FICHE 1 : PRINCIPAUX COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
I. Le courant libéral
1. Les classiques (18° siècle)
Auteurs : Adam Smith (18° ; père fondateur de l’économie classique) ; David Ricardo ; JB Say.
Idées principales :
Valeur des choses déterminée par quantité de travail (ex. une table coûte 3H de travail)
Liberté économique : laisser faire le marché
Etat gendarme : rôle minimal sauf dans certains biens publics comme l’éclairage
Propriété privée
Libre échange
Division du travail : augmente productivité
L’offre crée sa propre demande
Hypothèses de concurrence pure et parfaite : transparence, homogénéité, fluidité...
2. Les néo-classiques (19° siècle)
Auteurs : Léon Walras ; Wilfredo Pareto
Idées principales : identiques + ajouts :
Valeur des choses déterminée par utilité et rareré
Analyse micro-économique
Les individus sont rationnels
Optimum économique : meilleure allocation des richesses et meilleure satisfaction des individus
Marchés s’auto-équilibrent
3. Les libéraux contemporains (20° siècle)
Auteurs : Friedrich Von Hayeck ; Milton Friedman ; Arthur Lafer
Idées principales : identiques + ajouts :
Intervention de l’Etat doit se cantonner à maintenir règles de la concurrence pure et parfaite
La quantité de monnaie en circulation a une influence sur l’économie et l’inflation
Une pression fiscale trop forte freine l’activité économique
II. Le courant marxiste (18° siècle)
Auteurs : Karl Marx (19°)
Fondations : repose sur la critique du système capitaliste fondé sur le marché et la propriété privée
Idées principales :
Valeur des choses déterminée par quantité de travail
Capitalisme engendre des crises
Société divisée en 2 classes : bourgeoisie (moyens de production) et prolétariat (force de travail) ;
mécanisme del’exploitation
Les crises du capitalisme le détruiront de l’intérieur et mèneront à une société sans classes
III. Le courant keynésien (20° siècle)
Auteurs : John Maynard Keynes (19-20°)
Fondations : préconise l’action de l’Etat : politique interventionniste
Idées principales :
Analyse macro-économique
Interventionnisme fort de l’Etat car le marché a des défaillances
Le marché ne crée pas d’équilibre de plein-emploi (chômage involontaire)
Il faut soutenir une demande de consommation par des salaires élevés