Separation PDF
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GENERALITES
1F
2F
3F
4F
ROLE DE LA SEPARATION
RENDEMENT DE LA SEPARATION
MECANISME DE LA SEPARATION
DESHYDRATATIONS
SEPARATEURS
1F BUT
2F PRINCIPE
3F DESCRIPTION
4F TEMPS DE RETENTION
5F DIFFERENT TYPES
6F AVANTAGE ET INCOVENIENTS DES SEPARATEURS HORIZONTAUX
7F
ET VERTICAUX
EQUIPEMENT DES SEPARATEURS
7-1 APPAREILS DE CONTROLS
a- Scurit
b- Rgulation
7-2 CONDITION DE FONCTIONNEMENT
a- Effet de la Tempraure
b- Effet de la Pression
c- Effet de la Vitesse dEcoulement
d- Quelques Complications Opratoires des aux Mousses, Emulsions, Dpots et Sables
SEPARATION
FORMATION 1997
GENERALITES
Elle consiste sparer les principaux composants de leffluent brut afin de permettre la livraison au
client, des produits conformes aux normes (% deau - salinit etc....).
Le fluide en place dans un gisement est un mlange constitu dhydrocarbures liquides ou gazeux et
deau. A lorigine, ce mlange est dans un tat dquilibre qui dpend de sa composition ainsi que des
conditions de pression et de temprature existant dans la formation.
Lexploitation dtruit cet quilibre. Par le jeu des pertes de charge dans la roche magasin, dans le
trou de sonde et dans les conduites de collecte, leffluent subit des dcompressions successives
jusqu son entre dans le sparateur. Ces dcompressions saccompagnent aussi des baisses de
temprature.
En consquence, les gaz sortent de la solution et se librent, les hydrocarbures et leau se condensent.
Le sparateur reoit en dfinitive des bouchons de gaz humide, deau libre et dhuile encore charg
de gaz dissous et deau.
Lextraction et la manipulation de lhuile brut provoquent souvent des mulsions et des mousses. Ces
phnomnes particuliers ncessitent la mise en place dquipements complmentaires au centre de
traitement.
1F ROLE DE LA SEPARATION
a/ Raison technique
Il est important de disposer dun fluide huile ou gaz qui dans les conditions de temprature, et de
pression des installations de stockage et de transport se maintient en tat monophasique. En effet si
la tension de vapeur de lhuile aprs traitement reste trop lev, des bouchons de gaz apparaissent
aussitt. Les bouchons de gaz perturbent lquilibre des rservoirs de stockage, drglent les
mesures, perturbent le fonctionnement des pompes, crent dans les rseaux des pertes de charge
importantes et imprvisibles.
Ces inconvnients sont du mme ordre dans les lignes de transport du gaz. Lapparition de
condensas, due une chute de pression ou de temprature, fausse les comptages, augmente les pertes
de charge et peut parfois dans certains conditions critiques, provoquer le bouchage des conduites par
formation dhydrates.
b/ Raison conomiques
Une sparation bien mene peut augmenter dans des proportions intressantes, le volume de la
rcupration liquide par pigeage des composants lgers. Elle lve par la mme occasion la valeur
commerciale du brut. La valeur dun brut augmente gnralement avec sa densit API. Cest--dire
en sens inverse de son poids spcifique.
Degr API = 141,5 - 131,5
S.G.
SEPARATION
FORMATION 1997
c/ Raisons de contrle
Ce fait de pouvoir disposer de produits spars facilite grandement le contrle de la production au
niveau du champ. Des contrles quotidiens sont ainsi possibles sur place : GOR, IP, densit, BSW,
salinit etc.......
2F RENDEMENT DE LA SEPARATION
Pour un brut contenant des gaz dissous, le but est dliminer tous les composants normalement
gazeux dans les conditions normales de temprature et la pression atmosphrique, et de garder tous
ces produits normalement liquides.
100 %
% des produits gazeux limins
0%
C1
Mthane
C2
Ethane
C3
Propane
C4
Butane
C5
Pentane
C6
Hexane
C7
Heptane
Composant
Par exemple sur la figure on voit en trait pointill la reprsentation de la sparation idale. On
limine tous les gaz et on garde tous les liquides.
Malheureusement en pratique on nobtient pas ces rsultats et on obtient une courbe figure en trait
plein. La partie hachure reprsente les gaz que lon na pas pu liminer et la partie pointille
reprsente les phases liquides que lon a perdues.
Le but de la sparation est donc de rduire ces surfaces au minimum et de se raprocher le plus
possible de la courbe thorique.
On cherche obtenir ce rsultat en plaant en srie plusieurs sparateurs (batterie de sparateurs),
(en gnral 3) travaillant des pressions dcroissantes (le dernier tant en gnral un sparateur
pression atmosphrique) car le rendement sera dautant meilleur que la sparation sera plus lente.
Pour des raisons conomiques on ne dpasse pas en gnral 3 sparateurs en srie.
3F MECANISME DE LA SEPARATION
P = 760 mm Hg
P = 760 mm Hg
P = 760 mm Hg
Point de Rose
Point de Bulle
Liquide
TL = 40C
SEPARATION
Point Intermdiaire
Vapeur
tv = 80C
Liquide TL = 80C
tv = 150C
FORMATION 1997
PT atmosphre
Point critique
30
20
Liquide
10
Courbe de bulle
Liquide
Vapeur
+
Vapeur
Courbe de rose
40
150
100
200
Temprature en C
Le ptrole brut sa sortie du gisement obit aux lois dcoulement des fluides diphasiques. La
vaporisation des fractions lgres du mlange apparait ds que la pression prend une valeur
infrieure celle du point de bulle. Le phnomne samorce gnralement dans le puits mme, et se
poursuit tout au long du traitement, jusquau stockage atmosphrique, la faveur des pertes de
charge dans les conduites et des dtentes successives dans les sparateurs.
La rcupration des lments lgers est dautant meilleure que la dtente est progressive. Les
conditions idales seraient de raliser une dtente continue, entre la pression de bulle et la pression de
stockage.
On se rapproche de ces conditions en plaant plusieurs sparateurs en srie, et en les rglant sur une
chelle de pressions dcroissantes.
En pratique pour des raisons conomique on se limite 3 sparateurs. En effet au del le gain est
ngligeable et sans rapport avec linvestissement.
Il existe, pour chaque tage une pression pour laquelle la rcupration est maximale.
Cette pression se dtermine par le calcul en fonction de la composition de brut.
a/ Sparation Flash
Quand leffluent chemine entre la formation et le centre de traitement, les pertes de charge dans les
conduites font que sa pression diminue progressivement. Du gaz se libre en quantit dautant plus
importante que la baisse de pression est plus grande. Aucun produit ntant normalement soutir sur
le parcours, la masse reste constante, seul varie le rapport en volume de la phase gazeuse la phase
liquide. On dit quil y a flash . Dans ce phnomne, le gaz entrane une quantit non ngligeable
de fractions lourdes.
b/ La vaporisation diffrentielle
Si on avait la possibilit de faire circuler leffluent travers un nombre infini de sparateurs
branchs en srie et fonctionnant des pressions uniformment dcroissantes comprises entre la
pression de bulle et la pression de stockage, si chaque sparateur dchargeait le gaz libr sa
pression propre, on raliserait la vaporisation diffrentielle idale, o serait parfaitement respect
chaque tage ltat dquilibre diphasique.
On constate : la sparation par flash fournit plus de gaz et moins de liquide.
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La sparation qui tend se rapprocher des conditions de vaporisation diffrentielle fournit moins de
gaz et plus de liquide. De plus, lhuile est valorise par la prsence de produits lgers.
Comme, en gnral, le produit recherch est lhuile et que, jusqu une certaine limite, sa valeur
marchande est dautant plus grande que sa densit est faible, on tend vers la vaporisation
diffrentielle en pratiquant la sparation par tage chaque fois que la pression du gisement le permet.
En fait, pour des raisons conomiques et techniques, on limite le nombre dtage trois ou quatre,
rarement plus.
Approche en % de la
Diffrentielle idale
Approche en %
de la diffrentielle idale
Nombre
dtages
2
3
4
5
6
100
80
60
0
75
90
96
98,5
=
=
=
=
=
40
20
Nombre dtages
0
2
Sur le centre de traitement, un sparateur premier tage reoit leffluent du manifold dentre une
pression P1 pour laquelle une certaine quantit de gaz est libre et dcharge. Lhuile est envoye
dans un sparateur second tage maintenu une pression P2 infrieure P1. Une nouvelle quantit
de gaz est libre et dcharge. La mme opration se rpte autant de fois quil y a dtages. Le
stockage final pression atmosphrique constitue le dernier tage de la chane. Cest ainsi quune
installation trois tages comporte deux sparateurs et un bac de stockage en srie.
Bac
Sparateur
Gaz 1
Manifold
Gaz 3
Gaz 2
P1
P3
Atmosphre
P2
Huile
Collecte
3me Etage
2me Etage
1er Etage
Pour atteindre un rendement optimal, une analyse du brut en laboratoire est ncessaire. Les pressions
maintenir sur chaque tage de sparation sont dtermines daprs cette tude.
Des vrifications ultrieures par contrle du point de rose dans le gaz dcharg chaque tage sont
effectues sur chantier.
A dfaut de ces donnes, connaissant la pression darrive au centre et le nombre dtages dont on
dispose, les formules ci-dessous peuvent fournir une approximation valable :
Le rapport des pressions R sera :
R =
SEPARATION
P1
P2
P2
P3
P3
P4
.........
Pn
PS
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GAZ HP
SEPARATION SIMPLE
PT
P1
T1
Gaz Stockage
Stockage
GAZ HP
SEPARATION ETAGEE
PT
P1
T1
GAZ HP
P2
T2
Gaz Stockage
Stockage
GAZ HP
STABILISATION
PT
P1
T1
GAZ HP
Stabilisation
Stockage
GAZ HP
Rfrigration
Compression
Absorption
Adsorption
PT
P1
T1
GAZ HP
Stabilisation
Rcupration sur
phase gazeuse.
Stockage
SEPARATION
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On aura donc : R =
Ps
P1
P2 = PS . Rn-1
P3 = PS . Rn-2
O :
n
P1
P2
PS
Exemple
Si n
P1
PS
=
=
=
2
500 psi
15 psi
Si n = 3 on aura R
donc P2 = 156 psi , P3
3,21
= 49 psi
500
15
= 5,8
Cn H2n + 2
Le mlange complexe ainsi constitu dans le gisement se trouve dans les conditions de pression et de
temprature gnralement leves.
A la pression atmosphrique et temprature ambiante, cest dire dans les conditions habituelles
de stockage sur le champ, de transport et de vente sur les lieux de raffinage, un tel mlange se
prsente rarement sous forme liquide.
Seuls les constituants lourds (heptanes et plus) sont liquides dans ces conditions. Les autres
constituants tels que le pentane et lhexane sont partiellement dissous dans la phase liquide, enfin les
constituants lgers, mthane, thane sont presque intgralement vaporiss.
Pour expdier et vendre cette production on est conduit sparer :
- Une phase liquide non susceptible de se vaporiser partiellement au cours des
oprations
de
transport.
- Une phase gazeuse non susceptible de donner lieu des condensations ultrieures par
variation
de pression et temprature.
- Pour des raisons conomiques on a le plus souvent intrt rechercher le procd qui
permettra le maximum de rcupration liquide.
4F DESHYDRATATION
Pour quun brut se commercialise, il faut que sa teneur en eau ne dpasse pas 0,1 % .
Leau et le brut parfois facilement sparables, forment souvent un mlange particulier appel
EMULSION . Leau est disperse au sein du ptrole sous forme de trs fines gouttelettes (ou
inversement) qui narrivent que trs difficilement dcanter. Cette mulsion peut tre trs visqueuse
et prsenter une trs grande rsistance lcoulement.
Il existe divers moyens de briser une mulsion et ainsi de favoriser la sparation huile eau.
a/ Le rchauffage
La chaleur favorise la dcantation en abaissant la viscosit et en provoquant la runion des
gouttelettes entre elles. On fait alors passer le liquide dans un rchauffeur. Un rchauffeur est une
enceinte ferme et chauffe (au gaz en gnral) travers laquelle le fluide circule dans un serpentin.
On arrive ainsi gagner plusieurs dizaines de degrs.
SEPARATION
FORMATION 1997
SEPARATION
FORMATION 1997
LES SEPARATEURS
A lorigine, la sparation se faisant pression atmosphrique dans de simple bacs de dcantation.
Cette mthode avait le double inconvnient dentraner des pertes de produits considrables et
dobliger reprendre lhuile la pompe pour la renvoyer au stockage. Les sparateurs actuels
travaillent sous pression. Le rendement est ainsi amlior, et la pression sert le moteur pour le
transfert de lhuile.
1F But et conditions opratoires dune sparation
Ce traitement comme son nom lindique pour but de sparer leffluent multiphasique des puits
(huile, gaz et eau) en deux phases globales ; lune gazeuse, lautre liquide. La phase liquide tant
elle-mme pure de son eau libre cette occasion.
A noter que leffluent multiphasique qui arrive la batterie de sparation a un coulement hautement
turbulent qui favorise dune part, la formation ventuelle de mousse et dautre part, des mulsions
(huile/eau) ; lesquelles compliquent et altrent le processus de sparation. Cet coulement trs
turbulent occasionne parfois aussi une alimentation trs pulse du sparateur sous forme de
bouchons dhuile et de gaz ; ce qui entrane un problme au niveau de son dimensionnement.
A noter galement que le gaz qui schappe des sparateurs contient de la vapeur deau en
quilibre....
Enfin, retenir que la sparation est un traitement que lon retrouve toujours et en "premire ligne" sur
tous les champs ptroliers ; quils soient qualifis de producteurs dhuile ou de gaz.
2F Principe de fonctionnement dun sparateur
DEFLECTEUR
PLAQUES LONGITUDINALES
7
TROUE DHOMME
EXTRACTEUR DE BROUILLARD
10
1
SORTIE GAZ
11
ENTREE
FLUIDE
ANTI-VAGUE
POUR LC
9
VIDANGES
SEPARATION
SORTIE EAU
SORTIE HUILE
EN FORME DE TE
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Le sparateur est un ballon qui cre un largissement et une tranquillisation de la veine fluide qui y
dbouche. Ce qui naturellement favorise les forces de gravit et entrane une tendance la
sgrgation : gaz, huile, eau ; ceci suivant leur masse volumique respective. De plus ce ballon est
quip dobstacles sur lesquels vient buter ou ricocher le flux dentre. Obstacles qui acclrent plus
efficacement encore ce processus de sgrgation de phases.
Un sparateur fonctionne des conditions de pression et de temprature qui restent gnralement
constantes (compte tenu malgr cela des variations diurnes des tempratures que peut subir leffluent
en provenance des puits (cas des flow lines non enterres).
Ainsi donc, un sparateur dlivre en principe les gaz et liquides qui sont en quilibre
thermodynamique ces conditions de pression et de temprature.
Le sparateur, ou la batterie de sparation, constitue aussi stabilisateur de fait du flux, lentre de
lunit de production protgeant ainsi des quipements aval plus sophistiqus ou fragiles
Exemple : pompes, compresseurs, tours de traitement, stockage, comptage etc.
Enfin et surtout, une batterie de sparation en 3 ou 4 tages constitue un compromis, entre une
dtente diffrentielle qui maximiserait le volume de liquide stabilis aux conditions stockage, et une
seule dtente flash; de la pression darrive lusine, jusquaux bacs atmosphriques de
stockage.........
En ce sens la sparation est une premire tape de stabilisation de lhuile et souvent la seule, car la
moins chre, investissement et cot opratoire.
3F Description des agencements internes des sparateurs
Nous rappelons le mcanisme de base : Action de la gravit si des fluides non miscibles et de masses
volumiques diffrentes.
En fait, leffluent dentre se prsente dans la grande majorit des cas, comme un brouillard plus ou
moins dense, des gouttelettes dhuile disperses dans un jet de gaz. Les agencements internes sont
dessins en consquence.
Dabord pour stopper lhuile entrane par le gaz et ensuite pour faire percoler vers le haut le gaz
dissous dans la masse de liquide ; inclusion de gaz retenu momentanment en fond du ballon
Larrt des gouttelettes dhuile sopre de plusieurs faons :
Projection contre une paroi
Ds lentre dans le sparateur les fluides sont projets contre une paroi. Sous la force dimpact, les
particules liquides scrasent se rassemblent, et entranes par leurs poids, ruissellent vers le bas.
Gaz
Dflecteur
Entre des
fluides
Liquide
Cheminement contrari
On met profit la force dinertie des liquides qui est plus importante que celle du gaz. Le courant est
contrari dans son cheminement par un rseau de chicanes, o il subit des changements de direction,
des acclrations et des ralentissements successifs; amnagement qui provoque aussi la sgrgation
des phases.
SEPARATION
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FORMATION 1997
Centrifugation
Cest galement une utilisation des forces dinertie. Le courant pntre dans le sparateur par une
entre tangentielle ou bien est dvi latralement par un dflecteur. Il prend ainsi une trajectoire
tourbillonnaire rapide. Le liquide est projet la priphrie, mouille alors la paroi et scoule vers le
bas de la cuve.
- Corps du sparateur
- - Sortie du gaz (point haut)
- Entre des fluides
Cheminement du gaz
Cheminement du liquide
- Etranglement
(acclration)
- - Evasement
(dclration)
- Points dimpact des gouttes de liquide
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FORMATION 1997
en amont de lunit de sparation; et ainsi allge la charge de cette dernire. Sinon, dans le cas
contraire, un sparateur trois phases (gaz, huile, eau) suffit en premier tage de lunit.
Mais il faut toutefois noter que llimination de leau par un F.W.K.O. ou par un sparateur est
rarement complte. Car elle peut se terminer sans dommage et conomiquement dans les bacs de
stockage, o le liquide est maintenu au repos pendant une priode suffisamment longue.
A noter galement concernant llimination de leau du brut, quavec des huiles viscosit leve, on
peut tre amen rchauffer le bac pour obtenir cette dcantation au cours du stockage.
* F.W.K.O : Free Water knock Out sparateur sans sortie de gaz vidangeant seulement
leau libre contenue dans leffluent.
PERFORMANCES COMPAREES DES SEPARATEURS
HORIZONTAUX ET VERTICAUX
HORIZONTAL
VERTICAL
1
1
2
2
1
1
2
1
1
1
2
2
1
2
2
1
1
2
2
1
2
2
2
1
2
2
Efficacit de la sparation
Stabilisation des fluides spars
Souplesse (Production par bouchons)
Facilit de rglage (niveau)
Capacit diamtre gal
Prix par unit de capacit
Aptitude admettre les corps trangers
Aptitude au traitement des mousses
Facilit de transport
Encombrement vertical
Encombrement horizontal
Facilit dinstallation
Facilit dinspection et dentretien
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Lextracteur de brouillard, sorte de tamis maille fine, qui entrane la coalescence des plus
petites gouttelettes de liquide charries par le gaz. Il augmente lefficacit de la sparation,
rduit la taille du sparateur parce quil permet une vitesse de gaz plus grande.
Les cloisons anti-vagues ont pour premire fonction dviter la propagation des vagues la
surface du liquide ; elles sont donc particulirement intressantes pour des sparateurs de test
monts sur engin flottant. A noter galement que ces cloisons rduisent les temps de
dcantation des liquides en rduisant leur agitation.
La garde liquide doit tre suffisamment haute pour pouvoir compenser les variations de perte
de charge lies lextracteur de brouillard, sinon il pourrait y avoir remonte erratique de
liquide et rentranement de ce dernier par le gaz.
SEPARATION
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FORMATION 1997
Enfin, lappareil est, en gnral, mont sur un chssis (skid). Cette disposition facilite le chargement,
le transport et la mise en place.
Egalement le skid, toujours avec le souci de rduction de taille mentionn ci-dessus, permet le
groupement en un ensemble homogne et compact de tous les accessoires, tuyauteries, instruments de
mesure, contrle et scurit, ncessaires au fonctionnement du sparateur....
Remarque :
Pour en finir avec la description des internes, noter quil existe aussi des :
- Sand jets : dispositif permettant lenlvement de sables et sdiments par jet deau.
- Vortex breaker : Installation sur la sortie liquide pour viter lentranement de gaz dans le liquide.
5-3 Sparateur sphrique (fig. 5-3)
Leffluent pntre dans le haut de lappareil (1) et ruisselle sur un dflecteur en forme de cloche
hmisphrique (2). Le liquide saccumule dans la partie infrieure o il est drain par deux vannes de
purge. Le gaz humide monte, passe dans la section de filtration (3) et saccumule sous la cloche
intrieure. Il est repris par une conduite de dcharge (4) qui traverse la section de filtration et ressort
au bas de lappareil. Les contrles sont automatiques.
- Entre de leffluent
- Sortie gaz
- Sortie liquides
- Drain
- Soupape
- Trou dhomme
- Prise de manomtre
- Piquages de niveau visuel
- Piquages pour instruments de mesure et contrle (pression, temprature...)
Verticaux :
u
Avantages :
- Ils peuvent accepter des bouchons liquides plus importants sans entranement
le gaz (transport du gaz en offshore ou flow line travaillant basse pression)
excessif dans
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Inconvnients :
-
Horizontaux :
u
Avantages :
- Meilleur march
- Plus facile monter sur skid
- Diamtre plus petit pour une capacit de gaz donn
- Interface plus large entre gaz et liquide
- Dgazage rapide car S lev, GOR > 200 m3/m3.
V
Inconvnients :
- Contrle du niveau liquide plus difficile
- Difficult possible sur support flottant
- Acceptent beaucoup moins bien les sdiments
de contrle -indicateurs
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Ces plaques sont paisses (10 20 mm) et emprisonnes dans une cage mtallique. Ltanchit
verre sur mtal est assure par un joint mallable. Le serrage est obtenu soit par trier, soit par
bride.
Le montage dun verre de niveau exige beaucoup de soins et dattention vrification de la parfaite
planit des portes mtalliques, notament, absence de voiles, de corps trangers ou de bavures.
Le serrage des crous doit tre progressif et uniforme (serrage en croix) faute de quoi, le verre
casse.
On distingue deux types de niveaux. Les niveaux lecture par transparence et les niveaux
lecture par rfraction. Les premiers sont monts avec deux glaces opposes, et la lumire traverse
lappareil. Ils sont plus lisibles, mais de ralisation moins simple que le niveaux rfraction. Ces
derniers nont quune seule glace, et la lecture doit tre amliore par des rainures de section
triangulaires, graves sur la face intrieure de la glace. Ces rainures forment un faisceau de
prismes parallles juxtaposs dans le sens de la longueur.
Grce cet artifice, la hauteur de liquide reste visible, mme lorsquil sagit de rprer un
interface entre deux fluides incolores tels que gazoline + eau par exemple.
Les niveaux sont raccords sur les sparateurs par lintermdiaire de robinets trois voies munis
dun clapet de scurit bille. Le robinet trois voies permet le passage dun couvillon dans le
niveau, car de frquents nettoyages sont parfois ncessaires. La bille de scurit ferme le robinet
en cas de rupture de la glace. Le pointeau du robinet se prolonge par un poussoir qui empche la
bille de sappliquer sur son sige au moment dune purge ou de la premire mise en service.
Un robinet de purge plac au point bas complte lquipement.
- Manipulation des niveaux
Le niveau visiuel dun sparateur en service doit montrer continuellement de petites oscillations.
Limmobilit du niveau est un indice de bouchage.
v Pour
purger le niveau :
la mise en service :
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FORMATION 1997
Les scurits automatiques sont bases sur le principe du Fail safe . Ce terme dsigne un
montage o, en labsence de fluide moteur, la vanne prend delle-mme une position conforme
aux conditions exiges par la scurit.
Les positions de fail safe gnralement adoptes sont :
w Vannes darrive de leffluent
w Vannes de dcharge des liquides
w Vannes de dcharge du gaz sur torche
v
= normalement fermes
= normalement fermes
= normalement ouvertes
Dtecteurs de dfauts
Ils sont installs sur les appareils protger. Ils possdent un lment de mesure du paramtre
contrler, qui actionne un distributeur pneumatique trois voies. En fonctionnement normal ils
laissent passer le fluide moteur vers la vanne de contrle. Si la grandeur contrle sort des limites
fixes, le dtecteur coupe lalimentation et dcomprime latmosphre le circuit pilote de la
vanne. La vanne prend alors delle-mme la position de scurit convenable.
Les principaux dtecteurs sont :
w
w
w
w
w
w
Sur un mme appareil, ou sur un groupe dappareils solidaires les uns des autres, les dtecteurs
sont raccords en srie ; ainsi un dfaut signal en un point quelconque place tout le groupe
intress en position de scurit. Le signal du dtecteur est gnralement transmis par un relais
(suivant logique dun tableau de scurit).
u
Scurit de pression
Des scurits doivent protger toute enceinte sous pression. Les sparateurs sont, en gnral,
pourvus de deux scurits de pression. Soit, deux soupapes soit, une soupape et un joint
dclatement qui librent le gaz latmosphre si, par accident la pression interne de lappareil
dpasse une valeur limite.
- Les soupapes
Une soupape est une vanne dont la position normale est ferme. Un clapet est appliqu sur un
sige par un ressort.
Ce clapet est soumis laction de deux forces opposes : la force pressante du gaz qui sexerce et
tend le soulever ; la force du ressort qui sapplique sur le sige. La compression du ressort est
rgle par une vis de tarage.
Le tarage de la soupape est rgl sur un banc dtalonnage au moyen dune presse qui envoie une
pression sous le clapet, et dun manomtre qui indique la valeur de cette pression. On agit sur la
vis de rglage jusqu obtention de la valeur dsire.
Quand la soupape est en service, si la pression applique sous le clapet dpasse la valeur de
tarage, le clapet se soulve et libre le gaz, la pression dans le sparateur dcrot. La soupape se
referme quand la pression est nouveau normale.
Les chappements de soupapes sont le plus souvent raccods sur une conduite de torche. Si, par
hasard, ce nest pas le cas, ainsi que cela se produit souvent sur une installation provisoire, on
devra prendre garde leffet de raction du jet dchappement, et le diriger, au moyen dun
coude, dans un sens (gnralement vers le haut) o il naura aucun effet nuisible. Un sparateur
vertical, de petite dimension et mal ancr ; peut tre renvers par leffet de raction dune
soupape dont le dgagement se fait dans le plan horizontal.
SEPARATION
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FORMATION 1997
Le montage de vanne disolement en amont des soupapes ou joints dclatement est proscrire
car par suite dun oubli ou dune fausse manoeuvre, la scurit peut tre supprime.
Si lon dispose de deux soupapes installes sur le mme appareil et , que lon dsire, malgr tout,
pour des raisons de commodit dentretien, pouvoir les isoler, les vannes devront tre munies dun
dispositif de verrouillage interdisant lisolement des deux soupapes la fois.
Les soupapes doivent tre soumises des contrles priodiques que lon a trop tendance
ngliger. Des oxydations ou des gommages du mcanisme, peuvent se produire, qui modifient le
tarage (pression de dclenchement trop leve). Pour cette raison on double souvent la soupape
dun joint dclatement.
- Les joints dclatement
Les joints dclatement sont des calottes mtalliques obtenues par emboutissage. Leur profil
permet de les fixer entre deux brides spciales. Les joints sont prlevs dans des feuilles minces
dacier ou de laiton dont la rsistance la rupture est calcule en fonction dune pression
dtermine. Cette pression est de 10 % > la pression de service de lappareil protger. Ainsi
un sparateur, la soupape ouvre ds que la pression de service est dpasse et, en cas de non
fonctionnement de la soupape, le joint dclatement cde avant que la pression dpreuve ne soit
atteinte.
Lavantage du joint dclatement est sa parfaite sret puisquil ne comporte aucun organe
mcanique. Une fatigue prolonge risque tout au plus daffaiblir sa rsistance, ce qui, en somme,
va dans le sens de la scurit. Par contre, toute rupture du joint impose le remplacement de la
pice, donc une intervention de reconditionnement.
Les joints dclatement, tablis pour des pressions faibles, sont trs minces et fragiles. Une
manipulation maladroite peut suffire les dformer. Toute dformation, en crant une amorce de
rupture, affaiblit le joint. Un joint ainsi abm est rejeter.
2- Rgulation
Les pressions et les niveaux des sparateurs sont maintenus aux valeurs dsires par des dispositifs
de rgulation qui sont des vannes automatiques pilotes par des contrleurs.
u
u Les
contrleurs de niveau
Les contrleurs de niveau commandent les vannes de sorties liquide des sparateurs.
Ils ont action tout ou rien quand chacune de leurs actions provoque louverture ou la
fermeture complte de la vanne sans stabilisation intermdiaire. Avec ce type de contrleur, le
niveau liquide est maintenu dans le sparateur entre deux valeurs extrmes. La vanne ouvre
quand le liquide atteint un niveau haut, elle ferme quand le liquide atteint un niveau bas. La
purge est discontinue et se fait par dcharges successives.
Ils sont action proportionnelle quand leur action sur la vanne est telle que celle qui se trouve,
tout moment, dans une position douverture partielle, proportionnelle la variation du niveau
et, par consquent, au dbit. En action proportionnelle, la purge est continue et le niveau est
maintenu constant dans le sparateur.
Laction des contrleurs sur les vannes est transmise soit, par des liaisons mcaniques simple
soit, par des circuits pneumatiques (il existe dautres modes de transmissions soit lectriques,
soit lectropneumatiques qui ne font pas lobjet de ce cours).
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chiffres ne sont valables que pour une alimentation continue, sans coup, avec de lhuile qui ne
forme pas de mousse.
La temprature qui peut augmenter la quantit de gaz libr et son volume apparent et surtout la
pression, ont une trs grosse influence sur la vitesse dcoulement, (une augmentation de temprature
produit le mme effet quune baisse de pression).
Supposons, titre dexemple, un sparateur capable de traiter 600.000 m3 de gaz en 24 heures sous
une pression de 100 bars. Le volume apparent de gaz trait par le sparateur en 24 heures est de
600.000 : 100 = 6.000 m3.
Si la pression est rabaisse 10 bars, le volume apparent devient alors 600.000 : 10 = 60.000 m3 en
24 heures. La vitesse de passage se trouve multiplie par 10, puisque dans un mme temps, le
volume trait est dix fois plus grand.
Dans ce dernier cas, le sparateur sera surcharg et, il se produira des entranements.
Ajoutons enfin que, laptitude de lhuile former de la mousse peut diviser par trois la capacit des
sparateurs.
Dans la pratique courante, loprateur dune batterie de sparation na que trs peu de moyens dagir
sur la temprature de celle-ci. Exception faite pour quelques sparateurs spciaux quips
dchangeurs. La correction du traitement est donc uniquement obtenue par rglage des pressions et
des dbits admis dans lappareil.
c- Quelques Complications Opratoires Des aux Mousses, Emulsions, Dpots et Sables.
p
Le moussage
Dans la chane de sparation, il se produit au niveau de chaque sparateur (1er, 2me et parfois
3me tage) une dtente avec libration dune phase gazeuse.
Et cette squence de dgazage peut occasionner dans certains cas de tension superficelle huile gaz, la
formation de mousse. Il en rsulte alors un entranement de particules liquides dans le gaz spar et
qui est dirig :
Soit vers la torche (perte dune fraction non ngligeable de brut)
Soit vers lunit dextraction des condensats avec engorgement de cette dernire.
Les bruts prsentent une tendance au moussage ncessitent donc un traitement par des additifs antimousse.
Ces produits sont pour la plupart des huiles de SILICONE qui empchent la formation dune
suspension stable de gouttelettes liquides dans le gaz en sortie des sparateurs.
Caractrisation de laptitude des bruts former des mousses
Pour examiner cela il faut mettre au point en laboratoire un test simple simulant la dtente dans les
sparateurs.
Tendance dun brut au moussage
Le test nous permet dtablir une classification de laptitude dun brut mousser en fonction de
certaines de ses caractristiques :
w Densit API
w Pourcentage dasphaltne
w Indice dacide.
Des limites pratiques de chacun de ces paramtres peuvent tre indiques en fonction de lexprience.
Soit par exemple :
Densit API : densit API > 40
30 < densit API < 40
Densit API < 30
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dtente
standard).
w Stabilit de la mousse (temps de disparition de la mousse en seconde).
Le tableau ci-dessous a rsume les principaux rsultats obtenus sur des ptroles bruts en absence
deau, et de tensioactifs tels que les inhibiteurs de corrosion et les ds mulsifiants courants.
Lexamen de ce tableau appelle les commentaires suivants :
w En premire approximation, on constate une formation de mousse plus importante et
API < 30
10 - 20
20 - 40
>50
30
30 - 60
< 60
Le brut EMERAUDE (API < 30) ne suit pas cette volution, en raison de sa forte acidit. En effet,
toutes choses gales par ailleurs, les bruts caractre acide ont tendance diminuer la quantit de
mousse forme mais augmenter sa stabilit (effet quantit des acides naphtniques).
La connaissance des caractristiques dun ptrole brut (densit API, taux dasphaltne, indice
dacide) permet donc de prvoir sa tendance au moussage.
Concernant le moussage, lexprience montre que, dans la plupart des cas tudis, seuls les
caractristiques du ptrole brut conditionnent ce phnomne de moussage. Ainsi, leau associe et/ou
les additifs tensioactifs prsents ne semblent pas avoir dinfluence significative sur les phnomnes
observs.
Le classement propos permet de prvoir le comportement au moussage de tout nouveau ptrole
brut, connaissant ses caractristiques. Les tests restent cependant indispensables pour valuer
quantitativement la tendance au moussage dun brut.
Le test permet galement de mesurer lefficacit des produits anti-mousse sur les huiles qui
prsentent une tendance au moussage importante. Ces additifs agissent des doses trs faibles (5
10 ppm). Ce sont pour la plupart des huiles de silicone (par exemple : poly-di-mthyl - siloxane de
haut poids molculaire).
Si laddition dadditifs nest pas possible ou nest pas souhaite, il sera ncessaire de
surdimensionner les installations de sparation pour tenir compte de leffet de moussage lors de la
dtente
Incidence du moussage sur les problmes opratoires
La prsence de mousses dans le sparateur peut entraner une forte augmentation de la quantit de
liquide entrane par le gaz.
Dans le cadre dune tude de dimensionnement, il est par consquent recommand deffectuer au
pralable des tests de laboratoire qui permettent de prvoir la tendance au moussage dune huile et
destimer le temps de stabilit des mousses.
Dans tous les cas :
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slectionns en laboratoire.
Prvoir un temps de sjour du liquide lev.
Utiliser de prfrence un dispositif dentre effet cyclone
Placer un dispositif angles veines dans le bote de sortie des gaz
Placer ventuellement, dans la section de passage des gaz, un coalescer plaques constitu :
Emulsions
tel que :
On peut tre amens, dans certains cas, prvoir linjection, en amont du sparateur, danti-dpts
qui auront t slectionns.
Lorsquon craint la prsence de sable, il faut quiper les sparateurs de possibilit dvacuation
mcanique ou hydraulique de ce sable et il faut aussi faire trs attention aux problme drosion que
ce dernier entraine.....
Temps de sjour du liquide et temps de retention de lhuile
Le temps de sjour du liquide est dfini comme le rapport du volume total de liquide retenu dans le
ballon ( son niveau normal) au dbit de liquide.
Pour les applications courantes des sparateurs de production, le temps de sjour du liquide ou temps
de rtention global (huile + eau) sera compris entre 3 et 5 minutes :
mulsions
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- Par la prsence ventuelle de matelas sparateurs dans la bote de sortie des gaz. On rappelle que
la face infrieure du matelas doit tre situe plus de 6" (matelas horizontaux) ou 8" (matelas
verticaux) du niveau maximum de liquide.
En pratique, dans les cas courants, et lorsquil ny a pas contradiction avec la rgle ci-dessus, il est
recommand dadopter la rgle suivante :
Hn.h. < 0,65 x D
Hn.h. :
D
:
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FIGURE 5-2
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FIGURE 5-3
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