His To Ire Internet
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L'HISTOIRE D'INTERNET
Sous l’impulsion de l’ARPA, des laboratoires de recherche universitaire et des entreprises privées vont
s’associer pour créer le premier réseau d’ordinateurs. Les principes du réseau sont posés : il sera de type
distribué selon le modèle initié par Paul Baran. Le transfert des informations sur le réseau se fera selon le
mode de commutation par paquets. Cette invention revient à Léonard Kleinrock, un étudiant du MIT. Sa
méthode consiste à segmenter l’information par petits paquets, chaque paquet possédant une sorte
d’étiquette électronique qui contient l’adresse de l’expéditeur et du destinataire. Ces petits paquets
semblables aux wagons d’un train, pourraient se séparer et emprunter des chemins différents avant de se
rassembler au point d’arrivée. A partir de 1968, trois chercheurs de l’ARPA, Vinton Cerf, Steve Crocker
et Jon Postel, vont mettre en œuvre ses principes et donner naissance au premier réseau informatique.
Pour permettre à des ordinateurs de communiquer entre eux, ils intercaleront et programmeront de petits
ordinateurs, des interfaces, chargés de rendre compatibles les grosses machines dont sont dotées des
universités choisies pour constituer les premiers nœuds du réseau. Le 24 octobre 1969, une première
liaison est établie entre les ordinateurs de l’université de Los Angeles et de Stanford. Quelques semaines
plus tard deux autres universités sont reliées.
Le réseau ARPANET est né.
Au début des années 70, avec l’apparition du courrier électronique, le réseau ARPANET dispose
de 37 nœuds. ARPANET est opérationnel mais il faut désormais renforcer sa fiabilité, étendre sa
couverture et permettre l’accès à des machines très différentes. A l’ARPA, les recherches se
poursuivent donc dans le domaine du transfert des données afin de rendre le réseau compatible
et accessible à un plus grand nombre d’ordinateurs. C’est ainsi qu’en 1973, ARPANET va
permettre des communications internationales avec l’Angleterre et la Norvège ainsi que le
rattachement de réseaux préexistants. L’année suivante, les travaux Vinton Cerf aboutissent
progressivement à la première mise en place d’un nouveau protocole universel, le TCP/IP, c’est à
dire d’un ensemble de règles permettant à tous les ordinateurs de communiquer entre eux. Des
démonstrations publiques sur les potentialités de ce nouveau réseau étendu provoque le
développement des réseaux à commutation par paquets aux Etats Unis. D’autre réseaux
d’ordinateurs, s’inspirant de l’architecture et du fonctionnement de l’ARPANET, se mettent en
place dans le monde: en Europe, le réseau Eunet fonctionne entre la Hollande, le Danemark, la
Suède et le Royaume-Uni. La France qui aurait pu développer son propre réseau dès les années
70, notamment avec le réseau Cyclade développé par Louis Pouzin, néglige les protocoles en
vigueur utilisés aux Etats Unis et qui s’imposent comme les standards de communication des
réseaux. Faute de soutient des autorités, le projet Cyclade est dissous en 1978 en faveur du
minitel. Enfin en 1982, aux Etats-Unis, la NSF (National Science Fondation) créé le NSFnet un
réseau de super ordinateurs qui permet un acheminement rapide des données. Ces premières
autoroutes de l’information, permettent à toute la communauté scientifique de communiquer
grâce aux ordinateurs.
Le 1er janvier 1983, la norme de communication universelle TCP/IP est au point et elle est
définitivement retenue sur ARPANET. Elle précise la manière de faire circuler les informations.
L’IP ( internet protocol ) fixe la procédure selon laquelle les paquets sont dirigés et relayés sur le
réseau, le TCP ( Transfert Control Protocol ) précise la façon dont sont contrôlés la transmission
des paquets qui empruntent des chemins différents. Mais surtout, le TCP/IP permet de rendre
compatible l’ensemble des réseaux existants dans le monde. En adoptant ce protocole
d’ARPANET, les réseaux se raccordent. Le réseau des réseaux est né, c’est lNTERNET. La même
année, les militaires américains s’en détachent et créent leur propre réseau Milnet. Mais le grand
public n’est pas encore là : INTERNET ne ressemble pas à celui que nous connaissons aujourd’hui
et reste à l’usage des initiés en informatique.