humaine, pour la construction des rseaux intrieurs, pour le raccordement l'gout, etc. Il s'inspire d'un rglement sanitaire type de porte nationale qui est adapt la spcificit de chaque dpartement. Par ailleurs, les Conseils Gnraux, partenaires financiers des communes rurales dfinissent des priorits d'intervention travers les schmas dpartementaux d'eau potable et d'assainissement.
Tous usages confondus, les besoins en eau du dpartement de la Gironde s'lvent environ 310 millions de m3/an. Prs de la moiti des prlvements effectus pour satisfaire ces besoins proviennent de quatre nappes souterraines dont le comportement, suivi depuis de nombreuses annes, rvle localement dune surexploitation. Cette surexploitation constitue un risque pour les ressources en eau souterraine du dpartement, qui fournissent prs de 99 % de l'eau potable. Cest pourquoi, il a t dcid en 1998 d'laborer un schma d'amnagement et de gestion des eaux (SAGE) pour ces nappes profondes. Le SAGE, approuv en 2003, dfinit 72 mesures visant essentiellement la matrise des usages et les conomies deau. Exemple dobjectif du SAGE : 15,5 millions de m3 dconomie deau dici 2013. Exemple de mesure prconise : les tudes diagnostic dtailles des rseaux deau sont obligatoires (mesure 5-7).
Lapproche communale
Sur le territoire communal, les documents durbanisme (schma directeur, carte communale, PLU,) fixent les rgles d'utilisation du territoire communal en termes d'urbanisation, d'emplacement des quipements publics, etc. Les contraintes lies aux primtres de protection des captages sont intgres dans ces documents.
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Les collectivits locales organisent les services de distribution d'eau potable. Ces services sont des Services Publics Caractre Industriel et Commercial (SPIC), qui doivent garantir la continuit du service et lgalit de traitement des usagers. Ils sont soumis aux rgles de la comptabilit publique et notamment l'instruction comptable M49 dans le cas des services d'eau :
budget de leau spar du budget gnral (transfert gnralement interdit), quilibre entre recettes et dpenses, prise en compte de lamortissement technique, transparence et vrit des prix. Les prestations sont refactures l'usager qui paye le cot rel du service (investissement et exploitation). La collectivit responsable dcide : de l'organisation du service : commune ou Etablissement Public de Coopration Intercommunale, du mode de gestion retenu : gestion directe (rgie) ou dlgation de service .
FONCTIONNEMENT
INVESTISSEMENTS FACTURE
VOTE
DU
CONSEIL
MUNICIPAL OU
SYNDICAL USAGERS
GESTION
DIRECTE
GESTION
DLGUE
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Laffermage Cest le mode de dlgation le plus rpandu. La collectivit ralise les investissements et reste propritaire des quipements. Le dlgataire, dans ce cas dsign comme fermier, a la charge de lexploitation du service. Il assure donc lentretien des installations ainsi quune partie des frais de renouvellement. Le paiement des factures par les usagers permet de rmunrer lexploitant et de couvrir les charges de la collectivit.
FACTURE USAGERS
DISTRIBUTEUR
PRIV
COMMUNE SYNDICAT
INVESTISSEMENTS
FONCTIONNEMENT
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La concession Le concessionnaire est charg de construire tout ou partie des ouvrages du service et assume le financement des investissements. Il exploite les ouvrages. Il est rmunr par les redevances perues des usagers du service. Le concessionnaire doit assurer le retour sur investissement sans pour autant pratiquer des tarifs excessifs, ce qui explique la plus longue dure des contrats en comparaison des contrats d'affermage. La collectivit reprend la proprit des infrastructures la fin du contrat.
CONTRAT COLLECTIVIT
TERRITORIALE
DE CONCESSION
FACTURE USAGERS
Rapport annuel
sur la qualit et le prix de leau
DISTRIBUTEUR
PRIV
COMMUNE SYNDICAT
INVESTISSEMENTS
FONCTIONNEMENT
Pour leau potable, ce document contient les informations suivantes : des indicateurs techniques : points de prlvements, habitants desservis, nombres de branchements domestiques et non domestiques, qualit de l'eau, etc, des indicateurs financiers : les lments qui constituent le prix de l'eau, deux factures d'eau calcules au premier janvier des deux annes prcdentes, ventes en gros, prestations aux abonns, encours de la dette, etc. En ce qui concerne les services dlgus, des informations supplmentaires sont demandes qui prcisent : la nature exacte des services dlgus, les indicateurs financiers relatifs aux recettes perues (part communale ou intercommunale et part revenant au dlgataire).
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13 Lusager
Le rseau de distribution fournit tout usager une eau rpondant ses besoins tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Mais, attentionle consommateur a aussi des responsabilits :
matriser sa consommation pour lutter
Le rglement de service
Elabor par lexploitant et adopt par la collectivit, le rglement de service dfinit les relations entre le service des eaux et labonn. Cest un acte rglementaire assimilable un contrat de droit priv et affich en mairie. A ce titre, il prvoit notamment : les obligations du service, les modalits de fourniture d'eau, la dfinition du branchement et les limites de responsabilits, les rgles applicables aux abonnements (tarif, comptage, etc.), les conditions de mise en service des branchements et compteurs, les rgles applicables aux installations intrieures, les modalits de paiement des prestations et de fourniture d'eau. La circulaire du 14 avril 1988 prsente, en annexe, un modle de rglement de service, ainsi qu'un modle de contrat d'abonnement. Ces deux modles n'ont qu'un caractre indicatif, les collectivits peuvent sen inspirer librement. En cas de gestion dlgue, le rglement de service doit tre intgr au contrat de dlgation. Le rglement de service est remis l'abonn lors de la conclusion du contrat d'abonnement. Il est considr comme un contrat de droit priv.
Linformation du public
La collectivit ou le service des eaux est tenu dinformer les usagers du service :
notification du rglement de service aux nouveaux abonns, affichage en mairie des analyses effectues dans le cadre du contrle rglementaire de la DDASS, transmission aux abonns, loccasion de la facturation, dun bilan annuel sur la qualit de leau distribue, mise disposition du public du rapport annuel sur la qualit et le prix du service de leau, information rapide et approprie des usagers en cas de dpassement des exigences de qualit de leau potable, cration de la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) dans les communes de plus de 10 000 habitants ou les EPCI de plus de 50 000 habitants (CCSPL : organisme consultatif associant des reprsentants des usagers).
contre le gaspillage,
veiller au maintien de la qualit sanitaire
de leau dans les installations intrieures : conception du rseau intrieur, choix des matriaux, entretien...
A ce propos, le Code de la Sant publique prcise que les installations prives de distribution doivent tre conues, ralises et entretenues de manire garantir la qualit de leau distribue et empcher toute perturbation du rseau auquel elles sont raccordes. Il faut en particulier viter imprativement les phnomnes de retour deau (cf. page 30).
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Le prix de leau potable correspond au cot de lensemble des oprations qui permettent de livrer de leau 24h sur 24 au domicile des usagers : captage dans le milieu naturel, potabilisation, stockage, distribution, gestion des abonns, surveillance et entretien des installations, etc, En gnral, ce cot comprend les frais de personnel, les consommables (lectricit, produits de traitement, fournitures,), la sous-traitance ventuelle, lamortissement des installations, les frais financiers, etc.
Cot
Droit daccs
Volume consomm
La tarification
Les tarifs doivent respecter l'galit de traitement des usagers placs dans des situations comparables vis--vis du service. Depuis 1992, toute tarification forfaitaire de l'eau est interdite (sauf drogation lie des conditions particulires de service). La rgle gnrale est donc dsormais que toute facture d'eau doit comprendre un montant calcul en fonction du volume d'eau rellement consomm par l'abonn. Une partie fixe (abonnement, droit d'accs) est cependant autorise, pour tenir compte des charges fixes du service.
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La facture deau
La facture d'eau comprend la part qui revient l'eau potable, l'assainissement ainsi que des taxes et des redevances. Distribution deau potable, collecte et traitement des eaux uses : Cest le reflet du cot de ces deux services. En cas de gestion dlgue, on distinguera : la part distributeur qui rmunre le dlgataire pour lexploitation du service, la part de la collectivit destine couvrir les dpenses dinvestissements.
Lutte contre la pollution : Cette redevance pollution de lAgence de lEau est perue auprs du consommateur-pollueur. Elle est destine participer au financement d'ouvrages de lutte contre la pollution.
Taxe voies navigables de France : Elle n'est pas perue partout. Voies Navigables de France est un tablissement public financ par une taxe paye par les titulaires d'ouvrages implants sur les voies navigables.
La TVA : Prservation des ressources en eau : Cette redevance prlvement de l'Agence de l'Eau est perue auprs du service en fonction du nombre de mtres cubes prlevs dans le milieu naturel. Red. Pollution La TVA est perue au taux rduit de 5,5% sur l'ensemble des lments composant la facture d'eau. TVA
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Assainissement
35%
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Economiser leau, cest : prlever moins deau dans le milieu naturel et ainsi prserver la ressource, diminuer les dpenses dinvestissements et fonctionnement du service, consommer moins dnergie.
Electromnager moins gourmand Chasses deau conomes Limitation de larrosage ou rcupration des eaux de pluie (pour cet usage uniquement)
raliser un tat des lieux, installer systmatiquement des dispositifs de comptage, suivre des consommations, en particulier la nuit, dtecter et rparer des fuites, entretenir les quipements et en particulier la robinetterie, installer des dispositifs hydro conomes limitant les dbits, choisir des matriels conomes, recycler leau, rationaliser la pratique de larrosage, collecter et utiliser leau de pluie : arrosage, nettoyage,...
Les usages de leau sont trs diffrents dun secteur dactivit lautre. Pour rduire les consommations deau, il faut sadapter la spcificit de lentreprise. www.jeconomiseleau.org
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sous la matrise d'ouvrage du Syndicat Mixte d'Etudes pour la Gestion de la Ressource en Eau de la Gironde (SMEGREG), tablissement public de coopration entre la Communaut Urbaine de Bordeaux et le Conseil Gnral de la Gironde ;
pour le compte de la Commission Locale de l'Eau du SAGE Nappes profondes de Gironde ; avec le concours de l'Agence de l'eau Adour-Garonne.
Achev dimprimer le 25 /11 / 2005 Imprimerie FABREGUE Dpt lgal : Novembre 2005
Office International de lEau Droits de reproduction et de traduction rservs pour tous pays