CIRCUITS PNEUMATIQUES Conception Et Maintenance
CIRCUITS PNEUMATIQUES Conception Et Maintenance
CIRCUITS PNEUMATIQUES Conception Et Maintenance
CIRCUITS PNEUMATIQUES.
Conception et maintenance.
INTRODUCTION
Comme on sait, l’air comprimé est une des formes les plus anciennes de l’énergie que
l’homme utilise pour suppléer à ses forces physiques.
Depuis des millénaires l’air est connu en tant que fluide. C’est l’un des quatre
éléments admis par les anciens. On s’en est servi, consciemment ou non.
Aujourd’hui sans l’air comprimé aucune usine moderne ne serait concevable. Les
appareils à air comprimé ont désormais leur place dans toutes les branches de l’activité
industrielle.
Introduction :
Il est caractéristique de voir à quel point l’air manque de cohésion, c’est à dire de force
entre les molécules dans les conditions d’exploitation habituellement rencontrées en
pneumatique. Comme tous les gaz, l’air n’a pas de forme déterminée. Il change de forme à la
moindre sollicitation et occupe tout l’espace dont il peut disposer.
1.1.1 Compressibilité :
Selon la force que vous exercez sur la tige, le gaz est plus ou moins comprimé et la
résistance, de plus en plus grande.
1.1.2 Expansibilité :
Pourquoi lorsque l’on ouvre la valve d’un réservoir d’air comprimé, entend-on un
sifflement ?. Comme les gaz ont la propriété d’occuper tout l’espace dans un volume donné,
lorsqu’on ouvre la valve d’un réservoir pressurisé, l’air emprisonné sort au plus vite à cause
du déséquilibre de pression entre l’intérieur et l’extérieur du réservoir. L’air a ainsi la
propriété d’occuper tout l’espace offert.
1.1.3 Elasticité :
Les gaz sont compressibles et expansibles c’est-à-dire qu’ils ont la caractéristique
d’être élastiques. En effet les gaz reprennent exactement leur volume primitif lorsqu’ils
retrouvent les mêmes conditions que celle présentes avant leur compression ou leur détente.
1.1.4 Pesanteur :
L’air vraiment pesant. Sachez d’abord qu’il repose sur le sol et qu’il lui fait subir une
pression. Pour démontrer que l’air est pesant, on place réservoir pour l’air comprimé sur une
balance et on relève la lecture. On démarre ensuite le compresseur et on comprime l’air dans
le réservoir. Il est facile de constater que le poids du réservoir a augmenté puisque l’air est
pesant.
L ‘air sec, à une pression atmosphérique normale et à une température de 0°C, pèse
1.293gramme par litre (g/l).
L’unité de base définie pour la pression dans le SI est le pascal (Pa).Toutefois, une
pression de 1 Pa est en fait trop faible. La plupart du temps on utilise dons ses multiples, le
kilo pascal (kPa) et le méga pascal (Mpa).
La plupart du temps les pressions sont indiquées par rapport à une pression de
référence, soit la pression atmosphérique. Toutefois, la pression atmosphérique varie selon le
lieu et les conditions atmosphériques, au niveau de la mer, entre 98 et 104kPa. En général,
elle demeure assez stable à 101kPa.
Dans la pratique courante, on utilise souvent une autre unité, appelée « bar », en
raison de sa correspondance approximative avec la pression atmosphérique (Patm).
1bar= 100kPa.
La pression absolue, dans un fluide, est la pression réelle de ce fluide, c’est à dire la
pression qui règne dans l’ensemble de sa molécule.
Lorsque l’on mesure la pression d’un fluide enfermé dans un vase clos à l’aide d’un
manomètre, on obtient la pression effective de ce fluide, c’est à dire la valeur de la pression
sans tenir compte de la pression atmosphérique.
A l’inverse d’un compresseur qui comprime de l’air sous pression, on obtient une
pression négative est par rapport à la pression atmosphérique lorsqu’on tente de faire le vide
dans un vase clos. Cette pression négative est désignée par l’expression « pression vacuum ».
Loi de Boyle-Mariotte
p1 V1 = p2 V2
p V = constante
Les gaz "parfaits"
Température constante (Evolution isotherme)
1
Litre volume
(1 litre = 1 dm3)
0.5
0.25
0.125
0.0625
0
1 2 4 8 16
Pression absolue (MPa)
Loi de Gay-Lussac
Les gaz "parfaits"
V1 V2
= Pression constante (Evolution isobare)
T1 T2 Température Kelvin (+273°C)
T 2T 4T 8T 16 T
0,5
0,25
0,125
0
Loi de Charles
p1 = p2 Des gaz "parfaits"
T1 T2 Volume constant (Evolution isochore)
Température Kelvin (+273°C)
T 2T 4T 8T 16 T
P = constante
T
1 2 4 8 16
Toute pression exercée sur un fluide renfermé dans un vase clos est transmise
intégralement à tous les points du fluide et des parois .
1.3.1 Avantages :
L’air est compressible, élastique et capable d’absorber une grande quantité d’énergie.
Cette dernière propriété est possible grâce aux compresseurs.
Les systèmes pneumatiques exigent un minimum d’entretien. L’air est une énergie sécuritaire
et non toxique ; même les fuites dans les conduites ne peuvent être dommageables pour les
personnes se trouvant dans leur environnement.
1.3.2 Inconvénients :
L’air n’est pas nécessairement bon marché. Les plus grandes dépenses entraînées par
l’utilisation de l’air comprimé proviennent du mauvais entretien des compresseurs, de
l’installation inadéquate des circuits de distribution et du non-conditionnement de l’air tout au
long de son utilisation
L’air comprimé subit les effets de la température environnante tout au long de son
parcours dans l’usine. L’humidité contenue dans l’air s’évapore ou se condense selon la
hausse ou la baisse de température. Comme cette humidité détériore les composants
pneumatiques, elle doit être éliminée le plus rapidement possible. Deux composants
permettent de récupérer l’humidité, à savoir : le sécheur par réfrigération et le sécheur par
absorption.
Un autre procédé, dit par absorption, consiste à faire passer l’air comprimé à travers un
dessiccateur qui en extrait l’humidité. Il est possible de régénérer sans difficulté le
dessiccateur en insufflant de l’air chaud à travers celui-ci.
L’air est de plus en plus utilisé pour la commande des instruments et des systèmes. Les
circuits pneumatiques logiques, faisant usage de soupapes de conception diverse, sont aussi
utilisés en nombre croissant. Ces applications s’ajoutent à l’utilisation de l’air pour alimenter
les nombreux outils pneumatiques. C’est pour quoi il est nécessaire d’utiliser, à chaque poste
de travail, une unité de conditionnement d’air. En général, une unité de conditionnement d’air
est composée d’un filtre, d’un régulateur de pression et parfois d’un lubrificateur.
Filtre :
Cet appareil a pour fonction de bloquer les poussières et les particules d’impuretés qui
circulent dans les conduites. Le filtre récupère aussi l’humidité résiduelle contenue dans l’air.
Régulateur de pression:
Tous les appareils qui fonctionnent à l’air comprimé exigent une pression de
fonctionnement optimale. Cette pression, inférieure à la pression de service du système, doit
être maintenue à un niveau constant et réglable. Dans tous les cas, il est donc conseillé
d’installer un régulateur de pression à l’entrée de chaque système pneumatique.
Régulateur de pression:
2. LES DISTRIBUTEURS :
Les distributeurs sont des appareils qui permettent d'agir sur la trajectoire d'un flux d'air,
essentiellement dans le but de commander un démarrage, un arrêt ou un sens de débit. Le
symbole représentant le distributeur indique le nombre de ses orifices, ses positions de
commutation et son mode de commande.
Par position zéro on entend, dans le cas des distributeurs à rappel, la position que les
pièces mobiles occupent lorsque le distributeur n'est pas actionné.
Par position de repos (ou position initiale) on entend la position qu'occupent les pièces
mobiles du distributeur après leur montage dans l'installation et le mise sous pression ou, le
cas échéant, sous tension électrique. C'est la position par laquelle commence le programme de
commutation.
Distributeurs à clapet :
- Distributeurs à bille.
- Distributeurs à siège plan (à clapet ou à disque).
Distributeurs à tiroir :
Chaque distributeur est muni d’un moyen de commande et d’un moyen de rappel :
La figure ci-dessous vous montre les principaux mode de commande d’un distributeur.
Mono-stable : possède une seule position stable, soit celle de repos. Le mode
d’actionnement doit être activé en permanence pour toute la durée de l’actionnement du
distributeur. C’est le cas d’un modèle à bouton –poussoir et à rappel à ressort.
Bistable : possède deux états stables, ce qui signifie q’un actionnement momentané
ou une seule impulsion sert à commuter le distributeur. On dit que le distributeur agit comme
une mémoire, car il a la capacité de conserver sa position. C’est le cas d’un modèle muni d’un
pilotage pneumatique de chaque coté
.
Le distributeur 3/2 a trois orifices et deux positions. Ce type de distributeur peut être
normalement fermé ou normalement ouvert et fabriqué selon différents principes de
construction.
Une action sur le poussoir du distributeur fait décoller la bille de son siège, il faut pour
cela vaincre la force du ressort de rappel et la force de la pression présente.
A l'état actionné, les orifices 1(P) et 2(A) sont reliés et le distributeur ainsi commuté
libère le débit. Dans ce cas, le distributeur est commandé soit manuellement, soit
mécaniquement. La forcé d'actionnement dépend de la pression d'alimentation et du
frottement à l'intérieur du distributeur. La taille du distributeur est de la sorte limitée. Les
distributeurs à clapet sont de conception simple et compacte.
2(A)
1(P) 3(R)
Sur ce schéma, le vérin simple effet est commandé par le distributeur 3/2. Le
distributeur commandé par le bouton poussoir manuel est en position fermé au repos.
L’orifice 1(P) est fermé et le vérin est relié à l’échappement 3(R) par l’orifice 2(A).Une action
sur le bouton poussoir permet à l’air comprimé de passer de 1(P) vers 2(A) et le piston du
vérin sort en compriment le ressort de rappel. Dés que l’on relâche le bouton –poussoir, le
distributeur commute sous la force du ressort et la tige du vérin rentre jusqu’en fin de course
arrière, repoussée par la force du ressort du rappel du vérin.
Ces distributeurs sont conçus sur le principe du clapet à siège plan. De conception
simple, ils assurent aussi une bonne étanchéité. Leur temps de réponse est court, le moindre
déplacement du clapet libère un large passage pour l'écoulement de l'air. Comme le
distributeur à bille, ces appareils sont insensibles à l'encrassement, d'où leur grande longévité.
Les distributeurs 3/2 sont utilisés pour le pilotage de vérins simple effet ou la commande de
pré-actionneurs.
Sur les distributeurs ouverts en position de repos, le passage entre les orifices 1(P) et
2(A) est libre en position de repos. Le clapet obture l'orifice 3(R). Le fait d'actionner le
bouton-poussoir provoque l'obturation de l'alimentation en air comprimé 1(P) et le clapet se
soulève de son siège. L'air d'échappement peut alors passer de 2(A) vers 3(R). Lorsque le
bouton-poussoir n'est plus actionné, le ressort de rappel ramène le piston à deux joints du
distributeur en position initiale. L'air comprimé peut à nouveau circuler de 1(P) vers 2(A).
Ce distributeur 3/2 à commande pneumatique est actionné par le biais d'un signal
pneumatique envoyé à l'entrée 12(Z). Le schéma ci-dessous montre un distributeur à
commande pneumatique et ressort de rappel (distributeur pneumatique) fermé au repos.
Les orifices 1(P) et 2(A) sont reliés l'un à l'autre. Après mise à l'échappement de la
conduite de commande 12(Z), le piston de commande est ramené en position initiale sous
l'action du ressort de rappel. Le clapet ferme le passage de 1(P) vers 2(A). L'air
d'échappement de la conduite de travail 2(A) peut être évacué par 3(R). Le distributeur
pneumatique 3/2 à ressort de rappel peut être utilisé soit en mode fermé au repos, soit en
mode ouvert au repos.
L'inversion est obtenue dès que le galet n'est plus sollicité. La conduite menant vers la
membrane est alors fermée et mise à l'échappement; le ressort incorporé ramène le piston du
distributeur principal dans sa position initiale. Ce type de distributeur peut, lui aussi, être
utilisé, au choix, fermé ou ouvert au repos. Il suffit pour cela de permuter les raccords 1(P) et
3(R) et de tourner le dispositif d'actionnement de 180° .
Pilotage du distributeur : les deux poussoirs sont actionnés simultanément pour fermer
tout d’abord les orifices 1(P) vers 2(B) et 4(A) vers le 3(R ). En continuant à appuyer par le
biais des poussoirs sur les clapets et sur les ressorts on obtient la réouverture des orifices 1(P)
vers 2(B) et 4(A) vers le 3(R ).
Le distributeur 5/2 est à cinq orifices et deux positions. Il est utilisé principalement
pour le pilotage des vérins. Le distributeur à tiroir longitudinal en est un exemple. L’élément
moteur de ce distributeur est constitué par un piston qui relie entre eux ou isole les différents
Sur les distributeurs le jeu entre le tiroir et l’alésage du corps ne doit pas excéder 0.002
à 0.004 mm afin de réduire les fuites au minimum. Pour maintenir les frais de fabrication dans
les limites raisonnable on assure l’étanchéité par des joints toriques ou à manchette double
boisseau monté sur le piston ou par des joints toriques encastrés dans des gorges sur le corps.
Une autre façon de réaliser l’étanchéité consiste à utiliser un joint bistable à faible
amplitude. Le joint bistable relie l’orifice 1(P) à 2(B) ou 4(A). Les joints secondaires montés
sur les pistons relient les orifices d’échappement aux orifices de sortie. De part et d’autre du
distributeur se trouve une commande manuelle permettant le pilotage du piston.
Fonction ET :
Fonction OU :
La mise en œuvre d’un ou plusieurs sélecteur de circuit est nécessaire lorsqu’on veut
actionner un vérin ou un pré-actionneur à partir de deux ou plusieurs endroits.
Les soupapes d’échappement rapide servent à augmenter la vitesse du piston sur les
vérins. On évite le temps de retour long, notamment sur les vérins à simple effet. La tige du
vérin peut sortir pratiquement à pleine vitesse en raison de la résistance réduite à
l’échappement pendant la rentrée de la tige. L’air est évacué par un orifice d’échappement
relativement important. Ce clapet dispose d’un orifice de pression P qui peut être obturé, d’un
échappement R et d’une sortie A.
Réducteurs de débit :
Les réducteurs de débits servent à modifier le débit de l’air comprimé dans les deux
sens. Si l’on ajoute un clapet anti-retour à ce réducteur de débit, la réduction de vitesse ne se
fera que dans un sens.
Les réducteurs de débits sont généralement réglables. Ce réglage peut être bloqué. On
utilise les réducteurs de débits pour le contrôle de la vitesse de déplacement des vérins. Un
réducteur de débit ne doit jamais être complètement fermé.
Dans le cas d’une réduction sur l’alimentation les réducteurs unidirectionnels sont
montés de façon à freiner l’air d’alimentation venant en amont du vérin l’échappement se fait
librement par le clapet anti-retour placé en sortie. Il en résulte minime de la charge appliquée
sur la tige du vérin, par exemple au passage sous un capteur de fin de course, ont pour
conséquence des irrégularités très importante sur la vitesse d’avance. C’est pourquoi on utilise
la réduction sur l’alimentation sur les vérins à simple effet et de petit volume.
Dans le cas d’une réduction à l’échappement l’air d’alimentation par vient librement
au vérin, alors que l’étranglement placé sur la conduite de sortie oppose une résistance à l’air
d’échappement. le piston est pris entre la pression d’alimentation et la résistance opposée par
l’étranglement monté sur le retour. Cette disposition du réducteur unidirectionnel contribue
largement à l’amélioration des conditions d’avance. C’est pourquoi l’on devrait toujours
l’utiliser la réduction à l’échappement sur les vérins à double effet.
Cette soupape fonctionne sur le même principe que le limiteur de pression. Elle
s’ouvre lorsque la pression dépasse la limite réglée sur le ressort. L’air s’écoule de 1( P) vers
2(A) . La sortie 2(A) ne s’ouvre que lorsque la conduite de commande 12(Z) a atteint sa
pression préréglée. Un piston de commande ouvre alors le passage 1( P) vers 2(A) .
2(a). C’est le temps de monté en pression dans le réservoir qui détermine le point de
commutation.
La conduite de commande 12 (z) doit être purgée pour que le temporisateur reprenne
sa position initiale.
L’air s’échappe du réservoir par le réducteur de débit unidirectionnel et la conduite de
commande du capteur. Le ressort du distributeur ramène le piston de commande et le clapet
du distributeur en position initiale. L’air s’échappe du réservoir à l’air libre en passant par le
réducteur de débit unidirectionnel et la mise à l’échappement du capteur. Le ressort de rappel
du distributeur ramène le piston et le clapet du distributeur en position initiale. La canalisation
de travail 2(a) se vide vers 3 ( r ) et 1(p) est obturé.
3. LES ACTIONNEURS :
L’actionneur encore appelé organe moteur, sert à transformer une énergie pneumatique
en travail mécanique. Elaboré dans la partie commande, le signal de sortie est ensuite dirigé
vers des pré-actionneurs qui, à leur tour, pilotent les actionneurs.
Les actionneurs pneumatiques sont classés en deux groupes selon que leur mouvement est
rectiligne ou rotatif :
- mouvement rotatif
- moteur pneumatique
- moteur oscillant
Les vérins simple effet ne sont alimentés en air comprimé que d’un seul côté. Ils ne
peuvent donc fournir un effort que dans un seul sens. Le rappel de la tige du piston est assuré
par un ressort incorporé ou par une force extérieure. Le ressort est dimensionné de manière à
ramener le plus rapidement possible le piston dans sa position initiale.
Le vérin à simple effet est doté d’un joint de piston simple, monté sur le côté où
s’applique la pression. L’étanchéité est assurée par un matériau flexible (perbunan) encastré
dans un piston métallique ou en matière plastique. Pendant le mouvement les bords
d’étanchéité glissent à la surface du cylindre.
Le vérin à simple effet a l’avantage :
- Simplicité de commande
- Mouvement de retour par ressort ou par la charge
La course du vérin à simple effet est fonction de la longueur du ressort. De ce fait, les vérins
simple effet ne dépassent jamais 80 mm environ.
La force transmise à la tige du vérin est plus importante à la sortie qu’à la rentée étant
donné que la surface sur la quelle s’exerce la pression est plus grande du côté tête que du côté
tige du piston.
Lorsque les masses déplacées sont importantes, on fait appel à des amortisseurs pour
éviter les chocs et les détériorations sur les vérins. Avant d’arriver en fin de course, un piston
amortisseur interrompt l’échappement direct de l’air à l’air libre en ne laissant libre qu’une
faible section d’évacuation, la plupart du temps réglable. Ceci permet de réduire
progressivement la vitesse de rentrée de la tige pendant la dernière phase de la course. Il faut
veiller à ne pas visser complètement les vis de réglage, ce qui empêcherait la tige de piston
d’atteindre les fins de course.
Vérins en tandem
Le vérin se compose d’un cylindre, d’une culasse avant, d’une culasse arrière, d’un
piston avec joint, d’une tige de piston , d’un coussinet, d’un joint racleur, d’un certain nombre
de pièce de liaison et de joint s. Le cylindre est généralement constitué d’un tube en acier étiré
sans soudure. Pour augmenter la longévité les surfaces de glissement de cylindre sont
généralement superfines. Dans certains cas, le cylindre en alliage d’aluminium, en laiton ou
en tube d’acier, la surface de glissement est alors chromée dur.
Fond
Vis d'amortissement
Bague d'amortissement
Piston
Bague de guidage
Joint
racleur
1. Matériau :
- acier
- intérieur chromé dur
- nickelé dur (Kanigen)
- acier inoxydable austénitique
(AISI 303 ou 304)
- aluminium
2. fibre de verre
3. Tolérance : H10 - H11
4. Rugosité : Ra = 0,2 à 0,4 microns
Tige de piston
1. Matériau :
- acier inoxydable ferretique (AISI 420)
ou austénitique (AISI 303 ou 304)
- acier chromé dur
2. Tolérance : H8 - H9
3. Rugosité : Ra = 0,4 à 1,2 micron
4. Finition : galetée
Joints
1 2 3 4 5 6
1 Joint de la vis d’amortisseur
2 Joint d’amortisseur
3 Segment porteur
4 Joint de piston
5 Joint de tube
6 Joint racleur
Joints à lèvres
Joints “Z”
Joints d’amortisseurs
joints d’amortisseurs
Bague de guidage
Fixation
Le mode de fixation est fonction de l’implantation du vérin sur les dispositifs et les
machines. Lorsque le mode de fixation est déterminé de façon définitive, il faut adapter le
vérin en conséquence. Etant donné que la charge des vérins ne doit être appliquée que dans le
sens axiale, leur fixation ainsi que l’accouplement du piston doivent être soigneusement
adaptés en en fonction des applications visées.
Toute force transmise par une machine se traduit par une charge appliquée au vérin.
Des défauts d’adaptation ou d’alignement de la tige peuvent également entraîner des
contraintes sur le palier sur le cylindre et sur la tige, ce qui peut avoir pour conséquence :
- Une forte pression latérale sur le coussinet du vérin et par conséquent une usure plus
importante.
- Une forte pression latérale sur les paliers de guidage de la tige du piston.
Des charges importantes et irrégulièrement réparties sur les joints de la tige du piston
et du piston.
Oscillateurs à crémaillère :
Le fonctionnement d’un oscillateur à crémaillère est fort simple : La tige du vérin sert
de crémaillère sur lequel est monté un engrenage. Lorsque la tige sort ou entre dans le vérin,
l’engrenage est entraîné pour effectuer un travail rotatif.
Oscillateurs à aube :
Selon sa conception, l’oscillateur à aube possède une aube qui pivote dans un cylindre
sous l’effet du débit et de la pression pneumatique. La plupart de ces oscillateurs sont à
double effet.
1.1. Description
EXEMPLE :
« Dans un entrepôt, les boites sont acheminées vers leur lieu d’entreposage par un
ensemble de convoyeurs et vérins. Le déplacement des boîtes de convoyeur à l’autre se fait à
l’aide de vérins. Lorsqu’une boîte arrive à l’extrémité d’un convoyeur, elle est placée sur un
monte-charge pneumatique qui la hisse vers un autre convoyeur. Lorsque la boîte est prés du
deuxième convoyeur, un autre vérin la pousse sur celui-ci. La tige du premier vérin redescend
lorsque la tige du deuxième vérin est en fin de course avant. La tige du deuxième vérin rentre
seulement lorsque celle du premier est entièrement rentrée. »
A+ : montée du monte-charge
B+ : sortie du vérin de transfert
A- : descente du monte-charge
B- : rappel du vérin de transfert
Par ailleurs, cette identification correspond exactement aux signaux de commande des
pré-actionneurs. Par exemple, « A+ » désigne l’impulsion transmise au pré-actionneur pour
commander la phase active du monte-charge. L’identification « A- » correspond à
l’impulsion qui commande la phase du rappel sur le pré-actionneur du monte-charge.
A+ A-
1.2. Chronogramme :
Pas 1 :
Le vérin A amorce sa course et fait relâcher le galet A0.
Juste avant que le vérin A n’atteigne sa course extrême, la tige du vérin touche le galet A1.
Le galet A1 envoie un signal à l’entrée B+ d’un deuxième pré-actionneur pour commander la
sortie du vérin B.
Pas 2 :
Le vérin B amorce sa course de sortie.
Juste avant que le vérin B n’atteigne sa course extrême, la tige du vérin B touche le galet B1.
Le galet B1 transmet le signal à l’entrée A- au pré-actionneur A pour commander le rappel
du vérin A.
Pas 3 :
Le vérin A débute sa course de rappel et fait relâcher le galet A1.
Juste avant que le vérin A ne soit complètement rentré, le galet A0 devient actionné.
Le signal de A0 transmet la commande B- pour effectuer le rappel du vérin B
Pas 4 :
Le vérin B rentre à son tour et retomber le galet B1
Comme ce dernier mouvement n’a pas un capteur de fin de course, le cycle s’arrête.
Pas 5 :
On remet le cycle en marche par une commande manuelle sur le bouton poussoir de
départ.
A0 A1
B1 A1
A0 A1
B0 B1
A0
B0 B1 A1
En position extrême, le capteur doit être placé de façon que la tige du vérin libère le
galet. Le
galet escamotable transmet donc une seule impulsion vers le pré-actionneur, empêchant ainsi
le chevauchement des signaux.
A0 A1
B0 B1
A0
A1 B1
B0
On indique le sens de commutation d’un galet escamotable par une flèche sur le trait
de repère. Ainsi , le galet escamotable A1 est actif uniquement à la sortie du vérin A.
A+ B+ B- A-
1.4
1.3 2.3
2.2
La méthode des vannes d’inversion consiste à alimenter à tour de rôle des groupes de
capteurs pour qu’à chaque instant, un seul signal disponible sur le pré-actionneur qui cause le
chevauchement. Par exemple, s’il existe un chevauchement entre B+et B- , la vanne
d’inversion permettra d’alimenter pour un moment le groupe du capteur générant le signal B+.
Après coup, l’alimentation sera transférée au second groupe de composants pour permettre la
détection du signal B-. Il y a plus de chevauchement, car on supprime le signale fautif à l’aide
d’une vanne d’inversion.
3. SEQUENCEURS PNEUMATIQUE :
Pas précédent
Signale de mise à 0
60%
50%
60%
1.4
2.2
60%
1.3
2.3
50%
De plus on a découvert que les lignes de force magnétique traversent plus facilement
une barre de fer doux que l’air libre. Donc en ajoutant cette barre on renforce l’action
magnétique.
Si l’on permet à la barre de fer de se déplacer, elle suivra les lignes de force ; plus les
lignes de force magnétique seront fortes, plus la tige aura une force de poussé élevée,
permettant de transformer l’énergie électrique en mouvement linéaire mécanique. Ce
phénomène est l’origine, en autres, des solénoïdes et des bobines des relais.
1.2. Electrodistributeurs :
Pilotage électrique
Distributeur typique
z Dénomination des composants
d’un distributeur 5/2 à commande 7 8
9
électropneumatique et rappel par
6
ressort
z (1) Bobine (15 mm)
5
z (2) Piston
z (3) Tiroir avec douille
z (4) Corps 1
z (5) Ressort de rappel
z (6) Orifices de raccordement 2, 4 2
z (7) Indicateur de pression
z (8) Commande manuelle auxiliaire 4 3
Pilotage électro-pneumatique
Autrement dit, c’est l’air qui déplace le tiroir du distributeur sous la commande de signale
électrique.
4 2 4 2
513 51 3
5 1 3 5 1 3
4 2 4 2
Noter qu’avec ce genre de distributeur, il faut absolument que la pression de l’air soit
présente avant l’application du signale de commande électrique.
2. CIRCUITS FONDAMENTAUX :
Commander un vérin simple effet
FESTO DIDACTIC
+24V
S1
Y1
Y1
0V
+24V
S1 K1
Y1
K1 Y1
0V
+24V
S1 K1
Y1
K1 Y1
0V
Circuit en série
+24V
S1
Y1 Y1
S2
Y1
0V
Circuit en parallèle
+24V
Y1 Y1 S1 S2
Y1
0V
S2
+24V
Y1 Y2
S1 S2
Y1 Y2
0V
S1 S2
+24V
S3 S2 K1 K2
Y1 Y2
S1
K1 K2 Y1 Y2
0V
+24V
S1 K1 K1
Y1 Y1
S2
K1 Y1
0V