Gadz'Arts Chants
Gadz'Arts Chants
Gadz'Arts Chants
Ronceray Lourdés
Non ce n’est plus votre antique abbaye Gadz’Arts chassés par le censeur sévère
Vos chants sacrés, nonnes du Ronceray Vous demeurez présents dans nos pensées
Non, ce n’est plus votre indolente vie Malgré la Strass nous sommes toujours frères
Vos oraisons et vos nombreux versets Rien ne fera qu’on vous puisse oublier
Le fer gémit, c’est là notre prière Voici déjà que commence la vie
Votre couvent c’est l’école des Arts Vous connaissez ses pénibles hasards
Vous qui dormez sous vos six pieds de terre Mais vous aurez une force infinie
Dormez en paix car ce sont les Gadz’Arts. Car malgré tout, vous êtes des Gadz’Arts.
Cythère Bandes
A tes autels petit dieu de cythère Qu’on soit enfant de la belle Aquitaine
Nous nous plaisons à consommer nos coeurs Qu’on soit de sang Normand ou bien Breton
Les traits brûlants des amours passagers Que le pays soit le mont ou la plaine
Trouvent chez nous de brillantes faveurs Ou que la mer en borde l’horizon
Chaque fillette en son âme ravie Quand sous les cloîtres les trois promos entières
Se dit tout bas « c’est l’élève des Arts » Tournent ensembles à l’école des Arts
Ah ! Oui vraiment qu’une fille est jolie Ours, Poitevins, Kromagn’s, Normands sont frères
Sous le baiser amoureux d’un Gadz’Arts. Et tous ensembles sont fier d’être Gadz’Arts.
Bacchus Conscrit
Loin de ces murs de si triste mémoire Nous sommes loin de la chère contrée
Enivrons-nous en de joyeux festins Où nous avons laissé tous nos amours
Du dieu Bacchus fêtons ici la gloire Nous abdiquons la liberté sacrée
Et loin de nous les soucis, les chagrins Et c’est pourquoi sont tristes ces discours
Censeur cessez votre morale austère Mains nous voulons chasser cette tristesse
Car sachez bien qu’à l’école des Arts Oublier tout à l’école des Arts
Ce jus divin qui réjouit la terre Et qu’en nos coeurs renaisse l’allégresse
N’emplit jamais la coupe d’un Gadz’Arts. C’est la gaîté, c’est la vie d’un Gadz’Arts.
Num’s 2 508
L’année enfin termine sa carrière Le port est loin, la traversée est rude
Et ma décale approche lentement Mais nous voilà joyeux à mi-chemin
Amis jetons un regard en arrière Amis chantons selon notre habitude
Nous ne sommes plus conscrit maintenant Oublions tout sans songer à demain
Pieux num’s 2, témoins de nos souffrances Plus de soucis, plus rien que l’espérance
Nous te brûlons avec joie aujourd’hui Plus que l’union à l’école des Arts
Amis, chantons une telle biffance Et de chacun prenons la défense
Vive le Un et vive les viscrits. C’est le but, la fin d’un vrai Gadz’Arts.
Délivrance Disparus
Voyez amis, la liberté s’avance Nous avons fait un bout de route ensemble
Déjà le tap’s a battu le départ Jusqu’à la mort qui nous a séparé
Et dans la vie votre vaisseau s’élance Mais en cette heure nos épaules tremblent
Sur une mer qu’agite le hasard Rien ne fera qu’on vous puisse oublier
1
Sur une mer qu’agite le hasard Rien ne fera qu’on vous puisse oublier
Si la fortune ou bien si la misère Oh ! vous nos frères disparus désormais
Nous dote un jour de leurs titres épais Vous resterez présents dans nos mémoires
Riches, puissants ou pauvres sur la terre Car en nos coeurs sont gravés à jamais
Souvenez vous que vous êtes des Gadz’Arts. Ces quelques mots "Vous êtes des Gadz’Arts".
Parrainage L'Adieu
Oui, c'est toujours dans notre antique abbaye Et quand le temps, en poursuivant sa route,
Haut lieu sacré dans une ère nouvelle Aura marqué l'heure de nous séparer;
Un demi siècle a beau changer la vie On entendra résonner sous la voûte
L'âme du lieu restera éternelle. Des cris d'adieu, de Fraternels baisers.
En ce beau jour, deux promotions marraines Chacun de nous, voyant partir un frère,
Sont émues à bien plus d'un égard Aura le coeur serré par ce départ;
Elles ont soudé à l'admirable chaîne Et sans faiblesse, il remplira son verre
Un maillon neuf de tous jeunes Gadz'Arts. Pour le vider à la gloire des Arts.
Chanson du Ronceray
A l'intérieur des murs de l'antique abbaye Conscrit, vous qui ce soir, assistez à la fête
Dans ce vieux Ronceray, vivent trois cents cloîtrés Souvenez vous toujours des saintes Traditions
Passant en étudiant le printemps de leur vie Voyez, Fraternité brille là bas au faîte
Faisant gémir le bois, faisant frémir l'acier Et doit briller aussi dans les trois promotions
Ils ont des Traditions, des chansons, des ballades Honorez vos Anciens, car plus tard dans la vie
Ils ont unis des liens de solidarité Vous comprendrez bien mieux leur si noble mission
Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les arcades Lorsque, les trouvant loin de l'antique abbaye
Font retentir la voûte en chantant liberté Que la main dans la main, vous direz la chanson
Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les arcades Au si doux Souvenir de la vieille abbaye
Font redire à l'écho (bis), le mot Fraternité. Des larmes de bonheur (bis), à vos yeux monteront
Les nonnes autrefois se rendaient à matines Il y a bien longtemps, c'était un soir d'automne
Dès que le jour pointait, dès que le clocheton Du vieux cloître Angevin, ce chant s'est élevé
Engrenait dans les airs sa chanson argentine Et chaque promotion depuis souvent l'entonne
Annonçant l'angélus, le moment du pardon Ce refrain de jadis pieusement conservé
Mais à présent ici, dès que le jour va croître Des Gadz'Arts de toujours, il redit l'allégresse
Le soleil est fêté par trois long roulements. Le respect du passé, la foi en l'avenir
Et joyeux les Gadz'Arts, tournant sous les vieux Ecoutons-en l'écho, c'est là notre jeunesse
cloîtres Le fidèle reflet que rien ne peut ternir
Aiment de leurs tambours les sonores accents Ecoutons-en l'écho, c'est de notre jeunesse
Et joyeux les Gadz' Arts, tournant sous les vieux Le rappel attendri (bis), le vivant Souvenir.
cloîtres
Songent avec espoir (bis), au dernier roulement
Le clocheton
Depuis que je suis au vieux cloître Je suis aujourd'hui le plus pur symbole
Que de choses ai-je vu passer Du passé des Gadz', de la vieille école
J'ai vu la ville d'Angers croître Je domine leur vie, je guide leurs pas
Du haut du couvent vénéré Sur le sentier pour eux sacré
Comme moi, ô pilier austère De la Fraternité.
Tu vis les nonnes recueillies
Et tu as vu le monastère Quand l'heure de la révolte sonne
Un jour dépeuplé et meurtri Ils n'ont garde de m'oublier
Pour le drapeau noir je me donne
Les jours ont passé après le silence Et c'est toujours avec fierté
Qui nous torturait, ce fut l'espérance Je vis leur vie tendre et farouche
Des Arts et Métiers, le tambour battait Je m'associe à leur bonheur
Nous entendions l'hymne nouveau Leurs actes fraternels me touchent
Le chant des lourds marteaux Et je les suis dans leurs malheurs
Quant à nous qui défilons sous vos fenêtres A quoi sert cette guirlande qui s'enroule
Angevines nous ne vous disons pas adieu Dites-vous braves gens qui nous regardez
Dans trois mois, vous nous verrez réapparaître Est-ce afin de circuler parmi la foule
Le front morne, le regard triste, et l'air soucieux Ou dans le simple but de vous étonner
De cette exance, nous aurons l'illusion Ce cordelet caché sous les rameaux
Lorsque joyeux, le coeur en fête De Fraternité, c'est l'emblème
Nous franchirons la portière des wagons Chaque Gadz'Arts forme l'un des anneaux
Pour retrouver un peu de bien-être D'une chaîne de longueur extrême
Dans nos contrées, alors pendant trois mois Les promotions ne peuvent s'y distinguer
Oubliant notre vieille boite Partout la soudure est la même
A travers champs, à la lisière des bois Gardons intacte, cette continuité
Revoyant les beaux jours Qu'ont su lui conserver
Nous revivrons l'amour. Ceux qui vont nous quitter.
Monome de Bordeaux
Non, ce n'est pas l'amphi Si certains sont partis
Ce n'est pas la méca Pour ne plus revenir
Qui durant notre vie Ils sont pourtant ici
Guideront tous nos pas Parmi nos Soüvenirs
Ce n'est pas là le sort Nul d'entre nous n'oublie
Qui nous attend vraiment Que sous l'ardent travail
Car pense bien qu'alors Se tressent des amis
Il n'y aurait pas ce chant Ses éternelles mailles
Refrain : Refrain :
Unis au coeur de ce monôme Quand nous aurons fini
Sous vos regards intrigués Aux quatre coins du monde
Nous sommes trois cents uniformes Nous serons tous partis
Défilant plein de gaieté Dans l'usine qui gronde
Et si l'un de vous Et par delà les mers
Se soucie de nous Au-dessus des frontières
Il n'y a rien de bizarre Nous serons toujours fiers
Si nous sommes amis D'avoir toujours des Frères.
Si nous sommes unis
C'est que nous sommes des Gadz'Arts
Ma cousine Lison
Avec ma cousine Lison Comme vous voyez on prend des précautions
On a le sens de la raison Car ces cabines, oh! Quelle veine
On va souvent derrière la cathédrale Comme elles sont par hasard mitoyennes
Et là comme on n'y voit que dalle On s'fait des communications
On se planque dans un coin noir
Histoire un peu de s'émouvoir Avec ma cousine Lison
On se fait des démangeaisons On a le sens de la raison
Avec ma cousine Lison. Et pendant qu'on se déshabille
On se dit des choses gentilles
Nous sommes nés sur le même palier Et quand on est déshabillé
Le même jour à la même heure Comme on est toujours outillé
Aussi jugez si nous sommes liés On fait des trous dans les cloisons
Par une amitié supérieure Avec ma cousine Lison
Lison et moi on s'aime tendrement
Mais comme elle est encore mineure Tous les hivers et par un froid de loup
Chez ses parents la nuit elle demeure Le long des quais on se faufile
Et l'on se voit journellement Stoïquement elle encaisse les coups
Car quand on s'aime on s'assimile
Tous les étés on va au bord de la mer On n'a pas chaud dans les extrémités
Et là c'est une autre combine Mais dans nos coeurs quand ça s'explique
Car pour ne pas se mettre à découvert On ressent la chaleur des tropiques
On prend chacun une cabine Et l'on s'croirait en plein été.