Les Relais GSM 20072006
Les Relais GSM 20072006
Les Relais GSM 20072006
com
Les relais GSM 2
INTRODUCTION
Le but de ce document est d’expliquer d’une manière simple et compréhensible par tout le
monde, le domaine des relais GSM. Cette étude se fera d’un point de vue « pratique », et non
« théorique », pour faciliter la compréhension, et simplifier les explications.
Je tiens à remercier très cordialement toutes les personnes qui m’ont aidé dans la rédaction
de ce document, notamment pour les éclaircissements, conseils et corrections dont elles m’ont fait
part.
SOMMAIRE
2. Réalisation................................................................................................................ 8
2.1. Gros œuvre ....................................................................................................................... 8
2.2. Installation et test du matériel ........................................................................................ 8
2.3. Mise en route .................................................................................................................... 8
2.4. Coût................................................................................................................................... 9
5. Exemple de relais................................................................................................... 27
5.1. Composition du site : ..................................................................................................... 27
5.2. Schéma des connexions du site ..................................................................................... 28
5.3. Schéma des connexions des BTS .................................................................................. 28
5.3.1. BTS 900 MHz ...........................................................................................................28
5.3.2. BTS 1800 MHz .........................................................................................................29
5.4. Bilan des puissances : .................................................................................................... 29
5.4.1. BTS 900 MHz ...........................................................................................................29
5.4.2. BTS 1800 MHz .........................................................................................................29
GLOSSAIRE.............................................................................................................. 34
PRÉSENTATION
Les opérateurs de téléphonie mobile doivent implanter un nombre très important de sites
d’émission-réception pour couvrir le territoire afin que leurs abonnés puissent passer des
communications. Ces émetteurs-récepteurs, aussi appelés relais, BTS ou stations de base servent
d’intermédiaire entre le téléphone mobile (MS) et le sous-système réseau (NSS) qui regroupe
l’ensemble des éléments de gestion des mobiles et d’acheminement des communications.
En France, en janvier 2002, les stations de base de téléphonie GSM étaient environ 30 000.
Avec l’apparition de la 3ème génération de téléphones mobiles, l’UMTS, le nombre de relais devra
considérablement augmenter, si cette nouvelle technologie veut proposer une couverture au moins
équivalente au GSM à ses débuts.
1. Étude préliminaire
Les chaînes de télévision et les radios sous-traitent à des entreprises comme TDF (ancienne
division technique de l’ORTF) ou Towercast (ancienne Sogétec) l’étude et l’installation des
émetteurs et réémetteurs afin de permettre à la population de regarder ou écouter leurs émissions ;
on compte plus de 13 000 émetteurs pour les chaînes de télévision hertziennes en France. De la
même façon, les opérateurs de téléphonie mobile GSM sous-traitent à des entreprises privées
l’étude et l’installation de leurs sites GSM.
Début de la négociation
Quand des emplacements ont été trouvés, le sous-traitant s’occupe de la négociation avec le
propriétaire ou le syndic. C’est cette phase la plus délicate, puisque les propriétaires sont très
réticents pour accueillir des antennes. Cette négociation dure tout au long de l’étude, et après la
visite technique qui définit la position des baies et des antennes, une proposition est faite au
propriétaire. Si la négociation s’est bien déroulée, le montant de la location (qui peut aller d’une
centaine à un millier d’euros par mois) payé par l’opérateur est fixé et un accord de principe est
signé.
Visite technique
Les services de l’opérateur font une visite technique sur place, pour définir le type d’antenne
et leurs positions. Le sous-traitant fait lui aussi des relevés pour prévoir l’installation du matériel et
des chemins de câbles.
Dossier technique
L’opérateur donne les spécifications générales du site au sous-traitant, qui va établir un
dossier technique minimal contenant les plans, descriptifs des travaux, position sur le cadastre.
Une fois le dossier retourné à l’opérateur, celui-ci va le compléter en faisant des simulations pour
choisir définitivement le type d’antennes, leur orientation, azimut, tilt, bilan de liaison, puissance
apparente rayonnée (PAR).
Démarches administratives
Le sous-traitant prend connaissance du dossier complet et accomplit les démarches
nécessaires. Il fait les demandes administratives pour la réalisation des travaux (permis de
construire, demande de travaux…), fait une déclaration auprès de l’A.N.F. (Agence Nationale des
Fréquences). Dans le cas où le site se trouve à moins de 400 mètres d’un bâtiment classé
« monument historique », il faut l’autorisation des A.B.F. (Architectes des Bâtiments de France)
pour réaliser les travaux. Si l’un des ces agrément n’est pas donné, le site doit être abandonné ou
modifié de manière à devenir conforme et ainsi obtenir les autorisations nécessaires.
Décision finale
L’opérateur étudie le dossier et vérifie que la négociation effectuée avec le propriétaire (prix
d’achat, location) est convenable. Si tout est bon, l’accord de financement est donné, l’opérateur et
le propriétaire concluent la négociation (signature du bail, acte de vente) et les travaux peuvent
débuter.
2. Réalisation
Le sous-traitant choisi par l’opérateur organise les travaux, il les réalise entièrement ou peut
en sous-traiter une partie à des entreprises spécialisées dans le gros œuvre, l’installation du pylône,
etc…
C’est à ce moment-là que seront faites les fondations et chapes en ciment destinées à
supporter le pylône et les baies. Lorsqu’ils seront utiles, les préfabriqués, jouant le rôle de shelter
(abris pour les baies et matériel) seront mis en place, ou (si existant) aménagés pour recevoir le
matériel.
Une équipe du constructeur des BTS (Nortel, Alcatel, Motorola ou Nokia) vient sur
place pour installer les baies et configurer les BTS avec les fréquences et le nombre de TRX
donnés.
Un technicien de l’entreprise qui fournit les BTS se rend sur place, pour terminer
l’installation des baies. Il achève les derniers branchements : alimentation électrique, connexion des
antennes, de la liaison Abis et procède aux premiers essais en collaboration avec une personne du
centre de supervision de l’opérateur, pour vérifier le bon fonctionnement et la bonne configuration
de la BTS et des antennes, secteur par secteur.
L’opérateur organise une visite qui lui permet de vérifier la conformité du site aux
spécifications du dossier technique. Si le site est conforme, le sous-traitant est payé.
Le site ne sera ensuite visité que quelques fois par an, notamment pour des pannes.
2.4. Coût
Il est à noter que les coûts de réalisation varient suivant la nature du site : pylône existant,
terrain difficilement accessible, capacité du site, nombre d’antennes.
Lors de la location de terrain, le loyer mensuel varie d’une centaine à un millier d’Euros,
suivant l’emplacement.
3. Mise en service
Si le site ne peut être mis en service immédiatement du fait d’un risque de brouillage avec
une autre station proche utilisant les mêmes canaux, il sera configuré lors d’une prochaine
modification du PDF (Plan De Fréquence) pour être intégré dans le motif régulier utilisé. Cette mise
en service se fait sans aucune intervention humaine locale, ce sont les personnes qui gèrent le BSC
qui configurent à distance, via la liaison Abis, toute la BTS.
Nous allons voir dans cette partie les caractéristiques principales d’un relais GSM, ainsi que
sa composition, d’une manière assez simplifiée.
4.1. Antennes
Les antennes sont les composantes les plus visibles du réseau GSM. On les voit un peu
partout, souvent sur des hauts pylônes, sur des toits d’immeubles, contre des murs, à l’intérieur des
bâtiments ; il arrive assez souvent qu’elles soient invisibles puisque camouflées, pour des raisons
esthétiques, à proximité de bâtiment classés « monuments historiques ». Ces antennes permettent de
réaliser la liaison Um entre la MS (téléphone mobile) et la BTS.
4.1.1. Caractéristiques
4.1.1.2. Directivité
La deuxième caractéristique importante est la directivité sur le plan horizontal, c’est en fait
la ou les direction(s) dans laquelle l’antenne va émettre. En GSM, il existe deux grands types de
directivités pour les antennes :
Omnidirectionnelle :
Elles sont assez peu répandues. Lors de l’utilisation pour des macro cellules, elles
ressemblent à des brins d’environ 2 m de haut et 5 cm de diamètre, alors que pour les micro
cellules, ce sont des brins de 40 cm de haut et 2 à 3 cm de diamètre. Ces antennes-brins sont
omnidirectionnelles, elles émettent de manière égale dans toutes les directions. Pour les macro
cellules, les sites comportent souvent deux à trois antennes omnidirectionnelles.
Comme on peut le voir sur ces diagrammes, l’antenne émet dans toutes les directions sur le
plan horizontal, et dans deux directions principales sur le plan vertical.
Directionnelle :
Elles représentent la quasi-totalité des antennes utilisées. Lors de l’utilisation pour la
couverture de macro cellules, elles ressemblent à des panneaux de couleur beige ou blanche
d’environ 2 m de haut, 20 cm de large et 10 cm d’épaisseur, alors que pour les micro cellules, ce
sont de petits panneaux d’une vingtaine de centimètres de haut, 10 cm de large et quelques
centimètres d’épaisseur.
Ces antennes-panneaux sont directionnelles, elles émettent seulement dans la direction dans
laquelle elles sont orientées, ce qui permet de limiter le champ de propagation d’une fréquence pour
pouvoir ainsi de la réutiliser à une distance proche, sans risque de brouillage. Les relais sont souvent
composés de trois antennes-panneaux orientées à environ 120° l’une de l’autre, de manière à
couvrir sur 360°.
On peut constater sur le plan horizontal que l’antenne-panneau émet à forte puissance vers
l’avant, et avec une puissance faible derrière elle. On remarque sur le plan vertical, que l’antenne
émet avec une puissance faible au dessus et au dessous, mais avec une puissance beaucoup plus
importante devant elle.
On se rend compte que les antennes-panneaux émettent avec une puissance beaucoup plus
importante devant elles qu’au dessus et au dessous. Par conséquent, pour subir un rayonnement
moindre dans son appartement, il vaut mieux avoir une antenne GSM sur son toit, que sur celui du
voisin d’en face.
Mai 2006 – © J.D.
Les relais GSM 13
4.1.1.3. Portée
Une autre caractéristique est la portée des antennes. Elle dépend pour beaucoup de la PIRE
(Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente) de l’antenne, mais aussi de son orientation.
En général, une antenne assure la couverture d’une zone appelée secteur ou cellule. Il existe
deux grands types de cellules, le premier étant la micro (petite) ou pico (très petite) cellule qui
couvre une zone de taille réduite, par exemple une rue très fréquentée, une galerie marchande, un
centre commercial au moyen d’antennes de petite taille, souvent omnidirectionnelles. Le deuxième
type est celui des macro cellules qui couvrent des zones de grande superficie (plusieurs dizaines de
kilomètres carrés), que l’on trouve près des autoroutes, et dans les zones périurbaines ou rurales ;
dans ce cas, les antennes utilisées sont souvent de type directionnel.
La puissance émise par l’antenne est appelée PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée
Équivalente) ou PAR (Puissance Apparente Rayonnée, PAR = PIRE – 2,15 dB). Cette puissance est
fournie par la BTS et ses amplificateurs de puissance, commandés depuis le BSC. La PIRE est de
quelques watts pour des antennes couvrant des micro cellules, et d’une vingtaine à une cinquantaine
de watts pour des macro cellules. La PIRE est exprimée en dBm, ce qui est plus pratique pour le
calcul des pertes des coupleurs, câbles coaxiaux et gain des antennes.
4.1.1.5. Azimut
Chaque antenne est dirigée dans une direction déterminée par des simulations, de manière à
couvrir exactement la zone définie. La direction principale de propagation de l’antenne, c'est-à-dire
la direction dans laquelle l’antenne émet à sa puissance la plus importante est dirigée dans l’azimut
établi. L’azimut est un angle qui se compte en degrés, positivement dans le sens horaire, en partant
du nord (0°). De cette façon, l’azimut 90° correspond à l’est, l’azimut 180° au sud, etc…
N
N
azimut
0°
Az +340°
270°
O 90° E
azimut Az +100°
+135°
180°
S Az +220°
Représentation des azimuts
Exemple des valeurs des azimuts sur un
site trisectorisé
4.1.1.6. Tilt
Tout comme l’azimut, le tilt (ou down-tilt) est laissé à la discrétion des installateurs
d’antennes qui les orientent selon les recommandations de l’opérateur. Le tilt est l’angle
d'inclinaison (en degrés) de l'azimut du lobe principal de l'antenne dans le plan vertical. Le
diagramme de rayonnement d'une antenne avec un tilt positif sera dirigé vers le haut, alors qu’un tilt
négatif fera pointer l’antenne vers le bas.
4.1.2. Procédés
À cause des diverses réflexions du signal émis par le mobile (contre des immeubles, des
falaises…), deux ondes peuvent arriver en un point donné en s'annulant ou s’atténuant fortement (à
cause de leur déphasage), c’est ce que l’on appelle l’évanouissement (fading) de Rayleigh, mais
quelques mètres (et longueurs d’ondes) plus loin, ces ondes ne seront plus atténuées, d'où l’intérêt
de placer des antennes espacées d’environ 3 à 6 m l’une au dessus de l’autre ou l’une à côté de
l’autre.
On place donc deux antennes, au lieu d’une, pour augmenter les chances de recevoir un signal
correct, on augmente ainsi le signal reçu jusqu’à 5 dB.
En effet, il existe des signaux en polarisation verticale et horizontale, et il faut que les
antennes émettrices et réceptrices communiquent toutes les deux avec un signal dans la même
polarisation, sous peine d’avoir un signal fortement atténué. L’antenne du relais est capable de
conserver une polarisation constante, mais le téléphone mobile, ne reste jamais parfaitement vertical
et ne peut donc conserver une polarisation verticale.
On utilise donc des antennes qui ont une double polarisation (ou polarisation croisée), ni
verticale, ni horizontale, mais intermédiaire : + 45° et - 45°, et l’on utilise le plan de polarisation qui
reçoit le meilleur signal, pour augmenter les chances de recevoir un niveau correct ; on peut gagner
ainsi jusqu’à 6 dB. En émission, on utilise une seule de ces polarisations, au choix de l’opérateur.
On utilise le saut de fréquence pendant les communications, ce qui peut permettre de gagner
quelques dB supplémentaires.
4.1.2.4. L.N.A.
Dans certains cas, les sorties des antennes sont suivies immédiatement de LNA (Low Noise
Amplifier – Amplificateur à Faible Bruit) qui permettent d'amplifier le signal reçu par l'antenne, en
provenance du mobile, sur la liaison Um (voie montante). Les LNA doivent être situés au plus près
de la sortie des antennes, pour éviter qu'un signal trop faible ne soit totalement inexploitable à la
sortie des câbles coaxiaux. Ces LNA ressemblent à de petits cubes situés à quelques centimètres des
antennes, en haut des pylônes.
LNA
LNA LNA
4.1.3. Sectorisation
Chaque relais GSM est partagé en plusieurs zones d’émission, une pour chaque antenne
(sauf présence de diversité spatiale), habituellement jusqu’à 3 zones par relais, appelées aussi
secteur ou cellule.
4.1.3.1. Monosectorisé
Est dit monosectorisé un site GSM qui ne possède qu’un seul secteur, c'est-à-dire qui ne gère
qu’une seule cellule. Il y a une seule antenne, ou deux si la diversité spatiale est utilisée, voire
jusqu’à trois pour certains sites omnidirectionnels constitués de trois brins omnidirectionnels.
Ce type de site omnidirectionnel est utilisé en zone rurale pour assurer une couverture assez
importante, sans permettre une grande quantité de communications, ou en zone urbaine importante,
pour micro cellule, afin de supporter des communications passées dans une zone réduite (centres
commerciaux, rues piétonnes…). Un site monosectorisé avec panneau directionnel, peut être utilisé
pour affiner une couverture locale, ou en zone rurale, au dessus d’une vallée encaissée, où les deux
autres secteurs ne seraient pas utiles.
3 antennes omnidirectionnelles
4.1.3.2. Bisectorisé
Un site bisectorisé est un site GSM qui possède deux secteurs, et donc deux cellules
distinctes. Le site peut comporter au moins deux antennes et jusqu’à quatre si la diversité spatiale
est utilisée. Ce type de site sert à couvrir des zones où seuls deux secteurs sont utiles (flanc d’une
colline…).
4.1.3.3. Trisectorisé
La majorité des sites GSM sont des sites trisectorisés, c'est-à-dire qu’ils sont constitués de
trois cellules, ce qui permet une meilleure intégration au PDF (Plan De Fréquences). Ces sites sont
très répandus en zone rurale et périurbaine, où la couverture n’est quasiment assurée qu’à partir de
ce type de sites.
4.1.3.4. Numérotation
Les secteurs de chaque site sont numérotés. Le secteur n°1 est le secteur qui a l’azimut le
moins élevé, c'est-à-dire, c’est le secteur dont l’azimut est le plus proche du Nord (Az 0°).
N
Secteur n°3
Az +340°
Secteur n°1
Az +100°
Az +220°
Secteur n°2
Exemple de numérotation des secteurs
d’un site trisectorisé
4.1.5. Etiquetage
Pour repérer les différents câbles, les installateurs d’antennes placent des étiquettes à des
endroits où les câbles sont nombreux : pied du pylône, sortie du local technique…
4.1.6. Camouflage
Les antennes GSM, même si elles ne sont pas particulièrement monstrueuses, ne plaisent
pas, notamment aux ABF (Architectes des Bâtiment de France) ; c’est pour cela que les opérateurs
utilisent quelques procédés pour les dissimuler.
Intégration en boîtier
et peinture des antennes
Fausses cheminées
Orange France – Abbeville (80)
SFR - Meudon (92)
Insertion entre les montants du clocher
Orange France - Boulogne (92)
Alimentation électrique
(VAC => VDC)
Liaison Abis
Carte de communication BSC
Unité de commande
vers antennes
Interfaces d’émission-réception
Ce schéma synoptique est très simplifié, afin de présenter de manière très claire les éléments
essentiels d’une BTS.
Une BTS est composée d’une baie (grande armoire métallique) modulaire avec des
emplacements disponibles pour enficher des cartes électroniques.
4.2.2.1. Baie
La baie est une grande armoire métallique, parfaitement blindée électriquement, hermétique,
climatisée l’été et chauffée en hiver pour conserver une température de fonctionnement constante.
Une baie est modulaire, elle contient des emplacements pour des cartes électroniques qui sont
ajoutées suivant les besoins du site.
4.2.2.2. Alimentation
L’alimentation de la baie se fait avec la tension du réseau EDF 230V alternatif. Ensuite, le
transformateur convertit cette tension en une tension continue pour l’alimentation de tous les
éléments de la BTS, qui peut consommer jusqu’à une trentaine d’ampères en fonctionnement à
plein régime. Des batteries sont associées à cette alimentation, pour permettre un fonctionnement de
plusieurs heures en cas de coupure de courant.
TRX
Le TRX gère un canal de communication, soit 8 Time
Slots. Ces TRX comprennent deux grandes parties : la gestion du
signal radio basse puissance (appelée DRX chez Nortel Networks)
et les amplificateurs de puissance réglables, (appelés PA pour DRX
Power Amplifier) qui permettent de régler la puissance envoyée à PA
l’antenne.
Tx Rx Main Rx Div
Ces TRX sont les éléments qui définissent la capacité en
nombre de communications d’un site puisque chacun d’entre eux
peut gérer 8 Time Slots, soit 8 communications (signalisation mise
à part). Il est à noter qu’au moins un Time Slot par TRX est Schéma d’un TRX
attribué à la signalisation, et ne peut donc pas assurer de
communication. Le prix moyen d’un TRX est de 4 000 €.
Éléments de couplage
Ces éléments sont absolument nécessaires, puisqu’ils permettent d’associer ou de dissocier
plusieurs signaux traversant une antenne. Il en existe trois différents types, qui peuvent être associés
dans un seul bloc :
Coupleur Coupleur
A noter : Les coupleurs doubles divisent la puissance par 2 1 ½ ½
dans chaque sortie, ils font donc perdre 3 dB. Les coupleurs
quadruples divisent la puissance par 4 dans chaque sortie et
font perdre 6 dB. Ces pertes n’existent que lorsque le signal BTS TRX1 TRX2
circule dans le sens où il est « divisé » ; il n’y a pas de perte
quand les signaux sont « mélangés ».
5. Exemple de relais
Le site GSM pris en exemple fait partie du réseau Orange F, dans le sud de la France. C’est
un relais bibande, bisectorisé.
Antennes
Une antenne bi-bande DAPA 48210-382DT par secteur. Caractéristiques de cette antenne :
- couverture - plan horizontal : 68°
- couverture DCS - plan vertical : 6,5°-7,5°
- couverture GSM - plan vertical : 6,5°-7,5°
- tilt électrique DCS variable de -2° à -8°
- tilt électrique GSM variable de -2° à -8°
- 2 connecteurs DIN 7/16 pouce, situés en bas de l’antenne
- double polarisation +/- 45°
- diplexeur 900-1800 MHz intégré
Baie - TRX
Deux baies Nortel Networks S8000, une BTS en 900 MHz avec 3 TRX par secteur, une BTS en
1800 MHz, avec 2 TRX par secteur.
Chaque secteur du site en 900 MHz est équipé de 3 TRX
Chaque secteur du site en 1800 MHz est équipé de 2 TRX
Nord
secteur n° 2 secteur n° 1
Az. 220° Az. 160°
coupleur
SECTEUR SECTEUR
1 2
coupleur
+45° -45° +45° -45°
coupleur
coupleur
Secteur 1 Secteur 2
H2D H2D H2D H2D
PA PA PA PA PA PA
Secteur 1 Secteur 2
H2D H2D
PA PA PA PA
TRX 2 dBm
PA + 36 dBm
Coupleurs-Duplexeurs -3 dBm
Coax -2 dBm
Gain antenne + 14 dBi
PAR 47 dBm
La puissance d’émission des antennes en 900 MHz est de 47 dBm, soit 50 Watts de PAR.
TRX 2 dBm
PA + 30 dBm
Coupleurs-Duplexeurs -3 dBm
Coax -2 dBm
Gain antenne + 16 dBi
PAR 43 dBm
Le puissance d’émission des antennes en 1800 MHz est de 43 dBm, soit 20 Watts de PAR.
Les Amplificateurs de
puissance ont un
fonctionnement très simple :
une entrée, une sortie et une
commande qui permet à
l’unité de commande de la
BTS de fixer le gain des
amplificateurs.
Chaque opérateur possède des Unités Réseau, ce sont des centres régionaux qui couvrent
chacun une (ou plusieurs) dizaine(s) de départements, et qui y assurent le bon fonctionnement du
réseau : étude de nouveaux sites, organisation de la maintenance, organisation des BSC, MSC…
Il existe aussi chez chaque opérateur une UNS : Unité Nationale de Supervision, elle est
située à Lyon pour Orange F, et dans la région parisienne pour Bouygues Télécom et SFR. Cette
UNS surveille 24h/24h le fonctionnement de tous les relais, des MSC, BSC…
Si une panne est détectée, l’UNS ou l’UR organise la maintenance en envoyant du personnel
qualifié qui travaille pour l’opérateur, ou pour l’entreprise qui a installé le site en question. La durée
d’intervention peut être de quelques heures s’il s’agit d’un site GSM très important d’une grande
ville à quelques jours, voire une semaine, si cela se passe dans une zone rurale, non stratégique.
Les sites GSM sont très variés et utilisent des matériels différents, dans des configurations
souvent différentes, suivant la zone à couvrir : relief, taille de la cellule…
Il est a noter que ce tableau ne comporte que les configurations courantes des sites utilisant
une seule bande de fréquences ; si l’on rajoute les antennes 1800 MHz (ou 2100 MHz), le nombre
d’antennes peut atteindre 12, et prendre toutes les valeurs intermédiaires.
Nbre
Sectorisation Type d’antennes
d’antennes
1 antenne-panneau
1 monosectorisé
1 antenne-brin
2 antennes-panneaux
bisectorisé
2 antennes-brins
2
2 antennes-panneaux en diversité spatiale
monosectorisé
2 antennes-brins en diversité
trisectorisé 3 secteurs avec antennes-panneaux
3 monosectorisé 3 antennes-brins ou 3 antennes panneaux (2 Rx et 1 Tx)
bisectorisé 1 antenne (secteur 1) + 2 antennes en diversité (secteur 2)
bisectorisé 2 antennes en diversité
4
trisectorisé 1 antenne (secteur 1 et 2) + 2 antennes en diversité (secteur 3)
5 trisectorisé 1 antenne (secteur 1) + 2 antennes en diversité (secteur 2 et 3)
6 trisectorisé 2 antennes-panneaux en diversité spatiale sur 3 secteurs
9 trisectorisé 3 antennes sur chacun des 3 secteurs (2 Rx et 1 Tx)
On peut dire que généralement, les antennes émettant en 900 MHz font plus de 1,5 mètre de
hauteur, alors que les antennes qui émettent en 1800 Mhz ont une taille inférieure à 1,5 mètre.
GLOSSAIRE
Abis
La liaison Abis est le nom donné à la liaison entre le BSC et la BTS, cette liaison peut-être réalisée
par un Faisceau Hertzien, une Liaison Louée, ou par une combinaison de ces deux liaisons.
ANF
Agence Nationale des Fréquences - http://www.anf.fr
L’ANF (ex-CORESTA) est l’autorité française, établissement public administratif qui est chargé
d'organiser le spectre radioélectrique au bénéfice de tous les utilisateurs. Pour cela, l’ANF doit
planifier l’utilisation des fréquences, contrôler l’utilisation des ressources radio en France, et se
charger des négociations internationales d’utilisation du spectre.
Azimut
L’azimut est la direction principale d’émission d’une antenne. Il est exprimé en degrés et est compté
positivement dans le sens horaire, en partant du nord (azimut 0°).
Bibande
Un site, une antenne ou un téléphone bibande signifie que cet élément a la capacité de fonctionner
dans deux bandes de fréquences différentes : 900 et 1800 MHz, 1800 et 1900-2200 MHz, 900 et
1900-2200 MHz…
Bimode
Un site, une antenne ou un téléphone bimode signifie que cet élément fonctionne à la fois avec le
système de téléphones mobiles de 2ème génération GSM, mais aussi avec le système de 3ème
génération UMTS.
Bisectorisé
Un site GSM bisectorisé est un relais GSM dont la zone de couverture est décomposée en deux
cellules, ou deux secteurs.
Bouygues Télécom
Opérateur de téléphonie mobile français, filiale du groupe Bouygues. Troisième opérateur français
en nombre d’abonnés.
BSC
Base Station Controller – Contrôleur de station de base
Le BSC est le système qui gère le fonctionnement des BTS. Il est composé de nombreuses cartes
électroniques interfacées sur un micro ordinateur qui permet de commander et configurer les BTS
dont il a la charge.
BSS
Base Station Sub-system – Sous-système station de base, Sous-système radio
Le BSS est l’ensemble des éléments radio du réseau GSM situés autour de la BTS, il regroupe la
MS, la BTS et le BSC.
BTS
Base Transceiver Station – Station de base émettrice-réceptrice
La BTS est le premier élément électronique « vu » par le téléphone, elle se trouve près des antennes,
dans une baie métallique. La BTS est constituée de nombreuses cartes électroniques qui organisent
la liaison entre le téléphone et le réseau GSM.
Cellule
Cell – Cellule
Une cellule est une zone géographique dont la couverture est assurée par un secteur d’un relais
GSM. Chaque cellule se caractérise par une voie balise (ou BCCH) qui est le canal que le mobile
écoute en veille.
Par exemple, pour un système qui reçoit en entrée une tension de 5V ; si en sortie la tension
est de 2 V, l’amplification est de 0,4, soit -8 dB environ ; si en sortie la tension est de 15 V,
l’amplification est de 3, soit environ +9,5 dB.
A noter : Quand la valeur en sortie (courant, tension, puissance…) est de niveau inférieur à l’entrée,
le système ne produit pas réellement une amplification, mais une atténuation, qui donne une valeur
négative en dB.
amplification et si la puissance de sortie est plus importante que la puissance d’entrée, le gain est
supérieur à 0 dBm. Si l’on reçoit à une distance importante, on recevra beaucoup moins qu’un
milliwatt, et dans ce cas, ce sera inférieur à 0 dBm. Par exemple, 10 W correspond à 40 dBm, et
10 µW correspond à -20 dBm.
Dans le cas représenté ci-dessus, à 30 km le niveau de réception serait de -85 dBm, alors qu’à
quelques dizaines de mètres du relais, le niveau de réception serait d’environ -30 dBm.
Voici un tableau qui liste des valeurs utiles de niveaux de réception en dBm et Watts :
Ce tableau contient des valeurs arrondies, que l’on obtient grâce aux formules suivantes :
10(0,1× PdBm )
Pwatts =
1000
A savoir que :
1 000 mW = 1 W m : mili, 10-3
1 000 µW = 1 mW µ : micro, 10-6
1 000 nW = 1 µW n : nano, 10-9
1 000 pW = 1 nW p : pico, 10-12
1 000 fW = 1pW f : femto, 10-15
Diversité
Diversité de fréquence – Diversité fréquentielle
La diversité de fréquences est la technique d’utilisation de plusieurs fréquences pendant la
communication vers la BTS, elle est aussi appelée saut de fréquence, Hopping, ou Frequency
Hopping. Ceci permet de lutter contre les évanouissements sélectifs (fading) et de moyenner le
brouillage, en changeant de fréquence 217 fois par seconde.
Diversité de polarisation
La diversité de polarisation est la technique d’utilisation de plusieurs plans de polarisation pour la
réception des signaux en provenance du mobile.
Diversité spatiale
La diversité spatiale consiste en l’utilisation de plusieurs antennes pour favoriser de manière
importante la réception des signaux en provenance du mobile.
La diversité spatiale donne de meilleurs résultats, en terme de gain attendu, que la diversité de
polarisation.
Down-tilt
Down-tilt – Inclinaison vers le bas
Voir « Tilt ».
DRX
Appellation Nortel Networks du TRX, qui est le principal élément d’émission-réception de la BTS.
Voir « TRX ».
Fading
Fading – Evanouissement
Le fading ou évanouissement sélectif du signal est la conséquence des trajets multiples des ondes
émises par la BTS, qui amène le signal à s’atténuer fortement en certains points.
Feeders
Feeders – Câbles d’alimentation
Pour les GSM, les feeders sont les câbles coaxiaux blindés qui assurent le transit des signaux (Tx &
Rx) entre les antennes et la BTS.
FH
Faisceau Hertzien
Un FH est une liaison hertzienne assurée par deux antennes en visibilité directe et à très faible
diagramme d’ouverture, ce mode de transmission est très souvent utilisé pour la liaison Abis.
Frequency Hopping
Voir « Hopping ».
Gain
Dès qu’il y a une amplification et que la puissance de sortie d’un appareil est plus importante que la
puissance d’entrée, il y a un gain. Il est exprimé en dB (voir « dB »).
GSM
Global System for Mobile communications – Système global de communications mobiles
Le GSM est une norme dont le contenu dépasse 10 000 pages et qui a débuté en 1979. Le
développement de la première phase de cette norme s’est terminé en 1990, alors que les premiers
réseaux ouvraient en Europe. Cette norme de télécommunications mobiles de 2ème génération,
choisit la transmission numérique avec multiplexage temporel (TDMA).
Hopping
Hopping – Saut de fréquence, diversité fréquentielle
Voir « Diversité de fréquences »
Indoor
Indoor – À l’intérieur
Une micro cellule indoor est une cellule dont la zone de couverture principale est située à l’intérieur
d’un bâtiment.
LL
Liaison Louée
Une Liaison Louée est une liaison numérique filaire qui est souvent utilisée pour assurer le transit
des données entre la BTS et le BSC, via la liaison Abis.
LNA
Low Noise Amplifier – Amplificateur à faible bruit
Ces amplificateurs se trouvent à quelques centimètres des antennes, ils permettent d’amplifier le
signal en provenance du GSM, avant son passage dans les câbles coaxiaux en direction de la BTS.
Longueur d’onde
La longueur d'onde d'un signal est la distance parcourue pendant un temps égal à sa période. On
obtient la longueur d’onde en suivant l’équation :
Monosectorisé
Un site GSM monosectorisé est un relais GSM dont la zone de couverture est composée d’une seule
cellule, et dont la couverture est très souvent assurée par une antenne omnidirectionnelle.
MS
Mobile Station – Station mobile, téléphone portable
Téléphone mobile dans un réseau de téléphonie mobile GSM.
MSC
Mobile services Switching Centre – Centre de commutation des services mobiles
C'est le nom du centre, du commutateur dans lequel est géré le passage d'une communication GSM
vers le RTCP. Ces centres sont souvent situés dans les villes importantes de chaque région : Paris,
Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier...
Pour connaître le MSC qui vous prend en charge, vous pouvez appeler le :
- 290 (gratuit) pour Orange F
- 06.09 (ou 06.11 ou 06.12) + 00.00.00. (prix d'un appel normal) pour SFR
- 06.60.31.09.99 (prix d'un appel normal) pour Bouygues Telecom.
NSS
Network Sub-System – Sous-système réseau
Nom donné aux éléments du réseau GSM qui assurent la transmission des communications des
BSC au RTCP. Le sous-système réseau est composé des MSC, des VLR et des HLR.
Orange F
Opérateur de téléphonie mobile français, filiale à 100 % de France Télécom. Premier opérateur
français en nombre d’abonnés.
ORTF
L'Office de radiodiffusion-télévision française (ou ORTF) était un établissement public à caractère
industriel et commercial, français en charge du service public de l’audiovisuel, créé le 27 juin 1964
et supprimé le 31 décembre 1974.
Outdoor
Outdoor – À l’extérieur
Une cellule outdoor est une cellule dont la zone de couverture principale est située à l’extérieur.
PA
Power Amplifier – Amplificateur de puissance
Ces éléments se trouvent dans les armoires métalliques contenant la BTS. Ce sont les amplificateurs
principaux des BTS, en les réglant à distance, on fixe la puissance d’émission des sites GSM.
PAR
Puissance Apparente Rayonnée
On utilise la PAR pour caractériser la puissance d’émission des sites GSM, de radiodiffusion ou
télédiffusion. On utilise aussi la PIRE (Voir « PIRE ») que l’on obtient avec l’équation :
PIRE = PAR + 2,15 dB
PDF
Plan De Fréquences
Le PDF sert à organiser les
fréquences utilisées par les
4 1 3
différentes cellules, de manière à
éviter les perturbations entre
cellules (brouillage 2 21 16 14 10
intercellulaire), tout en permettant
une réutilisation de ces
fréquences. Le brouillage existe 10 5 11 7 20
lorsque deux cellules proches
utilisent la même fréquence (c'est-
à-dire le même canal) ; dans ce 13 8 15 18 9
cas, il peut y avoir de graves
problèmes pour assurer des 6 19 12 4
communications de bonne qualité.
C’est pour cela que les opérateurs
établissent des motifs réguliers de 17
réutilisation des canaux.
PIRE
Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente - EIRP (Equivalent Isotrop Radiated Power)
LA PIRE est utilisée, comme la PAR, pour caractériser la puissance d’émission des sites GSM, de
radiodiffusion ou télédiffusion. On obtient avec la PAR avec l’équation : PAR = PIRE – 2,15 dB.
PLMN
Phone Land Mobile Network – Réseau de téléphonie mobile
Un PLMN est un réseau de téléphonie mobile, comme par exemple le réseau d’Orange ou de SFR
en France.
Puissance
Exprimée en watts (W) ou décibel par rapport à un milliwatt (dBm).
Voir « dB ».
RTCP
Réseau Téléphonique Commuté Public
Le RTCP est le réseau téléphonique fixe établi par France Télécom en France. Il est composé de
toutes les lignes téléphoniques ainsi que des différents centraux.
SFR
Société Française du Radiotéléphone
Opérateur de téléphonie mobile français, filiale du groupe Cegetel (Vivendi Universal). Deuxième
opérateur français en nombre d’abonnés.
Shelter
Shelter – abri, local technique
Les shelters sont utilisés pour abriter le matériel d’émission GSM, de radiodiffusion, ou de
télédiffusion. Ils sont souvent en bâtiments préfabriqués de petite taille, et se trouvent au pied des
pylônes.
Station de Base
Voir « BTS ».
Tilt
Tilt – Inclinaison
Le tilt est utilisé pour diriger le faisceau de l’antenne vers le haut (tilt positif) ou, plus souvent, vers
la bas (down-tilt, tilt négatif négative). L’inclinaison peut se faire de deux façons, souvent
complémentaires : tilt mécanique réalisé par une inclinaison de l’antenne (vers le haut ou le bas), et
tilt électrique, réalisé par légère modification des caractéristiques électriques de l’antenne.
Time Slot
Time Slot (TS) – Créneau temporel
Le Time Slot est l’unité temporelle principale utilisée dans le multiplexage des canaux GSM. La
trame TDMA est composée de 8 Time Slots numérotés de 0 à 7 ; ces 8 TS sont gérés par le même
TRX. Chacun de ces TS dure 576,9 µs et contient les informations (burst) transmises par le
téléphone en voie montante ou par le réseau en voie descendante.
Tribande
Un site, une antenne ou un téléphone tribande signifie que cet élément a la capacité de fonctionner
dans trois bandes de fréquences différentes : 900, 1800 et 1900 MHz ou 1800, 1900 et 1900-
2200 MHz…
TRX
Transceiver – Émetteur-récepteur
Le TRX est l’élément essentiel de la BTS puisque c’est lui qui gère la communication avec les
mobiles. Chaque TRX gère 8 Time Slots et le nombre de TRX définit la capacité du relais GSM en
nombre de communications simultanées. Chaque TRX peut supporter environ 7 communications
simultanées en EFR.
TS
Voir « Time Slot »
Um
La liaison Um est le nom donné à la liaison entre la MS et la BTS. Cette liaison est effectuée entre
les antennes de la BTS et l’antenne du téléphone (MS)
UMTS
Universal Mobile Telecommunications System – Système Universel de Télécommunications Mobiles
L’UMTS est une nouvelle norme de téléphonie mobile, dite de 3ème génération, qui promet des
débits théoriques très importants, en permettant par exemple la vidéo sur téléphone mobile. Les
réseaux UMTS ont commencé à être développés en France au début de l’année 2002, et sont
disponibles dans les grandes villes depuis le début de l’année 2004. Les fréquences utilisées,
proches des 1900-2200 MHz ne permettent pas une bonne pénétration des ondes à l’intérieur des
bâtiments.