Rapport
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Remerciements
Au terme de ce travail réalisé dans la Société de Ciment de Gabes, je
tiens à remercier vivement la direction générale qui veille à nous
assurer une formation solide.
Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de mon
stage trouvent ici l’expression de mes sincères remerciements.
SOMMAIRE
Introduction générale 3
Le ciment 6
Définition et caractéristiques : 6
Composition du ciment : 6
Captation de poussière : 17
Contrôle de qualité : 18
Sujet : 20
But 20
Nomenclature 20
Définitions 21
Caractéristiques 22
Interprétation31
Conclusion : 32
Annexes : 33
INTRODUCTION GENERALE
A fin que les étudiants puissent améliorer leurs connaissances et compétences techniques, la
Société de Ciment de Gabes offre à eux l’occasion de participer dans la vie professionnelle
en effectuant des stages à différents niveaux.
Dans le cadre de ce stage, l’étude s’est basée sur des informations collectées auprès des
fonctionnaires, des experts tunisiens et de nombreuses parties prenantes aussi bien au niveau
régional qu’au niveau national.
Ce stage est l’occasion pour mettre en œuvre les connaissances théoriques vues pendant les
études universitaires, ainsi il nous permet d’acquérir plusieurs connaissances fructueuses.
Dans ce cadre ce stage sera consacré à réaliser une étude de l’usine cimentière afin d’élaborer
une comparaison entre les combustibles utilisés pour la production du ciment.
La société des ciments de Gabès est une société anonyme crée en 1972 par la société EL
BOUNIANE mais n’a commencé sa production qu’en 1977.
Jusqu'à 2000 cette entreprise a appartenu à l'état Tunisien et c'est en 1999 qu'il a
décidé sa privatisation.
En janvier 2000, la « SCG » a été rachetée par le groupe «SECIL », l’un des grands
cimentiers au Portugal. Constamment modernisée, elle est aujourd’hui à la pointe des
technologies cimentières, d’ailleurs, elle a obtenu en 2003 la certification ISO 9001 – version
2000, ce qui a augmenté la confiance accordée par ses clients.
Aujourd’hui, la S.C.G est une société anonyme au capital de 17.000.000 Dinars repartis en
44000 actions de 250 Dinars chacune. Elle a une participation décisive dans
l’économie nationale, dans la mesure où sa production représente 18,5% de la production
nationale de ciment.
Jusqu'à Octobre 2004, le seul combustible utilisé était le gaz naturel. A partir de cette date
l'usine à commencer à faire des essais pour l'introduction du l'utilisation du pet coke.
Actuellement, le rapport combustible pet coke / combustible total est environ 90%.
Le seul résultat confirmé est la rentabilité économique. En effet, l'expérience qui a été
faite en utilisant le pet coke durant l'année 2005, a aboutit à une diminution
importante de la facture délivrée par la STEG.
CEM I 32.5 N : ciment destiné à la production de béton courant. Il a été utilisé dans la
construction.
CEM II / AL 32.5N : ciment recommandé dans la stabilisation des sols non sulfatés.
Il est utilisé dans la production du béton courant et les travaux de maçonnerie.
Le ciment
Définition et caractéristiques :
Le ciment est une matière pulvérulente formant avec l’eau ou avec une solution saline une
pâte plastique liante, capable d’agglomérer, en durcissant, des substances variées. Il désigne
également, dans un sens plus large, tout matériau interposé entre deux corps durs pour les lier.
C'est une gangue hydraulique durcissant rapidement et atteignant en peu de jours son
maximum de résistance. Après durcissement, cette pâte conserve sa résistance et sa stabilité,
même sous l’eau. Son emploi le plus fréquent est sous forme de poudre utilisée avec de l'eau
pour agréger du sable fin et des graviers (granulats) pour donner le béton.
Composition du ciment :
Le ciment est une matière pulvérulente, formant avec l’eau ou avec une solution saline une
pâte plastique liante, capable d’agglomérer, en durcissant, des substances variées. Il désigne
également, dans un sens plus large, tout matériau interposé entre deux corps durs pour les lier.
Le clinker :
C’est le constituant principal du ciment, il est obtenu par cuisson de matières crues
jusqu’à la formation du clinker. Il se forme à la suite d’une réaction chimique : l’argile, qui est
un silicate d’alumine, se désagrège sous l’effet de la chaleur et s’associe avec la
chaux contenue dans le calcaire pour former des silicates et des aluminates de chaux.
Pour désigner les phases cimentières, on utilise en général une notation abrégée tel que :
Chaux CaO C
Silice SiO2 S
Alumine Al2O3 A
Hématite Fe2O3 F
le silicate tricalcique C3S : Composé actif du clinker qui développe une résistance
initiale élevée
le silicate bi calcique C2S : Fournit au ciment sa résistance à long terme
l’aluminate tricalcique C3A : C’est le composé qui possède la prise la plus rapide
et la chaleur d’hydratation la plus élevée dans le ciment .Il joue un rôle important
dans la résistance à court terme .
Le ferroaluminate tétra calcique C4AF : C’est un cristal dont la forme varie selon le
mode de refroidissement, il ne participe pratiquement pas aux résistances.
Le gypse :
Afin de retarder la prise de ciment, le clinker est broyé avec environ 5% de sulfate
de calcium. Ce sulfate de calcium peut se présenter sous forme de gypse (CaSO4,
2H2O). Le gypse est souvent associé à de l’anhydrite (CaSO4).
Le calcaire :
Le calcaire est une matière qui renferme une grande quantité de CaCO3 avec des traces
d’impuretés tels que : SiO2, Al2O3, Fe2O3, Na2O…
A fin de déterminer la composition, il faut évaluer la qualité finale par le calcul des modules
qui sont des formules qui se basent sur l’expérience, ces modules sont les suivants :
Il faut que
1 < AF < 4
Enfin il existe un dernier module, le module calcique, aussi appelé Facteur de Saturation en
Chaux :
C’est grâce à ces modules que les consignes pour les mélanges sont établies à la SCG.
Par voie sèche elle est la méthode utilisée actuellement. Les matières
premières broyées et séchées forment le cru ou farine qui a l'aspect d'une
poudre fluide. Le cru est ensuite introduit dans le préchauffeur ou le
précalcinateur du four ou plus rarement, dans un four tubulaire long en voie
sèche. Mais cette voie nécessite la mise en œuvre de moyens importants de
captation des poussières.
Ce procédé est le plus économe en énergie mais il nécessite la mise en œuvre de moyens
importants de captation des poussières.
Les matières premières doivent être échantillonnées, dosées et mélangées de façon à obtenir
une composition régulière dans le temps. La prise d'échantillons en continu permet de
déterminer la quantité des différents ajouts nécessaires (oxyde de fer, alumine et silice).
Pré-homogénéisation :
Par la suite, les matières premières sont broyées et homogénéisées de façon à former un
mélange de composition chimique requise. Dans la voie sèche, elles sont broyées en poudre
fine et séchées principalement à l'aide des gaz chauds du four et/ou de l'air d'exhaure du
refroidisseur.
En sortant du broyeur, le cru doit être malaxé et homogénéisé une nouvelle fois pour que le
mélange acquière sa rhéologie optimale avant l’introduction dans les différents types de four.
Le cru est homogénéisé et stocké dans des silos.
Dosage :
Broyage et séchage :
Stockage et homogénéisation :
Le cru finement broyé (farine) est versé à l’aide de l’élévateur dans un silo de stockage où il
sera homogénéisé grâce à des électrovannes situées dans la base.
3) Secteur cuisson :
Il s'agit de l'opération la plus importante du procédé de fabrication en termes de potentiel
d'émissions, de qualité et de coût du produit
Cet atelier est conçu pour la cuisson de la farine, venant de l’atelier cru à une température
allant jusqu’à 1450 °C à fin d’obtenir du clinker. Le secteur cuisson est illustré dans la figure
suivante :
Pré chauffeur :
Il réalise comme son nom l’indique un préchauffage de la matière farine avant l’entrée du
four.
Ce pré chauffeur est constitué de quatre étages de cyclones qui reçoivent de la farine
crue. Le chauffage est réalisé par suspension dans le gaz chaud venant du four à 800°C au
niveau de la boite à fumées.
Four rotatif:
C’est un tube briqueté à l’intérieur de 3.2% d’inclinaison soumis à une rotation (2à 3
tours /min) guidée par des galettes. L’inclinaison et la rotation du four facilitent à la fois le
brassage et la descente régulière de la matière dans les différentes zones du four (zone de
calcination, zone de transition, zone de cuisson, zone de refroidissement) avant quelques
mètres de la chute dans le refroidisseur.
Four rotatif
Diamètre (m) 4.1
Longueur (m) 62.5
Vitesse de rotation (tr/min) 2.5
Inclinaison (%) 3.2
Température (°C) 1450
La cuisson est réalisée à partir de la combustion d’un mélange d’air (le comburant) avec du
coke de pétrole appelé aussi « Pet coke » et du gaz naturel (les combustibles). Elle
atteint 1450 °C. À cette température, les composants se combinent pour donner des silicates
bis et tricalciques, du ferroaluminate tétra calcique et de l’aluminate tricalcique. Ce sont
les réactions de clinkérisation :
La matière subit donc dans un premier temps une décarbonatation, puis une calcination et
enfin une clinkérisation.
Ces réactions sont possibles par combinaison de la chaux libérée lors de la décarbonatation et
des oxydes Fe2O3, Al2O3, SiO2.
Remarque :
Refroidisseur
Permet le refroidissement du clinker qui tombe de four sur la grille composée des
plusieurs plaques en mouvement alternatif qui facilite la progression lente du clinker où il
sera refroidi par des ventilateurs qui aspirent l’air à travers la couche clinker.
C3S C2S + C
Qui consomme le C3S qui est très indispensable puisqu’il permet d’atteindre la résistance
souhaité. Il s’avère donc essentiel de contrôler l’efficacité du refroidisseur.
Comme le clinker est refroidi jusqu'à une température proche de 100°C, l’air sort à
une température élevée, on peut donc en utiliser une partie comme gaz secondaire de
combustion dans le four.
Le clinker, refroidi, peut désormais être envoyé dans un atelier de broyage où sera
produit le ciment.
4) Secteur ciment :
Stockage du clinker
Extraction du clinker :
Deux lignes parallèles situées sous les silos et dont les axes sont distantes de 12 m.
Chaque ligne comporte un transporteur qui reçoit le clinker de 6 extracteurs vibrants placés
par paire sous chaque silo. Trois filtres à bougies placées sous chaque silo dépoussièrent les
jetées des extracteurs vibrants.
Le broyage du clinker se fait de la même manière que celui de cru avec les mêmes
équipements sauf que le circuit gaz est plus faible comporte uniquement un filtre à
manches qui fait le dégazage à travers le broyeur et le séparateur refroidi le ciment avant
l’ensachage. Cet atelier comporte deux lignes de broyage en circuit fermé dont chacun
possède une trémie clinker, une trémie calcaire et une trémie gypse qui est commune aux
deux lignes.
Stockage du ciment :
Le ciment sera stocké dans des silos et vendu soit en vrac soit en sac. Le stockage se fait dans
six silos suivant l’ordre :
5) Secteur ensachage:
C’est la dernière étape de la chaîne de production du ciment avant d’être vendu.
Le ciment extrait du silo sera mis en sac par l’intermédiaire d’une machine appelée
ensacheuse qui rempli et pèse simultanément les sacs.
Le ciment rempli dans des sacs sera chargé dans les camions à l’aide d’un chargeur à
bande ou d’un chargeur automatique appelé autopac.
Concassage
Échantillonnage
Déchets de
brique Pré-homogénéisation
Échantillonnage
Calcaire
Trémies de dosage
Fer
Échantillonnage
Séparateur
Broyeur
Silo d’homogénéisation
Cyclones de préchauffage
Échantillonnage
Four rotatif
Refroidisseur
Échantillonnage
Expédition clinker Silo de clinker
Adjuvants
Calcaire Broyeur
Gypse
Séparateur
Échantillonnage
Ensachage
Expédition ciment
Captation de poussière
Comme la voie de production suivie est la voie sèche ; la captation des poussières est
nécessaire.
Les gaz accompagnés des poussières sont captés par des séparateurs (dynamiques et
statiques), passent par des batteries cyclones, se regroupent dans un tour de conditionnement
pour être refroidi avant d’entrer dans le filtre.
Deux filtres, de type filtre à manche, sont utilisés pour retenir les gaz polluants accompagnés
des poussières avant leurs rejet à l’atmosphère.
L’air chargé de poussières traverse une couche filtrante sur laquelle les particules se déposent.
Il y a accumulation et, périodiquement, les poussières doivent être séparées par un procédé de
nettoyage.
La poussière entraînée dans le gaz brut sera séparée sur la surface externe des manches
filtrantes. Les manches seront nettoyés par le système de nettoyage du filtre fonctionnant
automatiquement par des impulsions d’air comprimé brèves.
Le nettoyage des manches est effectué par un rinçage à contre courant par impulsions avec
l’air comprimé ou d’autres gaz comprimés, soufflés sur la tuyère d’entrée dans les manches
filtrantes effectuant ainsi le nettoyage à contre- courant à l’aide d’un système d’injecteurs.
Contrôle de qualité
Pour obtenir un ciment ayant les propriétés chimiques désirées, la matière doit subir tout le
long du chemin de fabrication des essais de contrôle à fin de pouvoir corriger la dose s’il est
nécessaire.
La carrière : La carrière de la SCG est hétérogène, elle est contrôlée souvent par des
compagnes de prospection.
L’argile et les déchets de briques (ajoutés pour augmenter le taux d’alumine dans le
mélange) sont contrôlés une fois par mois :
Analyse des éléments C, S, A, F Par Fluorescence x.
Détermination de la perte au feu (PF) à 1000°C.
l’humidité (% H2O) à 110° C.
Sujet :
Comparaison entre les deux combustibles gaz naturel et pet coke.
Avantages et inconvénients.
I. But :
Afin d’élaborer cette comparaison, on va analyser dans la suite la composition de la fumée
dégagée par la combustion de chacun des combustibles Pet coke et du gaz naturel
(essentiellement en ce qui concerne le dégagement de CO2 et de SO2).
II. Nomenclature
GN : gaz naturel
Ck : clinker
t : tonne
III. Définitions :
Pet coke :
Le pet coke est un carbonifère solide dérivé d'unités de la raffinerie de l'huile ou autres
processus fissurant.
Gaz naturel :
Le gaz naturel est un combustible fossile, il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures présent
naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse.
Avec 23 % de l'énergie consommée en 2005, le gaz naturel est la troisième source d'énergie la
plus utilisée dans le monde après le pétrole (37 % en 2005) et le charbon (24 % en 2005).
L'usage du gaz naturel dans l'industrie, les usages domestiques puis la production d'électricité,
se développait rapidement depuis les années 1970 et était sur le point de devancer le charbon.
Cependant, avec le renchérissement observé depuis le début du XXIe siècle, les tassements
dans la consommation des pays développés, les besoins des pays émergents et les progrès
réalisés dans le traitement du charbon, ce dernier tend à retrouver un certain essor.
La réaction de combustion :
Le pouvoir calorifique :
Le pouvoir calorifique ou chaleur de combustion d'un matériau combustible est l'enthalpie de
réaction de combustion par unité de masse. C'est l'énergie dégagée sous forme de chaleur par
la réaction de combustion par l'oxygène (autrement dit la quantité de chaleur). Le plus
souvent, on considère un hydrocarbure réagissant avec le dioxygène de l'air pour donner du
dioxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur.
Elle est exprimée en général en kilojoule par kilogramme (noté kJ/kg ou kJ·kg-1), mais on
rencontre également le pouvoir calorifique molaire (en kilojoule par mole, kJ/mol) ou le
pouvoir calorifique volumique (en kilojoule par litre, kJ/L). Pour le gaz naturel, il est exprimé
en kilowattheure par normaux mètre cube (noté kWh/Nm³).
IV. Caractéristiques :
Dans cette partie, on va citer les différents caractéristiques des deux combustibles gaz naturel
et pet coke afin d’extraire leurs avantages et inconvénients.
Gaz naturel :
Pet coke :
Avant l’alimentation du four par le pet coke, ce dernier doit passer par atelier
de traitement dans le quel il sera séché et broyé (la finesse est indispensable)
Comparé au PCI du gaz naturel, celui du pet coke n’est pas très faible.
Le clinker obtenu en utilisant le pet coke n’est pas de mauvaise qualité mais il
a une granulométrie plus ou moins faible.
De côté investissement, le pet coke coûte beaucoup moins cher que le gaz
naturel.
Composé W M(g/mol) ṅ
C 91,63 12 7,636
H2 3,51 2 1,755
S2 2,75 64.2 0,043
O2 0,1 32 0,003
N2 1,59 28 0,057
Cendre 0,42 - -
On a pour 6,8 t/h de pet coke on obtient 65,4 t/h du clinker d’où pour une tonne de clinker on
a besoin de 0,1 tonne du pet coke.
Réactions de combustion :
C + O2 CO2
S2 + 2 O 2 2SO2
Composition de la fumée
composé ṅ O2 CO2 SO2 H2 N2 O2
nécessaire
C 7.636 7.636 7.636 - - - -
S2 0.043 0.086 - 0.086 - - -
H2 1.755 - - - 1.755 - -
N2 0.057 - - - - 0.057 -
O2 0.003 - - - - - 0.003
Total 9.494 7.722 7.636 0.086 1.755 0.057 0.003
Décarbonatation :
Les pertes au feu (PF) du cru entrée four (sortie 4ème cyclone) a été mesuré à : 18.8 %
Bilan de matière
= ṁ (ck) + PF × ṁ (Farine)
1
Donc ṁ (CO2) = ( −1) × ṁ (ck)
1−PF
= 0.232 t/t.ck
Excès d’air :
Soit a et b les deux quantités respectivement d’O2 et de N2 formants l’air en excès tel que
0.79
b= ×a
0.21
a+0.003
=
43.857+ a+b
a+0.003
0.02 = 0.79
43.857+ a+ ×a
0.21
103.488
Par la suite le pourcentage d’excès d’air est α = ×100
823.69
α = 12.56 %
Composé ṅ V̇ Y
CO2 12.906 289.09 26.62
SO2 0.086 1.926 0.18
O2 0.973 21.795 2
N2 32.757 733.757 67.58
H2 1.755 39.312 3.62
Total 48.477 1085.88 100
Composé % volumique
CH4 81.72
C2H6 12.71
C3H8 2.5
IC4 0.02
NC4 0.04
IC5 0.01
NC5 0.01
N2 2.19
CO2 0.75
Total 100
Donc on peut calculer le débit du gaz nécessaire pour la production d’une tonne du clinker :
3
V̇ (gaz) = 940 ×10 = 98.62 Nm3/t.ck
9532
Sachant que seulement 90% du gaz est utilisé pour la combustion, donc la quantité du gaz
nécessaire à la production d’une tonne de clinker devient :
= 88.75 Nm3/t.ck
7
C2H6 + O 2CO2 + 3H2O
2 2
13
C4H10 + O 4CO2 + 5H2O
2 2
Composition de la fume
Composé %volumique O2 CO2 H2O O2 N2
nécessaire
CH4 81.78 145.16 72.58 145.16 - -
C2H6 12.71 39.48 22.56 33.84 - -
C3H8 2.5 11.09 6.66 8.88 - -
IC4 0.02 0.12 0.07 0.09 - -
NC4 0.04 0.23 0.14 0.18 - -
IC5 0.01 0.07 0.04 0.05 - -
NC5 0.01 0.07 0.04 0.05 - -
N2 2.19 - - - - 1.94
CO2 0.75 - 0.067 - - -
Total 100 196.22 102.76 188.25 - 1.94
Décarbonatation :
1
ṁ (CO2) = ( −1) × ṁ (ck)
1−PF
= 232 Kg/t.ck
Excès d’air :
Soient a et b les deux débits volumiques respectivement d’O2 et de N2 formants l’air en excès.
a
=
1149.22+a+b
a
0.02 = 0.79
1149.22+a+ ×a
0.21
a = 25.40 Nm3/t.ck
b = 95.55 Nm3/t.ck
120.95
Par la suite le pourcentage d’excès d’air est α = ×100
934.38
α = 12.94 %
Composé V̇ % volumique
CO2 220.87 17.39
H2O 188.25 14.82
O2 25.4 2
N2 835.65 65.79
Total 1270.17 100
Le gaz naturel dégage une quantité plus élevée de fumée que celle dégagée par le
pet coke, par conséquent un rendement meilleur puisque cette fumée sera exploitée
pour le traitement de la matière première.
Puisque le pet coke contient du soufre, sa combustion va dégager le dioxyde du
soufre SO2 qui est un gaz toxique, ce qui n’est pas le cas pour le gaz naturel.
On remarque aussi que le pet coke émet une quantité de dioxyde de carbone CO 2
plus importante que celle dégagée par le gaz naturel.
La combustion du gaz naturel nécessite une quantité considérable d’air par rapport
le pet coke, ce qui amène à l’augmentation de l’investissement.
Concrétion
Les fours de la SCG sont équipés chacun d’un piège alcalis à cause de la présence
de chlore (chlorures) et de soufre (sulfates, sulfure) dans les matières premières. En effet,
lors du chauffage, le chlore et le soufre se volatilisent et réagissent avec les
composés alcalins pour former des chlorures et sulfures alcalins. Ce piège à alcalis ou by-
pass à l’entrée du four permet donc de soutirer du gaz chaux (≈ 1000°C) chargé en ces
éléments volatils. On réalise ce soutirage car les alcalis, à partir d’une certaine
concentration provoquent des problèmes de concrétion à l’entrée du four et de ce fait des
réductions de production ainsi que des arrêts pour nettoyage.
Les anneaux sont le résultat de l’accumulation de la matière sur les parois du four ce qui
causent des problèmes au niveau du rendement. Ceci revient aux
Existence des éléments volatils dans la farine qui sont : SO3, Na2O, K2O, Cl.
La condensation du SO3 à 1000°C et du chlore à 600°C.
Composition chimique et minéralogique de la matière première
Granulométrie de la matière première
Régularité de la calcination
Marche du four à atmosphère réductrice
Capacité du four
Revêtement plus réfractaire
Granulométrie du clinker
Tous les broyeurs de la SCG fonctionnent de la même manière : La matière est séparée
dans le séparateur dynamique qui contient des grains de faible granulométrie passeront
vers les silos et les autres de grosse granulométrie vont passer dans le broyeur divisé en
deux chambres. A la sortie de ce dernier, la matière broyée entre dans un séparateur
statique puis dans le séparateur dynamique qui reprend sa tâche. C’est un fonctionnement
en circuit fermé.
VIII. Interprétation :
A partir des différentes étapes de calcul présentées au paravent et des propriétés recueillis au
cours de cette étude, nous avons pu établir l’interprétation suivante :
En comparant entre les deux combustibles, la préexcellence du gaz naturel est claire et nette, malgré
son coût étonnant, vu l’impeccabilité de son fonctionnement. Ceci ne montre pas un mauvais
fonctionnement du pet coke, mais ce dernier peut assurer la production du clinker s’il contient un
faible pourcentage du soufre, d’humidité et de la cendre. En outre, sa finesse est fondamentale.
Conclusion
Pour conclure, ce stage au sein de la Société de Ciment de Gabes
m’a été bénéfique sur plusieurs niveaux. En premier lieu, non
seulement m’a renforcé et enrichi mes connaissances en génie-
chimique, mais cela a été une occasion pour participer à la vie
professionnelle et apprendre la responsabilité. En second lieu, j’ai
appris à bien maitriser les règles principales de l’industrie qui
organisent les différents circuits de l’usine.
Annexes