Cours Convection Iup3
Cours Convection Iup3
Cours Convection Iup3
3eme annee
Ph. Marty
1
4.4.4 Sphere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.4.5 Plaques horizontales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2
Chapitre 1
Introduction
Lorsque le champ de vitesse est impose, le champ de temperature est tota-
lement dependant de celui-ci. Cette situation est celle de la convection forcee.
La temperatute T obeit a une equation de transport:
CP DT 2
Dt = r T + S
ou:
DT = @T + (V~ :r ~ )T
Dt @t
Le dernier terme represente un eventuel terme source pouvant resulter d'une
reaction chimique, de l'eet Joule si le
uide est metallique ou de la contribution
des forces visqueuses si l'ecoulement est supersonique (S est en W:m;3 ).
Lorsque le champ de vitesse est cree par le champ de temperature, on dit
que la convection est naturelle, et la vitesse obeit a:
~
DDtV = ;r~p + r2V~ ; g(T ; Tref )~g
ou le dernier terme represente la poussee d'Archmede par unite de volume
uide.
Ecriture adimensionnelle des equations
- En convection forcee:
Si la distribution de vitesse n'est pas connue, on peut la chercher par resolution
des equations de Navier-Stokes. En choisissant les variables adimensionnelles
suivantes:
T + = T ;TTref ; U + = UU ; x+ = Lx ; p+ = Up2 ; t+ = L =U t
ref ref ref ref ref
l'equation de la vitesse devient:
DV~+ = ;r~p+ + 1 r2V~+
Dt+ Re
3
ou le nombre de Reynolds est tel que Re = UrefLref .
La solution obtenue peut ensuite ^etre ensuite introduite dans l'equation de
T qui, en ecriture adimensionnelle, devient:
CP T : DT + = T r2 T + + +
Lref =Uref Dt+ L2ref S
soit encore:
DT + = 1 r2T + + +
Dt+ P e S
ou Pe designe le nombre de Peclet: Pe = UrefLref avec = CP diusivite
thermique du
uide.
- En convection naturelle:
L'utilisation des m^emes grandeurs adimensionnelles transforme l'equation de
Navier-Stokes ainsi:
DV~+ = ;r~p+ + 1 r2V~+ + gTL T +
Dt+ Re 2
Uref
Il reste toutefois a determiner Uref qui n'est pas imposee par un mecanisme
externe mais par la convection naturelle elle-m^eme.
Si l'ecoulement est rapide ( Re; Gr >> 1 ), on peut postuler un equilibre
entre les forces d'inertie et la poussee d'Archimede soit:
U 2 gT ! U = pgT L
Lref ref ref
4
question se pose de savoir si un des deux champs de vitesse peut ^etre neglige ou
si les deux doivent ^etre pris en consideration.
On peut par exemple estimer le rapport des deuxp vitesses attendues pour
chacun des modes de convection pris isolement, soit gTLref pour la convec-
tion naturelle et U0 pour la convection forcee. On forme ainsi le nombre de
Richardson:
Ri = gTL
U02
Si Ri >> 1, alors la convection naturelle domine alors que si Ri << 1, c'est la
convection forcee qui prevaut.
- Le nombre d'Eckert: pour un ecoulement de gaz a grande vitesse (nombre
de Mach > 0:3), la puissance des forces visqueuses genere de la chaleur, ce
qui se traduit
2
par un terme source dans l'equation de T. Le nombre d'Eckert
U
Ec = CP T mesure l'importance de cet eet: si Ec << 1, la contribution des
0
forces visqueuses a l'echauement du
uide peut ^etre negligee.
Pour l'ensemble des problemes convectifs, les echanges de chaleur en paroi
se mesurent a l'aide du nombre de Nusselt:
'reel
Nu = T=L
ref
ou le numerateur designe le
ux de chaleur qui passe eectivement a travers la
paroi et le denominateur le
ux qui circulerait si seule la conduction agissait.
En convection forcee, le nombre de Nusselt est de la forme: Nu = f(Re; Pr).
En convection naturelle, il s'ecrit: Nu = f(Gr; Pr)
5
Chapitre 2
6
Par ailleurs, on peut tres simplement montrer que la solution de l'equation
de la chaleur donne un prol de T en polynome de degre 3. Toutefois on peut
deduire sans calculs l'ordre de grandeur de la dierence de temperature entre la
paroi et l'axe en disant que cet ecart doit ^etre tel qu'il permette le passage du
ux ' impose par la paroi:
' TP ;RTaxe ! TP ; Taxe 'R
Ceci est conrme par la gure 2.3 qui montre les prols de T dans les direc-
tions radiales et axiales.
r
U
x
dx
ϕP
ϕP
Début du chauffage
7
θ = TP - T ϕ/ϕ0 T
TP - Ta
Θ=1
paroi
Région de Région de
développement de régime
la couche limite thermique établi
thermique TP (x)
Tm (x)
η = r/R
0 x0 x
0,617 0,816
Fig. 2.3 { Conduite circulaire chauee sous
ux constant: prols de temperature
et de
ux radial de la chaleur.
8
h ; i
- pour 2 < DL < 20 ! NuD;L = NuD;1 1 + DL 0:7
Dans ces deux dernieres formules, NuD;1 est celui d'un tube inniment long
( DL > 60).
La modelisation numerique permet d'avoir des informations plus precises
sur le prol transverse de vitesse et de temperature dans la conduite mais ce
type de renseignements n'est souvent necessaire que lors du developpement d'un
nouveau produit et rarement lors du dimensionnement d'un projet industriel.
9
Fig. 2.4 { Nombre de Nusselt et facteur de friction f ( ) pour des ecoulements
laminaires pleinement dveloppes en conduites de section quelconque (d'apres
Incropera and De Witt).
10
Chapitre 3
11
y U0
δ (x)
u(x,y)
AAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAA
x
Fig. 3.1 { Developpement d'une couche limite sur une plaque plane
u @u @u 1 @p @ 2u @ @
@x + v @y = ; @x + @y2 car @x << @y
@p
@y = 0 p = Cste p=ra y dans la CL
12
considerer 2 cas extr^emes caracterises par Pr << 1 ou Pr >> 1 (voir Fi-
gure 3.3).
3.1.2 Echanges thermiques sur plaque plane pour Pr << 1
Dans ce cas la chaleur diuse plus rapidement que la qdm et l'epaisseur de
la couche limite thermique sera plus grande que celle de la CL cinematique:
<< t
Le m^eme raisonnement que pour la CL cinematique peut ^etre applique a
la CL pthermique. Pendant un temps t elle aura diuse transversalement de
t = t. Pendant ce m^eme temps elle aura ete convectee a la vitesse U0
(puisque presque toute la couche thermique se trouve plongee dans une zone se
deplacant a U0 ). Ainsi, on a : r
t = x U 0
d'ou:
p= = Pr1=2 << 1
t
On peut alors estimer le
ux de chaleur extrait de la paroi:
'p +: Tp ; To
t
et en le normalisant par un
ux suivant x : Tp;x To , on obtient:
Nu = x
t
soit:
Nux Re1x=2:P r1=2
avec:
Rex = U0:x
13
d'ou: 1=2 1=6 1=3
t = x 1=2
U0
On peut former le rapport des epaisseurs des 2 couches:
=p 3 = = Pr1=3
t
Le nombre de Nusselt s'ecrit maintenant:
Nux = x Re1x=2:P r1=3
t
Seul l'exposant du nombre de Prandtl a change par rapport au cas Pr << 1.
La gure 3.4 tiree de Eckert and Drake, fournit les resultats de l'analyse exacte
(traitement complet des equations de la couche limite).
Uinfini
T0
T( y) δ t (x)
TP
AAAAAAAAAAAAA l
x
y y
U0
U0
T0
u(y)
δt δ
ut
T0
AAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAA
δ δt
TP TP
AAAAAAAAAAA
δ<δt (Pr<1) δ>δt (Pr>1)
Métaux liquides Liquides ususels
14
Fig.3.4 { Couche limite laminaire sur plaque plane: Nusselt number vs Prandtl
number - Eckert & Drake - Analysis of heat & mass transfer
ReL = U0:L
Pr > 0:1 : Nux = 0; 332:Re1x=2 : Pr1=3
de m^eme: NuL = 0; 664:Re1L=2 : P r1=3
15
- u+ = y+ pour y+ 2 [0; 10]
- u = 5:5 + 1 Lny+ pour y+ 2 [100; 1000]
+
ou = 0:41 est la constante de Karman.
{ Dans la zone tampon situee entre la sous-couche laminaire proche de la
paroi ou les eets visqueux dominent et la couche Log, loin de la paroi, ou
les contraintes turbulentes dominent, on retiendra la formulation proposee
par Spalding:
+ )2 (u+ )3
+ + +
y = u + 0:1108 exp(u ) ; 1 ; u ; 2 ; 6+ (u
16
Fig. 3.5 { Ecoulement autour d'un cylindre. Ref.: Favre-Marinet, cours de
l'ENSHMG
17
Fig. 3.7 { Distribution azimutale du coecient d'echange autour d'un cylindre
dans un ecoulement d'air- Re >> 1. Ref.: Eckert and Drake.
18
Fig.3.8 { Convection forcee autour d'un cylindre dans l'air. Nombre de Nusselt
moyen en fonction de Re d'apres Hilpert (1933)
19
;;;;;;;;;
?
l i V0
;;;;;;;;;
Calcul de Re dans l'air a V0 = 100 m/s.
10;5m2 =s !
p Re = V0 d = 50 (laminaire)
donc Nu V0
Par ailleurs Nu = =dL
T=d = p
L:T
D'ou est proportionnel a V0 ! reponse non- lineaire ! la sonde neces-
site un etalonnage prealable.
20
Fig. 3.9 { Coecients d'echanges en fonction de la geometrie en convection
forcee externe. (Taine et Petit). La
eche indique le sens de l'ecoulement.
21
3.3.3 Cas d'une sphere
'$
&%
d
U~ 1 -
;;
TP
T1
;;
Nud = 2 + 0:6 Pr1=3:Re1d=2
pour : 0; 6 < P r < 400
et : 1 < Re < 7:104
22
Chapitre 4
Convection naturelle
Rappel de la denition: il s'agit de la description du mouvement d'un
uide
engendre par les forces d'Archimede dues aux variations de la masse volumique
avec T . Il y a donc couplage de la dynamique et de la thermique
V~ ! transport chaleur et modication de
= moteur ! cree V~
Phenomenes importants dans de nombreux procedes industriels :
{ refroidissement d'appareils electriques
{ collecteurs solaires
{ chauage des locaux
{ centrales nucleaires
23
Dt = ;grad p + grad z + pg (T1 ;T0 )l3 : U
NS ! DU
1
Eq. de la Chal. ! DDt = pg (T1 ;T0 ) l3 :
2
T ;
avec = T1 ;T0 ; p = U02 ; z = l ; U = UU0 ; t = l=Ut 0 ....
T0 P z
*1 et *2 sont des nombres de Reynolds et de Peclet calcules avec la vitesse
caracteristique U0 . En les elevant au carre, on peut donc choisir :
g T : l3 et g T : l3
2 2
comme nombres adimensionnels caracterisant un probleme de convection
naturelle. En pratique, on prefere remplacer le second par Pr et on prend :
3
Gr = g 2T : l = Re2 (base=U0 ) et Pr = =
Gr: nombre de Grashof,
Pr : nombre de Prandtl
ou encore, de preference :
3
Ra = Gr:P r = g T : l et Pr = =
Ra : nombre de Rayleigh.
Exemple numerique: paroi verticale dans l'air, dont la temperature est su-
perieure de 30K a la temperature ambiante.
= T1 , L = 10 cm , g = 9,81 m=s2 , T = 30 K, = 1:5:10;5m2 =s
(300 K)
;3
{ Gr = 9;81 : (11=:530010;: 530)2: 10 = 4; 3 : 106
p
{ Re = Gr = 2088 ! les forces d'inertie sont bien dominantes devant les
forces visqueuses.
{ Ra = Gr . Pr = 3:106
0.7
{ vitesse typique U0 : Re = UoL ! U0 = 2088:E^01:;15:10 = 0; 31m=s
;5
24
{ Nous allons encore distinguer 2 cas extr^emes : Pr >> 1 et Pr << 1
{ L'ecoulement est suppose laminaire
{ La plaque est a la temperature T1 = constante
4.2.1 Pr >> 1 : liquides usuels
uides usuels, hors gaz et hors metaux liquides.
diusion T << diusion qdm ! echelle de T << echelle V
Il existera donc 2 zones :
{ pres de la paroi, avec forces d'Archimede et forces visqueuses
{ plus loin de la paroi ou le
uide est entraine par diusion de la contrainte
visqueuse. Ce sont les forces d'inertie qui equilibrent les forces visqueuses
dans cette zone.
z
A
A u
A
T1
T0
g
L
A
A
Τ
A
y
δt δc
A
A
A
A
Fig. 4.1 { Convection naturelle le long d'une plaque plane verticale pour Pr ))
1.
Eq. de la chaleur :
(U~ :r
~ )T = :T
& &
soit : U (T1L;T0) (T1;t2 T0 )
NS-oz pres de la paroi:
gT Ut2 le gradient de vitesse se fait sur t car au dela de t , il n'y
a plus de force motrice et u &
De ces 2 equations on tire :
25
gTt2 = L ! t 4 = = 1
t2 L gT:L3 RaL
gT:L3
p
d'ou = Ra;L 1=4 et U = L
t
L
L
t2 = L2 Ra;L 1=2 = Lp
Soit: U 2 = gT:L la vitesse varie en p1
Pr Pr
{ Si Pr &, l'epaisseur de la couche thermique %! la zone motrice %, donc
U %. A l'exterieur de la zone thermique, on a equilibre viscosite/inertie :
Uc2 UL2 la force motrice equilibre l'acceleration du
uide dont la vitesse
U % le long de la plaque.
p p p
L Pr =) ; c 2 = p Pr = p Pr
Ainsi :c2 = L
U = p gT:L L gT:L3 GrL
1=4 1=4
Soit encore : cL = GrPr
L
d'ou ct = Pr:Ra
GrL
L = Pr1=2
{ RaL et GrL sont bases sur l'echelle de longueur L de la plaque
{ En convection forcee sur plaque plane, on avait trouve : c =t = Pr1=3
4.2.2 Pr<< 1 : metaux liquides
Partout ou la chaleur diuse, le
uide sera mis en mouvement.
Ainsi c = t
On distingue neanmoins une zone c1 ou le gradient de vitesse est grand
(raccordement de u a la paroi).
eq. chaleur : U 2 L
L = t2 ! t =
NS)z : gT = UL2 (Archimede = Inertie)
Attention, dans ce cas, les forces visqueuses sont concentrees dans une petite
partie de l'ecoulement et, globalement ce sont les forces d'inertie qui balancent
les forces d'Archimede. pgTL3
p
d'ou : U = gT:L ! = = GrL1=2
UL
1=2
t ; 1=2 1 1
L = UL = Gr1=2 Pr1=2 :GrL1=4 = Pr1=4 :Ra1=4
L
;1=4
On peut former le rapport 1 =c : 1c = 1t = Pr;Gr L
1=4 :Ra; 1=4 = P r
1=2
L
26
z
A
A u
A
T1
T0
g
L
A
A
Τ
A δc y
δ1
δt
A
A
A
Fig.
A
4.2 { Convection naturelle le long d'une plaque plane verticale pour Pr <<
1.
1
c = 1t = P r1=2
On verie bien que 1 << t , ce qui justie l'hypothese ayant consiste a
negliger les forces visqueuses dans l'equilibre global de la couche.
Nombre de Nusselt local = on denit Nux, qui caracterise l'echange de cha-
leur a l'abcisse x :
Nux = 'T avec T = TParoi ; T0
kx
Le
ux ' a la paroi peut s'estimer par : ' = k tT d'ou : Nux = tx(x)
on obtient ainsi :
Pr >> 1 : Nux = Ra1x=4 avec Rax = gTx
3
1 =4
Pr << 1 : Nux = P r :Rax 1= 4
Nombre de Nusselt global: on denit NuL caracterisant l'echange de chaleur
sur toute la plaque:
Z L
'
1
NuL = T avec ' = L '(x)dx
L 0
En remplacant ' on a :
Z L Z L gTx3 1=4 dx
gTL3 1=4 4
NuL = Nux dx
x = 1
Pr1=4 x = 1
P r1=4 3
0 o
27
Ainsi:
Pr >> 1 : NuL = Ra1L=4 avec RaL = gTL
3
1
Pr << 1 : NuL = Pr :RaL= 4 1 = 4
Calcul exact : on peut aussi mener a bien le calcul analytique exact de ce
probleme. On trouve ainsi une formule unique, valable pour tout nombre de
Prandtl :
AA
AA
AA
AA
AA
AA
Gr L = 10 9
AA
Fig.
AA
4.3 { Convection naturelle le long d'une plaque verticale: transition a la
turbulence
28
{ On cherchera alors un champ de vitesse de la forme:
Ux = u(y)
Uy = 0
4.3.1 Condition d'existence de ce regime
Pour une plaque, nous avons vu que l'epaisseur de la couche limite etait
donnee par :
;1=4 lorsque Pr 1(air)
L = RaL
Il y aura regime etabli si >> e soit Le :Ra1L=4 << 1
Sous forme dimensionnelle cela s'ecrit :
e : gT 1=4 << 1
L1=4
on peut donc & e ou T ou % L.
4.3.2 Equations du regime etabli
Les hypotheses sur le champ de 2vitesse imposent :
NSx : @p@x = 0 g(T ; T0) + @@yu2 = 0
T : u @T @2T @2T
@x = @x2 + @y2
p* designe la pression generalisee : p = p+0 gx. Un absence de mouvement
et de temperature, la solution sera bien hydrostatique : p* = constante ; T =
T0 .
4.3.3 Cas de deux plaques de m^eme temperature
L'equation de la chaleur se simplie puisqu'ici on a @T
@x = 0
@ 2T @T
! @y2 = 0 ! @y = cste = 0
! T = Tp partout ; le
uide est isotherme. Il subit la poussee d'Archimede
par rapport au
uide externe a TO . Cette poussee sera contree par la viscosite.
Pour la poussee : p* (x = 0)= p* (x = L) car c'est le
uide externe qui com-
munique la pression ambiante hydrostatique aux 2 extremites de la cheminee.
On a donc :
@p = 0 d'ou N-S se simplie:
@x
h ; y 2i
= ; g(Tp;TO ) ! u = ge
@ 2U2 2
@y 2 (T p ; T O ) 1 ; e
d'ou le debit par unite de largeur :
29
AA x
A
AA A
TP TP
AA A
AA A
AA A
y
AA A
T0
AA 2e
A T0
Z +e 3
q=l = udy = 23 ge
(Tp ; TO )
;e
Bilan thermique entree/sortie :
= 0 CP q (TP ; T0 ) = 0 :Cp 2ge3 (Tp ; T0)2
l l 3
Ce
ux a ete necessaire pour faire passer le
uide de T0 en entree a Tp
en sortie. Il a en fait ete donne dans la zone d'etablissement (dans couches
limites), seules regions ou le gradient de temperature a la paroi n'est pas nul.
Cela explique l'absence de L dans l'expression de .
Nombre de Nusselt : Nu = :=Tp2;L:lT0 (facteur 2 car il existe 2 plaques)
L
La presence de L au denominateur indique que c'est un
ux conductif axial
qui sert de reference; c'est en eet selon x qu'il existe un gradient, pas selon y.
On trouve ainsi:
Nu = Ra242e
avec Ra2e = g T (2e)3 (T = Tp ; T0 )
4.3.4 Cas de 2 plaques a des temperatures dierentes
{ La recherche d'un regime hydrodynamique etabli impose: @U
@x = 0
{ Les equations sont celles du paragraphe 2
30
AA AA
x
AA AA
T1
AA AA
AA AA
T2
AA AA
-e
AA
AA e
0
AA
+e
AA
y
AA AA
3
AA
AA AA
AA
AA 2e
x=0
AA
Fig. 4.5 { Convection naturelle entre plaques verticales de temperatures die-
rentes
31
AAAAA
AAAAA
AAAAA
g θ
TP
AAAAA
AAAAA
AAAAA
AAAAA
T0
d
L
32
La condition de courbure negligeable devient donc :
= LRa;L 1=4 << d soit : L << 1
dRa1L=4
Introduisons le nombre de Rayleigh, Rad , base sur le diametre du cylindre :
3
Rad = RaL : Ld 3 ; d'ou :
<< 1 ! Rad : Ld 1=4 >> 1
L 1d=34=4 ;
d Rad L3=4
Si cette hypothese est satisfaite on pourra utiliser les formules obtenues pour
plaque plane :
Pour l'air: NuL = 0; 547:Ra1L=4 , en laminaire , Ra(104; 109)
(P r = 0:7) NuL = 0; 13:Ra1L=3 , en turbulent , Ra(109; 1013)
4.4.3 Cylindre horizontal
On utilise encore le diametre d comme longueur de reference.
Avec une erreur < 15 % on prendra :
en laminaire Nud = 0; 53:Ra1d=4 Ra[103; 109]
en turbulent Nud = 0; 10:Ra1d=3 Ra[109; 1013]
4.4.4 Sphere
On prend Nud = 2 + 0; 45Grd1=4:Pr1=3; Grd 2 [1; 106]:
4.4.5 Plaques horizontales
Voir tableau
dimension caracteristique a introduire dans le calcul du nombre de Rayleigh
= largeur de la plaque
{ Plaque chauant vers le haut Nu = 0; 54:Ra1=4 Ra[105; 107]
Nu = 0; 14:Ra1=3 Ra[107; 1010]
{ Plaque chaufant vers le bas Nu = 0; 27:Ra1=4 Ra[3:105; 3:1010]
Nu = 0; 07:Ra1=3 Ra[3:1010; 1013]
33
Fig. 4.8 { Coecient d'echange en convection naturelle: parois verticales ou
horizontales. Source: Eyglunent, Thermique theorique et pratique, Hermes
34
Bibliographie
Plusieurs des gures de ce document sont tirees des ouvrages suivants qui
pourront ^etre consultes avec inter^et.
35