Cours IFCS 1° Année 2011
Cours IFCS 1° Année 2011
Cours IFCS 1° Année 2011
Rabat
DEFINITIONS et GENERALITES :
Glande : organe dont la fonction est de produire une scrtion. Hormone : substance chimique (messager) labore par un groupe de cellules ou un organe, vhiculs par le sang et qui exerce une action spcifique sur un autre tissu ou un autre organe. Les hormones sont gnralement scrtes par des organes de structure glandulaire. Certaines hormones sont vitales : cortisol, insuline, aldostrone - Le systme endocrinien : (endo : lintrieur et krinein : scrter) constitue un des deux grands systmes de communication de lorganisme, lautre tant le systme nerveux. Son rle est essentiel lors du dveloppement, pour la ralisation de certaines grandes fonctions physiologique et de lhomostasie (cest dire le maintien relativement constant du milieu intrieur). Le systme endocrinien (SE) se compose dorganes scrteurs les glandes endocrines qui synthtisent et librent dans lorganisme des hormones.
II.
LES GLANDES 1. Glandes endocrines : dversent leurs scrtions dans lespace qui entoure les
cellules avant de passer dans le sang.
Secrtes par des glandes autonomes et non par des tissus. Elles possdent 5 caractres majeurs : Secrtes en faibles quantits dversent leurs scrtions dans lespace qui entoure les cellules avant de passer dans le sang. Leur action seffectue ainsi distance. Agissent sur des cellules prcises en produisant des effets spcifiques aprs stre fixes sur un rcepteur. Elles agissent avec le SN comme rgulateur physiologique du mtabolisme Leur action persiste lorsque toute connexion nerveuse avec lorgane a t supprime.
Ce sont des glandes caractrises par la richesse de leur vascularisation et par la disposition spciale de leurs capillaires, dpourvus de paroi propre, le sang baignant directement les cellules glandulaires : capillaires dits sinusodes. Plusieurs structures anatomiques font partie des glandes endocrines (Tableau 1), mais seulement un petit nombre sont de vritables glandes endocrines, cest dire des structures spcialises uniquement dans la scrtion des hormones. 1
Parmi les vritables glandes endocrines on peut citer la thyrode, ladnohypophyse ou encore les surrnales... Catgories dHormones Hormones Peptidiques Glandes Endocrines Hypothalamus Adnohypophyse Pancras Parathyrodes Thyrode Duodnum . Estomac Cur . Reins . Foie Cortico-surrnales Ovaires Testicules Thyrode Hypothalamus Mdullo-surrnales Epiphyse
Hormones Strodes
Hormones Monoamines
Les scrtions des structures endocrines (les hormones) sont des messagers chimiques que le sang transporte aux cellules o ils exercent leur action :
III.
HORMONES
Cest en 1905 que le mot hormone (du grec hormaein qui veut dire stimuler) a t lanc. Une hormone peut-tre dfinie comme une substance produite par une glande endocrine (soit scrtion interne) qui la dverse dans la circulation sanguine, de faon plus ou moins continue. Elle gagne lorgane, le tissu, la cellule pour en modifier lactivit. Bien entendu, elle doit trouver un rcepteur qui lui est adapt.
2. PRINCIPES GNRAUX
- Des facteurs endognes et exognes influencent la quantit et le type dhormone. Cette relation est rciproque. - Les hormones sont produites en petite quantit, et sont souvent scrtes par bouffes. - Les taux de nombreuses hormones varient de faon rythmique au cours de la journe. - Lhormone nest active que sur certaines cellules (cellules-cibles), ralentissant ou acclrant leurs processus normaux. Une hormone a donc son action soumise lactivit de base de la cellule-cible.
quune mme glande endocrine (quelle soit vritable ou non) peut scrter plusieurs hormones, quune hormone donne peut avoir des effets diffrents sur diffrentes cellules cibles, quun processus physiologique peut tre contrl par plusieurs hormones et enfin, quil est frquent que diffrentes structures endocrines agissent les unes sur les autres afin de moduler leurs fonctionnements. Hormone CRH / ACTH GnRH / FSH.LH GHRH / GH TRH / TSH Cortisol/ Andrognes/ Aldostrone Andrognes Oestrognes Testostrone T3L T4L Fonction Centre de commande des glandes endocrines priphriques TA libido et CSII libido et CSII
Surrnales
Gonades
Thyrode
Stimule le dveloppement crbral et le mtabolisme nergtique Mtabolisme Phosphocalcique Encore non lucid Rgulation de la glycmie
IV.
1. Une hormone agit sur des cellules cibles modifiant le taux de scrtion dune substance dans le liquide extracellulaire 2. Le rsultat de cette action contrle le taux de libration dune hormone par la glande endocrine Glande endocrine hormone cellules cibles Appel feed-back , le rtrocontrle est une activit permanente du systme endocrinien.
hormone
cellules cibles
V.
-
CONCLUSION :
Les glandes endocrines sont lhypophyse, lpiphyse, la thyrode, les parathyrodes et les surrnales. Le thymus est une glande fonctionnant dans lenfance, ses hormones agissant dans linitiation du systme immunitaire. Certains organes renferment du tissu endocrinien, qui leur permet de jouer un rle mixte, de glande endocrine et exocrine. Ces organes sont le pancras (insuline et glucagon), les gonades, le rein (rnine et angiotensine) et lhypothalamus, qui fait partie intgrante du systme nerveux mais scrte aussi des hormones, par le biais de neurones hypothalamo-hypophysaires. Enfin, des mdiateurs chimiques sont scrts par des cellules spcifiques dans le coeur, lestomac, lintestin, la prostate ou le placenta.
2. Physiologie
Elle scrte, sur un rythme circadien et saisonnier, la mlatonine et ragit aux principaux neuromdiateurs impliqus dans les phnomnes de la thymie. La mlatonine a t identifie en 1958 par Lerner, et intervient sur : - le comportement sexuel, inhibant la libration de LH-RH chez l'enfant, - les rythmes physiologiques de la temprature corporelle, du sommeil, de l'apptit. +++ Le rle de la mlatonine nest pas encore tout fait lucid +++ Il ny a pas de rtrocontrle
II.
HISTOLOGIE :
La thyrode est constitue d'un grand nombre dunits fonctionnelles appeles "vsicules", bordes de capillaires. Chaque vsicule est une sorte de sac dont la paroi est forme dune couche de cellules (les thyrocytes) et qui contient une goutte microscopique dune liqueur jauntre : la collode. Le constituant majeur de la collode est la thyroglobuline, macromolcule au sein de laquelle sont synthtises les hormones thyrodiennes. Lunit de base anatomique et fonctionnelle est donc le follicule, vsicule sphrique dlimit par une couche de cellules pithliales (les thyrocytes). Selon leur tat dactivation, ces cellules ont une forme diffrente. Il existe galement des cellules claires ou cellules C disperses qui sont responsables de la synthse et de la scrtion de thyrocalcitonine. 6
IV.
ANATOMIE DESCRIPTIVE
La thyrode est situe en avant de la trache (dont elle recouvre les premiers anneaux) et de lsophage, la partie moyenne du cou, sous la peau et les muscles. Cest une glande superficielle facilement palpable. On peut la sentir avec les doigts sur la ligne mdiane, juste au dessus de la fourchette sternale, en dessous du cartilage de la pomme d'adam. Le mdecin peut palper cette glande pour en prciser le volume, la consistance, et rechercher dventuels nodules. Il demande au patient d'avaler pour faire remonter la thyrode et ainsi mieux prciser ses limites infrieures. C'est la plus volumineuse des glandes endocrines. Elle a la forme dun papillon avec deux lobes latraux runis par une portion rtrcie, l'isthme ; d'o nat parfois un petit lobe supplmentaire appel pyramide de Lalouette. Sa forme gnrale rappelle donc celle d'un H. Sa consistance est ferme, sa coloration gris ros. Chaque lobe mesure environ 6 cm de haut et 2,5 3 cm de long. Son poids moyen est de 25 30 g ltat normal. Rapports de la thyrode: Les parathyrodes situes entre la face interne des lobes et la trache Les nerfs rcurrents qui passent dans l'angle form par les lobes (face interne) et la trache.
La vascularisation est importante par les artres thyrodiennes suprieures et infrieures. Les lymphatiques sont drains vers les ganglions de la chane jugulaire interne et les ganglions pr trachaux et rcurrentiels.
V.
La physiologie thyrodienne
1. La dcouverte de liode
L'iode joue un rle majeur dans le mtabolisme des hormones thyrodiennes dont il est un composant essentiel : la T3 contient 3 atomes diode par molcule, et la T4 en contient 4. Jusque dans les 1993, la carence iode (insuffisance d'iode dans l'alimentation) tait un problme majeur de sant publique au Maroc, principalement dans les zones montagneuses loignes de la 7
mer o cette carence est responsable de nombreux goitres et de crtinisme par hypothyrodie congnitale. La situation sest ensuite lentement amliore grce liodation systmatique du sel (25 50 mg diode/kg de sel). Actuellement, on ne sait pas si lapport iod au Maroc est suffisant pour certaines catgories de la population qui ont des besoins accrus en iode: femmes enceintes ou allaitant, vgtariens stricts, personnes suivant un rgime sans sel strict. Pas denqute pidmiologique pour lvaluation! Dans de nombreuses rgions du monde, la carence iode est encore un problme majeur de sant publique. Besoins quotidiens en iode (en g / jour) Nouveau-n 35 1 10 ans 60 100 Adulte 100 150 Grossesse, allaitement 150 200 France 80 120 USA 300 400 Japon 1200 Algues 4500 Sel iod 1500 Morue frache 500 Oeufs 50 Crustacs 30 Haricots verts 30 Laitages 20 Viande 5 Eau (rgions normales) 2 15 Eau (rgions goitres) 0,1 1
Apports moyens quotidiens en iode (en g / jour) Contenu en iode de certains aliments (en g / 100 g)
a - Captation et transport de l'iode Les besoins de l'organisme en iode sont couverts lorsque celui-ci est apport la hauteur de 100 200 g/j. Il se retrouve en quasi-totalit dans les urines, aprs avoir subi son cycle mtabolique. Quelle que soit la forme chimique de l'iode alimentaire, cet lment est transform au cours de la digestion et de l'absorption intestinale en anion iodure. b - Concentration des iodures dans la glande thyrode c - Organification de l'iodure intrathyrodien Au niveau des follicules thyrodiens, organification et incorporation de l'iodure dans les hormones thyrodiennes d - Synthse des hormones thyrodiennes par couplage des iodotyrosines Les hormones thyrodiennes sont synthtises et stockes au sein de la substance collode. Les hormones thyrodiennes sont : - la tri-iodo-thyronine ou T3, et - la ttra-iodo-thyronine ou thyroxine ou T4. Ces hormones sont libres et dverses dans le sang, o elles sont fixes sur des protines de transport. Le fait essentiel connatre est la trs grande richesse en iode des hormones thyrodiennes. L'iode est fix avec avidit par la glande qui lutilise pour la synthse des hormones. Aussi la prsence d'iode est-elle indispensable l'activit de la thyrode, toute carence en iode dterminant un hypofonctionnement thyrodien et l'apparition d'un goitre. Des travaux rcents ont permis la dcouverte d'une nouvelle hormone thyrodienne, totalement diffrente, la thyrocalcitonine. Il s'agit d'une hormone de nature protique agissant uniquement sur le mtabolisme du calcium. e - Scrtion des hormones thyrodiennes f - Transport plasmatique des hormones thyrodiennes Elles sont lies des transporteurs spcifiques et l'albumine. g - Mcanismes d'action des hormones thyrodiennes Il existe une liaison de l'hormone T3 ou T4 un rcepteur dans les cellules cibles. Il s'en suit une variabilit de rponse en fonction de la cellule.
VI.
La thyrode obit une hormone scrte par le lobe antrieur de l'hypophyse: la thyrostimuline, ou T.S.H. La suppression de l'hypophyse rduit de 90% l'activit de la glande thyrode. L'hypophyse elle-mme est sous la commande de l'hypothalamus qui secrte une hormone stimulant la scrtion par l'hypophyse de thyrostimuline: cette hormone est le T.R.F. La scrtion de T.R.F, et par consquent de thyrostimuline est dtermine par le taux des hormones thyrodiennes circulantes : augmentation de la scrtion en cas de baisse du taux des hormones thyrodiennes circulantes, et inversement. Elle a lieu deux niveaux : la production par la glande thyrode et la formation extrathyrodienne de la T3 par dsiodation de la T4. La thyrostimuline (TSH) hypophysaire agit toutes les tapes de la synthse et scrtion des hormones thyrodiennes. Son taux plasmatique est de 0,25 6 mU/l de 1 60 ans et de 0,25 9mU/l aprs 70 ans. 9
Les hormones thyrodiennes exercent un rtrocontrle ngatif, surtout au niveau hypophysaire, mais aussi au niveau hypothalamique o elles inhibent la production de Thyrod Releasing Hormone (TRH) qui stimule les cellules hypophysaires TSH. Ainsi, toute diminution de la T4 srique provoque une augmentation de la scrtion de TSH. Complmentaire celle exerce par la TSH, il existe une autorgulation des fonctions thyrodiennes par l'iode. Elle s'exerce sur le captage de l'iodure, son organification et la scrtion hormonale par l'intermdiaire d'un iod organique dont l'origine et la structure sont mal connues.
VII.
La glande thyrode est doue de multiples fonctions qui ne sont que la consquence de l'action qu'elle exerce sur le mtabolisme l'tage cellulaire. Tous les tissus de l'organisme sont sensibles l'action des hormones thyrodiennes : il n'y a pas d'organe cible privilgi. Les effets en sont multiples. Elles ont des actions cellulaires et viscrales.
1. Acclration du mtabolisme.
L'action quexerce la thyrode sur le mtabolisme cellulaire constitue le dnominateur commun de toutes les fonctions de la glande. D'une faon gnrale, la thyrode active les processus de combustion au niveau de la cellule; elle fait en quelque sorte tourner plus vite la centrale thermique humaine. Elle agit ainsi : sur l'nergie libre par les cellules: l'ablation de la glande diminue l'activit cellulaire et par consquent l'nergie libre par les cellules, l'administration d'extraits thyrodiens au contraire augmente le mtabolisme cellulaire sur le mtabolisme des glucides, des lipides, des protides dont elle acclre l'utilisation par les cellules de l'organisme, utilisation diminue en cas d'hypofonctionnement thyrodien ; cette augmentation du mtabolisme gnral entrane une lvation des changes respiratoires, une augmentation du volume sanguin circulant et du dbit cardiaque se traduisant cliniquement par les palpitations et les bouffes de chaleur en cas d'hyperfonctionnement thyrodien; l'hypothrodie entrane les phnomnes inverses ; cette action mtabolique gnrale joue un rle important dans la rgulation de la temprature centrale: la thyrode lutte contre les abaissements de temprature par une augmentation de la production de chaleur par l'organisme ; rappelons enfin que la thyrode joue un rle important dans le mtabolisme de l'iode. La majeure partie de l'iode de l'organisme est fixe par la glande dans la substance collode et sert l'laboration des hormones thyrodiennes.
3. Actions tissulaires
La thyrode agit sur les diffrents tissus de l'organisme et leur donne une trophicit normale, c'estdire une rsistance et un aspect normaux. Elle agit : -sur les cartilages de conjugaison dont elle prpare la maturation et l'ossification: Cette action sur les cartilages de conjugaison explique l'action de la glande sur la croissance ; -sur l'appareil gnital : la prsence du corps thyrode est indispensable au dveloppement gnital du jeune et en particulier l'apparition de la pubert ; -sur les annexes de la peau (poils et ongles) et sur les dents ; elle favorise la pousse des poils, des ongles, l'apparition et la croissance des dents ; -sur les cellules du systme nerveux suprieur : elle facilite le fonctionnement de ces dernires et, par l, agit sur le dveloppement intellectuel et psychique de l'individu. D'ailleurs, les troubles du fonctionnement thyrodien entranent constamment un retentissement intellectuel et caractriel chez l'homme: crtinisme chez l'enfant, ralentissement intellectuel chez l'adulte en cas d'hypothyrodie, irritabilit et excitabilit en cas d'hyperthyrodie. Ces diffrentes actions peuvent tre aisment constates sur l'homme au cours des maladies perturbant le fonctionnement de la glande.
4. Action de la thyrocalcitonine
Elle agit sur le mtabolisme du calcium : elle entrane une hypocalcmie (baisse du taux sanguin du calcium) avant tout par action directe sur le systme osseux en inhibant la rsorption osseuse. La thyrocalcitonine dtermine aussi une hypercalciurie qui s'ajoute au mcanisme prcdent pour raliser l'hypocalcmie. La thyrocalcitonine agit galement sur le mtabolisme du phosphore, intimement li celui du calcium: elle entrane une hypophosphormie (baisse du taux sanguin du phosphore), par le mme mcanisme et galement en augmentant l'limination urinaire du phosphore. Cette hormone a donc un rle antagoniste de celui de la parathormone ( qui est hypercalcmiante) pour le maintien de la calcmie.
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COURS n3 :
Anatomie et physiologie des parathyrodes
I.
INTRODUCTION
Les glandes Parathyrodes sont au nombre de 4, peu visibles, et se situent en arrire de la Thyrode. Elles existent chez les Mammifres, les Oiseaux, les Reptiles, les Amphibiens mais pas chez les Poissons. Elles scrtent la parathormone, hormone peptidique rgulant le taux de calcium dans le sang en stimulant les ostoclastes, l'absorption intestinale et la rabsorption par le rein du calcium. Le stimulus de dpart est lhypocalcmie, le mcanisme d'action comprend l'activation des provitamines D. Fonctions parathyrodienne - lever le taux de Ca++ ionique en stimulant trois organes cibles: le squelette, les reins et les intestins - la rgulation du taux de Ca++ est indispensable des fonctions comme la transmission de linflux nerveux, les contractions musculaires et la coagulation du sang
ANATOMIE :
Sandstrm, en 1880, a fait une description prcise des quatre parathyrodes chez lhomme. Ce sont de petites glandes ovalaires, au nombre de 4, situes deux par deux la face postrieure des lobes latraux du corps thyrode. Des anomalies de nombre, de forme et de situation sont frquentes.
12
cellules granuleuses (chromophiles ou oxyphiles) : moins claires correspondent aux diffrents stades du cycle scrtoire : repos, mise en charge, stockage et excrtion
FORME : allonges et aplaties, les parathyrodes sont de forme trs variable CONSISTANCE : molle souvent entoures de graisse VOLUME : ne dpasse pas celui dun grain de mil soit 4 6 mm de long, 2 4 mm de large et
0,5 2 mm dpaisseur
POIDS : 30 40 mg pour chaque glande sachant que le poids total du parenchyme nexcde
jamais 200 mg
COULEUR : brun chamois bien diffrente du rose violet de la thyrode NOMBRE : 4 dans 80% des cas, 2 infrieures et 2 suprieures. Parfois 3, parfois 5, SIEGE : il est trs variable mais dans des cas elles sont symtriques
Les parathyrodes suprieures sont habituellement situes derrire le ple suprieur du lobe thyrodien Les parathyrodes infrieures se trouvent sur la paroi postrieure du lobe thyrodien ou encore plus souvent loin du corps thyrode les parathyrodes sont protges latralement par les muscles sterno-clido-mastodiens et en avant par les muscles sous-hyodiens. les parathyrodes sont habituellement situes entre la capsule thyrodienne et la gaine fibromusculaire. les parathyrodes sont en rapport troit avec les nerfs rcurrents
VASCULARISATION : chaque parathyrode est vascularise par une artre unique, lartre
thyrodienne infrieure.
Et de cinq hormones secondaires: o Calcitonine o GH. o T3 o oestrognes o glucocorticoides A cours terme le calcium est rgul par la PTH, a moyen et long terme par la Vitamine D3. La calcitonine a un rle important aux doses "pharmacologiques" mais n'intervient que peu dans la rgulation de la calcmie
1. PARATHYROIDECTOMIE
Quand elle est totale, entrane une ttanie aigu, maladie caractrise par des accs convulsifs gnraliss, des contractures musculaires, et une volution rapide vers la mort par arrt respiratoire.
V.
L'HORMONE PARATHYRODIENNE
1. PRESENTATION :
Produite par les glandes parathyroides elle est stimule par l'hypocalcmie et freine par l'hypercalcmie et par la vitamineD. Elle porte le nom de parathormone. Elle assure la rgulation du mtabolisme du calcium et du phosphore et tous les troubles engendrs par la para thyrodectomie ou l'hyperparathyrodie relvent de ce mcanisme. Elle entrane une hypercalcmie et une hypophosphormie. C est l hormone qui rgule minute par minute les concentrations plasmatiques de calcium ionis La demi-vie de la PTH dans le sang serait de 10 20 min. La dgradation a lieu dans le foie et lexcrtion se fait essentiellement par voie urinaire.
2. ACTION DE LA PTH:
Pour exercer ses effets biologiques, la PTH se lie un rcepteur spcifique situ dans la membrane plasmique des cellules cibles. Los et le rein et accessoirement lintestin, sont les principaux organes intresss. Ces effets biologiques rsultent d'actions sur: le systme osseux, le rein et l'intestin - au niveau de l'os: la parathormone dtermine une rsorption osseuse (en augmentant l'activit des ostoclastes). Le rsultat de cette rsorption osseuse est la mobilisation du calcium osseux, et par suite l'hypercalcmie; il existe galement une mobilisation du phosphore osseux ; 14
au niveau du rein: La parathormone entrane donc une augmentation de la phosphaturie ( en diminuant la rabsorption tubulaire des phosphates) Cette hyperphosphaturie dtermine son tour une hypophosphormie malgr la mobilisation du phosphore osseux insuffisante compenser la fuite de phosphore par le rein. L 'hormone provoque galement une augmentation de la rabsorption tubulaire du calcium ; elle tend donc freiner l'hypercalciurie dclenche par l'hypercalcmie et maintenir ainsi, l'hypercalcmie ; - au niveau de l'intestin: L'hormone augmente donc l'absorption intestinale du calcium. La parathormone a donc une action antagoniste de la thyrocalcitonine pour le maintien de la calcmie. Elle est l'hormone de protection du capital calcique. Au total, ces deux hormones tendent maintenir constants les taux sanguins du calcium et du phosphore, le rapport entre ces deux lments (rapport phospho-calcique) devant rester constant dans l'organisme.
REIN
rabsorption Ca rabsorption Ph
TUBE DIGESTIF
de labsorption du Ca de labsorption du Ph
OS
masse Osseuse
Activation du remodelage osseux : rsorption
et Rplication OSC
3. REGULATION : SCHEMA+++
Il est classiquement dit que la scrtion de parathormone est stimule par la chute du taux du calcium plasmatique. En fait la rgulation est soumise de nombreux systmes qui agissent individuellement ou de concert.
Le magnsium extracellulaire Lhypomagnsmie profonde inhibe la scrtion de PTH La calcitonine, intervient elle aussi, dans la rgulation du mtabolisme phosphocalcique. Elle est
stimule par l'hypercalcmie. Elle diminue la calcmie, diminue la phosphatmie, augmente la phosphatiurie, augmente l'activit des ostoclastes et diminue l'activit des ostoblastes par un mcanisme mal connu..
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Ca2+ plasmatique
Libration de la PTH Activation de la 1 OHase rnale rabsorption Tubulaire de Ca2+ libration du Ca2+ osseux Absorption intestinale Ca2+ synthse du calcitriol
Normalisation de la calcmie
2. Hypoparathyrodies
En cas dhypoparathyrodie, on retrouve une hypocalcmie avec rduction de lactivit nerveuse : rflexes anormaux et une faiblesse des muscles squelettiques cause: post chirurgicales+++
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INTRODUCTION. HISTORIQUE
La corticosurrnale qui secrte les hormones corticostrodes, et La mdullosurrnale qui produit des catcholamines.
Le cortex surrnalien reprsente 80% de lensemble de la surrnale. Les actions des hormones issues de ces deux tissus sont radicalement diffrentes et imposent donc une tude spare.
HISTORIQUE
- Les glandes surrnales furent dcouvertes en 1543 par B. Eustachi et leur rle apparut lorsquAddison dcrivit la maladie bronze en 1855. - En 1856, C. E. Brown-Squard dmontra quelles taient indispensables la vie et en 1895, Oliver et Schfer rvlrent leur influence hypertensive. - En 1901, Takamine et Aldrich isolrent ladrnaline, et en 1942, lisolement et la synthse chimique partielle des hormones corticosurrnales permirent Hench et Kendall de les utiliser en thrapeutique.
2. ANATOMIE
Les glandes surrnales sont au nombre de deux, une droite et une gauche; Elles sont situes profondment, de part et dautre de la colonne vertbrale (niveau D11.L1). Elles coiffent le ple suprieur et le bord interne du rein correspondant. La surrnale droite est plus haute et plus latrale que la gauche qui jouxte souvent laorte abdominale. Leurs dimensions moyennes sont de 3 cm de hauteur, 17
2 cm de largeur, 1 cm d'paisseur, leur poids de 4 6 g, leur consistance molle, leur coloration jaune chamois et leur forme pyramidale.
3. HISTOLOGIE
A la coupe, les surrnales se montrent constitues de deux zones absolument diffrentes, diffrence qui se retrouve dans leur fonction. Ces deux zones sont : -la zone corticale ou cortico-surrnale, situe la priphrie de la glande, de coloration jaune. Elle est forme par trois couches superposes de cellules glandulaires; ces trois couches de cellules portent les noms de zones glomrulaire (+externe), fascicule et rticule(+internes) ; -la zone mdullaire ou mdullo-surrnale, d'aspect brun-rouge occupe le centre de la glande. Elle est forme de cellules polygonales, en cordons, bourres d'enclaves colorables; ces enclaves peuvent tre mises en vidence par une raction chimique spciale, la raction chromaffine, spcifique de l'adrnaline.
4. RAPPORTS
- La face antrieure comprend un sillon appel hile par lequel surgit la veine capsulaire moyenne qui est en rapport : droite avec la VCI, le 1er angle duodnal et le foie gauche avec le pancras, la rate et lestomac - La face postrieure rpond au diaphragme Le bord interne est en connexion avec le plexus solaire et lartre diaphragmatique suprieure Le bord externe repose sur le ple suprieur ou le bord interne du rein Lextrmit infrieure est en rapport avec le pdicule rnal
5. VASCULARISATION INNERVATION
La vascularisation est assure par des branches de laorte et des artres rnales. La totalit du sang veineux est draine par la veine surrnalienne. Le rseau lymphatique se draine surtout dans les ganglions latro-aortiques. Linnervation est essentiellement assure par le systme nerveux autonome.
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Elles ont montr que, contrairement la cortico- surrnale, la mdullo-surrnale n'est pas indispensable la vie. L'ablation de la mdullo-surrnale entrane une chute de tension artrielle, rapidement compense d'ailleurs.
2. Les hormones :
La mdullosurrnale scrte deux hormones : l'adrnaline et la noradrnaline. Ces hormones sont dsignes sous le vocable plus gnral de catcholamines. La scrtion, dans les conditions physiologiques; est constitue d'environ 90 % d'adrnaline et de 10% de noradrnaline. Ces deux composs sont chimiquement voisins mais leur action biologique n'est pas semblable. Action cardio-vasculaire. C'est sur l'appareil cardio-vasculaire que leur action est la plus manifeste. La noradrnaline entrane : une vasoconstriction gnralise, sauf au niveau des vaisseaux coronaires ; une bradycardie. L'adrnaline entrane : avant tout une tachycardie, une lvation du dbit cardiaque ; une vasodilatation modre, sauf doses leves, o elle devient vasoconstrictrice. Les deux hormones entranent ainsi une hypertension artrielle, mais de mcanisme diffrent: la noradrnaline dtermine une hypertension en levant les rsistances vasculaires priphriques, ladrnaline provoque l'hypertension en augmentant le dbit cardiaque. Actions mtaboliques. L'action des catcholamines est brve et intense. . L'action sur le mtabolisme glucidique se traduit par une hyperglycmie lie la mobilisation des rserves hpatiques de glycogne, et par une augmentation du catabolisme glucidique de toutes les cellules, mais surtout des cellules musculaires. L'adrnaline est ici 4 5 fois plus active que la noradrnaline. L'action sur 1e mtabolisme lipidique se traduit par une mobilisation des graisses de rserve. L'ensemble de ces actions mtaboliques intervient lors de la lutte contre le froid, de l'effort musculaire (accroissement du rendement musculaire, retard l'apparition de la fatigue). Actions sur les muscles lisses et les viscres. Les catcholamines entranent le relchement des muscles lisses et provoquent ainsi: une dilatation bronchique, un ralentissement du pristaltisme gastrique, et intestinal. +++ L'ADRNALINE ET LE SYMPATHIQUE : Laction des catcholamines est comparable celle du sympathique. Ceci tient au fait que la noradrnaline est non seulement une hormone 19
mdullosurrnalienne mais aussi le mdiateur chimique des fibres sympathiques. Le systme sympathique et la mdullosurrnale agissent donc en connexion troite: la glande peut tre considre comme l'quivalent des cellules nerveuses.
3. La rgulation :
La mdullosurrnale possde une scrtion permanente faible mais ragit rapidement aux situations d'urgence par une scrtion accrue de catcholamines. Les phnomnes qui dclenchent cette scrtion sont : l'hypotension artrielle (hmorragie, choc), l'effort musculaire, le froid, les motions, la douleur, l'hypoglycmie, bref, toutes les circonstances qui reprsentent une agression pour l'organisme ou qui augmentent brusquement ses besoins mtaboliques. Ces facteurs agissent sur des centres de l'hypothalamus, et la stimulation mdullosurrnale emprunte, de l, les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques). Le dclenchement de la scrtion mdullosurrnalienne lors des agressions s'effectue donc par voie nerveuse exclusive et essentiellement par voie sympathique. Ceci s'explique par une origine embryologique commune du systme sympathique et de la mdullosurrnale.
1. Les Expriences
Les nombreuses expriences d'ablation des glandes surrnales pratiques chez l'animal depuis Brown- Squard en 1856 ont montr que la cortico-surrnale est indispensable la vie alors que la mdullosurrnale ne l'est pas. La suppression de la corticosurrnale chez l'animal, comme d'ailleurs chez l'homme, entrane la mort en 1 5 jours dans un tableau associant des troubles digestifs, un collapsus cardio-vasculaire et une prostration aboutissant au coma. 20
glycogne au niveau du foie. Les corticodes ont une action hyperglycmiante et peuvent, administrs en excs, entraner un diabte (diabte stroidien). - Ces hormones agissent galement sur le mtabolisme des lipides: elles inhibent la lipolyse et modifient la distribution du tissu adipeux. - Sur le mtabolisme protidique, elles favorisent le catabolisme. - En outre, les corticodes agissent sur les lymphocytes et inhibent la production d'anticorps ; c'est pourquoi ils sont utiliss pour prvenir et traiter le rejet des greffes d'organes; du fait de cette action, ils ont un rle anti-inflammatoire. Lhormone essentielle de ce groupe est le cortisol ou hydrocortisone dont la production moyenne chez l'homme est de 15 20 mg par 24 heures. La surrnale fabrique peu de cortisone, hormone du mme groupe et l'action glucocorticode de la surrnale chez l'homme est attribue en quasi-totalit au cortisol. Les glucocorticodes ont galement, mais un moindre degr, des proprits minralocorticodes. Cette dualit d'action fait du cortisol la plus active des hormones corticosurrnales puisque sa seule administration suffit maintenir en vie l'animal ou l'homme surrnalectomiss. L'hydrocortisone est le traitement substitutif de choix en cas d'insuffisance de la scrtion hormonale normale. En excs les glucocorticodes ralentissent le dveloppement osseux, inhibent la raction inflammatoire, freinent l'activit immunitaire et entranent des dysfonctionnement cardiaques, digestifs et nerveux. d) Les hormones andrognes ou 17 ctostroides. Les surrnales synthtisent et librent, avant la naissance et au moment de la pubert, des hormones sexuelles (testostrone, oestrognes et progestrone). La quantit scrte ensuite est nettement moindre que la production gonadique, mais peut reprendre chez la femme aprs la mnopause. La testostrone surrnalienne serait l'origine de la libido chez la femme. Ces andrognes jouent un rle dans le dveloppement de la pilosit.
3. La Rgulation
Les corticosurrnales obissent une rgulation complexe : 1. Une commande hypophysaire: le lobe antrieur de l'hypophyse scrte une hormone stimulante, la corticostimuline ou A.C. T .H. (Adrno-Cortico-Trophin-Hormon) dont l'injection augmente la scrtion corticosurrnalienne.
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La scrtion dA.C.T.H. est commande par l'hypothalamus qui labore une hormone appele C.R.F.
La scrtion de C.R.F. est elle-mme dtermine par le taux des hormones corticosurrnaliennes circulantes (feed back).
+++ L ' A.C. T .H. agit exclusivement sur la scrtion des hormones mtaboliques (glucocorticodes).
2. Une commande humorale: ce dernier mcanisme n'intervient que pour la scrtion d'aldostrone qui est totalement indpendante de la commande hypophysaire. - Une augmentation de la scrtion d'aldostrone a une action sur ( le potassium ayant des effets inverses) : - le volume du sang circulant: l'augmentation de la volmie (perfusions) freine la scrtion d'aldostrone, sa diminution (hmorragies) la stimule ; - le chiffre de la tension artrielle: son augmentation freine la scrtion d'aldostrone, sa baisse la stimule. L'ensemble de ces facteurs contrle la scrtion d'aldostrone par l'intermdiaire du rein et la mise enjeu du systme rnine-angiotensine. C'est en effet l'angiotensine (forme par action de la rnine labore par le rein ) qui dclenche directement la scrtion d'aldostrone. Toutes les incitations stimulantes provoquent donc dans un premier temps la scrtion de rnine laquelle dclenche la scrtion d'aldostrone. Les incitations frnatrices ont l'effet inverse. Le systme nerveux intervient dans la scrtion d'aldostrone: toute stimulation du systme nerveux sympathique dclenche la libration de catcholamines par les extrmits nerveuses et par la mdullo- surrnale.
Le pancras est une volumineuse glande amphicrine, c'est dire tissu exocrine et endocrine. Situ dans le cadre duodnal, il comprend trois parties : tte, corps et la queue. Glande mixte, situe larrire de lestomac, le pancras labore des sucs digestifs (fonction exocrine : production d'enzymes digestives dverses dans le duodnum par le canal de Wirsung) qui facilitent la digestion tandis que sa fonction endocrine (scrtion des hormones pancratiques) est dvolue des lots de cellules spciales dissmins au sein du pancras exocrine, les lots de Langerhans. HISTORIQUE : Le diabte sucr, maladie connue depuis l'antiquit, a t diffrenci du diabte insipide par Thomas Willis en 1674. En 1869, Langherans individualise dans le pancras les cellules du pancras. En 1889, Van Mehring et Minkowski dmontrent que l'ablation du pancras chez l'animal entrane un diabte sucr avec polyurie, polydipsie, hyperglycmie, acidoctose puis mort dans un tableau de collapsus cardiovasculaire. Finalement, la fonction, dimportance vitale, par laquelle le pancras endocrine maintient constant le taux du glucose sanguin (glycmie) na t dmontre qu la fin du XIXe sicle (1889). En 1922, Banting et Best isolent l'insuline et permettent ainsi la gurison des sujets prsentant un diabte insulinoprive dont l'volution aboutissait jusque l la mort. En 1923, l'existence du glucagon a t dmontre mais 30 ans plus tard, cette hormone a t purifie et sa structure dtermine.
2. ANATOMIE. CARACTERISTIQUES
C'est un organe charnu, de forme triangulaire, situ dans l'abdomen, dans le cadre duodnal, en arrire de l'estomac. Situation : Le pancras stend depuis la 2me portion du duodnum jusqu la rate, suivant une direction lgrement oblique en haut et gauche. Il dcrit de plus une courbe, qui embrasse la colonne vertbrale au niveau des 2me et 3me vertbres lombaires. Couleur et consistance: Le pancras a une coloration blanc gristre et est de consistance ferme. Poids denviron 80g ; dimensions : en moyenne 20cm de long, 6cm de haut et 2cm dpaisseur Sa forme est trs irrgulire, mais classiquement on lui distingue 3 portions : La tte ou extrmit droite Le corps unit la tte par un col La queue ou extrmit gauche 24
3. RAPPORTS
LA TETE : Elle est place entre les 4 portions du duodnum qui lui rpond sur toute sa circonfrence. LE CORPS est runit la tte par le col: Lgrement oblique en haut et gauche, le corps est aplati davant en arrire. Il prsente 2 faces et 2 bords. LA QUEUE : Ses rapports sont variables en fonction de sa forme tantt longue et effile, tantt courte et massive
4. INNERVATION
Innervation : Par le systme nerveux autonome Stimulation parasympathique Augmentation scrtion dinsuline et glucagon Stimulation sympathique inhibition libration insuline
5. HISTOLOGIE
Entour d'une capsule conjonctive qui envoie des traves l'intrieur du parenchyme pour former des lobules a) pancras exocrine Le pancras exocrine est la partie glandulaire acineuse compose par les acini pancratiques et les canaux excrteurs synthse des enzymes pancratiques suc pancratique finalement dvers dans le duodnum par les canaux de Wirsung et de Santorini. b) lots de Langerhans = Pancras endocrine : Glande endocrine diffuse trabculaire : reprsente 1% de lorgane et prdominant dans la queue du pancras. Le tissu endocrine est dissmin, en microscopiques nodules, au sein du parenchyme glandulaire exocrine. Les lots de Langerhans sont de petits amas cellulaires tunnliss par un trs abondant rseau de capillaires sanguins fentrs. Les cellules glandulaires endocrines qui les composent sont de trois types (A, B, D) qui ne peuvent tre distingus en microscopie lectronique que par des colorations particulires, mais qui sont assez facilement reconnaissables en microscopie lectronique : +++ Les cellules A (ou alpha2) qui scrtent le glucagon ; +++ Les cellules B (ou bta) qui scrtent l'insuline ; +++ Les cellules D qui scrtent la somatostatine ; - les cellules scrtrices du polypeptide pancratique humain. 25
3. Actions des Hormones Pancratiques L'insuline et le glucagon ont de multiples effets dans l'organisme. Ils interviennent en effet dans le mtabolisme des glucides, des lipides et des protides. Schmatiquement, l'insuline stimule les ractions d'anabolisme et le glucagon entrane une mobilisation de l'nergie. a) Insuline: C'est un polypeptide hypoglycmiant, scrte lorsque la glycmie s'lve. C'est grce ses proprits hypoglycmiantes que le pancras exerce sa fonction endocrine essentielle: la rgulation du mtabolisme des sucres. L'insuline a un rle essentiel dans le mtabolisme des glucides, des lipides et des protides. Mtabolisme des glucides. C'est l son rle majeur. Diffrents mcanismes: - Favorise la pntration du glucose l'intrieur des cellules, en particulier au niveau du muscle et du tissu adipeux ; - Favorise le stockage du glucose sous forme de glycogne, dans les cellules, en particulier au niveau du foie, des muscles et du tissu adipeux; - Inhibe tous les processus de dgradation du glycogne en glucose, 26
- Inhibe la fabrication de glucose partir des lipides ou des protides (noglucogense). L'insuline contribue maintenir constant le taux de la glycmie et cette action est largement utilise en thrapeutique dans le traitement du diabte. Mtabolisme des lipides. L'insuline favorise la mise en rserve des triglycrides dans les cellules adipeuses et s'oppose leur catabolisme. Elle favorise la synthse d'acides gras partir des glucides, dans le tissu adipeux et au niveau du foie : cette action .tend galement abaisser la glycmie. Mtabolisme des protides. L'insuline favorise l'anabolisme protique en facilitant la synthse de" protides partir des acides amins. Elle s'oppose galement au catabolisme des protides. b) Le Glucagon C'est un polypeptide hyperglycmiant extrmement puissant (1 molcule provoque la libration de 100 millions de molcules de glucose dans le sang). L'hypoglycmie provoque la scrtion de glucagon, lequel agit sur le foie, qui transforme ses rserves de glycogne en glucose et synthtise du glucose partir des triglycrides et des AA sanguins. Le glucagon est une autre hormone du pancras labore par les cellules A. Ses proprits sont antagonistes de l'insuline : -mtabolisme glucidique : le glucagon provoque l'augmentation de la glycmie en librant le glucose partir des rserves glycogniques du foie (glycognolyse); -mtabolisme des lipides: le glucagon libre les acides gras partir des rserves du tissu adipeux ; -mtabolisme des protides: le glucagon favorise la fabrication par le foie de glucides partir des acides amins. Le glucagon intervient galement dans le mtabolisme lectrolytique en dterminant une hyperkalimie (lvation du potassium sanguin), et une augmentation de l'limination urinaire des lectrolytes. Enfin, le glucagon stimule la scrtion d'autres hormones: insuline, catcholamines, hormone de croissance, thyrocalcitonine. c) Les Autres Hormones Pancratiques (leur daction est mal dfinie) Somatostatine : S.R.I.F . ( Somatotrophin Release Inhibiting Factor ) labore par les cellules D. Polypeptide pancratique synthtis par les rares cellules F des lots de Langerhans
4. La Rgulation
La plupart des agents qui interviennent dans la rgulation de la scrtion d'insuline jouent aussi sur la libration du glucagon. Par ses deux hormones glyco-rgulatrices d'action inverse, le pancras endocrine assure donc au mieux des besoins de l'organisme la rgulation du mtabolisme des sucres et la stabilit de la glycmie. La scrtion d'insuline est dclenche par diffrents facteurs : -l'lvation de la glycmie est le facteur primordial de la scrtion d'insuline ; -l'action de certaines hormones intervient : lors de la digestion, la scrtine, la pancrozymine dclenchent une insulino-scrtion ; le glucagon a galement une action stimulante sur la scrtion d'insuline ; - Effets du systme nerveux : - le systme parasympathique : Le neurotransmetteur parasympathique, l'actylcholine, stimule in vitro la libration d'insuline. Cet effet est bloqu par l'atropine. La stimulation du nerf vague entrane la libration d'insuline. - le systme sympathique : L'adrnaline et la noradrnaline inhibent aussi bien in vitro qu'in vivo la libration d'insuline. L'insuline et les catcholamines ont des effets antagonistes sur la gluconognse, la glycognolyse (muscle et foie) et la lipolyse (tissu adipeux). 27
La scrtion de glucagon est contrle par : -le taux plasmatique du glucose, facteur capital, et accessoirement par le taux plasmatique des acides amins ou des acides gras libres ; -d'autres hormones: stimulation par le vaso-intestinal peptide, la pancrozymine, l'hormone de croissance, les corticodes, diminution par la somatostatine, l'insuline. - Effets du systme nerveux : - le systme parasympathique : L'actylcholine et la stimulation du nerf vague diminue la scrtion de glucagon. - le systme sympathique : L'adrnaline et la noradrnaline stimulent la scrtion de glucagon par un effet .
5. Exploration de la fonction
Glycmie jeun Glycmie post prandiale Insulinmie : Aprs 12 heures de jene, la concentration plasmatique est de 10 20 U/ml Glucagon : le dosage est radioimmunologique. La concentration jeun est de 100 pg/ml
6. Introduction la pathologie
Diabte sucr : glycmie leve; trois signes majeurs: 1) la polyurie (excrtion de quantit excessive durine); 2) la polydipsie (soif excessive); 3) la polyphagie (exagration de la faim ou consommation de nourriture) Cause: - absence de scrtion dinsuline (diabte de type 1), - insuffisance ou inefficacit de linsuline (diabte de type 2) Chez les personnes ges, on enregistre une rsistance linsuline. Leurs tissus en effet ne ragissent pas aussi bien linsuline quauparavant. Parmi les consquences de cette rsistance, on peut noter dune part, laugmentation du taux dinsuline dans le sang (ce qui peut paratre paradoxal mais reste parfaitement logique), et dautre part, lapparition de troubles du mtabolisme, qui favorisent laccumulation des graisses, qui son tour, participe la dtrioration de la paroi des artres.
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29
- Les strodes gonadiques exercent des effets de rtrocontrle sur la scrtion de GnRH, de FSH et de LH.
II.
Nature cyclique de la fonction ovarienne : Le premier jour de ce cycle : hmorragie menstruelle. Dans un cycle type lovulation apparat au 14 me jour. On a 2 parties a peut prs gales : - phase folliculaire : dveloppement dun follicule et dun ovule jusqu' maturation complte. - Phase lutale : phase dapparition et de dveloppement du corps jaune. La fonction reproductrices est principalement mais pas exclusivement contrl par une chane dhormones dont la premire : lhormone de libration des gonadotrophines : GNRH
A. Anatomie
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A linverse de lhomme o la production de spermatozodes est continue, la maturation et la libration de lovule est cyclique : cycle menstruelle : 28 jours
B. Physiologie :
Au nombre de 2, un ovaire droit et un gauche, elles exercent 2 fonctions complmentaires : 1. une FONCTION EXOCRINE : production des gamtes : les ovocytes. Tous les 14jours environ aprs le 1er jour des rgles, un ovocyte est mis de faon alatoire par lun ou lautre des ovaires. Aprs la rupture folliculaire, lovocyte est ensuite pris en charge par la trompe de fallope puis est ventuellement fcond par un spermatozoide. 2. une FONCTION ENDOCRINE : CETTE FONCTION EST DOUBLE : une premire fonction qui varie en fonction du cycle menstruel une deuxime fonction est une activit moins fluctuante au cours du cycle. Elle est assure par le stroma ovarien qui secrte les andrognes, essentiellement la 4androstnedione.
PRESENTATION : 2 hormone strode ovarienne. Effet de la progestrone chez la femme : - favorise lapparition dune glaire cervicale paisse et collante - stimule la croissance mammaire - La progestrone joue un rle majeur en cas de fcondation. Elle rduit les contactions utrines permettant limplantation de lovule fcond et, ensuite, elle vite un accouchement prmatur en maintenant limmobilit utrine .
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A. Anatomie
lhormone mle. Au dbut de la pubert ladnohypophyse commence scrter FSH et LH, provoqu par la libration des gonadostimuline scrt par lhypothalamus : GNRH activant ainsi laxe hypothalamo-testiculaire La FSH => spermatogense. La LH => fabrication de testostrone. Vers 11 ans, la testostrone entame sa fonction et ce qui caractrise le dbut de la pubert. Testostrone : drive de cholestrol, est scrte par les cellules de Leydig Suite leur stimulation par la LH (hormone lutinisante). La testostrone stimule les fonctions du systme reproducteur mle (dveloppement et maintien des organes gnitaux et des caractres sexuels secondaires ; descente des testicules ; spermatogense). C'est une hormone anabolisante qui favorise la croissance osseuse et musculaire.
C. Spermatogense
La spermatogense dure 74 jours. Chez lHomme, dont lactivit sexuelle nest pas rythme par les saisons de lanne, la spermatogense seffectue pendant toute la vie sexuelle. Les spermatozodes sont librs dans la lumire du tube sminifre des testicules. Un homme adulte produit environ 400 millions de spermatozodes par jour. Lorsqu'ils sont sortis de l'organisme, leur esprance de vie dans le systme reproducteur de la femme est d'environ 48 heures (24 72 heures).
D. Effets de la testostrone :
Au dbut de la pubert, le testicule se dveloppe puis le pnis + tard. La testostrone dveloppe caractres IIre masculins : pilosit, glandes sbaces, hanches troites, paules large, hypertrophie cartilage thyrode du larynx, agressivit, stimulation des soudures des cartilages de conjugaisons, effet tonicardiaque et vasodilatateur. Ncessaire la spermatogense Entrane la diffrenciation cellulaire et assure la fonction des organes gnitaux annexes Dtermine lapparition des caractres sexuels secondaires masculins Stimule lanabolisme des protines et la croissance du squelette Maintient les impulsions sexuelles et augmente le comportement agressif Exerce une inhibition par rtroaction sur la scrtion de LH. - Stimule la Libido et influe sur le comportement sexuel.
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II. L'HYPOPHYSE:
1. Anatomie De Lhypophyse
L'hypophyse est une petite glande appendue au plancher du troisime ventricule par une tige troite, la tige pituitaire, et loge dans la selle turcique creuse sur le corps du sphnode. Son poids est de 0,60g, sa taille celle d'un pois et sa couleur gris-rouge. selle turcique : excavation en forme de selle la base du crne, la hauteur de la racine du nez, environ au milieu du crne, juste sous le cerveau. Lhypophyse est constitue de trois parties, dont les fonctions sont totalement diffrentes: - Le lobe antrieur (hypophyse antrieure, appele aussi adnohypophyse ou ant-hypophyse) constitue environ 75 % de la masse totale de la glande. - Le lobe postrieur (hypophyse postrieure, appele aussi neurohypophyse ou post-hypophyse) est une partie nerveuse - Un troisime lobe, ou lobe intermdiaire, bien individualis chez les ruminants mais discret (simple lame) chez l'homme.
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a.
cible/effets
les cellules osseuses et musculaires: stimule la croissance somatique; mobilise les triglycrides; pargne le glucose tissu scrteur des seins: stimule la lactation Glande thyrode:stimule la libration des hormones thyrodiennes corticosurrnale: stimule la libration des glucocorticodes folliculostimuline (FSH) ovaires et testicules: stimule la maturation du follicule ovarien et la production doestrognes; stimule la spermatogense hormone lutinisante (LH) ovaires et testicules: dclenche lovulationet la production doestrognes et de progestrone; stimule la production de testostrone
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b. PHYSIOLOGIE DU LOBE INTERMDIAIRE Son rle est net chez l'animal o il a une action sur les cellules pigmentaires grce une hormone, l'intermdine ou MSH (Mlanocyte-Stimulating- Hormon) ou hormone mlanotrope. Cette hormone conditionne le changement de couleur de certains animaux. Chez l'homme, son rle physiologique reste dterminer.
PHYSIOLOGIE DU LOBE POSTRIEUR Le lobe postrieur ou post-hypophyse est constitu de cellules spciales, les pituicytes, entoures de cellules nvrogliques. Les hormones post-hypophysaires sont en ralit synthtises dans l'hypothalamus et le lobe postrieur de l'hypophyse n'est qu'un simple lieu de stockage partir duquel elles sont libres dans la circulation. Ces hormones sont au nombre de deux : la vasopressine (hormone antidiurtique) et l'ocytocine. LA VASOPRESSINE OU PITRESSINE, OU ADH Elle a deux actions : -elle provoque une vasoconstriction et entrane de ce fait une hypertension artrielle ; -elle a une action antidiurtique : rgle la rabsorption rnale de l'eau qu'elle tend augmenter, par action au niveau du tube distal et du tube collecteur de Bellini, vitant ainsi des fuites urinaires trop importantes. L'altration de la post-hypophyse et surtout de l'hypothalamus entrane un diabte insipide, maladie caractrise par une diurse quotidienne considrable. L'OCYTOCINE Elle provoque la contraction des fibres musculaires lisses et notamment celles de l'utrus: ce titre, elle joue un rle fondamental dans l'accouchement. Elle intervient galement, en association avec la prolactine, dans le dclenchement de la lactation.
c.
III. L'HYPOTHALAMUS
Les travaux modernes ont dmontr que la fonction de l'hypophyse (qui elle-mme contrle les autres glandes endocrines de l'organisme) est sous la dpendance de l'hypothalamus. La rgion hypothalamique, Situ dans la base du cerveau, est donc le vritable cerveau endocrinien de l'organisme puisqu'elle commande la scrtion de toutes les glandes endocrines du corps. 36
En bref, l'hypothalamus est l'tage fonctionnel le plus lev du systme nerveux vgtatif (cerveau vgtatif).
Relation hypothalamo-adnohypophyse
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-les liaisons avec la post-hypophyse sont nerveuses pures: les hormones hypothalamiques sont achemines le long des axones uniquement jusqu'au lobe postrieur de l'hypophyse o elles sont stockes.
Relation hypothalamo-neurohypophyse
HORMONES HYPOTHALAMIQUES
1. Le facteur de contrle de l'hormone thyrotrope : ce facteur appel TRH, stimule la scrtion et la libration de TSH hypophysaire. 2. Les facteurs de contrle de l'hormone corticotrope. CRF ou CRH qui favorise la synthse et la libration d'ACTH par l'hypophyse. 3. Les facteurs de contrle de l'hormone somatotrope. Il existe deux facteurs de contrle de cette hormone (la GH) : -un facteur stimulant, la GHRH., qui favorise la synthse et la libration de la STH; -un facteur inhibiteur, la GHRIH ou SRIF ou somatostatine qui empche la libration de GH mais inhibe galement la scrtion par le pancras d'insuline et de glucagon. 4. Les facteurs de contrle des hormones gonadotropes. Il semble qu'il n'existe, en fait, qu'un seul facteur de libration des hormones gonadotropes. Ce facteur appel LHRH provoquerait la fois la libration de la FSH et de la LH 5. Les facteurs de contrles de la prolactine. Ils semblent tre au nombre de 2: - un facteur stimulant, le PRF - un facteur inhibiteur, le PIF 6. Les facteurs de contrle de l'hormone mlanotrope. Ils sont galement au nombre de deux : -un facteur stimulant, le MRF -un facteur inhibiteur, le MIF.
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Cest au niveau du complexe hypothalamo-hypophysaire que se tissent les liens entre le systme nerveux et le systme endocrinien. L'hypophyse est le vritable chef d'orchestre du systme endocrinien, coordonnant les glandes sur lesquelles elle agit par un systme de rgulation/contrergulation prservant le corps d'une catastrophe endocrinienne.
V. CONCLUSION
Le complexe hypothalamo-hypophysaire : L'hypophyse, qu'on considre comme le chef d'orchestre de la commande endocrinienne, est soumise au contrle neurochimique des scrtions du systme nerveux, avec lequel elle entretient des rapports si troits qu'il est lgitime de voir en l'hypophyse et l'hypothalamus (rgion du cerveau laquelle elle est anatomiquement lie) un seul organe fonctionnel: le complexe hypothalamohypophysaire. Des rapports privilgis s'exercent entre les diffrentes rgions du complexe par l'intermdiaire de substances dites neurohormones, dont quelques-unes sont connues, malgr de trs grandes difficults d'extraction; il ne fallut pas moins d'un million de cerveaux de mouton pour isoler 1 mg de la premire. L'hypothalamus, sous l'effet de stimuli appropris, scrte des substances appeles releasing factors, qui transmises chacun des groupes de cellules scrtrices de l'anthypophyse, assurent une activit excitatrice sur la scrtion de la stimuline correspondante.
CONCLUSION GLOBALE :
Toutes les glandes endocrines entretiennent des rapports troits; avec les tissus dont les besoins leur sont rapports par voie sanguine (appauvrissement en hormones) ou nerveuse ( nerfs sensibles) ; entre elles, par voie sanguine; enfin avec le systme nerveux qui groupe au niveau du plancher du troisime ventricule un groupe de centres constituant un vritable ( cerveau vgtatif. qui rgle l'activit de tout le systme endocrinien: c'est le neurostat endocrinien. Cet ensemble neuroendocrinien met en jeu simultanment plusieurs de ses lments dans des actions dtermines (glycorgulation, dfense de l'organisme contre les agressions, par exemple) ; cette solidarit harmonise le fonctionnement de nos organes, rgularise nos mtabolismes, maintient constant notre milieu intrieur et, par l, nous permet une vie normale.
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