Le Marché Des Assurances Français Avec MR AKESBI Jamal-1
Le Marché Des Assurances Français Avec MR AKESBI Jamal-1
Le Marché Des Assurances Français Avec MR AKESBI Jamal-1
LP : Technique Dassurance.
2015/2016
Sommaire :
INTRODUCTION
I. APERCU SUR LE MARCHE EUROPEEN DES ASSURANCES
A. Dfinition march europen des assurances
B. Limpact de la crise de 2008 sur le secteur des assurances
Europennes
CONCLUSION
Introduction :
L'assurance est une pratique connue depuis l'antiquit par laquelle un assureur
regroupe des personnes de faon mutualiser un risque pour en faciliter le
ddommagement. Le savoir faire de l'assureur consiste donc dterminer le prix
d'une perte alatoire par la connaissance statistique des pertes sur l'ensemble du
groupe. Le droit europen ne donne pas de dfinition prcise de l'acte d'assurance, si
bien qu'il est parfois difficile de tracer la frontire entre certains produits financiers
et les assurances.
La logique europenne daujourdhui a tendance faire de la vie des citoyens
europens, une vie similaire voire gale. Dans le domaine de lassurance, les
principes ne sont pas les mmes dun pays un autre ; elle dpend troitement des
coutumes, de la culture et du droit de socit de chaque pays.
Alors y-t-il une volution marquante dans ce secteur ?
rgulirement inscrit sur le registre de son pays d'origine a la facult d'exercer dans
un autre pays en libre prestation de services (LPS) ou libre tablissement (LE) les
activits dassurance.
L'intermdiaire n'a qu'une seule formalit accomplir : informer l'autorit de son
pays d'origine tenant le registre, charge pour cette dernire de le notifier
l'autorit du pays cible (accueil). Un mois aprs cette notification, l'intermdiaire ait
lapprobation ou le refus dexercer les activits dassurance au sein du pays cible.
Mais la crise financire de 2008 a mis en lumire des dfaillances au niveau de
surveillance financire de lU.E, donc quels sont les impacts qua produit la crise en
2008.
et aux entreprises d'investir dans de nouvelles activits. Par consquent, lorsque les
uns et les autres sont confronts la plus grande secousse conomique des dernires
dcennies, il va de soi que l'assurance est concerne. Parce qu'en des temps
incertains qui sont lis non seulement la crise financire, mais aussi l'tat
gopolitique du monde et un certain degr de tension dans la socit, le risque
prend des formes nouvelles et persistantes.Certains avaient entrepris depuis des
annes de gommer cette ralit du risque - dans la lgislation, au nom du principe de
prcaution, comme dans la communaut des investisseurs qui s'est illusionne sur la
capacit des marchs dgager durablement des taux de rentabilit de 20 %. Le
risque est de retour et, pour l'avoir oubli, certains le payent au prix fort.Vu du petit
bout de la lorgnette, qui est quand mme trs important puisqu'il s'agit de l'impact de
la crise sur l'activit conomique de notre secteur, je dirai que l'assurance est
concerne en tant que victime de cette crise, double titre. D'abord, les effets
conjugus de la baisse des marchs boursiers et de l'inversion de la courbe des taux
ont donn une forte attractivit aux placements court terme, encore renforce par
la bataille concurrentielle qui a fait rage autour du Livret A. Cela a eu une incidence
ngative sur la collecte nette en assurance vie, qui a baiss en 2008 et a mme t
ngative, pour la premire fois depuis 1997, au mois d'octobre dernier. L'activit des
assureurs s'en ressentira videmment.Paralllement, les socits d'assurances ont
enregistr des dprciations d'actifs qui ont eu un impact sur leurs rsultats et leurs
marges de solvabilit. Rien de comparable cependant avec ce qu'ont subi les
banques qui doivent, au contraire des assureurs, grer des problmatiques de
refinancement et de liquidit.Globalement, l'anne 2008 a ainsi fait ressortir la
solidit relative de notre secteur : les effets de la crise n'ont pas remis en cause notre
modle.Mais pour ce qui est de nos diffrents marchs, qu'il s'agisse de vie ou
d'assurance de dommages, ses consquences vont tre multiples et conduire nos
entreprises repenser leur offre, imaginer de nouveaux produits, bref innover
comme du reste les assureurs le font depuis trs longtemps. J'ajouterai que c'est dans
la crise que l'on peut aussi juger du caractre ventuellement aventureux de certains
choix et de la qualit du systme de rgulation. Quand on regarde la situation dans
notre pays au regard de certains autres, la France peut se flatter d'avoir mis en place
une supervision efficace et se fliciter de la prudence des chefs d'entreprise du
secteur.
Solvabilit 2 est une rforme des rgles europennes garantissant la solvabilit des
socits dassurances. La rforme sera oprationnelle en 2012. D'ici l, des mesures
dapplication sont en cours de dfinition. Le point sur la directive, les mesures
d'application envisages et leur impact sur l'conomie.
propres aux risques rels auxquels elles sont exposes (notamment les risques
financiers). Elle repose sur une directive-cadre adopte en 2009 et sur des mesures
dapplication en cours de dfinition.
Le niveau des capitaux propres devra tre proportionn au risque des passifs et actifs
dtenus par les assurances : ainsi plus un actif sera risqu, plus les capitaux propres
rglementaires ou exigence en capital correspondants devront tre levs, afin de
donner la socit dassurance la possibilit de faire face ses engagements en cas
dimprvu.
Exemples : une obligation dtat correspondra une exigence en capital faible, car
cette obligation est trs peu risque; a contrario, une action dentreprise non cote
(PME), par nature plus risque (risque de faillite de la PME), conduira avoir une
exigence en capital plus importante.
La directive Solvabilit 2 (directive 2009/138/CE) qui a t adopte au printemps
2009. Ce texte retient une approche des risques auxquels sont rellement
confrontes les entreprises dassurances. Elle fixe les grands principes de la rforme.
Elle devra tre transpose en droit franais avant le 31 octobre 2012.
Les mesures dapplication de la directive-cadre, qui sont en cours de dfinition:
cest le calibrage de la rforme. Ces mesures doivent dterminer les paramtres
techniques de la rforme, notamment les exigences en capital pour chaque type
dactif dtenu par les assureurs (obligations, actions, actions de PME, etc.).
3- Pourquoi la rforme Solvabilit 2 ?
La rforme Solvabilit 2 a pour ambition de donner aux assureurs les moyens de
mieux garantir leur solvabilit tout en construisant un march unique europen de
lassurance.
LUnion europenne promeut depuis la fin des annes 1980 un march unique des
biens, des services et des capitaux. Un principe prvaut : viter que des carts de
rglementation nationale nintroduisent des distorsions de concurrence. Cela doit
aussi tre le cas en matire de normes de solvabilit des assurances.
La prcdente directive dharmonisation des rgles de solvabilit, Solvabilit 1,
adopte dans la dcennie 1970, bien que nayant pas conduit constater une
solvabilit insuffisante des entreprises dassurances, ne permettait pas de prendre en
une lgislation complte qui protge la fois les assurs et les assureurs.
une libert des tarifs qui carte les cartels (cest surtout vrai pour les risques
des particuliers)
les socits dassurances (anonymes ou forme mutuelle) rgies par le Code des
assurances ;
les mutuelles, dites mutuelles 45 , qui relvent du Code de la mutualit ;
les institutions de prvoyance (IP) qui sont rglementes par le Code de la Scurit
sociale ou bien par le Code rural.
Les socits dassurances
Les socits dassurances oprant sur le march franais sont soit :
des socits franaises constitues sous forme de socit anonyme ou de
socits dassurance mutuelle ;
des socits trangres en libre tablissement disposant de succursales ;
des socits de lEspace conomique europen (EEE) autorises oprer en
libre prestation de service (LPS).
Pour pratiquer des activits dassurance, les socits doivent tre constitues soit
sous la forme de socits anonymes (SA) soit sous la forme de socits dassurance
mutuelle (SAM). Elles sont soumises aux rgles de droit commun rgissant la
constitution de socits civiles et commerciales avec en outre quelques exigences
particulires concernant notamment le montant des capitaux propres.
CONCLUSION :
Malgr sa bonne sant financire apparente, l'assurance franaise prsente des
signes de vulnrabilit.
Affaiblies par une politique de nationalisation qui a sacrifi le souci de la rentabilit
et de la solvabilit sur l'autel de la part de march et handicapes par leur manque de
spcialisation, les compagnies d'assurance sont aujourd'hui livres une
concurrence sans merci sur un march en voie de saturation.
Or, le dcloisonnement des marchs de l'assurance ne s'est pas accompagn de la
ncessaire harmonisation des conditions d'exercice du mtier de l'assurance sur un
march caractris par une mosaque d'acteurs. De mme, la veille de l'entre en
vigueur de l'euro qui a des chances de rendre rel le march unique de l'assurance,
les acteurs franais demeurent lests par des contraintes rglementaires et fiscales
d'un autre ge.
Elles se trouvent aujourd'hui exposes deux dangers :
- la perte d'identit nationale induite par le rachat progressif des compagnies
d'assurance franaises par des assureurs trangers mieux capitaliss et plus
profitables ;
- la dlocalisation de l'pargne des assurs et des centres de traitement des dossiers
sur les marchs apportant l'environnement gnral le plus propice, au dtriment de
l'emploi national.
L'Etat ne peut rester indiffrent car de la sant des assurances, grandes
pourvoyeuses de financements, dpend en partie la sant et la stabilit de
l'conomie.
Allger la fiscalit pour renforcer les entreprises franaises vis vis de l'tranger,
harmoniser les conditions d'exercice du mtier et supprimer les querelles de
chapelles, mieux contrler les entreprises pour protger leurs clients et non leurs
dirigeants, telles sont les principales propositions de la commission des finances.
Il reviendra ensuite aux compagnies d'assurance d'assurer leur avenir et peut-tre
l'Etat de leur ouvrir de nouveaux champs d'intervention.