Cours Convection Iup3

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 36

TRANSFERTS THERMIQUES CONVECTIFS

3eme annee
Ph. Marty

Isothermes autour d'un cylindre chau e


en presence d'un ecoulement d'air a Re = 1260
Ref.: Eckert and Drake.

IUP Genie des Systemes Industriels de Grenoble


version modifiee le 1-9-2001
Table des matieres
1 Introduction 3
2 Convection forcee interne 6
2.1 Convection forcee laminaire en conduite circulaire chau ee a ux
constant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Convection forcee turbulente en conduite circulaire . . . . . . . . 8
2.3 Convection forcee dans des conduites de section quelconque . . . 9
3 Convection forcee externe 11
3.1 Convection forcee laminaire sur plaque plane . . . . . . . . . . . 11
3.1.1 Rappel sur les couches limites hydrodynamique et thermique 11
3.1.2 Echanges thermiques sur plaque plane pour Pr << 1 . . . 13
3.1.3 Echanges thermiques sur plaque plane pour Pr >> 1 . . . 13
3.1.4 Expressions exactes - Flux total echange (en laminaire) . 15
3.2 Convection forcee turbulente sur plaque plane . . . . . . . . . . . 15
3.3 Ecoulements forces autour d'obstacles . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3.1 Obstacles cylindriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3.2 Obstacles non circulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.3.3 Cas d'une sphere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4 Convection naturelle 23
4.1 Rappel des equations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2 Convection naturelle le long d'une plaque verticale : lois d'echelles 24
4.2.1 Pr >> 1 : liquides usuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.2.2 Pr<< 1 : metaux liquides . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.3 Convection naturelle entre plaques verticales paralleles (cheminee) 28
4.3.1 Condition d'existence de ce regime . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.2 Equations du regime etabli . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.3 Cas de deux plaques de m^eme temperature . . . . . . . . 29
4.3.4 Cas de 2 plaques a des temperatures di erentes . . . . . . 30
4.4 Autres geometries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.4.1 Paroi plane inclinee par rapport a la verticale . . . . . . . 32
4.4.2 Cylindre vertical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.4.3 Cylindre horizontal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

1
4.4.4 Sphere . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.4.5 Plaques horizontales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

2
Chapitre 1

Introduction
Lorsque le champ de vitesse est impose, le champ de temperature est tota-
lement dependant de celui-ci. Cette situation est celle de la convection forcee.
La temperatute T obeit a une equation de transport:
CP DT 2
Dt = r T + S
ou:
DT = @T + (V~ :r ~ )T
Dt @t
Le dernier terme represente un eventuel terme source pouvant resulter d'une
reaction chimique, de l'e et Joule si le uide est metallique ou de la contribution
des forces visqueuses si l'ecoulement est supersonique (S est en W:m;3 ).
Lorsque le champ de vitesse est cree par le champ de temperature, on dit
que la convection est naturelle, et la vitesse obeit a:
~
 DDtV = ;r~p + r2V~ ; g (T ; Tref )~g
ou le dernier terme represente la poussee d'Archmede par unite de volume
uide.
Ecriture adimensionnelle des equations
- En convection forcee:
Si la distribution de vitesse n'est pas connue, on peut la chercher par resolution
des equations de Navier-Stokes. En choisissant les variables adimensionnelles
suivantes:
T + = T ;TTref ; U + = UU ; x+ = Lx ; p+ = Up2 ; t+ = L =U t
ref ref ref ref ref
l'equation de la vitesse devient:
DV~+ = ;r~p+ + 1 r2V~+
Dt+ Re
3
ou le nombre de Reynolds est tel que Re = UrefLref .
La solution obtenue peut ensuite ^etre ensuite introduite dans l'equation de
T qui, en ecriture adimensionnelle, devient:
CP T : DT + = T r2 T + + +
Lref =Uref Dt+ L2ref S

soit encore:
DT + = 1 r2T + + +
Dt+ P e S
ou Pe designe le nombre de Peclet: Pe = Uref Lref avec = CP di usivite
thermique du uide.
- En convection naturelle:
L'utilisation des m^emes grandeurs adimensionnelles transforme l'equation de
Navier-Stokes ainsi:
DV~+ = ;r~p+ + 1 r2V~+ + g TL T +
Dt+ Re 2
Uref
Il reste toutefois a determiner Uref qui n'est pas imposee par un mecanisme
externe mais par la convection naturelle elle-m^eme.
Si l'ecoulement est rapide ( Re; Gr >> 1 ), on peut postuler un equilibre
entre les forces d'inertie et la poussee d'Archimede soit:
U 2  g T ! U = pg T L
Lref ref ref

de sorte que Navier-Stokes devient:


DU~+ = ;r~p+ + 1 r2U~+ ; T + g~+
Dt+ Gr1=2
ou le nombre de Grashof est de ni par: Gr = g TL
3
2 .
L'equation de la temperature devient alors:
DT + = 1 r2T + + +
Dt+ Gr1=2Pr S
ou le nombre de Prandtl est de ni par Pr =  .
Si l'ecoulement est lent (faible Grashof et Reynolds), un choix judicieux de
l'echelle de vitesse consiste a equilibrer les forces visqueuses et d'Archimede ce
qui donne  LU2  g T . L'echelle de vitesse est alors:
2
Uref = g TL 
- Convection mixte:
Lorsque de la convection naturelle se superpose a de la convection forcee, la

4
question se pose de savoir si un des deux champs de vitesse peut ^etre neglige ou
si les deux doivent ^etre pris en consideration.
On peut par exemple estimer le rapport des deuxp vitesses attendues pour
chacun des modes de convection pris isolement, soit g TLref pour la convec-
tion naturelle et U0 pour la convection forcee. On forme ainsi le nombre de
Richardson:
Ri = g TL
U02
Si Ri >> 1, alors la convection naturelle domine alors que si Ri << 1, c'est la
convection forcee qui prevaut.
- Le nombre d'Eckert: pour un ecoulement de gaz a grande vitesse (nombre
de Mach > 0:3), la puissance des forces visqueuses genere de la chaleur, ce
qui se traduit
2
par un terme source dans l'equation de T. Le nombre d'Eckert
U
Ec = CP T mesure l'importance de cet e et: si Ec << 1, la contribution des
0
forces visqueuses a l'echau ement du uide peut ^etre negligee.
Pour l'ensemble des problemes convectifs, les echanges de chaleur en paroi
se mesurent a l'aide du nombre de Nusselt:
'reel
Nu = T=L
ref
ou le numerateur designe le ux de chaleur qui passe e ectivement a travers la
paroi et le denominateur le ux qui circulerait si seule la conduction agissait.
En convection forcee, le nombre de Nusselt est de la forme: Nu = f(Re; Pr).
En convection naturelle, il s'ecrit: Nu = f(Gr; Pr)

5
Chapitre 2

Convection forcee interne


Ce chapitre presente quelques resultats relatifs a la convection interne, c'est
a dire en conduite. On traitera d'abord le cas des ecoulements laminaires, puis
turbulents.

2.1 Convection forcee laminaire en conduite cir-


culaire chau ee a ux constant
{ situation tres courante (echangeurs)
{ la conduite fournit un ux constant : 'p (Tparoi > T uide )
{ le champ de vitesse est un ecoulement de Poiseuille suppose non pertube
par la convection naturelle. Il est en regime etabli.
{ le champ de temperature est suppose aussi etabli, cela suppose qu'on soit
susament eloigne de la zone d'entree ou prend naissance une couche limite thermique
La longueur,L, d'etablissement sera estimee plus precisement par la suite.
Elle est telle que :
L avecReD = UD
D  0; 05:ReD 
Un simple bilan thermique sur une tranche dx donne:
dP = '2Rdx = mC _ P dT
d'ou l'expression de l'accroissement de temperature le long de la conduite:
dT = 2R' = Cste
dx QCP
La temperature croit donc lineairement le long du tube.

6
Par ailleurs, on peut tres simplement montrer que la solution de l'equation
de la chaleur donne un pro l de T en polynome de degre 3. Toutefois on peut
deduire sans calculs l'ordre de grandeur de la di erence de temperature entre la
paroi et l'axe en disant que cet ecart doit ^etre tel qu'il permette le passage du
ux ' impose par la paroi:
'   TP ;RTaxe ! TP ; Taxe  'R 
Ceci est con rme par la gure 2.3 qui montre les pro ls de T dans les direc-
tions radiales et axiales.
r

U
x

dx

ϕP

Fig. 2.1 { Conduite circulaire chau ee sous ux constant

Couche limite thermique


U
D Ta (axe) x
régime
thermique établi
δ t (x) Tp

ϕP

Début du chauffage

Fig.2.2 { Etablissement du regime thermique a l'entree d'une conduite circulaire


chau ee sous ux constant

7
θ = TP - T ϕ/ϕ0 T
TP - Ta
Θ=1
paroi
Région de Région de
développement de régime
la couche limite thermique établi
thermique TP (x)

Tm (x)

η = r/R
0 x0 x
0,617 0,816

Fig. 2.3 { Conduite circulaire chau ee sous ux constant: pro ls de temperature
et de ux radial de la chaleur.

2.2 Convection forcee turbulente en conduite cir-


culaire
Du fait de la presence de tourbillons dans l'ecoulement, la di usivite appa-
rente du uide augmente et les transferts de chaleur s'en trouvent intensi es.
On donne ici quelques resultats relatifs aux ecoulements en tubes cylindriques.
Ecoulement en tube circulaire lisse in niment long:
Pour L=D > 60 ; 0; 7 < Pr < 100; 104 < ReD < 1; 2:10 
5

Formule de COLBURN : NuD = 0; 023:Pr1=3:Re0D;8 NuD = 'T=D
Les proprietes du uide sont evaluees a ( Tparoi + Tmelange)/2
On peut aussi utiliser la correlation tiree d'experiences de DITTUS et BOEL-
TER : 
NuD = 0; 0243:Re0;8:Pr0;4 si Tp > T m Nu = 'T
NuD = 0; 0265:Re0;8:Pr0;3 si Tp < T m D
[Proprietes a prendre a (Tp + Tm)/2].
Pour des nombres de Reynolds plus grands, (104 < Re < 5:106) et un nombre
de Prandtl proche de celui de l'air (0:5 < P r < 1:5), la formule suivante peut
^etre employee:
NuD = T=D ' = 0:0214 Re0:8 ; 100 Pr0:4
D
Tubes courts:
Selon la longueur on utlisera:  
- pour 20 < DL < 60 ! NuD;L = NuD;1 1 + 6 DL

8
h ;  i
- pour 2 < DL < 20 ! NuD;L = NuD;1 1 + DL 0:7
Dans ces deux dernieres formules, NuD;1 est celui d'un tube in niment long
( DL > 60).
La modelisation numerique permet d'avoir des informations plus precises
sur le pro l transverse de vitesse et de temperature dans la conduite mais ce
type de renseignements n'est souvent necessaire que lors du developpement d'un
nouveau produit et rarement lors du dimensionnement d'un projet industriel.

2.3 Convection forcee dans des conduites de sec-


tion quelconque
La Figure 2.4 , extraite du livre de Incropera and de Witt, donne le nombre
de Nusselt et le coecient de frottement pour des ecoulements laminaires dans
des conduites de section quelconque. Pour des ecoulements turbulents , on peut,
a defaut de donnees ables, reprendre les formules valables en tubes circulaires
et remplacer D par le diametre hydraulique DH .

9
Fig. 2.4 { Nombre de Nusselt et facteur de friction f ( ) pour des ecoulements
laminaires pleinement dveloppes en conduites de section quelconque (d'apres
Incropera and De Witt).

10
Chapitre 3

Convection forcee externe


Ce chapitre traite le cas des ecoulements sur plaque plane, laminaires ou
turbulents, ainsi que quelques exemples d'ecoulements autour d'obstacles.

3.1 Convection forcee laminaire sur plaque plane


Lorsque Re %, l'ecoulement pres d'une paroi consiste en une zone lointaine
(eloignee de la paroi), de vitesse U0 , et une zone tres mince, ou les gradients
transverses de vitesse sont eleves, permettant de respecter la condition U = 0 a
la paroi. Cette zone est appelee couche limite hydrodynamique.
Cette couche limite est d'une importance essentielle dans les transferts ther-
miques entre le uide et la paroi : il existe egalement une zone mince pres de la
paroi ou les variations de temperature sont rapides : c'est la couche limite thermique.
3.1.1 Rappel sur les couches limites hydrodynamique et
thermique
On suppose:
{ ecoulement 2D
{ regime permanent @=@t = 0
{ S = 0: pas de sources internes de chaleur, ni de dissipation visqueuse
{ proprietes physiques (; ; ; ) constantes
Un traitement rigoureux de la couche limite necessiterait la resolution com-
plete des equations de Navier-Stokes. Leur complexite a donne a PRANDTL
l'idee de les simpli er pour ne retenir que les termes les plus importants . L'idee
principale consiste a negliger l;es gradients axiaux @=@x devant les gradients
transverses @=@y. On obtient ainsi les equations de PRANDTL de la couche
limite:

11
y U0

δ (x)
u(x,y)

AAAAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAAAA
x

Fig. 3.1 { Developpement d'une couche limite sur une plaque plane

u @u @u 1 @p @ 2u @ @
@x + v @y = ;  @x +  @y2 car @x << @y
@p
@y = 0 p = Cste p=ra y dans la CL

Un raisonnement analogue fournit une equation simpli ee de la temperature:


@T >> @T ! u @T + v: @T = @ 2T
@y @x @x @y @y2
La resolution combinee de ces 2 systemes d'equations permet le traitement
d'une couche limite thermique sur paroi en presence d'un ecoulement. Cela reste
encore complexe et l'objet de ce cours est plutot de discuter les ordres de gran-
deur regissant les echanges de chaleur et le nombre de Nusselt associe. Il est
pour cela utile de se rappeler qu'une couche limite resulte de la competition
entre deux e ets qui sont:
- la di usion (de quantite de mouvement ou de chaleur selon qu'on s'interesse a
une CL cinematique ou thermique). Celle-ci est dominante dans la direction y
normale a la paroi qui presente les plus forts gradients.
- la convection , c.a.d. le transport, par l'ecoulement lointain qui a lieu prin-
cipalement suivant Ox.
Pour la couche cinematique,
p pendant un temps t, elle aura di use transversa-
lement d'une distance  = t. Pendant ce temps, la convection l'aura deplace
de x = U0 t. L'elimination de t dans ces deux relations fournit:
 =   1=2 = Re;1=2
x U0 x x

qui montre l'evolution en px de la couche limite.


 1=2
ou encore:  = Ux0
Le traitement par ordres de grandeur de problemes thermiques necessite de

12
considerer 2 cas extr^emes caracterises par Pr << 1 ou Pr >> 1 (voir Fi-
gure 3.3).
3.1.2 Echanges thermiques sur plaque plane pour Pr << 1
Dans ce cas la chaleur di use plus rapidement que la qdm et l'epaisseur de
la couche limite thermique sera plus grande que celle de la CL cinematique:
 << t
Le m^eme raisonnement que pour la CL cinematique peut ^etre applique a
la CL pthermique. Pendant un temps t elle aura di use transversalement de
t = t. Pendant ce m^eme temps elle aura ete convectee a la vitesse U0
(puisque presque toute la couche thermique se trouve plongee dans une zone se
deplacant a U0 ). Ainsi, on a : r
t = x U 0
d'ou:
  p= = Pr1=2 << 1
t
On peut alors estimer le ux de chaleur extrait de la paroi:
'p  +: Tp ; To
t
et en le normalisant par un ux suivant x :  Tp;x To , on obtient:
Nu = x
t
soit:
Nux  Re1x=2:P r1=2
avec:
Rex = U0:x

3.1.3 Echanges thermiques sur plaque plane pour Pr >> 1


Le m^eme raisonnement s'applique au calcul de  qui garde la m^eme expres-
sion. Toutefois, celui relatif a t doit ^etre revu. En e et, le nombre de Prandtl
est maintenant tel que:
t << 
La couche limite thermique est donc incluse dans une region de plus basse vitesse
que U0 , typiquement de l'ordre de: t :U0 si on linearise le pro l de vitesse de U.
Pendant un temps t, on ecrit donc:
p
t = t et x = t :U0t

13
d'ou: 1=2 1=6 1=3
t = x  1=2
U0
On peut former le rapport des epaisseurs des 2 couches:
 =p 3 = = Pr1=3
t
Le nombre de Nusselt s'ecrit maintenant:
Nux = x  Re1x=2:P r1=3
t
Seul l'exposant du nombre de Prandtl a change par rapport au cas Pr << 1.
La gure 3.4 tiree de Eckert and Drake, fournit les resultats de l'analyse exacte
(traitement complet des equations de la couche limite).

Uinfini

T0

T( y) δ t (x)
TP

AAAAAAAAAAAAA l
x

Fig. 3.2 { Couche limite thermique sur plaque plane

y y
U0
U0
T0

u(y)
δt δ

ut
T0

AAAAAAAAAAA
AAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAA
δ δt
TP TP

AAAAAAAAAAA
δ<δt (Pr<1) δ>δt (Pr>1)
Métaux liquides Liquides ususels

Fig. 3.3 { Pro ls de temperature et de vitesse en fonction du nombre de Prandtl

14
Fig.3.4 { Couche limite laminaire sur plaque plane: Nusselt number vs Prandtl
number - Eckert & Drake - Analysis of heat & mass transfer

3.1.4 Expressions exactes - Flux total echange (en lami-


naire)
Le calcul complet tenant compte du pro l de vitesse reel dans la CL est en
fait possible pour certains ecoulements et notament celui sur plaque plane. On
trouve :
Pr < 0:1 : Nux = 0; 565:Re1x=2 : Pr1=2
(Les proprietes du uide sont a prendre a la temp Tp+T 1 .)
R erature du lm 2
':dx R L Nux : xT :dx =
* Nombre de Nusselt global: NuL = =L T
L
= T = 0 T
RL dx
0 Nux x
soit: NuL = 0L 0; 565:Pr1=2 Uo:x 1=2 : dxx = 1; 13:Re1L=2Pr1=2 avec
R ; 

ReL = U0:L
Pr > 0:1 : Nux = 0; 332:Re1x=2 : Pr1=3
de m^eme: NuL = 0; 664:Re1L=2 : P r1=3

3.2 Convection forcee turbulente sur plaque plane


Correlations usuelles : Rex > 3:105
)
Nux = 0; 029:Pr1=3:Re4x=5 0; 5 < Pr < 50
NuL = 0; 036:Pr1=3:Re4L=5 ecoulement turbulent sur toute la plaque
Une etude detaillee du pro l de temprature dans la direction transverse a la
plaque revele que celui-ci est tres similaire a ce qui est observe pour le champ
de vitesse, a savoir:

15
- u+ = y+ pour y+ 2 [0; 10]
- u = 5:5 + 1 Lny+ pour y+ 2 [100; 1000]
+

ou  = 0:41 est la constante de Karman.
{ Dans la zone tampon situee entre la sous-couche laminaire proche de la
paroi ou les e ets visqueux dominent et la couche Log, loin de la paroi, ou
les contraintes turbulentes dominent, on retiendra la formulation proposee
par Spalding:
 + )2 (u+ )3 
+ + +
y = u + 0:1108 exp(u ) ; 1 ; u ; 2 ; 6+ (u

on veri e que si u+ ! 0 cette loi est equivalente a: y+ = u+ .


Si par contre u+ >> 1, cette loi devient: y+  0:1108 exp(u+ ) qui donne:
u+ = 5:5 + 1 Lny+ .
On montre que le pro l de T s'ecrit: 
- dans la zone visqueuse (y+ 2 [0; 10]):T + = Pr:y+ avec T + = CP U '(PTP ;T )
ou u est la vitesse de frottement classiquement de nie, TP et 'P la tem-
perature et le ux a la paroi. T designe la temperature de melange de
l'ecoulement.
{ dans la zone Log on trouve: T + = 1 Lny+ + 12:8Pr0:68 ; 7:3
On voit donc que l'allure generale des pro ls de T et de U sont tres sem-
blables, que ce soit dans la zone visqueuse ou dans la zone Log.

3.3 Ecoulements forces autour d'obstacles


3.3.1 Obstacles cylindriques
L'ecoulement autour d'un cylindre depend fortement de Re (voir Figure 3.5).
{ Si Re << 1 ( rare) : ecoulement purement visqueux symetrique
{ Si Re % mais < 40, il existe 2 tourbillons attaches derriere le cylindre
{ Si Re > 40 , il existe une allee de tourbillons de Von Karman a l'aval du
cylindre
{ Si Re % encore, la couche limite qui se developpe a partir du point d'arr^et
a  = 0 devient turbulente et decolle a d
Re < 3:105 ! d = 80
Re > 3:105 ! d = 120 et la CL est turbulente m^eme entre  = 0 et  = d
Resultats experimentaux concernant les echanges thermiques (Fig. 3.6 et 3.7):
{ Si Re petit, Nu est petit (de quelques unites), surtout a l'aval ou les
recirculations sont peu actives.
{ Pour Re > 426 000, Nu % beaucoup (plusieurs centaines)avec un max
vers d = 120

16
Fig. 3.5 { Ecoulement autour d'un cylindre. Ref.: Favre-Marinet, cours de
l'ENSHMG

Fig. 3.6 { Distribution azimutale du coecient d'echange autour d'un cylindre


dans un ecoulement d'air- a) Re petit, b) Re intermediaire. Ref.: Eckert and
Drake.

17
Fig. 3.7 { Distribution azimutale du coecient d'echange autour d'un cylindre
dans un ecoulement d'air- Re >> 1. Ref.: Eckert and Drake.

18
Fig.3.8 { Convection forcee autour d'un cylindre dans l'air. Nombre de Nusselt
moyen en fonction de Re d'apres Hilpert (1933)

Synthese des resultats experimentaux : (Hilpert, 1993)


Re 2 [1; 4000]; Nu = 0; 43 + 0; 53:Pr0;31:Re0;5
Re 2 [4000; 40000];Nu = 0; 43 + 0; 193:Pr0;31:Re0;618
Re 2 [40000; 400000]; Nu = 0; 43 + 0; 0265:P r0;31:Re0;805

avec Nu = k (T1';T2 ) et ' = S et Re = V1 :d


d
Application a la mesure de vitesse par l chaud : La sonde est un l de pla-
tine de diametre tres petit d  5. Un asservissement electronique le maintient
a temperature constante par apport calori que d'un courant engendrant un e et
Joule. La mesure du courant i est fonction du ux  echange par le l.

19
;;;;;;;;;

?
l i V0

;;;;;;;;;
Calcul de Re dans l'air a V0 = 100 m/s.
  10;5m2 =s !
p Re = V0 d = 50 (laminaire)
donc Nu  V0
Par ailleurs Nu = =dL
T=d = p

L:T
D'ou  est proportionnel a V0 ! reponse non- lineaire ! la sonde neces-
site un etalonnage prealable.

3.3.2 Obstacles non circulaires


On introduit un coe . d'echange h tel que:
 = h S:T
j
W =m2 :K
Le nombre de Nusselt devient donc :
Nud = T = hST = hd
 d :S  T:S d 
On pose Nud = C:Remd:Pr0;35 avec Red = U1 :d=
Le tableau ci-joint donne les valeurs de C et m pour diverses geometries.

20
Fig. 3.9 { Coecients d'echanges en fonction de la geometrie en convection
forcee externe. (Taine et Petit). La eche indique le sens de l'ecoulement.

21
3.3.3 Cas d'une sphere

'$
&%
d
U~ 1 -
;;
TP
T1
;;
Nud = 2 + 0:6 Pr1=3:Re1d=2
pour : 0; 6 < P r < 400
et : 1 < Re < 7:104

22
Chapitre 4

Convection naturelle
Rappel de la de nition: il s'agit de la description du mouvement d'un uide
engendre par les forces d'Archimede dues aux variations de la masse volumique
avec T . Il y a donc couplage de la dynamique et de la thermique
 
V~ ! transport chaleur et modi cation de 
 = moteur ! cree V~
Phenomenes importants dans de nombreux procedes industriels :
{ refroidissement d'appareils electriques
{ collecteurs solaires
{ chau age des locaux
{ centrales nucleaires

4.1 Rappel des equations


8
< div : ~u = 0
forme dimensionnelle: : DDtU~ = ; 1 ;;!
gradp ; (T ; T0 )~g + U~ (g < 0) "z #g
DT = T
Dt
{ la temperature au loin est supposee egale a T0
{ la pression au loin est en general hydrostatique si la zone lointaine n'est
pas mise en mouvement.
On construit, de m^eme que cela a ete fait au chapitre 1, une vitesse typique
V0 basee sur l'equilibre "Poussee d'Archimede /Forces d'inertie" :
0 U02 p
l  0 g (T1 ; T0 ) ! U0 = g (T1 ; T0 )l
inertie archimede
Les equations deviennent :

23

Dt = ;grad p +  grad z + pg (T1 ;T0 )l3 :  U
NS ! DU    
1
Eq. de la Chal. ! DDt = pg (T 1 ;T0 ) l3 : 
2
T ;
avec  = T1 ;T0 ; p = U02 ; z = l ; U = UU0 ; t = l=Ut 0 ....
T0  P  z 
*1 et *2 sont des nombres de Reynolds et de Peclet calcules avec la vitesse
caracteristique U0 . En les elevant au carre, on peut donc choisir :
g  T : l3 et g  T : l3
 2 2
comme nombres adimensionnels caracterisant un probleme de convection
naturelle. En pratique, on prefere remplacer le second par Pr et on prend :
3
Gr = g  2T : l = Re2 (base=U0 ) et Pr = =
Gr: nombre de Grashof,
Pr : nombre de Prandtl
ou encore, de preference :
3
Ra = Gr:P r = g  T : l et Pr = =
Ra : nombre de Rayleigh.
Exemple numerique: paroi verticale dans l'air, dont la temperature est su-
perieure de 30K a la temperature ambiante.
= T1 , L = 10 cm , g = 9,81 m=s2 ,  T = 30 K,  = 1:5:10;5m2 =s
(300 K)
;3
{ Gr = 9;81 : (11=:530010;: 530)2: 10 = 4; 3 : 106
p
{ Re = Gr = 2088 ! les forces d'inertie sont bien dominantes devant les
forces visqueuses.
{ Ra = Gr . Pr = 3:106
0.7
{ vitesse typique U0 : Re = UoL ! U0 = 2088:E^01:;15:10 = 0; 31m=s
;5

4.2 Convection naturelle le long d'une plaque


verticale : lois d'echelles
{ Ce type de probleme illustre le r^ole fondamental des couches limites en
convection naturelle.
{ On suppose Gr >> 1 pour qu'il y ait e ectivement une couche limite (Gr
>> 1 est l'equivalent de Re >> 1, donc necessaire a l'existence d'une C.
L.)

24
{ Nous allons encore distinguer 2 cas extr^emes : Pr >> 1 et Pr << 1
{ L'ecoulement est suppose laminaire
{ La plaque est a la temperature T1 = constante
4.2.1 Pr >> 1 : liquides usuels
uides usuels, hors gaz et hors metaux liquides.
di usion T << di usion qdm ! echelle de T << echelle V
Il existera donc 2 zones :
{ pres de la paroi, avec forces d'Archimede et forces visqueuses
{ plus loin de la paroi ou le uide est entraine par di usion de la contrainte
visqueuse. Ce sont les forces d'inertie qui equilibrent les forces visqueuses
dans cette zone.
z

A
A u

A
T1
T0

g
L
A
A
Τ

A
y
δt δc

A
A
A
A
Fig. 4.1 { Convection naturelle le long d'une plaque plane verticale pour Pr ))
1.

Eq. de la chaleur :
(U~ :r
~ )T = :T
& &
soit : U (T1L;T0)  (T1;t2 T0 )
NS-oz pres de la paroi:
g T   Ut2 le gradient de vitesse se fait sur t car au dela de t , il n'y
a plus de force motrice et u &
De ces 2 equations on tire :

25
g Tt2 = L !  t 4 =  = 1
 t2 L g T:L3 RaL
g T:L3
p
d'ou = Ra;L 1=4 et U = L
t
L
L
t2 = L2 Ra;L 1=2 = Lp 
Soit: U 2 = gT:L la vitesse varie en p1
Pr Pr
{ Si Pr &, l'epaisseur de la couche thermique %! la zone motrice %, donc
U %. A l'exterieur de la zone thermique, on a equilibre viscosite/inertie :
 Uc2  UL2 la force motrice equilibre l'acceleration du uide dont la vitesse
U % le long de la plaque.
p p p
L Pr =) ; c 2 = p  Pr = p Pr
Ainsi :c2 = L
U = p gT:L L gT:L3 GrL
 1=4  1=4
Soit encore : cL = GrPr
L
d'ou ct = Pr:Ra
GrL
L = Pr1=2
{ RaL et GrL sont bases sur l'echelle de longueur L de la plaque
{ En convection forcee sur plaque plane, on avait trouve : c =t = Pr1=3
4.2.2 Pr<< 1 : metaux liquides
Partout ou la chaleur di use, le uide sera mis en mouvement.
Ainsi c = t
On distingue neanmoins une zone c1 ou le gradient de vitesse est grand
(raccordement de u a la paroi).
eq. chaleur : U  2 L
L = t2 ! t = 
NS)z : g T = UL2 (Archimede = Inertie)
Attention, dans ce cas, les forces visqueuses sont concentrees dans une petite
partie de l'ecoulement et, globalement ce sont les forces d'inertie qui balancent
les forces d'Archimede. pg TL3
p
d'ou : U = g T:L ! = = GrL1=2
UL
 1=2
t ; 1=2 1 1
L = UL = Gr 1=2 Pr1=2 :GrL1=4 = Pr1=4 :Ra1=4
L

Soit tL = Pr;1=4:RaL;1=4


L'epaisseur 1 se determine par l'equilibre Archimede/forces visqueuses :
 2 p
U =  g T:L
gT:   U2 ! L1 = gTL2 gT:L2
1
Soit = L1 2 = p g T:L3 = GrL;1=2 ! L1 = GrL;1=4
; 

;1=4
On peut former le rapport 1 =c : 1c = 1t = Pr;Gr L
1=4 :Ra; 1=4 = P r
1=2
L

26
z

A
A u

A
T1
T0

g
L
A
A
Τ

A δc y
δ1
δt

A
A
A
Fig.
A
4.2 { Convection naturelle le long d'une plaque plane verticale pour Pr <<
1.

1
c = 1t = P r1=2
On veri e bien que 1 << t , ce qui justi e l'hypothese ayant consiste a
negliger les forces visqueuses dans l'equilibre global de la couche.
Nombre de Nusselt local = on de nit Nux, qui caracterise l'echange de cha-
leur a l'abcisse x :
Nux = 'T avec T = TParoi ; T0
kx
Le ux ' a la paroi peut s'estimer par : ' = k tT d'ou : Nux = tx(x)
on obtient ainsi :
Pr >> 1 : Nux = Ra1x=4 avec Rax = g  Tx
3
1 =4
Pr << 1 : Nux = P r :Rax 1= 4
Nombre de Nusselt global: on de nit NuL caracterisant l'echange de chaleur
sur toute la plaque:
Z L
'
 1
NuL = T avec ' = L '(x)dx
L 0
En remplacant ' on a :
Z L  Z L  g Tx3 1=4 dx  
g TL3 1=4 4

NuL = Nux dx
x = 1
Pr1=4  x = 1
P r1=4  3
0 o

27
Ainsi:
Pr >> 1 : NuL = Ra1L=4 avec RaL = g  TL
3
1
Pr << 1 : NuL = Pr :RaL= 4 1 = 4
Calcul exact : on peut aussi mener a bien le calcul analytique exact de ce
probleme. On trouve ainsi une formule unique, valable pour tout nombre de
Prandtl :

Pr1=2 1=4 :Grx1=4


Nux = 0; 508: (0:95+ Pr)
Pr1=2 1=4 :Gr1=4
NuL = 0; 677: (0:95+ Pr) L
On remarque que pour Pr>> et <<1, ces expressions rejoignent les valeurs
assymptotiques de l'etude precedente.
Regime Turbulent : les formules ci dessus ne sont valables qu'en regime la-
minaire c'est a dire quand Gr:Pr = Ra[104; 109]
Pour Gr:Pr = Ra[109; 1013], le regime est turbulent et MAC ADAMS pro-
pose la correlation :
 
NuL = 0:13(GrL:Pr)1=3 pour RaL  109; 1013

AA
AA
AA
AA
AA
AA
Gr L = 10 9

AA
Fig.
AA
4.3 { Convection naturelle le long d'une plaque verticale: transition a la
turbulence

4.3 Convection naturelle entre plaques verticales


paralleles (cheminee)
{ Si la longueur L>>2e, on aura un regime hydrodynamique etabli.

28
{ On cherchera alors un champ de vitesse de la forme:
Ux = u(y)
Uy = 0
4.3.1 Condition d'existence de ce regime
Pour une plaque, nous avons vu que l'epaisseur  de la couche limite etait
donnee par :
 ;1=4 lorsque Pr  1(air)
L = RaL
Il y aura regime etabli si  >> e soit Le :Ra1L=4 << 1
Sous forme dimensionnelle cela s'ecrit :
e :  g T 1=4 << 1
L1=4 
on peut donc & e ou T ou % L.
4.3.2 Equations du regime etabli
Les hypotheses sur le champ de 2vitesse imposent :
NSx : @p@x = 0 g (T ; T0) +  @@yu2 = 0
T : u @T @2T @2T
@x = @x2 + @y2
p* designe la pression generalisee : p = p+0 gx. Un absence de mouvement
et de temperature, la solution sera bien hydrostatique : p* = constante ; T =
T0 .
4.3.3 Cas de deux plaques de m^eme temperature
L'equation de la chaleur se simpli e puisqu'ici on a @T
@x = 0
@ 2T @T
! @y2 = 0 ! @y = cste = 0
! T = Tp partout ; le uide est isotherme. Il subit la poussee d'Archimede
par rapport au uide externe a TO . Cette poussee sera contree par la viscosite.
Pour la poussee : p* (x = 0)= p* (x = L) car c'est le uide externe qui com-
munique la pression ambiante hydrostatique aux 2 extremites de la cheminee.
On a donc :
@p = 0 d'ou N-S se simpli e:
@x
h ; y 2i
= ; g (Tp;TO ) ! u = g e
@ 2U2 2
@y 2 (T p ; T O ) 1 ; e
d'ou le debit par unite de largeur :

29
AA x
A
AA A
TP TP

AA A
AA A
AA A
y

AA A
T0
AA 2e
A T0

Fig. 4.4 { Convection naturelle entre deux plaques de m^eme temperature

Z +e 3
q=l = udy = 23 g e
 (Tp ; TO )
;e
Bilan thermique entree/sortie :
 = 0 CP q (TP ; T0 ) = 0 :Cp 2g e3 (Tp ; T0)2
l l 3
Ce ux a ete necessaire pour faire passer le uide de T0 en entree a Tp
en sortie. Il a en fait ete donne dans la zone d'etablissement (dans couches
limites), seules regions ou le gradient de temperature a la paroi n'est pas nul.
Cela explique l'absence de L dans l'expression de  .
Nombre de Nusselt : Nu = :=Tp2;L:lT0 (facteur 2 car il existe 2 plaques)
L
La presence de L au denominateur indique que c'est un ux conductif axial
qui sert de reference; c'est en e et selon x qu'il existe un gradient, pas selon y.
On trouve ainsi:
Nu = Ra242e
avec Ra2e = g   T (2e)3 (T = Tp ; T0 )
4.3.4 Cas de 2 plaques a des temperatures di erentes
{ La recherche d'un regime hydrodynamique etabli impose: @U
@x = 0
{ Les equations sont celles du paragraphe 2

30
AA AA
x

AA AA
T1

AA AA
AA AA
T2

AA AA
-e
AA
AA e
0
AA
+e

AA
y

AA AA
3

AA
AA AA
AA
AA 2e
x=0
AA
Fig. 4.5 { Convection naturelle entre plaques verticales de temperatures di e-
rentes

NSx : ; @p@x + O g (T ;T0 ) +  @@y2u2 = 0


T : u @T @ 2T @ 2 T
@x = @x2 + @y2
{ p  (x = 0) = p  (x = l) ! p = C ste ! @p@x = 0
{ @x@ (NSx ) ! @T @x = 0 : la temperature ne varie que selon y. On a donc :
@ 2 T = 0 ! T = T1 + T2 ; T1 ; T2 : y
@y2 2 2 e
d'ou le ux de conduction transverse :
' = : T1 2e; T2
Prenons la reference de temperature T0 intervenant dans NS t.q.
T0 = T1 +2 T2 , temperature moyenne du canal.
Ainsi:  @@y2u2 = g : T1 ;2 T2 : ye ! u = g (12T1:e
;T2) y3 + Ay + B
u(y = 0) = 0 ! B = 0
u(y = e) = 0 ! A = ; g (T121 ;T2 )e ! u = g (12T1e: ;T2) (y3 ; e2 y)
en posant  = ye : u = g (T121 ;:T2 )e 3 ;  u < 0 si [0; 1]
2 

max. de vitesse en  =  p13 . On veri e bien que le uide descend le long de


la paroi froide et monte le long de la paroi chaude.

31
AAAAA
AAAAA
AAAAA
g θ

TP
AAAAA
AAAAA
AAAAA
AAAAA
T0

Fig. 4.6 { Convection naturelle le long d'une paroi inclinee

4.4 Autres geometries


4.4.1 Paroi plane inclinee par rapport a la verticale
Il sut de remplacer g par g cos  dans les formules trouvees en paroi verticale
(voir Figure 4.6).
4.4.2 Cylindre vertical
δ

d
L

Fig. 4.7 { Convection naturelle le long d'un cylindre vertical

{ L'e et de courbure sera negligeable si :  << d


{ Pour un gaz (Pr  1) l'etude sur plaque plane donne : L = Ra;L 1=4

32
La condition de courbure negligeable devient donc :
 = LRa;L 1=4 << d soit : L << 1
dRa1L=4
Introduisons le nombre de Rayleigh, Rad , base sur le diametre du cylindre :
3
Rad = RaL : Ld 3 ; d'ou :
<< 1 ! Rad : Ld 1=4 >> 1
L 1d=34=4 ; 
d Rad L3=4
Si cette hypothese est satisfaite on pourra utiliser les formules obtenues pour
plaque plane :
Pour l'air: NuL = 0; 547:Ra1L=4 , en laminaire , Ra(104; 109)
(P r = 0:7) NuL = 0; 13:Ra1L=3 , en turbulent , Ra(109; 1013)
4.4.3 Cylindre horizontal
On utilise encore le diametre d comme longueur de reference.
Avec une erreur < 15 % on prendra :
en laminaire Nud = 0; 53:Ra1d=4 Ra[103; 109]
en turbulent Nud = 0; 10:Ra1d=3 Ra[109; 1013]
4.4.4 Sphere
On prend Nud = 2 + 0; 45Grd1=4:Pr1=3; Grd 2 [1; 106]:
4.4.5 Plaques horizontales
Voir tableau
dimension caracteristique a introduire dans le calcul du nombre de Rayleigh
= largeur de la plaque
{ Plaque chau ant vers le haut Nu = 0; 54:Ra1=4 Ra[105; 107]
Nu = 0; 14:Ra1=3 Ra[107; 1010]
{ Plaque chaufant vers le bas Nu = 0; 27:Ra1=4 Ra[3:105; 3:1010]
Nu = 0; 07:Ra1=3 Ra[3:1010; 1013]

33
Fig. 4.8 { Coecient d'echange en convection naturelle: parois verticales ou
horizontales. Source: Eyglunent, Thermique theorique et pratique, Hermes

34
Bibliographie
Plusieurs des gures de ce document sont tirees des ouvrages suivants qui
pourront ^etre consultes avec inter^et.

BEJAN A: Convection Heat Transfer.


INCROPERA F. DEWITT D.: Fundamentals of Heat and Mass Transfer.
PETIT J.P., Transfert de chaleur et de masse, Cours de l'Ecole Centrale de
Paris.
FAVRE MARINET M.: Cours de Convection Thermique, ENSHMG.
EYGLUNENT B., Manuel de thermique, Hermes.

35

Vous aimerez peut-être aussi