Les Circuits2
Les Circuits2
Les Circuits2
Mais on ne peut pas amplifier de façon infinie, sinon on risque l'auto oscillation, on doit prendre des
précautions de façons à ne pas déformer le signal (c'est le problème de la distorsion).
On doit aussi veiller à ce qu'il n'y a pas plus de souffle sur le signal (c'est le problème du bruit propre
à chaque amplificateur et celui du facteur de bruit qui en découle).
BE
autre valeur de IB. On obtient ainsi un réseau
de courbes.
Figure 3.5.1.
On peut aussi tracer la caractéristique IB(VBE) . Notons que cette caractéristique ressemble à celle d'une
diode.
La troisième courbe dont nous avons besoin est IC (IB). Cette courbe fait apparaître le rapport IC / IB que l'on
appelle amplification en courant et qui est représenté par β ou par hFE. Remarquez qu'il ne s'agit pas d'une
droite !
1
IC (VCE) est une représentation mathématique et se lit " IC en fonction de VCE " d'autres auteurs utilisent IC = f (VCE) qui se lit également
IC en fonction de VCE .
Ordre de grandeur :
• pour les transistors pour les petits signaux 100 < β < 500
• pour les transistors de puissance 10 < β < 50
• pour les transistors Darlington 500 < β < 30000
Ce montage nous a permis de relever les courbes caractéristiques du transistor. Ces courbes se trouvent
par ailleurs dans les "data sheet" fournis par les fabricants.
I (mA)
C
10 mA
droite de charge
I = 250 µA
B
200 µA
B' 6,5 B
150 µA
3,5 P
100 µA
P'
80 µA
60 µA
1,1 40 µA
A' A
20 µA
I (µA)
B 0 µA
tension de sortie
0,1
4,8 V crête à crête
tension d'entrée
A" 0,14
P" 0,2
0,12 V crête à crête
0,26
B"
0,3
VBE (V)
Figure 3.5.3.
Dans notre cas particulier avec VCC = 10 V et RC = 1 kΩ, nous avons fixé le point de repos pour V CE = 6,4V,
nous aurons un courant de collecteur IC = 3,5 mA et un courant de base IB = 110 µA
Si on applique sur la base un signal sinusoïdal de 60 mV crête soit 120 mV crête à crête. La tension de base
va varier de 0,2 V ± 0,6 V soit entre 0,14 et 0,26V. Le courant dans la base varier de 35 µA à 215 µA. Ce
courant va produire des variations du courant de collecteur de 1,1 à 6,5 mA qui à son tour va produire une
variation de VCE de 4 à 8,8 V soit une amplitude de 4,8 V. A l'entrée il y avait 0,12 V, ce montage est donc un
montage amplificateur donc le gain (en tension) est de 40 x (4,8 / 0,12).
Notez que,
• si la tension d'entrée augmente, la tension de sortie diminue. Ce montage inverse donc la phase du
signal.
• l'asymétrie entre les deux alternances
Mais le montage est encore incomplet et nous devrons y apporter quelques modifications pour pouvoir
l'utiliser en pratique. On devra aussi prévoir la polarisation du transistor c.-à-d. le moyen de fixer le point de
repos. Tout cela sera détaillé dans un autre paragraphe, il était important de comprendre "le principe de
l'amplification" expliqué sur les courbes caractéristiques.
+
(de l'ordre de 1 nA) et nous n'allons pas le V
mesurer. V DD
DS
V
GS
Remarquons aussi que, contrairement au
transistor bipolaire, la gâchette est polarisée par
une tension négative.
Figure 3.5.4.
Traçons la courbe ID (VDS). On garde VGS
constant et on fait varier VDS (en faisant varier VCC par exemple) et on relève la courbe I D (VDS). Cette courbe
ressemble à la courbe IC (VCE) d'un transistor bipolaire. Ce qui est fondamentalement différent c'est que dans
un transistor bipolaire on fait varier le courant de base I b, tandis que dans un FET on fait varier la tension
entre gâchette et source !
D'une façon simplifiée on pourrait dire que le transistor bipolaire est commandé en courant, alors qu'un
transistor FET est commandé en tension ! Comme il n'y a presque pas de courant de gâchette, l'impédance
d'entrée est très grande.
On peut aussi tracer la caractéristique ID (VGS). Le rapport ID / VGS s'appelle transconductance et est
représenté par gm . Cette transconductance s'exprime en Siemens, et généralement en µS ou en mS 2.
Remarquez qu'il ne s'agit pas d'une droite ! Ordre de grandeur de g :
Ce montage nous a permis de relever les courbes caractéristiques du transistor FET. Ces courbes se
trouvent par ailleurs dans les "data sheet" fournis par les fabricants.
2
1 Siemens = 1 Ampère / 1 Volt → 1 mS = 1mA / 1V et 1µS = 1µA / 1 V
Chapitre 3b: Les circuits – p 4/70 - 27/09/2009
2001- 2009 - Pierre Cornélis, ON7PC
Cours de radioamateur
en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
Si maintenant on fait varier la tension d'entrée de 0,5 V (1 V crête à crête) autour d'un point de repos P, le
courant de drain va varier de 4,1 mA à 7,9 mA , ce qui va faire varier la tension de sortie de 4,8 à 9,2 V,
produisant une tension de sortie de 4,4 V crête à crête.
I (mA)
D
15
droite de charge
10 V = 0V
GS
B -0,5 V
P
-1 V
5
A
-1,5 V
-2 V
-2,5 V
V (V)
GS
20 VDS (V)
-4 -2 0 10
Figure 3.5.6.
Notez que
• si la tension d'entrée augmente, la tension de sortie diminue. Ce montage inverse donc la phase du
signal.
• l'asymétrie entre les deux alternances
Mais le montage est encore incomplet et nous devrons y apporter quelques modifications pour pouvoir
l'utiliser en pratique. On devra aussi prévoir la polarisation du transistor c.-à-d. le moyen de fixer le point de
repos. Tout cela sera détaillé dans un autre paragraphe, il était important de comprendre "le principe de
l'amplification" expliqué sur les courbes caractéristiques.
+
(Va). On garde IB constant et on fait varier Va (en V
faisant varier Vb par exemple) et on relève la b
V
a
courbe Ia (Va). Puis on fait la même chose pour
une autre valeur de Vg. On obtient ainsi un réseau V
de courbes. g
La dernière courbe est appelée droite de charge, elle représente la loi des mailles de Kirchoff : Va = Vb + Ra
Ia . Pour la tracer, on prend deux points particuliers :
si Ia = 0 , alors Va = Vb
si Va = 0 , alors Ia = Vb / Ra
Le point de fonctionnement (P) du tube se trouve toujours sur cette droite de charge. Lorsqu'il n'y a pas de
signal d'entrée, le point de fonctionnement est appelé point de repos. Si l'on veut une amplification linéaire et
une tension de sortie maximale, on a intérêt à placer le point de repos approximativement au milieu de cette
droite.
Dans notre cas particulier avec Vb = 250 V et Ra = 25 kΩ, nous avons fixé le point de repos pour V a = 178 V,
nous aurons un courant d'anode Ia = 3,5 mA.
Si on applique sur la grille un signal sinusoïdal de 8 V crête à crête. La tension de grille faire varier le courant
d'anode de 1,35 à 6,1 mA qui à son tour va produire une variation de Va de 126 à 216 V soit une amplitude
de 90 V. A l'entrée il y avait 8 V, ce montage est donc un montage amplificateur donc le gain (en tension) est
de 11 x (90 / 8).
Notez que
• si la tension d'entrée augmente, la tension de sortie diminue. Ce montage inverse donc la phase du
signal.
• l'asymétrie entre les deux alternances
Mais le montage est encore incomplet et nous devrons y apporter quelques modifications pour pouvoir
l'utiliser en pratique.
I (mA)
a
10 mA
A -7,5 V
A'
P P'
-10 V
B B'
V g(V) Va (V)
Figure 3.5.8.
Qu'il s'agisse de transistor bipolaire, de transistor FET ou d'un tube, nous avons vu, que pour faire un
amplificateur,
• il fallait une tension d'alimentation (VCC , VDD ou Vb ),
• il fallait une résistance de charge pour "récupérer" le signal de sortie,
• il fallait polariser le composant (ce problème sera détaillé plus tard),
• il fallait s'intéresser aux courbes caractéristiques,
• et ces courbes caractéristiques permettaient de démonter qu'il y avait "amplification" du signal
d'entrée.
Chacun des montages pourrait être le sujet d'une étude de plusieurs pages, mais cela sortirait du cadre du
présent cours.
sortie n'est plus l'image de la tension d'entrée, mais elle est déformée, puisque le transistor (ou le tube) ne
conduit plus pendant 360°.
Dans un amplificateur classe B, la polarisation est fixée exactement au cut-off. Dans ce cas, il y a un
courant de sortie uniquement pendant une demi période, c.-à-d. que l'angle de conduction es égal à 180°.
L'ampli n'est plus linéaire comme dans le cas de la classe A, mais est cependant acceptable surtout si on
tient compte que le rendement atteint maintenant un maximum de 78,5 %.
Dans un amplificateur en classe C, la polarisation est plus basse que le cut-off. Dans ce cas l'angle de
conduction du transistor (ou du tube) est inférieur à 180°. Le courant de sortie est constitué d'impulsions de
courant. Le rendement dépend de l'angle de conduction : avec un angle de conduction de 180°, le
rendement est de 78,5 % et avec un angle de conduction de 0° le rendement atteint 100%. Mais
évidemment avec un angle de conduction de 0° (ou voisin de 0°) on n'amplifie pas de signal.
La linéarité d'un amplificateur est donc une caractéristique TRES importante, parce qu'elle dit avec quelle
fidélité le signal de sortie va représenter le signal d'entrée. Toute non-linéarité va entraîner de la distorsion.
Un amplificateur classe A aura donc le moins de distorsion, tandis que le signal à la sortie d'un amplificateur
classe C présentera une forte distorsion. Une cause indirecte est qu'un amplificateur classe C va fournir des
harmoniques. Vous allez donc probablement vous demander pourquoi donc emploie t'on des amplificateurs
en classe C alors ? Tout simplement parce que lorsqu'on veut amplifier et atteindre des puissances
importantes, le facteur rendement devient beaucoup plus important que lorsqu'on doit amplifier quelques
milliwatts. En fait dans un amplificateur en classe C on a presque toujours une charge qui est un circuit
accordé et ce circuit, par son "effet de volant", va limiter les harmoniques et donc la distorsion.
Une solution intermédiaire est la classe AB qui a un excellent rendement et une non linéarité acceptable.
Cette non linéarité disparaît lorsque l'on réalise un montage push-pull.
Mais nous pouvons aussi construire des montages qui amplifie la tension. On peut par exemple amplifier des
signaux provenant d'un microphone (quelques mV). Dans ce cas ce qui nous préoccupe c'est d'amplifier en
tension en se souciant peu de l'impédance.
Nous pouvons aussi amplifier des courants. Le chapitre 4 était consacré aux alimentations et nous avons vu
comment un circuit de régulation qui fournissait quelques milliampères pouvait commander les dizaines
d'ampères fournit à la charge. Le transistor ballast était donc essentiellement un amplificateur de courant.
Généralement un amplificateur n'est qu'un élément d'une chaîne, on dit qu'il s'agit d'un étage de la chaîne.
Le gain d'un amplificateur de courant est le rapport entre le courant de sortie et le courant d'entrée.
Le gain d'un amplificateur de puissance est le rapport entre la puissance de sortie et la puissance d'entrée.
Au sens académique, les deux premières relations (c.-à-d. A = 20 log U sortie / Uentrée et A = 20 log Isortie / Ientrée )
ne sont pas tout à fait exactes, il faudrait en plus tenir compte des impédances d'entrée et de sortie.
dB en puissance en tension
3 dB 2x √ 2 = 1,414 x
6 dB 4x 2x
10 dB 10 x √ 10 = 3,162 x
20 dB 100 x 10
30 dB 1000 x 31,62
40 dB 10000 x 100
avec toutes les combinaisons possibles par exemple …
9 dB = 3 dB + 6 dB 2x4=8 1,414 x2 = 2,828
12 dB = 6dB + 6dB 4 x 4 = 16 4
16 dB = 10 dB + 6 dB 10 x 4 = 40
25 dB = 16 dB + 9 dB 40 x 8 = 320
7 dB = 10 dB – 3 dB 10 / 2 = 5
4 dB = 10 dB – 6 dB 10 / 4 = 2,5
1 dB = 4 dB – 3 dB 2,5 / 2 = 1,25 x 1,12 x 4
3
Un radioamateur qui ne connaît pas sa table des dB est indigne de sa licence …
4
Pour des mesures à l'oscilloscope par exemple, il est bon de retenir de + 1 dB correspond à 12 % de plus. En dessous de 1 dB, on
peut, en première approximation, considérer que la loi de variation est linéaire. Donc 0,2 dB correspond, grosso modo à 0,2 x 12 % =
2,4 % ….
Toutefois les amplificateurs HF ont été replacés au chapitre 4 pour ce qui concerne l'amplification
des signaux de faible puissance et au chapitre 5 pour ce qui concerne l'amplification de signaux de
forte puissance
Dans une annexe nous parlerons des amplificateurs de puissance avec grille à la masse puisqu'on
retrouve ceux-ci dans beaucoup d'amplificateurs linéaires utilisés par les radioamateurs.
La polarisation est obtenue en appliquant les tensions nécessaires entre collecteur et émetteur et entre
émetteur et base. Chacun des deux types de transistor (PNP et NPN) peut être utilisé avec soit le plus à la
masse, soit le moins à la masse.
Moins on polarise un transistor, moins il y a du courant de collecteur. Lorsque la polarisation devient plus
importante, le courant de collecteur augmente, et la température de la jonction augmente aussi.
Le circuit à émetteur commun est probablement le montage le plus utilisé du moins dans le domaine des
basses et moyenne fréquences (disons jusque 10 MHz).
Nous allons donc utiliser ce montage pour expliquer plus en détails quelques notions relatives à la
polarisation : R1 et R2 forment un pont diviseur de tension qui a pour but de polariser la base. Ces
résistances fournissent un potentiel fixe. R3 va fixer la tension entre base et émetteur. Une règle empirique
recommande de fixer VE = 0,1 Vcc. Cette méthode est parfois appelée polarisation automatique.
+ C3 5µ
C1 et C2 sont des condensateurs de liaison que l'on utilise
pour laisser passer la tension alternative, mais pour C1 5µ
C2 22µ
Figure 3.5.12.
Donc :
Re-b = 26 / Ie
AV = RL / Re-b
Ainsi si Ie = 1, 6 mA, Re-b = 16,25 Ω et le gain vaut AV = 4,7 k / 16,25 = 289 et si on veut exprimer ce gain en
décibels on aura AV = 20 log(289) = 49 dB
Comme nous avons déjà dit plus haut, si on supprime C3 le gain sera pratiquement égal à R4 / R3 soit 10,
sans le condensateur de découplage d'émetteur, la gain est donc très faible.
La résistance de base est égale à Rb = β Re-b , si β = 100 , alors Rb = 100 x 16,25 = 1625 Ω . La résistance
d'entrée peut être calculée comme étant la mise en parallèle de Rb , R1 et R2, en faisant le calcul on trouve
1177Ω .
base. entrée
+ C3 5µ
C1 5µ
R3 470
R1 10k C2 2,2µ
Base commune
Figure 3.5.11.
R1 100k
impédance de sortie.
R4 4k7
La fréquence de coupure est égale à celle du montage +
émetteur commun.
+ C3 22µ
entrée
On emploie généralement un montage émetteur
C1 5µ
suiveur comme étage d'entrée et lorsque la première +
sortie
chose à faire consiste à passer d'une impédance
R2 10k
R3 4k7
C2 5µ
élevée, vers une impédance moyenne ou faible.
Collecteur commun
EC BC CC
résistance d'entrée moyenne (≈ 1kΩ) faible (≈ 100Ω) élevée (≈ 200 kΩ)
résistance de sortie moyenne (≈ 30 kΩ) élevée (≈ 1MΩ) faible (≈ 200Ω)
gain en courant élevé (10 à 100) ≈ 1 élevé
gain en tension élevé élevé ≈ 1
gain en puissance élevé (20 à 35 dB) moyen (≈ 20 dB) faible (≈ 10 dB)
fréquence de coupure faible élevé faible
phase inversion pas d'inversion pas d'inversion
Ci-dessus, nous avons considéré des transistors NPN et une source de tension positive par rapport à la
masse.
Si on utilise des transistors PNP, la source sera généralement négative. Mais, si on inverse tout le montage
on peut aussi avoir des transistors PNP dans un système avec une source de tension positive par rapport à
la masse.
-V +V
CC CC
+
R1 47k R4 4k7
R2 4k7 R3 470
C2 22µ
sortie
C1 5µ
C3 5µ
entrée entrée +
C3 5µ
C1 5µ
+ sortie
R1 47k R4 4k7
Transistor PNP et
alimentation négative Transistor PNP et
alimentation positive
e
la flèche entre dans un P N P
t
r
e
1M
Si β 1 et β 2 sont les gains en courant des deux +
sortie
β =β 1 +β 2 +β 1 β 2 ≈ β 1 β 2
Figure 3.5.15.
Sélection de quelques transistors Darlington intégrés dans un même boîtier :
T2
T3
L'ensemble R2a R2b a été remplacé par deux diodes ce qui
assure une meilleure stabilité en température. D'autres part, un D1
transistor T3 assure le pilotage. C
L R
L
R1
D2
T4
T2
R2 R3
Figure 3.5.18.
T2
R5 R1b
Figure 3.5.19.
Figure 3.5.20.
3.5.5.9. Le montage "miroir de courant"
+V
Dans ce montage, le courant de collecteur de Q2, prend
exactement la valeur du courant Ip. Ceci est du au fait que la
V
tension VBE est identique pour les 2 transistors. BE
Q1 Q2
R1
Figure 3.5.21.
Q1 Q2
R R
E1 E2
R1
-V
EE
Figure 3.5.22.
+V
CC
R
C
sortie
entrée 1 entrée 2
Q1 Q2
R
2
Q3
R R
1 E
-V
EE
Figure 3.5.23.
Dans certaines application un transistor doit commander une charge, une LED, un relais, ou un dispositif qui
consomme "assez bien de courant". Dans ce cas on ne doit pas amplifier de façon linéaire comme nous
avons exposé plus haut, mais il s'agit bien de faire conduire ou non un transistor. Le transistor fonctionne
alors par tout ou rien. Prenons d'abord le cas d'un transistor bipolaire :
Il faudra que
• le transistor soit parfaitement bloqué lorsqu'il n'y a pas de tension. C'est pour cette raison que l'on
met une résistance R1 et la diode D1.
• le transistor soit tout à fait conducteur lorsqu'il y a une tension sur la base. Il faudra donc prendre un
transistor dans la tension de saturation (encore appelée tension de déchet") soit aussi faible que
possible. Le produit tension de saturation x courant va déterminer la puissance qui sera dissipée
dans le transistor, c.-à-d. une puissance perdue. Pour que le transistor soit saturé il faudra que le
courant dans la base soit >> IC / β
+V
La charge peut être mise entre collecteur et +V CC . la tension de CC
commande peut donc être différente de VCC et en particulier elle peut être
plus faible.
Application: Soit VCC = +24 V , une LED qui nécessite 10 mA, une chute IC
de tension aux bornes de la LED de 2,8 V, un transistor 2N2222A, dont IB
V commande
D1
Figure 3.5.24.
La charge peut aussi être mise entre l'émetteur et la masse. Dans ce
cas, la tension de commande devra être légèrement supérieure à la +V
CC
tension entre émetteur et masse. IB
VCEsat
RB
IE
V commande D1
Figure 3.5.25
La seule façon d'annuler cette tension est de la court-circuiter à l'aide de la diode D2. Pour des petits relais
on peut utiliser une 1N4148, pour des relais moyens une 1N4007. Sans cette diode, le transistor ne
fonctionnera malheureusement "qu'une seule fois" …
S1 R1
R2 S2
Figure 3.5.28.
La figure ci-dessous montre comment les courbes se déplacent lorsque la température augmente.
I (mA)
C
10 mA
I = constant
B
t° croît
t° croît
I (µA)
B
300 µA 10 V
VCE (V)
t° croît
V = constant
CE
0,3
VBE (V)
Figure 3.5.29.
IB
R
B
R2 4k7
Figure 3.5.32.
3.5.7.3. Polarisation par pont de base et résistance d'émetteur
RE.
RC
R1 47k
Si IC augmente, la tension aux bornes de RE augmente, la tension VBE
diminue et IB diminue aussi. Cette diminution de IB s'oppose à l'augmentation
I + IB
de IC. On dit qu'il y a stabilisation du point de fonctionnement. IC
IB
RE
Figure 3.5.33.
R1 47 k
IC
I + IB
IB
R2 4k7 +
RE
Figure 3.5.34.
+ Vcc
+ Vcc
M1 1 R
R4 4k7
R1 1M
+ D
D sortie
G
+ G entrée
C3 5µ
entrée
C1 0µ1
C1 0µ1 S sortie
S
Drain commun
M1 2 R
R2 1M
C2 1µ
5k 7 3 R
Source commune +
R3 7k5
C2 22µ
Figure 3.5.27.
Suivant le sens des connexions, l'amplification est soit augmentée, soit diminuée. La réaction est dite
• positive lorsqu'elle augmente l'amplification
• négative lorsqu'elle diminue l'amplification, on parle alors aussi de contre réaction.
La réaction positive entraîne l'oscillation du montage, dans certains cas cette oscillation est souhaitée
(voir ? ) dans d'autres cas elle n'est pas souhaitée et résulte dans l'accrochage d'un montage que l'on a
conçu comme amplificateur, et dans ce cas l'amplificateur est devenu instable.
Soit un amplificateur à l'entrée duquel on applique une tension d'entrée v e et à la sortie duquel on recueille
une tension vs. On définit cet ampli par un gain A = vs / ve .
On applique la tension de sortie à l'entrée par l'intermédiaire d'un dispositif donc le gain est β .
La contre réaction entraîne donc une diminution du gain de l'amplificateur. Mais la contre réaction
• la contre réaction assure la constance de l'amplification. En effet le gain A varie avec le vieillissement
des éléments actifs (tubes, transistors, IC, …). La variation relative du gain est diminuée dans un
rapport de (1 + β A). Les montages classiques des ampli opérationnels (voir plus loin) ne sont que des
exemples d'ampli à haut gain et d'un circuit de contre réaction.
• la contre réaction nivelle la courbe de réponse en fréquence, c-à-d que les variations de la courbes de
réponses vont être moins perceptibles,
Et, dans un récepteur, après le détecteur, le démodulateur SSB ou le démodulateur FM, on trouve un
amplificateur audio.
Tous les montages amplificateurs que nous avons vus jusqu'à présent (notamment dans tous les
paragraphes à partir du 3.5.5.) étaient des amplificateurs basses fréquences. Leurs plages de fréquences
sont limitées :
• du côté des basses fréquences par les valeurs des condensateurs de liaisons et de découplages
limitent la plage de fréquence. En pratique, on atteint des valeurs de 10 à 30 Hz dans les amplis
HiFi, et des valeurs de 100 à 200 Hz pour les applications de télécommunications.
• du côté des hautes fréquences par les fréquences de coupures des transistors (c.-à-d. la diminution
du gain lorsque la fréquence augmente), et les capacités parasites sur les résistances de charge (la
résistance de collecteur par exemple)
• ces deux limitent fixent la bande passante de l'amplificateur.
Un autre facteur important est la distorsion. Si on applique un signal purement sinusoïdal à l'entrée d'un
amplificateur, la tension de sortie ne représentera pas nécessairement uns sinusoïde, mais une sinusoïde un
peu déformée. Une analyse mathématique montre que ce signal peut être décomposé en un signal
purement sinusoïdal à la fréquence fondamentale et une série de signaux à fréquence multiple : c'est la
fameuse analyse de Fourrier. Une annexe est réservée à ce sujet.
La distorsion est exprimée en % ou en dB. Ainsi, on dira qu'un ampli a une distorsion de 1% ou -40 dB.
Le schéma ci-dessous représente un ampli pour micro électret. Le design est fait pour un environnement RF
assez agressif, on y trouve un découplage soigné des entrées et sorties, un découplage de la tension
d'alimentation de l'électret et un filtre qui limite la bande de fréquence aux fréquences vocales. Suivant le
micro utilisé il faudra adapter les connexions à la prise jack.
Les transistors BC549, BC309, BC109, … sont particulièrement recommandés ici, car leur bruit est très
faible.
On peut utiliser le même montage pour un micro dynamique, il suffit de supprimer l'alimentation de l'électret.
6
Le terme audio fréquence comme son nom l'indique se rapporte aux fréquences que l'oreille humaine peut entendre, celle qui
correspond aussi aux instruments de musique, c.-à-d. celle qui va de 20 Hz à 20.000 Hz. Le terme basse fréquence est plus relatif, 30
MHz est bas par rapport à 1 GHz … mais dans l'acceptation générale on considère que les termes audio fréquence et basse fréquence
désignent la même chose.
Chapitre 3b: Les circuits – p 27/70 - 27/09/2009
2001- 2009 - Pierre Cornélis, ON7PC
Cours de radioamateur
en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
R10 4k7
C13 0µ1 C14 10µ C15 0µ1
R8 100k
C14 1n C2 10µ C18 10n C17 10µ C16 1n
C11 4µ7 L2 10µH
audio out
T1 BC549
L1 10µH C3 0µ33 C4 0µ33 R5 10k C6 47n
R7 10k
C5 2n2
R3 2k2
R4 2k2
C1 1n
C7 1n
C9 10µ
C8 10n
R9 470
Filtre d'entrée
Figure 3.5.37.
La figure ci-dessous montre comment passer d'asymétrique en symétrique et vice-versa. La masse ne doit
pas nécessairement être connectée des 2 côtés du câble et un transfo d'entrée (et/ou de sortie)
supplémentaire peut encore aider à résoudre les problèmes.
+15 V
symétrique R1 10k
+15 V
R4 270 R7 10 k R9 10 k U1c TL071
R 13 100 symétrique
ligne asymétrique
U1a TL071
R11 10k
C1 220 p
R6 3k3
R3 10k
-15 V
R2 10k
U1b TL071
_ R5 270
+ R8 10 k R10 10 k R12 10 k
-15 V
Figure 3.5.38.
Il est parfois souhaitable de modifier ou de corriger la réponse en fréquence d'un système, ou parfois tout
simplement parce que le "rendu" est meilleur.
Le montage ci-dessous permet de corriger la courbe de réponse d'un ampli audio. Il permet d'avoir un gain
plus important des graves ou au contraire d'avoir un gain moins important. Il en est de même avec les
aigues. Le réseau qui permet cette fonction est situé entre les points A, B et C. Ce montage est appelé
Baxandall.
+9 à +12 V
100 100
2µ2
10 n
1n 10k
1k
10 k 470 10 µ
3,3n 3,3n
10n
2N3904
BC109
100 k aigues
10k 470 10 µ
Figure 3.5.39.
entrée du collecteur
C
47 k (log)
vers la base
22 k 22 k
Figure 3.5.40.
10
Figure 3.5.41.
Remarque: La puissance des ampli audio est annoncée en "watts musicaux" et correspond à la somme des
puissances des 2 canaux ( L + R). Il faut donc diviser la puissance par 2 pour obtenir la puissance par canal.
Pour obtenir la puissance efficace (celle qui est le produit de Ueff x Ieff) il faudra encore diviser par 2.
Ainsi un ampli stéréo annoncé "400 W" ne fera que 100 Weff par canal.
Si, on charge cet ampli par des résistances purement ohmiques de 8 Ω par exemple, la tension efficace,
pour obtenir ces 100 Weff sera égale à U = √ 100 x 8 = 28,28 Veff.
LM386 0,25 W / 8Ω
LM380 2,5 / 8Ω
LM3876 50 W / 8Ω alim +35 V/ - 35 V
LM1875 20 W / 4 ou 8Ω alim max +30 V/ -30 V
TDA2005M 20 W alim 0 / +14 V
TDA1554 stéréo 22 W alim 12 V
Au-delà d'une certaine puissance (disons 1 W) tous les circuits intégrés sont montés sur des refroidisseurs.
Les amplificateurs de plus de 50 W (des W efficaces) deviennent difficiles à construire. Une des techniques
consiste à employer deux amplificateurs, à les attaquer en opposition de phase et à alimenter la charge
(haut-parleur) entre les deux sorties. Ainsi pour 50 W et 8 Ω on a besoin d'une tension de U = √ 50 x 8 = √
400 = 20V . Il s'agit de 20 V efficace, donc 20 x 2 √ 2 = 28 V peak . Tenant compte des tensions de déchets
et d'une petite marge de sécurité, il faudra une tension d'alimentation de l'ordre de 32 à 36 V.
Grâce au montage en pont, la tension d'attaque du haut parleur sera double et la puissance va "monter" à P
= U² / R = (2 x 20 )² / 8 = 1600 / 8 = 200 Watts.
Parfois un ampli stéréo peut être modifié en "mono et en pont". Dans ce cas il faudra un second ampli stéréo
pour attaquer l'autre canal.
L L
ampli 1 ampli 1
ampli ampli
déphaseur déphaseur
(180°) (180°)
R
R ampli 2 ampli 2
Figure 3.5.42.
Cette technique est aussi utilisée dans les amplis de voiture. Le problème n'est pas tellement d'obtenir une
forte puissance, mais de résoudre le problème de la limitation de la tension d'alimentation (13,8 V).
Pour éviter qu'un amplificateur oscille, il faut prendre les précautions suivantes:
?????????????
Souvenez-vous que lorsqu'on a parlé des amplificateurs, nous avons dit que Murphy, notre saint patron,
étant toujours à nos côtés, et qu' il arrive fréquemment qu'un montage amplificateur oscille et inversement
qu'un oscillateur ne veuille pas osciller. Nous allons à présent voir les oscillateurs.
Un oscillateur est donc semblable à un amplificateur, toutefois dans un oscillateur on doit réinjecter une
partie du signal de sortie vers l'entrée, et cette ré-injection doit se faire en phase.
Nous distinguons toutefois les oscillateurs haute fréquence (RF, IF, …) et les oscillateurs basse fréquence.
Dans les oscillateurs haute fréquence, on distingue 3 sortes d'oscillateurs selon la manière de réinjecter une
partie de la tension de sortie vers l'entrée :
• l'oscillateur Hartley
• l'oscillateur Colpitts
• l'oscillateur de Pierce, qui est le plus stable et qui utilise aussi un diviseur capacitif.
et il y a aussi l'oscillateur à quartz. Mais nous verrons ces oscillateurs au chapitre 4 consacré aux
récepteurs.
3.8.1. Rappel7
Il existe 2 familles de circuits logiques, dont les principales caractéristiques peuvent être résumées par le
tableau suivant :
Les 2 portes les plus utilisées sont les portes NAND et les portes NOR : NAND
Dans le cas de portes à 2 entrées, on peut connecter l'entrée non utilisée sur celle qui est normalement
utilisée.
Un circuit intégré possède en général plusieurs portes indépendantes. La figure ci-contre montre comment
on peut réaliser, par câblage d'autres types de portes à partir d'un porte NAND ou d'une porte NOR.
7
Voir chapitre 2
8
Autrement dit :si une seule entrée d'une porte NAND sont à 0 , la sortie est à 1
Chapitre 3b: Les circuits – p 34/70 - 27/09/2009
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inverseur
AND (ET)
OR (OU)
Figure 3.8.2.
Le tableau suivant reprend une petite sélection des circuits les plus courants :
requis. sortie
R1
entrée
Si nous disposons d'un signal qui passe de 0 à +12 V par exemple,
nous pourrons utiliser le montage ci-contre. La résistance R1 sera signal n°2
par exemple de l'ordre de 10 à 100 kΩ. La diode D évite le claquage
inverse du transistor. Nous utilisons ici par exemple une porte XOR Figure 3.8.3.
qui est attaquée par un signal n°2, mais ceci n'est qu'une simple
supposition. +5V +5V
Figure 3.8.4.
Dans le cas où on souhaite n'avoir aucun point commun, ni même la +5V
masse, on peut utiliser un optocoupleur à l'entrée.
sortie
entrée
signal n°2
Figure 3.8.5.
Le signal d'entrée peut aussi être un signal alternatif (BF ou
HF). S'il s'agit d'un signal relativement faible, il y a intérêt à signal n°2
utiliser le montage "pompe à diodes". Les valeurs des C1 D2 R1 1k sortie
condensateurs (C1 et C2) dépendent de la fréquence (en
général 0,1µF pour la BF et 1 à 10 nF pour la HF). S'il y a
risque de dépasser la tension d'entrée (5V pour les TTL et 15
V pour les CMOS), il faut prévoir une diode zéner Dz1 de
limitation de tension. D1 C2 Dz1
Figure 3.8.6.
Figure 3.8.8.
Figure 3.8.9.
On peut aussi avoir besoin d'un relais pour commander une charge
importante. On utilise alors également un transistor. La tension +V
d'alimentation peut être différente (mais dans la plupart des cas
supérieure) à la tension des circuits logiques (5V en TTL, 12V en
CMOS). Remarquez la diode qui protège le transistor des tensions
inverses.
Figure 3.8.10.
Pour ces fonction, on fait appel aux différentes portes, mais essentiellement aux portes NAND et NOR.
3.8.6. Oscillateurs
R1 P1
résistance "talon" (R1 dans ce cas). C'est elle qui déterminera avec C1, la
fréquence maximale.
Figure 3.8.11.
R1
C1 1 à 10M C2
22p 22p
Figure 3.8.12.
Si on a besoin d'une fréquence très basse et très stable, on peut
utiliser le 4060 dans le montage ci-contre. Suivant la fréquence 22p
Q12
Le 4521 est assez similaire, il possède 24 étages et donc 22p Q13
R
Q14
Xtal Q24
4,194304 MHz 0,25 Hz
Figure 3.8.13.
On dispose en outre de fréquences intermédiaires, mais malheureusement pas toutes. On peut alors aussi
utiliser les diviseurs suivants,
Q6
Mais le 4060 peut aussi être utilisé avec un oscillateur RC R1 10k
T0
Q7
Q8
R2 10k
T1 4060
Q9
Q10
Q12
Q13
R
Q14
Figure 3.8.14
+ 5V
R1 100k D
C1 0µ1
Figure 3.8.15.
t1 t2
Figure 3.8.16.
Figure 3.8.17.
3.8.10. Diviseur par "n"
+V
13 8
Figure 3.8.18.
Q5
diviseur par 2 et permet d'obtenir un Q6
2 4
4040
signal avec un rapport cyclique de 1/1. Q7
4
8
13
Q8
12 9 S 13
Q9 D Q Φ
14
Q10
11 15 4013
R Q11
1 11 12
Q12 T Q Φ
R
8 10 7
Figure 3.8.19.
9
Un compteur 212 permet de compter jusqu'à 4096 …mais puisque ce montage est suivit d'un diviseur par 2, nous aurons bien 8192 !
Chapitre 3b: Les circuits – p 41/70 - 27/09/2009
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en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
10 n 6
Lorsque le signal "PTT in" va à la masse le 7
T0
4521 commence à compter. On peut 100 k Q18
10
14
conséquent la sortie du 4001 est à 0, ce qui Q22
15
coupe le PTT out. A ce moment la broche 9 Q23
1
Q24
est mise à 1, ce qui empêche le 4521 de +V 10 k 2
R
continuer son comptage. PTT out
3,8 Q1
4001 BS170
On surveille donc un des signaux électriques et s'il n'y a pas d'activité pendant "x" secondes, on coupe
l'alimentation, puis on la rebranche.
Le 4521 fournit la base de temps. Avec un Xtal à 4,194 MHz on arrive à 0,25 Hz maximum (1 cycle en 4
secondes). Le 4040 qui suit permet de diviser cette fréquence par 4096 pour avoir 1 cycle en 16384 sec (soit
273 sec ou 4,5 h …). Pour des temps relativement courts (< 40 sec) ce 4040 n'est pas nécessaire. Les
connexions "X" et "Y" permettent donc d'obtenir n'importe quel temps ! Le 4017 est un décodeur décimal.
En absence de panne la sortie Q0 du 4017 est à 1. En cas de panne, le compte à rebours commence et la
situation est visualisée par une série de LEDs. Lorsque le 4017 arrive à la 7eme période, un buzzer annonce
l'arrivée du reset. A la 8eme période le buzzer s'éteint et à la 9eme période on enclenche le relais pour faire
le reset.
10
Ce paragraphe doit être considéré comme une application, un exercice.
Chapitre 3b: Les circuits – p 42/70 - 27/09/2009
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+V "ON"
470
+V 16 +V Buzzer
22p
16 9 16
Q1 10 x 470
6 7 3
Q2 Q0 0
7 4 10 6 2
T0 Q2 T Q3 Q1
10 5 14 4
Q18 Q4 T Q2
Xtal R5 11 3 7
4,194 MHz Q19 Q5 Q3
10M
12 X 2 Y 10
Q20 Q6 Q4
9 4521 13 4040 4 4017 1
T1 Q21 Q7 Q5
14 13 5
Q22 Q8 Q6
15 12 6
Q23 Q9 Q7
1 14 9
22p Q24 Q10 Q8
2 11 15 15 11
R R Q11 R Q9 9
1
Q12
8 8 +V
8
1 Hz max 1 impulsion
toutes les 17 minutes R4 100k
R3 100k
L = compter
=" déclencher le compte à rebours" +V
R2 4k7 C3
22µ
C2
10µ
Q1 BC547
H = "tout va bien"
test 1 test 2
= empêcher = forcer
le RESET le RESET
R1 22k
D1 C1 S1
1N4148 10µ
Figure 3.8.21.
+V +V
R2 R2
R2 10k
R1 0µ1 R1
10 à 100µ
_ +V _ +V 0µ1 10 à 100µ _
référence
A1 0V A1
V/2
Vin + + +
-V -V
Vout Vin Vout
R3 R3
C1 0µ1 R1 10k
0µ1 10 à 100µ
-V
a b
Figure 3.9.1.
Dans la figure ci-dessus, l'ampli opérationnel A1 est un amplificateur inverseur. Nous verrons ces différents
montages dans la suite de ce chapitre.
Il ne faut pas oublier que l'amplitude maximum de la tension de sortie ("l'excursion") sera un peu plus petite
que la différence entre - V et + V.
Il est important de découpler correctement les alimentations, le plus près possible de chaque AO. Un double
découplage par condensateur électrolytique et par condensateur céramique est recommandé.
Par souci de simplifications, tous les montages qui vont suivre supposent une alimentation symétrique.
3.9.2. Les deux montages fondamentaux : l'ampli inverseur et l'ampli non inverseur
La figure ci contre montre deux montages classiques.
R2
A = 1 + (R2 / R1) R1
_
Vout
L'impédance d'entrée est toujours très grande.
Vin
+
R3
Figure 3.9.3.
Vin
+
Figure 3.9.4.
+V
Mais parfois on a besoin d'un étage suiveur qui puisse fournir un
courant important. Dans ce cas on utilise deux transistors de
puissance complémentaires et on fait la boucle sur l'ensemble cà-d
sur l' OA + la paire de transistors. _ +V
+ -V
Vout
R3
Vin
-V
Figure 3.9.5.
Figure 3.9.6.
tension de sortie Vout est positive si Vlower < Vin < Vupper
Vref
V _ V
upper out
t
+
V Vout
in
_ +V
t
V
lower
+
Figure 3.9.8. -V
Figure 3.9.7.
V2
Vout
+V
-V
Figure 3.9.9.
R2
C1
C1 R1
in
_
R1
out
R2
in +
_
out
C1
R1 R2
Le deuxième filtre est un passe bas du second ordre. Ici in
aussi on choisit d'abord C1 = C2 = C, puis on calcule out
R1 = √ b12 / 2π f C
puis A = 3 - a12 / √ b12 R4
et R4 = (A-1) R3
C2
R3
Figure 3.9.12.
3.9.8.2. Filtres passe haut
R2
R2
Le quatrième est un passe haut du second ordre. Ici aussi on
choisit d'abord C1 = C2 = C, puis on calcule
C1 C2
R1 = 1 / 2π f C√ b12 in
A = 3 - a12 / √ b12 out
R4 = (A-1) R3
R4
R1
R3
Figure 3.9.13.
On fixe l'ordre du filtre. Un filtre du 1er ordre atténue de 6 dB par octave (20 dB par décade), un filtre du 2d
ordre atténue de 12 dB par octave, un filtre du 3e ordre atténue de 18 dB par octave et ainsi de suite… Pour
faire un filtre du 3eme ordre on met un filtre du 1er ordre en série avec un filtre du 2d ordre.
Pour chacun des filtres on détermine les composants. Dans beaucoup de cas on doit fixer d'abord un
élément, on fixera par exemple la valeur d'un condensateur car il est toujours plus facile de trouver une
résistance à 1 % qu'un condensateur à 1 % ! Pour le condensateur on choisira des condensateurs styroflex
ou des MKM qui ont une bonne précision et une bonne stabilité dans le temps.
Si on arrive a des valeurs trop exagérées (R < 10 Ω ou R > 1MΩ ) alors recommence les calculs avec une
autre valeur de condensateur.
ordre étage n°
atténuation 1 1 a11 = 1 b11 = 0
critique 2 1 a12 = 1,29 b12 = 0,41
3 1 a13 = 0,51 b13 = 0
2 a23 = 1 b23 = 0,26
4 1 a14 = 0,87 b14 = 0,19
2 a24 = 0,87 b24 = 0,19
5 1 a15 = 0,39 b15 = 0
2 a25= 0,77 b25= 0,15
3 a35 = 0,77 b35 = 0,15
6 1 a16 = 0,7 b16 = 0,12
2 a26 = 0,7 b26 = 0,12
3 a36 0,7 b36 = 0,12
Bessel 1 1 a11 = 1 b11 = 0
2 1 a12 = 1,36 b12 = 0,62
3 1 a13 = 0,76 b13 = 0
2 a23 = 1 b23 = 0,48
4 1 a14 = 1,34 b14 = 0,49
2 a24 = 0,77 b24 = 0,39
5 1 a15 = 0,67 b15 = 0
2 a25= 1,14 b25= 0,41
3 a35 = 0,62 b35 = 0,32
6 1 a16 = 1,22 b16 = 0,39
2 a26 = 0,97 b26 = 0,35
3 a36 0,51 b36 = 0,28
Tschebyscheff 1 1 a11 = 1 b11 = 0
(3 dB) 2 1 a12 = 1,07 b12 = 1,93
3 1 a13 = 3,35 b13 = 0
2 a23 = 0,36 b23 = 1,19
4 1 a14 = 2,19 b14 = 5,53
2 a24 = 0,2 b24 = 1,2
5 1 a15 = 5,63 b15 = 0
2 a25= 0,76 b25= 2,65
3 a35 = 0,12 b35 = 1,07
6 1 a16 = 3,27 b16 = 11,7
2 a26 = 0,41 b26 = 1,99
3 a36 0,08 b36 = 1,09
R1 C
in
R2 = 1 / (B π C) _
out
R1 = R2 / 2 A R3 +
3.9.8. Oscillateurs
3.9.8.1. Oscillateur sinusoïdal R1
R2 R C
R
C
Figure 3.9.15.
C C C
_
R R R
Figure 3.9.16.
R1 R1
Figure 3.9.17
3.9.8.3. Générateur de fonction
Amplitude R3 8k2
Figure 3.9.18.
3.9.9. Déphaseur
Grâce au montage ci-contre il est possible de déphaser un Ra Ra
signal sinusoïdal de 0 à (presque) 180°. Le déphasage est
donné par ϕ = 2 atn (RCω )
_
R
Figure 3.9.19.
Les boucles à verrouillage de phase ou Phase Locked Loop ou PLL peuvent être utilisées dans
différentes applications dans le domaine radio amateur, elles peuvent être utilisées comme
démodulateur FM, comme synthétiseur de fréquence, comme démodulateur FSK (démodulateur
RTTY).
3.10.1. Généralités
Une boucle à verrouillage de phase est un système asservi qui comprend
• un détecteur de phase,
• un filtre de boucle,
• un amplificateur à courant continu, et
• un oscillateur commandé en tension (VCO Voltage Controlled Oscillator).
tension d'erreur
fi f i +- fo f L- fo VCO
oscillateur comparateur filtre
de boucle Voltage
Controlled
de référence entrée de phase V e(t) (passe-bas) Oscillator
fo
Figure 3.10.1
Lorsque la boucle est ouverte (l'interrupteur est ouvert11), le VCO oscille sur une fréquence f0 plus ou moins
quelconque. Lorsque la boucle est fermée, le comparateur de phase compare la phase (la fréquence) du
signal de référence fi (parfois appelée "entrée") avec la phase du signal produit par le VCO f 0 . Ceci génère
un signal d'erreur Ve(t) qui est proportionnel à le différence de phase (ou de fréquence) entre les deux
signaux. Cette tension d'erreur est amplifiée et filtrée avant d'être appliquée au VCO. la tension de
commande tend donc à diminuer l'écart entre f0 et la fréquence de référence.
Lorsque la fréquence d'entrée fi sera assez proche de f0 la boucle va synchroniser ou accrocher (to lock) au
signal d'entrée. Lorsqu'il est verrouillé, le signal de sortie sera identique au signal 'entrée à l'exception peut
être d'une infime partie qui va toujours être nécessaire générer la tension de correction.
Une boucle PLL est comparable à la boucle de contre réaction dans les circuits utilisant des ampli
opérationnels, alors que pour ces derniers il s'agit d'une boucle tension-tension, pour les PLL il s'agit d'une
boucle fréquence-tension.
• d'abord comme démodulateur de signaux modulés en fréquence : dans ce cas, la tension d'erreur
est une représentation exacte de la modulation (le signal audio qui a modulé l'émetteur FM …). Il est
à noter que le signal qui sera utilisé est le signal d'erreur.
Un exemple : soit un synthétiseur pour couvrir 144 à 146 MHz par pas de 12,5 kHz (voir figure ci-
dessous). Le pas de 12,5 kHz détermine automatiquement12 la fréquence utilisée par le comparateur
de phase. La fréquence de référence sera donc de 12,5 kHz et on peut obtenir cette fréquence en
11
Cet interrupteur a été dessiné pour des raisons pédagogiques : dans la pratique cet interrupteur n'existe pas !
Chapitre 3b: Les circuits – p 53/70 - 27/09/2009
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divisant 6,4 MHz par 256. On part d'on d'un oscillateur à quartz à 6,4 MHz. Le facteur n depend de la
fréquence à obtenir pour 144 MHz, n sera égal à 144000/12,5 soit 11520, et pour 146 MHz n sera
égal à 146000/12,5 soit 11680. Le diviseur devra pouvoir être programmable pour entre n = 11520 et
n = 11680. Cela correspond en fait à 160 canaux de 12,5 kHz.
Dans la pratique le circuit de commande du facteur de division sera lié aux facilités de l'émetteur-
récepteur. Dans le cas du service radioamateur, il sera lié au fonctionnement du bouton VFO ou aux
canaux mis en mémoire. Par contre pour les services mobiles (police, surveillance, pompiers,
taxis,...) il est préférable de ne programmer dans l'émetteur-récepteur que le ou les canaux
autorisés, l'affichage de fréquences en MHz sera alors remplacé par des numéros de canaux.
Le diviseur par "n" peut être commandé en parallèle c'est-à-dire avec un fil par bit (comme
représenté symboliquement ci-dessous) ou il peut être commandé en série c'est-à-dire qu'on envoie
le nombre qui représente le facteur de division sur un seul fil.
12,5 kHz
sortie
comparateur VCO
: 512
6,4 MHz de phase 144 à 146 MHz
diviseur par n
commande
du diviseur
Figure 3.10.2.
12
Si la fréquence de référence est plus grande que le pas de fréquence, on ne pourra pas obtenir certaines fréquences, si par exemple
la fréquence de référence est 3 x le pas, on ne pourra obtenir que les multiples de 3 x le pas. La fréquence de référence pourrait être un
sous multiple du pas, mais alors le bruit de phase va augmenter.
Chapitre 3b: Les circuits – p 54/70 - 27/09/2009
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corriger la fréquence. Ces variations produisent du bruit de typiquement oscillateur à quartz -20 typiquement PLL
phase. Il s'agit en fait d'un bruit qui s'étale de part et d'autre
de la porteuse et qui va perturber la réception. En fait ce -30
Nous allons maintenant examiner quelques blocs qui constituent un PLL avant de voir quelques
réalisations pratiques.
3.10.2. Le VCO
Jusqu'aux environs de 30 MHz, on peut utiliser des circuits
intégrés comme VCO. Au fait, ce sont des multivibrateurs un +V
peu particuliers dont la fréquence est déterminée par un 100k
condensateur et parfois aussi par une résistance et bien
évidement par une tension.
4 8
1k
Un simple 555 peut aussi être utilisé comme VCO. 7
6 3
555
2
Mais plus généralement pour des fréquences inférieures à 5
quelques dizaines de MHz, les VCO sont des circuits intégrés 1
Pour des fréquences supérieures au MHz les VCO sont des R2 180
C4 10n Z1 6V2
L1
M1 1 R
C1 C2 D1 1N914
sr uoti tl u mk 01 P
C5 10n C6 10n
Figure 3.10.6.
13
Un oscillateur à quartz présente typiquement un bruit de -70 dBc à 1 kHz.
Chapitre 3b: Les circuits – p 55/70 - 27/09/2009
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Volt
Cette courbe est une courbe statique qui ne concerne que le VCO.
tension de commande
Figure 3.10.7.
On peut aussi s'intéresser au
fonctionnement dynamique en sortie
comparateur
considérant toute la boucle. Pour cela il de phase
VCO
2
8
Cette courbe montre les fréquences de fréquence
verouillage
(b)
Figure 3.10.8.
ϕ
modulation nous verrons qu'il est possible de faite le N
V2
M
directement proportionnelles au C1 Q
Le signal de référence provient toujours d'un oscillateur à quartz, la précision, la dérive en température, le
vieillissement et la stabilité d'une PLL sont donc lié à la stabilité du quartz. Un quartz "ordinaire" donnera
une précision de l'ordre de 5 ppm (5 10 -6). Un quartz stabilisé en température (TCXO Temperature
Compensated Crystal Oscillator) donnera une stabilité 10 fois meilleure donc de l'ordre de 0,5 ppm et un
oscillateur avec un quartz stabilisé par four (OCXO Oven Controlled Crystal Oscillator) donnera une stabilité
100 fois meilleure que celle d'un quartz ordinaire donc de l'ordre de 0,05 ppm.
Pour le reste les diviseurs par "n" font partie des techniques classiques (voir les circuits logiques CMOS, TTL
et ECL).
Si la fréquence de sortie du VCO n'est pas trop grande on peut utiliser des circuits diviseurs en technologie
TTL ou CMOS (figure b). La relation est alors fsortie = fquartz (M/N). Le diviseur est souvent "programmable", ce
qui veut dire que le facteur N peut être modifié
• par des pontets à souder ou à dessouder,
• par des dip switches à mettre dans la bonne position
• par la programmation d'une EPROM ou d'un PIC.
sortie
comparateur
:M VCO
de phase
:N
Figure 3.10.13.
Dans ce montage, nous avons un compteur en tête qui divise soit par P soit par (P+1) en fonction du signal
de commande W. Nous avons également deux compteurs A et B qui sont en fait des décompteurs : on
charge ces compteurs d'une valeur (A ou B) grâce à l'entrée "load" et à chaque impulsion on décompte
d'une unité. Lorsque le contenu est arrivé à 0, la sortie passe également à 0. On posera également comme
hypothèse que A < B.
Imaginons que les 2 compteurs viennent d'être rechargé respectivement avec les valeurs de A et de B, le
signal W est 1 et le prédiviseur est donc en position P+1. Il faut donc P+1 impulsions du VCO pour faire
décompter le compteur A ou B d'une unité. Après A (P+1) impulsions, le décompteur A est arrivé à 0, sa
sortie passe à 0, il envoie un 0 sur la ligne W et le prédiviseur est positionné pour compter jusqu'à P. Notez
aussi que grâce à la porte ET, ce décompteur ne recevra plus d'impulsion à son entrée.
Entre temps, le compteur B aura aussi avancé de A positions, il devra encore recevoir (B-A) impulsions du
prédiviseur pour arriver à la valeur qui fera basculer sa sortie. En d'autres termes, il lui faudra encore (B-A)P
impulsions du VCO pour que sa sortie bascule.
En tout il aura donc fallu A(P+1) + (B-A) P impulsions ou encore AP + A + BP - AP soit BP + A impulsions.
Le facteur de division de ce système est donc égal à N = BP + A.
B>A
commande
load si 0 -> division par P
W si 1 -> division par P+1
compteur A
:P du VCO
ou
:(P+1)
Figure 3.10.15.
L'avantage du système est de ne plus devoir agir que sur des nombres A et B relativement petits donc avec
peu de bits ! De plus, il existe des prédiviseurs par P et P+1 sous forme de circuits intégrés pour lesquels P
est de la forme 2x ( donc par exemple 16, 32, 64, 128, ...). Le système peut évidement être étendu à des
quadruples diviseurs (P , P+1 , P+4 et P+5) avec 3 compteurs (A, B et C), où finalement N = CP + 4B + A ...
le principe est le même mais cela devient encore plus compliqué et sort du cadre de ce cours !
Figure 3.10.16.
14
En anglais "dual modulus prescaler".
Chapitre 3b: Les circuits – p 60/70 - 27/09/2009
2001- 2009 - Pierre Cornélis, ON7PC
Cours de radioamateur
en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
15 14 11 16
2 3 7 8
15p
22p
Figure 3.10.17.
10n
+ 18V
15 14 11 16
27p 15k
13 9
comparateur filtre
de phase passe-bas
12
+
12k
5 NE561
0µ1 VCO limiteur 1k2
6
27p 50 k
1
multiplicateur
10k
10n
Figure 3.10.18.
SSTV, ...). R1
50 k
C2
10µ
5
de tonalité : R1 et C1 déterminent la 6
Figure 3.10.19.
Les montages suivants font partie de ce qu'on appelle "synthétiseur". La fréquence, c'est à dire le
facteur de division dans la boucle, peut être déterminé par des pontages à souder, par des dip-
switches, par des roues codeuse ("thumb-wheels") ou par des microcontrôleurs (PIC's).
Le schéma ci-dessous est un montage "universel" qui permet de réaliser un PLL de 3 kHz à 1 MHz par pas
de 1 kHz. L'oscillateur de référence utilise un 4060 qui comporte un oscillateur et un diviseur à 14 étages
permettant de diviser par 214 soit 16384 (mais malheureusement la sortie Q11 n'existe pas), donc avec un
quartz à 16,384 MHz on obtient 1 kHz en Q13. Le diviser utilisé ici est un 4059 qui est un diviseur
programmable par n que l'on peut configurer en décades. Dans le schéma on a donc 4 décades et on peut
diviser théoriquement de 1 à 9999.
C1 et R1 déterminent la fréquence du VCO, tandis que C2, R2 et R3 forment le filtre passe bas.
+ 9V
16 IC2 4046 + 9V
+ 9V
7 2 13 24
IC3 4059
C1
3 1
16 IC1 4060 100p
6 VCO
11
Q13 + 9V
12 11 10 8 3 8 9 13 14
47k BC557 + 9V
1M
1 kHz toutes les sorties du 4059 ont une R de pull-down de 47 k
+ 9V + 9V
C2 R2
0µ47 100 k BC547
locked
330
BC557
Figure 3.10.20.
+ 5V + 5V
IC2 MC4024 + 5V + 5V + 5V + 5V
+ 5V 14
16 11 16 11 16 11 16 11
14 13 2 4 11 5 IC1 MC4044 sortie
1
1 kHz 3
1 UF
U1 6 4 13 4 13 4 13 4 13 1 4
33p à 220p VCO 1 IC3 74192 IC4 74192 IC5 74192 IC6 74192 IC7 74123
4
D1
8 2
A B C D A B C D A B C D A B C D
U2
15 1 10 9 15 1 10 9 15 1 10 9 15 1 10 9 14 15 16
13
3 D2 DF
10 2k2
10p
10n 8
VCO 2
7 6 12 10 5 9 11
12
+ 5V
+
5,7,9
2k2 560 47µ
Figure 3.10.21.
P0 P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Alimentation de 4,5 à 12 V, fentrée max de 4 17 16 15 14 13 12 11 10 9
Figure 3.10.24.
15
Pour mesurer au 1/10ème de hertz il faut mesurer pendant 10 secondes, au 1/100ème pendant 100 secondes, et ainsi de suite.
Chapitre 3b: Les circuits – p 64/70 - 27/09/2009
2001- 2009 - Pierre Cornélis, ON7PC
Cours de radioamateur
en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
m
l'additionneur, définit le nombre
d'échantillons en un cycle. Le signal convertisseur
D/A 180 216 252 288 324 360
d'horloge de l'oscillateur commande 'm' bits 0
36 72 108 144
Supposons que notre synthétiseur utilise un oscillateur à quartz de 10 kHz. Ceci signifie qu'il y aura un
échantillon toutes les 0,1 ms. Si l'incrément de phase vaut 36°, il y aura donc 10 échantillons par cycle, par
exemple à 0°, 36° , 72° , 108° , 144° , 180° , 216° , 252° , 288° et 324°. Le temps total pour faire ces 10
échantillons sera donc de 10 x 0,1 ms = 1 ms. Ce qui signifie que le signal aura une fréquence de 1 kHz.
(voir figure b).
Nous pouvons changer la fréquence du signal en changeant l'incrément de phase. Si nous prenons par
exemple 72°, chaque cycle va durer 0,5 ms , et la fréquence de sortie sera donc de 2 kHz.
Le DDS présente comme inconvénient d'avoir besoin d'un système de contrôle assez compliqué pour
donner le bon incrément de phase. Pour cela on emploie un microcontrôleur ou un ordinateur. On n'a plus
de problème de bruit de phase comme pour les PLL. Toutefois il apparaît des impuretés spectrales pour des
fréquences bien particulières.
Nous venons ainsi de terminer la partie du cours la plus théorique. Tout ce que nous venons de
voir peut entrer dans le cadre d'un cours d'électronique classique. Nous avons cependant
essayé de nous polariser sur les applications "radioamateurs". Les chapitres qui vont suivre
seront eux consacré entièrement à la radio.
Bon courage !
16
Ceci constitue une nouvelle matière dans le programme HAREC et a été introduit lors de la réunion de Vilnius en 2004.
Chapitre 3b: Les circuits – p 66/70 - 27/09/2009
2001- 2009 - Pierre Cornélis, ON7PC
Cours de radioamateur
en vue de l'obtention de la licence complète HAREC +
Vilnius
200417
CHAPITRE 3
3. CIRCUITS
3.1 Combinaison de composants
- Circuits en série et en parallèle de résistances, bobines, condensateurs, transformateurs et
diodes
- Courant et voltage dans ces circuits
- Impédance -
- Comportement de résistances, condensateurs et bobines réelles (non idéales) en haute fréquence +
3.2 Filtre
- Filtres séries et parallèles
- Impédances
- Fréquences caratéristiques [ f = 1 / 2 π √ L C ]
- Fréquence de résonance :
- Facteur de qualité d'un circuit accordé : [ Q = 2 π f L / Rs ; Q = Rp / 2 π f L ; Q = fres / B ]
- Largeur de bande
- Filtre passe bande
- Filtres passe-bas, passe-haut, passe-bande et coupe-bande composés d'éléments passifs
- Réponse en fréquence
- Filtre Pi et filtre T
- Cristal à quartz
- Effets dus aux composants réel ( = non idéaux) +
- Filtres numériques (voir sections 1.10 et 3.8) +
3.3 Alimentation
- Circuits de redressement demi-onde et onde entière et redresseurs en pont
- Circuits de filtrage
- Circuits de stabilisation dans les alimentations à basse tension
- Alimentations à découpage, isolation et CEM +
3.4 Amplificateur
- Amplificateurs à basse fréquence [BF] et à hautes fréquences [HF]
- Facteur d'amplification
- Caractéristique amplitude/fréquence et largeur de bande
- Classes de polarisation A, A/B, B et C
- Harmoniques [distorsions non désirées], surcharges des étages amplificateur
3.5 Détecteur
- Détecteur de modulation d'amplitude (AM)
- Détecteur à diode
- Détecteur de produit
- Détecteur de modulation de fréquence (FM)
- Détecteur de pente -
- Discriminateur Foster-Seeley -
- Détecteurs pour la télégraphie (CW) et pour la bande latérale unique (BLU) -
3.6 Oscillateur
- Couplage (oscillations désirées et non désirées) +
- Facteurs affectant la fréquence et les conditions de stabilité nécessaire pour l'oscillation
- Oscillateur LC
- Oscillateur à quartz, oscillateur sur fréquences harmoniques et overtone
17
Cette colonne indique la nouvelle matière ajoutée lors de la réunion CEPT de 2004.
Chapitre 3b: Les circuits – p 67/70 - 27/09/2009
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- Bruit de phase +