VRD - I3-I
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VRD - I3-I
ORGANISATION DU COURS
Ce cours est dispensé au premier trimestre de la Troisième Année (I3). Les enseignements
pré-requis sont ceux de « Route I » en I2.
Etudier l’ensemble des réseaux publics se rapportant à cet aménagement.
- Il est prévu une visite de sites d’un (01) jour.
PROGRAMME
Voir Sommaire pour le programme
RESULTATS ATTENDUS
Les Auditeurs :
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CHAPITRE I : GENERALITES
I. LES BESOINS
Pour un projet donné d’infrastructures, l’on procède selon la démarche suivante :
- Impacts du projet
- Facilités d’obtention
⇒ Qualitative - Le coût
- Possibilités de contrôle sur la gestion
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- Géotechnique
- Pédologie
- Cartographie
- Hydrographie
Ces éléments permettent de faire des choix techniques.
1. La voirie
C’est le support de déplacement des véhicules et des personnes ainsi que des biens.
Elle se caractérise par :
- Vitesse de base
Des normes
- Caractéristiques géométriques
2. L’adduction d’eau
Il faut :
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- Maintien en état de la source ou nappe
Assurer la protection des ressources
- Protection des nappes
Planifier l’emploi
- Les réseaux d’adduction sont toujours enterrés
3. L’assainissement
Il consiste en :
La collecte
Le transport
Le traitement (éventuellement)
L’évacuation dans le milieu naturel
des eaux pluviales (EP) et eaux usées (EU)
a. Réseau d’EP
Il peut être :
Superficiel :caniveaux, cunettes, bordures et fossés en terre,
Enterré : Gravitaire (selon le TN)
b. Réseau d’EU
Il peut être :
Eaux ménagères : pas de traitement particulier
Eaux vannes : traitement avant rejet dans le milieu naturel
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Par collecte dans un lieu près des habitations par les habitants (poubelles
collctives), puis évacuées ensuite par des camions vers les dépôts ( ou décharges)
ou des centres de traitement
Par collecte individuelle au niveau de chaque parcelle, évacuées ensuite vers les
décharges ou des centres de traitement
5. Énergie électrique
Amenée en HT et MT par les lignes aériennes à partir des centres de production
(centrales électriques, thermiques, hydrauliques,…)
La MT ou HT est transformée en BT par des transformateurs de dimunition de
tension.
7. Autres réseaux
Le gaz
Le téléphone
Les NTIC
Etc…
1. Contraintes de site
Problèmes de pentes ou relief du terrain
Se brancher le plus possible sur le réseau existant
Sa capacité (à évacuer le trafic)
Le type de trafic (lourd, léger…)
Le type de revêtement
2. Contraintes climatiques
précipitations
ensoleillement (combinaison chaleur + humidité)
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3. Contraintes géométriques
Utiliser l’emprise pour réaliser les réseaux.
4. Contraintes de localisation
Pour une voie, prévoir le réseau d’EU-EP d’un côté, et de l’autre côté le réseau d’eau
potable (AE).
Le réseau d’EU doit être à une profondeur plus grande que le réseau d’EP.
5. Contraintes techniques
Tenir compte de la compétences des entreprises locales ou même de l’expertise locale par
exemple.
7. Contraintes sociales
Impact sur les population
Bien-être ⇒ augmentation du niveau de vie
Services rendus
8. Contraintes politiques
Investissements
Priorités
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Budget
planification
Bien-être ⇒ augmentation du niveau de vie
Services rendus
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avant la fin du délai de garantie. Une assurance décennale doit être souscrite par
l’entreprise.
- Le nantissement du marché
- L’autorisation de sous-traitance
- Les clauses de révision des prix
- Les pièces écrites auxquelles on se réfère
• Le cahier des clauses administrstives générales : fixe les conditions
administratives et législatives générales (C.C.A.G) de même que les
conditions réglémentaires générales
• Le cahier des clauses administrstives particulières (C.C.A.P)
• Le cahier des clauses techniques générales (C.C.T.G)
• Le cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P)
• Le mode d’évaluation des prix des travaux ou du marché
• Le bordereau des prix unitaires
o Prix unitaires
o Unités
• Le devis quantitatif et estimatif
• Les documents techniques unifiés ( DTU)
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V. LES MARCHES
1. Définitions
Le marché est un contrat (une convention ou un acte d’engagement) dans lequel deux
parties s’engagent mutuellement, l’une à exécuter les travaux ou fournir un service et
l’autre, à élaborer les clauses et conditions et payer le coût des prestations (travaux,
fournitures, études, etc.…) après service fait.
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Le BPU
DQE
1. Hydrologie
Niveaux des eaux
Débits maxi et mini
Période de crues de pointe
Situation des nappes et leur alimentation (sources)
Qualité des eaux et leur évolution
Pollution en amont
L’usage des eaux en aval
Les documents peuvent être obtenus à :
- La Direction de l’hydraulique
- La Direction des eaux et forêts
- La cartographie (IGN ou CCT du BNETD)
- SODECI ( Société Concessionnaires)
- Services d’hygiène
- Sercices communaux
- L’ORSTOM, ASECNA et SODEXAM
2. Climatologie
Pluviométrie
Ensoleillement
Vents
Etc…
Les sources sont :
- Les stations météorologiques (ORSTOM, ASECNA et SODEXAM)
- Les services de l’assainissement et de l’hydraulique
3. Végétation
Implantation des végétations
Type de végétation
Les sources sont :
- Les services de l’agriculture (CNRA, IRHO, etc…)
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- Les eaux et forêts
- SODEFOR
4. Topographie
Planimétrie
Altimétrie et bathymétrie
Mosaïques photos aériennes
Type de végétation
Les sources sont :
- Les Instituts de géographie
- Le Cadastre
- L’urbanisme
- Sociétés de topographie
- Directions techniques
5. Pédologie, sous-sol
Perméabilité des sols
Résisitance des sols
Pentes naturelles
Nature des sols
Les sources sont :
- Services géologiques
- Services techniques concernés ( LBTP, APAVE, BNETD,…)
La pédologie et le sous-sol conditionne le choix technique et le choix de site.
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7. La voirie
C’est l’ensemble du réseau routier existant.
La carte de la voirie
Le schéma directeur de la ville
Les sources sont :
- Collectivités locales ou structures décentralisées
- Services du MIE
- Bnetd
- Etc….
8. L’alimentation en eau
Qualité de l’eau
Projets d’extension
Evaluation des constructions des habitants
Pression, débits, pertes de charges, etc….
Les sources techniques concernées sont :
- SODECI
- GEOLOGIE
- LBTP
- Etc….
9. Assainissement
Etudes réalisées
Topographie
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CHAPITRE II : LA VOIRIE
I. LES DIFFERENTS ROLES DE LA VOIRIE
Les fonctions de la voirie sont de plusieurs ordres :
Fonction de circulation et de transports de personnes, véhicules, marchandises, etc.
Lieu public de communication et de rencontre entre différentes zones
Lieu d'activités et d'échanges (sociaux, culturels)
Eléments de composition et conception urbaine
Espace d'implantation des réseaux
Support de circulation et de transports
1. Transport et desserte
Les flux de circulation répondent à deux fonctions :
Fonction de desserte : C'est la capacité offerte par la voirie d'accéder aux parcelles et
aux bâtiments riverains;
Fonction de transport : Ce sont les flux, qui empruntent une voie sans s'y arrêter et qui
forment une circulation de transit.
2. Modes de transports
a. Marche (à pied)
c. Les deux-roues
e. Transport de marchandises
f. Voiture individuelle
3. Types de circulation
On peut distinguer trois niveaux dans la séparation des circulations :
• Circulation mêlée dans laquelle Ies voitures particulières, les "deux-roues", les
transports en commun circulent sur la même chaussée;
• Circulation juxtaposée dans laquelle chaque mode de transport circule sur un support
spécifique dans une même emprise;
• Circulation séparée dans laquelle chaque mode de transport circule dans son emprise
propre.
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III. HIERARCHISATION DE LA VOIRIE
On distingue généralement trois niveaux de la voirie :
• Voirie primaire à l'échelle de la ville
• Voirie secondaire ou de distribution à l'échelle de la zone, du quartier
• Voirie tertiaire ou de desserte à l'échelle de la cellule d’habitation
1. Fonction de transports
Voirie primaire => liaisons urbaines, interurbaines et aménagement des rencontres
des de flux de circulation (carrefours)
Voirie secondaire => liaisons inter-quartier, liaisons entre zones contiguës et
aménagement des points de rencontre des différentes circulations (carrefours et
passages à niveau).
Voirie tertiaire => parcours terminaux, trafic de transit et limitation physique de la
vitesse de circulation, accès aux parcelles
2. Fonction d'accessibilité
Voirie primaire => Pas d’accès des riverains, pas d’arrêt sauf sur les BAU, pas de
stationnement
Voirie secondaire => Les arrêts sont possibles, les stationnements limités ou interdits
et circulation de transports en commun
Voirie tertiaire => Desserte des parcelles et immeubles des riverains, stationnement
aménagé, accessibilité des riverains
1. Le réseau primaire
Il a pour principale mission d'assurer les fonctions à l'échelle de la ville :
Vitesse …………………………… : 60-80-100-120 Km/h (voie rapide)
Largeur des voies …………….… : 7,00 m - 10,5 m - 14 m
Chaussée généralement revêtue
Capacité de la voie : fonction des caractéristiques géométriques
Circulation séparée ou juxtaposée
Débit : 1600 UVP/h
⇒ La communication nulle avec l'espace riverain et les piétons
⇒ Transport en commun se fait sans arrêts
⇒ Conception indépendante de l'aménagement aux alentours
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2. Le réseau secondaire
C'est un réseau intermédiaire, dont les services rendus sont à l'échelle de la zone, du
quartier :
Vitesse…………………….......... : 40 - 60 Km/h
Largeur………………………….. : 7,00 m
Chaussée revêtue
Capacité : liée aux conditions d’exploitation de l’environnement
Débit maxi : 1200 UVP/h
⇒ Vitesse limitée à 60 Km/h
⇒ Largeur de voies = 7 m
⇒ Chaussée généralement revêtue
⇒ Débit =1200 UVP/h
⇒ Circulation juxtaposée ou mêlée
⇒ Domaine privilégié du TC
⇒ Arrêts possibles des TC
⇒ Passage piéton aménagé
⇒ Les abords aménagés pour piétons
3. Le réseau tertiaire
Vitesse …………………….......... : 10 - 40 Km/h
Largeur………………………….. : 5.00 à 6,00 m
⇒ Vitesse limitée à 40 Km/h
⇒ Circulation automobile faible
⇒ Chaussée généralement revêtue en pavés ou non
⇒ Circulation juxtaposée ou mêlée
⇒ Peu ou pas de TC
⇒ Empiètement ou débordement des activités possibles sur la voirie
⇒ Largeur de voie 3 à 6 m
⇒ Conception de la voirie liée à la composition des habitations
⇒ Interpénétration de la voirie à l'espace riverain
V. CONCEPTION DE LA VOIRIE
1. Caractéristiques
a. Débit
C'est le nombre de véhicules par unité de temps (en UVP/heure ou UVP/jour)
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Nbre véhicules UVP
Q= =
Unité temps Temps
UVP
Débit horaire = Heure de pointe
h
1 voiture particulière = 1 UVP
1 véhicule utilitaire léger = 1 UVP
1 poids lourd = 2 UVP
1 ensemble articulé = 3 UVP
1 ‘’2 roues’’ = 0,3 UVP
2. La capacité
C'est le débit horaire maxi dans les conditions de vitesse moyenne de référence (Vr).
3. La vitesse de base
C'est la vitesse à laquelle un véhicule peut circuler sans contrainte sur la voie. Elle
permet de fixer les caractéristiques d'une voie.
Figure 2-1
Définition de la vitesse de base
C’est la vitesse (Km/h) à laquelle un véhicule peut circuler sans contrainte sur une route ou
un réseau.
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4. Caractéristiques géométriques
Une route se définit dans les trois dimensions par :
Le tracé en plan : c’est la projection de la route sur un plan horizontal
Le profil en long : c’est la coupe longitudinale par rapport à l'axe de la route
Le profil en travers : c’est la coupe transversale perpendiculaire à l'axe de la route
a. Le tracé en plan
Il est composé d'alignements droits (AD) raccordés par des courbes (cercles et clothoïdes)
qui sont fonction de :
La stabilité sous l'accélération centrifuge (rayons de courbure et dévers)
Du passage des véhicules lourds et larges, de la visibilité dans les virages
Si un tracé rectiligne raccourcit un trajet, il est d'une esthétique discutable, surtout s’ il est
généralisé et poursuivi sur de longues distances. L’adaptation au site et la monotonie du
tracé imposent souvent des tracés sinueux.
⇒ Les courbes
Il faut penser :
- Aux problèmes de stabilité dus à l'accélération centrifuge {pour les voies
rapides). La stabilité est obtenue en agissant sur le rayon de la courbe et la
pente de la chaussée dans les virages;
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Le dévers doit être constant dans la courbe (cercle) et les instructions limitent la variation
de dévers à 2% /Seconde.
⇒ Les alignements droits
Entre deux courbes, ils doivent être suffisants pour :
⇒ Distance de raccordement
Tableau : Longueur de raccordement pour une variation de dévers de 1%
Vbase (Km/h) 40 60 80 100 120
L (m) 5,5 8,5 11 14 16,5
⇒ Distance de visibilité
dV = 2 * df
Vb
df = + 0,4 * Vb ; (Distance de visibilité = 2 distance de freinage)
100
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Le profil en long
9 Doit suivre le TN si les conditions de circulation sont remplies
9 Prévoir les remblais en points bas, les déblais en points hauts
9 Prévoir l'écoulement des eaux de ruissellement
9 Prévoir une desserte correcte des riverains
9 Eviter les pentes inférieures à 0,5 % (sinon autocurage non assuré)
9 Varier la déclivité ou le dévers de 4 à 8 %
Le profil en long suivra, dans la mesure du possible, le terrain naturel (à condition que les
conditions de circulation soient remplies). Dans le cas contraire, la route sera en remblai
(au-dessus du terrain naturel) ou en déblai (en dessous du terrain naturel).
Pour les voies urbaines, le profil en long diffère assez peu de celui des routes en rase
campagne, mais il est souvent soumis à des contraintes plus sévères. Il doit assurer :
Aux carrefours, la continuité du profil en long pose des problèmes délicats. Il faut éviter les
discontinuités de pente sur la voie principale et ménager l'écoulement des eaux.
o Déclivités
Selon la catégorie des voies, on peut admettre des pentes de 4 à 8%. En site urbain, on ne
doit pas dépasser ce maximum, sauf en relief difficile, où pour des voies de desserte on
peut tolérer des pentes de 10%.
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est limitée 1/20 de l'accélération due à la pesanteur). Le rayon minimal est tel que R =
0,3V2 (V étant la vitesse de base en Km/h). Pour des vitesses de 40 à 80 Km/h, le rayon
minimal absolu sera compris entre 700 et 2 200 m et le rayon minimal normal compris
entre 1 500 et 3 000 m.
TABLEAU DES CARACTERISTIQUES
Vitesse de référence 40 60 80
Dévers maximal 7% 7% 7%
Le profil en travers
Indique les détails sur :
9 L'emprise
9 L'assiette
9 Les fossés ou caniveaux
9 La chaussée
9 Les accotements
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9 La plateforme
9 Le terre-plein
9 Les trottoirs
9 Les caractéristiques des remblais ou déblais
9 Les bandes cyclables
Pour définir un profil en travers, on utilise différents termes techniques qui désignent les
éléments de celui-ci :
Trottoirs : espace latéral permettant la circulation des piétons le long des voies urbaines
Fossé : ouvrage de section rectangulaire, trapézoïdale ou triangulaire servant à
l'évacuation des eaux de ruissellement quand le drainage se fait par des collecteurs à "ciel
ouvert"
Terre-plein Central : zone non circulable séparant les trafics lorsque ceux-ci se font sur
des chaussées séparées
La composition du profil en travers dépend de l'emprise disponible et des usages
projetés.
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Schéma d’un profil en travers
En déblai
En remblai
Accot.
Accot.
Risberme
3.50 3.50
En déblai
Chaussées
Une chaussée ordinaire peut être :
- à 1 voie (sens unique)
- 2 voies (double sens)
- 3 voies ou à 2x2 voies
o Chaussée non revêtue : 4%
o Chaussée d’enrobés ou enduits superficiels : 3%
o Béton de ciment : 2%
La largeur minimale d’une voie élémentaire est la suivante :
- 2,50 à 2,75 m : voie de desserte
- 3,00 à 3,50 m : voie à trafic moyen (500 à 1 000 véh. /h de feux vert)
- 4,00 m ......…. : si le trafic de poids lourds ou « deux roues » est important
- 3,50 à 4,00 m : voie à trafic important (1 000 à 1 500 véh. /h de feux vert)
Au delà de 2x2 voies, il est préférable de séparer les deux chaussées au moyen d’un TPC.
Couloirs réservés
- Délimités par un marquage au sol (ligne continue) ou par des îlots
séparateurs ou séparateurs en bétons # îlots directionnels
- Stationnement perpendiculaire ou à 90°
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Les largeurs des couloirs réservés sont les suivantes :
- 3,00 à 3,50 m : pour un couloir unidirectionnel dans le sens de la circulation
- 3,50 m : pour un couloir unidirectionnel en sens inverse
- 6,50 m : pour un couloir bidirectionnel
Sites propres
Les sites propres sont délimités par un obstacle infranchissable aux autres véhicules, sauf
aux carrefours où il est prévu des îlots séparateurs et des îlots directionnels
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Îlots
Îlots directionnels
Les stationnements
Il y en a 3 sortes :
- Stationnement longitudinal
- Stationnement perpendiculaire ou à 90°
- Stationnement en épis ou à 45°
25
Figure 2-6
Figure 2-7
Pour les camions, prévoir au moins 3,00 x 9,00
Les carrefours ou échangeurs sont des points de rencontre de deux ou plusieurs voies.
Ils peuvent être en croix, en Y, en T ou en étoiles ou giratoires et visent à limiter le nombre
de conflits entre les véhicules.
L’aménagement des carrefours vise à réduire le nombre de points de conflits entre les
courants de circulation, ou tout au moins à améliorer la sécurité et la fluidité de la
circulation.
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α Les éléments à prendre en compte
Distance de visibilité
- Chaussée bidirectionnelle
En tout point d’une courbe tracée parallèlement au bord intérieur de la chaussée, à une
distance de 0,75 m, un observateur dont l’œil est situé à 1,00 m au dessus de la
chaussée doit :
1er : distinguer un obstacle de 1,30 m de hauteur, au double de la distance d’arrêt en
attention concentrée (2*d1)
2ème : distinguer à la distance d’arrêt en attention diffuse, un obstacle de 0,25 m de
haut.
- Chaussée unidirectionnelle
Seule la 2ème condition doit être respectée.
Distance d’arrêt
- En attention concentrée
V2 V ⎧d1 en mètre
d1 = + avec ⎨
100 5 ⎩V en Km/h
V2
: Distance parcourue pendant le freinage effectif sur une chaussée de coefficient
100
de frottement égal à 0,4.
V
: Distance parcourue pendant le temps de réaction du conducteur et des freins qui
5
est pris égal à 0,75.
- En attention diffuse
V2 V ⎧d 2 en mètre
d2= + avec ⎨
100 2,5 ⎩V en Km/h
V
: Temps de réaction du véhicule et du conducteur pris égal à 1,5 s.
2,5
Champ de visibilité
Il convient de dégager des champs de vue triangulaires, situés à plus d’un mètre de
hauteur, dont les côtés sur les itinéraires sécants sont les suivants :
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(1) prioritaire
V= 80 Km/h
(2) non
prioritaire
V= 60 Km/h
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Figure 2-7
29
Figure 2-8
Figure 2-9
Figure 2-10
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