Contrôle Vectoriel À Flux Orienté
Contrôle Vectoriel À Flux Orienté
Contrôle Vectoriel À Flux Orienté
Comparaison et synthèses
des procédés de
commandes vectorielles
E-mail : [email protected]
Mr BOUZID Allal El Moubarek
Conclusion générale 55
Bibliographie 57
Annexe 59
Introduction
Introduction
L'apparition des thyristors GTO (Gate Turn Off) et, par la suite, des transistors
IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor) a permis le développement d'onduleurs à
modulation d'impulsion performants, fiables et proposés à un coût non prohibitif. Le
problème de l'alimentation étant pratiquement réglé, les commandes vectorielles à
flux orienté et de contrôle de couple ont pu être implantées dans des conditions
satisfaisantes.
Modélisation de la machine
Asynchrone
Chapitre I Modélisation de la machine as
asynchrone
I.1
.1 Description du moteur asynchrone à cage
Un moteur asynchrone à cage se présente (Figure I.1)
.1) sous la forme d'un carter (2)
entourant le circuit magnétique, ferromagnétique, statorique qui accueille dans des
encoches l'enroulement statorique polyphasé (généralement triphasé) bobiné en fil de
cuivre isolé (1). A l'intérieur de ce circuit magnétique, qui se présente comme un cylindre
creux,, séparé par un entrefer, tourne le circuit magnétique rotorique (3) qui accueille
dans ses encoches les barreaux de la cage rotorique, en aluminium coulé ou en cuivre,
court-circuités à chaque extrémité par des anneaux réalisés dans le même matériau. Le
circuit
ircuit magnétique rotorique est traversé par l'arbre qui repose sur des paliers montés dans
les flasques (5), (6) fixées au carter.
Figure I.1
I Moteur asynchrone à cage Leroy-Somer
D'autre part, on ne peut connaître les variables internes du rotor à cage (Ir par
exemple) qu'à travers le stator. L'inaccessibilité du rotor nous amènera à modifier
l'équation vectorielle rotorique pour exprimer les grandeurs rotoriques à travers leurs
actions sur le stator.
La simplicité structurelle cache donc une grande complexité fonctionnelle due aux
caractéristiques qui viennent d'être évoquées mais également aux non-linéarités, à la
difficulté d'identification et aux variations des paramètres (R,. en particulier, jusqu'à
50%).
parfaite symétrie,
chaque bobinage,
Figure I.2 Machine asynchrone modélisée - Définition des repères stator et rotor
La difficulté va résider justement dans le fait que, pour une machine à induction, il est
difficile de distinguer le courant producteur de couple du courant producteur de flux,
fortement couplés.
La méthode du flux orienté consiste à choisir un système d'axes (d,q), repère tournant
biphasé orienté sur φr (flux rotorique) ou φs (flux statorique) et un type de commande
qui permettent de découpler le couple et le flux.
Le système d'axes (d,q) est élaboré à partir des transformations de Clarke et de Park.
Compte tenu des relations entre les différentes grandeurs, il est possible d'étendre la
notion de vecteur tournant à tout ensemble de grandeurs triphasées : [Is], [φs], [Vs],
[φr]………
I.7 Transformation de Clarke
L'idée de Clarke repose sur le fait qu'un champ tournant créé par un système triphasé
peut l'être aussi par un système biphasé de deux bobines à π/2 équivalent, à condition
que le champ ou les forces magnétomotrices et la puissance instantanée soient
conservés.
Ainsi, aux trois grandeurs triphasées xa, xb, xc, on associe le vecteur [X(s)] dans le
référentiel (S) d'axes (α,β) fixe lié au stator (Figure I.4).
1 1
ݔఈ ⎡1 − − ⎤ ݔ
2 2
[ܺ௦] = ቂ ݔቃ= ⎢ ்ܭ ⎥ ݔ൩ (1.1)
ఉ ⎢ √3 √3⎥ ݔ
⎣0 2 − 2 ⎦
ଶ
Où = ்ܭට pour une représentation conservant la puissance.
ଷ
Pour obtenir une matrice de passage carrée et donc inversible, on ajoute une
composante xo fictive :
1 1
⎡1 − − ⎤
⎢ 2 2⎥
ݔఈ ݔ
√2 ⎢ √3 √3⎥ ݔ
[ܺ௦] = ݔఉ ൩= 0 − ⎥ ൩
ݔ 3 ⎢ 2 2 ⎥ ݔ
⎢
⎢1 1 1 ⎥
⎣√2 √2 √2 ⎦
Dans beaucoup de cas, le système de grandeurs triphasées est tel que la somme
instantanée des grandeurs est nulle, ce qui permet d'annuler la composante
homopolaire d'indice o.
2
⎧ xୟ = Réel ൣX(ୱ) ൧
⎪ 3K
⎪ 2 ଶ
xୠ = Réel X(ୱ) . eି୨ଷ ൨ (1.2)
3K
⎨
2 ସ
ି୨
⎪ xୡ = Réel X (ୱ) . e ଷ൨
⎪ 3K
⎩
ݔௗ ݔఈ
ൣܺ(௧) ൧= ቂ ݔቃ= ܲ(−ߠ௦) ቂ ݔቃ
ఉ
ܿߠݏ௦ ߠ݊݅ݏ௦
Avec ܲ(−ߠ௦) = ൨ matrice de rotation d'angle -θs (Figure I.5).
−ߠ݊݅ݏ௦ ܿߠݏ௦
Le nombre complexe associé au vecteur [X(t)] s'écrit :
X(୲) = eି୨౩Xୱ
݀
ൣܸ௦(௦) ൧= ܴ௦ൣܫ௦(௦) ൧+ ൣ߮ ൧
݀ ݐ௦(௦)
݀
ൣܸ() ൧= ܴൣܫ() ൧+ ൣ߮ ൧
݀ ݐ()
ൣ߮௦(௦) ൧= ܮ௦ൣܫ௦(௦) ൧+ ܮ ܲ()ߠൣܫ() ൧
où P(±pθ) est la matrice de rotation d'angle ±pθ qui permet le passage du repère (R)
au repère (S) et θ la position du rotor, p le nombre de paires de pôles. L'angle pθ est
l'angle électrique du rotor (R) par rapport au stator (S).
ௗఝ ೞ(ೞ)
ܸ௦(௦) = ܴ௦ܫ௦(௦) + (1.3)
ௗ௧
ௗఝ ೝ(ೝ)
ܸ() = ܴܫ() + (1.4)
ௗ௧
1
ܫ() = ൣ߮ − ܮ ݁ఏ ܫ௦(௦) ൧
ܮ ()
̇ =
ܫ()
ଵ ̇ − ݁ ܮఏ ̇ ܫ+ ି݁ ̇ߠ݆ ܮఏ ܫቃ
ቂ߮() (1.7)
ೝ ௦(௦) ௦(௦)
̇
Remplaçons ܫ() par l'expression (1.7) :
̇
߮ ()
ܫ() =−
ܴ
ܮଶ
ቆܮ௦ − ቇ̇ ܫ
ܮ ௦(௦)
ܴ ܮ ܮ ̇ߠ
= − ቆ݆ − ቇ݁ఏ ߮ ()
ܮ ܴ ܮ
̇
ܴ ܮ ܮ ߠ ܮଶ
+ ቈ ቆ݆ − ቇ݁ఏ ܮ ݁ିఏ − ݆ ̇ߠ− ܴ௦ܫ௦(௦)
ܮ ܴ ܮ ܮ
+ ܸ௦(௦)
Après simplifications,
ܮ2݉
Posons ߪ = 1 − appelé coefficient de dispersion.
ݎܮݏܮ
ܮଶ
ܴ௦ + ܴ ܸ௦(௦)
̇ = ܮ ܴ ܮଶ
ܫ௦(௦) ൬ − ݆ ̇ߠ൰݁ఏ ߮() − ܫ௦(௦) +
ߪܮ௦ܮ ܮ ߪܮ௦ ߪܮ௦
ಽ మ
ோೞାோೝ మ
ܮ ಽೝ
Posons ݇ = ߪܮ݉ܮ et ߛ =
ݎ ݏ ఙೞ
Nous avons également Ω = ߠ̇ vitesse mécanique et ܶ = ோೝ constante de temps
ೝ
rotorique.
Nous pouvons alors écrire :
qui définit le flux rotorique dans le repère (α,β) fixe par rapport au stator.
ܴݎ ܴ ݎఏ
߮ )ݏ ̇(ݎ = ݆݁ ̇ߠఏ ߮ )ݎ(ݎ+ ݉ܮ )ݏ(ݏܫ− ݁ ߮)ݎ(ݎ
ݎܮ ݎܮ
Soit, après regroupement,
ౣ ଵ
߮ )ݏ ̇(ݎ = )ݏ(ݏܫ− ቀ − ݆Ωቁ߮)ݏ(ݎ (1.11)
்ೝ ்ೝ
Nous avons :
ܮ୫ 1
߮ఈ
̇ = ݅௦ఈ − ߮ఈ − Ω߮ఉ
ܶ ܶ
ܮ୫ 1
߮ఉ
̇ = ݅௦ఉ + Ω߮ఈ − ߮ ఉ
ܶ ܶ
Soient :
߮(௧) = ݁ିఏೞ߮(௦)
ܫ௦(௧) = ݁ିఏೞܫ௦(௦)
Dérivons cette dernière équation
Nous avons :
ܺ = ̇ܺܣ+ ܷܤ
Avec :
ܥ = (߮ఈ ݅௦ఉ − ߮ఉ ݅௦ఈ ) (1.17)
ೝ
Si nous choisissons le référentiel tournant (T) tel que φr(t) soit calé sur l’axe (d), nous
avons߮ = 0 ݁߮ݐ(௧) = ߮ௗ . Par la suite, nous utiliserons la notation suivante :
߮ = ߮ௗ
Une fois que l'on maîtrise la régulation du couple, on peut ajouter une boucle de
régulation externe pour contrôler la vitesse. On parle alors de régulation en cascade ;
les boucles sont imbriquées l'une dans l'autre. Il est évident que pour augmenter la
vitesse, il faut imposer un couple positif, pour la diminuer il faut un couple négatif.
Il apparaît alors clairement que la sortie du régulateur de vitesse doit être la consigne
de couple. Ce couple de référence doit à son tour être imposé par l'application des
courants ; c'est le rôle des régulateurs de courants.
Le flux ߮étant orienté sur l’axe d, l’équation (1.16) nous permet d’exprimer vsd et
మ మ
ݒ௦ௗ = ߪܮ௦ଓ௦ௗ́ + ቀܴ௦ + ܴ ቁ݅௦ௗ − ߱௦ߪܮ௦݅௦ − ܴ߮
మ
ೝ మೝ
మ మ
ݒ௦ = ߪܮ௦ଓ௦́ + ߱௦ߪܮ௦݅௦ + ቀܴ௦ + ܴ ቁ݅௦ + Ω߮ (2.1)
మೝ మೝ
Ces expressions peuvent être exploitées telles quelles pour réaliser la commande
vectorielle à flux orienté des machines asynchrones alimentées en tension mais vsd et
vsq influent à la fois sur le isd et isq donc le flux et le couple (figure II.2).
Il est donc nécessaire de réaliser un découplage. [2]
ౣ
Avec eୱୢ = ωୱ σLୱiୱ୯ + R ୰φ୰
మ
౨
ౣ మ
ౣ
Et eୱ୯ = −ωୱ σLୱiୱୢ − ωୱφ୰ + i
౨ ౨౨ ୱ୯
Les tensions vsd et vsq sont alors reconstituées à partir des tensions vsd1 et vsq1 (Figure
II.4) :
ܮଶ
⎧ݒ௦ௗଵ = ߪܮ௦ଓ௦ௗ́ + ቆܴ௦ + ܴ ቇ݅௦ௗ
⎪ ܮଶ
ଶ
⎨ ܮ
⎪ ݒ௦ଵ = ߪܮ௦ଓ௦́ + ቆܴ௦ + ܴ ଶ ቇ݅௦
⎩ ܮ
Une solution consiste, par exemple, à fixer a priori, un gain plus faible dans les
fonctions de transfert compensatrices. En pratique les paramètres Rs et Rr évoluent
avec la température.
II.3.1 Calcul de φr
Les grandeurs d’état ou de sorties utilisées pour l’élaboration de la commande sont
souvent difficilement accessibles pour des raisons techniques (c’est le cas du flux) ou
pour des problèmes de coût.
Le flux peut être reconstitué par :
Des estimateurs utilisés en boucle ouverte,
Des observateurs corrigeant en boucle fermée les variables estimées.
ܮ
߮ො = ݅ (2.6)
1 + ܶ ݏ௦ௗ
II.3.2 Calcul de ωs et θs
La pulsation statorique s’écrit, d’après (2.1) :
ܮ ݅௦
߱௦ = Ω +
ܶ ߮
ෞ + ߝ
Avec ε = 0.01.
ଵ
Nous avons alors : ߠ௦ = ௦ ߱ ௦
1
ߠ௦ = ߱ ௦݉ [݀2ߨ]
ݏ
Dans les travaux de Blaschke, le flux rotorique est déduit à partir du flux dans
l’entrefer et du courant statorique. Le flux d’entrefer est mesuré avec des sondes à
effet hall logées dans le bobinage statorique.
Le module du flux rotorique déduit est utilisé comme retour de la boucle de flux et
l’orientation permet de ramener les composantes directe et transverse du courant au
repère fixe. La commande directe ne fait pas explicitement apparaître les paramètres
électriques de la machine.
Par conséquent, dans la grande majorité de cas, on fait appel à des estimateurs ou des
observateurs à partir des mesures effectuées sur le variateur. On peut en concevoir de
très nombreuses variantes selon le mode d’alimentation de la machine et le référentiel
choisi.
Le schéma que nous proposons (Figure II.8) est une commande vectorielle de type direct :
Le flux rotorique est asservi à une consigne de flux [2]. Nous utilisons les estimateurs de
flux et de pulsation statorique déterminés précédemment.Cette commande se compose
de quatre régulateurs de type PI répartis en deux boucles de contrôle rendues
indépendantes l’une de l’autre par découplage.
La première boucle agit sur le flux et se compose du régulateur de flux ainsi que
d’une boucle interne de courant dont le correcteur PI agit sur le courant statorique
d’axe d (isd).
ܭଵ
߮ = ݒ௦ௗଵ
1
(ݏ+ ߛ)(ݏ+ )
ܶ
ܮ
Avec : ܭ1 = ߪ ܶ݉ܮ.
ݎ ݏ
Nous souhaitons obtenir en boucle fermée une réponse de type 2nd ordre. Soit un
régulateur proportionnel-intégral classique de type
ܭ
ܲܭ = )ݏ(ܫ +
ݏ
Nous pouvons représenter le système en boucle ouverte par la Figure 2.9
ܭଵ 1
= (2.7)
ܭଵ ܶ
ܭଵܭଵ
= )ݏ(ܱܤ
ݏ(ݏ+ ߛ)
ߛ ݏଶ
1+ ݏ+
ܭଵܭଵ ܭଵܭଵ
Compensons le pôle s+γ par ݏ+ మ , ce qui se traduit par la condition :
మ
ܭଶ
=ߛ (2.10)
ܭଶ
1
3 = ݐଶ(ହ%)
ܭଶܭଶ
ఙೞೝ
Soit ܭଶ =3
ఝ ೝ௧ೝమ(మ%)
Nous avons :
1
Ω= ( ܥ− ܥ)
݆௦ + ݂
Soit
ଵ
En identifiant le dénominateur à la forme canonique మ ೞమ
, nous avons à
ଵା ௦ା మ
ഘ ഘ
⎧ ݆ 1
⎪ = ଶ
ܭଷ ߱
⎨2ߦଷ = ܭଷ + ݂
⎪߱ ܭଷ
⎩
Dans ce cas précis et si la machine est contrôlée en courant, le découplage est obtenu
par le fait que le flux et le couple moteur sont contrôlés indépendamment par les
composantes du vecteur statorique.
On a alors deux variables d'action comme dans le cas d'une MCC. Une stratégie
consiste à laisser la composante ids, constante. C'est-à-dire de fixer sa référence de
manière à imposer un flux nominal dans la machine. Le régulateur du courant ids,
s'occupe de maintenir le courant ids, constant et égal à la référence ids*
(ids* =ids Référence).
Le flux étant constant dans la machine on peut imposer des variations de couple en
agissant sur le courant iqs
Si l'on veut accélérer la machine, donc augmenter sa vitesse, on impose une référence
courant iqs* positive. Le régulateur du courant iqs va imposer ce courant de référence à
la machine.
D’après la (Figure II.9) on a 3 régulateurs : celui de la vitesse et des courants iqs et ids.
∗
2 ܮܥ∗
݅௦ =
3 ܮெ ߮∗
Ce coefficient tien compte de la valeur du flux mais également un facteur 2/3 qui
dépend de la transformation triphasé biphasé choisie. La présence de ce facteur 2/3
est due au choix de la transformation Clarke dans ce schéma.
ಾ ∗ ଵା௦்ೝ
߮ = ݅ௗ௦ Donc ݅ௗ௦ =ቀ ቁ߮∗
ଵା்ೝ ಾ
ೝ
Avec ܶ = la constante de temps rotorique et p la variable de la transformé de
ோೝ
Laplace.
On voit alors qu’en régime permanent : ߮ = ܮெ ݅ௗ௦.
Qui sont les transformations directes et inverses ainsi que le calcul de l’angle de la
transformation de Park θs
∗ ೞ ∗ ଵ ೞ
߱ ௦ = ቀ ಾ ቁቀ ∗ ቁ ou bien ߱ ௦ = ∗
்ೝ ఝೝ ்ೝ ೞ
∗
݅௦
ߠ௦ = න ߱௦݀ =ݐන ቆΩ + ∗ ቇ݀ݐ
ܶ݅ௗ௦
On obtient ainsi le schéma général à implanter sur une commande numérique (DSP ou
microcontrôleur)
On devra tout de même estimer θs pour On constate une très grande amélioration
Conclusion
Le passage des grandeurs continues (repère tournant avec le flux rotorique) vers des
grandeurs alternatives (repère fixe) est assuré par la transformation inverse de Park.
mécanique ou optique).
Le bloc de défluxage permet de réduire le flux à l’entrée du bloc FOC pour maintenir
Le couple doit être limité par des valeurs maximales correspondant au couple
maximal que peut supporter le moteur dans les deux sens de rotation.
Des bibliothèques spécialisées sont disponibles (les “Toolboxes“) pour la plupart des
domaines scientifiques nécessitant des moyens de calcul importants : automatique,
traitement de signal, mathématiques appliquées, télécommunications, etc.
Les simulations proposées sont réalisées sous MATLAB version 7.8.
15
10
-5
-10
-15
-20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
20
15
10
-5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
C-Évolution de la vitesse
le moteur n’étant pas chargé. La vitesse atteinte est proche de 1500 tr/mn (vitesse de
synchronisme), le moteur étant à vide.
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
-200
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Les figures ci-dessus (Figure III.4) et (Figure III.5) représente l’évolution du courant
moteur ainsi que l’évolution de la vitesse.
On voit bien que l’appel de courant au démarrage est maîtrisé avec un régime
transitoire de temps très court ou le courant de démarrage passe de 29.04 A pour
atteindre 3.3 A à 0.21 seconde et l’on peut noter l’évolution progressive de la
fréquence délivrée par l’onduleur du variateur au cours du démarrage
En poursuite (à vide) pour le profil de vitesse présenté sur le graphique (Figure III.5).
Nous constatons que la vitesse suit bien son profil.
Essai en charge
Cette fois ci on va appliquer une charge avec un couple de CN = 10 Nm à l’instant
t = 1s pour voir le comportement de la machine ainsi que du système de commande et
voir l’évolution des paramètres de sortie de ce moteur asynchrone.
Les figures ci-dessus (Figure III.7 et (Figure III.8) représente l’évolution du courant
moteur ainsi que l’évolution de la vitesse.
On note que l’appel de courant au démarrage est maîtrisé avec un régime transitoire
de temps très court ou le courant de démarrage passe de 29.04 A pour atteindre 3.3 A
à l’instant t= 0.21 seconde et l’on peut noter l’évolution progressive de la fréquence
délivrée par l’onduleur du variateur au cours du démarrage.
À l’instant t = 1 seconde on applique une charge de valeur d’un couple qui correspond
à 10N.m alors on voit que le courant augmente de la valeur nominal de 3.3A à une
valeur de courant de 5.98 A pour t = 1.05 s.
Mais à l’instant t = 1s lorsque la charge est appliqué on voit que le couple fais un pic
de 11.82 N.m à l’instant t = 1.03s puis il se stabilise pour la valeur de CN = 11.75
N.m.
Essai à vide :
Les figures ci-dessus (Figure III.10 ; Figure III.11 ; Figure III.12) présente les
résultats expérimentaux en poursuite (à vide) pour le profil du courant, de vitesse et
du couple.
De nouveau, nous constatons que les grandeurs régulées suivent correctement leurs
consignes et, en particulier, que la vitesse suit bien son profil.
Essai en charge
Les figures ci-dessus (Figure III.13 ; Figure III.14 ; Figure III.15) présente les
résultats expérimentaux en poursuite (ne charge) pour le profil du courant, de vitesse
et du couple.
On note que l’appel de courant au démarrage est maîtrisé avec un régime transitoire
de temps très court ou le courant de démarrage passe de 25.9 A pour atteindre 3.35 A
à l’instant t= 0.2 (figure III.13).
Mais à l’instant t = 1s lorsque la charge est appliqué on voit que le couple fais un pic
de 12.2 N.m à l’instant t = 1.03s puis il se stabilise pour la valeur de CN = 11.9 N.m.
On constate aussi qu’il n’y a pas d’oscillation de couple comme dans le cas de la
commande vectorielle directe.
Conclusion
Le contrôle vectoriel de flux permet donc de traiter les régimes transitoires ce que
ne permettait pas de faire le variateur classique.
CONCLUSION GENERALE
Dans notre travail, nous avons montré que le contrôle vectoriel est introduit afin de
pouvoir commander la machine asynchrone avec le maximum de dynamique. Il
repose sur un modèle en régime transitoire.
Bibliographie
[7] "Design of an advanced non linear controller for induction and experimental
validation on an industrial benchmark". D. Lubineau, J.M Dion, L. Dugard,
D. Roye. European Physical Journal Applied Physics. Vol.9. 2000
[8] Variateur de vitesse pour machine asynchrone, contrôle de vitesse sans capteur
mécanique. Xavier Roboam. Thèse de doctorat de l'INPT, Toulouse. 1991
[9] "The principle of field orientation as applied to the new transvector closed loop
control system for rotating field machines". F. Blaschke. Siemens Review.
1972
Site internet :
http://mfca.ups-tlse.fr/cetsis/Docs/Articles/Nahidmobarakeh_Babak.pdf
http://www.techniques-ingenieur.fr/book/d3623/machines-asynchrones.html
http://www.clubeea.org/documents/mediatheque/Cours_modele_cmde_MAS.pdf