Electronique Et Loisirs 053 - 2003 - Octobre

INNOVATIONS… MONTAGES FIABLES… ÉTUDES DÉTAILLÉES… ASSISTANCE LECTEUR
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n 53
L'ELECTRONIQUE POUR TOUS n 53
OCTOBRE 2003
UN GÉNÉRATEUR DE BRUIT
POUR CONTRÔLER
LA RÉSONANCE
D'UN QUARTZ
Labo :
Alimentation
stabilisée
12 V 7 A
Sécurité :
Détecteur de
mouvement par
capteur à gaz COMMENT ALIMENTER EN 12 V
DES AMPOULES
BASSE CONSO ?
Imprimé en France / Printed in France
Domotique :
N° 53 - OCTOBRE 2003
Commande
de relais à
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Document non contractuel
53 SOMMAIRE 53
Un détecteur de mouvement avec capteur ............................ 5 Les ampoules à économie d’énergie ........................................ 34
Cet appareil simple et d’usage universel permet Comment les alimenter en 12 volts ?
de détecter les mouvements d’un véhicule ou Très probablement, ces ampoules d’un blanc laiteux
d’un quelconque autre objet. Au moyen de deux à économie d’énergie* et à grande longévité brillent-
trimmers, il est possible de régler la sensibilité du elles déjà partout dans votre maison où elles ont
dispositif et le temps d’activation de la sortie du remplacé douille à douille, il y a belle lurette, leurs
circuit après une détection. fragiles ancêtres gourmandes en électricité. Puisque
vous nous avez submergés de questions à leur sujet, nous allons tenter
dans cet article de satisfaire votre curiosité… et vous proposer de réaliser
Une alimentation stabilisée variable de 5 à 24 V 7 A ........ 8 un montage assez original.
première partie : la théorie
Si vous avez besoin d’une alimentation capable de
fournir une tension stabilisée variable d’un minimum Un traceur de courbe pour transistor, FET, thyristor, etc. ... 42
de 5 V à un maximum de 24 V 7 A, avec limiteur de deuxième partie : la réalisation pratique
courant réglable en plus, attelez-vous à ce montage : L’appareil de mesure présenté ici permet de
cette alimentation est dotée d’un limiteur de courant visualiser à l’écran de tout oscilloscope les courbes
paramétrable aux valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A. Dans cette caractéristiques des transistors NPN ou PNP, des FET
première partie, nous allons d’abord voir la théorie. Dans la seconde et même des thyristors et triacs. La première partie
partie, nous nous attaquerons à la réalisation. vous en a proposé l’analyse théorique approfondie,
cette deuxième vous dit comment le réaliser et une autre vous expliquera
de manière très détaillée comment l’utiliser correctement.
Un localiseur GPS/GSM à mémoire pour Siemens série 35 .. 12
deuxième partie : l’interface à 8 entrées et le logiciel
Ce localiseur GPS/GSM est doté d’une mémoire Un chargeur de batterie au cadmium nickel .......................... 55
capable de mémoriser jusqu’à 8 000 points ! La
localisation peut se faire en temps réel ou, dans
un second temps, par déchargement des données Un oscillateur à quartz 25, 50, 100 et 200 Hz ..................... 56
mémorisées. Il dispose d’une entrée «Enable»
habilitant l’enregistrement et de deux lignes de I/O au format bus I2C.
Après l’avoir analysé et réalisé au cours de la première partie (numéro Trois robots de grande taille ........................................................ 58
49 d’ELM), nous nous occupons aujourd’hui de construire l’interface à 8 à construire et programmer.
entrées à relier à l’unité distante et d’utiliser le logiciel. troisième robot : Spider suite et fin
Nous terminons cette fois la description du troisième
et dernier de nos robots : Spider, l’araignée à 6
Une commande de relais à retard réglable ........................... 20 pattes ! Dans cette dernière partie, nous analyserons
Ce circuit, composé de deux étages monostables, ensemble tous les secrets des logiciels lui permettant
utilise les durées de charge des condensateurs pour de se déplacer et de reconnaître les obstacles.
retarder l’activation d’un relais par rapport à un
événement générant une commande sur ses bornes
d’entrée. Deux trimmers offrent la possibilité de pa- Apprendre l’électronique en partant de zéro ......................... 68
ramétrer le temps de retard et la durée d’activation. Les oscillateurs HF à quartz
troisième partie : La résonance série et parallèle d’un quartz
Si un quartz à résonance parallèle est appliqué à un
Des lecteurs de transpondeurs commandés par ordinateur .. 26 étage oscillateur réclamant un quartz à résonance
deuxième partie : le logiciel série, il oscillera sur une fréquence inférieure par
Cet appareil permet de contrôler avec un programme rapport à celle marquée sur son boîtier. Si, à l’inverse,
simple, exécutable sous Windows, jusqu’à 16 lecteurs un quartz à résonance série est appliqué à un
de transpondeurs passifs, de créer la liste des oscillateur réclamant un quartz à résonance parallèle, il oscillera sur
personnes habilitées et d’attribuer à chacune la une fréquence supérieure. Cette Leçon vous propose, outre la théorie
possibilité d’effectuer des actions locales comme des quartz à résonance série ou parallèle, de construire un générateur
l’activation d’un ou plusieurs relais en mode impulsionnel ou bistable. de bruit qui, associé à un récepteur muni d’un S-mètre, constitue un
Nous avons, dans la première partie, monté les platines et nous les avons excellent testeur de type de résonance d’un quartz.
interconnectées et interfacées avec le PC, dans cette seconde partie nous
allons apprendre à installer et à nous servir du logiciel de gestion.
L es Petites Annonces ................................................................... 76
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L’index des annonceurs se trouve page ................................... 76
Ce numéro a été envoyé à nos abonnés le 24 septembre 2003

Crédits Photos : Corel, Futura, Nuova, JMJ
Le bon d’abonnement se trouve page 78

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GPS : UN LOCALISEUR GPS/GSM À MÉMOIRE POUR SIEMENS SÉRIE 35

Ce localiseur GPS/GSM est doté d’une mémoire capable de mémoriser jusqu’à 8 000 points ! La localisation
peut se faire en temps réel ou après coup, par déchargement des données mémorisées. Il dispose d’une
entrée “Enable” habilitant l’enregistrement et de deux lignes entrée/sortie (I/O) au format bus-I2C.
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MAISON : SÉCURITÉ : UN DÉTECTEUR DE MOUVEMENT

COMMENT ALIMENTER EN 12 VOLTS AVEC CAPTEUR AU GAZ DE MERCURE
LES AMPOULES À ÉCONOMIE
D’ÉNERGIE Cet appareil simple et d’usage universel permet de
détecter les mouvements d’un véhicule ou d’un
Très probablement, ces ampoules d’un blanc laiteux quelconque autre objet. Au moyen de deux trim-
à économie d’énergie et à grande longévité brillent- mers, il est possible de régler la sensibilité
elles déjà partout dans votre maison où elles ont rem- du dispositif et le temps d’activation de la
placé douille à douille, il y a belle lurette, leurs fragiles sortie du circuit après une détection.
ancêtres gourmandes en électricité.
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LE COURS: SECURITE : DES LECTEURS DE TRANSPONDEURS

TESTEUR DE QUARTZ COMMANDÉS PAR ORDINATEUR
Si un quartz à résonance parallèle Cet appareil permet de contrôler avec un programme simple, exécutable
est appliqué à un étage oscillateur sous Windows, jusqu’à 16 lecteurs de transpondeurs
réclamant un quartz à résonance passifs, de créer la liste des personnes habilitées et
série, il oscillera sur une fréquence d’attribuer à chacune la possibilité d’effec-
inférieure par rapport à celle mar- tuer des actions locales comme l’activation
quée sur son boîtier. Si, à l’inverse, d’un ou plusieurs relais en mode impul-
un quartz à résonance série est sionnel ou bistable. Tous les lecteurs
appliqué à un oscillateur réclamant (ET470) sont reliés entre eux par un bus
un quartz à résonance parallèle, il oscillera sur une fréquence supérieure. Ce qui via une interface (ET471) au PC.
kit vous propose, outre la théorie des quartz à résonance série ou parallèle,
de réaliser un générateur de bruit qui, associé à un récepteur muni d’un
S-mètre, constitue un excellent testeur de type de résonance d’un quartz. ET470 ...... Kit transpondeur complet avec coffret ............... 94,00 €
ET471 ...... Kit interface PC avec coffret ............................. 35,00 €
EN1552 ... Kit Testeur de quartz avec boîtier .................... 64,00 €
PUBLIPRESS 10/2003
LABORATOIRE : UN TRACEUR DE COURBE LABORATOIRE : UNE ALIMENTATION STABILISÉE

POUR TRANSISTORS, FET, THYRISTORS, ETC VARIABLE DE 5 À 24 V 7 A
Si vous avez besoin d’une alimenta-
Alimenté par le secteur, l’appareil de tion capable de fournir une tension
mesure présenté ici permet de visua- stabilisée variable d’un minimum de
liser à l’écran de tout oscilloscope la 5 V à un maximum de 24 V 7 A, avec
courbe caractéristique d’un transistor limiteur de courant réglable en plus,
NPN ou PNP, d’un FET et même d’un attelez-vous à ce montage : cette ali-
thyristor et d’un triac. mentation est dotée d’un limiteur de
courant paramétrable aux valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A.
EN1538 ... Kit traceur de courbe complet avec son coffret .. 115,00 € EN1545 ... Kit alimentation 5 à 24 V 7 A avec boîtier ..... 174,00 €
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SECURITE
ET490
Un détecteur
de mouvement
avec capteur au gaz de mercure
Cet appareil simple et d’usage universel permet de détecter les
mouvements d’un véhicule ou d’un quelconque autre objet. Au
moyen de deux trimmers, il est possible de régler la sensibilité
du dispositif et le temps d’activation de la sortie du circuit
après une détection.
e terme “détecteur de mouvement” s’entend En ce qui concerne les appareils déjà présentés par ELM,
comme un circuit électronique spécial qui, installé rappelons que dans l’article consacré au montage d’un
sur un véhicule, une personne ou un quelconque Localiseur GPS à mémoire pour Siemens 35, il était ques-
objet, permet de détecter les mouvements ou les tion de relier le système (l’unité distante, celle montée sur le
déplacements de ceux-ci. L’élément électrique sur véhicule) à un détecteur de mouvement, utilisé pour activer
lequel se basent ces dispositifs est un capteur de mouve- ou désactiver la mémorisation des coordonnées spatiales
ment caractérisé par un système se trouvant en équilibre seulement lorsque ledit véhicule était en mouvement.
précaire. Le principe de base est que lorsque ce détecteur
est déplacé ou subit des accélérations externes, cet équili-
bre est rompu : ce qui cause, à l’intérieur du capteur, une Les principes de fonctionnement
production de courant parasite ou la liaison entre deux bor-
nes ou entre une borne et l’enveloppe conductrice externe. Entrons maintenant dans le détail du fonctionnement et des
Donc, si le capteur est inséré dans un circuit électrique caractéristiques de notre détecteur. Le composant électro-
adéquat, il est possible de lire ces événements (courant, nique sur lequel est basé tout le fonctionnement du circuit
court-circuit) et de détecter effectivement un mouvement ou est un capteur de mouvement au gaz de mercure : il est
déplacement. conçu de telle manière que quand il subit des accélérations,
même minimes, ou des vibrations externes dues à des mou-
Les champs d’application des détecteurs de mouvement vements, il met en court-circuit ses deux broches de sortie.
sont très variés : cela va de l’antivol classique pour auto/ On le verra plus loin, dans notre circuit l’une des broches est
moto ou tout autre objet (le dispositif détecte alors que à la masse et la seconde est en revanche reliée au port d’un
l’objet, le véhicule, a été “bougé”…et donne l’alarme) au microcontrôleur PIC. Ainsi, lorsque des déplacements sont
clignotant le plus simple permettant aux cyclistes d’être vus, détectés, la connexion entre les deux broches a lieu et donc
la nuit ou dans la pénombre, par les automobilistes. la seconde broche, elle aussi, va à la masse : cet état est
ELECTRONIQUE 5 magazine - n° 53
SECURITE
bien sûr reconnu par le microcontrôleur,

lequel agit en conséquence.
Les simples capteurs de mouvement au

gaz de mercure n’ont pas la possibilité
de régler la sensibilité du composant ni
le délai d’activation : c’est pourquoi notre
circuit comporte, en plus du microcon-
trôleur PIC, deux trimmers dont la fonc-
tion est de permettre un paramétrage.
Le premier, R1, règle le délai d’activa-
tion : quand le capteur détecte un mou-
vement, le PIC lit cet état et met à la
masse la sortie du circuit. Cette condi-
tion est maintenue pour un temps pou-
vant varier entre 20 secondes et 1 heure Figure 1 : Le détecteur de mouvement dans son boîtier, avec son câble à jack
30, par pas de 20 secondes. Si d’autres stéréo.
vibrations ont lieu dans l’intervalle, le
comptage est remis à zéro et repart du
dernier mouvement détecté. contrôleur U1 PIC12F675-EF490 déjà On l’a vu, le réglage de la sensibilité et
programmé en usine. du délai d’activation se fait par les trim-
Le trimmer R2 est utilisé, lui, pour régler mers R1 et R2 : ils sont reliés aux ports
la sensibilité du détecteur. On l’a vu, le Le circuit demande une tension d’ali- GP4 et GP2 de U1. La méthode de lec-
capteur à gaz de mercure ferme simple- mentation entre 7 et 15 V, devant être ture des valeurs de ces résistances se
ment (il fonctionne en tout ou rien) un reliée aux bornes + et –, comme le mon- fonde sur le mécanisme des durées
contact quand il capte des vibrations. tre la figure 2. Le bloc U2, le régulateur de charge/décharge d’un réseau RC :
Il n’est donc pas possible de régler la 78L05, abaisse et stabilise la tension le microcontrôleur met une sortie au
sensibilité de ce composant. Au moyen à 5 V, cette tension étant utilisée pour niveau logique haut (GP2 pour lire R2,
du trimmer R2, il est pourtant possible alimenter le PIC. GP4 pour lire R1) pendant une certaine
d’indiquer au microcontrôleur combien durée, ce qui permet au condensateur
de vibrations doivent se produire en 30 Le capteur de mouvement est repré- correspondant de se charger. Ensuite,
secondes pour qu’il mette la sortie au senté par le bloc SENS : on le voit, une la sortie est mise au niveau logique
niveau logique 0. Ainsi, en réglant par broche du capteur est à la masse et bas et la durée nécessaire au conden-
exemple une valeur haute, on réduit la l’autre, en revanche, est reliée au port sateur pour se décharger est mesurée.
sensibilité du circuit : on comprend bien GP0 du microcontrôleur. Par conséquent, En fonction de cette durée, le PIC est
en effet qu’une vibration plus énergique lorsque le circuit subit des vibrations, le donc en mesure de calculer quelles
produit un plus grand nombre de vibra- niveau de tension du port GP0 va à la valeurs résistives prennent R1 et R2.
tions dans le même temps. Inversement, masse, ce qui permet au PIC de recon- Ces valeurs étant connues, le microcon-
un mouvement plus faible (un passant naître l’état de mouvement. trôleur calcule la durée d’activation et la
frôlant la moto ou un camion la voi-
ture…) produit peu de vibrations et le
microcontrôleur ne les prendra pas en
considération. On évite ainsi qu’un petit
mouvement insignifiant, non significatif
d’un vol par exemple, ne déclenche le
détecteur et ne donne l’alarme pour rien.
Si le détecteur est monté, à bord du véhi-
cule, près de l’unité distante du système
localiseur GPS/GSM, il ne déclenchera
la mémorisation des données que si le
véhicule commence à rouler (fortes vibra-
tions), évitant ainsi la mémorisation inu-
tile de données identiques.
Le schéma électrique du
détecteur de mouvement
Analysons maintenant le schéma élec-
trique de la figure 2. Le circuit se com-
pose de 4 blocs principaux : un premier
bloc d’alimentation constitué de U2, un
deuxième bloc captant le mouvement à
proprement parler constitué du cap-
teur au gaz de mercure SENS, un troi-
sième bloc de réglages constitué de
deux trimmers R1 et R2 et enfin un qua- Figure 2 : Schéma électrique du détecteur de mouvement.
trième bloc central constitué du micro-
SECURITE
Liste des composants

R1 ...... 4,7 kΩ trimmer
R2 ...... 4,7 kΩ trimmer
R3 ...... 1 kΩ
C1 ...... 100 nF 63 V polyester
C2 ...... 100 µF 25 V électro.
C3 ...... 100 nF 63 V polyester
C4 ...... 100 µF 25 V électro. Figure 4 : Photo d’un des proto-
Figure 3a : Schéma d’implantation C5 ...... 100 nF 63 V polyester types de la platine du détecteur de
des composants du détecteur de mouvement.
mouvement. C6 ...... 100 nF 63 V polyester
D1 ...... 1N4007
U1 ...... PIC12F675-EF490 déjà
programmé en usine trou supérieur est la masse – (tresse
U2 ...... 78L05 de masse du câble BF), le signal Out
SENS ...Détecteur de mouvement est le trou central et l’alimentation +
au gaz de mercure arrive au trou du bas. Le câble est muni
(code M490) à l’autre extrémité d’un jack stéréo que
vous souderez aussi avec beaucoup
Divers : de soin : le dispositif externe auquel
1 support 2 x 4 relier votre détecteur de mouvement
1 circuit imprimé cod. S0490. aura donc aussi un jack d’entrée (socle
Les résistances sont des 1/4 de W 5 %. ou prise volante), mais femelle. Tout
Figure 3b : Dessin, à l’échelle 1, ceci n’est nullement un impératif tech-
du circuit imprimé du détecteur de nique et vous pouvez utiliser un autre
mouvement. type de câble et/ou de connecteur.
La réalisation pratique du
détecteur de mouvement Vous pouvez maintenant enfoncer avec
sensibilité du détecteur de mouvement délicatesse le circuit intégré PIC dans
(laquelle, on l’a vu, s’exprime en nom- Une fois que l’on a réalisé le petit cir- son support en orientant bien le repè-
bre de vibrations en 30 secondes). cuit imprimé par la méthode préconisée re-détrompeur en U vers l’extérieur de
et décrite dans le numéro 26 d’ELM la platine.
Le programme du microcontrôleur fait (la figure 3b en donne le dessin à
le reste : initialement la sortie Out est l’échelle 1), ou qu’on se l’est procuré, Pour l’installation dans le petit boîtier
au niveau logique haut et est mainte- on monte tous les composants dans un plastique aux dimensions adaptées, les
nue dans cet état jusqu’à ce que des certain ordre en regardant fréquemment figures 5 et 1 devraient vous rendre la
vibrations se produisent en nombre suf- la figure 3a et la liste des composants. chose facile. ◆
fisant pour dépasser le nombre paramé-
tré (paramètre sensibilité). Quand ces Montez tout d’abord le support de
vibrations sont détectées, le microcon- l’unique circuit intégré PIC : vérifiez
trôleur met la sortie au niveau logique bien les soudures (ni court-circuit entre
bas et initialise le compteur de durée pistes et pastilles, ni soudure
d’activation. La sortie Out est mainte- froide collée).
nue au niveau logique bas jusqu’à ce
que la durée d’activation soit écoulée. Montez ensuite la
Le contrôle des vibrations a lieu même résistance et les 2
à l’intérieur du cycle de durée d’activa- trimmers. Montez la
tion. Ce contrôle actualise éventuelle- diode, bague blan-
ment le “reset” de la durée d’activation che repère-détrompeur
et par conséquent le comptage recom- orientée vers R1.
mence à zéro.
Montez tous les condensateurs en
respectant bien la polarité des électro-
Comment lytiques (la patte la plus longue est le +)
construire ce montage ? et en couchant (pattes repliées à 90°)
ces derniers.
Tout le matériel nécessaire pour
construire ce détecteur de mouve- Montez le régulateur U2, méplat repère-
ment ET490 est disponible chez cer- détrompeur tourné vers R3. Montez le
tains de nos annonceurs. Voir les capteur SENS : dans son boîtier pseudo
publicités dans la revue. TO3, avec sa patte centrale et l’autre
sur le côté, aucun risque de le monter
Les typons des circuits imprimés
de manière erronée.
sont sur www.electronique-magazine. Figure 5 : Montage dans le boîtier
com/les_circuits_imprimés.asp. plastique de la platine du détecteur
Enfin, côté gauche, soudez, sans les de mouvement. C’est un jack stéréo
La revue ne fournit ni circuit ni composant. intervertir les deux fils et la tresse de qui permet l’alimentation du module
masse du câble BF : sur la platine le et la sortie du signal.
LABO
EN1545
Une alimentation stabilisée

variable de 5 à 24 V, 7 A
première partie : la théorie
Si vous avez besoin d’une alimentation capable de fournir une
tension stabilisée variable d’un minimum de 5 V à un maximum
de 24 V 7 A, avec limiteur de courant réglable en plus, attelez-
vous à ce montage : cette alimentation est dotée d’un limiteur de
courant paramétrable aux valeurs de 500 mA, 1, 2, 3, 5 et 7 A.
Dans cette première partie, nous allons d’abord voir la théorie.
Dans la seconde partie, nous nous attaquerons à la réalisation.
Figure 1 : Photo d’un des prototypes de l’alimentation variable protégée

en courant, installé dans son boîtier et prêt à fonctionner.
es alimentations variables ont bien évolué. Autre- contrôler le courant délivré en sortie, en le limitant à une
fois les alimentations stabilisées du marché valeur paramétrable. En effet, si le courant demandé par la
étaient constituées, comme le montre la figure 2, charge dépasse la valeur choisie, l’alimentation abaisse la
de deux transistors, un transistor de puissance tension de sortie de telle façon que la valeur du courant ne
TR1 piloté par un transistor de faible puissance soit pas dépassée. Le schéma synoptique de la figure 3 vous
TR2, maintenant en sortie une tension stabilisée. TR2, qui aide à mieux comprendre les fonctions des différents étages
remplissait la fonction d’amplificateur d’erreur, était relié présents au sein d’un LM723 : le cœur du circuit intégré est
au curseur du potentiomètre R4, permettant de faire varier l’amplificateur d’erreur efficace constitué d’un amplificateur
la valeur de la tension de sortie. Si, par exemple, R4 était opérationnel doté de deux entrées, une inverseuse – corres-
réglé pour obtenir en sortie une tension stabilisée de 12 V pondant à la broche 4 et une non inverseuse + correspon-
et si cette tension, pour une raison quelconque, descendait dant à la broche 5. L’entrée inverseuse 4 est reliée au cur-
à 11,5 V, TR2, polarisé par une tension moindre que celle seur du potentiomètre R22 utilisé pour faire varier la tension
prévue, pilotait la base de TR1 de façon à faire remonter de sortie, comme le montre la figure 4. Si nous tournons
la tension de sortie à 12 V. Si, en revanche, la tension ce curseur vers le trimmer R23, nous prélevons en sortie la
de sortie montait à 12,5 V, TR2, polarisé par une tension tension stabilisée maximale et, si nous le tournons vers R3,
supérieure à celle prévue, pilotait la base de TR1 de façon R4, R5, la tension stabilisée minimale. L’entrée non inver-
à abaisser la tension de sortie à 12 V. seuse 5 est reliée au curseur du potentiomètre R13, comme
le montre la figure 4, utilisé pour déterminer la valeur de
Aujourd’hui toutes les alimentations stabilisées variables tension minimale que nous souhaitons prélever en sortie.
sont technologiquement plus raffinées. TR2, l’amplificateur Une extrémité de R13 est connectée à la broche 6 du circuit
d’erreur, est en effet remplacé par un circuit intégré, comme intégré, sur laquelle se trouve une tension de référence de
le montre la figure 3 : µA723, LM723, MC723, par exemple. 7 V environ. En faisant varier la position du curseur de R13
Ce circuit intégré est beaucoup plus sensible que le transis- nous faisons simplement varier la valeur de la tension de
tor aux variations de tension, plus précis pour le maintien de référence appliquée à l’entrée non inverseuse de l’amplifica-
la tension de sortie choisie et plus rapide dans l’intervention teur d’erreur. La valeur maximale de la tension de sortie est
correctrice éventuelle. Il est en outre en mesure de mieux en revanche déterminée par la position du curseur de R23.
LABO
les diodes du pont redresseur RS1 :

TR1 nous avons donc en pratique aux bor-
nes de C5 une tension de 29,5 V.
C E
Cette tension est directement appli-
T1 R1 R2 R3 quée aux collecteurs de TR2, TR3 et
RS1
B
TR4. Elle est également utilisée pour
C alimenter les broches 11 et 12 de
B
SECTEUR C1 TR2 R4 IC2, le fameux LM723, avec une ten-
220 V E sion stabilisée d’environ 24 V obtenue
grâce à la zener DZ1.
R5
DZ1
Comme l’a montré l’étude du schéma
synoptique du 723 (figure 3), le cur-
seur de R22 relié à la broche 4 de IC2
nous permet de faire varier la valeur
de la tension de sortie. En tournant ce
Figure 2 : Les premières alimentations stabilisées étaient constituées d’un tran- curseur vers R23 (relié à la masse),
sistor de puissance TR1, piloté par un transistor de faible puissance TR2, jouant nous prélevons à la sor tie la tension
le rôle d’un amplificateur d’erreur.
stabilisée maximale et en le tournant
vers R3, R4 et R5, la tension stabi-
Nous verrons ensuite selon quels critè- mal délivré par un seul Darlington est lisée minimale. Le trimmer R23 en
res sont fixées les valeurs maximales de 7 A. Etant donné que notre alimen- série avec ce potentiomètre nous per-
et minimales de la tension de sortie. tation débite un courant maximal de met en revanche de déterminer la
7 A, vous devez vous demander : pour- valeur de la tension maximale que
La tension stabilisée prélevée sur la quoi trois de ces Darlington en paral- nous voulons pouvoir prélever en sor-
broche de sortie 10 du LM723 est uti- lèle, dont un seul suffirait ? La fin de tie. Pour déterminer la valeur de la
lisée pour piloter la base du transis- l’article vous dira pourquoi nous avons tension minimale que nous souhai-
tor de moyenne puissance TR1 lequel, ainsi surdimensionné cet étage final. tons pouvoir prélever en sor tie, nous
à son tour, pilote les bases des trois nous ser vons du trimmer R13 lequel,
transistors finaux de puissance TR2, comme le montre la figure 4, a son
TR3 et TR4. Ces transistors de puis- Le schéma électrique curseur relié à la broche 5 de IC2.
sance, que nous avons montés en
parallèle, sont des Darlington : bien Après ces explications préliminaires sur Résumons, le circuit comporte deux
qu’ayant les mêmes dimensions que le fonctionnement du circuit intégré trimmers (R13 et R23) et un potentio-
des transistors de puissance ordi- LM723, nous pouvons maintenant nous mètre R22 :
naires, ils contiennent un transistor consacrer à l’analyse du schéma élec-
de puissance associé à un transistor trique de la figure 4. Commençons par - le trimmer R13 permet de régler la
pilote avec ses résistances de polari- le transformateur d’alimentation toroïdal tension minimale de sortie,
sation, comme le montre la figure 5. T1 : il est pourvu d’un secondaire capa- - le trimmer R23 de régler la tension
Les caractéristiques de ces Darlington ble de fournir une tension de 22 V sous maximale disponible en sortie,
sont les suivantes : un courant de 7 A. Cette tension est - enfin le potentiomètre R22 permet
redressée par le pont RS1, puis lissée de faire varier la tension de sortie
TIP142 Darlington type NPN par C5, 10 000 µF, afin d’obtenir à ses de manière continue entre ces deux
tension maximale 100 V bornes une tension continue de : valeurs.
courant maximal 7 A
puissance maximale 125 W (22 x 1,41) = 31 V environ Vous vous demandez sans doute à
quoi peut bien servir de limiter la
Si nous considérons ces caractéristi- A cette valeur nous devons cependant valeur de la tension de sortie. Si, par
ques, nous voyons que le courant maxi- ôter la chute de tension causée par exemple, vous vouliez utiliser ce cir-
cuit pour alimenter en permanence un
émetteur en 12 V, vous pourriez régler
la valeur minimale à 10 V, au moyen de
4 12 11
R13 et la valeur maximale à 14 V, au
+V
C
n.c. 1 14 n.c. moyen de R23, pour enfin caler la ten-
B CURR. LIMIT. 2 13 COMP.
Vout
CURR. SENS. 3 12 Vcc sion de sortie sur 12 V au moyen de
ERROR E 10 - Vin 4 11 Vc R22. Ainsi, vous seriez sûrs que même
AMP.
Vref + Vin 5 10 Vout
6 Vref 6 9 Vz en cas de manipulation accidentelle du
9 GND 7 8 n.c. bouton du potentiomètre R22, la ten-
C
B sion alimentant l’émetteur ne franchi-
2
E µA 723 rait pas les limites critiques au-delà
CURRENT
-V LIMIT. LM 723 desquelles celui-ci ne serait plus en
5 7 13 3 MC 1723 mesure de fonctionner normalement.
Nous prélevons sur la broche 10 du

Figure 3 : Schéma synoptique d’un circuit intégré 723. Pour réaliser un ampli-
ficateur d’erreur afin d’obtenir des tensions parfaitement stabilisées, on n’uti- 723 la tension pilotant la base de
lise plus un transistor mais des circuits intégrés conçus pour exécuter cette TR1 lequel, à son tour, pilote les
fonction spécifique. bases de TR2, TR3 et TR4 (dans
le paragraphe La puissance de sor-
LABO
C6
T1 C
B
22 V C1
TR2 R3
C3
F1 S1 7A E
C7
4 3 TR1
C
B C
RS1
B
SECTEUR
230 V 2 1
E TR3 R4
E
C2 C4
R2 C8
C5 R1 C
R6 SORTIE
B
TR4 R5 C9 C10
E
VOLT
C11 C14 C15 DZ1 R22
4 12 11 3 R21
2 R11 10 IC1-B 5 R20
IC1-A 8 6 IC2 7
1 2
R12 5 7 13
3 6
C13 R10
4 R13 TR5
E R23
R7 B C18 V max.
C16 V min. C17
R9 R14 C
R15 R16 R17 R18 R19
DL1
DS1 2A 3A
OVER C12 R8 3 4
1A 2 5 5A
0,5 A 1 6 7A
C AMPER
S2
Figure 4 : Schéma électrique de l’alimentation stabilisée variable protégée en courant. S2 permet de choisir la valeur maximale
de courant que nous voulons prélever en sortie. Si la valeur est dépassée, DL1 s’allume et la tension de sortie s’abaisse.
tie, nous vous expliquerons pourquoi montre la figure 6. L’amplificateur pos. 1 = valeur max. 0,5 A environ
nous avons utilisé trois transistors opérationnel IC1-B, dont l’entrée non pos. 2 = valeur max. 1 A environ
en parallèle). La tension stabilisée inverseuse est reliée à la sortie émet- pos. 3 = valeur max. 2 A environ
présente sur les trois émetteurs de teur de TR4 et l’entrée inverseuse
ces Darlington est prélevée au moyen après R5, est monté en limiteur de pos. 4 = valeur max. 3 A environ
de trois résistances de puissance de courant, de manière à protéger le cir- pos. 5 = valeur max. 5 A environ
0,27 ohm 10 W (R3, R4 et R5) pour cuit alimenté et l’alimentation elle- pos. 6 = valeur max. 7 A environ
être appliquée aux bornes de sor tie. même contre d’éventuels courts-cir-
cuits ou surcharges. Par conséquent, si nous devons ali-
Il ne nous reste qu’à expliquer la menter un circuit électronique con-
fonction des deux amplificateurs opé- Le commutateur S2 à six positions sommant un courant de moins de 1 A,
rationnels IC1-A et IC1-B, tous deux nous permet de choisir parmi ces nous mettrons le commutateur S2 sur
contenus dans le LM358, comme le valeurs maximales de courant : la position 2.
C E +V 7 6 5
C E
B
B TIP 142
C E E C
1 2 3 -V BC 557
B
ECB
LM 358 BD 139
B B C E
Figure 6 : Schéma synoptique et brochage vu de dessus
Figure 5 : Schéma synoptique et brochage vu de face du (repère-détrompeur en U vers la gauche) du circuit in-
Darlington TIP142 (à l’intérieur se trouvent un transistor tégré LM358 (à l’intérieur se trouvent deux amplifica-
de puissance, un transistor pilote et leurs résistances de teurs opérationnels). Brochages vu de face du transistor
polarisation). BD139 et de dessous du transistor BC557.
LABO
Note : si le courant consommé par la charge dépassait, pour

une raison quelconque, le courant maximum sélectionné
avec S2, le 723 abaisserait la tension de sortie jusqu’à
l’obtention du courant maximum et pas plus, cet événement
étant signalé par l’allumage de DL1.
Vous l’aurez compris, l’amplificateur opérationnel IC1-B est

donc utilisé pour amplifier les tensions faibles aux extrémi-
tés de R5. La formule pour calculer la valeur de tension aux
extrémités de R5 quand le courant varie est la suivante :
V = (ohm x A) : 3
Note : la valeur de la tension est divisée par 3 car il y a trois

Darlington en parallèle et que donc nous ne prélevons la
tension que sur un.
Par conséquent aux différentes consommations nous retrou-

vons aux extrémités de R5 ces valeurs de tension :
1 A = (0,27 x 1) : 3 = 0,09 V
2 A = (0,27 x 2) : 3 = 0,18 V
3 A = (0,27 x 3) : 3 = 0,27 V
4 A = (0,27 x 4) : 3 = 0,36 V
5 A = (0,27 x 5) : 3 = 0,45 V
6 A = (0,27 x 6) : 3 = 0,54 V
Cette tension, après avoir été amplifiée par IC1-B, est

appliquée à la broche 2 de IC2 et, dès que sa valeur
dépasse 0,7 V, la tension présente sur la broche 3 de
IC2, le circuit intégré limite automatiquement le courant
consommé à la valeur maximale réglée par S2. Si nous
changeons la position de S2, nous ne faisons que changer
le gain de l’amplificateur opérationnel IC1-B, de façon à
obtenir toujours à sa sortie une tension de 0,7 V pour
chaque position du commutateur. En outre, au moment où
la tension entre la broche 2 et la broche 3 de IC2 atteint
0,7 V, le transistor PNP TR5 entre en conduction et envoie
une tension positive sur la broche non inverseuse de l’am-
plificateur opérationnel IC1-A, ce qui, avec l’allumage de
DL1, nous informe de l’entrée en service de la protection.
Par conséquent si un court-circuit se produisait à la sortie,
l’alimentation entrerait immédiatement en protection en
portant la tension aux niveaux minima et en limitant le
courant de sortie à celui choisi avec S2. Une fois le court-
circuit éliminé, l’alimentation se remet automatiquement
sur la valeur de tension réglée par R22.
Note : supposons que vous ayez réglé par S2 un courant

maximum de 1 A, le circuit que vous voulez alimenter ayant
une consommation inférieure. Il pourrait arriver que, à la
mise sous tension, DL1 clignote une fraction de seconde
puis s’éteigne. Ceci est par faitement normal, car si à l’en-
trée du circuit à alimenter se trouvent des condensateurs
électrolytiques de capacités élevées, ces derniers consom-
meront un courant élevé au moment initial de leur charge,
ce qui explique l’entrée en fonction momentanée de la pro-
tection de l’alimentation. Mais, dès que le courant revient
au régime normal et redescend en dessous de la limite
choisie avec S2, la protection se désactive et, par consé-
quent, DL1 s’éteint.
Conclusion
et A suivre
Dans la seconde partie, nous procéderons à la réalisation
pratique et aux réglages de cette alimentation. ◆
GPS
ET484 - ET485 - ET488
Un localiseur GPS/GSM
à mémoire pour Siemens série 35
deuxième partie et fin
l’interface à 8 entrées et le logiciel
Ce localiseur GPS/GSM est doté d’une mémoire capable de mémoriser
jusqu’à 8 000 points ! La localisation peut se faire en temps réel ou,
dans un second temps, par déchargement des données mémorisées. Il
dispose d’une entrée “Enable” habilitant l’enregistrement et de deux
lignes de I/O au format bus I2C. Après
l’avoir analysé et réalisé au cours de la
première partie (numéro 49 d’ELM),
nous nous occupons aujourd’hui de
construire l’interface à 8 entrées
à relier à l’unité distante et
d’utiliser le logiciel.
appelons simplement que l’unité de base du loca- envoie à un PC sur lequel tourne le logiciel cartographique.
liseur est fixe et qu’elle reçoit les données de L’unité de base est également dotée d’un téléphone por-
position, tandis que la ou les unités distantes table Siemens 35 et d’une inter face de celui-ci avec l’or-
sont montées à bord des véhicules et envoient dinateur : cette dernière est en outre constituée d’un logi-
par GSM leurs données GPS. Chacune de ces ciel gérant par ordinateur la liaison avec la ou les unités
dernières est dotée d’un récepteur GPS, d’un téléphone distantes, le chargement des données mémorisées, leur
portable Siemens 35 et d’une inter face gérant la liaison : sauvegarde dans des fichiers, etc. Ce logiciel aussi va être
celle-ci contient des blocs de mémoire EEPROM utilisés pour analysé dans cette seconde partie de l’article.
enregistrer les coordonnées spatiales. En effet, le locali-
sation peut avoir lieu soit en temps réel, soit en différé Nous allons donc voir dans les pages qui suivent, d’abord
par mémorisation des informations. Toujours à l’intérieur de comment est conçue l’interface à 8 entrées et comment la
l’interface distante se trouve une entrée “Enable” laquelle, construire et ensuite comment utiliser le logiciel de gestion
connectée à la masse, habilite la mémorisation des coor- de l’unité de base.
données. Cette entrée pourrait très bien être reliée à un
capteur de mouvement activant l’enregistrement de la loca-
lisation seulement quand le véhicule roule. Enfin, un con- L’interface à 8 entrées
necteur RJ45 fournit en sortie deux lignes bus-I2C, dont une
sert à la liaison avec une interface à 8 entrées, présentée Le but de cette inter face est d’étendre l’unité distante par
dans cette seconde partie de l’article. l’ajout de 8 signaux d’entrée. Le microcontrôleur de l’unité
distante est en mesure de détecter le changement d’état
Quant à l’unité de base, en revanche, elle reçoit les don- de l’une de ces entrées, auquel cas l’envoi d’un SMS,
nées de localisation de la ou des unités distantes qu’elle mémorisé dans la car te SIM du por table, est prévu. Pré-
GPS
Figure 1 : Fonctionnement du localiseur. L’unité distante montée sur le véhicule reçoit sa propre position du localiseur
GPS. Ces données peuvent être envoyées en temps réel à l’unité de base, ou
bien mémorisées et transmises en différé. En outre, l’interface à 8 entrées,
envoyant un SMS, si une entrée change d’état, est reliée à l’unité distante. La
liaison entre les deux unités se fait par le canal des données GSM. L’unité de
base est reliée à un PC sur lequel tourne le logiciel de gestion et le programme
cartographique Fugawi 3, permettant la localisation du véhicule.
cisément, si l’entrée 1 change d’état, sant une ligne bus-I2C est muni d’un Pour une extension possible, l’inter-
le SMS mémorisé en position 1 est certain nombre de cavaliers utilisés face à 8 entrées que nous proposons
envoyé, si c’est l’entrée 2 qui change pour spécifier l’adresse : chacun d’eux dispose de deux por ts RJ45 en paral-
d’état, c’est le SMS mémorisé en peut prendre l’état logique 0 ou l’état lèle (soit : toutes les données entrant
position 2 qui est envoyé et ainsi logique 1 (selon qu’il est fermé ou par un por t sont repor tées sur le
de suite. Pendant la mémorisation du ouvert). second). Un por t est utilisé pour la
SMS dans la carte SIM, outre le texte, liaison à l’unité distante, le second
il faut mémoriser le numéro du porta- L’émission des données se fait de peut en revanche être connecté à
ble à qui envoyer le message. A partir manière sérielle par la broche SDA. Le un autre dispositif. Par exemple, il
de l’unité de base, il est possible d’al- protocole prévoit l’envoi d’un caractère pourra être connecté à l’extension
ler lire l’état logique des 8 entrées, de “start” (S) suivi de l’adresse (A2, bus-I2C à 8 relais ET473 présentée
de spécifier quelles entrées habiliter A1 et A0) du dispositif de destination. dans le numéro 47 d’ELM page 34 :
et, pour chaque entrée habilitée, d’in- Ensuite sont transmises les données cette dernière permettrait d’ajouter à
diquer quel est l’état devant activer subdivisées en blocs de 8 bits : avant l’unité distante 8 sorties pouvant être
l’envoi des SMS. Les utilisations pos- de transmettre un nouveau bloc, il est commandées directement par le logi-
sibles des 8 entrées sont variées : par cependant nécessaire que le précé- ciel de gestion de l’unité de base. A
exemple, il est possible de relier une dent soit “confirmé” par un caractère ce sujet, remarquons une par ticula-
entrée à un système antivol de véhi- de “Acknowledge”, reconnaissance (A). rité : l’inter face à 8 entrées comme
cule, afin d’être averti en cas de ten- Enfin, la communication est fermée par l’inter face à 8 sor ties sont caracté-
tative de vol. Ou bien une seconde l’envoi d’un caractère de “stop” (P). risées par la même adresse (on le
entrée peut être reliée à un système
de détection d’ouverture de coffre
du véhicule, toujours afin de détecter
une tentative de vol, mais de matériel Figure 2 : Liaison de l’interface à 8 entrées à l’unité distante.
cette fois. Etc. La liaison entre l’interface à 8 entrées et l’unité distante se fait par port de
type RJ45. De l’autre côté de l’inter face à 8 entrées se trouve un second
La liaison entre l’interface à 8 entrées port RJ45 pouvant être utilisé pour relier un second dispositif capable de se
et l’unité distante se fait par bus-I2C, servir d’une seconde ligne bus-I2C. Les deux ports sont reliés en parallèle.
grâce à deux broches : SCL transporte L’adressage, de la part de l’unité distante, des divers dispositifs reliés se
le signal d’horloge et SDA les données fait par paramétrage correct des trois cavaliers.
émises au format sériel. Le protocole
bus-I2C offre la possibilité de connec-
ter à chaque ligne (couplée à SCL et
SDA) un certain nombre de disposi-
tifs, chacun étant caractérisé par son
propre code. L’envoi des commandes
au bon dispositif se fait en indiquant,
à chaque émission, l’adresse de des-
tination. Les données émises arrivent
donc à tous les dispositifs connec-
tés à la ligne, mais c’est seulement
celui qui a l’adresse spécifiée qui se
reconnaît comme destinataire et qui
donc l’élabore. Chaque système utili-
GPS
le montre le schéma électrique de la

figure 3, chaque entrée est maintenue
au niveau logique haut par le réseau de
résistances R6. Lorsque, en revanche,
un bornier est court-circuité, l’entrée
correspondante est mise à la masse
à travers la diode de protection. Le
PCF8574A est capable de reconnaître
le changement d’état et de transmet-
tre au microcontrôleur de l’unité dis-
tante les commandes convenables. Le
PIC du dispositif distant reçoit donc
ces commandes et exécute l’envoi des
SMS mémorisés dans le portable.
Considérons enfin les 3 cavaliers J1,

J2 et J3 : ils sont reliés aux broches
A0, A1 et A2 et, on l’a vu, ils sont
utilisés pour paramétrer l’adresse du
dispositif. Pour que l’inter face puisse
être correctement utilisée avec l’unité
distante, il est nécessaire de spécifier
l’adresse 000, correspondant à la fer-
meture des 3 cavaliers.
La réalisation pratique
de l’interface à 8 entrées
Rien de plus facile ni de plus rapide

si on a l’œil sur les figures 4 (avec la
liste des composants) et 5. On réali-
sera d’abord le circuit imprimé à l’aide
du dessin à l’échelle 1 donné par la
figure 4b, ou on se le procurera. Lors-
que le circuit imprimé, gravé et percé,
est en votre possession, montez les
quelques composants, par exemple
dans l’ordre conseillé ci-dessous.
Montez en premier le suppor t du cir-

cuit intégré U1 et vérifiez bien vos
soudures (ni court-circuit entre pistes
ou pastilles ni soudure froide collée),
puis les 5 résistances et le réseau
R6. Montez ensuite les 9 diodes,
sans avoir à les distinguer, bagues
Figure 3 : Schéma électrique de l’interface à 8 entrées. blanches repère-détrompeurs orien-
tées comme le montre la figure 4a.
Montez les condensateurs multicou-

verra plus loin : sur le schéma élec- Le schéma électrique ches et les électrolytiques, en respec-
trique se trouvent 3 cavaliers pour de l’interface à 8 entrées tant bien la polarité +/– de ces der-
régler l’adresse et sur les deux inter- niers (la patte la plus longue est le
faces tous seront fermés afin de Il se trouve figure 3. L’alimentation en + et le – est inscrit sur le côté du
sélectionner l’adresse 000). La com- 12 V en est fournie directement par boîtier cylindrique). Montez le régu-
munication est en effet réalisée en l’unité distante, par la broche 5 du con- lateur U2 debout sans dissipateur,
mettant à profit deux lignes bus-I2C necteur RJ45. Le régulateur U2 7805 semelle métallique vers C4. Montez
distinctes (l’une gère l’inter face à 8 fournit le +5 V, utilisé par les circuits les 3 cavaliers.
entrées, l’autre l’inter face à 8 sor- intégrés TTL, à partir du 12 V. Toute
ties). En ef fet, si nous regardons le la logique de fonctionnement de l’inter- Montez enfin les 2 prises femelles
schéma électrique de l’unité distante face est basée sur l’extenseur d’I/O RJ45 et les 8 borniers enfichables
(première par tie de l’ar ticle), nous U1 Philips PCF8574A : celui-ci est en et c’est presque terminé : il ne vous
voyons que la liaison RJ45 vers l’ex- mesure de se connecter d’un côté à reste qu’à enfoncer délicatement le
térieur est constituée de 4 lignes la ligne bus-I2C par les broches 14 circuit intégré U1 dans son suppor t,
(plus la masse et l’alimentation) réa- et 15 (respectivement SCL et SDA) et en orientant bien le repère-détrompeur
lisant justement les deux lignes utili- de l’autre de s’interfacer (par les bro- en U vers la gauche, soit vers les
sées (couplées à SCL et SDA). ches P0 à P7) aux 8 entrées. Comme cavaliers.
GPS

R1 ..... 4,7 kΩ
R2 ..... 4,7 kΩ
R3 ..... 10 kΩ
R4 ..... 10 kΩ
R5 ..... 10 kΩ
R6 ..... réseau résistif
10 kΩ
C1 ..... 100 nF multicouche
C2 ..... 220 µF 25 V
électrolytique
C3 ..... 100 nF multicouche
C4 ..... 220 µF 25 V
électrolytique
D1 ..... 1N4007
D2 ..... 1N4007
D3 ..... 1N4007
D4 ..... 1N4007
D5 ..... 1N4007
Figure 4a : Schéma d’implantation des composants de l’interface à 8 entrées. D6 ..... 1N4007
D7 ..... 1N4007
D8 ..... 1N4007
D9 ..... 1N4007
U1 ..... PCF8574A
U2 ..... 7805
Les résistances sont des 1/4 de W, 5 %.
Divers :
8 borniers 2 pôles enfichables
1 support 2 x 8
2 connecteurs RJ45
1 circuit imprimé cod. S0488.
Figure 4b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé

de la platine interface à 8 entrées.
Le logiciel de gestion
de l’unité de base
La principale fonction de ce logiciel est
de décharger les données mémorisées
à l’intérieur des différentes unités dis-
tantes, ce qui permet de les sauvegar-
der dans un fichier texte et ensuite une
exportation dans le logiciel cartographi-
que Fugawi.
Le programme offre néanmoins

d’autres opportunités majeures : par
exemple, il permet de constituer une
base de données de tous les numéros
de portables des diverses unités dis-
tantes, de contrôler ou modifier l’état
des 8 sorties ou 8 entrées des éven-
tuelles interfaces connectées, etc.
Première action pour rendre le logi-

ciel opérationnel et l’installer sur le
PC dédié : insérez le CDROM dans le
lecteur. Lancez le programme d’ins-
tallation setup.exe et suivez les indi-
cations à l’écran (on vous proposera
Figure 5 : Photo d’un des prototypes de la platine interface à 8 entrées. en particulier un onglet d’installation).
Quand la procédure est terminée,
GPS
de sélectionner une unité avec laquelle

Figure 6 : Paramétrage de l’adresse. activer une communication. Notez bien
que, pour modifier la base de données,
L’adresse de l’interface à 8 entrées il est nécessaire d’avoir inséré le mot
J3 de passe correct du programme. Ce der-
(et aussi celle à 8 sorties ET473)
est paramétrée par les 3 cavaliers nier peut être inséré par pression sur la
J1, J2 et J3. Un cavalier fermé cor- touche 16 : si le mot de passe corres-
respond à état logique 0. Si en re- pond à celui mémorisé, en revenant à
vanche on le laisse ouvert, il cor- la gestion de la base de données, des
respond à l’état logique 1. Pour un informations supplémentaires, permet-
J2 tant justement de modifier les données
fonctionnement correct des deux in-
terfaces avec l’unité distante, il est mémorisées dans la base de données,
nécessaire de paramétrer l’adresse J1 sont visualisées. Chaque anagraphique
000 (fermer tous les cavaliers). est identifié par le numéro du portable
composant l’unité distante, par le mot
de passe de cette unité (devant être
composé de 6 chiffres et qui est par
défaut 123456) et par un nom per-
lancez le fichier REM_Siemens.exe : réel, ou pour paramétrer/lire les états mettant d’identifier plus facilement les
l’écran de gestion générale apparaît. des éventuelles interfaces reliées, il diverses unités. Une fois qu’à l’intérieur
Elle se compose principalement de est nécessaire de connaître ces mots de la liste des bases de données on a
deux parties : côté droit se trouve une de passe. sélectionné l’unité à appeler, la liaison
fenêtre de texte où sont visualisées GSM a lieu en pressant la touche 3. Si
des informations générales, en haut Analysons maintenant en revanche on presse la 4, la liaison
se trouvent 18 poussoirs activant tou- les fonctions liées aux 18 poussoirs : s’interrompt.
tes les fonctions du logiciel. – Le cinquième poussoir indique la fonc-
– Le premier poussoir à gauche indi- tion Temps Réel : sous ce mode les
Avant de voir, une à une, en partant de que l’ouverture ou la fermeture du port données de localisation de l’unité dis-
la gauche, quelles sont les procédures COM gérant la communication unité de tante sont transmises en temps réel
activées par chaque touche, apportons base/PC : une fois la connexion physi- à l’unité de base et donc elles sont
deux précisions concernant le mot de que entre l’unité de base et l’ordina- visualisées à l’intérieur de la fenêtre de
passe et la sécurité. Une caractéristi- teur exécutée, vous devez ouvrir un port texte, à droite. Quand on est entré dans
que importante du logiciel est en effet COM afin de permettre la communica- ce mode, il est possible de fermer le
de disposer d’un mot de passe (de 6 tion (on vous demandera de spécifier la programme (la clôture du programme
lettres/chiffres) ne permettant l’accès vitesse de transmission, paramétrez-la n’interrompt cependant pas la commu-
à des fonctions particulières du pro- à 19 200 bits/s). Bien sûr, si en revan- nication base/distante) et d’ouvrir le
gramme qu’à certaines personnes con- che le port COM est fermé, la commu- logiciel cartographique : il est ainsi pos-
naissant ce mot de passe. On évite nication ne peut avoir lieu. sible de visualiser sur la carte la posi-
ainsi que quelqu’un d’indélicat n’ac- – Le deuxième poussoir permet d’entrer tion du véhicule. Notez que les deux
cède au dispositif, n’en modifie le mot dans la gestion de la base de données logiciels (cartographique et de gestion)
de passe, etc. En outre, l’accès à cha- (mémorisées) dans l’unité distante. A utilisent le même port COM pour com-
que unité distante est aussi gardé par l’intérieur de cette fonction, il est pos- muniquer avec l’unité de base. Il n’est
un autre mot de passe : pour accéder sible d’ajouter, d’éliminer ou de modi- donc pas possible de les ouvrir tous les
aux données mémorisées dans l’unité fier les enregistrements (dits “anagra- deux en même temps, au risque d’un
distante et à celles émises en temps phiques”) de l’unité distante, ou bien conflit d’accès.
Figure 7a : Ecran principal du programme. Dans la Figure 7b : Ecran correspondant à la liste des uni-
partie supérieure se trouvent 18 poussoirs permet- tés distantes mémorisées. Pour chaque anagraphi-
tant d’activer les diverses fonctions du logiciel. que les données qu’il est possible d’insérer sont
Dans la partie inférieure, certaines informations de le numéro du portable et le mot de passe d’accès
localisation sont visualisées (date, horaire, latitude, à l’unité distante. Chaque enregistrement est en
longitude, vitesse du véhicule et nombre de satel- outre caractérisé par un nom permettant une iden-
lites reçus). tification plus simple de la part de l’usager.
GPS
Figure 7c : Cet écran, correspondant au mode Figure 7d : Ecran correspondant aux paramètres de
temps réel. Les données de localisation sont transfert des données. Il est possible de spécifier le
transmises par l’unité distante et donc sont visua- fichier où seront sauvegardées les informations mé-
lisées dans la fenêtre principale. Dans cette situa- morisées. Notez que, pour accélérer l’opération, les
tion, il est en outre possible d’ouvrir le logiciel données ne sont pas écrites immédiatement dans
cartographique Fugawi, ce qui permet une visua- le fichier, mais temporairement emmagasinées dans
lisation, en temps réel, de la position du véhicule un “buffer” en mémoire RAM et, seulement à la fin
sur la carte. du processus, inscrites sur le disque dur.
– Le sixième poussoir permet d’indi- données entre-temps déchargées ne relatif à chaque entrée et, pour cha-
quer à l’unité distante, avec laquelle on seraient pas encore disponibles : il fau- que entrée active, de spécifier quel est
est en liaison, d’effacer les données drait alors ré--exécuter la procédure l’état logique devant donner l’alarme.
mémorisées dans son EEPROM. depuis le début. Souvenez-vous que A propos de l’envoi des SMS, donnons
– Le septième poussoir permet en la logique de l’unité distante prévoit une petite précision : le SMS doit avoir
revanche d’interroger l’unité distante qu’une fois la mémoire EEPROM rem- été mémorisé dans la carte SIM et
pour lui demander combien de points plie à ras bord, l’écriture des nouvel- il est envoyé quand une entrée prend
de localisation ont été effectivement les informations efface les anciennes la valeur logique spécifiée. Par exem-
mémorisés. Grâce à ce mode on peut depuis le début. L’envoi des informa- ple, si nous spécifions que l’entrée
éviter d’exécuter le transfert d’infor- tions a lieu cependant séquentielle- 1 est active au niveau logique 0,
mations mémorisées alors qu’elles ne ment, en partant de la première cellule le SMS mémorisé en position 1 est
sont pas en nombre suffisant pour être de mémoire. C’est pourquoi, après le envoyé quand l’état logique de l’entrée
significatives. transfert, il peut arriver que les don- 1 passe du niveau logique 1 au niveau
– Les huitième et neuvième poussoirs nées n’arrivent pas dans l’ordre tem- logique 0. Ainsi, même si le niveau logi-
permettent respectivement d’interro- porel. Cet ordre peut toutefois être que 0 est maintenu pendant un certain
ger l’unité distante sur le temps de déterminé simplement en analysant temps, les SMS ne sont pas envoyés
“polling” paramétré et de spécifier une les informations horaires et de date l’un après l’autre en continu (ce qui
nouvelle valeur. Rappelez-vous en effet de chaque enregistrement. Dernière serait inutile, un suffit !) : un nouvel
que, lorsque les données sont mémo- remarque concernant la possibilité de envoi n’aura lieu que si l’entrée rede-
risées à l’intérieur de l’EEPROM, il coupure de communication GSM pen- vient haute et ensuite redevient à nou-
est possible de spécifier un temps dant un transfert : si cela arrive, il faut veau basse. Dans la même fenêtre,
d’échantillonnage de la localisation. attendre quelques minutes avant de pour chaque entrée (habilitée ou non à
Par exemple, si l’on spécifie une valeur rappeler l’unité distante et d’effectuer l’alarme), l’état logique aussi est visua-
de 10, la mémoire d’une coordonnée un nouveau téléchargement, parce que lisé, avec le même procédé à “LED”
sera faite sur un temps d’échantillon- l’unité distante serait occupée à termi- utilisé pour la propriété des sorties.
nage d’environ 10 secondes. ner la procédure interrompue. Sont enfin présentes deux touches exé-
– Le dixième poussoir permet d’activer – Le onzième poussoir permet d’aller cutant la mise à jour des états des
le chargement des données. Quand il contrôler l’état des 8 lignes “out” pré- entrées et l’envoi des paramètres spé-
a été pressé, l’unité de base demande sentes dans l’interface à 8 sorties cifiés. Une ultime note concerne le cas
à l’unité distante d’envoyer toutes éventuellement reliée. Dans la fenêtre, où, pour une raison quelconque, la
les données mémorisées. Ces infor- 8 touches sont disponibles pour modi- liaison physique entre l’inter face à 8
mations sont sauvegardées dans un fier l’état des relais commandant les entrées et l’unité distante serait cou-
fichier de texte dont il est possible de sorties : pour chaque sortie une “LED” pée (par exemple, si le câble RJ45
spécifier le nom et l’onglet, ce fichier indique l’état logique. Une touche de était détaché accidentellement). Dans
pouvant être ensuite exporté vers le “reset” permet en outre de remettre à ce cas, le PIC de l’unité distante lit
logiciel cartographique Fugawi. L’écri- zéro toutes les sorties et une touche l’état des entrées comme étant tous
ture dans le fichier n’est cependant Demande de réclamer la mise à jour au niveau logique 0. Par conséquent,
pas immédiate : le programme écrit ini- des états des 8 sorties. pour toutes les entrées pour lesquel-
tialement les données dans un “buffer – Le douzième poussoir permet en les avait été paramétré comme état
RAM” et c’est seulement à la fin d’un revanche de contrôler l’état logique d’alarme l’état logique 0, les SMS
transfert qu’elles sont inscrites dans des entrées de l’éventuelle inter face d’alarme sont envoyés.
le fichier spécifié. Ce qui signifie que à 8 entrées. A l’intérieur de cette fenê- – Le treizième poussoir permet en
si durant un transfert la communi- tre il est possible de spécifier s’il faut revanche le transfert automatique des
cation GSM devait être coupée, les activer ou non l’envoi du SMS d’alarme données. Ainsi, quand certaines con-
GPS
Figure 7e : Ecran correspondant au contrôle des li- Figure 7f : Ecran correspondant au contrôle des
gnes de “out” présentes dans l’interface à 8 sor- lignes de “in” de l’interface à 8 entrées (option-
ties ET473 (optionnelle). Il est possible, en cliquant nelle). Il est possible de sélectionner quelle entrée
sur les 8 touches, d’agir sur les relais de l’inter- habiliter pour l’envoi du SMS d’alarme et de spé-
face. L’état des relais est visualisé par l’allumage/ cifier quel état logique doit donner l’alarme.
extinction des “LED” rouges de la fenêtre. Il est
possible de remettre à zéro les 8 entrées et de ré- L’état des 8 entrées est visualisé par l’allumage/
clamer la mise à jour de l’état actuel. extinction des “LED” rouges de la fenêtre.
Figure 7g : Ecran de paramétrage du télécharge- Figure 7h : Ecran correspondant aux paramètres du

ment automatique des données. Il est possible, en port sériel utilisé pour la communication unité de
partant d’un horaire de “start”, de spécifier 8 ho- base/PC.
raires auxquels, chaque jour, on veut exécuter le
chargement des données. Il est en outre possible Il est possible de spécifier le numéro du port COM
d’indiquer si l’on veut effacer la mémoire après le et la vitesse de transmission à utiliser (19 200
transfert et le nombre maximum de tentatives de bits/s, c’est la vitesse à laquelle le PIC de l’unité
connexions. de base communique).
ditions sont vérifiées, c’est la der- l’usager de demander le mot de passe

nière unité distante qui se connecte correspondant à l’unité distante reliée,
automatiquement à l’unité de base et le quinzième permet en revanche de Comment
commence le transfer t des données. modifier ce mot de passe. construire ce montage ?
Par la fenêtre de configuration, il est – Les fonctions des seizième et dix-
possible de spécifier, en partant d’un septième poussoirs, nous les avons Tout le matériel nécessaire pour cons-
horaire de “start”, la cadence tempo- déjà données en substance en présen- truire ce localiseur GPS/GSM ET488
relle avec laquelle exécuter le trans- tant le logiciel : elles permettent d’insé- (interface à 8 entrées et logiciel de
fert, ou bien de spécifier 8 horaires rer ou de modifier le mot de passe du gestion) est disponible chez certains
différents auxquels, chaque jour, on programme, utilisé pour gérer l’accès de nos annonceurs.
veut exécuter le transfert des don- à certaines fonctions du logiciel.
Voir les publicités dans la revue.
nées. Il est en outre possible d’indi- – Le dernier poussoir à droite est en
quer s’il faut effacer la mémoire après revanche utilisé pour régler les para- Les typons des circuits imprimés sont
le transfert et le nombre de tentati- mètres du port COM : il est possible sur www.electronique-magazine. com/
ves de liaison à effectuer pour chaque de spécifier quel port sériel et quelle les_circuits_imprimés.asp.
téléchargement. vitesse sont utilisés pour établir la
– Les quatorzième et quinzième pous- liaison. A propos de la vitesse, rappe- La revue ne fournit ni circuit ni compo-
soirs sont en revanche utilisés pour lons que pour un fonctionnement correct, sant.
gérer le mot de passe des dispositifs il est nécessaire de spécifier une vitesse
distants. Le quatorzième permet à de transmission de 19 200 bits/s. ◆
DOMOTIQUE
ET496
Une commande de relais

à retard réglable
Ce circuit, composé de deux étages monostables, utilise les durées
de charge des condensateurs pour retarder l’activation d’un relais
par rapport à un événement générant une commande sur ses
bornes d’entrée. Deux trimmers offrent la possibilité de paramétrer
le temps de retard et la durée d’activation.
a logique du dispositif est la suivante : quand par les cabinets médicaux ou similaires) : autrement dit
un signal de tension positive arrive à l’entrée un automatisme qui n’en a pas l’air afin de préser ver les
(par exemple, le signal dû à la pression d’une apparences d’une vraie relation humaine ! Si vous utilisez
touche ou d’un bouton de sonnerie), un premier le dispositif dans cette application, munissez-le d’un sys-
compteur est activé. Le temps écoulé (paramé- tème de désactivation (par exemple par coupure d’alimen-
trable de 0 à 10 secondes), le relais est activé et le reste tation) pour les périodes où la porte doit rester fermée.
pendant le déroulement d’un second compteur (délai
paramétrable de 1 à 20 secondes) initialisé dès la fin du Mais ce circuit peut être utile pour de nombreuses autres
premier comptage. applications, chaque fois qu’il est nécessaire d’activer un
relais après un délai de latence à par tir de l’événement
De plus, l’appareil ne prend en considération que les impul- déclenchant.
sions d’entrée ayant une cer taine durée, évitant ainsi un
déclenchement intempestif dû au seul bruit de fond.
Le schéma électrique
A quoi ça sert ? Comme le montre la figure 1, il est assez simple, mais
on peut tout de même le diviser en quatre étages. Le
Mais à quoi ce petit montage peut-il bien ser vir ? A ouvrir premier est l’alimentation en +12 V environ, constituée
une porte quand une personne sonne, sans avoir à inter- de C1, C2, R14 et C8 : C1 et C2 stabilisent la tension,
venir manuellement, tout en donnant l’impression au visi- quant à R14 et C8, on y reviendra. Le deuxième, centré
teur que quelqu’un l’a reconnu avant de lui ouvrir (utilisé sur l’optocoupleur FC1, est l’étage d’entrée, destiné à
DOMOTIQUE
opérer une isolation optique des bor- de C3 et il est donc possible de pa- changement dans le second mono
nes d’entrée par rappor t au reste ramétrer la durée minimale de vali- stable. Quand en revanche la broche
du circuit. Les deux derniers enfin dité du signal, avec les valeurs que 11 passe de 1 à 0, on a une impul-
sont constitués des deux étages mo- nous avons choisies, on obtient envi- sion négative por tant pendant un ins-
nostables NAND U1a et U1b, pour ron 100 ms. Supposons que la durée tant sur la broche 8 de U1c l’état
le premier et NAND U1c/T2, pour le du signal soit suffisante : la broche 1 logique 0.
second. passe au niveau logique bas, la sor-
tie de U1a au niveau logique haut, La sor tie de U1c devient donc haute,
La logique de FC1 est simple : quand C4 commence donc à se charger à T3 est en cour t-circuit et le relais
une tension positive est fournie aux travers R4 + R12, par conséquent RL1 s’active. Entre temps C6 com-
bornes IN (plus de +5 V et moins la broche 5 aussi passe au niveau mence à se charger à travers R9 +
de +24 V, afin de ne pas endomma- logique haut. La broche 6 étant au R13 et maintient haute la base de
ger le composant), les broches 4 et niveau logique haut, la sor tie de T2. Celui-ci met donc la broche 9
5 sont cour t-circuitées : par consé- U1b passe au niveau logique bas. de U1c à la masse, ce qui implique
quent, dans le schéma de notre cir- Cet état arrive sur la broche 2 de que la sor tie, broche 10, continue à
cuit, même la broche 5 est mise à la U1a, dont la sor tie est maintenue au être haute bien que la broche 8 reste
masse. Considérons d’abord le pre- niveau logique haut en dépit du fait basse un instant.
mier monostable et supposons que que le signal d’entrée cesse d’être
le circuit soit dans une situation de appliqué et que donc la broche 1 de Le circuit reste dans cet état jusqu’à
repos : aucun signal sur l’entrée IN, U1a revienne au niveau logique haut. ce que C6 soit complètement chargé.
la broche 1 de la NAND U1a est La sortie de U1b (niveau logique bas) Quand cela arrive, T3 se rouvre, ce
maintenu au niveau logique haut par est annulée par U1d, dont la sont est
R2, R3 et D2. Supposons (pour le au niveau logique haut.
moment) que la broche 2 est aussi
au niveau logique haut : alors la sor- Le circuit reste dans cet état jusqu’à Liste des composants
tie, broche 3, est au niveau logique ce que C4 soit complètement chargé.
bas. C4 est déchargé et, grâce aux Quand cela arrive, plus aucun cou- R1 .............. 1,5 kΩ
résistances de “pull down” R4 + rant ne passe par R4 + R12 (C4 se R2 .............. 1,5 kΩ
R12, la broche 5 de U1b aussi est au charge sur D3), la broche 5 est par R3 .............. 1 kΩ
niveau logique bas. conséquent por tée au niveau logique R4 .............. 1,5 kΩ
bas. La sor tie de U1b est donc haute R5 .............. 1,5 kΩ
On remarque que, dans cet état, à (la sor tie de la NOT U1d est donc R6 .............. 4,7 kΩ
l’intérieur de R4 + R12, D3 et C5 il basse), le niveau logique haut arrive R7 .............. 1,5 kΩ
ne passe aucun courant et donc C4 aussi sur la broche 2 laquelle, alors R8 .............. 1,5 kΩ
se maintient déchargé. que la broche 1 est au niveau logique R9 .............. 1 kΩ
haut, fait passer la sor tie de U1a au R10 ............ 4,7 kΩ
La broche 6 de U1b est en revanche niveau logique bas. La première par-
R11 ............ 47 kΩ
au niveau logique haut grâce à la résis- tie du circuit a donc recouvré l’état
R12 ............ 100 kΩ trimmer
tance de “pull up” R5. La sortie de initial : un second signal appliqué à
U1b, broche 4, est donc au niveau logi- l’entrée produira une répétition du R13 ............ 100 kΩ trimmer
que haut, en accord avec notre suppo- cycle selon la même logique. R14 ............ 100 Ω
sition initiale concernant la broche 2. C1 .............. 100 nF multicouche
Résumons : au repos la sor tie de C2 .............. 220 µF 25 V électro.
Comme la broche 4 est au niveau logi- U1d est basse, quand un signal est C3 .............. 100 µF 25 V électro.
que haut, la broche 11 de U1d est appliqué à l’entrée elle devient haute C4 .............. 100 µF 25 V électro.
en revanche au niveau logique bas (la et garde cet état pour une durée C5 .............. 100 nF multicouche
NAND U1d est montée en NOT). Sup- dépendant de la charge de C4 à tra- C6 .............. 100 µF 25 V électro.
posons alors que nous appliquions vers R4 + R12, la charge terminée, la C7 .............. 100 nF multicouche
une tension positive à la borne + de sor tie redevient basse. C8 .............. 100 µF 25 V électro.
FC1 : sa broche 5 va à la masse. C3 D1.............. 1N4007
commence alors à se charger à tra- Analysons maintenant le second mo- D2.............. 1N4007
vers R3 : on note cependant que la nostable : notons tout d’abord que les D3.............. 1N4007
broche 1 de U1a ne passe pas immé- deux étages sont reliés par C7, lequel D4.............. 1N4007
diatement au niveau logique bas, mais ne laisse pas passer la composante D5.............. 1N4007
qu’un certain temps est nécessaire continue, mais sur la broche 8 de U1c U1 .............. HEF4011
pour permettre à C3 de se charger. n’arrivent que les impulsions positi-
T1 .............. BC547
ves ou négatives correspondant aux
T2 .............. BC547
Cette technique compor te deux avan- passages de 0 à 1 et vice versa de
tages : le premier est que l’éventuel la sor tie de U1d. Au repos les deux T3 .............. BC547
bruit aux bornes IN ou produit par entrées de U1c sont hautes (résistan- RL1 ............ Relais miniature 12 V
FC1 lui-même est filtré, le second est ces de “pull up” R7 et R8), sa sor tie FC1 ............ Optocoupleur 4N25
qu’il est possible de distinguer les est donc basse. T3 est donc ouver t
différentes durées des signaux d’en- et RL1 est désactivé. Divers :
trée et qu’on peut donc ignorer ceux 1 ................ Support 2 x 7
ne durant pas suffisamment long- Quand la sor tie de U1d passe du 1 ................ Support 2 x 3
temps d’après notre critère (régla- niveau logique bas au niveau logique 2 ................ Borniers 2 pôles
ble). En changeant la valeur de R3 haut, on a sur la broche 8 une impul- 1 ................ Bornier 3 pôle
on peut modifier la durée de charge sion positive ne provoquant aucun
DOMOTIQUE
Figure 1 : Schéma électrique de la commande à relais à retard réglable.
qui remet au niveau logique haut la

broche 9 de U1c. La sortie de U1c
redevient basse (C6 se décharge à
travers D4) et RL1 s’ouvre. Comme
on l’a vu déjà, le délai de retard
comme la durée d’activation dépen-
dent des mécanismes de charge res-
pectivement de C4 et de C6 à travers
R4 + R12 et R9 + R13. En modifiant
les valeurs des résistances ou des
condensateurs, on peut modifier ces
durées. On l’a dit, avec les valeurs
que nous avons choisies, il est possi-
ble de paramétrer un retard d’activa-
tion de 0 à 10 secondes et une durée
d’activation de 1 à 20 secondes. Rien
Figure 2a : Schéma d’implantation des composants de la commande à relais à
ne vous empêche cependant de modi-
retard réglable.
fier les valeurs de ces composants
afin de les adapter à vos attentes.
Avant de conclure, il reste deux petits

détails à voir. Le premier concerne
T1 : il a été introduit pour maintenir
au niveau logique 0 la broche 6 de
U1b tant que la sortie de U1c reste
au niveau logique 1 (relais fermé). Ce
mécanisme a été conçu de manière à
empêcher la propagation d’un second
signal d’entrée pendant la période
où le relais est fermé. Le second
concerne le réseau R14/C8 : sur le
schéma on voit que ce dernier por te
l’alimentation aux NAND.
Le circuit intégré HEF4011 n’est donc

pas alimenté immédiatement à la
Figure 2b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de la commande à relais à mise sous tension du dispositif, mais
retard réglable. seulement après un cer tain délai,
nécessaire à la charge de C8. Ainsi,
DOMOTIQUE
ques). Montez ensuite les cinq diodes

1N4007, bagues blanches orientées
comme le montre la figure 2a.
Montez tous les condensateurs en res-

pectant bien la polarité des électrolyti-
ques (la patte la plus longue est le +).
Montez les trois transistors, méplat

orienté dans le bon sens montré par
la fi gure 2a. Montez le relais minia-
ture 12 V.
Montez les deux borniers à deux pôles

(un pour l’entrée du signal et un pour
l’entrée alimentation) et le bornier à
trois pôles (sorties du relais).
Vous pouvez alors enfoncer délicate-

ment le circuit intégré HEF4011 et l’op-
tocoupleur 4N25 dans leurs supports
en orientant bien leurs repère-détrom-
peurs en U vers le haut.
Le circuit est prêt à servir. Alimentez-le en

12 V continu et essayer de le faire fonc-
tionner : tournez les curseurs des deux
trimmers complètement en sens antiho-
raire (durées minimales) et appliquez une
tension positive sur le bornier d’entrée IN,
mais brièvement et voyez si effectivement
le relais ne se déclenche pas.
Ensuite, essayez à l’entrée une tension

pendant une durée plus longue et véri-
fiez que cette fois le relais se déclen-
che bien. Si tout fonctionne correcte-
ment, agissez sur les deux trimmers
et vérifiez que le délai de retard et la
durée d’activation du relais se modi-
fient. Paramétrez les durées qui vous
conviennent avec R12 et R13. Reliez
enfin le circuit aux dispositifs d’INPUT
et d’OUTPUT que vous voulez tempori-
ser (par exemple le poussoir du carillon
d’entrée comme INPUT et la serrure
électrique comme OUTPUT) et faites
des essais sur site, quitte à retoucher
les deux trimmers. ◆
Figure 3 : Photo d’un des prototypes de la platine de la commande à relais

à retard réglable. Comment
construire ce montage ?
on permet au circuit de terminer le quemment les figures 2a et 3 et la Tout le matériel nécessaire pour
transit d’activation et de mettre tous liste des composants. construire cette commande de
les étages en condition de repos et relais à retard réglable ET496
de fonctionnement. Montez tout d’abord les supports du est disponible chez cer tains de
circuit intégré U1 (HEF4011) et de l’op- nos annonceurs. Voir les publicités
tocoupleur FC1 (4N25) : ensuite, véri- dans la revue.
La réalisation pratique fiez bien les soudures (ni court-circuit
entre pistes et pastilles, ni soudure Les typons des circuits imprimés sont
Une fois que l’on a réalisé le circuit froide collée). sur www.electronique-magazine.com/
imprimé (la figure 2b en donne le des- les_circuits_imprimés.asp.
sin à l’échelle 1), ou qu’on se l’est Montez toutes les résistances sans les
procuré, on monte tous les compo- intervertir (classez-les au préalable par La revue ne fournit ni circuit ni composant.
sants dans l’ordre en regardant fré- valeurs) et les deux trimmers (identi-
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Figure de bruit : < à 3 dB. Alimentation : 9 Vcc (pile non fournie). watts consomme la charge connectée au réseau EDF. 5,6 kHz - 5,6 kHz / 51 kHz - 51 kHz / 560 kHz -
EN1169.............Kit complet avec boîtier ...........................................18,30 € Cet instrument peut mesurer une puissance maximale de 2 kW. 560 kHz / 5 MHz. Sortie trigger : oui.
EN1485.... Kit complet sans boîtier..............................100,00 € EN1345.... Kit complet avec boîtier...... 282,00 €
MO1485 .. Boîtier percé et sérigraphié...........................23,00 €
TRANSISTOR
PIN-OUT CHECKER GÉNÉRATEUR D’HORLOGE
ANALYSEUR DE SPECTRE SIMULATEUR DE
Ce kit va vous permettre de PROGRAMMABLE
repérer les broches E, B, C POUR OSCILLOSCOPE PORTES LOGIQUES Voici un oscillateur à quartz pour
d’un transistor et de savoir Ce kit vous permet de trans- Ce kit vous permet de circuit à microprocesseur qui per-
si c’est un NPN ou un PNP. former votre oscilloscope en simuler le comportement met de générer des fréquences
Si celui-ci est défectueux vous un analyseur de spectre perfor- des portes logiques les d’horloge autres que celles standards, tout en
lirez sur l’afficheur “bAd”. mant. Vous pourrez visualiser plus fréquentes. Des cartes interchan- étant équipé de quartz que l’on trouve facilement
Alimentation : pile de 9 V (non fournie). n’importe quel signal HF, entre 0 et 310 MHz environ. Avec geables permettent de visualiser le dans le commerce. Ce circuit est idéal pour les
EN1421.... Kit complet avec boîtier..........38,10 € le pont réflectométrique EN1429 et un générateur de bruit, résultat d’une opération logique choi- numériseurs vidéo, il permet de piloter des dispo-
vous pourrez faire de nombreuses autres mesures… sie. Module : 8 fonctions : BUFFER - sitifs qui requièrent parfois une fréquence d’hor-
EN1431.... Kit complet avec boîtier INVERSEUR - AND - NAND - OR - NOR - loge pouvant aller jusqu’à 100 MHz !
...................... sans alimentation ................ 100,60 € ET379 ....... Kit complet sans boîtier.........48,50 €
CAPACIMÈTRE DIGITAL AVEC AUTOZÉRO EN1432.... Kit alimentation........................30,60 €
EXOR - EXNOR. Alim. : 220 VAC.
Cet appareil permet la mesure de tous les EN934.....Kit complet
condensateurs compris entre 0,1 pF et 200 ....................avec boîtier............ 47,10 €
µF. Un bouton poussoir permet de compenser UN GÉNÉRATEUR BF À BALAYAGE
automatiquement les capacités parasites. Afin de visualiser sur
6 gammes sont sélectionnable par l’intermédiaire TESTEUR DE THYRISTOR ET TRIAC SONDE LOGIQUE TTL ET CMOS l’écran d’un oscillos-
d’un commutateur présent en face avant. Il permet d’une part de contrôler le bon fonction- Cette sonde cope la bande pas-
Un afficheur de 4 digits nement d’un triac ou d’un thyristor vous rendra les sante complète d’un
permet la lecture de la valeur. et d’autre part de déterminer le seuil plus grands amplificateur Hi-Fi ou d’un préamplificateur ou
Spécifications techniques : du courant de gâchette permettant services pour encore la courbe de réponse d’un filtre BF ou d’un
Alimentation : 230 V / 50 Hz. d’enclencher le semi-conducteur. dépanner ou contrôle de tonalité, etc., vous avez besoin d’un
Etendue de mesure : 0,1 pF à Composants acceptés : triacs et thy- élaborer des bon sweep generator (ou générateur à balayage)
200 µF. Gammes de mesure : 0,1 pF / 200 pF - 1 pF ristors. Indication du courant de cartes électro- comme celui que nous vous proposons ici de
/ 2 000 pF - 0,01 nF / 20 nF - 0,1 nF / 200 nF - gâchette min. : par galvanomètre. Ali- niques contenant des circuits logiques construire.
0,001 µF / 2 µF - 0,1 µF / 200 µF. mentation : 220 VAC. CMOS ou TTL. EN1513.... Kit complet avec boîtier..........85,00 €
Autozéro : oui. Affichage : 5 digits. EN1124.... Kit complet avec boîtier..........67,10 € EN1426 Kit complet avec boîtier ..... ENCAB3 .... Ensemble de trois câbles
EN1340.... Kit complet avec boîtier...... 124,25 € ................................................... 27,30 € ...................... BNC/BNC....................................18,00 €
GÉNÉRATEUR DE BRUIT BF DÉTECTEUR DE FILS SECTEUR
Couplé à un analyseur de spectre, ce générateur Cet astucieux outil vous évitera de
permet le réglage de filtre BF dans beaucoup de
domaine : réglage d’un égaliseur, vérification du MESURES DIVERSES planter un clou dans les fils d’une
installation électrique.
rendement d’une enceinte acoustique etc. EN1433........ Kit complet avec boîtier
Couverture en fréquence : 1 Hz à 100kHz. ......................................................13,55 €
Filtre commutable : 3 dB TESTEUR DE TÉLÉCOM- TACHYMÈTRE À CODEUR OPTIQUE
/ octave env. Niveau de MANDE INFRAROUGE Cet appareil délivre une tension de sortie propor-
UN MESUREUR DE PRISE DE TERRE
sortie : 0 à 4 Veff. env. Ce testeur de télécommande tionnelle à la vitesse de rotation
Alimentation : 12 Vcc. du codeur optique à 100 niveaux Pour vérifier si la prise de terre d’une installation
infrarouge permet de déterminer
EN1167........Kit complet logiques et / ou. Connecté à un électrique est dans les normes et surtout si
l’état de fonctionnement de
avec boîtier .........33,55 € n’importe qu’elle télécommande voltmètre, l’ensemble peut cons- elle est efficace, il faut la
tituer un tachymètre à usages mesurer et, pour ce faire,
infrarouge. Une indication de la puissance reçue
multiples, comme base d’un ané- on doit disposer d’un ins-
GÉNÉRATEUR BF 10 HZ - 50 KHZ est fournie par 10 LED. Mode : infrarouge. Indica-
momètre par exemple. trument de mesure appelé
D’un coût réduit, ce générateur BF pourra rendre tion de puissance reçue : 10 LED. Alimentation :
bien des services à tous les amateurs qui met- 9V (pile non fournie). EN1155.... Tachymètre à codeur optique...7,90 € Mesureur de Terre ou
“Ground-Meter”.
tent au point des amplificateurs, des préam- EN980....... Kit complet avec boîtier..........18,45 €
EN1512.... Kit complet avec boîtier
plificateurs BF ou tous autres appareils néces- UN SISMOGRAPHE AVEC DÉTECTEUR ...................... et galvanomètre .......................62,00 €
sitant un signal BF. Sa ALTIMÈTRE DE 0 À 1 999 MÈTRES PENDULAIRE ET INTERFACE PC
plage de fréquence va de Avec ce kit vous pourrez mesu-
10 Hz jusqu’à 50 kHz (en rer la hauteur d’un immeuble, UN DÉTECTEUR DE FUITES SHF
4 gammes). Les signaux d’un pylône ou d’une monta- POUR FOURS À MICRO-ONDES
disponibles sont : sinus - gne jusqu’à une hauteur maxi- Avec ce détecteur de fuite d’ondes SHF pour four
triangle - carré. La ten- male de 1 999 m. à micro-ondes nous complétons la série de
sion de sortie est variable entre 0 et 3,5 Vpp. EN1444.... Kit complet avec boîtier..........62,35 € Pour visualiser sur nos instruments de détection des-
EN1337.... Kit complet avec boîtier..........66,30 € l’écran de votre ordinateur les sismo- tinés à contrôler la qualité des
grammes d’un tremblement de terre conditions environnementales de
COMPTEUR GEIGER PUISSANT vous n’avez besoin que d’un détecteur notre existence, comme les détec-
GÉNÉRATEUR DE pendulaire, de son alimentation et d’une interface teurs de fuite de gaz, de champs
BRUIT 1MHZ À 2 GHZ ET PERFORMANT PC avec son logiciel approprié. C’est dire que cet magnétiques et HF, les compteurs
Signal de sortie : 70 dBV. Fré- Cet appareil a vous permettre de l’appareil est simple et économique. Geiger, etc…
mesurer le taux de radioactivité pré-
quence max. : 2 GHZ. Linéa-
sent dans l’air, les aliments, l’eau,
EN1358D..Détecteur pendulaire ............145,00 € EN1517 . Kit complet avec boîtier
rité : +/- 1 dB. Fréquence de EN1359.....Alimentation 24 volts .............54,00 € plastique: ............................27,00 €
modulation : 190 Hz env. Alimentation : 220 VAC. etc. Le kit est livré complet avec son
boîtier sérigraphié.
EN1500.....Interface avec boîtier .................................
EN1142.... Kit complet avec boîtier..........65,10 € .......................+ CDROM Sismogest.............130,00 € TESTEUR DE POLARITÉ
EN1407 ..............Kit compteur Geiger
complet.................................. 112,80 € D’UN HAUT-PARLEUR
GÉNÉRATEUR SINUSOÏDAL 1KHZ Pour connecter en phase
Il est possible, à partir de quelques composants, SISMOGRAPHE
de réaliser un oscillateur BF simple
POLLUOMÈTRE HF… Traduction des mouvements des les haut-parleurs d’une chaîne
…ou comment mesurer plaques tectoniques en perpétuel stéréo, il est nécessaire de
mais capable de produire un signal à connaître la polarité des entrées. Ce kit vous
la pollution électroma- mouvement, l’activité sismique de
fréquence fixe à très faible distorsion. permettra de distinguer, avec une extrême facilité,
gnétique. la planète peut se mesurer à partir
Qui plus est, même si le montage que le pôle positif et le pôle négatif d’un quelconque
Cet appareil mesure de ce sismographe numérique. Sa
nous vous proposons produit, à l’ori- haut-parleur ou d’une enceinte acoustique.
l’intensité des champs sensibilité très élevée, donnée par
gine, un signal à 1 000 Hz, il vous sera Alimentation : Pile de 9 V (non fournie).
électromagnétiques HF, un balancier pendulaire vertical, lui permet d’en-
toujours possible de faire varier cette
fréquence par simple substitution de 3 condensa-
rayonnés par les émetteurs FM, les relais de registrer chaque secousse. Les tracés du sismo- EN1481.... Kit complet avec boîtier..........12,20 €
télévision et autres relais téléphoniques. graphe révèlent une activité permanente insoup-
teurs et 2 résistances.
EN1484.... Kit complet avec boîtier..........21,35 € EN1435.... Kit complet avec boîtier..........93,00 € çonnée qu’il est très intéressant de découvrir. TESTEUR DE TRANSISTOR
Alimentation : 230 V. Sensibilité de détection : fai- Ce montage didactique permet de réaliser un sim-
ble intensité jusqu’à 200 km, moyenne intensité ple testeur de transistor.
BOUSSOLE ÉLECTRONIQUE jusqu’à 900 km, forte intensité jusqu’à 6 000 km.
Cette boussole de poche est basé Imprimante : thermique. Balancier : vertical. Affi- EN5014 ..Kit complet avec
autour d’un capteur magnétique. L’in- cheur : 4 digits. boîtier......................50,30 €
dication de la direction est faite EN1358.... Kit complet avec boitier et une
par huit diodes électroluminescen- ...................... imprimante thermique ........ 655,40 €
DEUX GÉNÉRATEURS DE SIGNAUX BF tes. Affichage : 8 LED. Angle : N - TABLE DE VÉRITÉ ÉLECTRONIQUE
Comme nul ne peut exercer un métier avec succès N/E - E - S/E - S - S/O - O - N/O. Pré- Cette table de vérité élec-
cision : 2 indications angulaires (ex :
RESMÈTRE
sans disposer d’une instrumentation adéquate, Le contrôleur que nous vous pré- tronique est un testeur de
nous vous proposons de compléter votre labora- N et N/E). Alimentation : 9 V (pile non fournie). portes logiques, il permet
sentons NE mesure PAS la capacité
toire en construisant deux appareils essentiels EN1225.... Kit complet avec boîtier..........48,80 € de voir quel niveau logique
en µF d’un condensateur électro-
au montage et à la maintenance des dispositifs lytique, mais il contrôle seulement apparaît en sortie des dif-
électroniques. Il s’agit de deux générateurs BF, sa RES (en anglais ERS : “Equivalent férentes portes en fonction
le EN5031 produit des signaux triangulaires et le DÉCIBELMÈTRE Serie Resistance”). Grâce à cette des niveaux logiques présents sur les entées.
EN5032, des signaux sinusoïdaux. A l’aide de ce kit vous allez pouvoir mesure, on peut établir l’efficacité EN5022.... Table de vérité électronique ...47,30 €
EN5031.... Kit géné. signaux triangulaires mesurer le niveau sonore ambiant. restante d’un condensateur électroly- tique ou
...................... avec coffret................................32,00 € Gamme couverte : 30 dB à 120 dB. savoir s’il est à ce point vétuste qu’il vaut mieux
EN5032.... Kit géné. de signaux sinusoïdaux Indication : par 20 LED. le jeter plutôt que de le monter !
TESTEUR POUR THYRISTOR ET TRIAC
...................... avec coffret................................45,00 € Alimentation : 9 V (pile non fournie). EN1518.... Kit complet avec boîtier ....... 29,00 € A l’aide de ce simple montage didactique il est
EN5004.... Kit alimentation de laboratoire possible de comprendre comment se comporte un
...................... avec coffret................................70,90 € EN1056.... Kit complet avec boîtier..........51,70 € thyristor ou un triac lorsque sur ses broches lui
FRÉQUENCEMÈTRE sont appliqués une tension
UN SELFMÈTRE HF… HYGROMÈTRE À 9 CHIFFRES LCD 550 MHZ continue ou alternative.
…ou comment mesurer la valeur d’une bobine Ce kit permet de visua- Ce fréquencemètre numéri- EN5019 .Kit complet avec
haute fréquence. En connectant une self HF quel- liser le taux d’humidité que utilise un afficheur LCD boîtier.....................58,70 €
conque, bobinée sur ambiant. Cet appareil se “intelligent” à 16 caractères et il peut lire une
air ou avec support révèle très utile pour fréquence jusqu’à 550 MHz : il la visualise sur
et noyau, aux bornes vérifier l’hygrométrie d’une les 9 chiffres de l’afficheur, mais il peut aussi
d’entrée de ce mon- serre, d’une pièce climatisée ou d’une étuve. soustraire ou ajouter la valeur de la MF d’un DÉTECTEUR DE TÉLÉ-
tage, on pourra préle- Plage de mesure : 10 - 90 %. Indication : 17 LED récepteur à l’aide de trois poussoirs seulement. PHONES PORTABLES
ver, sur sa prise de par pas de 5 %. Sortie : alarme par relais (seuil EN1525.... Kit complet avec boîtier ........57,00 € Ce détecteur vous apprend, en
sortie, un signal HF réglable par potentiomètre). Alim. : 220 VAC. EN1526.... Kit complet avec boîtier ....... 18,50 € faisant sonner un buzzer ou
fonction de la valeur de la self. En appliquant ce EN1066.... Kit complet avec boîtier..........85,45 € ...................... Le prédiviseur SP8830 ........39,00 € en allumant une LED, qu’un
signal à l’entrée d’un fréquencemètre numérique, téléphone portable, dans un
on pourra lire la fréquence produite. Connaissant rayon de 30 mètres, appelle ou
cette fréquence, il est immédiatement possible de DÉTECTEUR DE GAZ CAPACIMÈTRE POUR MULTIMÈTRE est appelé. Ce précieux appareil
Ce capacimètre pour multi-
calculer la valeur de la self en µH ou en mH. ANESTHÉSIANT mètre, à la fois très précis,
trouvera son utilité dans les hôpitaux (où les
Ce petit “selfmètre HF” n’utilise qu’un seul circuit Les vols nocturnes d’apparte- émissions d’un portable peuvent gravement per-
intégré µA720 et quelques composants périphéri- simple à construire et éco-
ment sont en perpétuelle aug- turber les appareils de surveillance vitale), chez
ques. nomique vous permettra d’ef-
mentation. Les voleurs utilisent les médecins, dans les stations service, les ciné-
EN1522.... Kit complet avec boîtier..........30,00 € des gaz anesthésiants afin de
fectuer toutes les mesures
de capacité, à partir de quel- mas et, plus généralement, dans tous les servi-
neutraliser les habitants pendant leur sommeil. ces privés ou publics où se trouvent des disposi-
ques picofarads, avec une
TESTEUR DE FET Pour se défendre contre cette méthode, il existe
précision dépendant essen- tifs ou des personnes sensibles aux perturbations
Cet appareil permet de un système d’alarme à installer dans les cham- radioélectriques. On peut, grâce à ce détecteur,
tiellement du multimètre (ana-
vérifier si le FET que bres à coucher capable de détecter la présence vérifier que le panneau affichant “Portables inter-
logique ou numérique), que vous utiliserez comme
vous possédez est effi- de tels gaz et d’activer une petite sirène. dits” ou “Eteignez vos portables” est bien res-
unité de lecture.
ET366 ....... Kit complet avec boîtier..........66,30 €
cace, défectueux ou grillé. EN5033.... Kit complet avec boîtier..........39,00 € pecté.
EN5018.... Kit complet avec boîtier..........51,80 € EN1523.... Kit complet avec boîtier ........30,00 €
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Le port est en supplément. De nombreux kits sont disponibles, envoyez votre adresse et cinq timbres, nous vous ferons parvenir notre catalogue général.
SÉCURITÉ
ET470 - ET471
Des lecteurs
de transpondeurs
commandés par ordinateur
deuxième partie : le logiciel
Cet appareil permet de contrôler avec un programme simple, exécutable
sous Windows, jusqu’à 16 lecteurs de transpondeurs passifs, de créer
la liste des personnes habilitées et d’attribuer à chacune la possibilité
d’effectuer des actions locales comme l’activation d’un ou plusieurs relais
en mode impulsionnel ou bistable. Nous avons, dans la première partie,
monté les platines et nous les avons interconnectées et interfacées avec le
PC, dans cette seconde partie nous allons apprendre à installer et à nous
servir du logiciel de gestion.
ans la première partie nous avons analysé et (et il permet de faire tourner le logiciel de gestion, bien
construit ce ou ces lecteurs de transpondeurs et sûr), mais aussi, évidemment, les différents lecteurs et
l’inter face ce communication : vous vous souve- l’inter face de communication, se chargeant de les relier
nez que nous avions ensuite fait allusion au logi- à l’ordinateur. Chaque lecteur de transpondeurs com-
ciel de gestion, eh bien nous le décrirons et nous porte 2 relais pouvant être reliés à divers dispositifs
apprendrons à nous en ser vir dans la présente seconde (par exemple, une serrure électrique, un contrôle d’accès,
partie. etc.) dont l’activation/désactivation est commandée par
voie logicielle. La connexion inter face de communication/
Mais auparavant, revoyons quelques concepts de base du ordinateur se fait par une liaison sérielle RS232, alors que
système : la principale caractéristique du montage est qu’il celles entre les lecteurs de transpondeurs et cette inter-
ne se compose pas d’un seul lecteur de transpondeurs, face sont constituées d’un bus divisé au format RS485.
mais qu’il peut en comporter jusqu’à 16, afin de contrôler La logique de fonctionnement est la suivante : quand un
plusieurs points d’accès. Un PC fait partie du système badge à transpondeur passe devant un lecteur, le code
SÉCURITÉ
symboles de synchronisation. Toutes

les réponses transmises par les lec-
teurs commencent en revanche par
les caractères “ST”.
Ensuite deux caractères sont pré-

sents : ils sont utilisés pour adresser
l’un parmi les 16 lecteurs possibles
reliés au bus RS485. Les deux carac-
tères indiquent respectivement les
dizaines et les unités du code d’iden-
tification : par exemple, les caractè-
res “00” indiquent le premier lecteur,
les caractères “04” le lecteur ayant
l’adresse 4, enfin “15” le dernier lec-
teur, soit le numéro 15. Il faut noter
que l’identification sert pour les com-
munications effectuées à partir du PC
et pour les réponses émises par les
lecteurs.
Figure 1 : Le réseau des lecteurs de
transpondeurs reliés à l’ordinateur. Après les symboles d’adressage, on
trouve des informations complémen-
taires identifiant le type de commande
ou réponse (voir figure 2 pour plus de
d’identification est lu puis transmis, détails et une liste complète).
par l’intermédiaire du bus divisé, à
l’inter face de communication. Cette Enfin, le paquet se termine par les
dernière convertit les niveaux RS485 caractères ASCII 90h s’il s’agit d’un
en RS232 et ensuite passe les don- paquet envoyé par le PC. Si en revan-
nées au PC. Le logiciel recevant le che l’émission provient des lecteurs,
code le compare à ceux mémorisés le paquet se termine par les caractè-
et éventuellement commande dans res “EN”.
le lecteur concerné l’activation ou la
désactivation de l’un ou des deux
relais. La gestion de la communica- Le logiciel de gestion
tion se fait en “polling” (décision con-
fiée à l’ordinateur) : le PC interroge Maintenant que nous avons vu com-
séquentiellement les divers lecteurs ment fonctionne le protocole de com-
de transpondeurs et éventuellement munication, il est possible de réaliser
commande l’activation/désactivation un programme permettant de contrôler
du/des relais. Nous vous rappelons les usagers et les accès. Le logiciel
que les lecteurs peuvent travailler doit donc tout d’abord interroger les 16
en deux modes, paramétrables par lecteurs afin de vérifier lesquels sont
le cavalier J1 : J1 fermé, le fonction- effectivement présents, ensuite il doit
nement est autonome et le lecteur réclamer (en mode “polling”) la trans-
envoie le code lu sans attendre que mission des codes lus aux lecteurs
l’ordinateur l’interroge, J1 ouver t, le détectés. Il doit contrôler dans sa base
lecteur mémorise dans un “buffer” de programme (écrit en Delphi) lequel, de données si le code reçu est un de
(tampon) interne les codes lus et les mettant à profit le protocole de com- ceux mémorisés : si oui, il est possible
transmet au PC quand celui-ci les munication, sera en mesure de gérer d’identifier l’usager et d’agir en consé-
réclame. On comprend que le premier les divers lecteurs de transpondeurs quence (activer ou non le relais), tout
mode peut être utilisé pour exécuter et les différents points d’accès. en contrôlant éventuellement l’horaire
un test de fonctionnement du lecteur d’accès et le numéro du lecteur par
ou si peu de lecteurs sont reliés au lequel on accède, de façon à n’auto-
bus. Si en revanche on souhaite con- Le protocole riser l’accès à l’usager que dans le
necter plusieurs lecteurs sur la ligne, de communication cadre de certains horaires ou par cer-
il est nécessaire de choisir le second taines portes. Si en revanche le code
mode et de gérer la communication en Le protocole de communication défi- n’est pas dans la base de données, il
“polling”, afin d’éviter les collisions. nit les règles d’envoi des requêtes, peut demander l’insertion d’un nouvel
des paramètres et des commandes de usager, c’est-à-dire la mémorisation de
Passons maintenant à l’analyse du l’ordinateur vers les lecteurs de trans- son code dans la “database” (mode
logiciel. Elle se fera en deux parties : pondeurs, il définit en outre le mode d’auto-apprentissage) ou bien exécu-
dans la première nous nous occupe- de réponse des lecteurs aux interro- ter d’autres opérations par ticulières.
rons du protocole de communication gations et commandes. Disons tout Le logiciel doit en outre être en mesure
utilisé entre l’ordinateur et les lec- d’abord que chaque paquet envoyé de gérer le paramétrage correct des
teurs de transpondeurs et dans la par le PC commence par les carac- durées d’activation des relais : nous
seconde nous prendrons un exemple tères ASCII “*#”, utilisés comme vous rappelons que ces valeurs sont
SÉCURITÉ
Figure 2 : Protocole de communication.
Pour exécuter la communication

entre le PC et les différents lec-
teurs de transpondeurs on utilise un
protocole : il est constitué des com-
mandes envoyées par l’ordinateur
et des réponses envoyées par les
lecteurs de transpondeurs. Nous
avons déjà vu que les commandes
envoyées par le PC commencent
toutes par les symboles “*#”, alors
que les réponses des lecteurs com-
mencent toutes par “ST”.
Ensuite se trouvent deux caractè-

res identifiant le lecteur de trans-
pondeurs (indiquées par “d u” re-
présentant les dizaines et les unités
de l’adresse du lecteur). Puis sont
transmis cer tains caractères iden-
tifiant le type de commande ou de
réponse, enfin suivent les caractè-
res de fin de paquet, 90h pour les
paquets envoyés par l’ordinateur et
“EN” pour les réponses envoyées
par les lecteurs.
Voyons à présent en détail quelles

sont les différentes commandes
et réponses qu’il est possible de
transmettre et comment elles sont
identifiées. La première commande l’activation ou le changement d’état La durée d’activation peut donc être
que le PC peut transmettre est l’in- des relais : le paquet envoyé par spécifiée dans l’intervalle de 1 à 99
terrogation en “polling” (l’initiative l’ordinateur se compose de : *# d secondes : si en revanche on trans-
est à l’ordinateur) : elle est identi- u 02 01 90, où 02 identifie la com- met tdtu=00 on spécifie le mode
fiée par les caractères “01”. Le pa- mande d’activation (ou changement bistable.
quet envoyé est donc : *# d u 01 d’état) du relais, alors que 01 iden-
90, où 01 indique justement l’inter- tifie le relais 1. La réponse du lecteur à cette com-
rogation. mande est : ST d u 03 01 td tu EN,
Si l’on voulait agir sur le second re- où, encore une fois, 03 identifie le
Le lecteur peut alors répondre par lais, il faudrait transmettre : *# d u type de réponse, 01 indique le nu-
le paquet : ST d u 01 EN, pour 02 02 90. méro du relais et td tu indiquent la
indiquer qu’il n’a pas de codes durée d’activation paramétrée. Une
de transpondeurs mémorisés à en- Le lecteur de transpondeurs con- fois connu le protocole de communi-
voyer (les caractères 01 indiquent firme alors la réception et l’exécu- cation, il est donc possible de réa-
justement qu’aucune donnée n’est tion de la commande en envoyant liser un logiciel valable qui, en se
présente). Si en revanche ces in- le paquet : ST d u 03 01 EN, où 03 basant justement sur celui-là, gère
formations sont présentes, le trans- identifie le type de réponse, alors les différents lecteurs de transpon-
pondeur répond par le paquet : ST que 01 identifie le numéro du re- deurs et règle donc l’activation des
d u 02 <10 byte, identifiant le code lais. deux relais en fonction de l’usager
du transpondeur lu > EN, où les reconnu.
caractères 02 identifient l’envoi du Un dernier paquet concerne le ré-
code lu. glage des durées d’activation des Exemples d’interrogation en “pol-
deux relais. Le PC en transmettant : ling” des 2 lecteurs de transpon-
Les codes des transpondeurs sont *# d u 03 01 td tu 90, indique au deurs. Le PC interroge le premier lec-
transmis en utilisant 10 caractères lecteur identifié par les caractères teur, lequel répond qu’il n’a pas de
(afin d’éviter tout malentendu, préci- d u de paramétrer une durée d’acti- données. L’ordinateur passe alors à
sons que les caractères “<” et “>” vation pour le premier relais (carac- l’interrogation du second lecteur, le-
ne sont pas transmis dans le pa- tères 01) égale à td tu. quel répond en revanche qu’il a des
quet, ils ont été inséré pour une rai- données et les transmet. Le cycle
son purement graphique). Le mécanisme par lequel on indique peut alors continuer avec l’interroga-
les secondes est le même que pour tion des autres lecteurs présents, ou
Les opérations que le PC peut de- l’adressage du lecteur : td indique bien reprendre au début avec l’inter-
mander au lecteur d’exécuter sont les dizaines, tu les unités. rogation du lecteur 1.
SÉCURITÉ
Figure 3 : Principaux écrans du programme.
Programme lancé, apparaît l’écran

principal. La première opération à ac-
complir est la sélection du port COM
à utiliser. A par tir du menu “File” il
est possible de lancer les interroga-
tions des lecteurs ou sortir. A partir
du menu Configurer il est possible en
revanche d’entrer dans le mode de
configuration des lecteurs de trans-
pondeurs ou des usagers.
Au moyen de la fonction “Autoscan”

il est possible d’activer la détection
automatique des lecteurs de trans-
pondeurs reliés au bus RS485. Le
paramétrage du code d’identification
de chaque lecteur se fait par le dip-
switch à 4 bits présent sur le circuit
(voir première partie de l’article).
Comme on peut le voir ci-contre, il lequel des deux relais activer et sa
n’est pas absolument nécessaire de durée d’activation. Pour chaque relais
paramétrer les codes de manière il est possible de spécifier un intervalle
séquentielle, mais on peut aussi d’activation compris entre 1 et 99 se-
faire des “sauts” (dans notre exem- condes. Si l’on paramètre 0 seconde,
ple les lecteurs 03 et 04 n’ont pas on sélectionne le mode bistable (une
été paramétrés, alors que le lecteur première commande excite le relais,
05 est inséré). En pressant OK le une seconde le désactive et ainsi de
paramétrage est accepté et il est suite).
donc sauvegardé.
Ecran des usagers mémorisés dans la
Ecran de paramétrage des lecteurs base de données du programme. Cha-
désignés par la procédure “Autos- que usager est identifié par le code du
can”. Pour chaque lecteur, sélection- badge à transpondeur et par une dé-
nable à partir du code d’identifica- nomination. Pour chaque usager il est tivation dépend en revanche du
tion, il est possible de paramétrer possible de spécifier lequel des deux paramétrage mémorisé dans le lec-
relais activer et si l’identification cor- teur). Par l’intermédiaire des pous-
respondante a eu lieu (la durée d’ac- soirs présents dans la partie su-
périeure, il est possible d’ajouter
ou de modifier les enregistrements
correspondant aux usagers.
SÉCURITÉ
mémorisées à l’intérieur de chaque lec-

teur de transpondeurs et qu’elles sont
par conséquent égales pour chacun
des codes d’identification.
On comprend que les fonctions opéra-

bles par voie logicielle en s’appuyant
sur le protocole de communication
sont nombreuses et qu’elles couvrent
un large éventail d’applications. Pour
chaque situation particulière, il fau-
drait réaliser un programme spéci-
fique : ci-après nous vous donnons
cependant un exemple de spécifica-
tions choisies par nos soins, ayant
toutes les chances de coïncider avec
vos besoins et qu’on pourrait qualifier
de standards.
Avant d’analyser ce programme, regar-

dons comment exécuter le “polling”
(décision confiée à l’ordinateur) des dif-
férents lecteurs : on l’a vu, la communi-
cation sur la ligne divisée est au format
RS485. C’est pourquoi le circuit utilise Figure 4 : Les cartes à transpondeur
des circuits intégrés MAX485, conver- sont disponibles au format badge ISO7816
tissant les niveaux de tension de TTL (carte de crédit) ou, plus commode, au format porte-clés.
à RS485 et vice versa. Avant l’exécu-
tion de chaque transmission, le logiciel
présent dans le microcontrôleur active
automatiquement le MAX485, quand A l’intérieur de cette même fenêtre il principale sont visualisées cer taines
la transmission est terminée la puce est en outre possible de spécifier quel informations relatives aux opérations
est désactivée. Le problème est que port COM utiliser pour l’émission/ en cours (interrogations, code trans-
les deux opérations réclament un cer- réception des données. Le choix du pondeur reçu, identification usager,
tain délai pour leur exécution : par con- port est la première opération à etc.). Par exemple, un flux de type
séquent, en mode “polling”, il faut en accomplir car, si le système est relié Démarrer 01/07/03 15:33:00 appa-
tenir compte et introduire un certain à un COM différent de celui auquel raît : date (format jj/mm/aa) et heure
retard entre l’interrogation d’un dis- le programme s’attend, il n’est possi- (format hh:mm:ss) sont celles détec-
positif et celle du suivant. Un temps ble de réaliser aucune opération. La tées par l’horloge du PC au moment
de quelques dizaines de millisecondes vitesse de communication ne peut en de la commande. Pour terminer la pro-
convient bien : on le voit c’est un inter- revanche pas être modifiée, car elle cédure de “polling”, dans le menu
valle assez court et, dans l’exécution est prévue à 115 200 bits/s, sans “File” l’indication Démarrer est rem-
normale, cela ne devrait poser aucun parité, avec 8 bits de données, 1 placée par “Stop”.
problème. bit de Start et un de Stop. De toute
façon, il ne devrait y avoir aucun pro- Passons au menu le plus substantiel,
Nous pouvons maintenant commen- blème puisque les COM montés sur Configurer : nous y trouvons les indi-
cer l’analyse de notre programme : tous les PC de ces dernières années cations “Reader” (lecteur) et Usagers
on l’a dit, il est écrit en Delphi et sont en mesure de gérer une commu- ser vant, la première pour accéder à
tourne sous Windows 95/98/Me/XP. nication à cette vitesse et avec ces la fenêtre de dialogue où l’on peut
Son installation est fort simple : la paramètres. choisir le mode de fonctionnement
procédure exige seulement de spéci- des lecteurs et la seconde pour défi-
fier dans quel registre on souhaite Une barre des menus contient deux nir chaque usager et associer à leur
copier les fichiers du programme. Une mots (“File” et Configurer), chacun détection des actions locales déter-
fois celui-ci lancé, l’écran principal ouvrant un menu déroulant, nous minées. Si l’on ouvre le menu Confi-
apparaît : il contient essentiellement allons les analyser. L’indication “File” gurer et si l’on clique sur “Reader”,
un moniteur d’état, dans lequel appa- (fichier) contient deux possibilités : Ter- on accède à la fenêtre de dialogue
raissent au fur et à mesure les opé- miner, qui permet de terminer le pro- “Remote Readers Setup”, constituée
rations exécutées avec les comman- gramme et Démarrer, qui en revan- de deux parties (“Readers” et Tempo-
des manuelles de l’usager ou avec che permet d’activer l’interrogation en risation) avec lesquelles on peut choi-
celles automatiques opérées par le “polling” des divers lecteurs. Si l’inter- sir toutes les fonctions des lecteurs.
programme lui-même. rogation est activée, dans la fenêtre En fait, à partir de “Readers”, le pro-
gramme indique quels sont les lec-
teurs reliés au système. Par un clic
sur le poussoir “AutoScan” le pro-
POUR NE MANQUER gramme exécute une recherche sur
AUCUN M O N TA G E le bus RS485 des lecteurs présents.
ABONNEZ-VOUS À Cette opération n’est rien d’autre
qu’une interrogation de toutes les
SÉCURITÉ
adresses de 0 à 15 et quand elle est deur, parmi ceux mémorisés dans la cher la case Temps d’activation Relais
terminée les lecteurs détectés appa- base de données, sera lu. La sélec- 2. En pressant Envoyer Configuration,
raissent cochés dans la fenêtre de tion du lecteur auquel se réfère le les paramètres sont transmis au lec-
dialogue. A noter que pendant l’inter- paramétrage se fait par la fenêtre teur. Avant de passer à la seconde
rogation le menu contextuel du bas Sélectionner “Reader”. Après avoir indication du menu Configurer, nous
visualise l’état de la recherche. Par choisi les diverses durées d’activa- vous devons une précision : tous les
un clic sur le poussoir OK on accepte tion, cliquez sur le poussoir Envoi paramétrages vus peuvent être prati-
et on confirme la liste des lecteurs Configuration : le programme envoie qués et appliqués avant que le sys-
détectés, avec Annuler on abandonne alors les paramètres en utilisant le tème ne soit lancé avec la commande
la procédure et les derniers paramé- paquet de paramétrage convenable. Démarrer du menu “File” : ils sont en
trages sauvegardés restent valides. Nous avons déjà souligné qu’en lais- effet transmis aux différents lecteurs
Notez cependant que pour permettre sant à zéro la durée d’un relais, ce le long du bus RS485. Une fois le sys-
la liaison “à chaud” (soit sans inter- dernier fonctionne en mode bistable : tème lancé, le bus est occupé par les
rompre l’exécution du programme) cela signifie que le passage d’un interrogations : il n’est donc plus pos-
d’un nouveau lecteur, le programme transpondeur habilité déterminera l’in- sible de transmettre les commandes
tente même l’interrogation des lec- version de l’état actuel dudit relais de paramétrage. D’ailleurs la com-
teurs n’ayant pas été identifiés au (il se relaxe s’il est excité et il s’ac- mande “Reader” n’est plus sélec-
moyen de la procédure “Autoscan”. tive s’il est au repos). Il est en outre tionnable (en gris) : pour pouvoir modi-
Cette procédure peut toutefois être possible de relaxer un relais ou les fier le paramétrage, il faut bloquer
utile pour vérifier l’exactitude du deux du lecteur indiqué : ainsi, si en momentanément l’interrogation (menu
paramétrage des micro-interrupteurs un point d’accès il est nécessaire de “File”, indication “Stop”) puis entrer
de chaque lecteur relié au bus. La par- commander un seul dispositif externe, dans le menu Configurer et sélection-
tie Temporisations concerne en revan- on peut choisir de le relier au premier ner la commande “Reader”, mainte-
che le paramétrage des deux relais relais et de désactiver le second. Par nant disponible.
de chaque lecteur : nous y trouvons exemple, si l’on veut commander le
deux fenêtres dans lesquelles on peut seul relais 1 du lecteur numéro 0 pour Analysons ensuite la configuration des
écrire le nombre de secondes de la 2 secondes chaque fois qu’un trans- usagers. Elle est accessible en deux
durée d’activation voulue. Par exem- pondeur autorisé est lu, on doit écrire modes : manuellement, en ouvrant le
ple, si l’on écrit 10 en Temps d’activa- 2 dans la fenêtre Temps d’activation menu Configurer et en cliquant sur la
tion Relais 1, le relais RL1 du lecteur Relais 1. Il faut aussi cliquer dans la commande Usagers, ou en automati-
sera excité pendant 10 secondes case Temps d’activation Relais 1 afin que, quand devant la self d’un ou des
environ chaque fois qu’un transpon- de la cocher. En revanche, il faut déco- lecteurs du système passe un trans-
SÉCURITÉ
pondeur inconnu dans la base de don-

nées. Dans le premier cas on accède
à la fenêtre de dialogue Configuration
Usagers dans laquelle, pour chaque
transpondeur reconnu, apparaît une
ligne indiquant le code d’identification,
le nom correspondant (utile quand
un transpondeur doit identifier une
personne) et les éventuelles actions
associées (activation du relais 1 ou 2)
à son passage devant le lecteur. Pour
ajouter un nouvel usager, il suffit de
cliquer sur Ajout et d’écrire manuelle-
ment les données, c’est-à-dire code
et nom. Il y a ensuite deux cases
à cocher Relais 1 et Relais 2 : la
coche indique que les relais corres-
pondants seront activés après le pas-
sage du transpondeur identifié par le
code inséré. Si l’on presse OK, le nou-
vel usager est temporairement ajouté,
si en revanche l’on presse l’icône
Sauvegarder, la “database” des usa-
gers est mise à jour.
Jusqu’ici nous avons expliqué la défi-

nition manuelle. Cependant le pro-
gramme a été réalisé de manière à Figure 5 : Exemple fichier de log.
permettre l’ajout d’un transpondeur
différent de ceux déjà mémorisés Le programme que nous vous proposons dispose d’une fonction de sauve-
dans la base de données par l’in- garde des fichiers de log utile et commode, car toutes les actions advenues
termédiaire d’une technique d’auto- dans le mois sont écrites. Les données sont sauvegardées dans des fichiers
apprentissage. Plus précisément, si de texte (avec extension .txt) et chaque action est écrite sur une ligne. Pour
l’on approche d’un quelconque lecteur chaque ligne les champs sont séparés par le caractère “;” de façon à permet-
un transpondeur inconnu, la procédure tre une importation rapide à l’intérieur de la “database” ou vers des feuillets
de définition des nouveaux usagers électroniques.
est automatiquement lancée : une
fenêtre de requête Ajout nouvel usa-
ger ? apparaît à l’écran, par laquelle
le PC demande à l’opérateur s’il veut celles visualisées dans la fenêtre tives aux opérations effectuées cha-
créer un nouvel usager : si l’on répond principale, mais elles sont sauvegar- que mois). Le format de sauvegarde
Oui, la fenêtre de dialogue Configura- dées de façon à en permettre la lec- se compose de 7 champs :
tion Usagers apparaît, dans laquelle ture même après coup. Les données
le champ Code donne la valeur lue sont inscrites dans un fichier de type - jour exprimé dans le format
sur le transpondeur. Si l’on répond texte (extension .txt) nommé au for- jj/mm/aa,
Non, l’ordinateur ignore le nouveau mat aaaamm.txt dans lequel les 4 pre- - heure exprimée dans le format
dispositif et ne produit aucune action miers caractères identifient l’année et hh:mm:ss,
locale. Bien entendu, si l’on appro- les 2 derniers le mois (chaque fichier - adresse du transpondeur au format
che à nouveau le même transpondeur contient en effet les informations rela- d u (le premier caractère pour les
d’un autre lecteur ou du même, une dizaines, le second pour les uni-
nouvelle proposition d’enregistrement tés),
d’un nouvel usager nous est faite. - code d’identification du transpon-
Comment deur,
Dans la fenêtre Configuration Usagers construire ce montage ? - nom usager associé au code trans-
il est en outre possible d’éliminer ou pondeur,
de modifier les enregistrements rela- Tout le matériel nécessaire pour cons- - deux caractères identifiant si les
tifs aux usagers : dans les deux cas truire ce lecteur de transpondeurs relais respectifs sont actifs ou non
les commandes ont un effet sur la et cette interface de communication (S pour activation, N pour non acti-
ligne sélectionnée (pour sélectionner ET470 est disponible chez certains vation).
un usager de la liste, il suffit de cli- de nos annonceurs. Voir les publicités
quer sur la ligne qui le contient). dans la revue. Les données sont sauvegardées à l’in-
térieur du fichier textuel où chaque
Dernier aspect touchant au logiciel Les typons des circuits imprimés sont ligne représente un événement : les
de gestion : celui-ci réalise un “file” sur www.electronique-magazine.com/ 7 champs sont en outre séparés
(fichier) de log dans lequel il mémo- les_circuits_imprimés.asp. par le caractère “;” de façon à per-
rise toutes les informations corres- mettre une importation plus simple en
La revue ne fournit ni circuit ni composant.
pondant aux opérations exécutées. “database” ou feuillets électroniques
Les informations sont les mêmes que comme Access ou Excel. ◆
MAISON
EN1544
Comment alimenter
en 12 volts
les ampoules à économie d’énergie
Très probablement, ces ampoules d’un blanc laiteux à économie
d’énergie* et à grande longévité brillent-elles déjà partout dans
votre maison où elles ont remplacé, douille à douille, il y a belle
lurette, leurs fragiles ancêtres gourmandes en électricité. Puisque
vous nous avez submergés de questions à leur sujet, nous allons
tenter dans cet article de satisfaire votre curiosité… et vous
proposer de réaliser un montage assez original.
eaucoup de lecteurs nous ont écrit pour nous dire Les ampoules fluorescentes, en effet, utilisent un “starter”
qu’ils avaient essayé d’alimenter ces ampoules à et un réacteur et fonctionnent avec le secteur à 50 Hz,
économie d’énergie 230 V avec un convertisseur alors que pour allumer les lampes à économie d’énergie, en
12 Vcc / 230 Vca pour néons 18 W, sans parve- revanche, il faut une fréquence beaucoup plus élevée allant,
nir à les allumer, alors que les tubes fluorescents selon les marques et les modèles, de 30 à 80 kHz.
s’éclairaient normalement. En fait, vous êtes nombreux à
vouloir alimenter les lampes à économie d’énergie secteur Mais, vous demandez-vous, d’où peut bien venir une telle
230 V à partir d’une batterie de 12 V. L’intérêt est évident en fréquence ? EdF ne délivre-t-il pas depuis l’aube des temps
voiture, en camping-car ou pour profiter de l’énergie solaire (ou presque…) le 50 Hz immuable que nous connaissons
(d’autant que les lampes basse tension prévues pour le si bien ? De plus les ampoules à économie d’énergie ne
solaire sont très chères !). Comment, donc, réaliser un con- sont-elles pas immédiatement substituables aux ampoules
vertisseur 12 V / 230 V pour qu’il allume aussi les ampoules à filament ? Eh bien oui, justement, la source de cette fré-
à économie d’énergie secteur 230 V que l’on a chez soi et quence élevée est dans l’ampoule elle-même, dans l’em-
qui, de plus en plus souvent, sont en promotion à bas prix base exactement. Si vous l’ouvrez, comme nous l’avons fait
dans les grandes surfaces de bricolage ou de soldes. pour prendre les photos des figures 1 et 2, vous trouvez une
petite platine avec des composants CMS servant à élever
la fréquence du secteur 230 V 50 Hz à 30 à 80 kHz.
Les lampes à économie d’énergie
Pour satisfaire votre curiosité (c’est l’âme de la science !),
Ces ampoules à basse consommation et haute efficacité nous donnons figure 3 un schéma électrique purement indi-
sont totalement différentes des tubes fluorescents ordi-
naires, non seulement par la forme et la couleur, ce que * par exemple, une 7 W éclaire autant, sinon mieux, qu’une 100 W
vous voyez vous-même, mais surtout par le fonctionnement. à filament.
MAISON
alimenter un étage constitué de deux

MOSPOWER capables d’osciller sur 30
Figure 1 : A l’intérieur du culot des ampoules à à 80 kHz. Cette fréquence est ensuite
économie d’énergie se trouve un circuit électroni- prélevée sur le secondaire d’un trans-
que CMS destiné à élever la fréquence du secteur
50 Hz à une valeur de 30 à 80 kHz. Le schéma formateur en ferrite et appliquée à l’am-
électrique de ce circuit est visible figure 3. poule à économie d’énergie pour en pro-
voquer l’allumage (figure 3).
Les avantages de ces ampoules sont

multiples :
- L’allumage est quasi instantané car

elles n’utilisent ni “starter” ni réac-
teur, contrairement aux tubes fluores-
cents.
- Elles fonctionnent même à basse
température et elles sont donc utili-
sables à l’extérieur même dans les
contrées où la température est le
plus souvent négative.
- Elles ne produisent aucun effet stro-
boscopique, car elles travaillent à
une fréquence élevée.
- Elles peuvent être alimentées indif-
féremment en tension alternative
230 V 50 Hz ou en 300 V continu.
catif de ce circuit car, bien sûr, chaque ou par quatre diodes au silicium, la
constructeur a le sien propre. Mais, rendant continue et, étant donné que
quel que soit le circuit employé, le fonc- cette tension est lissée par un conden- Le schéma électrique
tionnement est en gros le même : la ten- sateur électrolytique, nous trouvons à
sion secteur 230 V alternative 50 Hz ses extrémités une tension continue de Vous le trouverez figure 4 avec la
est redressée par un pont redresseur, 300 V. Cette tension est utilisée pour liste des composants : nous l’avons
conçu pour ces ampoules à économie
d’énergie avec une tension continue
de 12 à 15 V.
Commençons la description par IC1,

Figure 2 : Si nous retournons un pilote à découpage SG3524 choisi
le circuit imprimé de la figu- pour piloter IC2 et IC3, pilotant à leur
re 1, nous voyons les com- tour les quatre MOSPOWER finaux.
posants CMS, diodes redres-
seuses et MOSPOWER.
Note : si vous voulez en savoir plus
sur le SG3524, nous vous con-
seillons de lire ou relire l’ar ticle Un
booster stéréo pour voiture EN1516
paru dans le numéro 45 d’ELM, où
nous avons décrit les caractéristi-
ques de ce circuit intégré.
Des broches 14 et 11 de IC1 sortent

des ondes carrées déphasées de 180°
à une fréquence d’environ 60 kHz,
car la fréquence produite par l’étage
oscillateur est divisée par 2. Le calcul
de la fréquence de travail de l’étage
oscillateur interne lequel, comme le
montre le schéma synoptique de la
figure 8, correspond aux broches 6
et 7, dépend des valeurs des résistan-
ces et des condensateurs reliés à ces
broches. Pour calculer cette fréquence,
on utilise la formule :
kHz = 1 200 : (nF x kilohm)
Avec C6, monté entre la broche 7 et

la masse, égal à 1 nF et R4, montée
entre la broche 6 et la masse, égale à
MAISON
port à celle de l’oscillateur interne,

est appliqué aux broches 2 de IC2 et
IC3 (figure 4), soit des deux pilotes
“half bridge” (demi-pont) IR2111 que
D
G nous avons mis en œuvre pour piloter
les MOSPOWER finaux MFT1-MFT2 et
S
MFT3-MFT4.
230 V Ce sont IC2 et IC3 qui élaborent cette

D
G onde carrée déphasée et fournissent
S alternativement broches 2 et 4 des
signaux logiques 1 et 0. Précisons :
tant que sur la broche de sortie 7 de
IC2 il y a un niveau logique 1, sur la
broche opposée 4 se trouve un niveau
logique 0 et, pendant ce temps, de
Figure 3 : Schéma électrique typique d’un étage oscillateur utilisé pour alimenter la broche de sortie 7 de IC3 sort un
les ampoules à économie d’énergie. niveau logique 0, alors que la broche
opposée 4 est au niveau logique 1. Si
vous n’êtes pas sûrs d’avoir bien com-
10 kilohms, l’étage interne produit une qu’au lieu de produire une fréquence pris comment IC2 et IC3 pilotent les
fréquence de travail de : précise de 120 kHz, l’étage oscillateur quatre MOSPOWER finaux, essayez de
interne produise plutôt une fréquence comparer MFT1-MFT2 et MFT3-MFT4
1 200 : (1 x 10) = 120 kHz entre 100 et 130 kHz. Une chose est à de simples relais se fermant en
en tout cas certaine : à l’intérieur de présence d’un niveau logique 1 et
Ceci du moins en théorie : dans le fonc- ces extrêmes, le fonctionnement du cir- s’ouvrant avec un niveau logique 0.
tionnement pratique, le résultat est cuit est absolument irréprochable (en
à considérer comme approximatif car, fait ici la précision de la fréquence est Ceci dit, observons maintenant la
à cause des tolérances, les valeurs sans importance). figure 5 où nous avons dessiné ce qui
réelles ne sont pas absolument celles se passe durant le premier cycle :
nominales des composants et nous ne Le signal à ondes carrées lequel, on l’a
pensons pas seulement à la résistance dit, sort des broches 11 et 14 de - MFT1 = à son entrée se trouve un
et au condensateur, mais aussi au cir- IC1 déphasé de 180° et à une fré- niveau logique 1 et donc le MOS-
cuit intégré. Il n’est donc pas étonnant quence diminuée de moitié par rap- POWER se ferme et conduit.
F1 L1
S1 C7 C10 C13 C14
C1 C2
12 V
DE LA
BATTERIE
DS1
C11 MFT1
R8 D
5V G DS3 DS5
12 13 15 1 8 7
16 S
T1 300 V
C3 14 2 IC2 6 C15
SORTIE
R1 D
R5 G 1 7
R9 3 4
2,5 V DS4 DS6
2 S
2,5 V
C4 R2 MFT2 6
2
IC1 1 DS2
C8
C5 R6
C12 MFT3 5
R3 C9
9 D DS7 DL1
G
1 8 7 R10
3 4
S
6 11 2 IC3 6
7 D
G
R4 4 5 8 R7 3 4
C6 S
MFT4
Figure 4 : Schéma électrique de l’étage d’alimentation utilisé pour allumer les

ampoules à économie d’énergie avec une tension de 12 ou 13 V provenant d’une
GDS
batterie. La LED DL1, reliée à l’enroulement secondaire de T1, nous avertit du
fonctionnement de l’étage oscillateur. A droite le brochage des gâchette, drain P 321- MTP 3055
et source des MOSPOWERS P321 ou MTP3055 utilisés.
MAISON

R1 ......... 5,6 kΩ
R2 ......... 5,6 kΩ
R3 ......... 47 kΩ 1 MFT1
7
R4 ......... 10 kΩ
T1
R5 ......... 1 kΩ 2 IC2
R6 ......... 5,6 kΩ 0 1 7
R7 ......... 1 kΩ
4 MFT2
R8 ......... 330 kΩ 6
R9 ......... 330 kΩ IC1 2
R10 ....... 150 Ω

5
C1 ......... 100 µF électrolytique
C2 ......... 100 nF polyester 7
0 MFT3
3 4
C3 ......... 100 nF polyester
C4 ......... 100 nF polyester 2 IC3
C5 ......... 33 nF polyester 1
4 MFT4
C10 ....... 100 nF polyester Figure 5 : Les sorties des deux circuits intégrés IC2 et IC3 pilotent quatre MOS-
C11 ....... 100 nF polyester POWER représentés sur ce schéma comme des relais s’ouvrant et se fermant.
C12 ....... 100 nF polyester Dans ce cycle la tension de 12 V, passant à travers le MOSPOWER MFT1, arrive
C13 ....... 100 nF polyester sur l’enroulement primaire de T1 et, en passant à travers le MOSPOWER MFT4,
C14 ....... 1 000 µF électrolytique se décharge à la masse.
C15 ....... 100 nF pol. 630 volts
L1 8 spires fil 10/10 sur
dia. 7 mm
DS1 ....... Diode schottky BYV36E
DS5 ....... Diode schottky BYV36E 0 MFT1
7
DS6 ....... Diode schottky BYV36E T1
DS7 ....... Diode schottky BYV36E 2 IC2
DL1 ....... LED 1 1 7
4 MFT2
MFT1 MOSFET de puissance
P321 ou MTP3055 6
2
MFT2 MOSFET de puissance IC1
P321 ou MTP3055 5
1 MFT3
P321 ou MTP3055 7
3 4
2 IC3
P321 ou MTP3055
IC1 ........ Intégré SG3524 0
4 MFT4
IC2 ........ Intégré IR2111
IC3 ........ Intégré IR2111
F1.......... Fusible 5 A
T1.......... Transfo mod. TM1298 Figure 6 : Dans ce second cycle, la tension de 12 V passe à travers le MOS-
S1 ......... Interrupteur POWER MFT3 puis, arrivant sur l’enroulement primaire de T1, se décharge à
la masse en passant à travers le MOSPOWER MFT2. Nous vous rappelons que
Toutes les résistances utilisées dans ce les sorties de IC2 et IC3, qui sont au niveau logique 1, ferment le MOSPOWER,
montage sont des 1/4 de W À 5 %. alors que celles qui sont au niveau logique 0 l’ouvrent.
- MFT2 = à son entrée se trouve un La tension positive de 12 à 15 V, POWER reste ouvert et ne conduit
niveau logique 0 et donc le MOS- passant à travers MFT1, atteint le pas.
POWER reste ouvert et ne conduit primaire du transformateur T1 et se - MFT2 = à son entrée se trouve un
pas. décharge à la masse à travers MFT4. niveau logique 1 et donc le MOS-
- MFT3 = à son entrée se trouve un POWER se ferme et conduit.
niveau logique 0 et donc le MOS- Après le premier cycle, commence le - MFT3 = à son entrée se trouve un
POWER reste ouvert et ne conduit second (figure 6), où se produit ce niveau logique 1 et donc le MOS-
pas. qui suit : POWER se ferme et conduit.
- MFT4 = à son entrée se trouve un - MFT4 = à son entrée se trouve un
niveau logique 1 et donc le MOS- - MFT1 = à son entrée se trouve un niveau logique 0 et donc le MOSPOWER
POWER se ferme et conduit. niveau logique 0 et donc le MOS- reste ouvert et ne conduit pas.
MAISON
15
STABILISATEUR
+5
16 SG 3524
AMPLIFICATEUR
D'ÉRREUR
2
COMPARATEUR
4
FLIP - FLOP C
B 12
Q
5
E 11
LIMITEUR DE
COURANT C
B 13
9 Q
C E 14
B
10
E
OSCILLATEUR
7
3
6
IN. INV. 1 16 Volt RIF.

IN. NON INV. 2 15 Vcc
OUT OSCILL. 3 14 EMETTEUR B
IN. NON INV. 4 13 COLLECTEUR B
IN. INV. 5 12 COLLECTEUR A
RESISTANCE 6 11 EMETTEUR A
CONDENSATEUR 7 10 HABILITATION
GND 8 9 COMPENSATION
SG 3524
Figure 8 : Schéma synoptique et brochage vu de
dessus et repère-détrompeur en U orienté vers
le haut du circuit intégré SG3524.
Figure 9 : Schéma synopti- Vcc 1 8 VB

H. OUT.
que et brochage vu de des- INP. 2 7
GND 3 6 VS
sus et repère-détrompeur en L. OUT. 4 5 n.c.
U orienté vers le haut du cir-
cuit intégré IR2111. IR 2111
Figure 7 : La platine complètement montée a été installée dans
un boîtier plastique adéquat. En face avant se trouve la prise de 1 8
sortie prélevant les 300 V alimentant la lampe et le voyant à LED.
Le panneau arrière comporte le porte-fusible, l’interrupteur M/A IR 2111
et l’entrée du câble basse tension continue. 7
2 6
4
Dans le second cycle la tension posi- porter une tension de 230 V 50 Hz ou
tive de 12 à 15 V, passant à travers bien une tension continue de 300 V.
MFT3, atteint le primaire du transfor- Etant donné que notre alimentation 3
mateur T1 et se décharge à la masse fournit une tension alternative, mais à
à travers MFT2. 60 kHz, il est nécessaire de la redres-
ser de façon à fournir une tension con-
L’alternance de ces deux cycles nous tinue de 300 V. des deux résistances R1 et R2 de 5,6
permet de prélever sur le secondaire kilohms à la jonction desquelles se
de T1 une tension alternative d’une fré- Si en cours d’utilisation la tension pré- trouve une tension réduite de moitié à
quence de 60 kHz, redressée par les levée sur la batterie descendait en des- 2,5 V, appliquée sur la broche d’entrée
quatre diodes DS3, DS4, DS5 et DS6 sous de 10 V ou alors dépassait 14 à non inverseuse 2, correspondant à un
pour l’obtention d’une tension continue 15 V, cela ne serait pas alarmant car amplificateur d’erreur. Sur la broche
d’environ 300 V. C’est justement cette la tension sortant des quatre diodes inverseuse 1 de cet amplificateur d’er-
tension continue qui nous sert à alimen- reliées au secondaire de T1 est tou- reur est appliquée une tension positive
ter les lampes à économie d’énergie. jours parfaitement stabilisée grâce identique de 2,5 V, prélevée cette fois
à un étage présent à l’intérieur de à la sortie du pont redresseur à travers
Mais pourquoi redresser la tension IC1 SG3524. Si nous regardons le les deux résistances R8 et R9. Si la
alternative présente sur le secondaire schéma synoptique de IC1, figure 8, tension de 2,5 V entrant sur la broche
de T1 alors que dans l’embase de la nous voyons en effet qu’il comporte un 1 de IC1 augmentait ou diminuait, pour
lampe se trouve déjà un pont redres- étage stabilisateur fournissant sur la quelque raison que ce soit, l’amplifi-
seur (figure 3) ? Comme nous l’avons broche de sortie 16 une tension parfai- cateur d’erreur entrerait tout de suite
dit, le circuit interne des ampoules à tement stabilisée à 5 V. Cette tension en fonction et modifierait le rapport
économie d’énergie (figure 2) peut sup- est appliquée au pont résistif formé cyclique des ondes carrées (figure 10)
MAISON
50 % 50 %
2,5 mS
Figure 11 : Les ondes carrées
sortant des broches 7 et 4 des + Vmax
circuits intégrés IR21111 gar-

dent la pause pendant environ
2,5 ms avant de se commuter 0
de la demie onde positive à la
demie onde négative et vice PAUSE
versa.
- Vmax
8 SPIRES
Figure 10 : Quand, sur la broche
d’entrée 1 de IC1, arrive une ten- 7 mm. L1
sion égale à celle entrant sur la
broche 2, de ses broches de sortie DÉCAPER
14 et 11 sortent des ondes car- ET ÉTAMER
rées dont le rapport cyclique est
de 50 %. Si la tension de sortie
augmentait, le rapport cyclique se Figure 12 : Pour réaliser la self L1, il suffit de bobiner 8 spires de fil émaillé de
restreindrait et si elle diminuait, le 1 mm de diamètre autour d’un support de 7 mm de diamètre (une queue de
rapport cyclique s’élargirait. foret de 7 mm ira bien, mais ensuite il faut l’enlever !).
MFT1
R9 R8
C7 C3
C11
C4 MFT2
R5 DS1
R1
R2 IC2 T1
mod. TM 1298
DS5 DS3
R6
C8 C10 MFT3
C15
IC1
C12
R4
MFT4
R7 DS2
C6
IC3
C5
R3
C9
C2
DS6 DS4
C1
C13
K R10
C14 A
L1 DS7
DE LA
BATTERIE
12 V
S1 F1 DL1
SORTIE
VERS L'AMPOULE
Figure 13a : Schéma d’implantation des composants de l’étage d’alimentation utilisé pour allumer les ampoules à
économie d’énergie avec une tension de 12 ou 13 V provenant d’une batterie. Notez la forme un peu insolite des diodes
Schottky BYV36E utilisées. Attention : une tension de 300 V est présente sur le connecteur de sortie !
MAISON
Quand vous êtes en possession du

circuit imprimé (dessin à l’échelle 1
figure 13b), montez tous les compo-
sants comme le montre la figure 13a.
Placez d’abord les trois suppor ts des
circuits intégrés et vérifiez que vous
n’avez oublié de souder aucune bro-
che. Enfoncez et soudez, en bas de
la platine, sous le transformateur T1,
les deux picots destinés à la LED
DL1 et, à droite, les deux destinés
au câblage de la sor tie haute ten-
sion (que vous connecterez une fois
le montage dans le boîtier réalisé).
Montez toutes les résistances, en con-

trôlant soigneusement leurs valeurs
(classez-les d’abord). Montez main-
tenant les sept diodes Schottky,
bagues noires repère-détrompeurs
tournées dans la direction indiquée
par la figure 13a. Montez ensuite
tous les condensateurs polyesters, en
appuyant bien leurs boîtiers à la sur-
face du circuit imprimé et les électro-
lytiques, en respectant bien la polarité
+/– de ces derniers (la patte la plus
longue est le + et le – est inscrit sur
le côté du boîtier cylindrique).
Après l’avoir soigneusement réalisée,

comme le montre la figure 12, mon-
tez la self L1 (n’oubliez pas de déca-
Figure 13b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du Figure 13b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du
per avec une lame ou du papier de
circuit imprimé de l’étage alimentation, circuit imprimé de l’étage alimentation,
côté composants. côté soudures. verre l’émail des deux extrémités et
de les étamer, sans cela vous ne
pourriez pas les souder).
sortant des broches 14 et 11 de tant des broches 14 et 11, avant la
IC1. Ainsi, à la sortie du transfor- commutation de demie onde positive Montez les MOSPOWER MFT1 à MFT4
mateur T1 nous prélèverions toujours à demie onde négative et vice versa semelles vers le haut de la platine tenue
une tension parfaitement stabilisée. (figure 11), gardent la pause pen- devant vous comme sur les figures 13a
Rappelons pour ceux d’entre vous qui dant environ 2,5 ms afin de laisser et 14. Montez le transformateur T1.
l’auraient oublié que le rapport cycli- à une paire de MOSPOWER le temps
que est le rapport de temps entre le nécessaire pour passer en inter- Montez en bas à gauche le bornier à 2
niveau logique 1 et le cycle complet diction, c’est-à-dire s’ouvrir avant pôles : vous y visserez ensuite les fils
d’une onde carrée (figure 10). que l’autre paire ne conduise. Sans allant au + fusible et au – batterie (atten-
cette pause entre une demie onde tion de ne pas intervertir cette polarité).
Si la tension à la sortie de T1 baissait, et celle opposée, les quatre MOS- Assurez-vous de n’avoir rien oublié.
le rapport cyclique des ondes carrées POWER entreraient, même pendant
augmenterait immédiatement et, par quelques millisecondes, en conduc-
conséquent, les gâchettes des MOS- tion en même temps, ce qui provo-
POWER seraient excitées pendant une querait un cour t-circuit détruisant le Comment
plus longue durée, ce qui aurait pour fusible F1. construire ce montage ?
effet d’augmenter la valeur de la ten-
sion sortant du secondaire de T1. Tout le matériel nécessaire pour
La réalisation pratique construire cet allumage 12 V pour
Si, au contraire, la tension à la sortie ampoules à économie d’énergie
de T1 augmentait, le rapport cyclique Si vous suivez avec attention les figu- EN1544 est disponible chez cer-
des ondes carrées diminuerait immé- res 13 et 14, vous ne devriez pas ren- tains de nos annonceurs. Voir les
diatement et, par conséquent, les contrer de problème pour monter cette publicités dans la revue.
gâchettes des MOSPOWER seraient alimentation 12 V pour lampes à éco-
excitées pendant une plus courte nomie d’énergie secteur : procédez par Les typons des circuits imprimés sont
durée, ce qui aurait pour effet de ordre, afin de ne rien oublier, de ne pas sur www.electronique-magazine.com/
réduire la valeur de la tension sortant intervertir les composants se ressem- les_circuits_imprimés.asp.
du secondaire de T1. blant, de ne pas inverser la polarité des
composants polarisés et de ne faire en La revue ne fournit ni circuit ni composant.
Pour compléter notre description, soudant ni court-circuit entre pistes et
ajoutons que les ondes carrées sor- pastilles ni soudure froide collée.
MAISON
Figure 14 : Photo d’un des prototypes de la platine de l’étage d’alimentation utilisé pour allumer les ampoules à économie
d’énergie avec une tension de 12 ou 13 V provenant d’une batterie.
Insérez maintenant (à moins que, puristes, vous ne pré- Etant donné que le circuit consomme au maximum 2
fériez attendre la fin de l’installation dans le boîtier et que ampères en basse tension , utilisez du fil souple de 2,5
la toute dernière soudure soit refroidie !) les trois circuits millimètres de diamètre isolé plastique : prenez si possible
intégrés, repère-détrompeurs en U orientés dans les sens du rouge pour le pôle + et du noir pour le pôle – de la
montrés par la figure 13a, soit vers le haut pour le plus batterie (plus pour respecter les conventions et éviter les
grand IC1 et vers la gauche pour les deux petits IC2 et erreurs de branchement que par réelle nécessité !). ◆
IC3.
Le montage
dans le boîtier plastique
Aucun problème si vous regardez bien les figures 13a et 7.
Montez d’abord sur le panneau arrière le porte-fusible et
l’interrupteur M/A, puis enfilez le passe-fils en caoutchouc
pour le raccordement à la batterie 12 V. En face avant
montez le support de LED chromé et la prise de sortie
haute tension à laquelle vous raccorderez la lampe à éco-
nomie d’énergie (raccourcissez les broches de cette prise
afin qu’elle ne touche pas le transformateur).
Fixez alors la platine dans le bon sens au fond du boîtier

plastique à l’aide des quatre vis autotaraudeuses.
Exécutez les liaisons entre les picots et la prise de sor tie

haute tension à l’aide de deux morceaux de fil de cuivre
isolé et la LED à l’aide d’une torsade rouge/noir (atten-
tion à la polarité de la LED : l’anode + est la patte la
plus longue). Reliez enfin le bornier au por te-fusible et au
négatif de la batterie sans inverser la polarité.
C’est terminé et vous pouvez refermer le couvercle du boî-

tier plastique.
Dernières recommandations
Pour la liaison aux ampoules, utilisez un cordon secteur
terminé par une douille correspondant au culot de la
lampe (à vis ou à baïonnette, petit ou grand diamètre).
Mais, surtout, faites très attention à la tension de sortie :
300 V continu est une tension mortelle en cas de contact
avec le corps ! N’y mettez donc pas les mains.
LABO
EN1538
Un traceur de courbe
pour transistors, FET, thyristors, etc.
deuxième partie
la réalisation pratique
L’appareil de mesure présenté ici permet de visualiser à l’écran
de tout oscilloscope les courbes caractéristiques des transistors
NPN ou PNP, des FET et même des thyristors et triacs. La première
partie vous en a proposé l’analyse théorique approfondie, cette
deuxième vous dit comment le réaliser et une autre vous expliquera
de manière très détaillée comment l’utiliser correctement.
assons en effet tout de suite à la réalisation pra- La platine principale

tique de la platine principale et de la platine de Si vous suivez avec attention les figures 18 et 19a, vous ne
commutation, que nous installerons ensuite dans devriez pas rencontrer de problème insoluble, bien qu’il y ait
un boîtier plastique, puis nous réglerons ce tra- pas mal de composants à monter : procédez par ordre, afin
ceur de courbe et commencerons à apprendre à de ne rien oublier, de ne pas intervertir les composants se
nous en servir avec les transistors et les FET. ressemblant, de ne pas inverser la polarité des composants
polarisés et de ne faire en soudant ni court-circuit entre pis-
tes et pastilles ni soudure froide collée. Si vous faites ainsi,
La réalisation pratique des deux platines le traceur de courbe fonctionnera dès la mise sous tension.
Pour réaliser ce traceur de courbe, il vous faut deux circuits Prenez le grand circuit imprimé double face à trous métalli-
imprimés. Le principal, le plus grand est un double face à sés, montez tous les composants comme le montre la figure
trous métallisés : la figure 19b 1 et 2 vous donne les des- 19a. Placez d’abord les 8 supports des circuits intégrés et
sins des deux faces à l’échelle 1. Le circuit imprimé des vérifiez que vous n’avez oublié de souder aucune broche.
commutateurs, plus petit, est un simple face : la figure 20b
vous en donne le dessin à l’échelle 1. Quand vous les avez Enfoncez ensuite, sur les bords bas et droit du circuit
fabriqués ou que vous vous les êtes procurés, commencez imprimé, tous les picots de connexion avec l’extérieur et
par monter le principal. soudez-les.
LABO
VCC 15 14 13 12 11 10 9 VCC 13 12 11 10 9 8 +V 7 6 5
QD QC QB QA
R CK
A K
CK R
QA QB QC QD LED
A K
1 2 3 4 5 6 7 GND 1 2 3 4 5 6 GND 1 2 3 -V
4520 4093 NE 5532
B B
E M U M E U B C E B C E
C E E C
ZTX 653 BC 547

L 7815 L 7915 BD 241 BD 242 ZTX 753 BC 557
Figure 17 : Brochages des circuits intégrés DIL vus de dessus et repère-détrompeurs en U orientés vers la gauche, des
deux régulateurs et des deux transistors en boîtiers TO220 vus de face, des deux transistors plastiques vus de dessous
et de la LED vue en contre plongée.
Montez toutes les résistances en con- les (sans les intervertir), mais debout soudez les pattes, en commençant
trôlant soigneusement leurs valeurs contre leurs gros dissipateurs en U à par celle du milieu et coupez les lon-
(classez-les d’abord) et les 2 trimmers : ailettes : solidarisez-les avec leur dis- gueurs excédentaires.
attention, R2 à R7, à gauche de IC2, sipateur à l’aide d’un boulon 3MA,
sont des résistances de précision à 5 enfoncez les 3 pattes dans les 3 trous Continuez en montant les 2 relais
anneaux de couleurs. R2, R3, R4 et bien à fond, afin que la base du dis- puis, à l’aide de 4 boulons, le gros
R7, 20 kilohms, sont rouge-noir-noir- sipateur s’appuie bien contre la sur- transformateur d’alimentation secteur
rouge-marron (tolérance 1 %). R5 et face du circuit imprimé, maintenez-le 230 V. Montez enfin ses 2 borniers à
R6, 10 kilohms sont marron-noir-noir- dans cette position pendant que vous deux pôles : celui du fond pour le cor-
rouge-marron (tolérance 1 %). Ne les
lisez pas à l’envers !
Montez ensuite les 8 diodes au sili-

cium sans confondre les deux types,
bagues blanches (DS1 à DS6) ou noi-
res (DS7 et DS8) repère-détrompeurs
tournées dans la direction indiquée par
la figure 19a. Montez ensuite tous les
condensateurs céramiques et polyes-
ters, en appuyant bien leurs boîtiers à
la surface du circuit imprimé, puis les
électrolytiques en respectant bien la
polarité +/– de ces derniers (la patte la
plus longue est le + et le – est inscrit
sur le côté du boîtier cylindrique).
Montez le pont redresseur en respec-

tant la polarité +/– de ses pattes (le +
est en bas quand vous tenez le circuit
imprimé comme le montre la figure 18
ou 19a). Montez les 4 transistors en
boîtier plastique (TR1 et TR2 ne sont
pas des demies lunes mais ils ont tout
de même une partie plate) méplats
repère-détrompeurs tournés dans le
sens montré par les figures 18 et 19a.
Montez TR5 et TR6 (sans les inter ver-

tir), en boîtier à semelle TO220, pat-
tes repliées à 90° et couchés dans
leur dissipateur en U, fixés par un
petit boulon 3MA (n’oubliez pas de les
souder). Montez les 2 circuits intégrés
régulateurs de tension qui leur res- Figure 18 : Photo d’un des prototypes de la platine principale du traceur de courbe.
semblent, en boîtiers TO220 à semel- Régulateurs et transistors de puissance sont montés sur radiateurs.
LABO
SECTEUR
230 V
Figure 19a : Schéma d’implantation des composants de la platine principale du traceur de courbe.
Soudez entre les douilles B et E un condensateur C22 de 1 nF, afin d’éviter d’éventuelles auto-
oscillations. Le circuit imprimé est un double face à trous métallisés, si vous le réalisez vous-
même, n’oubliez pas toutes les liaisons indispensables entre les deux faces.
T1
( mod. T025.06 )
IC10
C32
C28 C30
RS1
IC9
C29
C31
C27
C33 C34
TR3
TR4
C10 DS5 R63 DS6

C12
C14
C16
C15
C23
C24
C11
C1
R66
R24 R26 R27
R22 IC5 IC6 IC8 R67
IC1 R19 R21 R18 DS2 TR5
R1 R25 C25
C13 C26 R68
R23 R65
C17
R20 DS7 R11 R31 R28 DS8
RELE© 1 R62 R64 RELE© 2
R17 TP1
C9 R30 R29
DS1 C18
R2 R8 R14 R12 R55
R10 R13 R57
C8 R54
R5 IC3 C5 IC4 TR6 IC7 C21 R58
IC2 R3
R6 R15 R16
TR2
TR1
R4
C19
C20
R69 C4 C3 R9 C6 R56
C2 R7
DS3 DS4
C7
R51
C22
A
S5
K
S3-A S3-B S1 S2-A S2-B

DL1 VERS PLATINE
FET COMMUTATEUR
S3
TR C B E
ON OFF
TRANSISTORS EN EXAMEN
LABO
don secteur 230 V et l’autre pour l’in- sur le fond horizontal du boîtier plasti-
terrupteur M/A. que, où elle est fixée à l’aide de 8 vis
SORTIE SORTIE autotaraudeuses et la petite derrière la
AXE " Y " AXE " X " Vous avez fait l’essentiel, courage ! Les face avant, où elle est maintenue par
autres composants sont extérieurs à les deux axes-rondelles-écrous des 2
la platine, vous les monterez lors de commutateurs.
l’installation dans le boîtier, mais si
vous voulez, vous pouvez préparer les Cette même figure 34, ainsi que les
câbles de liaison à ces éléments : figures 19a et 20a, vous permettent de
fils gainés plastiques lisses ou torsa- réaliser les connexions extérieures et
dés (LED et interrupteur) ou câbles les interconnexions entre les platines
coaxiaux (vers les BNC des sorties sans vous tromper, en utilisant des fils
oscilloscope). Voir figure 19a. de couleurs différentes.
Insérez maintenant (à moins que, Sur le panneau arrière, pratiquez trois

puristes, vous ne préfériez attendre trous pour les deux BNC Sorties vers
la fin de l’installation dans le boîtier oscilloscope (à relier ensuite à la pla-
et que la toute dernière soudure soit tine principale par des câbles coaxiaux)
refroidie !) les circuits intégrés dans et l’entrée du cordon secteur 230 V à
leurs supports, repère-détrompeurs travers le passe-fils (à relier ensuite au
en U orientés dans les sens montrés bornier de l’alimentation) : voir figures
par la figure 19a. 34 et 19a.
Il vous reste à monter la seconde pla- En face avant, montez l’interrupteur

tine : celle des commutateurs M/A et la LED (à relier ensuite aux
deux torsades que vous avez prépa-
La platine des commutateurs rées, ne les confondez pas, la jaune
Elle sera vite montée et si vous suivez est pour le secteur 230 V et l’autre,
bien les figures 20a et 21, vous ne polarisée, pour la LED). Montez l’in-
vous tromperez pas. Prenez le petit cir- verseur S3 FET/TR et les 3 prises
cuit imprimé simple face et montez les bananes (collecteur/base/émetteur),
quelques composants, comme le mon- sans oublier la rondelle d’isolation de
tre la figure 20a. Montez tout d’abord ces dernières (figure 46 en bas). Mon-
les picots d’interconnexions au bord tez l’interrupteur S4 PNP/NPN. Les
inférieur. 2 axes des commutateurs, c’est déjà
fait puisque vous avez monté la petite
Montez les résistances “normales” platine derrière la face avant : figures
(1/4 de W) R32 à R50, puis les 3 1/2 W 46 et 19a.
R59 à R61. Montez les 2 résistances
de puissance R52 (4,7 ohms, 5 W) et Entre les deux platines, soudez les 6
R53 (10 ohms, 5 W) en les maintenant fils (3 x 2) de couleurs S1, S2-A et
à distance du circuit imprimé avec une S2-B, comme le montrent les figures
pièce de 10 cents (que vous récupé- 19a, 20a et 34.
rerez ensuite !) : sans cela vous risque-
riez de brûler la sur face de la plaque C’est terminé, vérifier que vous n’avez
d’époxy. commis aucune erreur de câblage et
passez aux réglages.
Montez enfin les 2 commutateurs rota-
tifs (ils ne sont pas identiques, voir
Erratum liste des composants). Au préalable, Les réglages
avec une scie à métaux, raccourcis-
Dans la liste des com- sez les axes des commutateurs afin Avant d’utiliser l’appareil pour le test
posants publiée dans de pouvoir ultérieurement placer les des transistors, FET et autres semicon-
la première partie de boutons correctement (à 2-3 mm de la ducteurs, vous devez régler les trim-
cet article (ELM 52, face avant). mers R11 et R20.
page 12) nous avons
interverti les valeurs C’est terminé, préparez, si vous voulez, Le réglage de R11
de R59 et de R61. Il les fils d’interconnexions avec la pla- Ce trimmer sert à faire varier l’ampli-
faut donc lire : S4 tine principale et vérifiez bien vos sou- tude de la rampe en escalier de façon
dures. Il ne vous reste plus qu’à pro- à obtenir sur TP1 un signal de 1 V
R59 ... 0,1 Ω 1/2 W céder à l’installation des deux platines d’amplitude, ce qui correspond à 7
R60 .. 1 Ω 1/2 W dans le boîtier plastique. carreaux, comme le montre la figure
R61 ... 10 Ω 1/2 W 22. Avant d’effectuer ce réglage, met-
tez l’interrupteur S5 M/A sur ON
Avec nos excuses. Le montage dans le boîtier (LD1 s’allume), placez l’inverseur S3
FET/TR en position TR et l’interrupteur
PNP NPN
Comme le montre la figure 34, les S4 PNP/NPN sur PNP, comme le mon-
deux platines prennent place, la grande tre la figure 23.
LABO
Figure 19b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés, côté composants.
Sur l’oscilloscope : tateur totalement différent, mais porte quel point de masse du traceur
TIME/DIV. est toujours indiqué. Pour de courbe.
- Mettez le sélecteur d’entrée du CH1 ce commutateur TIME/DIV., même
(canal 1), sur lequel on lit AC-GND-DC, remarque que pour le bouton CAL à - Le sélecteur d’entrée étant en posi-
en position GND (figure 24). propos des VOLTS/DIV. Faites bien tion GND, tournez le bouton de dépla-
- Mettez le commutateur VOLTS/DIV. attention que ce bouton soit bien en cement vertical du tracé (figure 28)
de CH1 sur la portée 1 V/div., comme position de calibration, sinon vous afin qu’il coïncide avec la dernière
le montre la figure 24, puis contrô- pourriez ne pas visualiser correcte- ligne du bas de l’écran.
lez que le petit bouton CAL (calibra- ment la forme d’onde à l’écran. - Mettez maintenant le sélecteur sur DC
tion variable) est bien en position - Ensuite, cherchez sur la face avant (tension continue) et la rampe à 7
de calibration, en vous référant au de l’oscilloscope la commande “TRIG- marches d’escalier apparaît à l’écran,
manuel de l’oscilloscope. Sinon vous GER MODE” : ce peut être un inver- comme le montre la figure 29.
risquez, lors du réglage, une erreur seur à levier ou 3 poussoirs alignés
de mesure. “AUTO-NORMAL-SINGLE” (figure 26). Note : en fait, si l’on compte aussi le
Sélectionnez AUTO. niveau de départ, en bas, vous en trou-
Note : cer tains oscilloscopes aver tis- verez huit.
sent l’usager (par l’allumage d’une LED Après avoir ainsi préparé votre oscillos-
située à côté du bouton CAL) qu’il n’est cope et votre traceur de courbe, vous - Tournez le curseur de R11 jusqu’à
pas en position de calibration. pouvez régler R11 en reliant la sonde ce que l’amplitude et, par consé-
à TP1 (à droite du trimmer). Il va sans quent, la distance entre le premier
- Mettez maintenant le commutateur dire que le petit inverseur situé sur la et le dernier trait, soit égale à 7 car-
TIME/DIV. sur la valeur 5 ms (figure sonde (figure 27) doit être sur la por- reaux, comme le montre la figure 22.
25). La figure 25 représente un tée x1, que la sonde est à relier à l’en- Comme le sélecteur VOLTS/DIV. de
commutateur standard. Votre propre trée CH1-Input X de l’oscilloscope et CH1 est sur 1 V par carreau, comme
oscilloscope peut avoir un commu- que la masse est à connecter à n’im- le montre la figure 24, on comprend
LABO
Figure 19b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés, côté soudures.
bien que l’amplitude de la rampe est R40 R41 R42 R43 R44 R45 R46 R47 R48 R49 R50
R52
calibrée à 7 V. Quand le réglage de la
rampe en escalier est fait, vous avez
calibré correctement la valeur des
courants qui arriveront sur la base du
transistor testé.
Le réglage de R20
S1 S2
Ce trimmer sert à faire varier l’amplitude R53
de la rampe en dents de scie, de façon à

obtenir en sortie un signal de 10 V d’am-
plitude, ce qui correspond à 5 carreaux,
comme le montre la figure 30.
R59 R61
- Avant d’effectuer ce réglage, vous R60

R39 R38 R37 R36 R35 R34 R33 R32
devez mettre l’interrupteur S4 sur
NPN, comme le montre la figure 30.
S3 reste en position TR. Passez
maintenant au réglage de l’oscillos-
cope.
S1 S2-A S2-B
- Mettez le sélecteur d’entrée, CH1 (AC-
GND-DC) en position GND, comme le
Figure 20a : Schéma d’implantation des composants de la platine des commutateurs.
montre la figure 31. Montez les 2 commutateurs et toutes les résistances précédées, dans la liste des
- Mettez le commutateur VOLTS/DIV. composants (première partie de l’article), d’un astérisque. Les fils S1 - S2/A - S2/B,
de CH1 sur la portée 2 V/div., comme provenant du circuit imprimé principal, doivent être reliés aux points correspondants
le montre la figure 31 et contrôlez du petit circuit imprimé.
LABO
Figure 22 : Le curseur de R21 est à régler de manière à

obtenir à l’écran 7 marches distantes d’un carreau exac-
tement.
Figure 20b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé

de la platine des commutateurs.
LED TR PNP
FET NPN
Figure 23 : Pendant le réglage, l’inverseur TR/FET est

mis sur TR, alors que l’autre inverseur PNP/NPN l’est
sur PNP.
dent à une amplitude de 5 x 3 = 10 V. Quand le réglage de

la rampe en dents de scie est fait, votre traceur de courbe
est prêt à fonctionner.
Comment préparer l’oscilloscope ?

Figure 21 : Photo d’un des prototypes de la platine des com-
mutateurs. Les axes des commutateurs doivent être raccour- - Tout d’abord, positionnez les sélecteurs d’entrées XY mar-
cis avec une scie à métaux afin de pouvoir monter correcte- qués AC-GND-DC en position DC, soit en continu, comme
ment les boutons (écartés de 2-3 mm de la face avant). Les le montre la figure 33.
deux résistances de puissance doivent être maintenues à 2 - Ensuite, mettez le bouton du commutateur VOLTS/DIV. du
ou 3 mm du circuit imprimé afin de ne pas le brûler. canal X (CH1) sur la position 1 V/div., comme le montre la
figure 33. Ne bougez plus de cette position, car elle sert à
là aussi le petit bouton CAL (même remarque que pour visualiser à l’écran dans le sens horizontal les V appliqués
R11).
- Mettez maintenant le commutateur TIME/DIV. sur la
valeur 1 ms (figure 32).
- Passez en “TRIGGER MODE”, qui peut être un inverseur ou CH1 VOLTS/DIV. CH2 VOLTS/DIV.
3 poussoirs, comme le montre la figure 26 et sélectionnez .2
.1
50 .2
.1
50
AUTO. .5 20 .5 20
V mV V mV
Après avoir ainsi préparé votre oscilloscope et votre traceur 1 10 1 10
de courbe, vous pouvez régler R20 en reliant la sonde à TP1 2 5 2 5

(à droite du trimmer). Le petit inverseur situé sur la sonde 5 2 5 2
AL CA
L
(figure 27) doit être sur la portée x1, la sonde est à relier C
à l’entrée CH1-Input X de l’oscilloscope et la masse est à AC GND DC AC GND DC

connecter à n’importe quel point de masse du traceur de
courbe.
- Le sélecteur d’entrée étant en position GND, tournez le INPUT X INPUT Y
bouton de déplacement vertical du tracé (figure 28) afin

qu’il coïncide avec la dernière ligne du bas de l’écran.
- Mettez maintenant le sélecteur sur DC (tension continue)
et apparaît à l’écran la rampe en dents de scie complète,
comme le montre la figure 30.
- Tournez le curseur de R20 jusqu’à ce que l’amplitude soit
Figure 24 : Après avoir mis le sélecteur d’entrée sur
égale à 5 carreaux. Comme le sélecteur VOLTS/DIV. de GND, placez le commutateur V/div. du CH1 sur la
CH1 est sur 2 V par carreau, comme le montre la figure portée 1 V.
31, on comprend bien que 5 carreaux verticaux correspon-
LABO
TIME/DIV.
TRIGGER MODE TRIGGER MODE
SINGLE NORM AUTO SINGLE NORM AUTO
mS Figure 25 : Pour obtenir à
.5 .2 .1
1 50
2 20 l’écran une rampe en mar-
5 10 ches d’escaliers complète,
10 5 µS comme le montre la figure
20 2
22, mettez le commutateur
de base de temps “TIME/ Figure 26 : Sur la face avant de tout oscilloscope se trou-
50 1 ve un sélecteur “TRIGGER MODE”, il peut être du type à
DIV.” sur 5 ms, comme le
.1 .5
montre la figure. glissière (voir dessin de gauche) ou à poussoir (dessin de
.2 .2 droite), mais dans les deux cas vous devez le mettre en
.5 .1
S position AUTO.
X-Y
x1 x 10
au collecteur du transistor en examen et correspond à 1 V
par carreau.
- Troisièmement, mettez le bouton du commutateur VOLTS/ x1
DIV. du canal Y (CH2) en position 0,1 V/div., comme le mon-
tre la figure 33 : sur la face avant de l’oscilloscope vous ne
Figure 27 : Quand on mesure un signal, on utilise une
trouverez jamais 0,1 mais toujours .1 (Amérique oblige !). sonde offrant la possibilité d’insérer ou non un atténua-
Le commutateur V/div. du canal Y sert à visualiser correc- teur x10, utilisé pour mesurer les tensions élevées. Ici
tement dans le sens vertical, comme le montrent les figures le sélecteur doit être sur x1.
36 à 38, le courant traversant le collecteur du transistor
essayé. Dans la position 0,1 V/div., la valeur à attribuer
à chaque carreau de l’axe Y correspond exactement à la - 100 mA/div. = dans cette position chaque carreau vertical cor-
valeur paramétrée sur le commutateur du courant de collec- respond à un courant de 100 mA.
teur en face avant du traceur de courbe, comme le montre
la figure 37. Et donc les trois positions du commutateur de - Enfin, vous devez régler l’oscilloscope sur la fonction
courant de collecteur servent à obtenir les valeurs : XY et, comme tous les oscilloscopes ne sont pas iden-
- 1 mA/div. = dans cette position, chaque carreau vertical, comme tiques, sur cer tains vous devez presser un poussoir
le montre la figure 37, correspond à un courant de 1 mA. et sur d’autres tourner un bouton de “TIME/DIV.” jus-
- 10 mA/div. = dans cette position, chaque carreau vertical cor- qu’à positionner l’index sur XY, comme le montre la
respond à un courant de 10 mA. figure 35.
LABO
CH1 VOLTS/DIV. CH1 VOLTS/DIV.

.1 .1
.2 50 .2 50
.5 20 .5 20
V m V
1 10 1 10
2 5 2 5
5 2 L 5 2 L
CA CA
AC GND DC AC GND DC
Figure 28 : Sélecteur d’entrée toujours sur GND, tournez le

petit bouton permettant le déplacement du tracé à l’écran Figure 29 : Sélecteur sur DC cette fois, apparaît à l’écran la
dans le sens vertical, comme le montre la figure 13, jusqu’à rampe à 7 marches. Si vous comptez la marche de départ,
amener ce tracé sur la première ligne du bas. cela fait 8 traits.
TIME/DIV.
mS
.5 .2 .1
1 50
2 20
LED TR
5 10
10 5 µS
20 2
FET 50 1
.1 .5
.2 .2
.5 .1
S
X-Y
Figure 32 : Pour obtenir à l’écran la

Figure 30 : La rampe en dents de scie de 5 carreaux s’obtient en tournant le curseur rampe en dents de scie de la figure
de R20. Avant d’effectuer le réglage, vous devez mettre l’inverseur TR/FET sur TR et 30, vous devez mettre le commu-
l’inverseur PNP/NPN sur NPN. tateur “TIME/DIV.” sur 1 ms.
CH1 VOLTS/DIV. CH2 VOLTS/DIV. CH1 VOLTS/DIV. CH2 VOLTS/DIV.
.1 .1 .1 .1
.2 50 .2 50 .2 50 .2 50
.5 20 .5 20 .5 20 .5 20
V mV V mV V mV V mV
1 10 1 10 1 10 1 10
2 5 2 5 2 5 2 5
5 2 5 2 5 2 5 2
C AL C AL C AL CA
L
AC GND DC AC GND DC AC GND DC AC GND DC
INPUT X INPUT Y INPUT X INPUT Y
Figure 33 : Pour préparer l’oscilloscope aux mesures,

Figure 31 : Pour régler R20, mettez le commutateur V/div. vous devez mettre le bouton V/div. du CH1 sur 1 V et
du canal CH1 sur 2 V et le sélecteur d’entrée en position celui du CH2 sur 0,1 V. Les sélecteurs d’entrée doivent
GND. être tous deux sur DC.
Note : si vous avez correctement préparé l’oscilloscope sur du traceur de courbe, comme le montre la figure 37. Etant
XY, vous verrez à l’écran un petit point lumineux, si le tra- donné que pendant la mesure il peut s’avérer nécessaire
ceur de courbe n’est pas connecté, bien sûr. de faire varier la sensibilité de l’oscilloscope, afin de mieux
visualiser à l’écran les courbes d’un semiconducteur, pour
y par venir vous pouvez agir sur le commutateur V/div. du
La variation du courant canal Y. Si vous mettez le commutateur V/div. sur la por-
de collecteur sur l’axe Y tée 50 mV, comme le montre la figure 36, les valeurs indi-
quées par le bouton mA/div. donneront lieu aux échelles
Le paragraphe précédent vous a expliqué qu’en mettant le suivantes sur l’axe Y :
commutateur V/div. du canal Y sur 0,1 V on peut attribuer
à chaque carreau vertical une valeur bien définie de cou- - sur la portée 1 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant
rant, en correspondance avec les 3 positions du bouton de 0,5-1,0-1,5-2,0-2,5-3,0-3,5-4,0 mA,
LABO
Figure 34 : L’installation des deux plati-

nes dans le boîtier plastique. Sur cette
photo d’un des prototypes on voit bien
la fixation de la platine principale sur le
fond à l’aide de 8 vis autotaraudeuses et
celle de la platine des commutateurs par
les axes-rondelles-écrous des deux com-
mutateurs (figures 20a et 21), ainsi que
les interconnexions entre les platines et
vers les face avant et panneau arrière.
Les deux prises BNC (figure 41) condui-
sent les signaux aux entrées Axe Y et
Axe X de l’oscilloscope (figure 42).
TIME/DIV.
mS
.5 .2 .1
1 50
2 20
5 10
10 5 µS
20 2
50 1
.1 .5
.2 .2
.5 .1
S
X-Y
Figure 35 : Pour utiliser le traceur

de courbe, il faut préparer l’oscillos-
cope en le mettant sur la fonction
XY et, comme les oscilloscopes ne
sont pas tous pareils, sur certains
on doit mettre le bouton “TIME/
DIV.” sur XY et sur d’autres presser
le poussoir XY.
- sur la portée 10 mA/div. vous lirez

sur l’axe Y un courant de 5-10-15-
20-25-30-35-40 mA,
- sur la portée 100 mA/div. vous lirez
sur l’axe Y un courant de 50-100-
150-200-250-300-350-400 mA. Comment relier le traceur de courbe ?
Avec le commutateur V/div. sur 0,1 V/div., comme le Pour relier le traceur de courbe à l’oscilloscope, il faut seule-
montre la figure 37, vous aurez sur l’axe Y les échelles ment deux petits câbles coaxiaux d’un mètre de long environ
suivantes : pourvus aux extrémités de deux fiches BNC, à insérer sur
les prises BNC du panneau arrière du traceur de courbe
- sur la portée 1 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant et sur les prises BNC XY de l’oscilloscope. Si par erreur
de collecteur de 1-2-3-4-5-6-7-8 mA, vous intervertissez ces cordons, vous verrez apparaître à
- sur la portée 10 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant l’écran les courbes dans le sens ver tical au lieu du sens
de collecteur de 10-20-30-40-50-60-70-80 mA, horizontal normal et pour résoudre le problème vous n’aurez
- sur la portée 100 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant qu’à intervertir les deux BNC sur l’oscilloscope.
de collecteur de 100-200-300-400-500-600-700-800 mA.
Avec le commutateur V/div. sur 0,2 V/div., comme le Les commandes en face
montre la figure 38, vous aurez sur l’axe Y les échelles avant du traceur de courbe
suivantes :
En face avant du traceur de courbe, comme le montre
- sur la portée 1 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant la figure 1 (première partie de l’article, dans le numéro
de collecteur de 2-4-6-8-10-12-14-16 mA, 49 d’ELM), on trouve 2 commutateurs, 3 inverseurs et 3
- sur la portée 10 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un courant douilles C-B-E, soit collecteur, base, émetteur. Le film de
de collecteur de 20-40-60-80-100-120-140-160 mA, la face avant indique en correspondance des 3 douilles
- sur la portée 100 mA/div., vous lirez sur l’axe Y un cou- comment relier les 3 pattes D-G-S d’un FET au traceur de
rant de collecteur de 200-400-600-800-1 000-1 200-1 courbe : le drain du FET va à la douille C, la gâchette va à B
400-1 600 mA. et la source va à E.
La possibilité de faire varier avec une extrême facilité Parmi les 3 inverseurs, le premier à gauche, ON/OFF, est
la sensibilité de l’oscilloscope vous permet de visualiser l’interrupteur de M/A servant à mettre le traceur de courbe
n’importe quel type de courbe. sous tension (elle a lieu tout de suite), ce qui illumine la
LABO
CH2 VOLTS/DIV. 4 mA 40 mA 400 mA CH2 VOLTS/DIV. 16 mA 160 mA 1.600 mA
.1 3,5 mA 35 mA 350 mA .1 14 mA 140 mA 1.400 mA

.2 50 .2 50
20 3 mA 30 mA 300 mA 20 12 mA 120 mA 1.200 mA
.5 .5
V mV 2,5 mA 25 mA 250 mA V mV 10 mA 100 mA 1.000 mA
1 10 1 10
2 mA 20 mA 200 mA 8 mA 80 mA 800 mA
2 5 1,5 mA 15 mA 150 mA 2 5 6 mA 60 mA 600 mA
5 2 1 mA 10 mA 100 mA 5 2 4 mA 40 mA 400 mA
L L
CA CA
0,5 mA 5 mA 50 mA 2 mA 20 mA 200 mA
AC GND DC AC GND DC
10 10
1 100 1 100
INPUT Y INPUT Y
COURANT COURANT
COLLECTEUR COLLECTEUR
mA / div mA / div
Figure 36 : Bouton du commutateur V/div. du canal CH2 sur Figure 38 : Bouton du commutateur V/div. du canal CH2 sur
50 mV, on obtient sur l’axe vertical ces 3 échelles de courant 0,2 V, on peut sélectionner sur l’axe vertical ces 3 échelles
différentes. Si vous placez le bouton de Courant de collecteur de courant différentes. Si vous placez le bouton de Courant de
du traceur de courbe sur 1 mA/div., vous obtenez un courant collecteur du traceur de courbe sur 1 mA/div., vous obtenez
de collecteur de 0,5 mA par carreau. Si en revanche vous un courant de collecteur de 2 mA par carreau. Si en revanche
le placez sur 10 mA/div., vous obtenez un courant de 5 mA vous le placez sur 10 mA/div., vous obtenez un courant de
par carreau. Si, enfin, vous le placez sur 100 mA/div., vous 20 mA par carreau. Si, enfin, vous le placez sur 100 mA/div.,
obtenez un courant de 50 mA par carreau. vous obtenez un courant de 200 mA par carreau.
CH2 VOLTS/DIV. 8 mA 80 mA 800 mA B NPN

.2
.1
50
7 mA 70 mA 700 mA B
6 mA 60 mA 600 mA E C
.5 20
V mV 5 mA 50 mA 500 mA
E C BC 237 Figure 39 : Pour tester le
1 10
4 mA 40 mA 400 mA traceur de courbe, nous
2 5 3 mA 30 mA 300 mA B PNP avons besoin d’un FET
5 2 2 mA 20 mA 200 mA B type N 2N5247, d’un NPN
AL
C
E C BC237, BC173 ou BC547
1 mA 10 mA 100 mA
et d’un PNP BC308,
AC GND DC
E C BC 308 BC638 ou BC2906, dont
voici les brochages DGS
10
1 100 S et EBC.
FET N
INPUT Y S
COURANT
COLLECTEUR D G
D G 2N 5247
mA / div
CH1 VOLTS/DIV. CH2 VOLTS/DIV.
Figure 37 : Bouton du commutateur V/div. du canal CH2 sur
0,1 V, on peut sélectionner ces 3 échelles de courant différen- .2
.1
50 .2
.1
50
tes sur l’axe vertical. Si vous placez le bouton de Courant de .5 20 .5 20
collecteur du traceur de courbe sur 1 mA/div., vous obtenez V mV V mV
un courant de collecteur de 1 mA par carreau. Si en revanche 1 10 1 10
vous le placez sur 10 mA/div., vous obtenez un courant de
2 5 2 5
10 mA par carreau. Si, enfin, vous le placez sur 100 mA/div.,
vous obtenez un courant de 100 mA par carreau. 5 2 5 2
C AL CA
L
LED. Le deuxième, TR/FET, sert à préparer le traceur de AC GND DC AC GND DC
courbe à donner les courbes d’un transistor ou celles d’un

FET. Le troisième, PNP/NPN, sert à le préparer à donner les
courbes d’un transistor PNP ou NPN. INPUT X INPUT Y
En regardant cette face avant, comme le montre la figure 1,

on trouve aussi un premier commutateur, Courant de base,
donnant des courants de 1 µA à 20 mA : ce commutateur à
12 positions permet de sélectionner les courants de base
du transistor dont vous voulez voir les courbes à l’écran. Figure 40 : Si vous voulez tester tout de suite un transistor,
Quand vous voulez tester un transistor dont vous ignorez les mettez le bouton de Courant de collecteur sur 1 mA/div.
caractéristiques, il faut toujours mettre ce commutateur sur (figure 36), celui du commutateur V/div. du CH2 sur 0,5 V et,
1 µA. Le second commutateur, Courant de collecteur, n’a que enfin, le sélecteur d’entrée sur DC.
LABO
3 positions 1-10-100 mA et, quand on

veut tester un transistor, il faut toujours
le positionner sur 1 mA.
Il vous faut maintenant

quelques transistors
Procurez-vous quelques transistors
bien choisis afin de vous entraîner à en
tracer les courbes. Il vous faut un FET
type N 2N5247 : la figure 39 en donne
le brochage drain-source-gachette. Il
vous faut également un NPN BC237,
BC173 ou BC547 : la figure 39 en
donne le brochage émetteur-base-col-
lecteur. Enfin un PNP BC308, BC638
ou BC2906 : la figure 39 en donne le
brochage émetteur-base-collecteur.
Figure 41 : Photo d’un des prototypes dans son boîtier plastique. Les deux prises BNC
AXE Y et AXE X, comme le montre la figure 42, vont aux entrées XY de l’oscilloscope
La mesure d’un transistor NPN par deux câbles coaxiaux dotés chacun de deux fiches BNC.
Prenez le transistor NPN et, avant de

connecter les 3 pattes EBC à l’entrée Figure 42 : Les sorties AXE Y et AXE X du
du traceur de courbe, exécutez ces traceur de courbe vont aux entrées de l’os-
opérations : cilloscope réglé sur XY, comme le montre
la figure 35. Si vous intervertissez X et Y,
vous verrez les tracés disposés verticale-
- Mettez l’inverseur TR/FET sur TR. ment au lieu d’horizontalement.
- Mettez l’inverseur PNP/NPN sur NPN,
car votre transistor d’essai en est un.
- Mettez le commutateur rotatif Cou-
rant de base sur la portée 5 µA
(deuxième position à gauche en par-
tant du bas), comme le montre la
figure 1.
Note : si le premier des 7 tracés en

partant du bas n’est pas stable dans canal Y de l’oscilloscope sur 0,5 V, sur la portée 0,5 V, sur 0,2 V. Ce fai-
sa partie initiale, sachez que cela cor- comme le montre la figure 40. sant vous voyez les 7 tracés s’espa-
respond à une tension de collecteur de cer, comme le montre la figure 44.
1 V environ et à un courant de base Le traceur de courbe et l’oscilloscope Faites bien attention de ne pas trop
infime et, vous le savez, cela est typi- étant sous tension, vous voyez à augmenter la sensibilité de l’oscillos-
que d’un transistor en limite de con- l’écran 7 tracés pouvant être très rap- cope, car vous provoqueriez l’exode
duction. Si vous mettez Courant de prochés, comme le montre la figure hors écran des courbes, comme le
base sur 10 µA, le défaut disparaît. 43. Pour les espacer, vous devez sim- montre la figure 45.
plement augmenter la sensibilité de
- Mettez le bouton Courant de collec- l’entrée Y de l’oscilloscope. Pour aug- Note : si les pattes EBC ne se connec-
teur sur 1 mA/div., car votre transis- menter la sensibilité de l’oscilloscope, tent pas correctement sur les douilles
tor est de faible puissance. vous devez mettre le bouton V/div. d’entrée du traceur de courbe, ou si vous
- Mettez le commutateur V/div. du du canal Y (CH2), initialement placé mettez l’inverseur PNP/NPN sur la mau-
40 mA 16 mA 8 mA 20 µA
35 µA
35 mA 14 mA 7 mA
30 µA
30 mA 12 mA 6 mA 15 µA
25 µA
25 mA 10 mA 5 mA
20 µA
20 mA 8 mA 4 mA 10 µA
15 µA
15 mA 6 mA 3 mA
10 µA 5 µA
10 mA 4 mA 2 mA
5 µA
5 mA 2 mA 1 mA
Figure 43 : Si le commutateur V/div. du Figure 44 : Si le commutateur V/div. du Figure 45 : Si le commutateur V/div. du

CH2 est sur une sensibilité moyenne, 0,2 V CH2 est sur une sensibilité faible, 0,5 V par CH2 est sur une sensibilité maximale,
par exemple, vous verrez 7 tracés à l’écran, exemple, vous verrez 7 tracés à l’écran 0,1 V par exemple, vous verrez les tra-
mais trop serrés donc peu lisibles. uniformément espacés. cés supérieurs sortir de l’écran.
LABO
teur sur 1 mA/div., car votre transis-

tor est de faible puissance.
- Mettez le commutateur V/div. du
canal Y de l’oscilloscope sur 0,5 V,
comme le montre la figure 40.
Le traceur de courbe et l’oscilloscope

étant sous tension, si vous voyez
à l’écran 7 tracés très rapprochés,
comme le montre la figure 43, vous
devez simplement mettre le bouton
V/div. sur 0,2 V.
La mesure d’un FET

Prenez le FET type N et, avant de con-
necter les 3 pattes DSG à l’entrée du
traceur de courbe, exécutez ces opéra-
tions :
- Mettez l’inverseur TR/FET sur FET.

- Mettez l’inverseur PNP/NPN sur NPN.
Note : l’inverseur doit toujours être dans

cette position, car le traceur de courbe
mesure les FET type N, les plus large-
ment répandus dans le commerce.
- Mettez le commutateur rotatif Courant

de base sur la portée 20 µA.
- Mettez le bouton Courant de collec-
teur sur 1 mA/div.
- Mettez le commutateur V/div. du
canal Y (CH2) 0,2 V.
Le traceur de courbe et l’oscillos-

Figure 46 : Photo d’un des proto- cope étant sous tension, vous voyez
types de l’appareil prêt à être uti- apparaître à l’écran 8 tracés, comme
lisé, mais couvercle déposé. Quand le montre la figure 4 (dans la pre-
vous monterez les 3 douilles bana- mière partie de l’article). Dans la troi-
nes en face avant, n’oubliez pas de sième par tie, nous verrons pourquoi
placer derrière le panneau métalli-
on obtient 8 courbes au lieu de 7 pour
que les rondelles plastiques isolan-
tes (avant de visser les écrous), les transistors.
RONDELLE
sans cela elles seraient toutes les ISOLANTE
trois en court-circuit.
Conclusion et “à suivre”
vaise position par rappor t au transis- tion de l’inverseur PNP/NPN, car ne Nous avons voulu, au cours de cette
tor en examen, les 7 tracés n’appa- voyant pas les courbes vous pourriez deuxième partie, vous donner un cer-
raissent pas. Contrôlez donc toujours penser que le transistor essayé est tain nombre d’informations qui vous
bien les connexions EBC et la posi- hors d’usage. permettront, en attendant la troi-
sième, de vous entraîner à trouver les
caractéristiques de nombreux semi-
Comment La mesure d’un transistor PNP conducteurs. En effet, par la suite,
nous reprendrons cette initiation à la
construire ce montage ?
Prenez le transistor PNP et, avant de mesure et à la visualisation des cour-
connecter les 3 pattes EBC à l’entrée bes caractéristiques des semiconduc-
Tout le matériel nécessaire pour
du traceur de courbe, exécutez ces teurs et nous vous ferons découvrir,
construire ce traceur de courbe
opérations : au-delà des transistors et des FET, les
EN1538 est disponible chez cer-
thyristors et les triacs.
tains de nos annonceurs. Voir les
- Mettez l’inverseur TR/FET sur TR.
publicités dans la revue.
- Mettez l’inverseur PNP/NPN sur PNP, Puis nous essaierons de vous appren-
Les typons des circuits imprimés
car votre transistor d’essai en est dre à interpréter leurs courbes, à
sont sur www.electronique-magazine.
un. choisir le point de repos selon des
com/les_circuits_imprimés.asp.
- Mettez le commutateur rotatif Cou- critères rationnels et à calculer le cir-
La revue ne fournit ni circuit ni composant. rant de base sur la portée 5 µA. cuit de charge et de polarisation d’un
- Mettez le bouton Courant de collec- transistor. ◆
LABO
Un oscillateur à quartz
25, 50, 100 et 200 Hz
S1
6 à 18 V
C1 C2 C5
16 16
9 200 Hz
10
400 Hz 7 100 Hz
R1 R2 IC1 2 10 IC2
6 50 Hz
11
5 25 Hz
XTAL 8 12 8 11
C3 C4
Figure 1 : Schéma électrique de l’oscillateur à quartz

capable de fournir des ondes carrées de 25, 50, 100 et 200.
i vous avez besoin de réaliser

VCC 15 14 13 12 11 10 9 un oscillateur capable de four- VCC 15 14 13 12 11 10 9
nir des signaux carrés de 25,

Q 11 Q 10 Q8 Q9 R 1
Q10 Q8 Q9 R ø1 ø0 ø0
Q 12 Q1
50, 100 et 200 Hz, par exemple pour Q12
Q6 Q5 Q7 Q4 Q3 Q2
vous en ser vir comme horloge pour Q13 Q14 Q6 Q5 Q7 Q4
divers instruments de mesure, ce

1 2 3 4 5 6 7 GND 1 2 3 4 5 6 7 GND
petit montage va vous intéresser.
4040 4060
Il n’utilise qu’un seul quar tz de
V
V 3 726 800 Hz et deux diviseurs
16
CMOS ordinaires 4060 et 4040, 16
9 ÷2 200 Hz 7 ÷16
comme le Cours le préconise.
7 ÷4 100 Hz 5 ÷32
6 ÷8 50 Hz 4 ÷64
5 ÷16 25 Hz
Si l’on relie ce quar tz aux broches ÷128
6
3 ÷32
10 et 11 du premier circuit intégré 10
IC1 14 ÷256
ENTRÉE
CK 10 IC2 2 ÷64 4060 (figure 1), il est possible de OSCILLATEUR 4060 13 ÷512
4040 prélever sur ses broches de sor tie 11
4 ÷128 15 ÷1024
13 ÷256 la fréquence produite par le quar tz, 1 ÷4096 400 Hz
12 ÷512 divisée par le nombre (facteur de 2 ÷8192
14 ÷1024 division) repor té à droite de chaque 3 ÷16384
15 ÷2048 broche (figure 2). 8 12
8 11 1 ÷4096 ÷ = division par
÷ = division par Si nous prélevons la fréquence du
quar tz, par exemple, sur la broche Figure 3 : Brochage du circuit intégré
Figure 2 : Brochage du circuit intégré 15, divisant par 1 024, celle-ci sera 4040 vu de dessus et repère-détrom-
4060 vu de dessus et repère-détrom- de : peur en U tourné vers la gauche.
peur en U tourné vers la gauche. Ce circuit intégré est utilisé pour
Si l’on relie le quartz XTAL de 3 726 800 : 1 024 = 3 639 Hz obtenir des valeurs de fréquence
3 726 800 Hz à ses broches 10 et inférieures à 200 Hz : en effet, sur
11, il est possible de prélever sur Si en revanche nous la prélevons ses broches de sortie, il est possible
les broches de sortie la fréquence sur la broche 1, divisant par 4 096, de prélever la fréquence appliquée
produite par le quartz, divisée par le sur sa broche d’entrée 10 divisée
celle-ci sera de :
nombre reporté à droite de chaque par le nombre reporté à la droite de
broche de sortie du circuit intégré. chaque broche de sortie.
3 726 800 : 4 096 = 909 Hz
LABO
Pour obtenir des valeurs de fréquence circuit intégré IC1 ou du second cir-
inférieures à 200 Hz, nous avons dû cuit intégré IC2.
Liste des composants utiliser le second circuit intégré 4040
sur les broches de sor tie duquel il Par exemple, si la fréquence du quartz
R1 .......... 2,7 KΩ 1/4 W est possible de prélever la fréquence est prélevée sur la broche 6 de IC1,
R2 .......... 10 MΩ 1/4 W appliquée sur sa broche d’entrée divisant par 128, nous obtenons :
C1 .......... 47 µF 25 V électr. 10 divisée par le nombre repor té à
droite de chaque broche (figure 3). 3 726 800 : 128 = 29 115 Hz
C2 .......... 100 nF polyester
C3 .......... 82 pF céramique En effet, si nous revenons à la Si cette fréquence de 29 115 Hz est
disque figure 1, nous voyons que la fréquence appliquée sur la broche 10 du 4040
C4 .......... 82 pF céramique produite par le quartz est prélevée (IC2), nous la prélèverons sur les bro-
disque sur la broche 2 de IC1 et, comme ches de sor tie divisée par :
C5 .......... 100 nF polyester nous l’avons dit ci-dessus, elle est de
IC1 ......... 4060 400 Hz. Si nous appliquons cette fré- 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512,
IC2 ......... 4040 quence de 400 Hz, ainsi obtenue, sur 1 024, 2 048 ou 4 096.
XTAL........ Quartz 3 726 800 Hz la broche 10 de IC2, nous pouvons
prélever sur les broches 9, 7, 6 et 5 Ce montage peut être alimenté avec
ces diverses fréquences : une tension variable de 6 à 18 V (en
dessous de 6 V, le quartz n’oscillerait
Si nous la prélevons sur la broche 2, divi- (broche 9) 400 : 2 = 200 Hz pas). Précisons enfin que le rappor t
sant par 8 192, la fréquence sera de : (broche 7) 400 : 4 = 100 Hz cyclique de l’onde carrée prélevée en
(broche 6) 400 : 8 = 50 Hz sor tie est de 50 % et que l’ampli-
3 726 800 : 8 192 = 454 Hz (broche 5) 400 : 16 = 25 Hz tude du niveau logi-
que 1 est égale à
Si nous la prélevons sur la broche 3, divi- Grâce à cet exemple, on voit bien la tension d’alimen-
sant par 16 384, la fréquence sera de : comment il est possible d’obtenir les tation : elle pourra
mêmes fréquences en utilisant diffé- donc varier de 6
3 726 800 : 16 384 = 227 Hz rentes broches de sor tie du premier à 18 V. ◆
Un chargeur de batterie
au cadmium nickel
Figure 1 : Schéma électrique du chargeur de batterie.
LABO
e montage proposé ici est un trouve inférieure à la tension présente

chargeur de batteries au cad- sur l’entrée non-inverseuse ayant pour
mium-nickel, simple mais très conséquence de transférer un niveau Liste des composants
efficace. logique 1 sur la patte de sortie 6.
R1 ........... 820 Ω
L’avantage de cet appareil est de Ce niveau haut polarise la base du R2 ........... 2,2 kΩ trimmer
recharger les batteries en courant transistor TR1 le faisant passer en R3 ........... 3,3 kΩ
constant et d’interrompre la charge conduction, ce qui provoque l’allu- R4 ........... 6,8 kΩ
dès que la tension maximum de la bat- mage de DL1 indiquant ainsi que l’ali- R5 ........... 1 kΩ
terie est atteinte, évitant ainsi tout ris- mentation est en phase de charge.
R6 ........... 1,2 kΩ
que de surchauffe ou de surcharge.
Automatiquement, le transistor darling- R7 ........... 1 Ω 1 W
La tension de 12 volts fournie par ton PNP TR2 devient lui aussi conduc- R8 ........... 2,2 kΩ
le secondaire T1 est redressée par teur et c’est lui qui, à travers de DS1, R9 ........... 3,3 kΩ
le pont redresseur RS1 et filtrée fournira la tension et le courant de C1 ........... 2 200 µF 25 V électr.
par le condensateur C1, de telle charge à la batterie. C2 ........... 100 nF polyester
sor te, qu’aux bornes de ce dernier, C3 ........... 1 µF 25 V électr.
on obtienne une tension continue Le transistor TR2, utilisé comme géné- IC1 .......... µA741
d’environ 16 volts qui ser vira pour rateur de courant constant, est en TR1.......... NPN BC337
alimenter le montage. mesure de débiter un courant maxi- TR2.......... Darlington BDX54C
mum de 400 mA. Ce courant peut être
DL1 ......... LED rouge 5 mm
La diode zener de 6 volts DZ1 augmenté ou réduit en changeant sim-
(voir figure 1), permet d’obtenir une plement la valeur de la résistance R7. DS1 ......... 1N4004
seconde tension stabilisée sur 6 RS1 ......... Pont redresseur
volts et qui sera utilisée comme ten- Lorsque la tension aux bornes de la 400 V 2 A
sion de référence. batterie en charge atteint le niveau TR1.......... Transfo. 230 V - sec.
imposé par R2 sur l’entrée inverseuse 12 V 1 A
Le circuit intégré IC1 un amplificateur de l’amplificateur opérationnel IC1,
opérationnel est utilisé ici comme nous aurons une tension supérieure Sauf spécification contraire, les résis-
tances sont des 1/4 W à 5 %.
comparateur de tension. à celle présente sur l’entrée non-inver-
seuse et, donc, dans cette condition,
Sur son entrée non-inverseuse est sur la patte de sortie 6 de IC1, nous
appliquée une fraction de la tension trouverons un niveau 0.
de référence prélevée sur le curseur Pour connaître la valeur de la ten-
du potentiomètre R2. TR1 ainsi que TR2 se trouvent désacti- sion à appliquer sur la patte 3 de
vés, la LED DL1 s’éteint indiquant que IC1, pour charger des accus cad-
Sur la patte 2, l’entrée inverseuse, est la charge est terminée. mium nickel, nous pouvons utiliser
appliquée la tension prélevée sur le la formule suivante :
diviseur de tension R8-R9. Pour charger un pack de batteries de
9,6 volts obtenu par la mise en série tension en entrée IC3 =
Après avoir déterminé la tension de de 8 accus de 1,2 volt, le curseur de tension de la batterie : 1,6
charge à l’aide de R2, on peut appli- R2 devra être tourné complètement
quer la batterie à charger sur la sortie vers R1. Pour savoir sur quelle position il faut
du chargeur. tourner le curseur de R2 pour inter-
Pour charger un pack de 6 volts obtenu rompre la charge de la batterie, nous
Si la batterie est déchargée, la ten- par la mise en série de 5 accus de 1,2 pouvons connecter sur la sortie du
sion présente sur l’entrée inverseuse volt, il convient de tourner le curseur de chargeur une batterie chargée, puis, à
de l’amplificateur opérationnel IC1 se R2 complètement vers R3. l’aide d’un voltmètre, contrôler la ten-
sion sur la patte 3 de IC1.
On peut aussi procéder de la façon

suivante, en ayant toujours une batte-
8 +V 6 5
rie chargée connectée au chargeur :
B
Tourner lentement le curseur de R2
de la position maximum vers la posi-
E C
tion minimum jusqu’à ce que la LED
DL1 s’éteigne.
1 2 3 -V BC 337
BCE Il suffit de repérer pour chacune des bat-
µA 741 teries qu’on a l’habi-
BDX 54 tude de charger, la
position du curseur
et de faire une mar-
Figure 2 : Brochage du circuit intégré vu de dessus et des transistors vus
que en regard de sa
de dessous.
position. ◆
ROBOTIQUE
ET479
Trois robots de grande taille

à construire et à programmer
troisième robot
Spider
suite et fin
Nous terminons cette fois la description du troisième et dernier de nos robots :
Spider, l’araignée à 6 pattes ! Dans cette dernière partie, nous analyserons
ensemble tous les secrets des logiciels lui permettant de se déplacer et de
reconnaître les obstacles.
ans cette dernière partie nous étudierons que d’expliquer simplement quels sont les concepts de
ensemble les programmes logiciels gouvernant base qui sous-tendent sa programmation : ainsi, vous pour-
les périphériques et les dispositifs montés sur rez, quand vous le souhaiterez, réaliser la programmation
Spider et permettant au robot de se déplacer, de vos propres applications ou développer de nouvelles
de reconnaître la présence d’éventuels obsta- fonctionnalités, même si vous vous êtes contentés, dans
cles et de réagir correctement aux événements extérieurs. un premier temps, de nos exemples.
Nous analyserons deux exemples de “listings”, toujours
écrits en Basic : tous deux permettent à Spider de se Rappelons à ce propos que la carte-mère située sur le
déplacer dans son environnement, mais le premier utilise robot est munie de deux connecteurs d’extension (le pre-
des “antennes” (ou “moustaches”, les insectes ayant plu- mier, SV1, constitué de vingt broches, amène à l’extérieur
tôt des antennes, non ?) reliées à des micro-interrupteurs les dix-neuf por ts d’I/O plus la masse, le second, JP11,
pour détecter les obstacles, alors que le second a recours JP14, JP15, constitué de huit broches, met à disposition
aux détecteurs à infrarouges (lire notre chronique Roboti- trois masses, trois niveaux +5 V et deux niveaux de ten-
que dans le numéro 49 d’ELM) pour identifier d’éventuels sion provenant directement des batteries d’alimentation),
empêchements à la progression du robot. Comme pour les de façon à pouvoir superposer une platine supplémentaire
ar ticles consacrés aux logiciels des deux autres robots, sur laquelle ajouter d’autres composants ou circuits (par
pour Spider aussi le but du présent ar ticle est moins de exemple, des détecteurs, des mini-caméras vidéo ou des
vous montrer tout ce que notre robot est capable de faire afficheurs LCD, etc.).
ROBOTIQUE
Avant d’entrer dans le vif des logiciels,

revoyons rapidement quelques caracté- Figure 1 : Connexion des dispositifs externes.
ristiques matérielles de Spider : toute Table de vérité.
la mécanique et l’électronique sont Pin Port Etat logique Signification
gérées par la carte-mère où trône le mi- IR_1 Port C.1 1 Aucun obstacle détecté
crocontrôleur PIC16F876 fonctionnant IR_1 Port C.1 0 Obstacle détecté
à la fréquence d’horloge de 20 MHz. IFR_1 Port C.5 1 Active trx IR de dx
Le PIC dispose de trois ports d’I/O A, IFR_1 Port C.5 0 Désactive trx IR de dx
B et C, pour un total de vingt-deux bro- IFR_2 Port C.2 1 Active trx IR de sx
IFR_2 Port C.2 0 Désactive trx IR de sx
ches. Certaines de ces dernières sont
Speaker Port A.1 0 Aucun son émis
utilisées chez Spider pour commander Speaker Port A.1 1 Emission d’un son
les dispositifs externes : par exemple, Servo1 Port B.2 - Servomoteur Droit
à la broche 1 du port A est relié le Servo2 Port B.1 - Servomoteur Gauche
“speaker” (buzzer), aux broches 2, 1 Servo3 Port B.0 - Servomoteur Centre
et 0 du port B sont reliés les ser- Antenne_1 Port A.4 0 Obstacle détecté à sx
vomoteurs, respectivement de droite, Antenne_1 Port A.4 1 Aucun obstacle à sx
Antenne_2 Port A.5 0 Obstacle détecté à dx
de gauche et central, aux broches 4 Antenne_2 Port A.5 1 Aucun obstacle à dx
et 5 du port A sont reliées les anten- LED_1 Port C.3 0 LED Gauche éteinte
nes, respectivement de gauche et de LED_1 Port C.3 1 LED Gauche allumée
droite, etc. Pour une liste complète et LED_2 Port C.4 0 LED Droite éteinte
détaillée, voyez les figures 1 et 2. LED_2 Port C.4 1 LED Droite allumée
Nous pouvons maintenant analyser la Variable Valeur Opération exécutée

Servo1 600 Jambes Droites en arrière
génération du mouvement de Spider. Servo1 750 Jambes Droites centrées
Il est obtenu au moyen de trois servo- Servo1 900 Jambes Droites en avant
moteurs : le premier commande la mar- Servo2 600 Jambes Gauches en avant
che en avant ou en arrière des pattes Servo2 750 Jambes Gauches centrées
antérieures et postérieures droites, le Servo2 900 Jambes Gauches en arrière
deuxième gère la marche en avant Servo3 600 Lève Jambe centrale de sx
ou en arrière des pattes antérieures Servo3 750 Jambes centrales égales
Servo3 900 Lève Jambe centrale de dx
et postérieures gauches, enfin la troi-
sième commande l’abaissement ou le
soulèvement d’une des deux pattes
centrales tour à tour. Pour ces derniè-
Figure 2 : Connecteurs d’extension. Pour vous permettre d’étendre les fonc-
res, notez que les deux pattes cen-
trales bougent en opposition mutuelle SV1 tionnalités du robot, la carte-mère qui
ou, si vous préférez, de façon diffé- le constitue est munie de deux connec-
RC1 1 O O 2 RC2
rentielle : elles sont reliées par deux teurs d’extension (SV1 e JP13, JP14,
RC0 3 O O 4 RC3 JP15), dans les schémas publiés ici on
axes de renvoi de telle façon que, lors- RB7 5 O O 6 RC4
qu’une patte se soulève (par exemple en montre des détails.
RB6 7 O O 8 RC5
la gauche), l’autre s’abaisse (celle de
droite) et vice versa. La marche en RB5 9 O O 10 RC6
JP15 JP13 JP14
avant est donc obtenue ainsi : RB4 11 O O 12 RC7
RB3 13 O O 14 RA0 O O O O O O O O
RB2 15 O O 16 RA2 +V +5V GND
- la patte centrale gauche s’abaisse,
de telle façon que les deux autres RB1 17 O O 18 RA3
pattes gauches se soulèvent, RB0 19 O O 20 GND
- les pattes avant et arrière gauches
avancent, tandis que les pattes avant
et arrière droites reculent,
- la patte centrale droite s’abaisse, de Figure 3 : Emetteurs et récepteur à infrarouges.
telle façon que les deux autres pat-
tes droites se soulèvent,
La figure montre la logique de
- les pattes avant et arrière droites
fonctionnement du détecteur à in-
avancent, tandis que les pattes avant
frarouges. Les deux émetteurs à
et arrière gauches reculent.
infrarouges (droit et gauche) en-
voient alternativement le signal lu-
En exécutant cycliquement ces qua-
mineux : si un obstacle est pré-
tre opérations, on obtient le mouve-
sent, le cône de lumière est
ment en avant désiré. Si l’on veut
réfléchi et donc détecté par le ré-
en revanche faire reculer Spider, les
cepteur placé en position centrale.
opérations sont substantiellement
En allant lire le récepteur, on peut
les mêmes : une fois soulevées ou
donc savoir si des obstacles ont
abaissées les pattes centrales, il
été détectés et s’ils sont sur le
faut alors bouger inversement, par
côté droit ou sur le côté gauche ou
rappor t au cas précédent, les pattes
en face du robot.
avant et arrière. Pour faire varier la
direction de son mouvement, Spider
ROBOTIQUE
Figure 4 : Listing “Mouvement avec contrôle des antennes”.
‘***************************************************************** Pos_Servo1 = pos_mid_1 ‘position initiale...

‘* Nom : Spider_Antennes * Pos_Servo2 = pos_mid_2 ‘...des trois servomoteurs...
‘* Notes : Mouvement avec contrôle des antennes * Pos_Servo3 = pos_mid_3 ‘...au centre
‘***************************************************************** GoSub Remise à zéro
‘-----[ Définitions ]--------------------------------------------- Début :

DEFINE LOADER_USED 1 ‘Utilisé pour boot-loader
DEFINE OSC 20 ‘Paramètre Clock à 20 MHz Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘en arrière pattes Droites
ADCON1 = %00000111 ‘Port A = Numérique Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘en avant pattes Gauches
Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas centrale Gauches
‘-----[ Vers Port ]----------------------------------------------- GoSub Marche ‘-mouvement en avant
TRISA = %00110000 ‘Paramètre pin Port A in
‘Input et/ou Output GoSub Antennes ‘test contact sur antennes
TRISB = %00000000 ‘Paramètre pin Port B in
‘Input et/ou Output Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘en avant pattes Droites
TRISC = %00100100 ‘Paramètre pin Port C in Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘en arrière pattes Gauches
‘Input et/ou Output Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas centrale Droite
GoSub Marche ‘mouvement en avant
‘-----[ Définitions I/O ]----------------------------------------
Servo1 VAR PORTB.2 ‘Port Servo 1 (Droite) GoSub Antennes ‘test contact sur antennes
Servo2 VAR PORTB.1 ‘Port Servo 2 (Gauche)
Servo3 VAR PORTB.0 ‘Port Servo 3 (Centre) GoTo Début ‘répète cycle
Antenne_1 VAR PORTA.4 ‘Port Antenne 1 (Gauche) ‘-----[ Subroutine ]----------------------------------------------

Antenne_2 VAR PORTA.5 ‘Port Antenne 2 (Droite) Marche :
Speaker VAR PORTA.1 ‘Port Speaker ‘Positionne les pattes centrales

For mcount=1 to 100 step Pas_1
Led_1 VAR PORTC.3 ‘Port LED 1 (Gauche) PulsOut Servo3,Pos_Servo3
Led_2 VAR PORTC.4 ‘Port LED 2 (Droite) Pause Retard
Next
‘-----[ Définitions Variables ]-----------------------------------
Pos_Servo1 VAR WORD ‘position servo1 Droite ‘Bouge les pattes
Pos_Servo2 VAR WORD ‘position servo2 Gauche Droites et Gauches
Pos_Servo3 VAR WORD ‘position servo3 Centre For mcount=1 to 100 step Pas_1
PulsOut Servo1,Pos_Servo1 ‘Droite
mcount VAR BYTE ‘loop pour subrout. marche PulsOut Servo2,Pos_Servo2 ‘Gauche
ncount VAR BYTE ‘loop pour les autres PulsOut Servo3,Pos_Servo3 ‘Centre
Note VAR BYTE ‘note pour sound Pause Retard
Next
‘-----[ Définitions Constantes ]----------------------------------
pos_max_3 CON 900 ‘Position Maximale Centre Return
pos_mid_3 CON 750 ‘Position Centrale Centre
pos_min_3 CON 600 ‘Position Minimale Centre Antennes :
pos_max_1 CON 900 ‘Position Maximale Droite ‘Teste présence d’obstacles
pos_mid_1 CON 750 ‘Position Centrale Droite sur antennes
pos_min_1 CON 600 ‘Position Minimale Droite IF Antenne_1 = 0 Then Gauche ‘contact sur antenne 1
pos_max_2 CON 900 ‘Position Maximale Gauche IF Antenne_2 = 0 Then Droite ‘contact sur antenne 2
pos_mid_2 CON 750 ‘Position Centrale Gauche IF Antenne_1 AND Antenne_2 = 0 Then Inverse ‘contact
pos_min_2 CON 600 ‘Position Minimale Gauche ‘sur les deux antennes
Return
Retard CON 20 ‘Pause pour Pulsout en µs
Pas CON 5 ‘Pas pour cycle Remise à zéro Yeux :
Pas_1 CON 7 ‘Pas pour cycle Marche LED_1 = 0 ‘Eteins les yeux
Durée CON 50 ‘Durée note pour Sound LED_2 = 0
‘-----[ Initialisation ]------------------------------------------ For ncount=1 to 5 ‘5 Eclairs des yeux

PORTA =0 Toggle LED_1
PORTB =0 Toggle LED_2
PORTC =0 Pause 100
Next
‘-----[ Début programme ]---------------------------------------- Return
ncount =0
mcount =0 Son :
Note =0 Sound Speaker, [Note, Durée] ‘Emets son
Low Speaker ‘Eteins speaker
GoSub Yeux ‘clignotement yeux Return
Note = 50 Mise à zéro :

GoSub Son ‘Emets son ‘Positionne les trois servomoteurs en position centrale
ROBOTIQUE
For ncount = 1 to 100 step Pas GoSub Marche

PulsOut Servo1,Pos_Servo1
PulsOut Servo2,Pos_Servo2 Next
Pause Retard LED_2 = 1 ‘Rallume LED Droite
Next Return
Return
Inverse :
Gauche : ‘Il faut revenir en arrière de trois pas et tourner de 180°...
‘Il faut revenir en arrière de trois pas et tourner à droite... ‘...pour éviter l’obstacle rencontré par les deux antennes
‘...pour éviter l’obstacle détecté par antenne_1
Nota = 50 ‘Emets son
Note = 10 ‘Emets son GoSub Son
GoSub Son
Led_1 =0 ‘Eteins les deux LED
Led_1 = 0 ‘Eteins LED de Gauche Led_2 =0
GoSub Arrière ‘Reviens en GoSub Arrière ‘Reviens en
arrière de trois pas arrière de trois pas
For ncount=1 to 5 ‘Tourne à droite For ncount=1 to 7 ‘Tourne à Gauche de180°

Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx
Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx
GoSub Marche GoSub Marche
Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx

Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx
GoSub Marche GoSub Marche
Next
Next
Led_1 = 1 ‘Rallume LED Gauche
Return Led_1 = 1 ‘Rallume les deux LED
Led_2 = 1
Droite : Return
‘Il faut revenir en arrière de trois pas et tourner à Gauche...
‘...pr éviter l’obstacle rencontré par antenne_2 Arrière :
For ncount=1 to 4 ‘Reviens en arrière
Note = 100 ‘Emets son de trois pas
GoSub Son Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx
Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
LED_2 = 0 ‘Eteins LED Droite Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx
GoSub Arrière ‘Reviens en GoSub Marche
arrière de trois pas
For ncount=1 to 5 ‘Tourne à Gauche Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx
Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx
Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx GoSub Marche
GoSub Marche
Next
Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx Return
Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx End
est en outre capable d’exécuter des Si, en revanche, on veut que Spider Comme pour les logiciels des deux
rotations autour de son axe ver tical : tourne à droite, les premier et troi- autres robots, dans les programmes
par exemple, pour tourner à gauche sième points restent les mêmes, mais que nous allons analyser ici, la produc-
il est nécessaire de faire les pas sui- il faut inverser l’ordre d’exécution des tion des impulsions se fait par l’instruc-
vants : deuxième et quatrième points. tion PulseOut Pin,Period produisant sur
la broche spéciale Pin une impulsion
- abaisser la patte centrale gauche, de Pour Spider aussi, les ser vomoteurs de durée égale à 2.10_6.Period. On l’a
façon à soulever les deux autres pat- utilisés sont des Futuba S3003. Ils dit en introduction, le second logiciel
tes gauches, sont commandés par des trains d’im- utilise les émetteurs et le récepteur à
- reculer les pattes avant et arrière pulsions dont la durée détermine le infrarouges pour détecter la présence
droites ou gauches, positionnement de l’axe. Rappelons des obstacles. Rappelons brièvement
- abaisser la patte centrale droite, de que pour une durée de 1,5 ms l’axe leur logique de fonctionnement :
façon à soulever les deux autres pat- se met en position centrale, pour 1,2
tes droites, ou 1,8 ms il se met complètement - on habilite l’émission sur le seul
- avancer les pattes avant et arrière dans une direction ou dans la direc- Emetteur à infrarouges IR1 (Emetteur
droites ou gauches. tion opposée. droit),
ROBOTIQUE
- si un obstacle est présent, il réfléchit

la lumière émise vers le récepteur à Figure 5 : Le “bootloader”.
infrarouges qui en identifie donc la
présence, Pour faire fonctionner toute la série de nos robots, il est nécessaire d’écrire
- on habilite l’émission sur le seul un programme qui fasse faire au robot ce que nous voulons, dans la limite
Emetteur à infrarouges IR2 (Emetteur des ressources disponibles. Ce programme peut être écrit en n’importe quel
gauche), langage, du Basic au C en passant par l’Assembleur, etc. Il doit être ensuite
- dans ce cas aussi, si un obstacle est compilé de manière à obtenir le fichier .HEX adapté à la mémorisation par le
présent, il réfléchit la lumière émise microcontrôleur. Nous expliquons ici comment ce fichier peut être chargé dans
vers le récepteur à infrarouges qui en le microcontrôleur.
identifie donc la présence. Normalement, cette opération s’effectue en utilisant un programmateur maté-
riel adapté dans lequel le microcontrôleur est physiquement inséré. Toutefois,
En exécutant les contrôles logiciels pour rendre plus facile cette opération, notre carte-mère prévoit un système de
voulus de l’état du récepteur à infrarou- programmation “in-circuit” permettant de ne pas déposer le microcontrôleur
ges, il est donc possible de vérifier la de sa platine. En fait, la programmation se fait directement à partir du PC par
présence des obstacles à droite, à gau- l’intermédiaire du port sériel connecté à la prise DB9 de la carte-mère du robot.
che ou des deux côtés (dans ce dernier Pour ce faire, il est nécessaire d’utiliser un système spécial de programmation
cas l’obstacle est frontal). appelé “bootloader”.
Ce système prévoit l’utilisation d’un logiciel spécifique (PICdownloader.exe)
Premier logiciel : permettant de charger dans le microcontrôleur les programmes que nous avons
mouvement avec développés (au format .HEX) par l’intermédiaire du port sériel. Cela est possi-
contrôle des obstacles ble uniquement si on a préalablement chargé dans le microcontrôleur un bref
au moyen des antennes programme de support (bootldr20Mhz-19200bps.hex) logé dans les premières
cellules de mémoire : ce logiciel, bien sûr, doit être chargé avec un programma-
C’est celui de la figure 4. On l’a dit, teur normal. Cependant, le microcontrôleur contenant déjà ce mini programme
ce programme permet à Spider de (“firmware”) est disponible.
se déplacer et d’identifier les obsta- Voyons donc comment utiliser le “bootloader” : avant tout, il est nécessaire
cles éventuels grâce à ses antennes de charger le programme PICdownloader.exe sur le site de la revue, ensuite
(reliées à des micro-interrupteurs). Le ce programme doit être installé sur votre PC. Alors, par l’intermédiaire d’un
cycle principal gère la marche en avant compilateur adéquat, vous devez produire un fichier au format .HEX de votre
du robot et teste la présence d’un programme et, grâce au PICdownloader, le charger dans l’EEPROM du PIC
empêchement éventuel à cette pro- présent sur la carte-mère.
gression : si un obstacle est détecté du
côté droit, le robot recule de trois pas, Pour de plus amples informations sur les opérations à exécuter, nous vous
tourne de 90° environ vers la gauche renvoyons aux précédents articles sur les robots, rubrique “ Comment charger
puis continue sa marche. Si à l’inverse les programmes” : vous y trouverez des détails sur les étapes nécessaires
l’obstacle est du côté gauche, Spider à l’installation du programme sur PC et le chargement des fichiers .HEX à
recule encore de trois pas, mais tourne l’intérieur du microcontrôleur.
vers la droite. Enfin, si l’obstacle est
détecté par les deux antennes, après
avoir reculé de trois pas, il tourne de pas en avant est complété, on teste à donc un obstacle est présent) et éven-
180° de façon à inverser la direction nouveau la présence des obstacles et tuellement les subroutines notées Gau-
de sa marche. enfin on revient au début du cycle prin- che, Droite et Inverse sont appelées.
cipal, lequel se déroule indéfiniment. Dans le cas où c’est la première qui est
Analysons maintenant le “listing” : le La gestion du mouvement est exécu- appelée, cela implique la présence d’un
programme débute par la déclaration tée par la subroutine Marche laquelle obstacle à gauche : il faut alors reculer
de certains paramètres de caractère se contente de positionner les trois de quelques pas (trois dans notre exem-
général, du sens des ports (“input” ou ser vomoteurs dans les positions qui ple) et tourner à droite. Le premier point
“output”), des liaisons entre broches lui sont indiquées par les trois varia- est exécuté en appelant la subroutine
des ports et dispositifs externes et de bles Pos_Ser vo1, Pos_Ser vo2 et En arrière. La rotation est en revanche
certaines variables et constantes de Pos_Ser vo3. A noter qu’à l’intérieur obtenue à l’intérieur d’un cycle “for”
commodité utilisées au sein du logiciel. de cette subroutine la première opé- dans lequel sont paramétrées les posi-
Ensuite commence l’exécution propre- ration consiste à positionner les pat- tions des trois servomoteurs selon la
ment dite : tout d’abord les trois ser- tes centrales, c’est seulement ensuite logique expliquée en introduction de cet
vomoteurs sont réglés en position que les pattes avant et arrière bou- article.
centrale, le positionnement est réa- gent. Si, au contraire, les trois ser vo-
lisé par la subroutine Mise à zéro uti- moteurs étaient positionnés en même La subroutine Droite travaille en symé-
lisant les paramètres relatifs aux ser- temps, on aurait un mouvement incor- trique de la Gauche vue ci-dessus :
vomoteurs mémorisés dans les trois rect du robot. après avoir reculé de trois pas (géré
variables Pos_Servo1, Pos_Servo2 et encore par la subroutine En arrière)
Pos_Servo3. Voyons à présent la subroutine Anten- on exécute une rotation vers la gau-
nes : on le voit, à l’intérieur de celle-ci che, rotation exécutée à l’intérieur d’un
On entre ensuite dans le cycle prin- sont testés les états assumés par les cycle “for” travaillant de façon absolu-
cipal du programme : le premier mou- deux micro-interrupteurs reliés aux deux ment identique à la précédente.
vement du pas en avant est exécuté, antennes (rappelons que la condition
on teste la présence des obstacles en Antenne=0 indique que le micro-inter- Quant à la subroutine Inverse, elle
appelant la subroutine Antennes, le rupteur correspondant est fermé et que gère la possibilité où seraient détec-
ROBOTIQUE
indique la fréquence du ton acousti-

Figure 6 : Utilisation pratique. que produit, Durée combien de temps
On l’a vu dans l’article, les trois servomoteurs sont commandés par le para- cette émission doit se poursuivre (le
mètre “Period” de la fonction “PulsOut”. Nous avons déjà expliqué que pour paramètre Durée peut prendre des
des valeurs de “Period” de 900 ou 600 l’axe se place complètement dans un valeurs comprises entre 0 et 255,
sens ou complètement dans l’autre, alors que pour une “Period” de 750, l’axe le temps de production est environ
se place au centre. Ces valeurs ont été calculées théoriquement en partant de égal à Durée.12 millisecondes). Bien
la formule T = 2.10-6.Period : si l’on remplace T par les durées désirées, on qu’à l’intérieur des “listings” cela ne
obtient les valeurs correspondantes de “Period”. En réalité, dans l’utilisation soit pas nécessaire, nous vous pré-
pratique, les tolérances interviennent. Par exemple, au cours de nos tests, cisons qu’il est possible de produire
il nous est arrivé que pour une “Period” de 750 les trois servomoteurs ne plusieurs notes en utilisant une seule
fussent pas en position centrale, mais celui des pattes de gauche était décalé instruction : par exemple, l’instruc-
d’un angle minimum. Nous avons donc dû centrer les deux servomoteurs (au tion Sound Speaker [Note1, Durée1,
moyen du “listing” de la figure 7), en trouvant que le moteur des pattes de Note2, Durée2, …, NoteN, DuréeN]
droite était centré pour une “Period” de 750 et celui des pattes de gauche produit N signaux sonores de fré-
de 749. On le voit, ces variations sont minimes, elles relèvent des tolérances quence et durée spécifiées. Grâce à
habituelles en électronique et, dans ce cas, elles ont pu être résolues par un une seule instruction, il est donc pos-
procédé logiciel. sible de produire des signaux sonores
multitons.
La subroutine Son se termine par l’ins-

Figure 7 : Listing “Centrage des servomoteurs”. truction Low Speaker qui ne fait que
mettre au niveau logique bas la broche
‘******************************************************************* du port spécifiée par le “speaker”.
‘* Nom : Centre Servomoteurs *
‘* Proces.: PIC16F876 *
‘* Notes : Permet de centrer les trois servomoteurs * Second logiciel :
‘******************************************************************* mouvement avec
‘------[ Définitions ]---------------------------------------------- contrôle des obstacles
DEFINE LOADER_USED 1 ‘Utilisé pour boot-loader
DEFINE OSC 20 ‘Paramètre Clock à 20MHz
par infrarouges
ADCON1 = %00000111 ‘Port A = Numérique
‘------[ Vers Port ]------------------------------------------------ C’est celui de la figure 8. Ce pro-
TRISB = %00000000 gramme permet aussi à Spider de
‘-----[ Définitions I/O ]------------------------------------------- se déplacer à l’intérieur d’un espace,
Servo1 VAR PORTB.2 ‘Port Servo 1 d’avancer, de reculer ou de tourner.
Servo2 VAR PORTB.1 ‘Port Servo 2 La différence avec le logiciel précédent
Servo2 VAR PORTB.0 ‘Port Servo 3 est qu’ici la détection des obstacles se
fait par les deux émetteurs et le récep-
‘------[ Initialisation ]------------------------------------------- teur à infrarouges (comme pour Filippo,
PORTB = 0 voir le numéro 49 d’ELM).
‘------[ Début programme ]------------------------------------------
Début : Analysons donc pas à pas (c’est bien
PulsOut Servo1, 750 ‘Centre le Servo 1 avec le cas de le dire !) le “listing” : comme
‘1500 µs d’habitude le programme débute par la
PulsOut Servo2, 749 ‘Centre le Servo 2 avec déclaration de certains paramètres de
‘1498 µs caractère général, du sens des ports
PulsOut Servo3, 750 ‘Centre le Servo 2 avec (“input” ou “output”), des liaisons
‘1500 µs entre broches des ports et dispositifs
Pause 20 ‘Attends 20 ms externes (servomoteurs, “speaker”,
GoTo Début émetteurs et récepteurs à infrarouges,
End etc.). Ensuite sont définies et initiali-
sées certaines variables et constantes
utilisées dans le programme.
tés des obstacles situés en même deux LED, montées respectivement
temps à droite et à gauche : là, après sur les côtés gauche et droit, utilisées On entre alors dans le cycle principal :
avoir reculé de trois pas (appel de comme “yeux” du robot. La seconde tous les servomoteurs se centrent
En arrière), on tourne de 180°. La concerne la subroutine Son et ses (subroutine Mise à zéro), puis les tests
subroutine travaille comme la procé- appels positionnés dans le “listing”. du récepteur à infrarouges ont lieu.
dure Droite, dans ce cas cependant Cette procédure, déjà amplement ana- Le fonctionnement est le même que
le cycle “for” est exécuté un nombre lysée à propos des logiciels pour pour le logiciel de Filippo : on active
supérieur de fois, de façon à exécuter CarBot et Filippo, fait émettre un l’émetteur de gauche et on mémorise
une rotation plus ample. signal sonore au “speaker” (buzzer) au sein de la variable Gau_IR_det l’état
installé sur la carte-mère. L’émission du récepteur à infrarouges. L’émetteur
Avant de conclure l’analyse, notons du son est gérée par l’instruction droit s’active ensuite et on mémorise
deux choses. La première touche, à Sound Speaker, [Note,Durée], produi- dans Drt_IR_det l’état du récepteur
l’intérieur du “listing”, à la présence sant sur la broche indiquée Speaker (rappelons que la présence des obsta-
de deux variables, LED_1 et LED_2, une onde caractérisée par les niveaux cles d’un seul côté est indiquée avec
utilisées pour allumer ou éteindre de tension TTL. Le paramètre Note Gau_IR_det ou Drt_IR_det égale 0).
ROBOTIQUE
Figure 8 : Listing “Mouvement avec contrôle des obstacles à infrarouges”.
‘***************************************************************** ‘-----[ Début programme ]-----------------------------------------

‘* Nom : Spider_IR * Note = 50
‘* Notes : Mouvements avec contrôle des détecteurs à IR * GoSub Son ‘émets son
‘*****************************************************************
Pos_Servo1 = pos_mid_1 ‘position initiale...
‘-----[ Définitions ]--------------------------------------------- Pos_Servo2 = pos_mid_2 ‘...des trois servomoteurs...
DEFINE LOADER_USED 1 ‘Utilisé pour boot-loader Pos_Servo3 = pos_mid_3 ‘...au centre
DEFINE OSC 20 ‘Paramètre Clock à 20MHz GoSub Mise à zéro
ADCON1 = %00000111 ‘Port A = Numérique
Début :
‘-----[ Vers Port ]----------------------------------------------- ‘Vérification présence obstacle à Gauche
TRISA = %00110000 ‘Paramètre pin Port A en High IFR_2 ‘Active Trx. IR Gauche
‘Input et/ou Output Pause 1
TRISB = %00000000 ‘Paramètre pin Port B en Sinist_IR_det = IR_1 ‘Lis état Rx. IR
‘Input et/ou Output Low IFR_2 ‘Désactive Trx. IR
TRISC = %00000011 ‘Paramètre pin Port C en Pause 1
‘Input et/ou Output
IF Gau_IR_det = 0 Then ‘Si obstacle présent...
‘-----[ Définitions I/O ]----------------------------------------- Note = 10 ‘...émets son
Servo1 VAR PORTB.2 ‘Port Servo 1 (Droite) GoSub Son
Servo2 VAR PORTB.1 ‘Port Servo 2 (Gauche) EndIF
Servo3 VAR PORTB.0 ‘Port Servo 3 (Centre)
‘Vérifie présence obstacle à Droite.
Speaker VAR PORTA.1 ‘Port Speaker High IFR_1 ‘Active Trx. IR Droite
Pause 1
IR_1 VAR PORTC.1 ‘Port Récepteur à infrarouges Destr_IR_det = IR_1 ‘Lis état Rx. IR
Low IFR_1 ‘Désactive Trx. IR
IFR_1 VAR PORTC.5 ‘Port Trx. infrarouges Droit Pause 1
IFR_2 VAR PORTC.2 ‘Port Trx. infrarouges Gauche
IF Destr_IR_det = 0 Then ‘Si obstacle présent...
‘-----[ Définitions Variables ]----------------------------------- Nota = 100 ‘...émets son
Pos_Servo1 VAR WORD ‘position servo1 Droite GoSub Son
Pos_Servo2 VAR WORD ‘position servo2 Gauche EndIF
Pos_Servo3 VAR WORD ‘position servo3 Centre
‘Détermine quelle action exécuter
mcount VAR BYTE ‘loop pour subrout. marche action = 0
ncount VAR BYTE ‘loop pour les autres ‘si 1 (obstacle non présent)...
Note VAR BYTE ‘note pour sound ‘...ne rien faire
IF Sinist_IR_det = 1 Then cont1
action VAR BYTE action = action +1
VarAnd VAR BYTE ‘variable pour and logique cont1:
Sinist_IR_det VAR BIT ‘variables pour sauvegarder... ‘si 1 (obstacle non présent)...
Destr_IR_det VAR BIT ‘...l’état du récepteur IR ‘...ne rien faire
IF Destr_IR_det = 1 Then cont2
‘-----[ Définitions Constantes ]---------------------------------- action = action +2
pos_max_3 CON 900 ‘Position Maximale Centre cont2:
pos_mid_3 CON 750 ‘Position Centrale Centre ‘Action = 0, aucun obstacle
pos_min_3 CON 600 ‘Position Minimale Centre ‘Action = 1, obstacle à Gauche
pos_max_1 CON 900 ‘Position Maximale Droite ‘Action = 2, obstacle à Droite
pos_mid_1 CON 750 ‘Position Centrale Droite ‘Action = 3, obstacle frontal
pos_min_1 CON 600 ‘Position Minimale Droite
pos_max_2 CON 900 ‘Position Maximale Gauche ‘Exécute l’action indiquée par Action
pos_mid_2 CON 750 ‘Position Centrale Gauche VarAnd = action & %00000011
pos_min_2 CON 600 ‘Position Minimale Gauche Branch VarAnd, [Avance, Droite, Gauche, Inverse]
Retard CON 20 ‘Pause pour Pulsout en µs ‘-----[ Subroutine ]----------------------------------------------

Pas CON 5 ‘Pas pour cycle Mise à zéro En avant :
Pas_1 CON 7 ‘Pas pour cycle Marche Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘en arrière pattes Droite
Durée CON 50 ‘Durée note pour Sound Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘en avant pattes Gauche
Pos_Servo3 = pos_max_3 ’en bas centrale Gauche
‘-----[ Initialisation ]------------------------------------------ GoSub Marche
PORTA =0
PORTB =0 Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘en avant pattes Droite
PORTC =0 Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘en arrière pattes Gauche
Gau_IR_det = 0 Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas centrale Droite
Drt_IR_det = 0 GoSub Marche
ncount = 0
mcount = 0 GoTo Inizio ‘Retourne au cycle main
Note = 0
VarAnd = 0 Marche :
ROBOTIQUE
‘Positionne les pattes centrales ‘...par antenne_2

For mcount=1 to 100 step Pas_1
PulsOut Servo3,Pos_Servo3 Note = 100 ‘Emets son
Pause Retard GoSub Son
Next
GoSub Arrière ‘Reviens en arrière de trois pas
‘Bouge les pattes Droites et Gauches For ncount=1 to 5 ‘Tourne à Gauche
For mcount=1 to 100 step Pas_1 Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx
PulsOut Servo1,Pos_Servo1 ‘Droite Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
PulsOut Servo2,Pos_Servo2 ‘Gauche Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx
PulsOut Servo3,Pos_Servo3 ‘Centre GoSub Marche
Pause Retard
Next Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx
Return Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx
Son : GoSub Marche
Sound Speaker, [Note,Durée] ‘Emets son Next
Low Speaker ‘Eteins speaker GoTo Début
Return
Inverse :
Mise à zéro : ‘Il faut revenir en arrière...
‘Positionne les trois servomoteurs... ‘...de trois pas et tourner de 180°...
‘...en position centrale ‘...pour éviter l’obstacle rencontré...
For ncount = 1 to 100 step Pas ‘...par les deux antennes
PulsOut Servo2,Pos_Servo2 Note = 50 ‘Emets son
PulsOut Servo3,Pos_Servo3 GoSub Son
Pause Retard
Next GoSub Arrière ‘Reviens en arrière de trois pas
Return
For ncount=1 to 7 ‘Tourne à Gauche de 180°
Gauche : Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx
‘Il faut revenir en arrière... Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
‘...de trois pas et tourner à Droite... Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx
‘...pour éviter l’obstacle rencontré... GoSub Marche
‘...par antenne_1
Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx
Note = 10 ‘Emets son Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
GoSub Son Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx
GoSub Marche
GoSub Arrière ‘Reviens en arrière de trois pas Next
GoTo Début
For ncount=1 to 5 ‘Tourne à Droite
Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx En arrière :
Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx For ncount=1 to 4 ‘Reviens en arrière de trois pas
Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx Pos_Servo1 = pos_max_1 ‘av. pattes dx
GoSub Marche Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_max_3 ‘en bas cent. sx
Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx GoSub Marche
Pos_Servo2 = pos_max_2 ‘arr. pattes sx
Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx Pos_Servo1 = pos_min_1 ‘arr. pattes dx
GoSub Marche Pos_Servo2 = pos_min_2 ‘av. pattes sx
Next Pos_Servo3 = pos_min_3 ‘en bas cent. dx
Goto Début GoSub Marche
Next
Droite : Return
‘Il faut revenir en arrière...
‘...de trois pas et tourner à Gauche... End
‘...pour éviter l’obstacle rencontré...
Alors, en fonction de l’état des Les deux bits les moins significatifs on saute à En avant, si VarAnd=1 on
deux variables, on détermine quelle d’Action sont alors écrits dans la varia- exécute la subroutine Droite et ainsi
subroutine exécuter (la sélection est ble VarAnd (utilisant une opération de de suite. A noter que les sauts sont
écrite dans la variable Action). Si And, représentée par le symbole &). équivalents à des instructions GoTo (et
aucun obstacle n’est présent Action Nous avions déjà rencontré dans le logi- non Gosub) : c’est pourquoi les quatre
est égale à 0, si au contraire il y a un ciel de Filippo l’instruction déterminant subroutines En avant, Droite, Gauche et
obstacle à gauche, elle est égale à le passage à la subroutine correcte et Inverse reviennent au cycle principal (éti-
1, si l’obstacle est à droite, elle est à la Branch VarAnd, [En avant, Droite, queté avec le “label” Début) au moyen
égale à 2 et enfin si l’obstacle est Gauche, Inverse]. Pour résumer un peu, de l’instruction GoTo Début et non avec
frontal, elle est égale à 3. nous pouvons dire que si VarAnd=0 une Return.
ROBOTIQUE
Figure 9 : Le compilateur Basic pour PIC.
Pour pouvoir faire fonctionner chacun des trois robots dispo-

nibles, il est nécessaire d’écrire un programme qui leur fasse
faire ce que nous voulons. Le programme peut être écrit en
n’importe quel langage, mais pour pouvoir être transféré au
PIC16F876, il est nécessaire qu’il soit compilé au format
.HEX, compréhensible par le microcontrôleur. Nous avons uti-
lisé le Basic et avons donc dû nous munir d’un compilateur
Basic pour PIC capable de convertir les “listings” écrits en
Basic en instructions de code machine.
Dans l’article, nous avons déjà fait référence au “bootloader”

et au transfert à partir du PC des fichiers .HEX. Notre con-
seil est d’utiliser le “pack” PicBasic Compiler de µEngineerig
Laboratoires. Avec ce logiciel, il est possible d’écrire un pro-
gramme directement en Basic : ce sera ensuite au compilateur Fig. 9a : Ecran de PicBasic Compiler : il est possible d’écri-
de le transformer en un fichier écrit en code machine, pouvant re directement dans la fenêtre le listing en Basic. Avec un
être mémorisé dans le microcontrôleur par l’intermédiaire du clic, on obtient le code compilé au format .Hex.
“bootloader”. L’utilisation de ce logiciel rend la programmation
beaucoup plus simple et rapide, ce qui permet de réaliser en
peu de lignes de Basic ce qui en demanderait beaucoup plus
en Assembleur.
Deux versions du logiciel sont disponibles : une de base per-

mettant d’utiliser des fonctions avancées de programmation,
commandes de saut, d’interaction, etc., et une pro permettant
en plus la gestion des “Interrupts”, la possibilité d’utiliser
“array”, une meilleure gestion des sérielles au niveau matériel
comme au niveau logiciel, etc. Quant à nous, nous nous som-
mes servis de la version de base du compilateur, suffisante Fig. 9b : Fenêtre de paramétrage de PicBasic Compiler : il est
possible de spécifier si l’on veut utiliser la version de base ou
pour cette application robotique. pro, ainsi que le registre où se trouve le compilateur.
En ce qui concerne ces quatre subrou- Conclusion chaque robot présenté et, par exemple,
tines, disons que ce sont pratique- il ne vous sera pas difficile de modifier
ment les mêmes que pour le premier Cet article, le septième, achève notre légèrement l’électronique de manière à
logiciel de la figure 4 : En avant gère chronique dédiée à la Robotique. Si ajouter de nouveaux périphériques ou
la marche en avant pour un pas (récla- vous nous avez suivi avec attention dispositifs.
mant la Marche), c’est-à-dire des pat- (ce dont votre abondant courrier nous
tes droites et gauches. La subroutine interdit de douter) une bonne partie de Une idée, entre autres, nous vient
Gauche est réclamée quand un obs- cette année, vous êtes maintenant cer- à l’esprit : vous pourriez monter un
tacle est présent à droite. Au moyen tainement capables de continuer par second système émetteurs et récep-
de Arrière on recule de trois pas et vous-mêmes à développer les ressour- teurs à infrarouges à l’arrière du robot
au moyen du cycle “for” on tourne à ces (matérielles et logicielles) caracté- et, au lieu de l’utiliser comme détec-
droite. La subroutine Droite est symé- risant nos trois robots. teur d’obstacles, vous pourriez réali-
trique de la Gauche : après avoir reculé ser un système permettant de “voir” et
on tourne à gauche. Enfin, Inverse Il nous semble en effet que nous vous contourner d’éventuels trous ou mar-
réclame Arrière pour reculer de trois avons donné toutes les informations ches. Ou alors vous pourriez relier
pas et inverse le sens de la marche en nécessaires pour vous permettre de la carte-mère des trois robots à un
tournant de 180° à gauche. réaliser ce qui, à notre avis, constitue module récepteur, de façon à réaliser
la partie la plus intéressante, divertis- une sorte de télécommande sans fil.
sante et passionnante de la robotique
Comment de loisir : étendre à de nouvelles fonc- Si vous avez compris le fonctionne-
construire ce montage ? tionnalités nos trois réalisations de ment des “listings” Basic que nous
telle façon que chacun de vous puisse vous avons montrés et décrits ces der-
Tout le matériel nécessaire pour cons- personnaliser selon son goût et ses niers mois, vous devriez à présent être
truire ce robot Spider est disponible préférences son propre robot. En quel- capables de les modifier pour les adap-
chez certains de nos annonceurs. Voir que sorte ces sept chroniques auront ter à ces (ou à d’autres) nouvelles
les publicités dans la revue. constitué un Cours de robotique par la fonctions, comme par exemple la com-
Les listings (en .rtf) des programmes pratique ! mande des périphériques ajoutés.
pour les 3 robots se trouvent dans la
rubrique “Téléchargement” du site de Désormais vous devriez avoir une con- Prochainement, une nouvelle chroni-
la revue. naissance approfondie de tous les que remplacera celle qui s’achève : elle
concepts fondamentaux concernant la sera consacrée à la programmation
La revue ne fournit ni circuit ni composant. mécanique, l’électronique et l’informa- des microcontrôleurs ST7LITE09. Merci
tique sous-tendant la réalisation de pour votre fidélité. ◆
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-3
LE COURS
37
N 2 EN1552
N°
ÇO AU
LE IVE
N
Apprendre
l’électronique
en partant de zéro
Les oscillateurs HF à quar tz
troisième par tie
La résonance série et parallèle d’un quar tz
i vous entrez dans un maga-

sin de composants élec- Si un quartz à résonance parallèle est appliqué à un étage oscillateur
troniques pour acheter un réclamant un quartz à résonance série, il oscillera sur une fréquence
quartz oscillant sur telle fré- inférieure par rapport à celle marquée sur son boîtier. Si, à l’inverse, un
quence, le vendeur devrait
vous demander si vous voulez un
quartz à résonance série est appliqué à un oscillateur réclamant un quartz
quartz à résonance série ou un quartz à résonance parallèle, il oscillera sur une fréquence supérieure. Cette Leçon
à résonance parallèle, car ce n’est vous propose, outre la théorie des quartz à résonance série ou parallèle,
pas du tout la même chose en dépit de construire un générateur de bruit qui, associé à un récepteur muni d’un
des apparences externes (même boî- S-mètre, constitue un excellent testeur de type de résonance d’un quartz.
tier, même fréquence indiquée). Cette
Leçon d’approfondissement vous pro-
pose d’apprendre à les distinguer et de dons, figure 2, le schéma équivalent d’un gravée sur le boîtier, ou bien sur une
construire un petit appareil de test qui quartz : nous voyons qu’il est représenté fréquence légèrement supérieure ou
viendra compléter votre laboratoire. par une self L (équivalant à l’épaisseur inférieure. Prenons par exemple un
du cristal) en série avec un condensa- quartz de 10 MHz à résonance série et
teur CS et avec une résistance R. Il y a montons-le dans un oscillateur nécessi-
Le schéma équivalent aussi une capacité parasite CP, de l’or- tant un quartz à résonance parallèle, il
d’un quartz dre de 22 à 33 pF, due aux deux pla- oscillera sur une fréquence plus élevée,
ques situées de chaque côté du cristal, à par exemple 10,002 850 MHz (voir
Même si le boîtier d’un quartz peut pren- laquelle il faut ajouter celles des sorties tableau 2). Prenons ensuite un quartz
dre les formes et les dimensions les plus et du boîtier métallique. de 10 MHz à résonance parallèle et
diverses, comme le montre la figure 1, montons-le dans un oscillateur nécessi-
ce boîtier comporte toujours l’indication Si nous appliquons un quartz à un tant ce type de quartz, il oscillera sur la
de la fréquence de travail, mais rarement étage oscillateur, celui-ci peut osciller fréquence exacte de 10,000 000 MHz.
la résonance (série ou parallèle). Regar- sur la fréquence exacte imprimée ou Prenons enfin un quartz de 10 MHz à
LE COURS
résonance parallèle et montons-le dans Comme vous pouvez le voir la fréquence quartz de résonance inconnue vaut
un oscillateur nécessitant un quartz à de la résonance parallèle est identique pour une résonance parallèle ou pour
résonance série, il oscillera sur une à celle indiquée sur le boîtier du quartz, une résonance série.
fréquence plus basse, par exemple alors que la fréquence de la résonance
9,997 300 MHz. parallèle est toujours inférieure. Avant de passer à la description du
schéma électrique, précisons que
En fonction de l’étage oscillateur que Note : la fréquence réelle mesurée lorsqu’un quar tz oscille sur la fré-
nous utilisons, nous pouvons faire peut être légèrement différente de la quence de résonance série, il a une
osciller un quar tz sur une de ses fréquence repor tée dans la colonne impédance de quelques ohms et par
deux fréquences, celle de la réso- de la résonance série à cause de la conséquent, si nous appliquons ses
nance série ou celle de la résonance tolérance du composant. sor ties à un circuit comme celui que
parallèle. Pour tous les quar tz existe montre la figure 7, l’aiguille du volt-
en outre la possibilité de faire varier Si nous prenons un quartz marqué mètre va en fond d’échelle. Si au
la fréquence d’oscillation, marquée 10,000 000 MHz et si en l’appliquant contraire un quar tz oscille sur la fré-
sur le boîtier, en appliquant à l’exté- à un étage oscillateur il oscille sur quence de résonance parallèle, il a
rieur un petit condensateur ajustable une fréquence supérieure, par exem- une impédance de plusieurs dizaines
de 20 à 50 pF. Si le quar tz est à ple 10,002 000 MHz, c’est que notre de mégohms et par conséquent, si
résonance série et si nous voulons étage oscillateur requiert un quartz à nous appliquons ses sor ties à un
faire varier sa fréquence indiquée, résonance parallèle. circuit comme celui que montre la
nous devons appliquer le condensa- figure 7, l’aiguille du voltmètre reste
teur ajustable en série, comme le à gauche de l’échelle sur 0 V.
montre la figure 3. Si le quar tz est Fréquence du quartz
à résonance parallèle et si nous Résonance série Comme le montrent les figures 6 et 7,
voulons faire varier sa fréquence Résonance parallèle pour tester les quartz nous avons réglé
indiquée, nous devons appliquer le un générateur de bruit pour qu’il four-
condensateur ajustable en parallèle, Tableau 2 : nisse un signal d’amplitude de 1 mV
comme le montre la figure 4. Vous Quartz à résonance série environ atteignant 60 MHz. Cela nous
vous apercevrez que la fréquence (les fréquences indiquées sont en Hz). permet de tester avec un unique circuit
des quar tz à résonance série ne la résonance série et la
peut varier que de quelques dizaines Fréquence résonance résonance résonance parallèle. Pour
de Hz, alors que celle des quar tz à quartz parallèle série réaliser ce générateur de
résonance parallèle peut varier de bruit, nous utilisons deux
quelques centaines de Hz. 1 000 000 1 000 000 1 000 270 transistors NPN 2N3725
3 000 000 3 000 000 3 000 410 (TR1 et TR2 sur la figure 8).
A titre purement indicatif, nous don- 4 000 000 4 000 000 4 000 650 Sur le schéma nous voyons
nons la fréquence de quar tz à réso- 6 000 000 6 000 000 6 000 860 que le bruit électronique
nance parallèle pour vous montrer 8 000 000 8 000 000 8 004 710 est obtenu par polarisation
qu’ils oscillent sur une fréquence 10 000 000 10 000 000 10 002 850 inverse de la jonction base-
inférieure quand ils sont appliqués 14 000 000 14 000 000 14 002 920 émetteur de TR1 et, étant
à un étage oscillateur prévu pour un 18 000 000 18 000 000 18 005 160 donné que le signal produit
quar tz à résonance série. Par con- par ces deux transistors
séquent si nous prenons un quar tz Dans ce tableau on voit que la fré- n’a pas l’amplitude requise, nous l’am-
marqué 10,000 000 MHz et si en quence indiquée sur le boîtier du plifions d’environ 20 dB à travers l’am-
l’appliquant à un étage oscillateur il quar tz est identique à celle de la plificateur opérationnel à large bande
oscille sur une fréquence inférieure, résonance série, alors que la fré- IC1, un µA703.
par exemple 9,997 000 MHz, c’est quence de la résonance parallèle est
que notre étage oscillateur requier t toujours supérieure. Le signal présent sur la broche de
un quar tz à résonance série. sortie 7 de IC1 est appliqué sur l’une
Note : même remarque que ci-dessus des deux broches du quar tz à tester,
Fréquence du quartz à propos de la tolérance. puis prélevé sur l’autre broche pour
Résonance parallèle être amené au moyen de C7 sur l’en-
Résonance série trée 3 du second amplificateur opé-
Le schéma électrique rationnel IC2, encore un µA703, qui
Tableau 1 : l’amplifie de 20 autres dB. De la bro-
Quartz à résonance parallèle Pour savoir si un quartz a été cons- che de sor tie 7 de IC2 sor t un signal
(les fréquences indiquées sont en Hz). truit pour fonctionner à résonance HF ayant environ ces valeurs :
parallèle ou à résonance
Fréquence résonance résonance série, il faut des instru- Quartz résonance série 200 µV
quartz parallèle série ments de mesure coûtant
environ 7 500 euros, ce Quartz résonance parallèle 2,2 µV
1 000 000 1 000 000 999 730
qui est un peu cher pour
3 000 000 3 000 000 2 999 580
équiper le labo d’un ama- Etant donné que le signal de sor tie
4 000 000 4 000 000 3 998 910
teur aussi éclairé soit-il ! devrait être appliqué à un amplifica-
6 000 000 6 000 000 5 559 380
C’est pourquoi nous avons teur sélectif professionnel que per-
8 000 000 8 000 000 7 997 820 conçu un montage très éco- sonne ne possède (et pour cause !),
10 000 000 10 000 000 9 997 300 nomique capable de vous comment résoudre le problème de la
14 000 000 14 000 000 13 996 200 “dire” si la fréquence indi- lecture ? Notre solution est un peu
18 000 000 18 000 000 17 995 150 quée sur le boîtier d’un l’œuf de Colomb…
LE COURS
CS
L R
CP
Figure 2 : Si en ouvrant un quartz vous ne

trouvez à l’intérieur qu’un fin cristal relié à
deux broches, son schéma équivalent est
celui du dessin de droite, soit une self L, une
résistance R et deux capacités CS et CP.
possible, les quelques rares compo- (10 suivi de trois zéros), soit 10 nF. Tous
sants classiques sur le petit circuit les autres sont marqués 104, ce qui fait
imprimé double face à trous métalli- une capacité de 100 000 pF (10 suivi de
sés dont la figure 9b-1 et 2 donne les quatre zéros), soit 100 nF.
dessins des deux faces à l’échelle 1
(le côté composants est un plan de Montez, en haut à gauche, le conden-
masse). Lat figure 9a et les photos sateur électrolytique C10 de 10 µF
des figures 10 et 11 rendent en effet en respectant bien sa polarité +/– (la
Figure 1 : Même si le boîtier d’un difficile une erreur de câblage ou de patte la plus longue est le + et le –
quartz peut prendre les formes et montage dans le boîtier blindé. est inscrit sur le côté du boîtier cylin-
les dimensions les plus diverses, ce drique). Ses pattes +/– correspondent
boîtier comporte toujours l’indica- En premier lieu enfoncez et soudez au + (fil rouge) et au – (fil noir) de l’ali-
tion de la fréquence de travail, mais
rarement la résonance (série ou pa- les 5 picots permettant ultérieure- mentation externe 12 V.
rallèle) ni si la fréquence est en fon- ment les connexions extérieures.
damentale ou en “overtone”. Montez ensuite TR1 et TR2 ergots
Montez d’abord toutes les résistances et repère-détrompeurs orientés vers la
les condensateurs céramiques : C2 (près gauche, comme le montre la figure 9a.
La réalisation pratique de TR1 et R2) comporte le marquage 47 Montez enfin les deux amplificateurs
sur son enrobage, c’est sa capacité en opérationnels IC1 et IC2 ergots repère-
Elle ne présente aucune difficulté et pF. C3 (près de TR2 et R4) est marqué détrompeurs orientés vers la droite,
consiste à monter, dans l’ordre si 103, sa capacité étant de 10 000 pF comme le montre la figure 9a.
FRÉQUENCE FRÉQUENCE
RÉSONANCE RÉSONANCE
SÉRIE SÉRIE
FRÉQUENCE FRÉQUENCE
RÉSONANCE RÉSONANCE
PARALLÈLE PARALLÈLE
Figure 3 : Un quartz à résonance série oscille sur la fré- Figure 4 : Un quartz à résonance parallèle oscille sur la
quence marquée sur son boîtier, mais il peut aussi osciller fréquence marquée sur son boîtier, mais il peut aussi os-
sur la fréquence de la résonance parallèle, toujours supé- ciller sur la fréquence de la résonance série, toujours infé-
rieure, comme le montre le tableau 2. Pour faire varier la rieure, comme le montre le tableau 1. Pour faire varier la
fréquence indiquée sur le boîtier, il suffit de monter en sé- fréquence indiquée sur le boîtier, il suffit de monter en pa-
rie un petit condensateur ajustable mais, comme vous le rallèle un petit condensateur ajustable mais, comme vous
voyez, celle qui change est la fréquence de la résonance le voyez, celle qui change est la fréquence de la résonance
série et non la fréquence de la résonance parallèle. parallèle et non la fréquence de la résonance série.
LE COURS
teur peut aussi remplir cette fonction

pour peu qu’on le règle ainsi :
AGC positionné sur FAST

MODE positionné sur CW ou SSB
HF GAIN tourné
pour un gain maximum
Reliez la BNC du testeur de réso-

nance (générateur de bruit) à l’en-
trée antenne du récepteur, comme le
montre la figure 12, avec un câble
coaxial (afin d’éviter que le récepteur
ne capte les bruits parasites). Pre-
nez le quar tz en examen et connec-
tez-le aux prises crocos. Appliquez la
tension d’alimentation de 12 V (sans
inverser la polarité).
Connaissant la fréquence marquée

du quar tz, tournez lentement le bou-
ton d’accord du récepteur jusqu’à lire
cette fréquence.
Figure 5 : Le circuit en mesure de détecter si la résonance d’un quartz est série ou Quartz à résonance parallèle
parallèle est enfermé dans un petit boîtier métallique de blindage. La BNC à droite
est à relier au moyen d’un câble coaxial à un récepteur muni d’un S-mètre, comme Si le quar tz a une fréquence mar-
le montre la figure 12. Deux trous permettent l’entrée de l’alimentation 12 V et la quée de 10,000 000 MHz, par exem-
sortie des fils de connexion au quartz en examen. ple, tournez le bouton d’accord du
récepteur jusqu’à lire environ 10 MHz
sur l’af ficheur de fréquence. Quand
Pour l’installation dans le boîtier métal- L’utilisation de l’appareil l’aiguille du S-mètre, normalement
lique (c’est de la tôle d’acier étamé située au premier 1/4 de l’échelle,
et donc soudable au tinol au bord du Si vous êtes Radioamateur ou si vous dévie brusquement à gauche pour
plan de masse, comme le montre la disposez d’un récepteur de trafic OC se placer sur 0, comme le montre
figure 11), percez deux trous pour le pas- pour vu d’un S-mètre, comme le mon- la figure 13, lisez la fréquence affi-
sage des fils d’alimentation et de test tre la figure 12, ce récepteur rempla- chée par le récepteur : si elle est de
du quartz et un trou pour monter la prise cera l’amplificateur sélectif dont nous 10,000 000 MHz, à quelques Hz près
BNC femelle. Montez la BNC (serrez son parlions plus haut. En effet, un récep- à cause des tolérances, vous pouvez
écrou énergiquement), positionnez la pla-
tine afin que le picot de sortie HF vienne
toucher le bout de la broche centrale de QUARTZ RÉSONANCE
la BNC et soudez ce point de jonction. PARALLÈLE
Soudez ensuite, avec un fer à panne

GÉNÉRATEUR
plate et coudée de 50 W au moins, le DE
AMPLIFICATEUR
BRUIT RÉSISTANCE FAIBLE SÉLECTIF
plan de masse des deux petits côtés de
la platine au boîtier métallique, comme
le montre la figure 11. Soudez les deux
Figure 6 : Sachant qu’un quartz en train d’osciller sur sa fréquence de résonance
fils d’alimentation extérieure 12 V, sans série a une faible résistance, si l’on applique à une de ses broches d’entrée
inverser la polarité et les deux fils à pin- un générateur de bruit atteignant 60 à 70 MHz et, sur sa broche de sortie,
ces crocos servant à connecter le quartz un amplificateur sélectif, quand on fait l’accord sur la fréquence exacte de
en examen. résonance série, l’aiguille du voltmètre dévie vers la droite.
Une fois tout bien vérifié, vous pouvez

replacer les deux couvercles (identi-
ques) du boîtier blindé, comme le mon- QUARTZ RÉSONANCE
PARALLÈLE
tre la figure 12 et procéder aux essais.
GÉNÉRATEUR AMPLIFICATEUR
DE
BRUIT RÉSISTANCE ÉLEVÉE SÉLECTIF
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l’électronique de radiocommunication
LISEZ Figure 7 : Sachant qu’un quartz en train d’osciller sur sa fréquence de résonance
parallèle a une forte résistance, si l’on applique à une de ses broches d’entrée
un générateur de bruit atteignant 60 à 70 MHz et, sur sa broche de sortie,
un amplificateur sélectif, quand on fait l’accord sur la fréquence exacte de
magazine
LE MENSUEL DES PASSIONNÉS DE RADIOCOMMUNICATION résonance parallèle, l’aiguille du voltmètre dévie vers la gauche.
LE COURS
12 V
C5 C9 C10
R1 R4
IC1 IC2
C1 C3 C7
R3
3 8 3 8
C12
7 7
R2 R5 R7
C2 C 5 1 5 1
B R6 R8
4 4
C E
E
C4 C8
SORTIE
TR1 TR2 C6 QUARTZ C11
EN
B
EXAMEN
Figure 8 : Schéma électrique du générateur de bruit en mesure d’atteindre 60 à 70 MHz. Le signal que vous prélevez sur
la BNC placée à la sortie de l’amplificateur opérationnel IC2 est à appliquer à l’entrée antenne d’un récepteur de trafic OC
muni d’un S-mètre, comme le montre la figure 12.
en déduire que le quar tz en examen nouvelle fréquence affichée. Si elle est Quartz à résonance série
est à résonance parallèle, car la fré- de 9,997 300 MHz, vous savez que
quence affichée par le récepteur est cette fréquence est celle de la résonance Si un autre quartz dont nous ignorons
la même que celle que le boîtier du série d’un quartz de 10,000 000 MHz, le type de résonance, a une fréquence
quar tz indique. mais si cet oscillateur requiert un quartz marquée de 10,000 000 MHz, par
à résonance série, vous obtiendrez en exemple, tournez le bouton d’accord du
Pour en avoir confirmation, il suffit de sortie une fréquence plus basse que récepteur très lentement jusqu’à lire
déplacer un peu l’accord du récepteur celle marquée sur le boîtier, soit environ environ 10 MHz sur l’afficheur de fré-
(en tournant le bouton) sur une fré- 9,997 300 MHz. quence. Quand l’aiguille du S-mètre,
quence inférieure : quand l’aiguille passe normalement située au premier 1/4 de
du 1/4 d’échelle à la 1/2 échelle, Note : la fréquence plus basse peut être l’échelle, dévie brusquement à gauche
comme le montre la figure 14, pour légèrement différente de celle ci-dessus pour se placer sur 0, comme le mon-
ensuite redescendre, il suffit de lire la indiquée, à cause des tolérances. tre la figure 13, lisez la fréquence affi-
12 V
C6 C11 SORTIE
C10 R4
C1 R5 R6 R7 R8
R2
TR1 TR2 C3 IC1 IC2
R1 C7
SOUDURE
C12
C2 C4 C5 C8 C9
R3
8
7 1
E C
5 3
4
QUARTZ
EN EXAMEN µA 703 2N 3725 S
Figure 9a : Schéma d’implantation des composants du générateur de bruit. La platine câblée est à installer dans un petit
boîtier métallique de blindage dans lequel elle sera soudée au tinol par l’extrémité du plan de masse de ses deux petits
côtés. Ne pas oublier de souder le conducteur central de la BNC au picot de sortie. Les brochages des µA703 et des 2N3725
sont vus de dessous.
LE COURS
chée par le récepteur : si le quartz est

à résonance série, vous lirez une fré-
quence supérieure à celle marquée sur
le boîtier du quartz, 10,002 850 MHz,
par exemple (voir tableau 2).
Pour en avoir confirmation, il suffit

de déplacer l’accord du récepteur sur
la fréquence de 10,000 000 MHz :
l’aiguille passe du 1/4 d’échelle à
la 1/2 échelle et au-delà, comme le
montre la figure 14. Si vous consul- Figure 9b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous mé-
tallisés du générateur de bruit, côté composants (plan de masse).
tez le tableau 2 vous verrez qu’un
quar tz à résonance série oscille sur
la fréquence exacte marquée sur son
boîtier et l’aiguille du S-mètre dévie
au-delà de la 1/2 échelle, comme
le montre la figure 14. Si elle dévie
vers 0, comme le montre la figure 13,
pour une fréquence plus élevée, vous
aurez la confirmation que le quar tz
en examen est bien à résonance
série. Par conséquent si vous mon-
tez ce quar tz dans un étage oscilla-
teur requérant un quar tz à résonance
parallèle, vous obtiendrez en sor tie Figure 9b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous mé-
une fréquence supérieure, par exem- tallisés du générateur de bruit, côté soudures
ple 10,002 850 MHz. Si vous le
montez dans un étage oscillateur
requérant un quar tz à résonance
série, vous obtiendrez une fréquence
exacte de 10,000 000 MHz.
Et les quartz “overtone” ?
On vient de le voir dans la Leçon 37-1,

tous les quartz construits pour osciller
jusqu’à une fréquence maximale de
Liste des composants Figure 10 : Photo d’un des prototypes de la platine du générateur de bruit - tes-
teur de résonance. Le plan de masse étamé, côté composants, sert de blindage
R1 ...............10 kΩ pour les pistes de l’autre face, côté soudures.
R2 ...............2,2 kΩ
R3 ...............33 kΩ
R4 ...............820 Ω
R5 ...............1 kΩ
R6 ...............100 Ω
R7 ...............1 kΩ
R8 ...............100 Ω
C1 ...............100 nF céramique
C2 ...............47 pF céramique
C3 ...............10 nF céramique
C4 ...............100 nF céramique
C5 ...............100 nF céramique
C6 ...............100 nF céramique
C7 ...............100 nF céramique
C8 ...............100 nF céramique
C9 ...............100 nF céramique Figure 11 : Montage dans le boîtier métallique de blindage (c’est de la tôle
C10 .............10 µF électrolytique d’acier étamé et donc soudable au tinol au bord du plan de masse). Percez
C11 .............100 nF céramique deux trous pour le passage des fils d’alimentation et de test du quartz et
C12 .............100 nF céramique un trou pour monter la prise BNC femelle. Montez la BNC (serrez son écrou
TR1..............NPN 2N3725 énergiquement), positionnez la platine afin que le picot de sortie HF vienne
toucher le bout de la broche centrale de la BNC et soudez ce point de jonction.
TR2..............NPN 2N3725 Soudez ensuite le plan de masse des deux petits côtés de la platine au boîtier
IC1 ..............Intégré µA703 métallique. Soudez les deux fils d’alimentation extérieure 12 V et les deux fils
IC2 ..............Intégré µA703 à pinces crocos servant à connecter le quartz en examen.
LE COURS
POWER VFO SP IT UP
TX SIGNAL
3 5 7 9 + 10 dB + 30 dB
kHz
1
P. SCAN A=B
S 20 30 50
PO
10 100
W M - CH
OUPUT M. SCAN M - VFO
RX
HF TRANSCEIVER MEMO MW DOWN
SSB kHz
AF SQL MIC RF PWR
EN1552 MHz
RIT
CW/N
BAND
NB ATT PRE AGC AM/FM LOCK TUNER FUNC
PHONES
FM TONE
TROUGH
QUARZ
Figure 12 : Comme le montrent les figures 6 et 7, pour visualiser le signal sortant

d’un quartz il faudrait un amplificateur sélectif que personne ne possède. A
la place on peut heureusement utiliser un récepteur OC muni d’un S-mètre en
réglant l’AGC sur FAST, le MODE sur CW ou SSB (BLU) et en tournant le bouton
de GAIN HF au maximum.
4 3 210 4 3 210
07 5
4 3 210
07 5
4 3 210 07 5 12 07 5 12
20 1
12
3 20 1
12
3 20 1 3 20 1 3
Figure 13 : Etant donné que la fréquence de résonance Figure 14 : Etant donné que la fréquence de résonance
parallèle implique une résistance élevée, comme le mon- série implique une résistance faible, comme le montre la
tre la figure 7, en faisant lentement l’accord du récep- figure 6, en faisant lentement l’accord du récepteur sur
teur sur cette fréquence vous verrez l’aiguille du S-mètre cette fréquence vous verrez l’aiguille du S-mètre dévier
dévier brusquement à gauche vers le 0. à droite du 1/4 vers la 1/2 de l’échelle.
20 MHz sont en fondamentale. Tous en “overtone” sur 110 MHz. Pour savoir possédez est à résonance parallèle ou
les quartz construits pour osciller sur si sa résonance est série ou parallèle, à résonance série, mais en outre si
des fréquences supérieures à 20 MHz vous ne devrez pas accorder le récep- c’est un “overtone” de troisième ou
jusqu’à environ 70 ou 80 MHz sont teur sur 110 MHz mais sur 22 MHz. de cinquième harmonique. De plus,
en revanche des “overtone” de troi- Ceci dit, si vous ne savez pas si le en appliquant en série ou en parallèle
sième harmonique. Les quar tz cons- quartz en examen est un “overtone” en un condensateur ajustable (voir figu-
truits pour osciller sur des fréquen- troisième ou en cinquième harmonique, res 3 et 4) il vous permettra de savoir
ces supérieures à 80 MHz jusqu’à un il suffit de contrôler sur quelle fréquence de combien vous pouvez déplacer sa
maximum de 200 MHz sont des “over- l’aiguille du S-mètre dévie brusquement fréquence d’oscillation. ◆
tone” de cinquième harmonique. Les vers 0 et de lire alors la fréquence mar-
quartz en “overtone” de troisième quée sur le boîtier du quartz et celle affi-
harmonique ont une fréquence fonda- chée par le récepteur puis de faire la divi-
mentale égale au 1/3 de celle mar- sion. Par exemple, vous avez un quartz
quée sur le boîtier et par conséquent, marqué 85,300 MHz et l’aiguille dévie Comment
si vous avez un quartz de 27 MHz, vers 0 à une fréquence de 17,06 MHz, construire ce montage ?
celui-ci a un cristal oscillant en fon- ce quartz est un “overtone” de cin- Tout le matériel nécessaire pour
damentale sur 27 : 3 = 9 MHz et en quième harmonique : construire ce testeur de type de
“overtone” sur 27 MHz. Pour savoir si résonance des quar tz EN1552 est
sa résonance est série ou parallèle, 85,300 : 17,06 = 5 disponible chez cer tains de nos
vous ne devrez pas accorder le récep- annonceurs : voir les publicités
teur sur 27 MHz mais sur 9 MHz. Si vous avez un quartz marqué 36 MHz dans la revue.
et si l’aiguille dévie vers 0 à une fré-
Bien sûr, les quartz “overtone” de cin- quence de 12 MHz, ce quartz est un Les typons des circuits imprimés
quième harmonique ont une fréquence “overtone” de troisième harmonique : sont sur www.electronique-magazine.
fondamentale égale au 1/5 de celle com/les_circuits_imprimés.asp.
marquée sur leur boîtier et par con- 36 : 12 = 3
séquent, si vous avez un quartz de La revue ne fournit ni circuit ni composant.
110 MHz, celui-ci a un cristal oscillant en Cet instrument simple, vous indiquera
fondamentale sur 110 : 5 = 22 MHz et non seulement si le quar tz que vous
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4 Commission paritaire: 1000T79056
ISSN: 1295-9693
5 Dépôt légal à parution
7 I M P O R T A N T
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8 supports, y compris l’internet, interdite sans accord écrit de
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Une alimentation stabilisée

Figure 1 : Photo d’un des prototypes de l’alimentation variable protégée

les diodes du pont redresseur RS1 :

Nous prélevons sur la broche 10 du

Note : si le courant consommé par la charge dépassait, pour

Vous l’aurez compris, l’ampliﬁcateur opérationnel IC1-B est

Note : la valeur de la tension est divisée par 3 car il y a trois

Par conséquent aux différentes consommations nous retrou-

Cette tension, après avoir été ampliﬁée par IC1-B, est

Note : supposons que vous ayez réglé par S2 un courant

le montre le schéma électrique de la

Considérons enﬁn les 3 cavaliers J1,

Rien de plus facile ni de plus rapide

Montez en premier le suppor t du cir-

Montez les condensateurs multicou-

Liste des composants

Les résistances sont des 1/4 de W, 5 %.

Figure 4b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé

Le programme offre néanmoins

Première action pour rendre le logi-

de sélectionner une unité avec laquelle

Figure 7g : Ecran de paramétrage du télécharge- Figure 7h : Ecran correspondant aux paramètres du

ditions sont vériﬁées, c’est la der- l’usager de demander le mot de passe

Une commande de relais

Figure 1 : Schéma électrique de la commande à relais à retard réglable.

qui remet au niveau logique haut la

Avant de conclure, il reste deux petits

Le circuit intégré HEF4011 n’est donc

ques). Montez ensuite les cinq diodes

Montez tous les condensateurs en res-

Montez les trois transistors, méplat

Montez les deux borniers à deux pôles

Vous pouvez alors enfoncer délicate-

Le circuit est prêt à servir. Alimentez-le en

Ensuite, essayez à l’entrée une tension

Figure 3 : Photo d’un des prototypes de la platine de la commande à relais

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symboles de synchronisation. Toutes

Ensuite deux caractères sont pré-

Figure 2 : Protocole de communication.

Pour exécuter la communication

Ensuite se trouvent deux caractè-

Voyons à présent en détail quelles

Figure 3 : Principaux écrans du programme.

Programme lancé, apparaît l’écran

Au moyen de la fonction “Autoscan”

mémorisées à l’intérieur de chaque lec-