Cours 2 Nde

Ch 01
Les ensembles de nombres
1 Dirents "types" de nombres

Les nombres entiers positifs : 0; 1; 2; 3; 4; 5; ..., qui servent dnombrer les hoses ou les
individus, sont appels entiers naturels . L'ensemble de es entiers naturels est not N.
Les nombres entiers relatifs sont les nombres ... 4; 3; 2; 1; 0; 1; 2; 3.... Cet ensemble, form des nombres entiers naturels et de leurs opposs, est not Z. Il ontient
don N .
Les nombres pouvant s' rire omme le quotient d'un entier relatif par un entier naturel non
nul sont appels nombres rationnels (du latin ratio, signiant rapport). Par exemple :
27 2
2 5
5
11 ; 3 = 3 ; 4 = 4 = 1, 25 sont tous les trois des nombres rationnels. L'ensemble des
nombres rationnels est not Q. Remarquez que haque entier relatif peut s' rire sous la
6
30
forme d'un nombre rationnel : 2 = 21 ou en ore 3 = 3
1 = 2 = 10 et ... L'ensemble Q
ontient don Z.
Parmi es rationnels, eux qui peuvent s' rire omme le quotient d'un entier relatif par une
puissan e de 10 sont appels nombres d imaux . On peut les rire sous la forme d'un
nombre virgule, virgule suivie d'un nombre ni de hires. Leur ensemble est not D. Par
48
67
= 0, 0067; 24
exemple : 10000
5 = 10 = 4, 8 sont des nombres d imaux. Il est vident
que Q ontient D, et que D ontient Z. (En eet, 2 = 2, 00 ou en ore 4 = 4, 0 = 400
100 ...).
Enn, les nombres omme ou en ore
nombres irrationnels .
2, qui ne sont ni entiers, ni rationnels, sont appels
L'ensemble de tous les nombres (entiers, d imaux, rationnels et irrationnels) est appel
ensemble des nombres rels , et est not R.
Remarque : Les entiers naturels sont des entiers relatifs, les entiers relatifs sont des nombres
d imaux, les nombres d imaux sont des nombres rationnels, et les nombres rationnels sont des
nombres rels. On note :
NZDQR
On s hmatise ette situation par :
2 Cal uler ave les fra tions, les puissan es, les radi aux
2.1
Rgles de al ul ave les rationnels
Direntes ritures pour un rationnel :
Lorsque b est non nul, pour tout nombre c non nul on a :
ac
a
=
b
bc
Position du signe "moins" :

Lorsque b est non nul,
a
a
a
=
=
b
b
b
Egalit de deux fra tions :
Lorsque b et d sont non nuls,
c
a
=
b
d
quivaut
ad = bc
Oprations sur les fra tions :
Lorsque b, c, d sont non nuls,

Addition, soustra tion (mme dnominateur) :
a+c
ac
a c
a c
+ =
=
et
b b
b
b b
b
Multipli ation :
ac
a c
=
b d
bd
Division :
a d
ad
a c
= =
b d
b
c
bc
Remarque : pour l'addition et la soustra tion, lorsque les dnominateurs sont dirents, on
ommen e par rduire les fra tions au mme dnominateur.
Exemples :
2.2
Rgles de al ul ave les radi aux
Dnition
: Soit a un nombre positif ; la ra ine arre du nombre a, note

2
nombre positif dont le arr est gal a. On a don ( a) = a
a, est le
Oprations sur les radi aux :

Lorsque a et b sont positifs,
Multipli ation :
a b = ab
Division : si b est non nul,
ral,
a
b
pa
b
Remarque
: il n'existe pas dergle pour l'addition ou la soustra tion des radi aux ; en gn
a + b est dirent de
a+
b.
Exemples :
2.3
Rgles de al ul ave les puissan es
Dnition : Soit n un entier naturel, soit a un nombre non nul quel onque : alors
an = a
a ... a}
| a {z
nf acteurs
an =
1
1
=
n
a
a ... a}
|a a {z
nf acteurs
Par onvention, on pose a0 = 1
Oprations sur les puissan es :
Si a et b sont des nombres rels non nuls ; m et n sont des entiers relatifs quel onques (positifs
ou ngatifs), alors :
am an = am+n
am
= amn
an
(am )n = amn
(a b)n = an bn
a n an
= n
b
b
Remarque : pour les puissan es omme pour les radi aux, il n'existe pas de rgle pour l'addition et la soustra tion.
Exemples :
3
3 Arithmtique : divisibilit, nombres premiers

3.1
Diviseurs d'un nombre entier
Dnition : Si a et b sont deux entiers naturels non nuls, on dit que b est un diviseur de a,
ou en ore que a est un multiple de b, ou en ore que a est divisible par b, lorsque le reste de
la division eu lidienne de a par b est 0. On a alors a = k b, ave k N, k non nul.
Exemples :
18 est divisible par 3 ar la division eu lidienne de 18 par 3 donne 18 = 3 6 + 0
5 est un diviseur de 125 ar 125 = 25 5
Les diviseurs de 45 sont 1, 3, 5, 9, 15, 45
Critres de divisibilit ou " omment savoir rapidement si un nombre est divisible par 2, 3,
4, 5 ou 9" :
Un entier est divisible par 2 si et seulement si le dernier hire de son riture d imale est
0, 2, 4, 6 ou 8 ; on dit alors que et entier est pair.
Un entier est divisible par 3 si et seulement si la somme des hires de son riture d imale
est un multiple de 3.
Un entier est divisible par 4 si et seulement si le nombre form par les deux derniers hires
de son riture d imale est un multiple de 4.
Un entier est divisible par 5 si et seulement si le dernier hire de son riture d imale est
0 ou 5.
Un entier est divisible par 9 si et seulement si la somme des hires de son riture d imale
est un multiple de 9.
Exemples : 42 est divisible par 2 et 3 ; 135 est un multiple de 3, de 5 et de 9.
3.2
Les nombres premiers
Dnition : Soit N
un nombre entier suprieur ou gal 2 ; on dira de N qu'il est

lorsque les seuls diviseurs de N sont 1 et N lui-mme.
premier
Exemples : 17 est un nombre premier, ar il n'est divisible que par 1 et par lui-mme. 111
n'est pas un nombre premier, ar il est divisible par 3.
Comment dterminer la liste des nombres premiers :le rible d'Eratosthne.
Eratosthne tait Gre , n Syrne vers - 276 / mort Alexandrie vers - 196 ; astronome, mathmati ien, gographe et philosophe renomm, il fut biblioth aire la fameuse Bibliothque
d'Alexandrie. Eratosthne est lbre pour son rible permettant de re onnatre les nombres
premiers infrieurs un entier N donn (voir i-dessous pour N = 100). En astronomie, il se distingua par son remarquable al ul de la longueur du mridien terrestre qu'il value environ 40
000 km ( e qui ne reprsente qu'une erreur de 3% environ !), gr e des al uls trigonomtriques,
en tudiant l'in linaison des rayons du soleil par rapport la verti ale en deux points du globe
( Assouan et Alexandrie ) au mme moment de la journe (lire "Les heveux de Brni e", de
Denis Guedj, Le Seuil, oll. Points ).
Le prin ipe du rible d'Eratosthne est le suivant : On dresse tout d'abord la liste omplte des
entiers de 1 100. On ommen e par supprimer tous les multiples de 2 (hormis 2 lui-mme, qui
est entier). Puis on supprime les multiples de 3 (hormis 3 lui-mme, qui est premier). Tous les
multiples de 4 sont dj supprims ( ar e sont aussi des multiples de 2). On supprime don les
multiples de 5, qui est premier, et ... omme e i jusqu'au nombre k tel que k k > 100 (i i don
k = 11). Les nombres qui restent sont les nombres premiers infrieurs 100.
1
11
21
31
41
51
61
71
81
91
2
12
22
32
42
52
62
72
82
92
3
13
23
33
43
53
63
73
83
93
4
14
24
34
44
54
64
74
84
94
5
15
25
35
45
55
65
75
85
95
6
16
26
36
46
56
66
76
86
96
7
17
27
37
47
57
67
77
87
97
8
18
28
38
48
58
68
78
88
98
9
19
29
39
49
59
69
79
89
99
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Les nombres premiers restent un sujet d'tudes mathmatiques important et prolique a tuellement, ave de nombreuses appli ations pratiques (en ryptographie notamment...). La liste des
nombres premiers est innie : le plus grand onnu aujourd'hui (re ord tabli gr e l'informatique) est le nombre N = ..............................................(voir le site web http ://www.primes.edu )
3.3
D omposition en produit de nombres premiers ; appli ations.
L'ensemble des nombres premiers est la base de la onstru tion de l'ensemble des entiers
naturels, e sont les "briques" qui permettent de re onstituer tout l'ensemble ; nous admettrons
le rsultat suivant, extrmement important :
Thorme : Soit N
un nombre entier suprieur ou gal 2 ; alors :

soit N est premier,
soit N peut s' rire de manire unique omme produit de fa teurs premiers.
Exemples : D omposition en produit de fa teurs premiers de N = 660 , puis de N = 702
660 = 22 3 5 11
702 = 2 33 13
Appli ations :
Dterminer le PGCD de deux nombres entiers
: On prend les fa teurs premiers

ommuns aux deux nombres, ave la plus faible puissan e : I i, PGCD(660; 702) = 2 3 = 6
22 3511
2511
110
= 117
Simplier une fra tion : Par exemple 660
702 = 233 13 = 32 13
2 33 5 don
540
=
Extraire
un
arr
d'un
radi al
:
540
=
2
22 33 5 =
2 3 3 5 = 6 15
Exer i es : les ensembles de nombres (1)

Exer i e 1
On rappelle que le symbole signie "appartient ", et que le symbole
/ signie "n'appartient
pas ". Complter le tableau suivant en utilisant l'un de es deux symboles (la al ulatri e est
autorise ) :
N
24
5
35
7
2
3
0.66666667
5
2, 236
5 + 36
105
3, 14159
Exer i e 2
Donner deux nombres ompris entre -3 et 4 qui soient :
1. des entiers naturels : ............... et ...............
2. des entiers relatifs non naturels : ............... et ...............
3. des nombres d imaux non relatifs : ............... et ...............
4. des nombres rationnels non d imaux : ............... et ...............
5. des nombres irrationnels : ............... et ...............
Exer i e 3
Cal uler d'abord mentalement ou la main, puis en vous aidant d'une al ulatri e, et omparez les rsultats obtenus :
B=
C =5+
D = 102 62
17
G = 15
5
J = 25 16
M = 2 32
1 + 4
3
3 5
E=
8 4
H = 3 22
3 14
K=
7
9
6+7
N=
3+7
P =
Q = 23 + (1)3
R = (2 103 )2
r
5
4
U=
25 2
X = ( 3 + 1)2 ( 3 1)2
A = 10 9 3
715 517
515 717
4, 5 106
S=
9 104
2 + 56
V =
5 + 20 4
T = ( 2 3)( 2 + 3)
r !2
r
5
2
W =
2
5
2
7
2
F = 3 11
I = 9 + 16
5
15
L=
2 8
23 (5)2
O=
4 53

Exer i e 1 : E riture s ientique et ordre de grandeur
On rappelle que tout nombre d imal admet une riture dite s ientique, sous la forme a 10n ,
o a est un nombre d imal tel que 1 a < 10, et n un entier relatif.
Par exemple, l' riture s ientique de 2510 est 2, 51 103 , elle de 0,023 est 2, 3 102 .
1. Mettre sous forme s ientique les nombres suivants : 125 231 200 ; 0,000 145 ; 532 108 ;
2 000 0002 .
2. Pour obtenir un ordre de grandeur d'un nombre A dont l' riture s ientique est a 10n ,
on prend l'arrondi l'unit de a et on onserve la puissan e de 10. Donner un ordre de
grandeur de 0,000 000 0254 et de 39 150.
3. La distan e de la Terre au Soleil est en moyenne de 149 597 900 km. La vitesse de la
lumire dans le vide est gale environ 299 792 km/s. Mettre es deux nombres sous forme
s ientique, en dduire un ordre de grandeur de ha un, puis al uler mentalement un ordre
de grandeur du temps n essaire (en se ondes) un rayon de lumire pour par ourir la
distan e Soleil-Terre. (On rappelle que la vitesse moyenne est gale au quotient de la distan e
par ourue par la dure du par ours ).
Exer i e 2 : valeurs exa tes et valeurs appro hes

1. A l'aide de votre
al ulatri e, donnez la tron ature au entime et l'arrondi au millime des
5
, 10, 3 .
nombres 17
2. Voi i des valeurs appro hes de utilises au ours de notre histoire :
7
1
3+
(Babylone)
+
60 120
22
10

, 3+
(Gr e antique)
7 2 71
16
(en Egypte an ienne)

9
355

(Chine)
113
3,141592654 (Cal ulatri es a tuelles)
En utilisant votre al ulatri e, lassez es valeurs de la plus loigne de la plus pro he...
9
9
; que pensez-vous des nombres 17
et 0,5294117647 ?
3. Ee tuez la al ulatri e le quotient 17
9
Ee tuez la al ulatri e la diren e 17 0, 5294117647. Qu'en on luez-vous ?
4. Inspirez-vous
de la question pr dente pour obtenir la al ulatri e une valeur appro he
de 2 1012 prs.
5. Ee tuez la main, puis la al ulatri e les al uls :
2
2 1035

3
2 1035
Qu'en pensez-vous ?
Exer i e 3 : exer i es omplmentaires sur les ra ines arres
1. Sans al ulatri e, rire les nombres suivants sous la forme a + b c, o a, b Z et c N, c

tant le plus petit entier naturel possible :
(a) ( 7 2 3)2

(b) ( 2 + 3)( 2 3)
( ) ( 3 + 1)2 ( 3 1)2
(d) 75 48 + 27
(e) 2 45 3 80 + 7 5
p
2. On onsidre les deux nombres 1 + 3 et 4 + 2 3.

(a) Donner, gr e la al ulatri e, une valeur appro he de es deux nombres.
(b) Est-il vrai que es deux nombres sont gaux ? Justier.
Exer i e 4 : dveloppement d imal d'un nombre rationnel

1. On onsidre le rationnel x =
19
13
(a) En posant la main la division de 19 par 13, donner les 15 premires d imales de x.
(b) Dterminer rapidement les 89me et 2005me d imales de x.
2.
Priodi it du dveloppement d imal :

On dit qu'un dveloppement d imal est priodique si, parmi les d imales, on peut rep-
rer une suite qui se rpte.

Ainsi 15
7 = 2, 14285714285714285714285714... admet un dveloppement d imal priodique ;
on notera 15
7 = 2, 142857142857 .
De la mme manire, le dveloppement d imal priodique de 13 = 0, 3333333... sera not
1
3 = 0, 33.
Nous allons voir que les nombres rationnels ont des dveloppements d imaux priodiques ou nis (si es nombres rationnels sont d imaux).
Soit x le nombre dont le dveloppement d imal, priodique, est donn par x = 0, 15151515... =
0, 1515
(a) Donner le dveloppement d imal de 100x, puis elui de 100x x.
(b) En dduire que x est un rationnel, et l' rire sous la forme d'une fra tion irrdu tible.
( ) En s'inspirant de la mthode pr dente, donner l' riture sous forme de fra tion irrdu tible des nombres suivants, dont on donne le dveloppement d imal priodique :
y = 3, 11 et z = 2, 845845 .

Exer i e 1 : Dterminer si un entier est premier ou non
Vous aurez besoin de la table des nombres premiers infrieurs ou gaux 100 (voir ours ).
Pour rpondre e type de problme, il faut tester la divisibilit de e nombre par tous les nombres
premiers dont le arr est infrieur 1069. Par exemple, on veut dterminer si 1069 est premier
ou pas ; la al ulatri e, on al ule 1069 ............................. On va don tester la divisibilit
de 1069 par tous les nombres premiers infrieurs ................... :
par 2 ............ par 3 ............ par 5 ............ par 7 ............ par 11 ............ par 13 ............ par 17
............ par 19 ............ par 23 ............ par 29 ............ par 31 ............
Con lusion : 1069 ................................ un nombre premier.
Dterminez de ette faon si les nombres 737, 351, 499 sont premiers ou pas.
Exer i e 2 : D omposer un entier en produit de fa teurs premiers
1. D omposer en produit de fa teurs premiers les entiers suivants : 84, 420, 264, 8 820, 3 468.
2. Dduire de la question 1 la d omposition en fa teurs premiers de 35280 = 84 420, de
30587760 = 8820 3468.
3. Dduire de la question 1 une riture plus simple (sous la forme a b) de 8820 et 3468.
8820
4. Dduire de la question 1 la forme simplie des fra tions 264
84 , puis 420
Exer i e 3 : Dterminer la liste des diviseurs d'un nombre entier
1. Dterminer la liste entire des diviseurs de 20, de 45, de 84. (il
peut tre pratique de om-
men er par d omposer es entiers en produit de fa teurs premiers
2.
3.
).
: exer i e 85 p 29 de votre manuel.

amiables : exer i e 87 p 30 de votre manuel.
Les nombres parfaits

Les nombres
Exer i e 4 : Dterminer le PGCD et le PPCM d'un ouple de nombres entiers
: Ee tuer la division eu lidienne d'un entier naturel a par un entier naturel b, 'est
dterminer deux entiers naturels q et r tels que a = b q + r o 0 r < b. q est appel quotient
de a par b, r est le reste de la division.
Par exemple, la division de 125 par 32 donne 125 = 32 3 + 29.
Rappel
1. Dterminer le PGCD de deux entiers par divisions eu lidiennes su essives : exer i e 79 p

29 de votre manuel. A savoir : PPCM(a; b)PGCD(a; b) = a b.
2. Dterminer le PGCD de a et b gr e la d omposition en fa teurs premiers, en prenant
d'abord a = 882 et b = 420, puis en prenant a = 455 et b = 264.
3. Utiliser les rsultats des questions pr dentes pour rendre irrdu tibles les fra tions 882
420 et
468
.
1650
Ch 02
Ordre dans
Ordre dans
R;
R,
intervalles de
omparaison de deux rels
1.1 Quelques gnralits

Dnition :
Comparer deux nombres rels a et b , 'est her her savoir lequel des deux est le plus grand,
ou s'ils sont gaux.

On ompare deux nombres au moyen des symboles ">" (suprieur ), "<" (infrieur ), ou
"=" (est gal )
1 = 3
Exemples : 2 < 1
1, 25 > 1, 205
2 2<3
3
3
Tout e qui sera rit par la suite sera rit en utilisant le signe "<", mais reste valable en remplaant e symbole par ">", par "" (suprieur ou gal ), ou par "" (infrieur ou gal ).
Proprit :
Dire que a < b revient dire que a b < 0.

Aussi, pour omparer deux nombres a et b, il est souvent bon d'tudier le signe de la diren e
a b. Si ette diren e est ngative, alors 'est que a < b. Si ette diren e est positive, alors
'est que a > b
Exemple :
355
113
355
113
> ar, quand on ee tue ( la al ulatri e) la diren e

2, 7 107 > 0
355
113
, on trouve peu prs
1.2 Ordre et addition

Soient a, b et c trois nombres rels ; si a < b alors a + c < b + c.
Autrement dit, on peut ajouter (ou retran her) aux deux membres d'une ingalit un mme
nombre.
Preuve : En eet on a (a + c) (b + c) = a + c b c = a b
Proprit :
Soient a, b, c et d quatre rels. Si on a a < b et c < d alors a + c < b + d.

Autrement dit on peut additionner membre membre deux ingalits de mme sens.
Preuve : En eet (a + c) (b + d) = a + c b d = (a b) + (c d)
Exemples :
1.3 Ordre et multipli ation

Soient a, b et c trois nombres rels tels que a < b et c 6= 0 ; alors :
a
b
si c est positif on a
ac < bc
et
<
c
c
Autrement dit, on peut mulitiplier (ou diviser) haque membre d'une ingalit par un
mmenombre stri tement positif sans en hanger le sens.
b
a
si, par ontre c est ngatif, on a
>
ac > bc
et
c
c
Autrement dit, on peut multiplier (ou diviser) haque membre d'une ingalit par un mme
nombre stri tement ngatif ondition d'en hanger le sens.
Preuve : En eet ac bc = (a b)c et, si c > 0, on a ac bc < 0 alors que, si c < 0, on

a ac bc > 0
Proprit :
Soient a, b, c et d quatre rels positifs.

Si on a a < b et c < d
alors
ac < bd.
Autrement dit il est possible de multiplier entre elles, membre membre, des ingalits de
mme sens entre nombres positifs.
Remarque : Cela ne mar he pas si les quatre nombres ne sont pas positifs ;
essayez ave 2 < 5 et 3 < 1 : (2)(3) = 6, 5(1) = 5 et 6 > 5.
Comparer les inverses, les arrs, les ra ines arres de deux

nombres
Proprit 1 : Passage au arr.
Soient a, b deux nombres rels. Si a et b sont positifs, a < b quivaut a2 < b2

Autrement dit, deux nombres positifs sont rangs dans le mme ordre que leurs arrs.
Preuve
: On veut omparer a2 et b2 : on va don tudier le signe de la diren e a2 b2 :

= (a b)(a + b) ave a b < 0 ( ar on suppose que a < b).
Comme a et b sont positifs, on a : a + b > 0 et don a2 b2 = (a b)(a + b) est positif omme
produit de deux nombres de signes ontraires. Ainsi on a bien a2 < b2 .
a2
b2
Proprit 2 : Passage l'inverse.

Soient a, b deux nombres rels non nuls. Si a et b sont positifs, a 1b
Autrement dit, deux nombres positifs sont rangs dans l'ordre inverse de leurs inverses.
Preuve : On veut omparer
1
a
et 1b ; on va don tudier le signe de la diren e a1 1b : a1 1b = ba

ab
ave b a > 0 ( ar on suppose que a < b).
Comme a et b sont positifs, on a : ab > 0 et don a1 1b = ba
ab est positif omme quotient de deux
nombres positifs. Ainsi on a bien a1 > 1b .
Proprit 3 : Passage la ra ine arre
Soient a, b deux nombres rels positifs ou nuls. a < b quivaut a < b.

Autrement dit, deux nombres positifs sont rangs dans le mme ordre que leurs ra ines arres.
Preuve : D'aprs la proprit 1, a b2 , e qui quivaut dire que a > b.
Soit x un rel tel que 3 < x < 4 ; on veut donner un en adrement de x + x1 :
Les nombres positifs 3, x et 4 sont rangs dans l'ordre inverse de leurs inverses :
on a ainsi 14 < x1 < 13
1
13
et nalement 3 + 14 < x + x1 < 4 + 13 , 'est--dire que 13
4 <x+ x < 3 .
Proprit 4 : omparaison de a, a2 , a3 pour a 0

Si a = 0 ou a = 1 alors a = a2 = a3 .
alors a > a2 > a3 .
Si 0 < a < 1
Si a > 1
alors a < a2 < a3 .
Preuve :
Pour 0 < a < 1 :

De a < 1 on dduit que a2 < a (on multiplie haque membre de l'ingalit
positif)
De a < 1 on dduit que a3 < a2 (on multiplie haque membre de l'ingalit
positif). En on lusion, on a don a > a2 > a3 .
Pour a > 1 :
De a > 1 on dduit que a2 > a (on multiplie haque membre de l'ingalit
positif)
De a > 1 on dduit que a3 > a2 (on multiplie haque membre de l'ingalit
positif). En on lusion, on a don a < a2 < a3 .
Exemple :
3

6 3
5
>

6 2
5
>
6
5
ar
6
5
par a qui est

par a qui est
par a qui est
par a qui est
> 1.
Distan e entre deux rels sur la droite gradue ; valeur absolue
3.1 Distan e entre deux rels

Rappel : La droite des rels est une droite gradue ( 'est--dire une droite sur laquelle on
a hoisi un point origine O et un autre point I formant e que l'on appele un repre sur la
droite). Chaque point de ette droite est repr par un unique nombre rel appel abs isse de
e point. Inversement, tout nombre rel est asso i un unique point de la droite.
A
-5
-4
-3
-2
-1
37
C
2
1,4
Soient A et B deux points de la droite des rels, d'abs isses respe tives a et b. Alors la distan e
entre les points A et B est gale la diren e entre la plus grande abs isse et la plus petite ; on
a don :
3
Si a b alors AB = a b
A
-5
-4
-3
-2
-1
B
-5
-4
-3
-2
-1
I A
Dnition :
La distan e entre les deux nombres rels a et b, que l'on trouve parfois note d(a; b), est don
elui des deux nombres a b ou b a qui est positif ou nul ;
ette distan e se note d(a; b) = |a b|, et se lit "valeur absolue de a b".
Remarque(interprtation graphique) :
la distan e entre les rels a et b est gale la distan e AB : on a AB = |a b|.
Exemples :

La distan e de 5 1,5 est d(5; 1, 5) = |5 1, 5| = 5 1, 5 = 3, 5

La distan e de 6,8 13,2 est d(6, 8; 13, 2) = |6, 8 13, 2| = 13, 2 6, 8 = 6, 4
La distan e de 4 8 est d(4; 8) = |4 8| = 8 (4) = 12
Si, sur la droite des rels, A a pour abs isse 5 et B pour abs isse 9,
alors AB = d(5, 9) = |5 9| = 9 5 = 4
Si, sur la droite des rels, A a pour abs isse 5 et B pour abs isse x,
alors AB = d(5, x) = |5 x|
et don AB = 5 x si x < 5, AB = x 5 si x > 5
3.2 Valeur absolue d'un rel

Lorsque b = 0, on a |a b| = |a 0| = |a|. Le nombre rel |a| est don la distan e entre a et 0
( |a| = d(a; 0) ), et on a :
Pour tout rel a, |a| = a si a 0 , alors que |a| = a si a 0
Exemples :
|5| = 5 ar 5 > 0
|7| = 7 ar 7 > 0
Proprits de la valeur absolue d'un rel :

Soit a un nombre rel.
Dire que |a| = 0 quivaut dire que a = 0
|a| = |a|
Dire que |a| = |b| quivaut dire que a = b ou a = b.
Graphiquement :
|a| = 0 quivaut dire que la distan e de a 0 est nulle, 'est--dire que a = 0.

4
Si a est non nul, alors a et a sont les abs isses respe tives de deux points A et B symtriques
par rapport l'origine O. On a don OA = OB , 'est--dire |a| = |a|.
Si a est l'abs isse d'un point A et b elle d'un point B , alors dire que |a| = |b| revient
dire que OA = OB ; les points A et B sont don soit onfondus (A = B , don a = b), soit
symtriques par rapport l'origine O (et a = b).
4
Intervalles de
4.1 Dnitions
Soient a et b deux rels tels que a b
ax
[a; +[
]a; +[
Sur la droite gradue, le point M d'abs isse x est situ

sur...
a<x
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
a-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
-5
-4
-3
-2
-1
a
a
a
a
a
a
Si a < b, on dit alors de l'intervalle [a; b] ( ou ]a; b], [a; b[, ]a; b[ ) que son
ba
que son entre est le rel a+b
2 , et que son rayon est 2 .
b
b
b
b
b
b
b
b
amplitude est b a,
Par exemple, l'intervalle [5; 1[ est l'ensemble des nombres rels suprieurs ou gaux 5 et
stri tement infrieurs 1 ; l'amplitude de et intervalle est gale 1 (5) = 6, son entre est le
= 2 et son rayon vaut 1(5)
= 3.
rel 5+1
2
2
-5
-4
-3
-2
-1
4.2 Runions et interse tions d'intervalles

Soient I et J deux intervalles de R
Dnition :
L'ensemble des nombres rels appartenant la fois l'intervalle I et l'intervalle J est

appel interse tion des intervalles I et J , note I J . Si les intervalles n'ont au un point
en ommun, on dit que leur interse tion est vide : on note alors I J = .
L'ensemble des nombres rels appartenant soit l'intervalle I , soit l'intervalle J , (ventuellement aux deux) est appel
(r-)union des intervalles I
Exemples : Dans haque as, l'intervalle I

Si I = [2; 1] et J = [0; 4[
-5
-4
-3
-2
et J , note I J .
est reprsent en vert et l'intervalle J en rouge :
-1
alors I J = [0; 1] ( 'est l'ensemble des abs isses des points de l'axe qui sont oloris en
rouge et en vert la fois) et I J = [2; 4[ ( 'est l'ensemble des abs isses des points de
l'axe qui sont oloris soit en rouge soit en vert)
Si I = [2; +[ et J = [0; 3[
-5
-4
-3
-2
-1
alors I J = [0; 3[ ( 'est l'ensemble des abs isses des points de l'axe qui sont oloris en
rouge et en vert la fois) et I J = [2; +[ ( 'est l'ensemble des abs isses des points
de l'axe qui sont oloris soit en rouge soit en vert)
4.3 Intervalles et valeur absolue

Soit r un nombre stri tement positif, et soit [a r; a + r] un intervalle de entre a.
Proprit :
Dire qu'un rel x appartient et intervalle quivaut dire que la distan e entre les rels a et
x est infrieure ou gale r : x [a r; a + r] |x a| r
Illustration : pour a = 1 et r = 3
A
-5
-4
-3
-2
O
-1
ar
I
1
B
2
a+r
A tivit : omparer des nombres entre eux
Attention : pour toute ette a tivit, l'utilisation de la al ulatri e est interdite . Le but de
ette a tivit est de faire apparatre des mthodes simples pour omparer des nombres entre
eux ; vous devrez don , aprs mre rexion, omplter les blan s ave l'un des symboles suivants : =, < ou >
Srie n1
1025632......1025731
1.034...... 1.032
1
1
......
13
15
1
1
......
5
7
7
9
......
8
8
7
21
......
8
24
7
14
......
8
17
7
8
......
8
9
7
7
......
8
11
7
9
......
8
8
7
7
......
8
11
8
9
......
7
8
Srie n2
5...... 2
3 7......8
32......4 2
10......2 3
1
7
......
10
2
3 + 2 2......1 + 2
Srie n3
108 ......105
5
......2500
2 103
2, 41 1025 ......0, 003 1022
Srie n4
355
177
......
211
301
+1
......
+1
1
2
5 ......5 +
7
9
23
85
......
12
42
Srie n5
1
......
3
3......32 ......33
2
3
1
1
......
3
3
2......
3
2
2 ...... 2
Srie n6 : Dans ette srie a et b sont deux nombres rels stri tement positifs
4a
13a
......
15
5
a2
b
......
b+1
b2 ......2ab
b
b+1
2
......
b
b+1
3
Srie n7 : On sait que 3, 1 < < 3, 2 (On a e que l'on appelle un en adrement de ), et
on sait aussi que 1, 41 < 2 < 1, 42. Compltez ave des nombres d imaux (la al ulatri e est
autorise pour ette srie) :
......... < + 1 < .........
......... < 5 2 < .........
......... < 10 < .........
......... < +
2 < .........
......... < 3 2 5 < .........
......... < 2 < .........
A tivit : distan e entre deux nombres ; valeur

absolue
Question 1 :
1. Pla ez les points A, B , C et D d'abs isses respe tives 4, 1, 2 et 5 sur la droite des rels :
-5
-4
-3
-2
-1
2. Soient A et B deux points de la droite des rels, d'abs isses respe tives a et b. On appellera
distan e entre les deux rels a et b la distan e sparant, sur la droite des rels, les
points A et B . On la notera d(a; b). On a don d(a; b) = AB .
(a) Quelle est la distan e entre les rels 2 et 5 ? d(2; 5) = ............ = .........
(b) Quelle est la distan e entre les rels 5 et 2 ? d(5; 2) = ............ = .........
( ) Complter : d(1; 5) = ......... = ......... d(2; 4) = ......... = ......... d(1; 4) =
......... = ..........
Question 2 :
1. Pla er le plus pr isment possible les points A, B et C d'abs isses repe tives 3, 2, 0, 92
et 11
3 sur la droite des rels :
-5
-4
-3
-2
-1
2. Complter : d(3, 2; 0, 92) = .........

d( 11
d(3, 2; 11
3 ; 0, 92) = .........
3 ) = ..........
11
3. Quel al ul avez-vous fait pour obtenir d(3, 2; 0, 92) ? et pour d( 3 ; 0, 92) ?
....................................................................................................................
.....................................................................................................................
4. D'une faon gnrale, omment feriez-vous pour al uler la distan e entre deux rels a et b ?
....................................................................................................................
....................................................................................................................
Question 3 :
Pour bien faire apparatre le fait que, pour al uler d(a; b), on ee tue une soustra tion, et pour ne
plus avoir distinguer les deux as "a > b" et "a < b" on notera dsormais d(a; b) = |a b| (qui se
pronon e "valeur absolue de ab"). On a ainsi :
|a b| = d(a; b) = ......... ......... si a > b.

|a b| = d(a; b) = ......... ......... si a < b.
On rappelle que 2 est un rel ompris entre 1, 41 et 1, 42. Complter (en vous aidant de la droite
des rels) :

2 1 est la distan e entre les rels ......... et ........., qui vaut ......... ......... ..................

2 6 est la distan e entre les rels ......... et ........., qui vaut ......... ......... ..................

2 + 3 = 2 (......) est la distan e entre les rels ......... et ........., qui vaut .................. ...
Exer i es : Valeurs absolues
Exer i e 1
Cal uler :
|9| =
|6, 23| =

(3)2 =
|10 3| =
|5 + 7| =
|3 5 (2)| =
5
10 =
7
=
12
2 1
=
7
3

7 =

2 3 =

10 3 =
Exer i e 2
Soient A, B , C et M quatre points de la droite des rels, d'abs isses respe tives 3, 0, 2 et x
(o x est un rel quel onque). E rire en fon tion de x, et en utilisant la notation "valeur absolue" :
AM =
MB =
CM =
MA + MB =
Exer i e 3
Soient A, B , C et M quatre points de la droite des rels, d'abs isses respe tives 5, 1, 3 et x
(o x est un rel quel onque). Complter ave des distan es : :
|x 3| =
|x + 5| =
|1 x| =
|3 + x| =
Exer i e 4
Nous allons rsoudre graphiquement quelques quations omportant des valeurs absolues sur la
modle suivant :
On veut rsoudre l'quation |x 1| = 2.

Sur la droite des rels, appelons M et A les points d'abs isses respe tives x et 1. Alors ette
quation se traduit par "la distan e entre les points ...... et ...... est gale .......
Nous pouvons alors fa ilement identier sur la droite des rels les direntes positions du
point M qui permettent de vrier ette ondition : il s'agit des points M1 et M2 d'abs isses
respe tives ...... et .......
-5
-4
-3
-2
-1
Les solutions de ette quation sont don ...... et .......

Vri ation : |...... 1| = |......| = ...... et |...... 1| = |......| = .......
1
Sur e modle, rsoudre les quations suivantes :

|x 3| = 5
|x + 5| = 6
|1 x| = 1
|3 + x| = 0
Exer i e 5
Nous allons rsoudre graphiquement quelques inquations omportant des valeurs absolues sur
la modle suivant :
On veut rsoudre l'quation |x 1| > 2.

Sur la droite des rels, appelons M et A les points d'abs isses respe tives x et 1. Alors ette
quation se traduit par "la distan e entre les points ...... et ...... est suprieure .......
Nous pouvons alors fa ilement identier sur la droite des rels les direntes positions du point
M qui permettent de vrier ette ondition : il s'agit de tous les points de la droite des rels
situs ............... de M1 ou ............... de M2 , o les points M1 et M2 ont pour abs isses
repe tives ...... et ......
-5
-4
-3
-2
-1
L'ensemble des solutions de ette quation est don .................................................................

Sur e modle, rsoudre les inquations suivantes :
|x 3| < 5
|x + 5| > 6
|1 x| 1
|3 + x| 3
Exer i e 6
Rsoudre les quations et inquations suivantes :

x + 3 =
4
5
2
|x 7| = |x + 1|

1
x <
3
7
6
|x| = 6
|3 + x| = 1
|x| 5
|x| > 4
|x + 3| 2
Exer i e 7
Soient A, B et M trois points de la droite des rels, d'abs isses respe tives 2, 4 et x.
1. Quel est l'abs isse du milieu I de [AB] ?
2. Exprimer la distan e entre les points I et M en utilisant la notation "valeur absolue".
3. Complter :
M [AB]
IM ......
|x ......| ......
x [......; ......]
4. De la mme manire, traduire en utilisant la notation "valeur absolue" :

x ] 7; 3[
x [8; 1]

#

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4k:^Q2aQdh(\RxmQ xmQYukVqRxmQdkV[=cRQ:kVîfmk:Yuf_pORX*cRQxmkI_pOR`/Yifm_pO f ^ZQd\R^ZbdXiQ/OvYubdQ<`df cRQ/XiXi[oXPQ/XZY,{
f
Vk:îfkYufm_VORXcRQ
A CTIVIT : QU EST- CE QU UNE FONCTION ?

Navement, une fonction nest rien dautre quune machine
Cette machine - appelons-la f , comme f onction - possde une entre et une sortie.
A lentre de cette machine, on peut "introduire" un nombre - appelons-le x - et la machine f , selon un
mcanisme dtermin, donne, quand cela lui est possible, un nombre - notons-le y - en sortie. Quand
on rentre un nombre x donn dans cette machine, il ressort toujours le mme nombre y.
On peut schmatiser cela par : x 7
7 y
Dans tout ce qui suit, la fonction f est telle que :

7 2
2 7
0 7
1 7
1 7
7 2
2 7
7 1
7 2
7 1
3 7
7 7
Le mcanisme de cette fonction est encore secret, nous le dcouvrirons plus tard...
Question 1 :
Si x est le nombre que lon "rentre" dans la fonction, et si y est le nombre qui en "ressort", alors on dit
que :
y est limage du nombre x par la fonction f .
x est un antcdent du nombre y par f .
1. Quelle est limage de 0 par la fonction f ?......... celle de 2 ? ......... celle de 1 ? .........
Notation : si y est limage dun nombre x par la fonction f , on notera y = f (x). Ainsi, par exemple,
on a ici f (0) = ...... , f (2) = ...... et f (1) = .......
2. Pouvez-vous citer des antcdents du nombre 2 par la fonction f ? ..................................
Question 2 :
On peut mettre les nombres 2, 1, ..., 3 et leurs images dans un tableau comme celui-ci :
x
f (x)
On appelle ce tableau tableau de valeurs de la fonction f . Compltez-le.
Question 3 :
1. Arriveriez-vous dterminer quel est le mcanisme de cette fonction ? Autrement dit, quand on
rentre le nombre x dans cette machine, que fait-elle avec ce nombre pour "calculer" son image ?
......................................................................................................................
......................................................................................................................
1
2. On peut dcrire ce mcanisme grce une expression algbrique, qui dcrit les oprations que la
fonction f fait subir au nombre x pour calculer son image y = f (x) : choisissez la (ou les) bonne(s)
expression(s) en l(les) entourant :
f (x) = x 2 2
f (x) = 2x
f (x) = x 2 + x
f (x) = x + 4
3. Maintenant que vous avez dcouvert le mcanisme de cette machine-fonction, vous pouvez calculer
limage de quelques nombres par cette fonction, et ainsi complter un tableau de valeurs plus tendu
que le prcdent :
x
f (x)
1.5
0.5
0.5
1.5
2.5
Question 4 :
En voyant tous ces couples de nombres, forms dun nombre x et de son image y = f (x), on a eu lide de
les voir comme des coordonnes de points dans un repre. Ainsi on a voulu placer les points suivants
dans un repre :
M1 (2; ......)
M7 (1; ......)
M2 (1.5; ......)
M8 (1.5; ......)
M3 (1; ......)
M9 (2; ......)
M4 (0.5; ......)
M10 (2.5; ......)
M5 (0; ......)
M11 (3; ......)
M6 (0.5; ......)
Reliez ces points entre eux ; vous allez dobtenir une courbe, que lon appellera courbe reprsentative
de la fonction f , ou encore reprsentation graphique de la fonction f , et que lon notera souvent C f :
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 8.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
........................................................................
........................................................................
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
.......................................................................
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.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. 7.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
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.. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 4... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
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.. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 0... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
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.. ... ... ...2
3
.. .. .. .. 0.. .. .. .. 1.. .. .. .. 2.. .. .. .. 3.. .. .. .. 4..
. .. .. ... ... ... ...1
.......................................................................
.
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...................
.......................................................................
. . . . . . . . . . 3
Exer i es fon tions (1) : aspe ts algbrique et

graphique
Exer i e 1
Le but de et exer i e est de vous familiariser ave les dirents points de vue que l'on peut adopter lorsque l'on parle de fon tions : un point de vue algbrique ( al uls d'images et d'ant dents),
asso i un point de vue graphique (points sur la ourbe reprsentative de la fon tion).
Pour ela vous allez omplter les tableaux suivants en vous inspirant du modle donn :
Cadre algbrique
L'image du nombre 2 par la fon tion f est 5

Un ant dent du nombre 5 par la fon tion f est 2
f (2) = 5
Cadre graphique
Le point de oordonnes (2 ;5) est sur la ourbe reprsentative de f
Cadre algbrique
L'image du nombre 5 par la fon tion f est 2

Un ant dent du nombre ...... par la fon tion f est ......
f (......) = ......
Cadre graphique
Le point de oordonnes (......; ......) est sur la ourbe reprsentative de f
Cadre algbrique
L'image du nombre ...... par la fon tion f est ......

f (3) = 1
Cadre graphique
Cadre algbrique

f (......) = ......
Cadre graphique
Le point de oordonnes (4; 7) est sur la ourbe reprsentative de f
Cadre algbrique

Un ant dent du nombre 0 par la fon tion f est 6
f (......) = ......
Cadre graphique
Exer i e 2 :
On onsidre une fon tion f dnie sur [5; 3] dont voi i la ourbe reprsentative dans un repre
du plan :
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... ... ... ... ... ... ... C...f ... ... ... ... ... ... ...2 ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
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...............................................................................................................................................
.. 7
. . 6
. . 5
. . 4
. . 3
. . 2
. . 1
. . 0. . 1. . 2. . 3. . 4. . 5. . 6.
8
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1. Complter :
f (2) = ......
L'image du nombre 2 par f est ......
2 est un ant dent de ...... par f
Le point de oordonnes (2; ......) appartient la ourbe reprsentative de f .
2. Le but de ette question est de rsoudre graphiquement sur l'intervalle [5; 3] l'quation
f (x) = 4. Complter :
L'image du nombre ...... par f est ......
...... est un ant dent de ...... par f
Le point de oordonnes (......; ......) appartient la ourbe reprsentative de f .
Il existe deux points sur la ourbe dont les oordonnes sont du type (x; 4). Appelez-les A
et B , marquez-les sur le graphique ; quelles sont les abs isses de es deux points ? ...... et
......
Existe-t-il d'autres nombres dont l'image par f est gale 4 ? ......
Con lusion : les solutions de l'quation f (x) = 4, 'est--dire les nombres dont l'image par
f est gale 4, sont ...... et ......
En gnral, les solutions de l'quation f (x) = k, o k est un nombre rel donn, sont les
............... des points de la ourbe reprsentative de f dont l'............... est gale ......
3. Le but de ette question est de rsoudre graphiquement sur l'intervalle [5; 3] l'inquation
f (x) 1. Complter :
l'image de x par f est .............................. ......
Si M est un point de la ourbe reprsentative de f d'abs isse x, alors son ordonne doit
tre ................................... ......
Il existe deux points sur la ourbe dont l'ordonne est gale 1. Appelez-les C et D , marquezles sur le graphique ; quelles sont les abs isses de es deux points ? ...... et ......
Repassez en vert l'ensemble des points de la ourbe dont l'ordonne est infrieure ou gale
1. Puis repassez en rouge l'ensemble des abs isses de es points verts. Con lusion : les
solutions de l'inquation f (x) 1, 'est--dire les nombres dont l'image par f est infrieure
ou gale 1, sont .......................
En gnral, les solutions de l'quation f (x) < k, o k est un nombre rel donn, sont
les ............... des points de la ourbe reprsentative de f dont l'............................. est
infrieure ........................
4. Rsoudre sur [5; 3] les quations ou inquations suivantes :
f (x) = 4
f (x) = 0
f (x) < 4
f (x) 0.
2
Exer i es fon tions (2) :

rsolution d'un problme de maximum
l'aide des fon tions
Le sujet de e problme est le suivant : on dispose de deux baguettes de bois, de longueur 10 m ha une, relies en une de leur extrmit (E ) : leur deuxime extrmit repose
sur le sol (F et G) (voir le dessin i-dessous, l' helle 1 : 2) : un peu omme un ompas
dont on laisse reposer les pointes sur une table...)
Les trois points E , F et G forment ainsi un triangle, dont l'aire varie selon la hauteur du
point E par rapport au sol ; voi i deux illustrations (o E est 8 m du sol, puis o E est
3 m du sol) :
Comme vous pouvez le onstater, l'aire du triangle EF G est dans la premire gure gale
48 m2 , alors que dans le se ond as elle est approximativement gale 28,62 m2 .
La question est la suivante :
Pour quelle valeur de la hauteur (nommons-la
x)
l'aire de e triangle est-elle
maximale ?
2nde
Fi he d'exer i es fon tions n2
Page 1/3
Posons don x = hauteur du triangle EF G issue de E .

1. A quel intervalle le nombre x appartient-il ?
................................................................................................................
2. Nous allons essayer d'exprimer l'aire du triangle EF G en fon tion de x ; pour ela,
il faut se souvenir que l'aire d'un triangle est donne par la formule A = Basehauteur
.
2
Il nous faut don ommen er par exprimer la base B du triangle EF G ( 'est--dire
la longueur F G) en fon tion de x.
(a) Appelons I le milieu de [F G]. Dequelle nature est le triangle IEF ?
............................................................................................................
(b) Gr e au thorme de Pythagore, exprimer IF 2 , puis IF , en fon tion de x.
............................................................................................................
............................................................................................................
............................................................................................................
( ) En dduire que F G = 2 100 x2

............................................................................................................
3. Exprimer l'aire A(x) du triangle EF G en fon tion de x :
................................................................................................................
4. Il s'agit maintenant de dterminer pour quelle valeur de x ette aire est maximale.
Pour ela, nous allons ommen er par tra er la ourbe reprsentative de la fon tion
A, dnie sur [0; 10].
(a) ommen ez par omplter le tableau de valeurs i-dessous (arrondir au dixime) :
x
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
A(x)
x
A(x)
x
A(x)
3.5
4.5
5.5
6.5
7.5
8.5
9.5
10
(b) Tra er la ourbe dans un repre du plan (voir page suivante).

( ) Combien semble valoir le maximum ? En quelle valeur de x est-il atteint ?
.............................................................................................................
5. Nous allons tre plus pr is quant la valeur de e maximum gr e l'algbre :
(a) Montrer que 2500 A(x)2 = x4 100x2 + 2500 = (x2 50)2
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
(b) En dduire que, pour tout x [0; 10], on a A(x) 50
..............................................................................................................
..............................................................................................................
( ) Cal uler A( 50)

..............................................................................................................
(d) Pour rsumer les deux dernires questions, l'aire A du triangle est toujours
infrieure 50, et est mme gale 50 pour une ertaine valeur de x. Quel est
le maximum exa t de A(x) sur [0; 10] ? Pour quelle valeur de x est-il atteint ?
(donner rponse arrondie au mm)
.............................................................................................................
..............................................................................................................
2nde
Page 2/3
Graphique de la question 4 :
52
51
50
49
48
47
46
45
44
43
42
41
40
39
38
37
36
35
34
33
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0
2nde
10
Page 3/3
Exer i es fon tions (3) : Bilan

Voi i la ourbe reprsentative d'une fon tion f :
6
5
4
3
2
1
5 4 3 2 1
10
1
2
3
C1
4
5
6
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
Quel est l'ensemble de dnition de f , que l'on notera D ?

Donner les images de 3, de 0, de 5 par f .
Combien le nombre 3 a-t-il d'ant dents par f ? Donnez-en des valeurs appro hes.
Rsoudre graphiquement sur D l'quation f (x) = 2 en expliquant la mthode adopte.
On veut rsoudre sur D l'quation f (x) = k, o k R. Dis uter, selon la valeur de k, du nombre
de solutions de l'quation.
Rsoudre graphiquement sur D l'inquation f (x) 0 en expliquant la mthode utilise.
Dresser le tableau de signes de la fon tion f sur D.
Donner les variations de la fon tion f sur D,puis dresser le tableau de variations de f . Quels
sont le maximum et le minimum de f sur D ? sur [2; 4] ?
On se donne une fon tion g dnie sur le mme ensemble D. Voi i son tableau de variations :
x
Variations de g
(a) Tra er une ourbe reprsentative possible pour la fon tion g dans le mme repre, sa hant
qu'elle passe par les points (0.5; 2), (2; 0) et (2; 0).
(b) Rsoudre sur D l'quation f (x) = g(x).
( ) Rsoudre sur D l'inquation f (x) > g(x).
2nde
Fi he exer i es fon tions 3
Page 1/1
Ch 04
1
Ve teurs du plan
Qu'est- e qu'un ve teur ?
Dnition :
Un ve teur est un objet mathmatique ara tris par :
sa dire tion
son sens sur ette dire tion
sa longueur, appele aussi norme, donne par un nombre positif.
Notation : les ve teurs seront souvent nots par les lettres u, v, w... surmontes d'une he :
u.
par exemple on parlera du ve teur
Attention : on ne peut pas "montrer" un ve teur du plan : la he que l'on dessine n'est
pas le ve teur, elle en est un reprsentant. On peut en dessiner autant que l'on veut, pla s
u
n'importe o dans le plan, pour reprsenter le ve teur
Illustration :
u :
les deux hes i-dessous reprsentent un ve teur
u = AB .
la se onde he est le reprsentant de u d'origine A et d'extrmit B ; on notera
La dire tion de
u est elle de la droite (AB),
son sens est de A vers B ,
sa norme est gale la distan e AB .

On notera d'ailleurs ainsi la norme de u : k u k = AB = AB
u ..........
...
.......
.
.
.
.
.
.
.....
....... A
.
.
.
.
.
.
.....
.......
.
.
.
.
.
.
...
2nde
Cours ve teurs
.......
...
.......
...B
Page 1
Quand peut-on dire que deux ve teurs sont gaux ?
La dnition qui suit oule de sour e :
Dnition :
Deux ve teurs seront dits

mme norme.
gaux si et seulement si ils ont mme dire tion, mme sens et
Par exemple :
- Les ve teurs
u et
x ne sont pas
gaux, ar ils n'ont pas la mme dire tion.
u et
v ne sont pas
- Les ve teurs
gaux, ar ils n'ont pas la mme norme.
u et
w ne sont pas
- Les ve teurs
gaux, ar ils n'ont pas le mme sens.
En pratique on utilise souvent le thorme suivant pour dmontrer que des ve teurs sont gaux :
Thorme :
u et
v deux ve teurs, de reprsentants respe tifs AB et CD.
Soient

On a : AB = CD ABDC est un paralllogramme (ventuellement aplati).
Illustration :
..B
.......
.......
.......
.......
...D
....
A .............
.......
.......
..
C
Remarque :
Cette proprit est une quivalen e ; elle peut se d omposer en deux proprits distin tes :

- Si AB =CD alors ABDC est un paralllogramme.

- Si ABDC est un paralllogramme alors AB =CD
Le thorme suivant d oule dire tement du pr dent, en y adjoignant la proprit des diagonales du paralllogramme :
Thorme :

AB = CD [AD] et [BC] ont le mme milieu
2nde
Cours ve teurs
Page 2
Comment additionner (ou soustraire) deux ve teurs
Dnition :
Soient
u et
v deux ve teurs ; on dnit le ve teur
w somme des ve teurs
u et
v de la
faon suivante :
Soit A un point du plan ; on tra e le reprsentant de

u d'origine A : il a pour extrmit B .
Puis on tra e le reprsentant de v d'origine B : il a pour extrmit C . Alors AC est un
reprsentant du ve teur
w , somme des ve teurs
u et
v.
On notera w = u + v
Illustration :
C
C..
...
...v
...
.
w = u....+
v
.....B
.
.
.
.
u
.
.
.....
.......
A
u
Relation de Chasles :
D'aprs e qui vient d'tre vu, on a toujours la relation suivante, appele relation de Chasles :

Pour tous points A, B , C du plan,
AB + BC = AC
Exemples :

MN + NP = MP
si A, E , G, M , N et P sont des points du plan,

EG + GA = EA
Rgle du paralllogramme :

ABDC est un paralllogramme (ventuellement aplati) AB + AC = AD
Illustration :
..B
.......
.......
.......
.......
...
.... D
.
.
.
....
w =
u +...
..v..
..
....
.
.
.
.
....
....
Remarque :
Ce i nous donne une autre mthode de onstru tion du ve teur somme

w =
u +
v ; pour
ela, soit A un point du plan ; on tra e le reprsentant de u d'origine A : il a pour extrmit B .
Puis on tra e le reprsentant de

v d'origine A : il a pour extrmit C . Enn on tra e le point
D tel que ABDC forme un paralllogramme. Alors AD est un reprsentant du ve teur
w , somme des ve teurs

u et
v.
2nde
Cours ve teurs
Page 3
Il existe un ve teur dirent des autres, dont tous les reprsentants ont l'origine et l'extrmit
onfondues : par exemple AA, ou F F ...

Or la relation de Chasles nous permet d' rire que, par exemple, EF + F F = EF . L'addition
de e ve teur ne modie don pas le ve teur de dpart.
Par analogie ave le al ul sur les nombres, on appelle e ve teur le ve teur nul, et on le
note 0 .
On a ainsi 0 = AA = BB = MM = ... quels que soient les points A, B , M du plan. Le
ve teur nul 0 est le seul ve teur qui a une norme nulle ; ses dire tions et sens ne sont pas
dnis.
Enn, toujours d'aprs la relation de Chasles, on peut rire AB + BA = AA = 0 pour tous

points A et B du plan.
L en ore par analogie ave le al ul numrique, il est lgitime de dire que le ve teur BA est
u = AB , alors on note BA = AB =
u.
le ve teur oppos au ve teur AB . Si on a
Dnition :
Si
u , est le ve teur qui a
u est un ve teur non nul, alors l'oppos du ve teur
u , not
la mme dire tion que

u , la mme norme que
u , mais le sens oppos
u.
Illustration :
.......
.......
.......
.......
.....
.......
.......
.......
.......
.....
Nous pouvons maintenant, toujours et en ore par analogie ave le al ul numrique (o vous
avez appris que soustraire un nombre revient ajouter son oppos) :
Dnition :
u et
v deux ve teurs ; on dnit le ve teur
w diren e des ve teurs
u et
v omme
Soient
u et de l'oppos du ve teur
v :
w =
u
v =
u + (
v)
somme du ve teur
B
v
C
2nde
.
.......
w =
u
v
..........
.
.
.
u
.
.
.
.
...
Cours ve teurs
...
... v
...
..
C
Page 4
Proprits de l'addition des ve teurs :
u,
v on a
u +
v =
v +
u.
Pour tous ve teurs
Autrement dit, dans une somme de ve teurs, on peut permuter les deux ve teurs.
Pour tous ve teurs

u,
v,
w on a (
u +
v )+
w =
u + (
v +
w ).
Autrement dit, pour additionner trois ve teurs, on peut ommen er par additionner les
deux ve teurs que l'on veut avant d'ajouter le troisime.
Comment multiplier un ve teur par un rel
Introdu tion :
Construisez le reprsentant du ve teur
v = (
u ) + (
u ) d'origine A, puis le reprsentant du ve teur
w = (
u ) + (
u ) + (
u ) d'origine B .
Construisez le reprsentant du ve teur
v =
u +
u d'origine A, puis le reprsentant
w =
u +
u +
u d'origine B .
du ve teur
B
B
Par analogie ave l'addition des nombres, on
notera
v = 2
u et
w = 3
u.
Le ve teur
v = 2
u a la mme dire tion
que
u , il a le mme sens que
u , mais sa
norme est deux fois plus grande.
Par analogie ave l'addition des nombres, on
notera
v = 2
u et
w = 3
u.
Le ve teur
v = 2
u a la mme dire tion
que
u , mais il a un sens oppos elui
u,
et sa norme est deux fois plus grande.
Dnition :
Soit
u un ve teur non nul, et k un nombre rel non nul. Alors on dnit le ve teur
v = k
u
de la faon suivante :
v a la
mme dire tion que

u
Si k > 0
v est de mme sens que

u,
alors
u.
et de norme gale k fois elle de
2nde
et
Si k < 0
v est de sens oppos

u,
alors
u.
et de norme gale k fois elle de
Cours ve teurs
Page 5
Par exemple :
Le ve teur
u a
v = 52

u,
le mme sens que

u
et une norme gale 72 fois elle de

u :
u a
Le ve teur
v = 23

u,
le sens oppos elui de

u
2
et une norme gale 3 fois elle de
u :
Quelques proprits...
Pour tout nombre rel k et pour tout ve teur

u , on a :
k0 = 0
et
0u = 0.
Distributivit : Pour tous rels k , k , et pour tous ve teurs

u , u , on a
u = (k + k )
u.
k(
u + u ) = k
u + k u
et
k
u + k
Par exemple :
2
u + 5
u = (2 + 5)
u = 7
u
2(
u +
v ) = 2
u + 2
v
2(3
u 2
v ) (6
u +
v ) = 6
u 4
v 6
u
v = 0
u 5
v = 5
v
5
Colinarit de deux ve teurs - appli ations
Dnition :
Deux ve teurs
u et
v seront dits olinaires s'ils ont la mme dire tion.

u et
v olinaires, alors
En parti ulier, si AB et CD sont des reprsentants de deux ve teurs
les droites (AB) et (CD) sont parallles (ou onfondues). La r iproque est galement vraie.
Thorme :
u et
v deux ve teurs non nuls. Alors on a l'quivalen e suivante :
Soient
u et
v sont olinaires il existe un nombre rel k tel que
v = k
u
Remarque : le ve teur nul est olinaire tous les autres ve teurs du plan.
2nde
Cours ve teurs
Page 6
Exemples :
Les ve teurs
u et
w ne sont pas
olinaires (ils n'ont pas la mme
dire tion).
u et
v sont olinaires
Les ve teurs
v = 1, 5
u ou
et de mme sens ; on a
u = 32
en ore
v . En eet, la norme de
v est gale 1,5 fois elle de

u (ou
en ore la norme de u est gale 23 fois
elle de
v ).
Les ve teurs
u et
x sont olinaires
de sens ontraires ; on a
u = 2
x , ou
1
en ore x = 2 u
x et
v sont olinaires
Les ve teurs
x = 31
de sens ontraires ; on a
v , ou
en ore v = 3 x
Appli ations de la olinarit : paralllisme, alignement, milieu

Proprit 1 : olinarit et paralllisme

Les droites (AB) et (CD) sont parallles Les ve teurs AB et CD sont olinaires
Il existe un nombre k 6= 0 tel que AB = k CD.
Proprit 2 : olinarit et alignement

Les points A, B et C sont aligns Les ve teurs AB et AC sont olinaires
Il existe un nombre k 6= 0 tel que AB = k AC .
Proprit 3 : olinarit et milieu
Le point I est le milieu du segment [AB] AI = IB AI = 12 AB AB = 2AI .

...
...B
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
..
A ...
2nde
...
...
...
...
...
...
...
C
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...D
..
...
...B
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
... A
...
...
...
...
...
...
C
..
Cours ve teurs
Page 7
A tivit d'introdu tion : translations et ve teurs
Regardez attentivement le maillage reprsent i-dessous (form de six paralllogrammes

et de leurs diagonales), et rpondez aux questions poses :
P
I
R
K
1. Par la translation de ve teur

u = AB , quelle est l'image :
du point A ? ...... de E ? ....... de Q ? ......
2. Vrai ou
faux ?
u = F K ........................................
u = F H ........................................
u = CD........................................
u = LK ........................................

3. Complter :
u = E..... = .....R = C.....
v = BN , quelle est l'image :

4. Par la translation de ve teur
du point B ? ...... de F ? ....... de R ? ......
v.
5. Citer (en utilisant les points de la gure) trois ve teurs gaux
.....................................
u suivie de la translation de ve 6. Si on ee tue maintenant la translation de ve teur
teur v , quelle est l'image :

du point A ? ...... de E ? ....... de Q ? ......
w = ....................
Comment note-t-on le ve teur de ette translation ?
Citer trois reprsentants de e ve teur w :.....................................

7. Quel est le ve teur de la translation qui transforme F en F lui-mme ? .............
Comment peut-on le noter ? ......................................
Citer trois reprsentants de e ve teur ....... ....... ......
8. On sait don (question 1) que l'image de E par la translation de ve teur

u = AB est
F . Complter la phrase suivante :
E est l'image de F par la translation de ve teur u =......
u suivie de la translation de
9. Quelle est l'image de E par la translation de ve teur
ve teur u ?......... Complter alors : u + u = .......
Par analogie ave l'addition des nombres, on peut rire u = ......... = .........
2nde
A tivit ve teurs
Page 1/1
Exer i es : Constru tions ve torielles 1

1) Construire les reprsentants
d'origines
du ve teur
A, B , C .
d'origines
du ve teur
A, B , C .
B
A
B
C
3)
Construire
w =
u +
v
le
reprsentant
d'origine
A.
du
ve teur
4)
Construire
w =
u +
v
le
reprsentant
d'origine
du
ve teur
A.
u
A
2nde
Exer i es onstru tion ve teurs 1
Page 1/2
5)
Construire
w =
u +
v
le
reprsentant
d'origine
du
ve teur
6)
Construire
w =
u +
v
A.
le
reprsentant
d'origine
du
ve teur
du
ve teur
A..
A
A
7)
Construire
w =
u
v
le
reprsentant
d'origine
du
ve teur
8)
Construire
w =
u
v
A.
le
reprsentant
d'origine
A.
2nde
Page 2/2

v = 2
u
d'origines
du ve teur
v = 1.5
u
A, B , C .
d'origines
du ve teur
A, B , C .
u
A
B
C
3)
Construire
le
w = 2
u + 3
v
reprsentant
d'origine
A.
du
ve teur
4)
Construire
le
w = 2
u 4
v
reprsentant
d'origine
du
ve teur
A.
v
A
2nde
Page 1/2
5)
Construire
le
v 2
u
w = 21
reprsentant
d'origine
du
ve teur
6)
Construire
le
u + 32
v
w = 14
A.
reprsentant
7) Exprimer le ve teur
ve teurs
et
AB
en fon tion des
v.
8) Exprimer le ve teur
ve teurs
et
AB
en fon tion des
v.
2nde
ve teur
A.
d'origine
du
Page 2/2
1) Construire les points
B, C , D
et
tels que
AB = 2 i + j ,
AC = 3 i j ,
AD = 3 i 2 j ,
AE = 72 i + 52 j
A
2) Construire les points
D , E , F , G et H
tels que
3
AD = 4 AC ,
BE = 16 BC ,
1 1
AF = 2 AB + 4 AC ,
7
BC ,
AG = 12
AH = 14 AC 32 BC
B
2nde
Page 1/1
Exer i es : Ve teurs olinaires
Exer i e
Dans haque as, dire si les ve teursu et v sont olinaires;

dans l'armative, exprimer
en fon tion de v , puis exprimer v en fon tion de u :
2nde
Exer i es ve teurs 4
Page 1/1
Exer i es : Exprimer un ve teur en

fon tion de deux autres
Exer i e
Dans haque as, exprimer

et
en fon tion de
et
v,
puis exprimer
en fon tion de
2nde
Exer i es ve teurs 5
Page 1/1

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4506 ; 93;
Module n7 : Simulation d'un lan er de

deux ds - Flu tuations d' hantillonnage
Une exprien e alatoire : on lan e deux ds six fa es, et on note la somme des hires
gurant sur la fa e suprieure.
Question n1 : quels sont les rsultats qu'il est possible d'obtenir ? (on appelle es rsultats
les issues de l'exprien e alatoire).
.....................................................................................................................
Question n2 : A votre avis, ha une de es issues a-t-elle les mmes han es de se rali-
ser ? .....................................................................................................................
Si votre rponse est non, indiquez quelle est, selon vous, l'issue la plus probable ? ................................
Cal ulatri e et nombres alatoires

N'ayant pas tous deux ds six fa es sur nous aujourd'hui, nous allons simuler ette
exprien e gr e la al ulatri e. En eet vetre al ulatri e a une fon tion qui lui permet
d'a her un nombre alatoire ompris entre 0 et 1 ; voi i omment vous pouvez les faire
a her :
Sur Casio :
Dans le menu Run, tapez Optn, puis hoisissez Prob (en utilisant la he si n essaire), et enn hoisissez Ran#. Tapez
sur Exe pour faire a her e nombre alatoire. Un nouveau nombre s'a he haque
fois que vous appuyez sur Exe. Exemple :
0.3943634617
Sur TI :
Tapez Math, puis hoisissez Prb, et sle tionnez Rand. Tapez sur Enter pour faire
a her e nombre alatoire. Un nouveau
nombre s'a he haque fois que vous appuyez sur Enter. Exemple : 0.3943634617.
Mais nous her hons, pour simuler notre lan er de deux ds, faire a her par la al ulatri e
la somme de deux nombres entiers alatoires ompris entre 1 et 6. Pour obtenir un entier,
nous allons utiliser la fon tion Int de vos al ulatri es, qui permet d'a her la partie
entire d'un nombre. Tapez la squen e suivante :
Sur Casio :
Optn Num Int ( 6 Optn Prob Ran#
+ 1) + Optn Num Int( 6 Optn Prob
Ran# + 1), e qui doit a her l' ran
Int(6Ran#+1)+Int(6Ran#+1). Si
vous tapez sur Exe, un nombre entier om-
Sur TI :
Math Num Int ( 6 Math Prb Rand
+ 1 ) + Math Num Int ( 6 Math Prb
Rand + 1 ), e qui doit a her l' ran
Int(6Rand+1)+Int(6Rand+1). Si
vous tapez sur Enter, un nombre entier
pris entre 2 et 12 s'a he. Vous pouvez en ompris entre 2 et 12 s'a he. Vous poua her autant que vous voulez en frappant vez en a her autant que vous voulez en
frappant la tou he Enter.
la tou he Exe.
2nde
Module n7: simulation
Page 1/4
Question n3 : Ee tuez une premire srie de 50 lan ers, et notez les rsultats obtenus dans
le tableau i-dessous ; puis onstruisez un diagramme en btons des frquen es releves :
issue
ee tif
frquen e (%)
10
11
10
11
12
Total
50 lan ers
100%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
12
Question n4 : Faites 50 lan ers supplmentaires et notez les rsultats obtenus sur une feuille
de brouillon. Ajoutez es rsultats aux pr dents pour obtenir un tableau r apitulant les rsultats pour vos 100 lan ers. Puis, partir de e nouvel hantillon, deux fois plus important,
onstruisez un diagramme en btons des frquen es releves :
issue
ee tif
frquen e (%)
10
11
10
11
12
Total
100 lan ers
100%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
2nde
12
Page 2/4
Question n5 : Mise en ommun de vos rsultats. Allez noter au tableau la ligne des
ee tifs du tableau de la question pr dente. Comme vous tes ...... lves dans ette salle en
e moment, vous allez pouvoir additionner entre eux vos rsultats pour obtenir un hantillon
beau oup plus gros (un hantillon de ......100 =......... lan ers). Consignez les rsultats dans
un tableau, puis onstruisez le diagramme en btons des frquen es releves :
issue
ee tif
frquen e (%)
10
11
10
11
12
Total
...... lan ers
100%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
12
Question n6 : Une expli ation es rsultats Nous avons trouv des frquen es "exp-
rimentales" de ralisation de ha une des issues de ette exprien e alatoire. I i, il est mme
possible de trouver les frquen es thoriques en utilisant un raisonnement trs simples ; nous
pourrons alors omparer e que prvoit la thorie ave nos dirents relevs.
Imaginons don que nous avons numrot nos deux ds : l'un porte le numro 1, l'autre le
numro 2. Le tableau i-dessous va nous permettre d' rire tous les rsultats envisageables (en
premier, le rsultat sur le d numro 1 ; en se ond elui du d numro 2) ; ompltez :
Rsultats
Somme des deux ds
(1; 1) (1; 2) (1; 3) (1; 4) (1; 5) (1; 6)

(2; 1)
2
3
Question n7 : On s'aperoit alors qu'il y a, par exemple, 3 faons d'obtenir le rsultat 4 :
(1; 3), (2; 2) et (3; 1). Comme il y a 36 rsultats possibles (36 ases dans haque tableau), l'issue
"4" a don une frquen e thorique de ralisation qui est gale 363 = 121 0, 083, 'est-dire 8, 3% environ. Complter ainsi le tableau i-dessous, et faites le diagramme en btons des
frquen es qui orrespond :
2nde
Page 3/4
issue
frquen e thorique
4
8,3%
10
11
10
11
12
12 Total
100%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Et surtout, omparez e diagramme elui trouv dans la question n5...
Ce qu'il y a retenir de ette a tivit :
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
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...........................................................................................................................................................
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...........................................................................................................................................................
2nde
Page 4/4

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(E44yPyC/`CÈC
C/M
Fiche dexercices: Reprage, coordonnes
Dans un repre O; #
, #
orthonorm (unit graphique 1 cm), on donne les points A(1; 0), B(1; 6) et
H(3; 2).
1. a) Calculer les coordonnes du point K tel que AB HK soit un paralllogramme.
b) calculer les coordonnes du point L symtrique de H par rapport A.
#
#
c) Calculer les coordonnes du point C tel que HC = 2 HB

d) Les points C , K et L sont-ils aligns ?
2. a) Calculer AH 2 , HB 2 et AB 2 ; que peut-on dire des droites (AH) et (BC ) ?

b) Le triangle ABC est-il rectangle ? Calculer laire du triangle ABC .
3. La droite (LK ) coupe les axes du repre en deux points E (x E ; 0) et F (0; y F ). Dterminer les valeurs de
xE et y F par le calcul.
# # # #
4. Soit I le milieu de [AB], J celui de [AC ]. Soit G le point du plan vrifiant G A + GB + GC = 0

a) Dterminer les coordonnes des points G, I et J .
b) Montrer que C , G et I sont aligns, puis que B, G et J le sont aussi.
c) Que reprsente le point G pour le triangle ABC ?
#
#
#
5. Soit M le point dfini par 3B M = 3B A + 2BC

a) Calculer les coordonnes du point M.
b) Montrer que les droites (AM) et (BC ) sont parallles.
#
2nde
Page 1/1
#
Fiche dexercices reprage

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K?b
Fiche dexercices: Equations cartsiennes de

droites
E XERCICE 1
Le plan est rapport un repre O; #

, #
. Soient A, B et C les points de coordonnes respectives
(1; 3), (2; 3) et (2; 6). Vous ferez une figure, qui sera complte au fur et mesure de lexercice.
1. Dterminer les quations rduites des droites (AB), (AC ) et (BC ).
2. Les points suivants appartiennent-ils la droite (AB) ? (Justifier par un calcul)
a) E (5; 9)
b) F (17; 30)
c) G( 57 ; 12 )
3. Dterminer les coordonnes des deux points dintersection de la droite (AB) avec laxe des abscisses.
4. Dterminer lquation rduite de la droite D1 parallle (AB) passant par C .
5. Dterminer lquation rduite de la droite D2 parallle (AC ) passant par B.
6. Dterminer lquation rduite de la droite D3 perpendiculaire (BC ) passant par A.
7. Tracer la droite 1 passant par A et de coefficient directeur 2.
8. Tracer la droite 2 passant par B et de coefficient directeur -3.
9. Tracer la droite 3 passant par C et de coefficient directeur 0,5.
E XERCICE 2
Donner par lecture graphique les quations rduites des droites D1 , D2 , D3 , D4 , D5 et D6 :
D3
D1
D4
#
D5
#
D6
D2
2nde
Page 1/2
exercices: quations de droites
E XERCICE 3
Sur le graphique suivant, tracer les droites D1 , D2 , D3 , D4 , D5 et D6 dquations respectives y = 2,5,
y = x + 3, y = 4x 5, x = 4, y = 23 x 1 et y = 43 x + 74
3
2
1
#
1 O
#
1
1
2
3
4
5
Dterminer par le calcul les coordonnes exactes des points A 2 , A 3 , A 5 et A 6 intersections respectives
des droites D2 , D3 , D5 et D6 avec laxe des abscisses.
E XERCICE 4
Le plan est rapport un repre O; #

, #
. Soient A, B et C les points de coordonnes respectives
(2; 7), (4; 5) et (7; 4).
Associer chacune des droites (AB), (AC ) et (BC ) son quation rduite parmi les six propositions, et
tracer les trois droites restantes :
3
x + 19
5x
y = x +3
y = 3x + 17
y=
y = 0,4x + 4,8
y = 2x 3
y=
2
3
2
#
2nde
#
Page 2/2
exercices: quations de droites

"!$#&%(')%(!+*
,.-0/2143656728:9<;>=6?A@ABDCFEHGJIKGJLNM:OP80/Q/SRJ/STVUXWY8X/Z/[3]\P^`_
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dXdXdXd0d0dXd0d
dXdXdXd0d0dXd0d
dXdXdXd0dXd0d0d
dXdXdXd0dXd0d0d
5
1
1
0
5 4 3 2 1 0
1
x + 3y = 6
3x y = 2
dXd0d0dXd0dXd0d0d)d0d
2x + 3y = 3
x+ y= 0
dXd0dXd0d0dXd0dXdXdXd
0
5 4 3 2 1 0
1
dXd0dXd0d0dXd0dXdXdXd
dXd0d0dXd0dXd0d0d)d0d
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x 2y = 3
y + 2=0
0
5 4 3 2 1 0
1
2x + y = 3
3x 5 = 1
0
5 4 3 2 1 0
1
ij4kVlnmVopmqkqrsrut
rnvnwVx&k
yFz0{>k}|)~e
dXd0dXdXdXd0d0dXd0dXd0d
dXd0dXdXdXd0d0dXd0dXd0d
4x + 2y = 8
6x 3y = 12
d0d0dXdXdXd0dXd0d0dXd0d
d0d0dXdXdXd0dXd0d0dXd0d
0
5 4 3 2 1 0
1
x + 3y = 6
2x + 6y = 12
0
5 4 3 2 1 0
1
"!$#&%(')%(!
,.-0/[1
36567[8}O 8X/Q/2R /2T[U0W80/ /[36\ ^`_
abTV/.?A=]; E

2x + y = 1
x 5y = 38
3x y = 4
5x 7y = 3
x 2y = 28
5x 4y = 20

NIABDL = B
NLDBDL = B ;>G
,.-0/[1
36567[8}O 8X/Q/2R /2T[U0W80/ /[36\ ^`_
abTV/.?A=];
e0fVg[h
XM B M>EM>B
NL
2x + 5y = 11
2x 3y = 1
6x + 10y = 1
7x 5y = 0
ij4kVlnmVopmqkqrsrut
rnvnwVx&k
4x 3y = 7
5x + 9y = 20
yFz0{>k(e>~e

!

"
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869;:=<?>A@B>DCE<GF
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KTS _ K`kW[`x
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-aMDOPILQTSÛoOPI f : x 7 2 + 5 KÌ[pmSKT[pSha[ ]LILKMDOPILQ.SVUWOPI)atILKxTxTx`xTx`x`xTx`xTx`x`x.x`xTx`xTx`x`xTx`xTx`x`x.x`xTx`xTx`x`xTx`xTx`x.x`x

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4
3
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2
1
0
4 3 2 1
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`B7T
Fiche dexercices: fonctions affines et fonctions

de rfrence
E XERCICE 1
Dans chacun des cas suivants, dterminer, si cest possible, la fonction affine f telle que :
1. f (0) = 7 et f (5) = 3
4. f (3) = 34 et f ( 31 ) = 27
3. f (11) = 4 et f (8) = 15
6. f (3) = 5, f (1) = 0 et f (5) = 4
2. f (3) = 0 et f (6) = 3
5. f (3) = 5, f (1) = 1 et f (1) = 3
E XERCICE 2
Trois taxis T1 , T2 et T3 proposent leurs tarifs :
T1 : 5 de prise en charge, puis 0,40 du kilomtre.
1. Si un client se prsente et dsire effectuer un trajet de 5 km, quel taxi devrait-il prendre ? et pour un
trajet de 15 km ?
2. On note x la distance que veut parcourir un client en taxi. Exprimer les tarifs f 1 (x), f 2 (x) et f 3 (x) des
trois taxis T1 , T2 et T3 en fonction de x.
3. Reprsenter sur ce graphique les trois droites D1 , D2 et D3 reprsentant respectivement les trois fonctions f 1 , f 2 et f 3 (soyez prcis !).
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
4. En vous basant uniquement sur le graphique, indiquez pour quelles distances il est plus intressant
de prendre le taxi T1 , le taxi T2 , ou le taxi T3 . (les rponses ces questions seront donnes sous forme
dintervalles).
2nde
Page 1/3 Exercices fonctions affines et fonctions de rfrence
E XERCICE 3
1. En utilisant la courbe de la fonction carr, donne ci-contre, rsolvez graphiquement les quations et inquations suivantes :
a) x 2 = 4
14
13
e) x 2 < 1
b) x 2 = 1
12
f) x 2 4
c) x 2 = 0
g) x 2 0
d) x 2 = 5
11
h) 1 < x 2 < 9
2. Vrai ou faux ?
10
a) (3.05)2 = 3.052
c) Si x > 2 alors x 2 > 4
b) 4,22 = 4,22
d) Si x 2 < 9 alors x < 3
e) Si 1 x 2 alors 1 x 2 4
f) Si 2 x 5 alors 4 x 25
g) Si 4 x 2 25 alors 2 x 5
3. En utilisant la courbe de la fonction inverse, donne ci-contre, rsolvez graphiquement les quations et inquations suivantes :
h) Si 4 < x < 3 alors 9 < x 2 < 16
a)
b)
c)
1
x
1
x
1
x
1
x
=2
e)
f)
= 3
= 54
g)
d) = 0
4. Vrai ou faux ?
a) Si x > 2 alors
b) Si x > 4 alors
1
x
1
x
c) Si
d) Si
<
1
3
h)
1
x
1
x
1
x
1
x
1
x
1
9
>1
> 21
1
x
< 14
e) Si 1 x 2 alors 1 x1 12
g) Si 2 x
alors x < 3
1
5
1
1
x 2
4 alors 21 x1 14
b) x <
1
x
1
x
c) x 2 < x
d)
1
x
=x
e) x
2nde
1
x
5. A laide des courbes dquations y = x , y = et

y = x, rsoudre graphiquement les quations et
inquations suivantes suivantes :
a) x 2 =
0
1 0
1
> 12
f) Si 2 x 5 alors
3 2
y = x1
< 27
alors x > 3
< 13
y=x
1
4
4
<
y = x2
10
11
12
13
14
1
x
E XERCICE 4
Enchanements de fonctions
Dans cet exercice, on notera c : x 7 x 2 la fonction carr, i : x 7 x1 la fonction inverse,

p
r : x 7 x la fonction racine carre, a : x 7 2x + 3 une fonction affine.
Lenchanement de deux fonctions f et g se dfinit ainsi : la deuxime fonction (g ) sapplique sur
limage obtenue par la premire ( f ), selon le schma suivant :
f
x 7 y = f (x) 7 z = g (y) = g ( f (x))

On note h la fonction qui, au nombre x, associe le nombre z, et on dit que h est la fonction " f suivie
de g ".
Par exemple, si la premire fonction est la fonction carr c, et la seconde fonction la fonction affine a,
alors la fonction "c suivie de a" est la fonction dfinie par
c
x 7 y = x 2 7 z = a(y) = a(x 2 ) = 2x 2 + 3
1. Dterminer les fonctions suivantes :
a) r suivie de c.
b) a suivie de c.
c) r suivie de a.
d) a suivie de i .
e) r , suivie de a, suivies de i .
2. Quels sont les enchanements correspondant aux fonctions suivantes ? (on dit que lon dcompose
les fonctions donnes)
p
1
a) x 7 2x + 3
c) x 7 p
x
1
2
d)
b) x 7 + 3
(2x + 3)2
x
3. On notera b la fonction affine b : x 7 x 1.
a) Quelle est la fonction a suivie de b ? b suivie de a ?
b) Dcomposer les fonctions suivantes laide des fonctions c, i , r , a et b :

p
1
2
1
k(x) = x 2 1
f (x) = (x 1)2
g (x) = x1
+3
h(x) = p
2x + 3
2nde

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(IJM ) ')* (LKM ) X4M4M4)4M4)4)4)4M4M4)4M4)4M4M4)4M4T4M4)4M4M4)4M4)4M4M4)4)4)4M4)4M4M4)4M4)4M4M4)4)4)4M4)4M4M4)4M4)4M4M4T4M4)4M4)4M4M4)4M4)4M4T4M4M4)4M4)4M4M4)4M4)4M4T4
.h+,g(+*@<dQ
.?*#f=;
*BJB'e0M;
./(+*BJB,/0T*@<D;
.AUP/)*B'MJ+EG<>./'MJ'T**@J@Q50M'MJ#CDQ1PgJB;=<d*@'PZ<D.?*B'MJB(+'M0T*@<D;
.mP/'e0)'M(YP/'M,IH9/C_Q
.g(M4
M@B
?@@oo:oe@WMWFOo7o
MVT
Fiched'exercices:calculsdelongueurs,aireset
volumesdansl'espace
SoitABCDEFGHuncubedect4cm.
OnplacelespointsI,JetKmilieuxrespectifsdescts[FE],[FG]et[FB].
1. Danslecube,quelestlenombrede
sommets(quelonnoteraS)?lenombre
dartes(quelonnoteraA)?lenombre
defaces(quelonnoteraF)?
CalculezSA+F
H
G
E
2. DequellenatureestletriangleIJK?
Dessinezleenvraiegrandeur.
Calculezsonaire.
J
F
K
C
3. CommentsappellelesolideFIJK?En
dessinerunpatron.Danscecas
galement,calculezSA+F.
A
B
4. CalculezlevolumedeFIJK.EndduirelahauteurdusommetFparrapportlabaseIJK.
5. DterminezlevolumeexactdusolideobtenuenenlevantlesolideFIJKducube.Danscecasencore,
donnezlenombredefaces,dartesetdesommets,etcalculezSA+F.
6. OnenlveainsileshuitcoinsducubeABCDEFGH,pourobtenirlesolidecicontre:
a) CalculezSA+Fpourcenouveausolide(appelcuboctadre,voircidessous).
b) Calculezlevolumedecesolide.Calculezsonairelatrale;enfindessinezenunpatron.
H
G
E
F
D
C
A
B
Illustration1:Cuboctadre
2nde
Exercicesgomtrieespace
page1/1
Ch 11
Trigonomtrie ; osinus et sinus

d'un nombre rel
Reprage sur le er le trigonomtrique
On hoisit une unit de longueur dans le plan, et soit O un point du plan.

On tra e le er le C de entre O et de rayon 1. Il existe alors deux sens de par ours sur e
er le : le sens inverse des aiguilles d'une montre (appel aussi sens dire t ou sens positif), et le
sens des aiguilles d'une montre (appel, lui, sens indire t ou ngatif). On dit que l'on a donn une
orientation au er le C.
+
Le er le C ainsi orient est appel er le trigonomtrique.

Remarquons que le primtre de e er le est gal 2 1 = 2
units.
A tout rel x nous allons asso ier un unique point M du er le C . Pour ela, xons un point A sur
le er le.
Soit x un rel positif :
Un point M , mobile sur le er le C , initialement
situ en A, va par ourir le er le dans le sens
positif un hemin de longueur x (quitte faire
plusieurs tours !) ; la position du point M sur le
er le C la n de e trajet est alors asso ie au
rel x.
Par exemple, au rel 2 est asso i le point B :
en eet l'ar AB vaut "un quart de tour", et on
sait qu'un tour omplet ompte pour 2 units de
longueur.
Au rel est ainsi asso i le point A , au rel 32
est asso i le point B , au rel 2 est asso i le
point A, au rel 5 est en ore asso i le point A ,
le point E asso i 4 , le point F asso i 76 , et .
Soit x un rel ngatif. Cette fois le point M part

de A et par ourt le er le C dans le sens indire t
un hemin de longueur x (quitte, l aussi,
ee tuer plus d'un tour). La position du point M
sur le er le C la n de e trajet est alors asso ie
au rel x.
Ainsi au rel est asso i le point A , au rel
2 est asso i le point B , le point G est asso i
au nombre 3 , le point E est galement asso i
au rel 74 , le point A est asso i 5 . . .
2nde
Cours trigonomtrie
Bb
E
b
A b
O
b
b
b
Page 1/4
Mesure d'un angle gomtrique en radians
Soit C le er le trigonomtrique (de rayon 1).

#
Soit RST un angle gomtrique ; on ee tue la translation de ve teur SO de et angle : on obtient
l'angle R OT , qui est de mme mesure que RST .
Soient A et M les points d'interse tion respe tifs des demi-droites [OR ) et [OT ) ave le er le C .
On a alors RST = R OT = AOM
Rb
A
b
O
Rb
Mb
T
S
Dnition:
La mesure en radians de l'angle gomtrique RST est gale la longueur de l'ar AM
Correspondan e entre degrs et radians :

Il y a proportionnalit entre la mesure des angles en degrs et mesure en radians ; il faut juste
retenir que 180 degrs orrespondent radians :
Mesure en degrs
180
30
45
60
90
360
Mesure en radians
Cosinus et sinus d'un nombre rel
# #
On se donne le er le trigonomtrique C . Le repre (O; OA, OB) est un repre orthonormal.
Soit x un nombre rel. Soit M le point du er le trigonomtrique asso i au rel x.
Soit P le projet orthogonal de M sur (OB), et Q le projet orthogonal de M sur (OA). (voir gure
i-aprs )
Dnition:
# #
Le osinus du nombre rel x, not cos x, est l'abs isse du point M dans le repre (O; OA, OB).
# #
Le sinus du nombre rel x, not sin x, est l'ordonne du point M dans le repre (O; OA, OB)
2nde
Cours trigonomtrie
Page 2/4
+
Bb
sinx Q
A b
M (x)
b
P
osx
Premires onsquen es :
Pour tout rel x, on a 1 6 cos x 6 1 et 1 6 sin x 6 1 .
En eet l'abs isse et l'ordonne du point M sont toujours omprises entre 1 et 1.
Pour tout rel x, on a cos2 x + sin2 x = 1
(Remarque : il est plus ommode de noter cos2 x plutt que (cos x)2 .)
En eet, dans le triangle OQM re tangle en Q, on a OM 2 = OQ2 + QM 2 = OQ2 + OP 2. Or
OP 2 = (cos x)2 , OQ2 = (sin x)2 et OM 2 = 1, d'o le rsultat annon .
Pour tout rel x, on a cos(x + 2) = cos x et sin(x + 2) = sinx
En eet, (dans le as o x est positif, mais ela mar he de la mme manire pour x ngatif),
pour le point M initialement positionn en A, ee tuer un par ours de longueur x + 2 signie
ee tuer un par ours de longueur x suivi d'un tour omplet du er le C . Le point M est don
lui aussi asso i au rel x + 2 . Ainsi cos x et cos(x + 2) sont donns par l'abs isse de M , d'o
l'galit annon e.
Pour tout rel x, on a cos(x) = cos x et sin(x) = sin x .
En eet le point N asso i au rel x est le symtrique de M par rapport l'axe des abs isses ;
M et N ont don mme abs isse (cos(x) = cos x) et des ordonnes opposes (sin(x) =
sin x)
A retenir : Valeurs remarquables du osinus et du sinus d'un angle :
2nde
Angle (radians)
Cosinus
Sinus
6
3
2
1
2
4
2
2
2
2
3
1
2
3
2
0
1
Cours trigonomtrie
2
3
1
2
3
3
4
2
2
2
5
6
3
2
1
Page 3/4
Les fon tions osinus et sinus
Ensemble de dnition :
Ces deux fon tions sont dnies sur R tout entier.

Reprsentations graphiques :
Priodi it :
On sait que, x , cos(x + 2) = cos x et sin(x + 2) = sin x : les fon tions osinus et sinus sont
don priodiques, de priode 2 . On peut don restreindre l'tude de es fon tions un intervalle
de longueur 2 : le reste de leurs ourbes s'en dduira par translations de ve teurs 2k # , k .
Parit :
De plus, x , cos(x) = cos x et sin(x) = sin x. La fon tion osinus est don une fon tion
paire (son domaine de dnition - R - est bien symtrique par rapport 0) ; de mme, la fon tion
sinus est, elle, impaire. On pourra don restreindre leur tude l'intervalle [0; ], le reste de leur
ourbe s'en dduira par symtrie d'axe (Oy) pour la fon tion osinus, et par symtrie de entre
O pour la fon tion sinus.
Variations :
Courbes reprsentatives :
La fon tion osinus est d roissante sur [0; ],

alors que la fon tion sinus est roissante sur [0; 2 ], puis d roissante sur [ 2 ; ]
de la fon tion osinus :
y = cos x
3
2
3
2
de la fon tion sinus :

1
3
2
y = sin x
3
2
2nde
Cours trigonomtrie
Page 4/4
Module n2 : Forme dveloppe, forme fa torise

d'une expression
Mme si, dans une expression littrale, tous les al uls ne peuvent tre ee tus ( ause de
ette (ou de es) lettre(s) qui reprsentent des nombres rels : par exemple, on ne peut pas "effe tuer" le al ul x 1 ou en ore le al ul 2y ), il est possible d'utiliser quelques rgles de al ul
simples qui nous permettent de les
. Chaque expression littrale peut don prsenter
des formes diverses, ha une pouvant avoir son utilit.
transformer
1.
Dvelopper une expression littrale

Dnition :
dvelopper une expression littrale, 'est transformer ette expression en une .........................
Par exemple :
l'expression 5(x + 3) est un ....................................... On peut dvelopper ette expression
( 'est--dire la transformer en .........................................) en rivant :
5(x + 3) = ............ ............ + ............ ............ = .......................................
on peut dvelopper l'expression (a 1)(a + 3) 2a2 en rivant :
(a 1)(a + 3) 2a2 = ...............................................................................
=................................................
En fait, seules quelques rgles sont onnatre pour dvelopper une expression :
Si a, b, c et d dsignent des nombres rels,

de la multipli ation sur l'addition :
a(b + c) = ab + ac
(a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd

:
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
(a b)2 = a2 2ab + b2
(a + b)(a b) = a2 b2
Distributivit
identits remarquables
A vous maintenant : dveloppez, rduisez1 et ordonnez selon les puissan es d roissantes2
de x les expressions suivantes (faites les al uls sur votre ahier ou sur une page part )
2x(5 7x) = ............................................................................................................
(2 3x)(2x 5) = ...............................................................................................
(5x 7)2 = ............................................................................................................
5(2 + x) + (x 2)(2x 5) = .................................................................................................
(3x + 1)(3x 1) (2x 5) = .................................................................................................
(x + 3)2 + (2x 1)2 = .....................................................................................................
x(3x + 5) (4x + 1)2 = .....................................................................................................
(x2 +x+1)(x3 x2 x+1) = ....................................................................................................
(x + 1)(2x 1)(x + 3) = .............................................................................................
Un onseil important : pour vrier (dans une ertaine mesure...) vos al uls, vous pouvez
tester es galits en remplaant x par une valeur simple (par exemple 1) la fois dans la
forme de dpart et dans la forme dveloppe. Il s'agit, bien sr, de trouver le mme rsultat
av e les deux al uls...
'est--dire rivez l'expression sous la forme d'une somme ontenant le moins de termes possibles
'est--dire rangez les termes de ette somme en ommenant par la plus grande puissan e de x et en nissant
par la plus petite
2
2.
Fa toriser une expression littrale

Dnition :
fa toriser une expression littrale, 'est transformer ette expression en un .........................
Par exemple :
l'expression 2x + 6 est un ....................................... On peut fa toriser ette expression
( 'est--dire la transformer en .........................................) en rivant :
2x + 6 = 2x + 2 ........ = .................................
on peut fa toriser l'expression (a 1)(a + 3) 2(a 1) en rivant :
(a 1)(a + 3) 2(a 1) = ...............................................................................
=................................................
En fait, seules quelques rgles sont onnatre pour fa toriser une expression :
Si a, b, c et d dsignent des nombres rels,
on re onnat un
:
ab + ac = a(b + c)
on utilise les
:
a2 + 2ab + b2 = (a + b)2
a2 2ab + b2 = (a b)2
a2 b2 = (a + b)(a b)
fa teur ommun
identits remarquables
A vous maintenant : fa torisez les expressions suivantes (
faites les al uls sur votre ahier
ou sur une page part, et pensez tester vos rsultats omme pour les dveloppements
2x2
7x = ............................................................................................................
(2x1)(35x)2x(2x1) = ...............................................................................................
(5x7)2 3(5x7) = ............................................................................................................
(2 + x)(1 x) (2 + x) = .................................................................................................
4x2 + 12x + 9 = .................................................................................................
16 x2 = .....................................................................................................
25x2 36 = .....................................................................................................
9x2 6x + 1 = ....................................................................................................
(x + 1)2 25 = .............................................................................................
(5 2x)2 (x + 3)2 = ............................................................................................
(x 1)2 + x(x 1) = .............................................................................................
(2x 3)(2 x) + 4x2 9 = .............................................................................................
3.
Appli ations du al ul littral au al ul numrique :

Appli ation n1
(a) Cal uler ( la al ulatri e) 482 472 462 + 452 , puis 1662 1652 1642 + 1632 .
Quelle onje ture peut-on faire pour les al uls de e type ?
(b) Dveloppez l'expression (x + 3)2 (x + 2)2 (x + 1)2 + x2 pour dmontrer ette
onje ture.
( ) Combien vaut 1234567892 1234567882 1234567872 + 1234567862 quand on
ee tue le al ul la al ulatri e ? Qu'en pensez-vous ?
Appli ation n2
Le but de et exer i e est de al uler le nombre

A = 838756834702 83875683469 83875683471
(a) Que donne la al ulatri e omme rsultat ?
(b) Posez x = 83875683470, exprimez A en fon tion de x, puis (en dveloppant et
rduisant) donner la valeur exa te de A.
2
Module n3 : Equations du premier degr
Quelques dnitions de base :

Une galit est une armation on ernant des nombres, utilisant le signe "=", et qui est
soit vraie, soit fausse.
Par exemple l'galit 4 5 = 20 est ...................., l'galit = 3, 1415 est ........................,
l'galit (x + 1)2 = x2 + 2x + 1 est ..................... pour .....................................................................
(on qualie alors ette galit d'identit), l'galit 2x+1 = 3 est ....................... pour ......................
En fait, une galit dans laquelle gure un nombre in onnu, reprsent par une lettre
(souvent par la lettre x bien que e ne soit pas une obligation), s'appelle une quation
une in onnue. Si ette quation peut s' rire, aprs ventuelles transformations, sous
la forme ax + b = 0 o a, b R, a non nul, alors ette quation est dite du premier
degr. Si ette quation peut s' rire, aprs ventuelles transformations, sous la forme
ax2 + bx + c = 0 o a, b, c R, a non nul, alors ette quation est dite du se ond degr,
et ... pour les degrs suivants.
Par exemple
2(x + 1) = x + 3 est une quation du ...................... degr,
(x 2)2 4 = 0 est une quation du ........................ degr,
(2x + 1)2 = 4x2 3x + 5 est une quation du ........................ degr.
Rsoudre une quation onsiste trouver toutes les valeurs du nombre in onnu x pour
lesquelles l'galit est vraie ; es valeurs sont appeles solutions de l'quation.
Ce module a pour but de faire le tour des direntes mthodes mettre en oeuvre pour rsoudre dirents types d'quations du premier degr.
Exer i e 1 : vrier une galit

1. Les galits suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
2
= 0, 667
3

3 12 = 6
3 + 12 = 15
5
1
=
5
5
2. Vrier que les galits suivantes sont vraies :
x2 6x + 1 = (x 3)2 8
pour
tout rel x
2x2
3
+ 5x 1
pour
=
x+2
x+2
pour x = 8
2x 5 = 5(x + 3) + 36
2x + 1
(2x 1)2 = 9
pour x = 1
(6x 2)(4 x) = 0
tout rel x 6= 2
pour x = 4 et x = 3
Mthode pour rsoudre les quations du premier degr :

Nous suivrons l'exemple de la rsolution de l'quation 4x 5 = 3(3 2x). Toutes les
oprations que l'on peut faire sur ette quation, et qui sont d rites i-dessous, ne
hangent pas l'ensemble de ses solutions.
On a le droit de transformer haque membre de l'quation en dveloppant, en rduisant au mme dnominateur, et ... :
...................................................................................................................
On a le droit d'ajouter ou de retran her haque membre de l'quation la mme
quantit, ou en ore de multiplier ou de diviser haque membre de l'quation
par un mme nombre non nul, e i dans le but d'isoler l'in onnue dans le membre
de gau he, et les onstantes dans le membre de droite, pour aboutir nalement une
quation du type ax = b :
...................................................................................................................
...................................................................................................................
Si a 6= 0 alors on peut dterminer la valeur de l'unique solution de ette quation en
divisant haque membre de l'quation par a (donnez la solution sous la forme la plus
simple possible) :
...................................................................................................................
On donne l'ensemble des solutions :
....................................................................................................................
Exer i e 2 : rsoudre algbriquement une quation du premier degr

Rsoudre sur R ( 'est--dire dterminer l'ensemble de toutes les solutions relles) les quations
suivantes :
premire srie :
se onde srie :

2x + 8 = 4
2x + 8 = 4x + 1

2x + 8 = 4(x + 1)
2x + 8 = 4(x 2)

2x + 8 = 4(x + 1) + 6(x + 2) 2x + 8 = 4(x + 1) + 6(x + 1)
1
x
+8=
4
2
x 2 6=2
2x + 1
5
=
3
6
x 2 6=x+2
5x
=2
6
3x 1
2x + 1
=
3
6
x + 5 2x + 3
3x 1
=
4
3
12
5x + 1
1
= x4
3
2
Dans le as d'une quation ave quotients, si l'in onnue ne gure pas au dnominateur, on
rduit tous les quotients au mme dnominateur puis on multiplie les deux membres de
l'quation par le dnominateur ommun
troisime srie :
6
3
=
x1
3x + 5
x+6
x
=
2x
2x + 1
Dans le as d'une quation ave quotients, si l'in onnue gure au dnominateur, on dtermine les valeurs interdites de l'quation ( elles qui annulent les dnominateurs), on rduit
tous les quotients au mme dnominateur dans haque membre, puis on utilise le fait que
c
a
b = d quivaut ad = bc
Module n4 : Equations du se ond degr
Dans toutes les quations que nous avons pu roiser jusqu' aujourd'hui, la puissan e maxi-
x tait gale 1 : e sont e que l'on appelle des quations du premier degr.
Dans les quations du se ond degr l'in onnue x apparat ave (potentiellement) une puissan e
2
2
2
maximale gale 2. Par exemple les quations x = 9, ou (1 x) + 3 = 0, ou en ore 3x 5 = 6x
male de l'in onnue
sont des quations du se ond degr.
Nous allons i i voir omment on peut rsoudre ertaines de es quations.
Pour rsoudre une quation du se ond degr

Nous allons prendre omme exemple l'quation
(2x 3)2 = 9
0
On ommen e par transformer l'quation, de sorte que le se ond membre soit gal
......................................................................................................................
Puis il s'agit de
fa toriser le premier membre :
......................................................................................................................
......................................................................................................................
Une fois e premier membre fa toris, l'quation obtenue est de la forme
A(x) B(x) = 0
(o
et B(x) sont des expressions littrales du premier degr), que l'on appelle quation
produit nul. Or on sait que, si un produit est nul, ela revient dire que l'un des fa teurs au
A(x)
moins est nul. Autrement dit,
A(x) B(x) = 0 quivaut
dire que
A(x) = 0 ou
que
B(x) = 0.
I i on a don
.................................................................. ou ..................................................................
On se ramne don la
rsolution de deux petites quations du premier degr,
que
vous savez fort bien rsoudre :

.................................................................. ou ..................................................................
.................................................................. ou ..................................................................
solutions de ette quation sont don ............ et .............

Vri ation :
Les
(2 ...... 3)2 = .............................. = ......
et
(2 ...... 3)2 = .............................. = ......
Sur le mme modle, rsoudre les quations suivantes :
x2 = 25
x2 = 5x
3x2 = 15
2x2 6 = 4
(2x 1)(x + 2) = (x + 2)(5x 3)
(3x + 1)2 = 16
(5 x)2 = 1
9x2 (x + 1)2 = 0
(2x 5)2 = (x + 3)2
2(x 3)2 = 18
x2 = 10x + 25
(1 2x)2 = 5
x2 + 2x + 1 = (x + 1)(2x 3)
x2 9 = x + 3
x2 + 4x = 4
x2 + 6x = 16
x+1
4
=
1x
9
2x
x+3
=
x+3
2x
Module n5 : Inquations du premier degr

Mthode gnrale
La rsolution d'une inquation du premier degr ressemble beau oup la rsolution d'une
quation du premier degr ; dans l'esprit, il s'agit de manipuler des ingalits (au moyen
de quelques rgles bien identies, provenant du ours sur "ordre et addition" et "ordre et
multipli ation") dans le but de produire des inquations de plus en plus simples mais ayant le
mme ensemble des solutions que l'inquation initiale. Illustration :
Voi i l'inquation que l'on se propose de rsoudre ; il s'agit de dterminer toutes les valeurs de l'in onnue x pour lesquelles l'ingalit
est vraie.
On ommen e par simplier l' riture de haque
membre (en dveloppant et rduisant, en rduisant les fra tions au mme dnominateur, ...
selon le as) :
On doit isoler l'in onnue x ; pour ela deux rgles
retenir
on peut a jouter ou soustraire un mme
nombre aux deux membres d'une inquation,
on peut multiplier ou diviser haque
membre d'une inquation
par un mme nombre stri tement positif
sans hanger le sens de l'ingalit
par un mme nombre stri tement
ngatif
en n'oubliant pas de hanger le sens

de l'ingalit
On on lut en donnant l'ensemble des solutions

(souvent sous la forme d'un intervalle) :
3(2x 5) 6 2 (5 9x)
6x 15 6 2 5 + 9x
6x 21 3 + 9x
6x 21 +21 3 + 9x +21
6x 9x + 18
6x 9x 9x + 18 9x
3x 18
3x
18
3
3
x 6
L'ensemble des solutions de ette inquation est donn par
S =] ; 6]
A vous maintenant :
Rsolvez sur R les inquations suivantes :
2x 3 < 0
x 5
+ >0
6 3
5
x 3 7 2x
<
2
4
3
4x + 12 0
2
x50
3
6x + 11 3x 7
26 15x > 8(5 + 2x)
2x + 1 > 0
5x>0
x 3 > 5
2 3x > 16
Module n6 : Signe de l'expression ax + b,

appli ation la rsolution d'inquations
Question 1 : Rsoudre les inquations suivantes :
2x 5 > 0
2x 5 < 0
5x + 7 > 0
5x + 7 < 0
Question 2 : Rsoudre les inquations suivantes :
ax + b > 0
a > 0)
ax + b < 0
a > 0)
(ave
ax + b < 0
a < 0)
(ave
ax + b < 0
a < 0)
(ave
(ave
On peut rsumer les rsultats de ette question dans e que l'on appelle des tableaux
de signes : il s'agit d'indiquer par un

positive, et par un
les plages dans lesquelles l'expression
les plages dans lesquelles l'expression
Signe de l'expression
ax + b,
ave
a>0
ave
a<0
ax + b
ax + b
est
est ngative :
x
signe de
ax + b
Signe de l'expression
ax + b,
x
signe de
ax + b
Question 3 : Dresser les tableaux de signes des expressions suivantes :
A(x) = 2x + 8
B(x) = 3x + 9
E(x) = 5 x
F (x) =
C(x) = 4x
G(x) = 73 x 1
x4
3
D(x) = 23 x
5
4
H(x) = x2 + 3
Question 4 : Complter les tableaux de signes des expressions suivantes en utilisant la

rgle des signes dans un produit ou un quotient :
x
signe de
signe de
signe de
2x + 8
(3x + 9)
(2x + 8)(3x + 9)
x
signe de
signe de
2x + 8
3x + 9
2x+8
3x+9
signe de
x
4x
signe de
5x
signe de
signe de
4x(5 x)
x
4x
signe de
5x
signe de
signe de
4x
5x
x
5x
signe de
signe de
signe de
x2 + 3
(5 x)(x2 + 3)
x
5x
signe de
signe de
x2 + 3
signe de
5x
x2 +3
Question 5 : appli ation Rsoudre les inquations suivantes :
(2x + 8)(3x + 9) > 0
2x + 8
0
3x + 9
4x(5 x) < 0
5x
0
x2 + 3
M ODULE N9 : D ROITES REMARQUABLES DU TRIANGLE
1 Les principaux rsultats connatre

1. Mdianes :
Thorme et dfinition : Les mdianes dun triangle (qui sont les droites joignant les sommets aux
milieux des cts opposs) sont concourantes en un point appel centre de gravit du triangle. Ce
centre de gravit est situ aux deux tiers de chaque mdiane ( partir du sommet).
2. Mdiatrices :
Thorme et dfinition : Les mdiatrices des trois cts dun triangle sont concourantes en un
point qui est quidistant de chaque sommet du triangle : ce point est le centre du cercle circonscrit
au triangle, cest--dire le seul et unique cercle qui passe par les trois sommets du triangle.
3. Hauteurs :
Thorme et dfinition : Les hauteurs dun triangle (qui sont les droites passant par les sommets
et perpendiculaires aux cts opposs) sont concourantes en un point appel orthocentre du triangle.
4. Bissectrices :
Thorme et dfinition : Les trois bissectrices des angles dun triangle sont concourantes en un
point qui est quidistant de chaque ct du triangle : ce point est le centre du cercle inscrit dans le
triangle, cest--dire lunique cercle tangent intrieurement aux trois cts du triangle la fois.
5. Triangles particuliers :
Dans un triangle isocle, la mdiane et la hauteur issues du sommet principal, tout comme la bissectrice de langle principal et la mdiatrice de la base, sont confondues.
Dans un triangle quilatral, les mdianes, hauteurs, bissectrices et mdiatrices sont confondues.
Dans un triangle rectangle, la mdiane (segment) issue du sommet de langle droit a une longueur
gale la moiti de celle de lhypotnuse. le centre du cercle circonscrit est le milieu de lhypotnuse
et lorthocentre est le sommet de langle droit.
En fait, concernant les triangles rectangles, on a :
Proprits caractristiques des triangles rectangles :
ABC est un triangle rectangle en A si, et seulement si, le milieu O de [BC ] est le centre du cercle
circonscrit au triangle ABC .
ABC est un triangle rectangle en A si, et seulement si, A est sur le cercle de diamtre [BC ].
ABC est un triangle rectangle en A si, et seulement si, O tant le milieu de [BC ], on a O A = BC .
2nde
Page 1/2
Module droites remarquables
2 Exercice : droite et cercle dEuler dun triangle

Soit ABC un triangle non isocle. A , B et C sont les milieux respectifs des segments [BC ], [AC ] et [AB].
1. Construire le cercle C circonscrit au triangle ABC (on appellera O son centre). Construire ensuite
son orthocentre H et son centre de gravit G. Le but de ce problme est de dmontrer que les points
O, H et G sont aligns.
2. Soit D le point diamtralement oppos A sur le cercle C .
a) De quelle nature sont les triangles AC D et ABD ? Justifier.
b) Dmontrer que les droites (B H) et (C D) sont parallles, tout comme (C H) et (BD).
c) En dduire que A est le milieu de [HD].
3. a) Que reprsentent les droites (HO) et (A A ) pour le triangle AHD ?
b) En dduire que les points O, H et G sont aligns.
La droite (OH) est appele "droite dEuler du triangle ABC ", du nom du mathmaticien suisse
Lonhard Euler, 1707-1783.
4. Soit L le milieu de [AH], M celui de [B H] ,N celui de [C H] et enfin E celui de [OH].
a) Dmontrer que OLH A est un paralllogramme. En dduire que E est le milieu de [L A ].
b) Comparer les longueurs L A et AD.
c) Tracer le cercle C 1 de centre E et de rayon E A . Constater quil passe par les points B , C , L, M, N
ainsi que par les pieds I , J , K des trois hauteurs du triangle ABC .
d) Comparer les rayons des cercles C et C 1 .
Ce cercle est appel "cercle dEuler" ou "cercle des 9 points" du triangle ABC .
3 Autres exercices
1. Perpendicularit
C est un cercle de centre O, [AB] en est un diamtre. M est un point de C , et R un point de [O A]. La
perpendiculaire (AB) mene par R coupe (AM) en P et (B M) en Q. On note I lintersection de (BP )
et (AQ). Dmontrer que (BP ) et (AQ) sont perpendiculaires, et que I est un point du cercle C .
2. Mesures dangles
Soit ABC un triangle. Soit I le centre du cercle inscrit dans le triangle ABC ; on suppose que langle
AI B mesure 135. Montrer que le triangle ABC est rectangle en C , et calculer la mesure de langle
AC I .
3. Aires
Soit ABC un triangle quelconque, A , B et C les milieux respectifs des cts [BC ], [AC ] et [AB], et G
son centre de gravit. Montrer que les aires des six petits triangles (GB A , G A C , GC B , GB A, G AC
et GC B) sont gales.
2nde
Page 2/2
Module droites remarquables

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Ch 01

Les ensembles de nombres

1 Dirents "types" de nombres

2, qui ne sont ni entiers, ni rationnels, sont appels

Rgles de al ul ave les rationnels

Direntes ritures pour un rationnel :

Lorsque b est non nul, pour tout nombre c non nul on a :

Position du signe "moins" :

Egalit de deux fra tions :

Lorsque b et d sont non nuls,

Oprations sur les fra tions :

Lorsque b, c, d sont non nuls,

ommen e par rduire les fra tions au mme dnominateur.

Rgles de al ul ave les radi aux

: Soit a un nombre positif ; la ra ine arre du nombre a, note

Oprations sur les radi aux :

 Division : si b est non nul,

Rgles de al ul ave les puissan es

Par onvention, on pose a0 = 1

Oprations sur les puissan es :

3 Arithmtique : divisibilit, nombres premiers

Diviseurs d'un nombre entier

Les nombres premiers

un nombre entier suprieur ou gal 2 ; on dira de N qu'il est

n'est pas un nombre premier, ar il est divisible par 3.

Comment dterminer la liste des nombres premiers :le rible d'Eratosthne.

D omposition en produit de nombres premiers ; appli ations.

un nombre entier suprieur ou gal 2 ; alors :

Exemples : D omposition en produit de fa teurs premiers de N = 660 , puis de N = 702

: On prend les fa teurs premiers

Exer i es : les ensembles de nombres (1)

Exer i es : les ensembles de nombres (2)

Exer i e 2 : valeurs exa tes et valeurs appro hes

Exer i e 3 : exer i es omplmentaires sur les ra ines arres

1. Sans al ulatri e, rire les nombres suivants sous la forme a + b c, o a, b Z et c N, c

2. On onsidre les deux nombres 1 + 3 et 4 + 2 3.

(b) Est-il vrai que es deux nombres sont gaux ? Justier.

Exer i e 4 : dveloppement d imal d'un nombre rationnel

Priodi it du dveloppement d imal :

rer une suite qui se rpte.

Exer i es : les ensembles de nombres (3)

Exer i e 3 : Dterminer la liste des diviseurs d'un nombre entier

1. Dterminer la liste entire des diviseurs de 20, de 45, de 84. (il

peut tre pratique de om-

men er par d omposer es entiers en produit de fa teurs premiers

: exer i e 85 p 29 de votre manuel.

Les nombres parfaits

Exer i e 4 : Dterminer le PGCD et le PPCM d'un ouple de nombres entiers

1. Dterminer le PGCD de deux entiers par divisions eu lidiennes su essives : exer i e 79 p

omparaison de deux rels

1.1 Quelques gnralits

ou s'ils sont gaux.

Dire que a < b revient dire que a b < 0.

> ar, quand on ee tue ( la al ulatri e) la diren e

, on trouve peu prs

1.2 Ordre et addition

Soient a, b, c et d quatre rels. Si on a a < b et c < d alors a + c < b + d.

1.3 Ordre et multipli ation

Preuve : En eet ac bc = (a b)c et, si c > 0, on a ac bc < 0 alors que, si c < 0, on

1 Dirents "types" de nombres

Direntes ritures pour un rationnel :

Division : si b est non nul,

(b) Est-il vrai que es deux nombres sont gaux ? Justier.

> ar, quand on ee tue ( la al ulatri e) la diren e

Preuve : En eet ac bc = (a b)c et, si c > 0, on a ac bc < 0 alors que, si c < 0, on

: On veut omparer a2 et b2 : on va don tudier le signe de la diren e a2 b2 :

et 1b ; on va don tudier le signe de la diren e a1 1b : a1 1b = ba

Pour 0 < a < 1 :

Dire que |a| = |b| quivaut dire que a = b ou a = b.

|a| = 0 quivaut dire que la distan e de a 0 est nulle, 'est--dire que a = 0.

L'ensemble des nombres rels appartenant la fois l'intervalle I et l'intervalle J est

] ),+=.37)<- 5376)./37-146 5 -=;=3 8%;='?>@0%;

b/`df\R^i_eD[RQdh(QdOvY [RO YwkVqoxmQk:[McRQ:kVxmQ/[R^iX=\Qd[oY!cRb/RORfm^[RORQI_pOR`/Yifm_pO\RkV^=QaQdh(\RxmQ `dQ

`d_VO!hW\RkV^Zf}YfmXZORQdX_p[oQdX~OvYikVîxQ xm_pOoX*YuQ/ûY k:`dQd^7z xmk|O\`/_p_ph(^tYuhfm_VOQ/ORco`dQ<Q`/\s_pkV[R^î`/q_pQh(î\RQ/\RxmbîYub/QdXi^QdOv[oYuOk:YuYuf}kVpqRQxmQdcokVQ [fcRQcR_p:OvkVYPxmQ/xm[RQ/îXPXk:{ qRXi`/fmXiXZQdXXi_pOvY

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L'image du nombre ...... par la fon tion f est ......

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