Manuel de Phonétique
Manuel de Phonétique
Manuel de Phonétique
%
SE
t.:
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JWCCCQiB
Ottaua
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ksoqo
HBBKH
BBMHBT
H1HK9IH
f*v.
"3;
Mr*- %
Manuel de Phontique
et
de
DU MME AUTEUR
LIBRAIRIE HACHETTE ET
ie
Rutebeuf (dans
la Collection des
Grands crivains
franais).
LIBRAIRIE CHAMPION
Revue de philologie
fin
des tomes
et
XX.
LIBRAIRIE LE SOUDIER
Grammaire raisonne de
la
Paris.
Grammaire classique du
franais.
LIBRAIRIE GARNIER
Grammaire lmentaire de
Grammaire historique.
la
vieille
langue
franaise,
et
L.
CLDAT
Manuel de Phontique
et
de
fS
lf
!*
rlAB/8,
<*;
SMfOTHkUES
%
LlMAMtf
LIBRAIRIE HACHETTE ET G
79,
ie
>
PC
1911
PREFACE
nous a sembl qu il y avait utilit exposer successivement dans un mme manuel les lois phontiques de
Il
la
lois,
la
Pour
viter qu'avec ce
complment notre
trait
de
exemples
i
i
minimum
le
nombre des
langue moderne
spcial
consonnes
une quesdans la
finales
les
VI
PRFACE
remarquables, permet de
quelques-uns de ces phnomnes,
t
si
mieux comprendre
et nous n'avons pas
la
phontique histo-
mire
tudiant
production
et
quelconque,
conditions
les
physiologiques
de
la
L.
verra,
pre-
On
la
G LEDAT.
latins
du
sin-
1.
la
premire
pour
les autres.
excellents livres
la
et l'italique
Portcau, qui a
ce petit livre et
MANUEL DE PHONETIQUE
ET DE
PHONTIQUE
L'ACCENT, LES VOYELLES ATONES
1.
La phontique historique
Toute
romanes,
est
la
phontique historique
comme dans
domine par
le
les autres
phnomne de
langues
Yaccent.
En
marquait
grande de
trs
la voyelle,
de hauteur; c'est
le
caractre musical
du phnomne
qui avait
le
donner
nom
le
fait
romanes
et
en
grec moderne.
2.
l'antpnultime
quand
la
la
pnultime
la
tait
brve
premire syllabe,
PHONETIQUE
On
labes).
les
pnultime,
et
l'antpnultime.
Beaucoup de proparoxytons
taient
prononc vrde.
La
accentue
voyelle
est dite
tonique.
d'origine populaire
ou mots
les
La voyelle
mots fran-
hrditaires, c'est--
mots emprunts au
latin
latin
mal prononc,
des
fragile
nous
mme mot
a t
emprunt sous
forme
la
frle
, le
forme du doublet
franais fragile .
Remarque.
la
dsinence - erunt
mme place qu'aux personnes i et 3 du singu234- D'autre part, dans les mots comme
232,
mots
il
ya
3.
la
premire
l'accent.
du mot,
syllabe
4.
cette
accent secondaire.
Il
les prfixes,
sur les mots proclitiques, ainsi que sur la dernire syllabe des proparoxytons, qui est toujours conserve en
franais sous
forme
d'e labial.
La
nellement dans
les cas
suivants
a.
atones.
un
petit
*corotulare,
Le vieux franais
devenu semblablement
b.
Vo
4s,
e.
verai (veraco)
en hiatus du prfixe co s'est transform en semivoyelle dans coagulare, devenu quagulare, d'o cailler, cf.
c.
\ous verrons
devant
e,
vginti,
i,
mais
( 9.3)
il
que
en
trginta, contracts
(comme crivait
g intervocalique tombe
tt qu'ailleurs dans
le
tomb plus
est
vinti,
encore Vaugelas)
trente.
Cf. la contrac-
tion de quadraginta, 7, a.
Nous tudierons plus loin ( 4^) le cas des voyelles de
premire syllabe conserves en vieux franais et disparues
au cours du moven e.
4.
1.
En
Le
ij
latin populaire,
que
y a
il
le
mot
latin
il
la
mme
PHONETIQUE
le prfixe,
s'il
la voyelle est
nire, swbvnit.
Le mot
mne.
un accent secondaire
y a lieu, mme quand
:
sub\e-
dcompos en
raison psychologique du phnose trouve ainsi
Toutefois, dans
on avait
certains composs,
la voyelle
du
radical est
'
cf. 6.
5.
Dans
les proclitiques
atone,
la
seconde,
la
suivant.
cf.
En
franais,
time brve
du mot
deux,
tonique
latin
et la
un
vm
collocare,
sicle
il
des quatre
rest
n'est
que
en
et la
syllabes
De mme
latin
la
du
les
formes savantes o
adjectif termin en
Le proparoxyton cubto
avait
-t
e).
un accent secondaire
est seule
Dans
le
dmonstratif proclitique
la
illos,
o l'accent
seconde syllabe
5),
mme
7.
maintenue, franais
los, les ;
Vi
dmonstratif,
la
comme
Comme, dans
atone, franais
la dclinaison et
dans
els,
la
eux.
conjugaison,
la
mme voyelle
mots d'emprunt ont gnralement laiss tomatone, par imitation des mots hrditaires,
mais ont conserv les autres voyelles atones. Dans les mots
d'emprunt les plus anciens, ces voyelles ont pu disparatre
ultrieurement. C'est ainsi que Ve atone de la seconde syllabe de benedicere a t maintenu dans benedir, et, comme
le mot a t emprunt avant l'poque de la chute du d
intervocalique, on a eu ensuite bener, qui s'est contract
6 bis. Les
ber
la finale
On
en bnir.
explique de
cf. i36, a; de
maintien de la voyelle de la seconde svllabe dans
imperatore, empereeur, empereur (compar. temperare, temprer, tremper
temprer est un mot d'emprunt, moins
mme
le
ancien qu'empereur).
7. Il
y a plusieurs exceptions
des atones.
la loi
de
la
chute
PHONTIQUE
6
a.
Va atone
sauf dans
forme d'un
se maintient sous la
la
e labial,
armt,
et
que
xyton en
le
devenus
comme
sans
bras de *bracio.
oppos
la
(2l5).
Ds le latin populaire l'a protonique s'tait exceptionnellement contract avec la voyelle tonique, aprs la chute d'un
g intervocalique
(cf. 3, c)
quadragesimo, carme
ginta, soixante
dans
quadraginta, quarante
qumquaginta, cinquante
septuaginta, stante
Il
faut voir
un
nonaginta, nonante.
en
est
de
mme de
aux deux
le
et
-aria. Il
fait
i5,
le latin
commenant
que
= -ario,
sexa-
-erie,
[I,
note
moucheron a t
2.
fait direc-
\tone.
L*a
7 #.
dans
trs
anciennement
personne du subjon<
la 3
tif
prsent
comme le subjonctif d
Les imparfaits
et conditionnels,
verbe
tre
jusqu'au xvi
sicle.
coulis)
-ediz,
fr.
2
;
-es, -is
suffixe -atore,
fr.
en hiatus
fr.
armure). Sur
mots, voy.
la
chute de
g5,
2.
tonique en hiatus,
la
3
;
suffix
armeun
rapprocher
l'lision
de
la
sem
42, betc.
de l'imparfait du subjonctif,
-aiasetis,
donne
2.
si
admet
l'on
l'explicatic
2^6.
parevis, parvis.
duit
rcemment dans
laire ancien,
mme.
PHONTIQUE
un
semi-voyelle
qui forme d'abord diphtongue avec la voyelle prcdente: ^damante, aemant, aimant, *pnzlaria, praerie,
prairie.
ou qui
dait
ou
/)
albtre
la
sacramento, sairement,
une liquide
(r
mot d'emprunt,
vieux
alebastre,
albastra,
serment. Ajoutez
les
l\
s final
st et
(cf.
dans
le
i4
ki, c).
et
proclitique ecc?stas,
b.
Les
(voy.
il), et
mme
quand
suivies de
la
est
un
povert (refait en
p#z/pertate,
nare, gouverner
voluntate, volont
(devenu ensuite
l'influence
trs
h^red(i)tare,
mme entraves,
ne peuvent se con-
comme
Exceptions.
La
ils
gwber-
p^regrino, ple-
exe.)
ireter, eriter,
du mot savant
18,
vendunt,
st
a disparu
i.
(monasterio), ct de menestrier
moment
-l) a produit
l's
de
= *mmisterario).
mme
lors.
C.
commenant par
verbes
L' de appellare
mment
i5,
comme
vieux
1
,
fr.
apler, est
oi
(puis
ai),
tonique de conoscere,
l'o
et les autres
minus.
I,
le prfixe
33.
ou
en hiatus sont
parce que Ye ou
*mcione, hrisson
sneon,
cf.
en hiatus
18, exe.)
-Mon
le suffixe -atione
exe,
et
consonnifi en ye
s'tait
*companione, compagnon.
i -eigton,
p^pilione,
Aveignon, Avignon
entraves,
sant -ignon,
comme
traites
-etlon,
en
aboutis-
latin populaire
paveillon, pavillon
^venione,
Notecompl.);
il
(cf.
2
;
22,
dans pmoison.
L'entrave par consonne -+- ye semble ne maintenir l'atoneque s'il y a une certaine difficult de prononcer ensemble
les consonnesque cette atone spare. Ainsi Codiciaco a donn
Coucy Camisiaco, Ckansy Latiniaco, Lagny Cotoniarias,
;
il
y a hsitation
1.
sidr
La voyelle
Cet
e,
de
comme
atone, autre
mme que
de
que
#,
peut encore se
l'o
IO
PH0SETIQ1
quand
sa chute
p^vimento, pavement
chaste (refait
en
chastet
difficile
mimico, encmi(c.
c^stitate,
am-
120);
castidade, chasted,
Aprs
comme
maintenir,
la difficult
avant V accent.
*Candelorum, Chandeleur.
Andelavo, Andelot.
.4ndeligo, Andely.
aprs l'accent.
*sclandalo, esclandre,
Dans
on conmaintien de l'atone entre sifflante et r, *nascere-habet 2 dans ce cas, l'atone peut tomber et une dentale s'intercaler, c'est ce qu'on constate toujours aprs
l'ancien futur naissera ( ct de naistr),
state aussi le
c.
1.
Le groupe
n'existait pas
en
vr,
qui
latin, a
nous
est
ait sevrer,
de
mot
souverain,
seperare.
Il
latin,
suivis
Ce sont d'abord
liquide,
//-,
pi, etc.
les
quelques autres
et
tels
mn
que
lm,
persiste
double; somno,
Rem.
sous
sonnes
c'est
de
Il),
s'est
ultrieurement rduit
le
:
Cet
e labial
groupe de con-
prononciation
la
mme que
alors
qu^drifurco, carrefour
madreglier,
c(u)lario,
matri-
Remarque
Ye d'appui
d'une consonne
mouille, ce qui ne se produit qu'avant l'accent, il peut
devenir ei, puis oi *domnic- ella, dameiselle, demoiselleI.
Si
est
suivi
devenu octroyer
une influence savante.
Remarque H.
L'e provenant d'une atone avant Vaccent
sous
Rem.
e, i,
I),
moins que
larcin,
larcin
ne
soit la
forme
De mme
1
s,
II
le
noz,
On
pour
\U\lll
L.I
NIOM'riQUE.
PHONETIQUE
( 19, c, et 107).
s'abrgeait en dam.
( 7),
De mme
peior,
sire,
les
tels
11 4),
Serments de Stras-
bourg.
dormitorlo, Yl
joint de
ou
varlo, corio,
pnultime transform en ye
bonne heure
diphtongue avec
que are,
elle,
s'est
la
si
bien qu'au
moment de
chute de l'atone
finale,
consonnes,
et
il
il
comme
Sur
les
d.
mme
1.
mots
trs
anciennement,
terminent par un
douaire, suaire,
voy
et se
3o
et
empire,
labial
ivoire.
3i
voyelle
les
maire et pire
La
emprunts
diffremment
le suffixe -ier,
la
-oire,
comme
rfectoire,
latin
sont des
ii 4).
comme une
douleur
semi-tonique, de
ultrieurement,
douhuveus, ct de
primitif a
le
ou inversement
le driv,
pu encore
amoureux, voy.
sur
amour
du mot
toute latine
chrsiano s'est
ainsi
c'est
maintenu dans
dans
l'glise
le
que
le
second
vieux franais
Nous avons vu
1'/
Rem.
( 2,
fait
forme
la
de
cresti-ien,
Ye et
et
23, a, exe.
e.
ragir
Une
l3
roso, laiss
sur
1
.
que
et ci-dessus, b)
tout en disparaissant
comme
ces atones
mesure en mouillant un
ou un n
79
ou
et 84),
que
Le ye peut
et sur
tate est
nonce
11,
Mais
la
du
latin medie-
du
semi-voyelles
diphtongue
pro-
oi s'est
le
premier
bien que
.Irsus-Christ, $
mot
la voyelle
-\- y.
Uic ou
suit
en quel-
mme se ddoubler
le latin d'glise
161,
tout savant.
6,
changement normal,
Chrislus ait maintenu cet
a subi son
dans
le
jj
i5.
dans
Christ ,
PHONTIQUE
l!\
aussi se joindre
prcde
nonc
comme
semi-voyelle
ainsi s'explique le
mot
ui peut,
dans
les
mmes
dans
la
syllabe
tonique
d'o
voyelle qui
la
ploi,
re
du
c,
est
devenu plaui,
vieux franais
( 39).
se maintiennent, tout
11).
Mais
8.
tait le
et Yi
systme vocalique du
son qui
un
Yo long
un
est ncessaire
long
mme
aussi
il
tait celui
ferm
(comme
de notre
notre
ferm
de
tt),
y avait
correspondant
;
il
et
ouvert,
tait
devenu, dans
le
port).
En somme
du
latin clas-
S\STME VOCALIQUE LATIN.
10.
et
et
(pu).
/*(//fr.)
Le son ou
a t reconstitu en franais,
deux
comme nous
lettres.
Il
s'est
crit gale-
latin populaire.
l'y
Dans
les
En prenant
mots
ou)
allant
et
(, , i),
i.
de
la srie
des
des sons
les
ferms, on obtient
le
sons
les
plus
tableau suivant:
ae eu u
Nj ou
i
,e
10.
,
Voyelles nasales
du franais (voy.
5o):
, nasal,
crit
an, ain,
in, parfois en
(examen),
PHONETIQUE
l6
manire quand
entraves.
Une
suivie de plusieurs
nonce par-te. Va
consonnes
nonce
libre
la
quand
On
pro-
pare Va est
le latin
dans
le
la
comme
qu'on pro-
latin ptre,
est
seconde est un
sont traites
elle est
quand
pa-tre.
elles taient
le latin parte se
dans
est entrav;
mais
quand
mme
la
entraves, bien
Les voyelles
r.
seconde
est
un
est
remarquable que
la
comme
libre,
le
mot
la
prononciation
elle
pause.
la
ne
est
dans
latin
s'est
pro-
mme
que
par exemple
la finale
des
L'i et
12.
et
comme
voyelle libre.
Pu du latin populaire,
du latin classique.
changement,
qu'il ft
ET U LONGS.
13.
17
forme d'un
la
que
s'est ralise
sous
latin
se est redevenu si, peut-tre sous
prononc s'i devant une consonne.
tonique, devenu en hiatus avec la voyelle semi-toni-
se proclitique
l'influence de
L'i
si
s'il,
s'est
prunt
ajoutez le
mot d'em-
-to, -u (couru)
dro, dur.
srsum, sus
nllo, nul
dwrare, durer.
Le franais
que par
*pulli-
Il
a produit la
diphtongue
ui,
d'un
1.
La
est
semi-voyelle, qui
2.
dissimilation
une tendance
devenu
cherclier.
a fait
l8
PHONTIQUE
33), dans les mots
taie ($
frctu
fruit
que dcente
tels
suivi de
final
un
L'zf
nu
que
o nasal)
populaire.
exceptionnellement deve-
est
comme
Vu
changement de Vu de
le
le latin
long semi-tonique
( 5o).
dans
6 (u)
que
10), la nasalisation de
et puisatier).
duisant,
jfinipero.
La diphtongue
La diphtongue au
14.
au.
devenue
est
o,
qu'elle
ft
ou
il
s'est
chang en
2
.
auro, or
auncula., oreille
dans
chose,
de causa,
clos,
et
prononc avec
on a aussi
ferm
ferm devant
de clauso.
loue
jouir.
1.
Le rapport de
2.
de au
3.
3
.
appuyant
mment au
i5.
mme
mot,
a,
e,
emtravs.
15,
diphtongue au devient
la
*vao
19
I.
oi
is (
1
,
^//cellos, oiseaus.
Le
Sur
voy.
paitco,
les voyelles a,
e, o,
a, e, o.
la
libre
semi-tonique de
ces voyelles,
voisins
par
que
le
les
devant lesquelles
voyelle
traitement normal de
par
modificatrices exerces
appuyants,
ici
influences
ses
et la
Nous n'indiquerons
et
Voyelles
Pour
oie,
consonnes palatales
et aussi
par
la voyelle
les
les diver-
sons
les
et nasales,
par
voyelles en hiatus,
s'effacer compltement.
LES VOYELLES a,
e,
ENTRAVES (voy
ou semi-toni-
minimum
de changement (rserve
faite
II).
ou avec un
des influences
1.
ensuite je vais ,
cf.
a,
(e)
0.2, rxr.
toniques ou
20
PHONTIQUE
ils
sont
entravs.
Parte
sapyatis
nager
sacco
*partit,
et
p^rtiri
sache, sachiez
carne
sac
part,
partir
*sapyam,
nav(i)gat, n#v(i)gare
charcuitier
Exceptions
ar
cons.
-f-
est
devenu
nage,
er dans
7).
asparago,
donn
ylrticlo a
orteil
pour Y.
les,
rgulirement
genres,
illas,
7, a, 4.
cf.
merci
sptem
s,
voy. 57
ntreede,
201)
blla,
sept, io3)
*bcco, bec.
I.
Et devenu
de nourriture
bonne chre
2.
On
chair, peut-tre
a signifi
faire
accueil.
voy. 147, a.
a,
o entraves.
e,
15,
devenu
21
I.
dans semaine.
L' semi-tonique de pcher (peccare) s'est ferm, pcher,
sous l'influence de Y ferm tonique qui suit.
Dans quelques mots Y Ionique, quoique entrav, s'est
diphtongue en i: tertio, tiers.
Sur prononc aprs syncope d'un s, voy. 07.
Forte, fort
*prpyo, proche
*sso, os
nstro, le
correspondant
cueille,
clligit,
Remarque.
de for-
57.
n'avons pas
est
toniques
libres,
comme
voyelles
la
du suffixe -ab(i)le
ou de stab(u)la, o l'entrave romane a maintenu
Ya, on a blo, ible \ *mble, mueble, meuble
ainsi ct
tion de
Va
\?> \),
(:<
ou a
sap(f)do, maussade,
et b sont traits
*vculo, vieil
tandis
1.
que
les
*sdico, sige
on a
comme
flia,
Cf. huit
groupes
pouvait avoir
pour
uit,
Jj
33.
feuille
fueille,
/
-f-
la
la
ct
tide.
et cl
de maie
De mme,
mlius, mieuz
libres dans:
caractre
tpido,
culo, ueil,
il,
ont maintenu a et
valeur de notre
ou
celle
de notre
j.
PHONETIQUE
l'J
ou dans
diphtongaison de tonique en
trari la
dessous,
ferm
(, ) est
car,
dans
oi,
II.
LV entrav
II.
ci,
con-
de bonne heure,
mais
d',
il
n'assone
s'est
il
du milieu du xn
partir
et,
textes,
ouvert
sicle,
il
entraves
toutefois,
autre consonne
suivi d'une
Exemples de
tonique, devenu
raison)
(,
db(i)ta, dette
le (crit elle,
99)
-el, -le
1.
Sur
Le
le
ou
masculin
toniques a et
lunetier,
-elet,
cf.
ijouttelette
-elerie,
7, a, n.
vr(i)de,
suffixe -llo,
du
forme mridionale).
les drivs
en
-ier,
De mme,
s'est
L'
du
labialis
suffixe
en
1)
-lla
-esse (abbesse)
ainsi
mots
de
puis lunetier.
e labial, cervelle,
lla,
voy. 38.
il,
lunte,
-et, -te
scco, sec
avec
les voyelles
-et,
met
suffixe -*ttia
2.
*qutfdrs(i)mo, caresme;
mttit,
ou semi-
tonique
entrav,
-etier,
directement d'autres
on voit reparatre
l'
ouvert de-
et
et
-el
mousqueter'w
et io4, b, i.
a,
o entravs.
e,
pareil (ci-dessus,
Exceptions
lis
Hem.)
I,
par
cet
que dans
libre, ainsi
la
Mrme
e labial,
tonique,
un
Maestre, o l'on a
magstro,
labialis entre
l' s'est
deux consonnes
issu
de
l'
tonique entrav de
cf.
i5,
I,
devenu a devant
tardivement,
$
i5,
I,
se sont
comme
III. L'i) (,
devenue,
sal-
modi-
la
pnul-
diphton-
gaison de IV,
la diffrence
comme
(voy.
devant con-
( 4a, c).
L' semi-tonique de slvatico est
fies
ce
s'est
vage, sauvage,
prononciation du
panc(u)lo,
devenu
dmonstratif
'.
tait
20
15, III.
lesse).
il
donne
le
que Va de
vieux franais
trble.
et sans
Exemples pour Y
Crte, court, cour
trnat, trnare
(,
u)
*cdrtense, courtois
tourne, tourner
*totto, tout;
!>Vxpliqncnt
la
prononciation
et
24
PHONTIQUE
dessous
de-sbtus,
swbv^nire,
souvenir
db(i)-
tat,
dessus
Rem. ).
I,
Exemples pour Y
(o)
semi-tonique
on a
crbicula, corbeille, et
comme
est
le
proclitique nstro,
conserv
et
un mot apparent o Yo
avec
soit
par une
auno dans
1
.
devenu
succurrit,
ment
L'o
dans
secourt;
du
proclitique
illos
Hque)
est
pronom
que dans
(entrav devant
le,
du gnitif
devenu ce, sans doute par analogie avec l). Au xvn e sicle
on a prononc le-z, au lieu de l-z, devant voyelle faut-il
;
tos, sos,
les
s'applique mes,
tes, ses,
l'origine
1.
Le verbe
couillir,
du
ao3, b.
a,
18.
SEMI-TONIQUES LIBRES.
e.
LES VOYELLES
tf,
6,
0,
SEMI-TONIQUES LIBRES
comme
nant ou,
devient
17.
persistant, et b deve-
l'exception de Ve ouvert
e labial
ou ferm qui
illtf,
me#,
l\i,
b).
a-,
(cf.
25
la,
ma,
ta,
employs proclitiquement
forme proclitique
la
est
devenue
il
a,
illtfs
va
anciennement
trs
il
i5,
exe.
I,
3o.
de Va.
tonique
de grana, rana, est devenu non moins rgulirement ai (
48) dans graine, raine. Sous l'influence de graine et raine,
l'a
18.
Exemples pour
(, )
ou
(e)
devenant
me,
debere, devoir
m, U,
mmuto, menu
prfixe et prpos. de
N
.
Habet devant
le
et
se procl.
nc procl.
ne
e labial
te,
se
de-, de.
2
.
notamment devant
le
ne,
Sur
le
b.
Le
franais
i9> 6 -
26
PHONTIQUE
Prfixe
r-,
re-
tvare, lever.
vmire, venir
*grvare
(cf.
21), grever.
quand
il
tait spar
de
tonique par
la syllabe
un
autre e
*tinimento, tenement
(cf. 7, c), tncment
mimico, cnemi, nemi (devenu
d'autre part ennemi, anemi, 46).
Verai, de *vraco,
s'est contract en vrai (cf. 3, a).
Dans un petit nombre de mots Y semi-tonique libre est
devenu a, particulirement devant liquide ou n (cf. i5,
labial
I,
L'e
On
lurundine, aronde.
ivoire,
de eboreo.
*siatis, s'est
chang en
toniques *sam,
a exceptionnellement
issu de
ei, oi,
l'
Exemples pour
(0, u)
ndare, nouer
pr, prp. et prf.,
s/tbinde, souvent
dans
19.
semi-tonique de *siamus,
c.
ou
(0)
donnant ou
slacio, solas
pour
couver
*n#trire, nourrir
corona, couronne
*volere, vouloir
I.
lve.
SEMI-TONIQUE
libre
(comme
l'
LIliHE.
semi-Ionique entrav,
19.
2?
repr-
consonne, particulirement
pourvu,
b.
r,
parfois sous
une
influence savante,
prfixe por~
ou
etc.
Le proclitique *eccehoc
a donn de mme io, o, ce (Le mme est devenu ou dans
ol, oui, qui vient de hoc Me). La ngation non, employe
proclitiquement, a produit nen devant voyelle 2 (devant
consonne on ne trouve que ne, probablement par assimilation avec la forme venue du latin ne). C'est ainsi encore
que *conocula a donn quenouille par dissimilation au
lieu de conouille ( 47)- Mosieur ( 77) est devenu
mesieur, ct de mes- sieurs, par analogie de le ct de les.
Dans die dominica devenu didomenche, le sentiment de
la composition du mot s'tant effac de bonne heure, le
second d a t trait non comme initial mais comme intervocaliquc ( moins qu'il ne s'agisse d'une dissimilation), et l'o
semi-tonique devenu atone s'est affaibli en e diemancke,
puis dimanche ( l\2, ).
ou
proclitique a produit
illo
lo, le.
c.
Trs exceptionnellement
un
l'o
le
a produit sour, sur (7, c, i Rem. II), l'u est du l'analogie de sus, sj i3; nous avons sour dans sourct (supercilio),
cas rgime
I.
Cf.
preu
Mini-tonique entrav,
1.
MWiii
dissimilation, pour
(=
nen
il).
PHONETIQUE.
l'o
PHONTIQUE
28
L' de
par
il
plorare, s'explique
lat.
pleure,
LES VOYELLES
mots
20. Les
la voyelle
vement en
tf,
0,
TONIQUES LIBRES
flore,
nvo,
trs
vieux franais
nuof.
On
,
Va devient
changent en une diphtongue qui com-
Y se
mence ou se termine par un i (ei et i), 6 et se changent en une diphtongue qui commence ou se termine
par un u (pu, prononc l'origine en diphtongue, et
uo). L'z et Vu commencent la diphtongue produite par
tonique ouverte,
la
et
terminent
la
diphtongue pro-
La diphtongue
diphtongues ou
ei
et
est
devenue ensuite
oi (
22), les
respond toujours Yo
Y a,
comme
Y ouvert (e),
ces
mmes
oi
Y ferm
voyelles libres,
ou long,
(,
lorsqu'elles
Et
).
sont
latin,
pour
#, e
pour
cal (suivant
suffixe)
ou
le radical
ou sur
le
a,
ou et eu, a et
mer
saler,
et
Remarque.
ou
, e et i
marin,
oi
toi et
te
21.
29
cwvrage, sel et
et
livre et levrette.
te,
le
pronom
pro-
latin te a
Femploi tonique, on a eu
dans
et toi
aussi,
et
(>;
dans
uvre
De mme que
duit le franais
leur
o toniques libres.
e,
les
forme
la
comme
employs
pour
et veus) et
et,
il
il a,
de
auxiliaires, 17
vt ,
il
va
il
au futur
(la
il
chantert ).
LV
21.
tongue
suivis
provenant de Va tonique,
ont aujourd'hui
le
IV de
et
diph-
la
23, c).
a tonique.
Flexions -are, -ato, -atis
Suffixe -tate
Mais
tel
quel
mre,
-t (bont, etc)
-arunt, -rent
pre,
Sur
sapit,
Toutefois lra(n)s
il
claire,
3o
ala,
set,
1.
taie quale,
frre.
3o.
spatha, pe.
hospitale, htel
trs.
loyel,
sans l'influence
du
une
- se pro-
singulier.
PHONTIQUE
influence savante
mal
est la
Rem.).
ralise ( 20,
maintenu,
latin est
une langue ou
forme franaise
forme
la
un
croise,
savante ou emprunte
est
dialecte
du
libre
du midi (comme
croisade,
ou cavalcade ct de chevau-
che).
Pde, pied
tonique.
mais
(pi),
fbre, livre.
3i.
aprs
diphtongue
r (cf. 3o),
difficult laquelle
deux
relief)
devenu
lve
il
forme bref
la
mais en
est conserv,
Le
duit rgulirement
latin
substantif verbal
le
live (cf.
levt a pro-
26.
au xv e
sicle
veit, voit
-eir, -oir
crdit
On
-{-
y,
Paris
prononc aussi
Si l'on considre
l'
lev,
avec
creit, croit
vdet
1.
(,
Flexion -re
1.
syllabes
la
au
par
fier,
e labial,
2
.
lever.
comme
tant
tonique de friyido,
digito,
TONIQUES LIBRES.
e,
23
3l
il.
Exceptions.
ditionnel
-oit se
prononait -wet,
tongue a disparu,
et
il
qu'on a continu
-ait
Mme changement de 0/ en
ai
comme
latin -e(n)se,
ois y
Franais Anglais
,
croire,
Pour
roide et raide.
en
transformation partielle de
oi
bonne heure,
exemples
graphie
c'est la
blement,
oi
dans
les
le
mot venu
d'autres mots,
et,
de chtai-
-eis,
ct de
de rgido
oi a
comme
prvalu. Cette
commenc
les
d'assez
plus anciens,
23. a.
u), et
souvent crite
devenue eu au
a.
xm
dans
sicle
les
1
.
(,
veu
182, n.
(crit
vu).
une consonne
labiale, ou se
en entrave romane,
digito, la vieille
1
On a
maintient
32
PHONTIQUE
(en passant
rouvre
du son ow au son de
Lpara, Louvre
simple)
la voyelle
rbur,
la
lyrique provenale,
ou
il
a subi
noue
s'est
amou-
l'influence de
substitu
il
neue, sous
le
mme
son eu que
la
diphtongue issue de Y
meuble
ble,
* mobile,
muoble, mue-
cur
1
.
Dans
tater la
qui suit
11
rose, outre le
prouve,
il
il
preuve (prbat),
TONIQUE LIBRE.
il
euvre (perit) 1
23
33
cf.
ci-dessus a, except.
<lr
parce que
euil,
ne
s'y est
c.
/,
pas vocalis en
Le son
eu,
u).
provenant de
ou
b tonique, est
aujour-
prononcent
veti,
me
(cf.
cur
non
21): vu et meut se
et pleure se
prononcent
heur, pleure .
La graphie eu
a t
cette
d'un
vocalis ( 5/i)
chevels, cheveus.
Lorsque
au
lieu
de
cuetj coue
il
nue/',
mais
(de *cda),
s'agissait d'indiquer
I.
Dans
le
latin
la
transformation graphique de
cueille,
que
tait
le c
fermer ,
PHONTIQUE
34
eu
la
valeur
tranch
normalement devant un
s qu'il
de
la difficult
On
e.
qui est
en crivant
diphtongue
le c
en
existait encore,
on
la
moyen
puisque
la
ge); on a
mlang
lettre
conserv
cette
forme pour
il,
et
les
la
du verbe
t substitu eu sans
aucune
le
raison.
consonnes palatales du
latin
sont
c,
g,
consonne ( 65).
Il
arrive souvent
des voyelles
ou
I.
l5,
I, exe.
de Vq.
elles,
DES PALATALES.
\r.TIO>
cf. $ 7,
Dans
e.
un
aussi
ye
comme
tout en produisant
g,
35
25.
une consonne
c,
franaise, ajoute
la
W,
des consonnes
le ye
consonne du
simplement
latin
cervo
Devant
f
Vervo,
i,
20
avec
et
le
changera
une triphtongue
devoir
confondra avec
se
diphtongue
i et
susceptible de se
iei,
change
IV*
en
(au lieu
meytate,
moiti,
plaVere,
plaisir,
cot de
sanitate,
ct de debre,
cra, cire.
mots
franais, la
diphtongue
peut
1.
Sur
2.
Il est
3.
Mais en gnral
le
les palatales
ois,
consonne
placre,
la
z'
Medietate,
sant
provenant de
IV en
et
donnant nor-
la
de e)
( 9),
premier lment de
contracter en
la
, i
i.,
ei
g et i
purement et
c,
cerf.
en
formera avec
Donc,
serf
elles
et 12), le ye
produites par
>
( 67-70), s'efface
c,
d y
que
Fr.'itir.ii-
i.
aj>r<' s
Vanc(n)se, Fran-
36
PHONTIQUE
d'un
long
On
3i.
tre spare
26.
La
de
la voyelle
palatale qui a
sur laquelle
la palatale
peut
35.
chang a en
d y
la
chuintante, on passe de
dans chien, o Y
de gi
est nasalis) et
et,
que
le substantif moiti
devenu
aider, tandis
27.
o la diphtongue vient
209,
par ana-
devenu
c.
la
semi-voyelle palatale^,
elle
et,
il
semble
puisse dgager
un
labiale se confondrait
Vu long
latin, et
avec
libre,
mais
elle
Autrement
dit,
il
semble qu'un
Et nous constatons en
comme
opra
uevre
fait
comme
Yb.
cuevre,
juene,
cf.
sur
28.
les
mots
certains
tait
devenu
que Y de
voisinage
le
d'action
libre.
lieu
Va
de se maintenir
e.
Toutefois,
cette action se
en
( 17), se labialise
ramino, chemin
ozballo, cheval
*canuto, chenu
#nale, chenal
*Yzlina, online.
L\i
s'est
cctlore,
chaleur,
r), aussi
dans
chalenge,
( 4 2,
Il
s'est
maintenu
y avait entrave romane, dans *ad#p(i)tare, achater, #p(i)tale, chatel, mais ultrieurement
aussi, parce qu'il
nous crivons
achepter,
L'tf
chatel est
cheptel ,
bien qu'on
du proclitique jam
devenu
s'est
chetel
(que
n'crive pas
prononciation).
la
la palatale.
1.
nrhate),
comme
devenu
achet,
on
disait ghte
(J5
conformment au
209,
c,
6 26.
n. 2)
PHONETIQUE
28
bis. L'rt
est
analogique,
d'aprs
3i.
gist,
comme sur
labiales comme sur
vov elles
les voyelles
les voyelles
palatales.
Pour trouver
le
la
un
semi-voyelle
il
faut se sou-
consonne
palatale,
il
suffit
d'ajouter
30.
Il
entrav, tonique
est suivi
la fin
du
ou semi-tonique, donne
d'une palatale
xi
que Va
ds
*exclariat, esclaire
ratione, razson
ou
ai lorsqu'il
prononc
cet ai a t
paria, paire
libre
facto, fait
1
mes de vas
va,
Exceptions
17.
cf.
Uai semi-tonique
est
devenu
e labial,
1.
le
lais
mot
la
taira, plaira),
prononciation.
les,
mais
le
g parasite et
VCTIOrS
plus
DES PALATALES.
rcemment dans
31
faire
0<
crit fais-,
entendre un
dans Littr
et
cf. les
dans
le
Dictionnaire gnral).
Le
suffixe -ario,
aire ( 7, c, 2 ) est
devenu
-ier
caballario, chevalier
Par imitation de
ces mots,
bacheler
(*baccalare) a t transform en
en sanglier,
soler
(*subtelare) en soulier.
Le
suffixe -ier,
tongue
il
vergier,
verger. Aprs
liquide,
68),
nous
est difficile
de
entendre
faire
la
228) le peuple
prononce owz^-,
il
c'est ainsi
est
devenu
Le
31.
cf.
ye
7, c, i, et
dgag par
diphtongue
ei
la
la
avec
le
triphtongue
i,
d'o
confond nces-
second lment de
libre.
Au
/.
contraire,
d'une palatale,
Autrement
dit,
jacet, gist
(comme
cra, cire)
il
Va
V tonique libre
la
venant de V tonique
libre prcd
iei,
7, b,
la palatale se
diphtongue
ou de Va tonique
forme
et
109, 2
venant de IV tonique
en sajoutant
libre
diph-
/".
d'une
PHONTIQUE
40
dcem, dis;
pior, pire;
De mme que
decem donne
'
prtio, pris
2
.
dis,
que
le suffixe -esme,
caresm), est
Le
tale,
devenu notre
donn
Cambrai, de
Par
-y
Cameraco,
exception,
attendrait ir
noms de
crit
-i,
ou
le
ire,
lieu,
39, n. 2).
suffixe
voy.
-rio
7,
c,
donne
2 )
-ter
(on
ministrio,
mtier.
Mme
la
diphtongue
tale
ie)
lcto, lit
31
Au
bis.
devient
il
est suivi
contraire, IV tonique (,
donne
tale.
Il
en
libres
ou entravs,
est
Sur Ys de
quand
d'une pala-
sx, sis.
palatale
1.
i)
entrav par
ei , oi ,
de
\(\k.
On
a crit
la
prononce
sis'
et
non
sics').
au lieu de sic, est une orthographe doublement barbare, puisque le c, fondu en franais avec la voyelle tonique,
occupe une autre place en latin.
2.
Scie,
stricto, estreit,
2 sgxaginta,
32.
seissante,
soissante
1
;
Ixi
poil)
t&tura,
teiture,
plfcare,
ployer,
toiture,
n&are
n^are, noyer
et
p^'ore, peieur,
32)
emport sur
le
diphtongue
oi
cas rgime.
Exceptions.
ultrieurement rduite
s'est
plus souvent
crit le
benoit (conserv
la
parscere, pa-
benedcto, beneeit,
comme nom
propre)
et
bis,
bent.
nient
avec
1.
2.
Compose
cf.
c'est ainsi
que
du radical uniforme
3
note
loy
le
vieux
au radi-
1.
il
nous
reste
le
substantif
!\
PHONTIQUE
En ajoutant un ye Y
33.
ou ferm
tongue
(, 5, )
of,
tonique (, ) et Yo ouvert
diph-
la
diffrentes prononcia-
les
En
un
ajoutant
comme on
(On
on
*,
diphtongue ue
ye la
a ut,
mme
triphtongue
la
mme
issue de Y
nei,
qui
toniques
*vcita,
de
qui prcde,
diphtongue par
la
23, b, exe.)
dans
la locution
consonne
la
l'l-
labiale
aloi
labial
i3).
i ui et oi
ment
s'est
a naturellement ni aussi
semi-tonique,
monnaie de bon
2
;
1
.
*buxida, boiste.
aloi , c'est--dire
de bon
alliage.
1.
d'un u ou d'un
de
vis
une h
c'est
initiale,
aujourd'hui inutile,
Les substantifs
d's,
non de vox, nux, crux, pix, pax ; mais, alors mme que
mots franais viendraient des nominatifs latins, Yx n'aurait pas
plus de raison d'tre que dans six ( 3i note 1).
pace, et
les
DES PALATALES.
\r.TlON
et cgitat
compte de
comme
cuide,
lieu de coivre),
Exceptions. Cpreo a
c'tait cogitt
si
du
l'action possible
A3
35.
mais
c initial,
il
faut tenir
27.
devenu ensuite
connatre*
2
tioso, oiseus
semi-tonique.
oi
*f//sione, foison
de cto,
il
On
uit).
ennuie
modiolo,
moyeu
octobre, oitouvre ( ct
appuyer d'aprs
22, exe.
cf.
il
appuie
cuidier d'aprs
il
cuide), cf. 21 3.
33
Le
bis.
consonne, o
re
puis la
personne
Il
s'est rduit
il
je fui, tu fus,
s'est assimile la
CONDITIONS DE
34.
donn
latin ui a
l' ACTION
il
seconde.
DES PALATALES.
io4, a et
de deux, ou
second
et
^velle qui
voyelle
devant
/
et
35. Cependant,
95,
premier
d'un groupe
tombent compltement
* tractiare,
le
/;)
-f- y,
pour faciatis,
KT.
qui prcde
*factiatis
(S \ol\
suit,
enstf/chier),
cette
b).
Par exemple
le
fut,
'UMII
/ns^ccare,
tracier
fassiez (et
la
non
tr^icier),
non faissie^).
PIIONFTIQI
PHCWTIQUE
\[\
suit,
le
le franchit aussi
il
t,
str,
pour
*impastriare, empais-
avant
mme
*invitiare, invits^are,
angustiare, angoissier
et
st, tr
pour
Quand
le
ye est
mouiller
aller
la
Mme
consonne,
t,
fort
laxare, laissier
ou
doux, dans
basiare, baisier
tractare, traitier
*plac
pla\
ere,
ere,
plaisir.
br,
pr
*brio, ivre
^produisent
du ye sur
non
la voyelle
saickiei).
dans
les
La
formes
gier)\ *coratico,
Aprs
qui prcde
telles
ou non sur
non en
mot
la
ou
La Bruyre; mais
non Goutaince).
la voyelle
mot
jui-
i.
non
regrett par
(et
Le
37.
l'action
tonique
ou
traite tantt
conformment au 26
du reprer actuel,
:
repairer (distinct
2.
3.
suivi
quand
il
est
comme
libre, tantt
comme
37.
entrave ( i5,
(par exception
la
non
voyelle et
lea, huile
la
/|5
33, n.
cf.
consonne qui
est
I,
Rem.)
flia, feuille
mouille)
c'est
m^liore,
qui prcde
1
:
finale
ou devant
la voyelle,
et c'est
la
L'adjectif fminin
le
changement de
i,
I,
l'influence
du
exe.
ye
l'
et
tonique en
est
i,
5i.
ermigne
en syllabe
sur ermin on a
fait
finale,
sous
ermine, hermine,
de Va.
Exemples de
devant n
ensuite
nasalise par la
c'est le
est
final
l'action
du
ye
ou appuyant
sur
:
la
verbal degaagner, gagner, d'origine germanique), hautain (*altaneo), saint (sancto), ct de gagne, gagner,
demontagne(*montanea),decompagnon(*companione)
et
compagne, compagnie,
nia),
d'agneau (agnello)
poing, de
sier,
oignon
1.
de Champagne (Campa-
2
,
prononc ognon
Exception
faite
(*
nione)
teinture,
i,
de
7, 6:
Avignon,
2.
ign est
nonant par
a.
PHONTIQUE
'|(>
tnctura
de ingnio
engin,
vieux
coint,
fr.
(d'o
accointanc), de cognito.
Si l'on
compare
normal de Vi tonique
qui se pro-
le
premier,
devant nasale
libre
( ^9,
b)',
encore par
le
franais,
cf.
79.
telles
que
fingit,
*fincto, fngere,
provenant del
les
de
senior), Vi
de
IV.
palatale,
Va du
Mais IV de
radical latin a t
chang en
ai,
alors qu'on
comme
agneau
il
plangit, plancto
On
et
joignant,
dit aussi
tmoigner
joignait,
d'aprs joint,
On
d prononcer
sagner
ACTION DE
FINAL.
LOISG
l'/
analogiques,
Chtaigne
47
transforms ensuite
d'aprs je
mmes
38.
de castanea, qui
en opposition
est
montagne , est considr comme une forme dialectale; maison trouve des mots, aujourd'hui en -agne,
avec
du xv e
du xvi
et
sicle.
La Fontaine,
Voltaire et
Hugo
37
bis.
et
payer
Action de
38.
long
il
final.
donnant rgulirement
vint ( 3 c),
et llli
(>;
il la
43)
trente (
donnant rgulirement
i85) donnant
il,
on
final,
qui prcde en
(c, )
fc, je fis
il
prist,
il fist,
et
il
On
-is
de
:
il
l'action
17 long final
/.
es
et
i5, II),
naturellement
change IV tonique
De mme:
le (
est tout
de Vi long
donnant
et vignt
du
vint).
Et dans
mmes
la
seconde
parfaits,
sti
235.
long final
la
forme
48
PHONTIQUE
extraordinaire
du nominatif
pluriel de tout
luit, lat.
*tott.
Effets de l'hiatus
et
de
la vocalisation
ne s'agira pas
Il
tait
ici
de Ye ou
laire (
le latin
popu-
7, e);
indique ci-dessus.
de l'hiatus
voyelle semi-tonique.
Les voyelles
remarquable sur
la voyelle
en dehors du cas o
fois,
la
les effets
une action
la labiale
lorsque
les
deux voyelles
une
4o, voy
au contraire rsulter de
la
semi-voyelle
i.
Sur
la
la
chute et
v y- 9 5 "9 6
du(m), dieu,
EFFETS DE l'hIATUS.
on trouve
39.
doos, a produit
pu
L'hiatus a
Duos,
l'hiatus.
le franais doits
produire aprs
se
/|Q
la
1
.
comme
htre,
Va en
0, et
adjonction,
mot
a produit le vieux
forme jeu
grco,
font.
Les mots
Vl, l'atone
tombe
donn
Mais aprs
la
labiale/
puis feu
mme
le
lment
s'est
d'o jeu
Dans
avec Va
le
ye(cf. 26),
2
.
le latin
voyelle labiale a
0,
la
d ne pas
changer en
se
v,
mais former
auquel s'ajoute
comme semi-voyelle
la
voyelle labiale
1.
3.
Exceptionnellement,
le
suffixe -aco a
vrai.
3.
donn un
Cambrai.
ye,
sem-
intervocalique de *veraco et
comme
claue,
182, note.
du
Comparez avec
Le
l'a
oo
PH0NTIQ1 E
*habunt, ont
a
devant u dans:
habuit, out,
cf.
et
2^o,
mme
2
.
Le
par une vocalisation semblable du b issu du p intervocalique de sapait, vocalisation qu'on constate aussi dans
out.
40. Avec
ou
ou u atones en biatus
peuvent former une diphtongue ui par l'intermdiaire
e
toniques,
tule, tiule,
tuile (cf.,
109, 3,
pu
aprs
la
chute du
scuo, a
*Squo, c'est--dire
c,
sien, d'autre
siu, sui,
*squit)
3
.
se
devenu rgulirement
v,
mme *squis,
siu, sui.
part seu,
Comparez
06 (puis /aprs
la
transformation normale de
la voyelle atone,
cls,
121.
l'a
tonique libre en
De mme: Andegauo
de
ni la chute de
l clef,
donn Anjou,
et
au pluriel
Andegauis
mme,
devenu *cocere.
effets de l'hiatus.
42
5i
a.
nom
le
propre Duruy.
La voyelle
41.
labiale atone
du
lisation
donn
b,
pu
en hiatus, ou devenue
ou g intervocalique ou voca-
aussi se consonnifier
*judo
mme griu
(griew),
grive.
Sbo a donn
mme
Le v s'explique de
39,
fminin
griv,
meta thse
suif.
la
42. a.
VOYELLE SEMI-TONIQUE.
De mme que
tongue avec
la
l'atone post-tonique
forme diph-
la
prcde
*fr/goroso,
donnant friu-
tique donnant od
sot.
voyelle
la
(La dentale
donnant
ot, 0, est
finale
tuile,
^pud
procli-
I.
la
changement de la diphtongue ae en .
a. Aprs le groupe fr. ni s'est rduit
br dans brief, bref.
i,
comme
le
aprs
02
PHONETIQUE
Dans
Thiatus avec
Dans
une contraction
aetnant (^damante),
dimanche.
cas de beaucoup
le
de Thiatus entre
tonique qui
Quand
nant
le
de a aprs chuintante,
1
soir
*v/duto,
cru; *kguto,
deuut, de, d
dt
On
la
trouve change en
cmhito, cre,
sr;
prononc v*
prononc
et
2.
elle tait
*debuto,
d^buisset, dest,
veau,
latins
li,
elle
z,
cheoir,
ou de
ou
des, dus
crit sceau
de
seiir,
prove-
labial,
chadeir,
ve, vu
veel,
vztello,
seel, seau,
*szgllo,
sgcuro,
d^buisti,
lu;
lei,
soit
*c#dere,
prononc
i.
la
ordinairement
s'efface
dust,
diph-
suit.
la
soit
choir
la
Mais
b.
Va
(*prataria),
praerie
tongue
chute du d intervoca-
labial, aprs la
comme
dans
2, note).
cf. 7, a,
le
mme
ne
s'efface
pas, ci-dessous d.
3.
La
tombant galement,
mme
Il ne
eu l'ide draisonnable de reprsenter par un c le g latin (qui occupe une autre
place dans le mot) mais seel, jadis prononc se-el, a t lu par
* sigello et
sitcllo
devaient produire la
on
forme, seau.
ait
confusion du
et
le
de
mot
l'e est
a t rduit
frquente.
une seule
syllabe
la
EFFETS DE L HIATUS.
ves, vis
vidsti,
*ctatico, eage,
mchant
mescheant,
crtdente,
chance
42
ge
53
m/nus
cheance,
cadentia,
(cf.
deux semi-toniques).
est entre
du
participe prsent,
prsent,
radical
ou avec
(et crance),
asseyait (postrieurement
asseyons,
tait ailleurs
devenu
o),
l'poque o
ei
il
voit,
L'a semi-tonique
tante) s'efface
bille
croit.
prcd de chuin-
3 sans
g,
aussi
(mme non
il
(latin classique , )
lisation
est
gnralement moins
labia-
la
ancienne,
ce
qui
graphe.
i.
part -atirio,
a.
etc.,
sur
la
c,
note. Mais
cf.
d'autre
2.
7, a,
-if,
-us,
mme
ticipiale -u,
1
-et.s\ -is,
infinitif, d'autres
syllabe l'infinitif.
de
premire
ni la flexion -oir
la
54
PHOHTIQUE
Exemples
pieu, plu
ploii,
mr
*habuto, o, eu, u
etir,
Sane, Sne
nonc sou
*tfgusto, aoust, ot
*<7gurio, or,
;
S^cna,
Dans
*pl#culo,
avitnculo,
aun-
la
Dans
y a eu contraction en a nasal:
paon, taon, prononcs pan, tan.
ptfvne, *t#bne,
il
Lorsque Va semi-tonique
est suivi
de
i, ,
i,
ei, il
ivzdice,
rai
ras,
dans
Toutefois
la racine
dans
le
suffixe
dans n#tivo,
c^tena,
-if s'est
naf, et
2
*mv#dire, envar
mot d'emprunt
raifort',
tratre,
de
mme
* tradire,
devenu
chane.
chaeine,
maintenu
distinct
de
la flexion -ir
trar (
ct
rgulirement
du
tra-
tre)*.
Devant
d.
les flexions
de
la
i.
On
a de
mme
par
masculin
le
2.
Dans
regina,
On
tel
re
conjugaison, Va semi-
vidisti,
roi.
envahir, trahir,
Yh de l'orthographe
actuelle
n'a pas
Le
du verbe
groupe tr
avait dj subi son volution en dr dans les mots tels que vitro,
devenu vdre ; c'est pourquoi ce groupe s'est maintenu dans
tradir,
tratre.
de *tradire,
est entr
dans
la
le
EFFETS DE l'hVTUS.
d'un ye ou d'un
emblaver
son
y,
*d/sblatare, dblayer
en se labialisant en
franais
Mme changement
noel, et
tion
ye intercal le
le
extraordinaire,
noer'.
55
*imbl#tare, emblaer,
be),
il
formant avec
tantt en
v,
ber,
42,
n#tare,
o,
en
vieux
dans natale,
flaels
*fltfgllus,
moment
au
de
et
dans
diphtongaison
la
tongue avec
(cf.
premier lment de
le
diphtongue ea
ctflaiaus, flaus.
le
la
mme
que devant
labiaux u, ou,
cooule,
/;,
L'0, ou,
e.
ci-dessus
coule
o'in
cctneo, cooing,
coing.
pu
les
;
4
,
c^clla,
Toutefois
maintenue distincte de Y ou du
sons
la
radical,
de tacare
et
comme
dans
Comparez
(ci-dessous
2.
Comme
le
de parevis
( 7,
a,
note) et de pouvoir
on
a aussi
il
noe, noue
, il est
probable que
le
latin
f\.
est
devenu
56
PHONTIQUE
etc.,
aussi
Y ou semi-tonique en hiatus
oueille, ouaille
que
3, b,
il
ne
reste
ont produit
maintient dans
scrofella, escrouelle
mme
se
caille et cache,
De mme,
rbl).
cf.
co initial
que
ouicula,
le
96, a.
en hiatus
s'est
son palatal q; de
il
Yo semi-tonique en hiatus.
Devant
le suffixe -1er,
locario,
sans
maintient,
Yo semi-tonique en hiatus se
oi
foyer.
fcario,
(wa)
Dans
anciennement
nodel,
noel,
du premier lment de
ouvert devant
la
vocalis
de *nodello,
aux cas en
vient d'un
si
on
changement de
le fait
provient
comme
le ye
suffixe,
la
prau, ci-
ferm,
21)
comme
aussi noyau
La consonne
1. Dans crouelle, le groupe cr a empch Vou de former diphtongue avec e de -elle (cf. ouvrier, 3o). Au contraire, dans
oueille la diphtongue s'est produite, on a prononc weille, et we
est devenu wa comme dans la diphtongue oi. La voyelle ou de la
syllabe initiale est aussi devenue semi- voyelle dans l'adverbe
affirmatif ou, prononc wi.
43.
67
nasalisation
la
IV ou
devient d'abord
nasal, ds la fin
Ya nasalis
du
vent
xi
fdre.
sicle, se
comme
prononc
mnor
L' de
nasal,
de
l'effet
sont
se
Exemples
avant.
vndere, vdre
avait
eu
de
fn-
temps de
le
la
se
chute
cf.
la
raction
5o, note.
l'f
devient
nasal
qundecim,
k%e
*qurcquanta,
cekte.
Y ou
et
Y au deviennent
nasal
monte, mot
Exceptionnellement
nasal dans
*dow(i)cella, vieux
demoiselle, voy. 7, c, i,
( ct
de dom(i)nione,
Vu devient eu nasal
En
se reportant
ss d'aprs leur
compte que
lisent
semi-tonique devient a
les
Rem.
1)
djo), cf.
*da///(i)niario,
dame,
dger
7.
ln(ae)die, leudi.
cla-
en franais,
s'ouvrent, prennent
un son plus
58
PHONTIQUE
immdiatement ou ultrieurement,
ouvert,
h , (p nasal),
et
ou
Nous verrons
gft.
passe
( l\h
La
sur
b.
anticip
du
prononcer
plus loin,
fort
\$,
/jo,,
comme
nous
s'est
la
la
du
voile
consonne nasale
longtemps ct de
le
pour
verrons
prononce
la voyelle nasalise.
voyelle nasalise
mais en conservant
le son plus ouvert qu'elle avait pris par l'effet
de sa nasalisation, de telle sorte que ardem-ment
s'est dnasalise
(ardan-ment)
au xvn
sicle,
prononce aujourd'hui
se
solen-nel solanel
suffixe par , est
printen-nier,
devenu
le
ardament
nom
se lie
au
et s'crit printanier.
le prfixe en,
cf.
ennuyer, 46.
La
nasale a pour
d'arrter
un
effet
ordinaire d'empcher
degr
certain
la
ou
transformation des
moyen
ge (sauf/
que pour
et ii),
les voyelles
avec
les
entraves
mmes changements
(
43),
mais cette
s'est
opre
en laissant
exactement
la
voyelle
47.
5g
le
deux
diphtongues nasales
et
ein
prononcs
en syllabe finale
in
(o
5o),
La
46.
e n'a
moins d'ac-
normalement ne changent pas ou ne subissent qu'un minimum de changement, comme , , et les semi-toniques:
tion durable, sur celles des voyelles libres qui
lima, lime
lna, lune
m^nere, manoir
m/nuto, menu.
s'est nasalis
en
en a
(cf.
dans ennuyer.
devenir ou
sonare, sonner
empche Yo semi-tonique de
;
moyen ge
on
thographe,
la
mme
CLtDAT.
tait
tort
devenu un
Yo provenant de au dans
MAMEL
sonl'or-
malgr
70).
Et de
prononc
deux n de
dnasalisation (voy.
1.
DE PIJOMfl.M.
bte
ouvert
de somme
B
60
PHONTIQUE
nasal ( 45),
est rest
un
au moment de
et,
b ouvert
ainsi,
la dnasalisation,
c'est
il
par l'intermdiaire
est
devenu Yo du
devant voyelle
son,
devant consonne, o
( plus forte
est entrav)
il
initiale
raison
toutefois la pro-
mon-
dans domino
et
et
aboutissant
vieux
fr.
Y tonique libre
tonique
(comme
suivi
libre
la
prononciation nasalise de
diphtongue au moyen-ge
L'a
Ya
Ya tonique devient
comme amare
diphtongaison de
orthographe reprsentent
la
la
ai
tin-nent).
quand
ils
sont
semi-tonique reste a
;
il
( 46)
en rsulte qu'un verbe
aura en franais
un double
radical
radical
il
tonique
substitu
au
radical
comme
semi-
substantif
devant nasale
s'est nasalis,
45),
La nasale empche
49.
(comme
toniques libres en eu
en ou,
libre
a.
au degr
changement dV
celui
et b
dV et b semi-toniques
ei.
au moyen-ge, bon-ne
lisation
boue,
finale ( 5o).
changement de IV tonique
le
6l
49.
en syllabe
il
mais
(cf. h"]),
crit
aujourd'hui
ferm de
L'a
n.
il
est rest
on
en crivant donne
disait don-ne.
Nous plaons
que
le
b.
mn
s'est rduit
LV
22)
dom(i)na,
47.
lirement devenu
crit
voy.
groupe
les
ici
homme,
hom(J)ne,
(;
comme du temps o
pleine, veine,
La forme
211).
comme
ci,
Ei
,
il
avoine,
dialectale.
puis dnasalis en
mais
cf.
devant nasale
toujours crit
ei,
s'est nasalis,
45
(il
est rest
\uus plaons
y
soit entrav,
rduite
,
ici
s'est
ultrieurement
i5, II,
dans fmne,
puis fme,
78, puis
PHONTIQUE
02
plus
tard fam,
crit
femme,
aprs
la dnasalisation, cf.
44.
L7
50.
Vu ne
et
se
ou lorsque
mot,
nait le
fin
fn'
'
seulement
et
/<?;
no, w',
la
nasale
termi-
la fin
du moyen ge
ew/z',
(cf.
comme nous
mme devant
fine,
75).
l'avons
vu,
se
voyelle ( 45-
consonne
( 43),
ou lorsque
la
pont (crit
1
;
tort
201).
ACTION DU n MOUILL.
( 37),
1.
empch
la
diphtongue
on a
fno, et moins, de
et cette
diphtongue, en
est expliqu 5i
meindre.
Au xvn
sicle
de sein
dans join, de
et
devenue w, comme
on prononait aussi meins
se nasalisant, est
de
ei
oi
il
et
ACTION DU
APPUYANT.
63
53.
Or, a
-f- ye la
donne
-\- ye
diphtongue
une nasale
et
aboutissent
saint,
de sancto,
mme
finales sont
et -eindre,
amues
quand
45, que
la
nasale,
que
ceint,
de cncto,
consonnes
de sgno,
et seing,
prononcent de
ou
(,
oi
b), et
ces
se
ai,
et
4o,
suit,
diphtongue
la
prononcs de mme.
comme
ingnio, engin.
donne
(, u)-{-ye
oi.
oi arrive tre
le
du
dans
coin,
de cneo,
latin -f- ye
lment de
la
dans joindre,
oin,
donne ui
latin ingere,
etc.
inio.
comme
produit
la nasalisation
il
de
la
etc.,
il
a aussi
Action du
53.
Au xn e
sicle, le
appuyant.
appuyant
s'est vocalis
en un
64
PHONTIQUE
voyelle prcdente
du xvi e
(=
clitique al
la
consonne
le) devant
(=
Dans le pluriel as
nement devant la
les),
flexion
sicle.
tait
devenue au.
est
tomb
( 82),
d'o as,
refait
en
devenu
beaus, et bello,
bel,
sonne,
est
au milieu du xvi
sicle, et bientt
aujourd'hui).
les
est
pas se prononcer de
d'un
ferm
il
du
IV de
par
Dans
les
ouvert),
cf.
dans
ne devaient
qui provient
chevels,
latin populaire,
comme
bels et chevels
mme
bref)
(i
aprs b
be
prononons instinctivement
les
mais
beazv,
bels
devait se
(en latin
i5, II.
formes proclitiques, qu'on trouve devant conle), el (en le), IV semi-tonique reprsente
un
u,
nement devant
bachelier-s-lettres
1.
Si le
mot
tait
1
,
des.
c.
tomb
Dans
les
trs ancien-
des, es
(dans
etc).
prononce d pour
voy. 19,
on prononcerait
comme on
ACTION DU S APPUYANT.
65
57.
d'abord fours),
mais
par
et ultra, oltre,
, est
dernier
mot
( i5, III)
de
(il
devenu outre
pousser
56.
Le
appuyant
prcdait, et
long
l'i
il
Montaigne
nus
la consonne
forme verbale
un
tis, et
fis,
Le
de
lis).
Action du
57.
utilit,
semblable avec tu
le
nllos, nuls,
s'est
appuyant.
appuyant, en disparaissant au
xm
sicle,
xvm e
chat et celui
de
tas (ta),
Y de
et Y
i
;
Le
sicle.
la
chute du
comparez Y a de
billet et celui
mots en
mme
-at et
en
de
succs
-et se
pro-
consonne
finale
PHONTIQUE
66
nonait aussi
avec
faite
LV
et
singulier.
le
de tiU qu'on
et
semi-tonique quand
autre que
Il
J.
pour
prononce
se
on
deux
crivait face.
ct
est
mlait.
il
la
rduction de
de Y s intervocalique prononce
que grasse
a jamais eu
a surtout
la diffrencier
c'est ainsi
mlons*
appuyant dans
on
voyelle
la
il
revtir, ttu
r frtant,
y avait chute de
redoubl en
;',
dans estendre,
crit et
au lieu de
s'est
du verbe
prononcs, on a
De mme
il
n'y
d'abord fa'se
dit
croce,
faire,
prononce
fosse se
~e)
gr-se , ct de
fo-se
et
,
ouvert.
de
58.
l'e
Effacement
labial dans la langue moderne.
Nous avons vu
labial franais
il
varies
de Ye
d'une
les
sources
nes
fin
difficile
prononcer (ou
du mot. dans
la
si
un groupe de conson-
mme
sans groupe la
formation savante
lyce, futile),
introduit aprs
enfin
un groupe de consonnes
il
les
con-
peut s'tre
roman
pire
DEVFNT MUET.
i/e
que
Quelle
certair
(d'o
que nous ne
le
qui
la
rante
un
le
factice.
compter dans
prononciation cou-
la
le ngligeait.
ma David
nou^
prononciation
est
Bt 4
sous
rs.
67
5S
ft
nres,
"
un bal
jamais un av
une
et
_:e
v
bc
nais-
pour
diffrente
absolument
ner,
la
mme.
Ds l'ancienne langue. IV
I.
lision
On
ne
l'crit
une
dam
/;-.
la fin
du moyen
xvi
voyelle,
se, ce,
le
devi-
"la
l'article et le
II.
dont
dernires syllabes,
ces
sicle,
r
.
1":-
ge.
labial aprs
on ne
on trouve
ffl
que tu
le
prononcer.
on commence
une
la
voyelle.
ne
Pe^
de
sois
que tu
il ira pour il
proprement une contraction, s'il peut tre considr de
Mme et remonte d'ailleurs au temps o la conjonction conditionnelle avait la forme .<tr. Si Partiel* et pronom fminin la
prend la forme T devant voyelle, c'est par analogie avec le masi
ira est
La
voyelle
>.
r.
cela
tonne, et n
du pronom U ne
.
e a pris
>nneV
l'accent tonique
parce
porte-le la
68
PHONETIQUE
soies (*sias),
jechantoi, je chanteroi
chantoie, chanteroic
pluriel,
voque
tomb
est
Il
aussi
mais on a continu
On
un
avait aussi
formes suivantes:
dans
les drivs
personne du
pour
que
viter l'qui-
qu'on
chantoint,
sicle.
labial
au futur
et
au conditionnel des
en
-entent,
erie,
au prsent de
l'indicatif et
gulier et
3 per-
d'une analogie
3'
la
telle
e
la
de
reflet
l'crire
une graphie
qu'offrait
, ct
et les adjectifs
fminins en
-e, -te,
-ue,
dans
devenu muet,
et
on
l'a
qui
le
-uie.
adver-
noms en
Partout, Ye est
tonique, en mettant ou
la voyelle
-oie,
les
les
non un accent
prcdait
circonflexe sur
Au tmoignage
vies
d'un
que
si
muet
de l'abb Rousselot,
final sont
Mais
une
1.
en
Dans
aller
jusqu' rtablir Ye
affectation dsagrable
:
les
-aie, -oie,
ye, et
DEVENU MUET.
/e
pas
de ce chant uniforme
las
qui terminent,
scrupule
de ces eu perptuels
d'antiphonaire,
n'existe pas
!).
lision (l'lision
On admet
du conditionnel en
les
-aient
LV
labial aprs
vers.
se
11
Il
prononce plus ou
est
muet dans
la
a.
et
consonne
les
formes de l'imparfait
III.
69
qiii
entrer dans le
et
58.
se maintient habituellement
dans
la pre-
venir,
quand l'amus-
comme on
p{e)luche,
En vertu de
b.
labial se
suivi,
la loi dite
dans
le
mme mot
i.
On
ou dans
le
mot
On prononce
il
Ve
est
voisin,
isolment
s'imagine souvent
la
graphie
de
la
et
prononons de
un
la
mme
os et la noce, etc.
manire
bal et balle,
PHONTIQUE
70
parsi)
comme
c'est just(e)
mais
parje dans
ju^/e ael
jugement
mme
de
l'air
prej/ement,
il
signe graphique de
c.
Quand
un
voyelle est
de
la nasalisation
le
la voyelle.
e labial,
il
y a tendance en prononcer
sur deux, et on
:
nonc
de que
est celui
sa lettre.
Sur
LV
se
parce que, en
dont
le
devenu
mme
que r(e)demande
c'est c(e)
passant
prononce dans
18,
exe; i5,
II,
n.
trouverions, trouveriez
supprimant, on aurait
la difficult est si
qu'ouvrier, elle
ier,
groupe vry*
le
les
mots
tels
voyelle {ouvr-
lier, batelier.
se maintient
devant
est
les
diphtongues
chanterions
mul(e)tier,
mais
il
ion, i,
quand il en
chant(e)rait,
mais nous
rtelier.
CONSONNES, GNRALITS
CLASSEMENT DES CONSONNES
d' APRES
LEUR SITUATION.
diff-
61.
CONSONNES, GNRALITS.
rents selon qu'elles
commenaient
mot
deux voyelles
taient entre
qu'elles
le
71
(initiales),
ou
(intervocaliques),
consonne
60. Les
termes
suffisamment parce
sur
appuye,
fait
par exemple,
tent,
la voyelle,
et la
Mais
le
finales.
appuyante,
que, dans
se
en arrire sur
le
la
justifient
s'appuie vraiment
comme nous
l'appuyante,
puye
voyelle et con-
en avant
consolide l'ap-
verrons,
les
groupes
consonnes
de
de consonnes conjointes
comme
nous
,
les
dans patrem,
appellerons
doi-
groupes
et
gue, ye)
'
ou
palatales (ke,
en raison de
la r-
be,
fe,
ve) parce
que
les lvres
jouent un rle
65
bis, et
98, note.
PHONTIQUE
72
unes sont
, ),
que
et eu franais).
noter que
le
et ne
d,
le voile
pour
du
m comme
pour
qu'une partie de
comme
b,
s'chappe par
et ie,
et
pour
le
l'air
63. L'appareil
avant l'mission de
explosif au
devant
la
la
consonne
moment o
pousse de
l'air
en rsulte un bruit
chass des
te,
simplement
le souffle,
rtrci
brusquement
poumons
(les
est
il
l'occlusion cesse
La consonne
Mais
le
son peut
qui peut
lorsque
se pro-
l'appareil vocal
nous appellerons
les
consonnes
ainsi mises des continues (la palatale ye, les dentales se,
je, les
64.
Une
distinction
te,
ou
occlusives , et les
spirantes .
est celle
Une consonne
est
dite sonore
ou sourde
CONSONNES, GENERALITES.
suivant que, en l'mettant, on
65.
73
ou non vibrer
fait
les
cordes vocales.
Comme
65.
vocalises
et les
un mme
du
les
(cf.
8) et les consonnes
latin populaire,
les
DENTALES
PALATALES
voyelles
0, U,
e,
CONSONNES LIQUIDES
SOURDES
]
C*.
SONORES
y-
SOUHDES
f
Idcb)
Continues
s
sonores
/;,
fait
Sur
(7)
les
l'ancienne aspiration
ni Yx, qui
les
mots
tels
de on (homo),
bonne orthographe fran-
la
hui,
il
h, ct
latin, v. 33, n.
u cons. (v)
en
cons.
que/ifurr(hora),
aise.
()
r,l
NASALES
Explosives
LABIALES
n'est rest
PHONTIQUE
74
dcompose en c*
se
-f-
figurons par
xm
(voy.
L'z
gue
q\
et
69).
consonne
et
le
est
son V,
sonore, dit
le s
sicle, % reprsente le
prononait
latin se
(d
au
Le %
s.
antrieurs
Nous
9/4, n. i).
ke, crite
en
latin
et
Vu consonne (prononc m) du
latin
wa
aises telles
que
est appele
vocalisation
zV,
La production de
(oi).
ces sons
ou consonnification suivant
on
ainsi
que
dit
dans papilyone
65
mot
bis.
On
et
second
le
que
le c
a souvent
de papilione
de facto
exprim
un
inconvnient pour
dans fayto.
mme
regret qu'un
est consonnifi
est vocalis
le
son. Mais
noms
les
il
des
consonne a maintenant
le
nom
ancien
et le
consonne,
s'est effac, et
le s (le se) y
que Vs
(Vesse),
dans ce
cas, a
(comme
haut,
1.
alto),
Ces
trois
une
d'origine latine
la
doivent
sorte d'onomatope.
prononciation qui
s'est
dveloppe ultrieurement
devante,
i;
CONSONNES, GNRALITS.
68.
*]
Remarques sur
consonnes
les
Ds
66.
consonne
les
du
quand
comme Vu
prononait comme le
qui s'crivait u ou
latin,
le
v,
tait initial, le
son de
comme
la voyelle franaise
jusqu'au xviu
w,
Le
67.
libitum
consonne
comme
quand
i
longue
crit
ou
/,
prononc en
la lettre
de s'crire ad
d?,
valeur de notre
/ la
d y
j ), et qui aboutit, au
mme
le
en
et courte), tout
par dj
sicle,
notre
y,
mme mot
d\
d y
les valeurs
d
/,
la voyelle
/; le
mot
par l'intermdiaire de
ye initial
en reprsentant aussi
consonnantiques suivantes
latin crit iurat
xm
//,
a eu successivement dans le
jure
il
bien que
je, si
donnant
(d'abord
la voyelle,
consonne.
latin classique
a pris,
o l'on
sicle,
l'autre la
/,
il
disparu (ou
dhirat,
s'est
suivante, 25 et suiv.), et
il
d y
j ure,
fondu avec
ne reste que
jurc Le
la
la
voyelle
chuin-
68.
Ve
CLDA.T.
latin
MAM
I.
PIIONKT1QUE.
/,
et Vi
en hiatus
6
PHONTIQUE
76
devenu
est
sivement
consonne,
les
mmes
les cas
un n
sur
qu'on
x
:
l'
a pris succes-
consonne
suivants
initial
dzurno, /our
du
initial
quand
il
tait
quand
ou appuy autrement que
cf.
b; 2
92,
c'est--dire devant e
pouvait,
le
consonne
siw/o, sin^e,
prcd d'un
tait
il
valeurs que
dans
latin classique,
et cet
ou
j,
on
cri-
vait
68
le
11
Le
bis.
devant
sicle,
ts
en hiatus se prononait
ds
ts
du son
s,
appuy
du mot
69.
il
( 59),
un
la fin
l
latin classique, le c
en
s'crivait
En
il
la
se
mme
devant
e, i.
Mais en
Le son
d?,
appuy sur
verecunrfia, vergogne.
e, i,
2
,
d'o
les
prononcez y
3
,
sons
gu 7e.
Le procd
mme,
d'articulation de n et de
(i
tant essentiellement le
se
n,
cy ,
latin populaire le c et
il
suffit
mme n.
ils taient initiaux ou appuys, mais beauseulement
dans une partie de la France.
coup plus tard et
3. Nous aurions pu crire h* au lieu de tf, mais il nous a paru
2.
Devant
a,
quand
CONSONNES, GNRALITS.
En
70.
71.
donc
latin populaire, le r a
77
pris nettement
Va de
il
le vii
cera, cara,
sicle,
il
dans
est
devenu
(k 7 ),
le
Pendant
mot
puis, vers
xm
sicle seule-
pour
le
devant
e, i,
son chuintant
chre.
a pris le son
'ch,
En rsum,
;
la
mme
tait initiale
de transformations,
cette srie
la lettre c,
latin
le
devant Ve
s'est
il
ment,
cura, fran-
Dans
le c
rest
tait
c*
(ke)
consonne
ou appuye)
mots franais
latin
s'est
devant
a,
le c
particulirement des
rgions mridionales.
71.
Le
(ke) devant
redoubl, de
telle
en hiatus,
la
tait
en hiatus
faon qu'un
(fakiam) arrivait se
d'o ja^s^am
s'tait renforc,
consonne V, provenant de
devant
PHONTIQUE
78
72.
latin classique),
du
celles
(ke)
g amba, /amba,
le
g (gue)
initial
ou appuy devant a
initial
d y
jambe, jambe. Et de
j ambe,
devant
a, e,
t,
gamba,
la sorte
confondu avec
s'est
le
consonne
initial.
gent
issu d'un
et
ve, les
En
consonnes
les
quand
changement
elles
sauf
loue
r,
groupe,
de
soit
et
ptione
temt,
nent quand
je,
se.
se
maintiennent sans
(peine)
ou
maintiennent,
continue, ye,
les autres
prter
ve
>
/)
en
sauver.
dentales
elles
%e>
compltement,
:
faft,
chuintantes , che et
la
d
elles
se vocalisant
;
donc ajoutes
(P aven
peuvent arriver disparatre {roue de
lorat
quand
de gambe.
sont initiales
ro/a,
lieu
(cf.
cho^e, s^e), et
au
consonnes
aboutissent la sonore
comme
dur devant a
reste
sifflante,
rgle gnrale,
venons d'indiquer,
toutefois,
se sont
latin
73.
jeu)
crire jambe
Aux consonnes du
consonne
ioco,
germanique
on a d
gaine, 89),
non appuyes,
sont sourdes et
se
se maintien-
changent en
la
75.
NASALES ET LIQUIDES.
sourde correspondante quand
un
certain
vit
de
nombre
mais, partir du
se sont
etc.
sonores (pr,
elles sont
viz/o)
79
amues, tout en
traits
comme
et liquides.)
Les nasales.
74.
INTERINITIALES VOCALIQUES
waso
vemre
nez
venir
bon(o)
bon
amare
watre
mre
FINALES
fam(e)
faim
aimer
APPUYANTES
APPUYES
ornare
cantare
chanter
mmpre
orner
armare
rompre
armer
on constate que
Mme
la
la nasale est
partout maintenue.
jusqu'au
xvi e
sicle
(il
est
bon-n,
chfljz-w'ter).
La
elle est
dente
(et
mme
atone -eut},
et
la
tombe de
voyelle prc-
lettre
la
8o
PHONTIQUE
Lorsque
faisait
se,
la
Ym
le
b) tait
devenu me,
devenu ne
non
et
ses acceptions )
racemos, raisiws
compu-
(crit
!
me,
le
labiale, tait
une de
nasali-
se diffrenciait
ron-mpre. Mais
voyelle
la
rumice,
rorice.
76.
faut noter
Il
nonait plus,
que
mme
1
monosyllabe rem'
et
Ym
finale
du
latin
suum
final
est
consonne
dans
franais.
meum, tuum,
et
de m, dans
les
les
mots
propage
;
et
anciennement
trs
on a aussi n
nom tait
De mme on
le
meum, tunm,
les possessifs
lieu
se pro-
Le me
ne
final,
tien, sien,
au
dont
beaucoup plus
frquent qu'aujourd'hui.
a rien, au lieu
Ce
qu'il y a
le
me
final
du
de plus extraordinaire,
c'est
Il
de voir donter
dans
2.
que.
la
prononciation.
Le
est
tomb dans
les
monosyllabes jam
ja, et
yuem
^78.
NASALES ET LIQUIDES.
en
de
est
atone
mme, en
nome(n),
latin populaire,
8l
du ne
aprs
final
nom.
devant
s,
consilio
comme
mots composs
pe(ii)sare,
Le
tomb en
ne est
atone qui
mestier,
le
7,
sparait de
b, exe.
tomb devant
monsieur
s,
mme
le se
la voyelle,
me-sieu (
19,
mdial de groupe
voyelle
la
avec dnasalisation de
st
devenu mosieur,
temps que
et
dans
b).
Dans
tait
rgu-
on a pass
44-
senior, 176, b.
78.
Dans
le
groupe
mn
(somno
= somme),
il
s'est
Ym
simple
moyen
marquait au
voyelle prcdente
ge
la
le
redoublement de
nasalisation
nasales identiques,
nonons
llawe, a^eau .
L encore
le
la
4q, a-
comme
nous pro-
redoublement
de
la voyelle.
qui rattachait
82
PHONTIQUE
Dans
79.
groupe gn,
le
g (gue) appuyant
le
on a conserv
pour reprsenter
an eau,
franais
(^
est
io4), mais
la
le
son nouveau
le
/,
agnello (ag-nello),
ou aigneau souvent en
crit agneau,
pour reprsenter
le
seigneur
seniore,
pondre
peinant
(cf.
101).
D'autre part,
mots
tels
menant par
il
n mouill, en syllabe
de
disparu
no,
n, io5), plaindre (
la
finale
F).
L'ancien
ou devant consonne, a
mot,
reste parfois
il
marquait
la
mouillure
aujourd'hui par
dans l'orthographe un
et
les drivs
qu'on
;
mais
essaie
si
de
etc.,
qui
justifier
g,
si
l'on
malgr tmoigner,
habituelle.
Il
n'existe pas de
rduit
m, Ve ou
i.
aprs
ou aprs mn
en hiatus a produit une chuin-
me mouill
du
68.
NASALES ET LIQUIDES.
la
la voyelle
prononciation en nasalisant
comparez somno
prcdente
donnant somme
et somnio,
83
82.
et songe.
produit
Sur
chute de
mots
chute du
la
de marmor, voy.
n. Sur
la
la
tels
particularits
du traitement des
120.
La
81.
liquide
INTERVOCALIQUE
INITIALE
va/ere
/ecto
latin populaire,
tenu
ta/(e),
albe.
disparat)
Au xu
appuyant
il
il
s'est
une vocalisation en u
(jj)
i.
et
simple
/
tait
//a,
le
z,
les
il
redoubl
s'tait
tomb, dans
tomb ds
d'abord main-
tait
aube
miel
tel,
sicle,
alba
me/s.,
82.
APPUYANTE
FINALE
valoir
lit
le
1.
elle,
formes contractes
simple qu'il
s'est
produit un
PHONTIQUE
84
de
l'article,
devant
de flexion
dels, des
els, es
als,
as, 53.
devenu rgulirement
est
dans
la
bon
locution
mal gr
gr,
s'est
appuyant dans
a t
autres mots
les
la
la
o mal, oppos
Quel que ne
/
prononciation quque
83.
de
vocalisation
sicle.
appuyes par
la
groupes romans
(v.
pi, bl,
joints ,
intervocaliques
cl,
accompagn de
qu'en franais
simple
go
isoles,
La consonne
84.
ye, il
dite
gl
ou
(voy.
109,
en hiatus
(Jilia,
tels
que
que
rgulirement un
les
112) ou de
fille).
xvn e
le
on trouve
sicle.
noter
un
trace de
La graphie par
comme
bullientem,
qui avaient
redoubl en
Les mots
con-
tait
gl,
et 97.
cette prononciation ds le
/
mme temps
consonnes
deux
cl,
les
latin.
espalle,
le
linceul (* lin-
devenu ds
lors paule
87.
NASALES ET LIQUIDES.
teolo), chevreul,
85
non mouill
l'influence
85.
t modifie
initial
pour
ou intervocalique
en
identiques
l'ortho-
linceul ,
s'est
livel, nivel,
chang par
*
niveau;
dissi-
colucula,
Sur
dans
voy
i5o-i6o; 161,
groupes romans, H2-ii5.,
final,
les
La
86.
liquide
mar(e)
Sur l'amussement du
que chanter,
Le
87.
semble
s'tre
noter
orner
dans
les
mots
tels
le
l'origine,
dans
la
terra,
terre)
prononciation
sicle.
chute de
la
perdu
final
latin populaire,
avait
jusqu'au xvn
sur
ornare
mer
couronne
rive
APPUYANTE
FINALE
corona
ripa
i63
r.
INTERVOCALIQUE
INITIALE
dans
appuyant devant
dorso, dos
sentiment de
on avait
z aprvs
la
sursum,
s,
ds
sus.
le
On
86
PHONTIQUE
comme
dans
la
88. Exceptions.
On
perdris
thesauro, trsor.
CONSONNES INITIALES
On
89.
que
peut dire
consonnes
les
dans
le
et
si
d,
compte
terra,
.ono,
salvo
/erre
don
jauf
LABIALES
P> b, f,
l'on tient
'
natre,
pre
bove,
se
de Vu consonne signale
DENTALES
t,
initiales
fine,
bu fin
^it
z/ie
90.
CONSONNES INITIALES.
87
petit
initial, assimil
explicable
du
= hors,
cf.
Noie compl.
cur
cor, fr.
l
cantu,
cb
centwn,
's
fr.
fr.
lation.
g*
g
d
7
y
yj
gutta,
fr.
goutte
genero,
fr.
diurno,
fr.
cons.
( 65),
)
i
iuventy
/aloux
fr.
et
d'une liquide.
pr, br\
Il
tr,
1.
Ce
cl,
c*,
maintien-
Ils se
gl, cr,
qui se rduisent
composent d'une
latin se
gr
;
/)/,
_/?,
fr.
ralit
's, 'ch.
88
PHONETIQUE
Exemples
claro,
gland
clair
crasso a
On
grosso.
apparente,
donn
gras,
changement de
cr initial en gr.
blasphmt,
iplorat,
y>rato,
bvacbio
pr
bras
blme
pleure
dvacone
trs,
dragon
trois
On
grand
crin
tr initial
vuetu
flore,
fleur
Le groupe fl
bile, fr. /aible.
s'est
rduit
Le
fruit
f par
groupe fr
s'est
chang en
fl
dans
blable.
quando (qwando)
quinto (qwinto)
est
devenu
^ant.
devenus, par
cinq
dissimilation, cinque (kinque) et cinquaginta, d'o
et cinquante, ct de quint et quinze, venus de quinto et quindecim, o la seconde syllabe ne commence pas par qu.
De mme quisque unus, devenu cisque unus (kiskwe unus)
et quinquaginta taient
fondu avec
chadun, cha-un, venant de kala unum (locution forme avec
a produit rgulirement cesquun,
qui
s'est
CONSONNES INTERVOCALIQUES.
la
prposition
peut remonter
On
91.
92.
89
La fusion
dans
trouve aussi
le
au
classique,
latin
latin populaire
donc dans
ou
mier
ces
(voy.
s tait
disait
escuto^ estabulo.
espina,
s, et
On
une appuye,
pmer.
Enfin quelques mots grecs passs en latin et en franais
commenaient parps, pt \ep est tomb dans psalmo, saume,
etptisana, tisane (mot d'emprunt). Le premier de ces mots
s'est crit ensuite psaume, mais, tout en crivant ainsi,
;
CONSONNES INTERVOCALIQUES
92.
Il
faut se rappeler
que
le
forme avec
tus
V,
c -f-
le
produit de
l'j
en hia-
68
devant
bis)
e, i.
Sur
D'autre part:
a.
Trs anciennement
tomb devant
medietate,
ces
mots
lique
le
le
d intervocalique
est
un ye intervoca-
sonne intervocalique,
le
et
la
PHONTIQUE
90
tombs,
et le
yante
d'appuye. Sur
et
vement en
jy
et le/
la
comme
voyelles voisines,
les
(dans
baiser
baisier,
consonne
dentale
appuy,
s reste
les
devient bien
intervocalique
*disiunat,
:
mais
basiare,
appuyant, Yi
est
ye,
seulement sur
agit
il
Pour
b.
mots en
en hiatus aprs
L'z
les
desjune, 208).
ou
en
hiatus,
ou bien
elles
tante,
ou bien
la labiale,
un u consonne
mais seulement
primitif
ou
issu
du
b (
quand
c'tait
95),
s'est
suivi
habeo,
*avio,
*aio,
(aujourd'hui dois
pondant
ai
(comme
202). Quant
sapio ( ct
modiolo
moyeu);
je sai ,
corres-
le
doi
dei,
c'est
p intervo-
c.
Une consonne
par dissimilation
second
le
c'est ainsi
de tous
-eive,
le
-ais)
229.
les
le
second b de
-oie, -ois,
93.
CONSONNES INTERVOCALIQUES.
Consonnes
Au
93.
(v.
cours du vi c sicle
64) deviennent
du moindre
loi
seconde voyelle
un
car
on n'a plus
effet
de
la
alors interrom-
les
deux voyelles.
Nous ne
sonores se maintiennent.
les
comme
donnerons
du larynx entre
Naturellement
isoles.
effort,
91
s'est
maintenue en franais
pour
la
les
39-1 44-
CONTINUES
*
se
ra/zone,
raVone,
ramone.
devient 1 ( 65) cau^a (avec s forte), cau^a.
Nous notons s sonoris par ^ pour en prciser la
valeur,
(/devient v
(
reste
s.
fr.
Estivene )
la^are.
(devant
ou
f),
transform en V, devient
y
:
Mme remarque
la
notation de
s sonoris.
y
g (devant
consonne
1.
ou
tait
(y) reste y
D'o Estirvc,
drivs Thvenon,
CU.L>AT.
/*)
devenu y
pa<re(n)se, payese
ma/ore (mayorc).
dialectal, et
Esticnne
on a
le
dans
Thvenin,
MANUEL DE PMO
t'.Ugil.
les
PHONTIQUE
92
LM'LOSIVES
(devant a,
c*
devient g*
o,
il)
o,
u) reste g*
pacat, pa^at
se<;uro,
se<mro
o
g* (devant a,
devient d
reste
na/ivo, nadivo
sapere, sa/>ere
commenc
b avait dj
correspondante
se changer en la continue
dfre, dfre.
comme
telles
mme
(dans ramone,
vm
sicle
n'y a plus,
l
,
ra\ yemo,
le
mme y
le
moyeu
il
chose la
vi e sicle,
du
En
94.
pla^a, *a^usto.
sujat.
p devient
le
mme
jusqu'au
nous faisons
le ye (issu
de g devant e, )
mots qui avaient
1.
Dans
mots o, ce moment,
il
est
suite de
au
lettre z reprsente le
volution,
commence
son
's),
puis
vois,
les
CONSONNES INTERYOCALIQUES.
tait suivi
voyelle prcdente, et
(nom de
95.
n'en
maio
explosives, au cours
du vin e
sicle, elles se
dante: b en v
que
il
anglais,
q3
raie
95.
d en un son identique au
le
th
sonore
plosive.
Sa^ere (issu
debere tait
de saper e)
devenu
est
devenu
sa-yere,
comme
devenus
sud/;at,
devere.
nadhivo.
Pla^a
et
payt.
En rsum
p a pass
b,
d, et
et b primitif
***><**
Le 6 qui existait ds
changement de p en 6.
i.
le
le latin
ou secondaire k v*
dh
ky\
PHONTIQUE
9^
Notons cependant
que
la labiale
le
d'une voyelle
voisinage
que
au xn
dh (issu de d ou / intervocalique)
le
sicle
sudhe, sue
naf
naj/;if,
1
.
est
est
Tl
tomb
tomb
nes,
verbe pouvoir,
par l'analogie
g*
ces formes
dgager de ye
ou
(primitif
labiale et a, sans
du
2 ho, ).
(cf.
3 qu'avant le ix e sicle, le
c*) tait
poi, prtrit
issu
de
labiale, et entre
lo<;are, lo^are,
On
2, et
a vu
96, d.
aux
intervocaliques,
39-^2, que
dans
d'o
le
les
la
la disparition
de
participe pass
et pl-u,
la
voyelle
(crit
eu,
ct de
plais- ait.
96. Observations.
a.
Il
e,
i,
ils
93).
1.
du
latin se trouve
maintenue,
une langue ou un
-ade
(=
fr. -ce).
la
dialecte
forme
la
dentale intervocalique
est savante
du midi,
ainsi
en
ou emprunte
est-il
du
suff.
CONSONNES OTERVOCALIQUES.
96.
comme
i)
ou venant du p) disparais-
devenus
consonne
(iv) et
non
il
les
:
est
probable qu'avant
ils sont
sons voisins,
scrofella, scrowella,
crou-elle
se- ( ct de quoi
intervocalique est
ticularits
du traitement des
voyelles
quand
la labiale inter-
b.
Sur
le
changement tout
r,
fait exceptionnel de la
voy. i36, d.
c.
Le g intervocalique devant e, i, qui normalement
donne a y y, tait tomb ds le latin populaire dans viginti,
,
reine. Il n'a
pu
de
*sigello,
b,
note).
mme ye le changement de
a semi-tonique en ai et de tonique en
contradiction, pour le g* aprs
a,
pays.
Il
y a aussi
Il semble
semi-tonique libre, suivi immdiatement du ye,
que
l'a
doive
rester intact:
aeul,
glaeul,
paen.
Nous disons
fait
sur
rai.
un compromis
il
paye, o
Notre prononcia-
analogue
gaine de gaine.
PHONETIQUE
90
1
,
la
chang dans
longtemps aupas'est
97.
vocaliques,
premire
la
traite
est
deux voyelles
comme
si
elle
tait isole
et
la
entre
OU UNE LARIALE.
pa/re, paire, pj/;re, pre
Devant
a.
degr b
en
v,
dttplo,
vl.
transformation du p s'arrte au
Ici, le
la difficult
Dans/a6n'ea, devenu fa
Il
la vocalisation
i.
la
double.
en raison de
groupe
b.
/,
lawa, Vevre.
du
ne
s'est
pas chang
de prononciation du
108.
1
34),
la
que
doute
ce
sans
b en u est due
d'crire
second qu'il
le
serait
CONSONNES INTERVOCAUQUES.
chute de
la voyelle
groupe
le
2.
97,
97
lui enlevait
Au groupe
Ir
comme dans
verre.
ir,
'
pu
r,
d'o
Dans
mouill
les
/
groupes intervocaliques
pour
les
Correspondant
franais lairme
acre,
et
cl, g], la
exemples, voy.
cr,
on a gr puis
sagramento, sairement,
(la t.
semble qu'avant
11
norture, nourture
larcin
comme
On remarque
igr
ir
palatale a
109.
dans sacramentel,
:
ir
(voy.
Pour
g dans
I.
1.
le
perce,
paresse i^pigrici),
la
chute du
{5
7, c, i
Rem.
I.
PHONTIQUE
98
forme
la
entir,
qui suppose un ye
second lment de
le
diphtongue
la
dans
En
labial
un
aigu,
ve
fr.
le
qw
groupe
equa, v.
aive.
w, au
On
fr.
ive
d'expliquer,
tel
quel
plus
la
Sur
(aequale).
De mme,
cueus, queus (
la
39
forme permet
aive, ve,
eaue, aujourd'hui
forme aigu
Sur
milation.
comme
les
mots
la
eau
aigle
1.
antive
i
gant de *zvanto)
que par
facilement
A rapprocher de
Il
(cf.
cette dernire
().
4o.
fr.
crite
ye et le
(aquila)
un
o l'lment
maintient
antiqua, v.
etezve,
principe,
aqua, v.
se
a le ye
flairier (fragrare).
le
On
*sequit,
devenu
*sequere, voy.
*cocere
par assi-
* cocus,
d'o
et i56, b, note).
tombe, et o
i
donn rgulirement
le nom de lieu Ais (que nous crivons Aix et qu'on est arriv
cette forme correspond aussi
prononcer incorrectement par x)
2.
s,
APPUYANTES ET APPUYEES.
99
99.
APPUYANTES ET APPUYES
En
98.
c* et
g*
70,
sans changement,
gnral
les
/se
voy.
vocalisant, 82,
voyelle
r restant
86).
consonnes
appuys se maintiennent
nes
liquides
et les
prcdente,
En
deviennent ye\
et les nasales,
tudies
sauf
et les
tels quels,
groupes conjoints
comme
les
conson-
et
le
explosive
-f-
(qu, gii)
les
groupes
se rduisent l'explosive.
Une consquence de
99.
la
r,
appuyante,
82).
mme
le c
(voy.
La consonne double
io4 #),
mme
(voy.
a t souvent rtablie
ou
aujourd'hui que nous disposons des accents pour prciser le timbre de la voyelle
I.
Bien que je
c* et 9*
se
Voy.
il
vocalisent , parce
de voyelle dans
i.
soit
les
diphtongues,
cf.
65,
in fine.
90, note.
mais
le
IOO
PHONTIQUE
pour
deux
crire avec
de royale (latin
(latin mortalis), ct
puye
regalis), etc.
nature de l'ap-
la
bursa, bourbe
*?norsura,
morsure (inorseau
2
,
de *mor-
sello)
x
mercde,
Francia,
mer
merc-ede,
Fran
s a,
s y ede,
68
bis
Fran'je, France
)
i
faciat,
faVs
sapiat, sa\)
cb
*rabia,
rab*\ y
hordeo,
d
oT y
)
s 7
'
sapche, sache,
cf.
y at,
ci
70
cf.
70
68
a, ra ;e, ra^e
o,
or /e, or^e
argento, ard^ento, av
d y
\
ento,
argent, argent,
cf.
72.
APPUYE PALATALE.
(c* et
angustia, angoisse
accust, a(c)nise
APPUYE LABIALE.
*canipa,
chape
infante, en/ant
Sur
plus loin,
2.
les
alba, aube
subvenu, soutient
notamment
kPPUlTNTES FT APPUYES.
102.
>?,
[OI
*comn\ire, complir
caucvo, chancre
congro, congre
lorsqu'ils sont
d mouill,
sont
produisent
initiaux,
il
le
appuys
la
ils
se
(cf.
ils
bornent
68, n. 1);
g a
t trait
de l'adl'ad-
graphie ng repr-
la
produit
verbe longe,
fr.
je
Cf. 37.
et
sonore
i,
lorsqu'ils
peinant.
chuintante
e,
comme
chuintante
la
dans ce cas,
g devant
comme une
1
.
"Dansingenio,
consonne
initiale
dans
la
g devante,
/,
la loi
de mouillure du n par
leurs l'influence
du
cf.
latin d'glise a
10, c
pu entraver
d'ail-
leur
volution.
102.
On
que pascunt,
coutume de
pascente,
il
dire
que dans
les
formes
y a eu mtathse de
s et
telles
de
c.
ais
Toutefois
longe,
il
comme
longue,
soit
102
En
PHONETIQUE
effet
trait
comme
vocalise en
i,
donn
s
d'o paissent.
rapprocher
pour pascente
e et le
-f- ye
deux
les
la
a t
appuy par un
*paxunt, avec
pasquent
qui se
lois
(lusco),
mtathse
est inu-
le c
le
:
devant
son
y
,
payant,
angoi^e, vaisseau (*vascello), faisseau crit tort faisceau, et le ye va s'unir la voyelle qui prcde ( 35).
tels
tifs
paisse,
se
devant a, o
mnsca, mouc/;e
finisse,
les
le c
subjonc-
gique.
les labiales
appuyantes dispa-
Le p
a t rtabli tort
dans l'orthographe de
Parmi
les dentales,
comme
sept,
baptme, cheptel
appuyant
ss
pour
viter
sourdes p,
tomb de
c*,
se
xm
il
la
intervoca-
xvm
sicle
mais
(beast, beste
tait
en anglais
mais
aples
tomb devant
te,
28).
crire
puyant
est
(cf.
tomb en
les
ke,
spy, espier
squire, escuyer),
du
sicle.
APPUYANTES ET APPUYEES.
sicle, la
graphie juque. Ce
mot
103
104.
entendre
la fin des
sement ultrieur de
propager
parce qu'il se
s persistait
adverbesputs, prs,
la fin
L'amus-
lors.
au xvn e
*
;
et
pu
de
se
fait
une hsitation
qui s'tend jusque puisque ou puique, jusque ou jque,
etc. La prononciation avec s maintenu a prvalu d'autant
plus facilement que l'volution smantique de puisque et
de presque avait loign ces mots des adverbes puis et prs,
que lors tombait en dsutude en dehors d'alors et de pour
lors, ds lors, et qu'aucun adverbe ne correspondait
jusque. Parce que prononc parsque a pu favoriser aussi
le maintien de s dans les locutions conjonctives. La prononciation prque est atteste au xvi e sicle. Nous hsitons
encore entre tandis'que et tandi(s)que. (La prposition ds,
n'ayant pas d'emploi adverbial, n'a pu se prononcer ds'
on constate pour
ces locutions
sicle
la pause
la
En
d'origine populaire.
et
mme
Devant
g* mouille n
les autres
c*,
g* mouillent
se d-
($ 7, e).
/
qui suit
( 79).
consonnes,
les palatales
appuyantes
puis
Au
<l<>nr ijur.
encore tre
sj>ar. '>
PHONTIQUE
104
traclare, tra/t/er
gement de
en
-ier
voy.
-r,
exceptions suivantes
les
a.
De deux
193.
Il
palatales
identiques, l'appuyante,
de^:
vacca, vache
second
tion
devant
c est
du premier
cde en
ou
de
dans
i,
eccilla, /celle
comme
la
ici les
seconde
dans vacca,
est
le
deux consonnes
an c\ voy.
appuy ne
b.
Le
\ec devant
-\~
l'influence
coctione,
* coupon
( ct de directe*, droit).
poitrine, le c
Dans
ce
*districtia*
rl
dtroit) directiat,
Dans *pectorina,
tre^e
drewe
peZ/rine,
remarquer que
suit le c
lec-
( ct de distric/o, destrez,
leurs
atone.
est
le^on
s'est
il
69
ocire.
suivi
le
ecce le
c'est le
groupe conjoint
tr
qui
le c
de
dans
la
la
presque
totalit
est suivi
d'une
CONSONNES MDIALES.
consonne
Dans
extendere (ea/endere),
exire,
o on ne
o IV
oissir (exit,
105
105.
comme Ta;
dgage
on a Assit
et
donne rgulirement
est tonique,
tendre.
e^/endre,
est
substitu
oissir).
ist
La
(examen)
et essayer (*exagiare),
on devrait avoir un
Un x
o, phontiquement,
ye.
rduit aussi
c.
Un changement trs particulier est celui du g
appuyant dans saqma, *smaraqda, o il se transforme
en un / qui se vocalise en u saume, some, somme (de bte
de somme ), et mer au.de.
:
trait part (
98,
100)
le
des
cas
groupes forms
de deux
consonnes
conjointes
est
appuye
et se maintient.
nous constatons
mdiale de groupe
prompto, iproni,
la
chute de
dans redemiptione,
comme
la
ranon,
crivaient Racine et
un d dans
consonne
dans
Mme
quand
de
c'est
dans sancto,
10
PHONTIQUE
comme
appuyante,
et la dernire
comme
appuye. Le
conjuguait ainsi
du
la 3
peinstrent.
ils
Pour
n4Il
s'est
produit de
suite de la chute
bien
les
le
de voyelles atones
groupes
difficiles
prononcer, ou
il
uo,
c.
(cf.
veaux a
n).
t grosse
la
les
groupes de
de consquences pour
le sort
des con-
consonne
la
intervocalique est devenue appuyante et elle est tombe, tandis qu'elle persiste dans devoir, sous la forme
du
v.
mais dans
le
et
second, l'appuyante se
tait
comme
lie
moire,
l'ap-
moWre,
108.
GROUPES ROMANS.
011
est
il
de groupe
tombe ce
et
titre
devient mdial
il
comme
IO7
dans redemptione
la
consonne
finale.
de groupes conjoints,
appuys
Il
ss
intervocaliques (cf.
97) ou
100).
(cf.
compo-
de r
robur, rouvre
et
bo'wre
vivere, vitre
On
sitliur
108. Pour
les
groupes
labiale et
l}
les
*stupia, teuble
tabula, table
-abile
est
-able
Mais dans
n'existe
exemples sui-
les
conserv devant
les
Ser-
ments de Strasbourg).
D'autre part, ct ftteuble on trouve une forme
CLtDAT.
MANUEL DB PHONTIQUE.
PHONTIQUE
et ct
teule,
formes
tle] ces
de
lisation
la
consonne
macula, maille
ongle
ils
coagulai, caille
Exceptions
culo, masle,
2
Dans
mle
certains
dans
;
vig(i)lat, veille.
c*, g*, et
sont appuys
ancora, ancre
I\
OU
ou
r,
se
avunculo, oncle
maintien;
ungula,
Bulgaro, Bouore.
le
groupe
sel, le c
tombe
mas-
mots
latins,
le
franais,
on aurait
Ajoutez:
seigle,
reglier
i.
aveuil et
comme
il et
vieil).
(devenu marguillier
Deux
sieil,
causes ont
mot
Sous sa nouvelle
redevenu populaire.
sens restreint,
est
GROUPES ROMANS.
3
Pour
rgula,
110.
00,
ct
de
ruile, et
Si vigxlat
anciennement en
Cy
la
ne
point
forme contracte
rgla,
vigat, le
s'tait
ET
/,
changement normal en
dans
amen
l'intercalation
d'un
dire, cf. 11 4.
Et de
fait
on rencontre
respondant benedicere, ct de
la
Ou
disdre,
si
au
r,
de
lieu
bener (puis
-ir.
Les
infi-
entre s et
benestre, cor-
forme
Le
120).
(cf.
et ces infinitifs
h'nir'),
I*.
le c y
coquere), aurait
OU
g intervocalique devant
fragile, fraile,
mme traitement,
dans
( o4,
mme
OU g y
is
caractre dialectal
reille.
un
coexistence au
la
qui viennent
un g y
(et
non
s.
IIO
un
PHONETIQUE
y
gere,
Nous verrons,
)intervocalique.
analogique de ducere
b.
Dans
o on
transformation de
y
,
appuys, au degr
(plus tard veinere,
la
chute de Ye
sourdre, plaindre.
De mme dans
carcre, chartre,
tenir
au
en
tortre,
devenu
tordre
-dre.
Il est
empche par
79, ait t
la difficult
de joindre
longtemps
de joindre
la
la
chuintante
pnultime atone
de
a maintenu
l notre
bis.
Le mot
latin
angelo
emprunt postrieurement
du
la
la
cf.
ancien
119,
peut encore
mouillure du
prononciation
Ye
-\- r.
Aprs
la
GROUPES ROMANS.
on a eu
peior,
le
groupe
devenu appuyant,
consonne
1.
Dans
7, c, 2
mots
les
tels
mots
de prononciation,
(tels
chang en
On
tl et
que
cl,
la
109);
dl
ment son
d'hui crit
tombe tantt
second en
un
//,
de
ayons
comme
le latin
redoubl rduit
le
premier
s'est
rgu-
avait
bella
/
s'est
l *veclo et *spalla.
belle (
les
Le premier
mouill dans
qu'un mot
vetlo,
a eu naturellement
mot
que
matelot, madeleine}.
le
du t de l vetlo et
offrent une certaine dif-
aujourd'hui dans
L7 consonne,
-f- r.
ficult
III
113.
eu antrieure-
comme
82). Ajoutez
exemples
Rodlant (d'or,
ment), Roulant.
113. Si
Le d
/
la
qui change.
tation
dans chapitre,
pas appuye
latin capitulo,
ces trois
mots ont
l'poque de la sonorisation de
la dentale n'est
emprunts aprs
intervocalique.
112
PHONETIQUE
114. Lorsque
la
et
d'un
r,
sourd ou
premier cas
sourde
la
dans
le
contact
dj sonoris,
comme son
il
le
second
est
la
dans
le
sonore d
*essere, es/re
*na^ere, naisse
*murunt, misrent
*dixnint, distrent
Entre
les
sonores dentales n ou
un d de
aussi
transition
genero, gendre
11
/,
et r,
on constate
faut admettre
s'tait effac
*solere, et
(dans rsoudre)
v, il est
car
si
Entre n
mot
Il
et
/,
on constate un g* de
spimi/a, espingle.
y a aussi
labiale sonore
difficult
de prononciation lorsque
ramen
la
ces groupes,
dont
la
labial
en franais
ait
prononciation actuelle
Dans
entre les
le
1.
comme
deux consonnes,
son de transition,
GROUPES ROMANS.
com/Me
cu/z/u/o,
Il3
116.
nombre
nu///ero,
Dans
inv(o)lat,
la
devenue mdiale de
labiale v,
en
la labiale
alors en
explosive
d'o
///,
b, et le
donn remembre, on a eu
d'aprs
//
change
emble.
se
/,
on trouve
analogiques
Il
peint,
Il
feint, etc. (
115. Signalons
209,
c,
note 1).
un changement anormal de
en n,
que
devenu
pesle (pessulo)
devenu
pesne, pne
*posterula
posterne, poterne.
roman
naturellement traits de
homme, homme. En
ais (le
de
la
et le
mme
ralit le
redoublement de
groupe
Ym
latin
mn
somno, somme,
tait
simple en fran-
on
crit
simple
terme, de
ter//zizzo,
et
indiquait la nasalisation
De mme
sont
le
groupe
mn
etc.
est pr-
Dans *carphw,
le
s'est
Il
PHONTIQUE
nasalis en
au contact du n, de
telle sorte
que ce
le
changement du intervocalique en
sifflante,
o5,
au moment de
persist
chang en r
produit pour
la
chute de l'atone
Londres, ordre
voir galement
dans
le
que
mme
(cf.,
cas).
la difficult
n3,
donn
soit
par
la
ce qui s'est
de prononciation
chute de n,
s'est
appuy,
et
et
soit
du d quoique
y
en
effet
ordine a
118.
r, i
On
a encore le
changement de n
final de
groupe en
119.
Dans
virgine, margine, le g y
121.
GROUPES ROMANS.
rement dj
Il5
comme
120. C'est
Ici,
du
il
n'y a pas
le c
dme
pour
le
difficult
termine
mme
la
transition
par
m qui
un
se joindre
de dcima
(cf. graisie,
le s
au r qui
suit, le s produit
distne,
10, a).
3i.
et
de anima est
reprsent par
du mot), mais, comme le franais rpugne aux proparoxytons, aneme s'est rduit me.
D'ailleurs aneme ne comptait que pour deux syllabes,
et Va y est trait comme entrav.
tion courante
GROUPES TERMINS
et
de flexion, aprs
la
chute de
Il6
PHONTIQUE
l'atone, la
consonne qui
ou mdiale de groupe,
Ainsi
la
les labiales
2o3, a
corpus,
cors
tempus, tens,
corsage),
raison.
(maintenu
comme
dans
tel
au contact de
la
sourde
dbet,
dans
se
corrumpis,
les
drivs corset,
b et
p intervoca-
changer en un
devenu
v, qui,
sourde /,
ainsi s'explique dift (pour
finale, est
de/>es, dois;
crit
temps de
telle.
crivait Bossuet;
liques avaient eu le
deiff)
claies, cls
comme
la
Serments de Strasbourg.
les
s et
de flexion,
vi^et, voit
s la
sauf former
consonne
crite ^,
s,
on
monts).
monter, monz,
Le groupe
sts s'est
mons
(aujourd'hui crit
rduit ^, puis
eccis
aprs
avoir nasalis la
De6cartes crivait le
mot
ainsi.
pronon-
voyelle prcdente
1.
la
fait
cf.
75.
dormit, dort
GROUPES ROMANS.
venu
ds
et four n,
xm
le
La nasale dentale
groupe devant
consonne
s la
lieu
de
sicle).
mdiale de
s,
l
le
s,
',
que *pugnos,
telle
au moment
le n,
la
car le
a
au
et four,
n, lorsqu'elle devient
de
II7
125.
tait
pralablement tomb en
le
mouillant
prcdente
et
forme un % avec
le s
qui suit
la
la
on
voyelle
poin^, puis
De mme dans
mouillure vient de Ye en
donne
Plangit
naturellement plaint.
124. Le
que
telles
s'est
oclos
(pour
appuyant au moment de
finale,
il
en
uel^, fil^.
uel\, ueuz,
28
lation,
b,
56).
voyelle
ueus (devenu
filz,
Aprs
nullos,
illos, els,
exe.)
compltement,
cf.
devenu
chute de l'atone de
la
a aussi
eux)
la
formes
les
ieus,
mais aprs
fis
fiz,
on
nuls,
82)
disparat
a fusion de
fils,
vocalis avec la
125.
De mme que
appuyant
appuyant
en u,
se vocalise
se vocalise
en^
farto,
PHONTIQUE
I 1
fait
or, aprs la
de
et
chute de
devenus sacs
illos,
atone de saccos
la voyelle
et els, le
de sacs
est
tomb purement
le
et
du
du
appuyant
appuyant antrieure
intervocalique,
de
la
et
est
il
de
c'tait
(comme
99), et
9/i).
xm
sicle,
la
faut admettre en
dist,
is
Au moment
il
tait
il
devenu normalement
placentem, plaisant,
la vocalisation
par consquent un
au
la vocalisation
pas appuy
(comme dans
de
le c n'tait
loi
(nous
sur le singulier).
refait
sas
ap-
prononciation
Vourfacit,
dicit,
formes/^,
dict,
semblables aux participes factum, dictum, ou une analogie \ec*tragit, *'strugit ( 110, a).
GROUPES TERMINS
On
trouve dist
PA.R
en
latin, se
reste
maintient ou se change en
d dans higida,
masculin seulement
en
quand
il
ri^irfa,
donnant
froit, roit,
arrive
en
/.
Tandis qu'il
froide,
137),
il
roide (au
s'assourdit
GROUPES ROMANS.
128.
IIO,
*buxida, bois/e;
* obsidatico, ops/dtf-
osfage.
tico,
128. Le
se maintient
ou
change en
se
y a
d. Il
protonique,
qui
maintenu pour
temps de
le
adiutat,
se sonoriser.
cubito,
Mais
il
facile expliquer,
et,
Mme
s'est
cela plus
t
dans
tonique
tait
ce qui a laiss au
a
Vu
ailier;
tare,
1
.
opposition entre
coude
et
male-habiio, malade
*subitano, soudain
Dans
mme
bospite, alors
de se sonoriser,
il
le
la
aurait eu le
temps
quand l'atone
sourde appuye p.
redevenu
serait
tombe, au contact de
que
et
t,
est
de *bombitire devaient
sonore appuye
Le premier a donn
b.
un d appuy, dans
i<
Dans
itis),
cile,
ij
les
La conservation du
formes
telles
que
t,
aprs
perte, rente,
on attendrait un
110,
coorde, courde,
a.
aprs
i,
comme
120
du
PHONETIQUE
peut tre due l'analogie des
La prsence d'un
dans
e final
le
ds lors que
le
ne
soit
pas devenu d
On
ici la
s'tonne
consonne
129.
Il
la
ii o, c
119; i3i
i33
bis.
On
sait
que
le b est celle
de
transforme, dans
dj devenu v
la
quand
position intervocalique
il
tait
131. Dans episcoo, principe, la voyelle atone s'est maintenue trs longtemps entre le c* et le cy appuys et la labiale
p, qui a eu le temps de se changer en b, puis en v, et
d'evesqueve, princeve, on a pass ev es que, prince, comme de
angele ange
(cf.
devenu Jaccomo,
donn Jacme,
nom
le
crit
groupes
1 32.
muet.
consonne -h
des
ce.
formes franaises
GROUPES ROMANS.
121
134.
-ce.
prcde, dans
Mais
herce (herse),
irpice,
monticello,
pance
pour
nom-
monceau.
puce
pollice,
pinnicc,
rinceau
les
pouce
poucin (poussin)
ceno,
pantice,
pultce,
puis le
~,
's
(panse),
mecine.
fr.
comme
ne
de consonnes
faut
-4-
s,
donc admettre
soit
133.
Le
le
s s'est sonoris
en
~,
undecim, onze
exemple de
133
bis.
(duodecim) au
l'historique de Littr, au
doce
Le
qaat-
par ana-
de douce,
mot Dou^e,
et
un
pour douze.
latin supplice a
franais soplcce,
lieu
*
;
devenu
donn
vieux proparoxyton
le
souple. Cf.
no,
c; 119; 129;
i3i.
groupes
consonne
-f-
ico
icsL
'
iga, igo
122
en
PHONETIQUE
Le traitement
-je.
(ou u),
devant
et
Le groupe
o,
en
-Ico
ralit -eco
posttonique ou
(puisqu'on a
puis rgulirement
-ego
devenu
que
produit
puis
\o,
de
mme
je, je.
autre que la
mme
la
rsultat
que
ou appuy {jour
initial
pour
sourde
pronom
De
le
mme
toutes faons
-ico, est
ou
mme
il
devenu
du
est
d
je,
latin n'a
et orge),
(rouge).
-eo
c*,
proclitique
ou d'une
Le
que
sort
labiale
rsultat est le
pnultime subit
du
Ye a d subir ensuite la
-eo, et
le
voyelle o
la sonorisation
tandis
la
un , par consquent un
par
-ico-
devant
la voyelle a.
d devenir
ferm) a
mme
est le
les
Va de
autres
D'autre part,
-ca, Yi tant
protonique ou posttoni-
devenu
j soit directement par l'volution normale du
appuy (aprs la chute de Ye atone), soit aprs trans-
et le
verbe
une perche
il
vergogne.
le
substantifs^
et le Perche,
1) C'est ce
fr.
assige
donnent
moment que Ye
la
et Pertico
GROUPES ROMANS.
123
135.
appuye
EXEMPLES
fougre
*sedico,
sige
serica, serge
medico,
mige
(cou-
* natica,
nage
filicaria,
(fesse)
ge, etc.)
*sapico,
sage
heretico, erige
Gemmeticos, Jumiges
delicato,
dougi,
l'atone
mandiicare,
berger
il
fait
sur
il
vieux
fr.
plonger;
plumbicarc,
Il
mange
targer
vin-
*berbicario,
au
lieu
de
sur manger
fait
sur
* tardicare,
Ande-cavo, Anjou.
mandue
a t
manger
venger;
dicare,
tait
l'inverse,
chtier a t
).
135.
On
i. Ouand
la sourdo
onore -atico -adego.
appuye,
n'tait pas
elle tait
devenue
MtUAT.
MANUEL
l'IU'M
Uni
-je,
PHONTIQUE
llli
povticu, porche
domesticOj
per/ica, perche
domesche
maslicat, masticare,
Aveniico, Avenche
Perche
Pertico,
mche, mcher
cher.
il
le
comme judicare
vraisemblance
clopchar).
juger.
On
* cloppicare
Mais
a propos avec
n'est pas
il
beaucoup de
moins impossible de
de
Le verbe
o
la syllabe
d'o
pencher;
Cette voyelle
elle tait
s'est
tonique
frotegier,
sedificar).
trs
Mais
* pendi-
*vendit-
aegier,
le
comme
nidificat, qui a
le suffixe
* expandit-icare, expanicare,
nil-
puisqu'on admet
D'autre part,
*nidi-
la
tirer
un
les
formes
d produire
infinitif niegier
niege,
bonne heure.
GROUPES ROMANS.
on
dit
a.
136 C
125
Remarques et exceptions.
maintenus sans
interruption dans
la
langue,
ils
ou appuy) l'ont transforme en 'chi. On a eu alors prede'chier, empede'chier, puis, au moment de la chute des
dentales intervocaliques, preechier, empeechier, d'o ensuite
par contraction et aprs l'absorption du ye prclier, emp:
cher.
quer trange
( ct
et
simplement joint
la
tomb de
trs
bonne heure ds
;
appuy
par
la
PHONTIQUE
I2
chevaucher; man'ca,
masculin *manico, avec l'j persistant, a donn
rgulirement mange, devenu manche par assimilation de
forme avec le mot fminin). Les formes fouchre, nache,
ct de fougre, nage (natica), peuvent s'expliquer par
une double prononciation du mot dans le latin populaire
baseuche);
manche
(avec
*caballicare, cavaVcare,
(le
amu et avec
persistant)
et inexacte.
est
puis,
(car
on
a aussi la
ainsi
que
*fitico (issu
CONSONNES FINALES
Il
prononcs isolment,
si
lgre soit-elle,
dis') la fin
effet
les
finale des
mots
du mot en
consonne
liaison avec le
mot
suivant.
Ce sont en
138.
CONSONNES FINALES.
conditionnent
127
changements phontiques.
les
pause,
la
la fin
il
une forme
devenu
/,
g*
est
devenu
la loi
du moindre
avant
la fin
une
*, etc."
qui
effort,
du mot,
c'est l
a fait
f
,
un
effet
la
Le
s final
Un
invariables
adverbial,
emprunt
il
a t
proviennent de pluriels
de
voluntiiriis, certes,
final
devenu dh
($
ajout
s s'est
nombre de mots
du
naturellement maintenu.
bales,
de
supprimer, un peu
mot,
est
on
l'appelle
certain
alors
latins,
comme
Dans
certas.
un
les
le
xn
volontiers,
t
e
de
flexions ver-
intervocalique
sicle:
amat,
il
aime.
ce
mot
soit
dans avec
devenu
aussi,
1.
Ce
2.
On
ne prononce
petit
nombre de mots
d'un
la
pour
'/.
;/.
/,
b,
(cf.
rjiii
z,
savants ou
aujourd'hui muet.
persiste sans
la
quand
fin
changement.
28
(si
PHONTIQUE
avait t le premier,
finale serait
hoc,
45,
tombe
b).
est
il
comme
Le c*
sur
te
dans
s'est aussi
employ adverbialement
le lieu,
probable que
consonne
dmonstratif
le
maintenu dans
au sens du
champ, vieux
la
loc(o),
avec
luec (lues
ilec ( 23, b,
sur
latin illico,
franais
2
ecce-
exe).
di, dui,
la liaison
avec les
com-
2 2 4).
comme
Sur Mac
qui ont
et ecce hic,
b.
la suivait,
cette
consonne
de l'atone
moment
il
faut
est
clos''
(et
de
la
chute de l'atone
assourdie
si elle
ce
la
que
chute
sonore ce
tait
devenu sonore
moment
la
par
elle s'est
et s'il
finale
(%e),
mais
il
intervocalique
le s
est
(se)
redevenu sourd au
on devrait
crire ns
comme
clos)
dans prato,
rgulirement,
comme
intervocalique,
et crit
1.
Sur
2.
On
il
[celle (
trans-
au moment
y a eu l'analogie
io4, a
i85).
',
CONSONNES FINALES.
de
chute de
la
temps que
141.
mais tombe en
la voyelle atone,
dh rest intervocalique
le
120,
( q5,
consonne
finale, ds le
dbut du xn
sicle.
mme
1
Il
ni,
sans
Nous
cri-
s'est
de
1G8).
La chute
la
du
-u,
-i,
(cf. $
s'explique de
-,
mme.
nue
telle
comme
dans
le latin fortem,
chute de l'atone,
un
final
grandem,
qui
la
s'est
elle tait
grandetn.
Au moment
sonore d
change en
s'est
appuye,
est rest
il
quand
et cette
la
sicle
de
la
fort,
dans
sourde corres-
prononciation
s'est
;
on
ons encore un
en
prononait encore
le
mot
e (
comme forte,
Il
un d devant
commenc
logique en
liaison.
est
probable qu'on
voyelle
au
moment
savante, et
non
grande',
on peut admettre
d'origine
substantf
noif,
de
niv).
3o
PHONTIQUE
le
consolid.
le c,
l'intrieur d'un
redoubl ( g3, 95
que
franais,
et
s'est
il
lorsqu'il tait
qui sui-
mot
devenu
final
en
sac, sec.
la
appuye
tait
s'est
cf.
s'-
i^i).
maintenue
devenu rgulirement
cabe,
puis cave ( 93, 95) au moment o l'atone est tombe, on avait la sonore v, qui s'est change en la sourde
;
donn
144. Le
dans pala\
1
t
y
96>
De mme, novem
de nombre
adjectif,
lupo
;
et
et
cerf.
il
avait disparu
comme
devenu
le
traitement de
1e
intervocalique
contradictions dans
Le p de
labiales ( 39)
nom
Pour
dans
entre
certaines
CONSONNES FINALES.
le
mot
mais qui
s'est
prononc
est
la diffrence
de ce qui
la
chang en un
pause. Cf.
s'est
Le
un
%e (
93)
l3l
Cl.
tard, i56, b.
palais',
145
se, dis',
note
o/i,
quand
i. Ici,
par
se
comme
65,
1).
d'abord %
s'crit
dans tous
Dans
dans ceux en
et se
les
-ce, la
crit ce dernier
viter
mot
mots
les
-cio,
finale
par
la liaison
consonne devenue
(*laceo)
la liaison
prononce
on a
au contraire
l'adjectif; sur
33, note 2.
mot qui
consonne
comme
Si
suit.
isole,
le
elle
devra en principe
une
tre traite
a.
intervocalique devant
et,
aut et ad se
savons que
les
Or nous
l32
PHONETIQUE
tombent
( 95, 2
et io3).
18), mais
lis (
/),
il
est
mot
le
une voyelle
aut
et
noter que
d'abord labia-
s'est
il
/?),
on trouve, dans
la trs
ancienne langue,
ed
ment devant
voyelle-,
c'est le contraire
comme
ad
que
et,
ou et a (crit ).
semi-tonique et libre,
effet
et tait
voyelle
Et en
la
( i/j)
forme
la
par consquent
aprs la chute de
dentale finale;
la
voque
est
que
mettre
un accent sur Yu de
Apud
donn
devant
b.
1.
il
on
s'est
born
consonne,
le
od
mot
l'origine
crit
od
sic,
se
devant consonne).
Les
terminent par un
de
ici
mme
de l'qui-
contexte rend
le
c isol.
Or,
le c
intervocalique ou
comme
CONSOLES FINALES.
appuyant tantt
90, 3, et 10/4).
(devenu
ce,
l33
dans ne au sens de ni
de
mme
38).
ici, ci,
si (cf.
o, ce, s'lide
ne plus, ne moins),
devant voyelle.
que dans
io, o,
comme la voyelle
Avec
devenu
( i38),
proclitique, tend la
145
ye,
a disparu
Il
de
change en
se
i52, note.
avec ubi
(la
franais)
Ce mot
locution l
dans
le c
c,
Mais
oit
constamment en
il
d'o
s'est effac,
il
(crit l arbitrairement
l'article).
tait
proclitique, a
pour
tablir
avait aussi
la
perdu
liaison
en vieux
comme
illac-ubi, le c a t trait
o le
comme
souvent employ
Illac,
dans
le franais la
de
l lai-ens,
En
forme normale
final
d'il lac
comme
de ecce-hac a t naturellement
le
mme, d'o
a,
ai et cans.
c.
Il
bl\)
el,
o/
il ne vient
ne rpond.
2. Il est devenu y -\- z dans le corps d'un mot ( 0,4). Le traitement d'une consonne finale en liaison n'est pas ncessairement
1
n'i(l)
identique celui de la
mme
consonne
h l'intrieur
d'un mot.
l3^
PHONTIQUE
Le proclitique per devait naturellement conserver partout son r final, franais par, puisque r intervocalique
que
persiste et
La consonne
d.
aprs
la
chute
trs
( 86).
fondre
se
et
avec
la
19.
s'est rduit
Les
e.
ibi
mes,
tes, ses,
nous, vous'
ont amu
Les
les,
un
de casa,
7, a,
devant consonne
et l'ont
chcs (aussi
s final
i65,
les
i).
La prononciation sans
in,
impratif
garde-l(s)
en franais mon,
une
et l'ont
( 76),
meum,
ont amu
nasale,
devant consonne,
la nasale finale
maintenue
dans
les
et
non pas
(quoique
comme
celui
de
tuum, suum,
meos, tuos,
s, illos,
/.
y.
crit
le
premier
illos,
meos,
de
ibi soil
etc.,
deux
Dans
le
bref), cause
n'a pas t
trait
146.
CONSONNES FINALES.
l35
aprs s'tre
du mot
devant
t,
impratives)
la
consonne
dans
de
la
form
il
s'est
pause (dans
les
conditions que
la
io5),
initiale
substitu
formules
La palatale
en-n'arrive .
mmes
les
consonne
la
devenue
de groupe,
longum)
est
tombe
moins anciennement.
146.
En
qui se plaaient
le
pouvaient avoir,
et
effets
de
nombre
amis
dix*
devant
Comparez
On
Tel
voyelle.
il
la pause,
le
y en a dis\ di
nom
de
livres, di%
On prononce de mme:
amis
taient
la liaison. Ils
devant consonne,
nom
il
y en a sis\
si livres, si%
dans
la prononciatiou rapide, la conjonction et s'est affaiblie en
e labial: diz-e-sept, contract en dis'-sept, diz-e-kuit devenu
diz-huit par lision, diz-e-neuf prononc encore diz'neuf.
Cf. ce qui s'est pass pour vingt, i65, b.
disait diz-et-sept, diz-et-huit, diz-et-neuf, puis,
de septem
et deocto, tant
devant voyelle; de l:
il
le
q de *'cinque et le
et
/
tels
cin
PHONTIQUE
36
heures, sC ans,
cinq
huit' lves.
Pour
le
prononciations dans
heures ; toutefois,
ils
c'est
et heures,
des
que
ces mots,
forme de
persist, et ailleurs la
de neuf
le
Il est
tait
a.
pause
s'est
une cons-
chapitre
latin
toiles .
amues dans
v du
le
la
trois
sont neuf,
ans
novem a
suivant
finales se sont
consonne
la
finale
ou rm
Au
se terminaient par
au cas rgime
comme nous
l'avons
la
expliqu
pluriel, la nasale
consonne de
123:
enfer?,
flexion,
hiver^,
On
du mot aux
Il
finale intacte
ait
fait
comme
{ait
devant
de flexion
il
est naturel
qu'on
jours,
on a
1 5, J,
CONSONNES FINALES.
exe.)
cerqueus,
de 11 s,
cf.
b.
dont
147
J.
87
84-
D'autre
le
comme
lirement cour^,
j>u\s cours,
unique
On
pluriel.
le
rgu-
final, faisait
dclinait
donc
cours-court, alors
que
le
et
(de torno)
il
est facile
de comprendre qu'on
soit arriv
au
rapproch de four.
aussi carrefourc,
c.
Le mot
sol, et,
aux cas en
de folle
s,
linale
pour
les substantifs
On
cous-col, fous-fol.
produit rgulirement
On
avait
donc
drivs de collo
/,
la
dentale
rgulirement
s,
nombreux
moyen
il.
celui
substantifs en -on,
d'o
la
fut
forme pion du
ge.
Le
final
tombeau
du mot dans
de dbet,
proclitique
est
xi'
sicle
les
appuy
comme
en raison de l'emploi
temps composs;
il
tait
38
PHONTIQUE
du
le s,
Le
sicle ( io3).
que
le
des prtrits en
est
mais a
de
est
a t protg par
est
mme
tomb en
xm
voy.
du
232,
du pass simple de
la
temps
-asti, -isti,
flexion -at
prononciation qu'au
la
de fuit
celui de habet,
La
Le
participe pass.
consonne
la
fu
singulier
b.
i
re
conjugaison
je chantai, tu chantas,
on a rendu aussi
les troi-
MODERNE
noms de nombre
tels
consonne prononce
la
pause
(il
est
granf,
il
a la
une forme
spciale),
consonne. Mais
mme
il
devant voyelle,
unissait
comme
soit
assez
consonne
devant
qu'une pause,
lgre,
sens
r,
la
comme
consonne de
liaison, si le
pause
s'il
mots,
soit
deux.
pour comprendre
le
traitement ultrieur de
la
consonne
^150.
dans
car,
les
prononcer
mots o
consonne
la
finale a cess
pause prolonge,
la
elle est
30,
de se
devenue du
mme coup muette: i dans tous les cas devant consonne, 2 mme devant voyelle quand le sens n'unit pas
troitement
les
la
il
au xvn e
sait
149.
sicle
dans
la
Il
conversation.
que
langue
la
on
dans
la
les
mots o
elle a
manifest
ait
consonne
la
maintenu
cette
finale,
consonne,
mussement, dans
les
mots o
s'est
il
l'a-
produit, n'est
le
comment
la
alors
consonne
la
de
tant de
et de tous les
mots qui
150.
11
y a des
noms en
un
bal, le miel
On
//.
mais
aujourd'hui muet?
finale
final,
continue dire;
chevel,
oisel, piel
<
Font perdue.
iicrro(c),
lu
fin
chef
finale,
On prononce
et clc(f).
cep' et
et
cou(p), coq'
La prononciation supprime
>!
VM
M M'M
JO
4o
PHONTIQUE
des
infinitifs
-oir et
en
Ce qui
en
-er et
supprime
infinitifs
le r
en
-ir.
la
simplification,
la rduction des formes multiples qui rsultent de l'application des lois phontiques, la langue a voulu en
Verbes
151. Ainsi
et
mots invariables.
le latin disait
uniformment
venis, le fran-
ais
le
la fin
de
la proposition,
y compris
152.
et
la liaison
Il
la flexion
en est de
-ant
ait
on com
avec voyelle,
prvalu
sur la
du grondif-participe.
de manire
toujours la pause.
ou
participe auxquels
le
la
152.
ils
formule ngative
la
il
en veut plus
ne
se rapportent.
prononce
l4
consonne
y a plus, en plus',
il
que
plus'
parfait,
ci-dessous puisque.
cf.
moins
tiale
de
qui se
lieu,
placent
le
soumis
et
l'action
suit,
de
la
consonne
ini-
vait
maintenir dans
les
fois,
temps, jours,
tout,
et se
].<<
comme
et
mme
temps prpositions,
aprs, prs, depuis,
il
reste trace
jads sparables
(cf.
prs,
consonne
io3, Remarque).
en raison
finale
et cette
bial
presque, lorsque,
de
prononciation
s'est introduite
dans
la
pause,
susdit.
La prononciation douce la pause clans son emploi adverexceptionnellement maintenu le c, dans l'emploi prposi-
par fJttr.
recommande encore
PHONTIQUE
l/|2
le
pronom
devant
sauf
r,
tion
ou du mot
voudrez
la
consonne
conjonctif dont
finale,
de
initiale
toujours
proposi-
la
qu'elles
comme
consonne
les prposi-
initiale
du mot
complment qu'elles amnent. Toutefois la conjonction donc, quand elle exprime formellement une consquence, conserve sa consonne finale, parce que, dans
cette valeur, elle est le plus souvent suivie d'une
pause
que hlas
est
jection
soit (
Mme
de
l'adjectif las
remarque pour
le
de
1
,
n'-
l'inter-
i5i, note).
Pour
les
noms
ont
sonne
finale (sauf r)
des
noms
et
de flexion,
adjectifs
la
con-
tombe ou
au cas-sujet singulier
Et non par
fminine h
et
au cas-rgime
pluriel, le sub-
lasse.
de l'interjection
155.
un
sa-s
on
seul,
;
sas, etc.
eu
Aprs
ment par
consonne
43
la
singulier diffrait
le
l'absence de
flexion,
encore par sa
mais
finale.
moyen
ge,
il
avait
cas en s ne diffraient
les
flexion
et c), tous
la
que par
s
e
la
labial ( 7,
consonne
inter-
( 3g,
(turrem)-/o///\i
cit- cits
roi-rois
amer-amers
pi-pis
nu-nus
la
Ce
s,
clou-clous
-s, i-is,
xm
les
du
sicle,
mots
cour
laiss
4v)-
forme avec
livre-livres
(d'abord coiirl)-cours (
neveu-neveus
terre-terres
',
tour
la
rendre semblable
la
n'tait l
noms
la
tendance gn-
ceux qui
les
sur
le
comme
nous
le
refait le sin-
verrons,
plu-
le
singulier.
plupart des
noms en
-al et -ail,
pluriel
-aux
un
PHONTIQUE
\ \
buf,
des bu(js)
yeu(x)
et
en
un uf des u(fs)
nous avons
-a//,
un nom de
En
Yil,
les
partie
moyen
ge,
pour ce mot
blement
comme pour
c'est
proba-
la
tant d'autres
le singulier soit
beaucoup plus
il
fr-
le pluriel.
souvent au pluriel,
2 les adjectifs
tels
iles
noms
comme
que
bel,
qui s'employaient
nom,
et
qui perdaient
<k
ils
la
flexion
sont beau-s
et
du
de
pluriel
finale
et
sous
un beau matin
non
l'in
2
,
ci-dessous, d.
on a
dit aussi
il
est beau
au lieu de
la
devant voyelle
1
:
un bel
enfant,
156
l45
b.
est bel
il
maintenue que
s'est
un gran/ ami, un
lonr
hivei.
a.
Les
devant les
pluriel
cl- s,
ment au
final
la chute complte de
driv franais
le
que
du
latin
final
de
clef.
Et
telles
que cul-de-lampe,
Tandis que le pluriel cler(c)s suffit expliquer l'amussement du c final de clerc, ce sont les locutions marc de
b.
nom
mbres
n'taient pas
aux deux
les autres
a.
Dans
vieux,
matre-queux, preux et
46
PHONTIQUE
perdre dans
singulier.
la
Du
prononciation
on
pluriel bras',
on
singulier
clef.
comme du
pluriei cl-s
cl,
que
(d)
chute der du
la
du
il
Des mots
en rsulte que
une
nots
les
c.
du
finale
consonne
la
du
du
pluriel, et celui
di
singulier.
tels
ils
n'ont donc
mais
ils
-el est
un
suffixe diminutif
ou de
petits
animaux dont on
de parler au pluriel
des
Aussi
etc.
la
forme en -eau
a-t-elle
le pluriel
pour
des
pour
les autres.
en
sur celle
et preux,
du
cas
a-t-il
adjectifs en -eux
expliqu 161, a.
rgime sans
aussi
autres, tait
de flexion et devant
s.
l'influence
les
mots
analogique
des
nombreux
lis
un
plein panier.
La
156
47
amue
prvalu
d'abord pour ceux de ces mots qui s'employaient trs souvent au pluriel ou devant une consonne initiale, puis s'est
propage
ou g ) ou d'un l
ou (/), la frquence de l'emploi au pluriel ou devant
consonne a fait tomber la palatale ou la dentale finale dans
un certain nombre de mots courants comme franc (subYpYclle nasale est suivie d'un c (crit c
(crit
comme
ceux
et les adjectifs
Le
qui
se
le
mme
le
nom
1
.
comme
c
2
.
nom
de la ville de Bourg,
commence s'assimiler faubourg, qui a perdu sa palatale
finale sous L'influence du pluriel (tous les exemples de ce
mot, sauf un, sont au pluriel dans l'historique de Littr).
Pour les mots termins par rt, on avait l'analogie de
l'adjectif fort devenu /or devant les substantifs commenant
par consonne, des pluriels regars, ejfor-s, bor-s, rempar-s,
(ce dernier sans / au singulier l'origine). Les pluriels
appas, gns ont fait tomber le / dans appt, gent et dans
les autres mots termins de mme. L'adjectif petit, constamment plac devant le substantif, les pluriels si employs
des substantifs bat, habit, sabot, muguet, volet, etc. et les
qui se prononait
Les
i.
adjectifs
rondif (
sonne
a.
trie, <t
rri,T^)
on -ant ont
car
l'analogie
du
autre sans
pu subir aussi
5 1) gui se terminait de mme et qui perdait sa condevant le complment commenant par uneconsonne.
finale
Il
le
PHOHNJQUE
48
nombreux
participes en
autres mots en
pour
hsitation
tomber
fait
le
dans
les
outit), et les
ont
u,
-i,
il,
gril et grsil,
influencs
peut-tre par
mme
le
frquence du pluriel
d.
du
consonne
initiale
On
de pause.
du mot
suivant,
prononait
la
gement de
xvm
sicle,
(les o)
la voyelle,
dont
et
les
les cl(s)
Cette prononciation
l'ide.
amue ou
finale
quivoque,
nombres
et cet
pluriel,
pour
vocalise, pouvait
la
ne
et
du
et
comme
mots consonne
les
de vote
laissait place
amussement du
aucune
de flexion
s'est
consonne
un
finale
on
sac(s) ,
in fine). Il
5/4,
un sac, des
que s du pluriel
en rsulte
devant voyelle
j.
n'ont
-il,
chapp
voy. 161,
sauf en liaison
cet
l>.
amussement
a.
157
l49
b.
n'avaient pas
167,
c).
consonne
finale
Il
gue du monosyllabisme.
labes ont conserv leur
Un bon nombre
consonne
de monosyl-
finale, et
il
tait assez
une influence
cer, en prsence
consonne amue
nuit,
bras,
se prtent
ais,
lait,
etc., etc.
sonne
b.
formation de locutions
la
ils
finale, cf.
la
consquent dans
conservation de
con-
la
167, d.
de
la
langue
est
de rduire
prdominer
faisant
la
les
forme
de
les
trs
baus
c).
mots
la
la
le
dira
les
Les
adjectifs
le pluriel
bals
les
lieu
deux
i55).
n'avaient pas ou
au
tendance
plus employe,
on
moins que
comme
Mais
le
nom
IOO
PHONETIQUE
consonne
et gnralise,
sous
devant
finale
en
exemples
:fat,
neuf, sauf
termins par
et ajoutez,
cits
nom,
les adjectifs
On
le
que
i5q,
entre autres
sec, les
nombreux
2
.
les
Ajoutons, outre
(
t.
les
;
froc,
bloc,
soc,
roc,
choc, estoc
moment
3
;
noms
le
fatal, le
Sur
nom
le
pluriel
du jeu,
157 C
l5
bec; sac, bissac, lac; alambic, mastic, pic; stuc, duc; soif,
suif, chef, grief, nef, canif, esquif, motif, veuf, rut,
Voyez
dot;
aussi les
162.
r, $
c.
riels
En dpit de
en eurs, on
finale
fait
l
.
gnralement entendre
consonne
la
singulier
de sorte
continu prononcer
les
une
On
mot
au plu-
avait pris
fait
les
prvaloir la prononcia-
tion gen(s).
une
obstacle l'influence
du
pluriel
de otnnis
en
du
effet, le
s'est greff
aot
de omnes), qui a
sur
linal
d'un em-
La
diffrence de signification
il
est
au sens
pluriel et
encore prononcer
tout
le
(= totus) et tous(=
et juillet celle
fait
nouveau singulier
entre tout
a pris au pluriel
lotus')
noms en
-et et -out,
de ces deux
-1er ( 162),
mais on entend
noms de mois.
102
PHONETIQUE
prononciation
Le
second,
le
tous
et c'est ce
me l'ont
la
venus
sont
dit, ils
qui explique
la
tous''
consonne
noms de
tiale
nombre,
l'article, le
Jeux, ton
bommes,
/es
L'emploi
d.
est aussi
ce qui
frquent d'un
trs
comme
vation
du
pause dans
de
net,
expressions
ton
la pause
finale. C'est
le
contribu au
au
pied sec
sec.
de l'adjectif
les
coup
maintien du
de brut,
mot
consonne
la
a maintenu, presque
maintien du
et les possessifs
de nature protger
de but. La
final
dmonstratif
ini-
conser-
la
que
telles
la
Aussi
la
cur
le
prononcia-
ment
disparu.
il
l'a
et la
locution archaque
de guerre
en faisant accorder
ralit
e.
l'adjectif avec le
On peut admettre
les
las* ,
de guerre
mot qui
que,
lasse
est
en
finale
du
son complment.
singulier
par
l'interjection
ait
que
la
consonne
au pluriel
la vocalisation
lier.
de
du singu-
celle
driv conseiller a
le
l53
159.
pu contribuer,
prdominance de
cette
forme sur
plu-
le
riel consens.
En
158.
rsum,
la
de
la
consonne
o on
dans
prononce
la
dans tous
finale
(la
nom,
finale,
il
adjectifs
de flexion,
due
consonne
et
la constate, est
sa
noms
conservation du
quelques mots o on
les
les
adjectif, bien
a cependant
que
perdu
particulirement
quelque analogie,
mots
usits surtout
cdent
le
nom,
avec
des
Le
devant
final des
noms
de flexion
et
des
devant
adjectifs se vocalisait
en u
et
la
PHONETIQUE
i54
(ou en
/
ci-dessous,
nous soulignons
les
Dans le tableau
Cormes disparues
cheval, chevaus
bal, baus
travail, travaus
portail, porlaus
ciel, cicus
i)e\,fieus
piel,
il, yeus
seuil, seus
vieil,
appel, appeaus
agnel, agneaus
col,
cous
pieus
vieus
fol, fous
rossignol, rossignous
sol
fenouil, fenous
genoail,
grsil, grsis
sourcil, sourci(l)s
sous
genous
surtout au pluriel
comme
essieus, les
des pous,
verrous),
les
le singulier
sur
les
les sourci(t)s, et
genous,
les
sous (et
le pluriel,
des
les
boyaus,
emport sur
vieil et fol
parce
que
ces
i.
avec
devenu
voy. 1/17,
c.
sol des le
Cf. 160.
moyen ge par
analogie
l55
160.
un
a fait
singulier tir
du
pluriel.
La prdominance de
forme cou dans des acceptions qui comportent aussi frquemment le singulier que les acceptions attribues col,
s'explique par les nombreuses locutions o ce mot est suivi
d'un complment intimement uni et commenant par une
consonne cou-de-pied, se jeter au cou de, etc. Cf. i56, a.
Aeul doit tre mis part. Au sens propre il s'employait
surtout au singulier, d'o le pluriel aeuls. L'emploi du
mot dans le sens d'anctres est rcent, et on a d'abord dit
les aeuls comme au sens propre, c'est ainsi qu'on
prononait au xvn e sicle la prononciation aeux est venue
de la rime, d'abord approximative, avec deux, dieux,
Col-cous a aussi abouti deux mots.
la
joyeux, etc.
Comme noms
i57,
cf.
cits
ber-
cail, btail,
e),
miel; soleil,
bouvreuil, chevreuil,
poil
collective), etc.
160.
Parmi
mettre part
les adjectifs
constamment devant
1.
le
nom quand
il
faut
ils
Ail perd son pluriel aux depuis qu'on a pris l'habitude d'em-
du
/,
nombro de
du
pluriel
:
de
pour dsigner un
comme du bl,
l'ail,
raisin.
vr.
MA\tri
DE mOllfolQUK.
11
l56
PHONTIQUE
ils
devant
vocalisaient
de flexion,
bien que
si
un
fou
en revanche pareil
ordinairement aprs
le
nom,
s'enten-
sonne
vocalise. Ainsi
comme
-et,
en
tait-il des
nombreux
souvent aprs
La conservation de
s'explique par
comme
con-
adjectifs
le
nom
en
et se trou-
nul,
la
vil,
et
deux
ou
presque toujours au
prdicats
dans
l'emploi
avoir
Sur
tel,
frquent de ces
comme pronoms
singulier, et de
tel),
adjectifs
mme
tel
dans son
acception pronominale, on
du
du
pluriel, avec
vocalis,
singulier.
1.
Sur
l'a;
de vieux, voy.
i56, b,
note
Il
quand
les
161
l*]
Cl.
hsitations de la
les
forme du singulier
soit entre la
langue,
de suivre
est intressant
et celle
du
pluriel,
soit entre la
forme
amue quand
mot s'emploie exclusivement ou principalement au sin-
gulier.
Pour
employ, s'est maintenu, et le pluriel o-s'' a perdu son s en mme temps que les
autres pluriels, des d. Mais la forme du singulier commence
empiter sur celle du pluriel, on entend prononcer des
os' ou des os , sauf cependant dans les locutions consacres n'avoir que la peau et les o, il ne fera pas de vieux
6, tre tremp jusqu'aux d.
a.
singulier
os, le
os', trs
On
a dit
un
il
y a eu tendance
et
un
un
c(/j),
l'hsitation entre
un
un
en faveur de la forme
prononce, surtout pour le premier
de ces mots.
Au
le
cep\ des
mot
est
toujours
la
du nerf
est toujours
par son
fait'.
mot
tort san
comme
pro-
au contraire sens"
qui est de beaucoup le plus usuel, en raison de l'emploi
particulirement frquent du singulier. On dit tre de
sens.
C'est
l58
PHONTIQUE
sens' rassis,
sens''
le
diriger dans le
de
la
mme sens'
vue,
le
d'une phrase, se
sens''
, et le pluriel
avec
:
amue
a t
les surprises
des
crivons
du
cf.
au moyen
taient
et
fils,
cas
naient par
rgime pluriel
un
deux autres
les
mouill. Mais
le
cas se termi-
tait
Au
lis
un
singulier identique.
deux mots taient de ceus qui se termiau singulier comme au pluriel. Pour tous
les autres mots offrant cette particularit, la forme avec s
amu a prvalu en raison de diverses circonstances pour
mois cause de l'emploi frquent au pluriel ( i56, 6),
pour vieux cause de l'emploi frquent devant le substantif,
pour maitre-queus parce que nous prononons instinctivement ce mot, qui n'appartient pas la langue courante,
comme les autres mots termins par -eux. Mais fils et lis
taient si souvent employs au singulier qu'ils y ont maintenu leur forme avec s prononc, et, au moment de la chute
du s de flexion, on a dit: un fis\ des fi(s), un lis*, des
xvi
sicle ces
naient par
un
La prononciation
li(s).
lis'
lis,
bien que le
si
1>.
l5o,
s'est rtablie
fleurs de
161
l'usage est
mais
il
est impossible
de l'orthographe,
certain
b.
moment
et
comme on
que
la
l'a dit,
l'emporte,
d'admettre qu'un
subir l'influence
prononciation
fi
ait t
un
gnrale.
Un mot comme pus, employ exclusivement au sinconsonne finale mais d'autre part
par l'analogie des mots en u sans consonne
Fis'
tait sollicit
finale
La
forme intgrale a prvalu pour mas et ours, la forme analogique pour chaos nous hsitons encore pour encens.
Au xvn e sicle, on prononait Jsus'' et Jsu(s)-Cri 2
la seconde forme, si employe, o s final de Jsus tait
tomb devant la consonne initiale du mot suivant, a iait
;
et
Jsu-CrW
devenu Jsu-Cril) par assimilation avec les noms communs en it\ Christ, o l'on prononce le s et le t, est une
forme savante. Le cas sujet des prnoms tels que Charles,
Jacques, l'avait emport sur le cas rgime Charle, Jacque,
parce que les noms de personnes s'emploient plus souvent
comme sujet que comme complment, et Vaugelas recomest
la
prononciation
Go
mandait do
alors que le
se
PHONTIQUE
faire
sonner
de flexion
le
s final
mais
celte consonne,
ne pouvait gure
s'effaait partout,
un
e labial
d'ailleurs elle
rgulirement tombe dj devant la consonne inidu nom de famille, elle a compltement disparu de la
prononciation. Tous les noms propres de personne et de
tait
tiale
de
la ville
le
mot
i5g.
d'origine
que
il
reste trace
dans
noms en
-ai,
CAS PARTICULIERS.
162. Si les consonnes finales se sont effaces devant
s
de flexion,
c'est
par
l'effet
de
la
loi
phontique en
162.
Mais r
se vocalisent.
est
Il est
donc
nous
chair,
char,
mer, ver,
enfer,
noms en
-eur,
dans or,
mvr,
dans
etc., et
mouchoir, dortoir,
les adjectifs
clair,
fier,
appuyant
tomb que dans les mots forso il tait suivi de deux consonnes
n'est
bourg, forsfiler,
(toatefois
maintenu)
on a
il
de premier
non beaucoup
-ier
pralable
mme
raison dans
souvent suivi de
l'article les,
deux consonnes
et
dans
et dernier,
les
le
deux
(ces
la disparition
au contraire
s'est
en
amour,
soir, espoir,
hiver,
breux
comme
le
adjectifs
les
auires).
5uoi qu'il en
ment dans
clorher se
prononcent comme
seublable a atteint
pivaloir;
et il
i.
1.
sur
moiti, pch.
le suffixe
la
amu son
est
mtier,
comme
souponneux,
nom
d'un
Une tendance
Mo(n)sieur a
;
aprs chuintante)
on a prononc faucheur
nous en
pluriel
tomb exceptionnelle-
une forme
io,,
dialectale.
6.
lC2
PHONTIQUE
insecte. Il
dans
cits
-,
y a
une assimilation
soit
-eux.
pronom
163. Le
consonne
la
initiale
//
comme fi(J)celle,
et cette
comme
voyelle,
/,
devant
Mais
prononciation
formes inter-
les
oui(= ou
il)
elnenni.
a t
on
et
la
fait
comme
entendre
le
prononciation savante de
et la
xvi
pronom
Dans
sicle.
maintien de
comme un
/,
mme
qu'en
latin.
xvm
sicle,
au
a-t-i/ t ,
On
Pour
lieu
et cette
naturellement
164.
et.
a a-t-i t,
le pluriel, l'ancienne
il
ou
le
les
d'j-
ont lu
il
comme
En
viennent.
considr
comme
/'/
au singulier
noms,
tact et
vien-
ajoutant
par
de
mais
i)
devant voyelle,
tait
c'tait
formules inversion,
sicle,
provincialisme.
forme
e
se poursuit
on considrait au xvn e
le
les
il
i% ont
incorrect.
d'emprunt
se
terminent
les liaisons.
165
i63
a.
noms en
-ats,
asp(ct) et lnstin(ct),
;
pour
contra(ct),
sujet et objet,
ces derniers,
on
crit
resp(ct),
mainune prononciation
inct , o le c sonne
intermdiaire entre
seul
singulier:
obj(cC) crits
suj(ct) et
contrat,
tenue
d'o, au
-els,
a aussi
et
ect,
noms
consonnes
les
finales,
et
sous
respecQ).
Les
liaisons.
effet,
consonne
voyelle
finale,
comme
tombe partout
suivant,
devant
finale
a eu des
aujourd'hui
liaison .
L'amussement,
consonne
effet
ailleurs, et c'est ce
la
pour
consonne
initiale
consquences importantes
telles
que
du mot
;
elle
et elle a
amen
finale
les
bu(f)-gras, ch(f)-
consonne
la
la
trs
consonne,
cf.
56, a.
l64
PHONTIQUE
D'autre
b.
part, la
consonne
devant voyelle
finale
initiale se
est
beau
au feu
pot
et bon), pot
(alors
eau, pot au
aux
pot
lait,
un po(t)
Le
deux, vingt'
les
et
roses,
bire),
:
opposer
jour, pont-aux-
un
reste de la prononciation
dans ving-t
de
et
(Dans
et
empch
un, o l'hiatus a
trente-deux, etc.,
avec Ye final de
trente).
et
On a le
la labialisation
labialis s'est
confondu
c.
Comme nous
l'avons indiqu
d.
elles
En
pause,
et,
tombt en
mme
temps qu'
il
est arriv
qu'on
seulement
liaisons
c'est
la
maintenue
une
liaison
comme on
nique. La prononciation
le croit
l(s)
souvent, destines
mais ce
dans Orlans,
l'a
cas,
souvent omise.
que
dans ce
la
liaison ,
fait, les
ne sont pas,
consonne
consonne de
sous forme de
faisait
i/i8, la
il
n'est pas
nous l'avons
LES LIAISONS
parce que
c'est
l'article
comme
inusite
l~,
un
les,
165
dont
po-t'en grs
65
forme rgulire
la
dform
s'y trouve
une
liaison
Et
que
latine
si
un
s'est
%e
aucune
des
difficult, c'est
que
la
personnes de l'indicatif
consonne
et
du subjonctif
s'tait
depuis
le latin
fait
consonnes dans
le
les
finales
pho-
mmes
autres liaisons
un
le
hiatus.
Notre langage
quons
qu'un
gulier devant
un mot
il
arrive souvent
employ au
besoin d'viter
manques
sin-
cuirs
ils
sont
instinctive l'hiatus,
tamment des
liaisons normales,
66
rHONTIQUE
ter
considrs
comme
Dans
parlant
les
liaisons et qui
mieux que
sont
les autres.
les cas
le
ne se nglige jamais.
On
entre le
pronom
nom-sujet dans
dans
un gros
Au
/.
et
les inversions
le
verbe
et
son pro-
effort,
contraire,
il
une pause
lisable
de
le
la
La pause
consonne
mot
finale.
finale (
moment o
ibj, d) jusqu'au
ou sans consonne
Depuis ce moment,
au contraire une
cause de chute de
Le mot
la
la
elle a
consonne
forme devient
finale
consonne
devant voyelle.
finale
troitement et qu'on
mme
a t
amue, cette
mme
devant
marque
une pause
lgre.
les liaisons.
amu
56, c)
165
167
/;.
adjectif, l'habitude
fait
la
prononciation accro
mme
le
autrement
ble);
dit,
on ne
fait
jamais
la liaison. Il arrive
g.
gnent
cf.
169.
le
xvi e sicle,
lie,
les textes
et celles
prononciation
de mots,
depuis
la liaison
liaison
seulement frquente
et la liaison rare,
la
jusqu'
l'criture
employs,
le
pour
les
frquence des
la
quand
h.
vers,
il
s'agit
Au
ou
faire revivre
de mots appartenant
xvn e
sicle,
dans
on prononait toujours
voyelle.
une
Nous sommes
la
liaison disparue
langue courante.
la lecture
la
ou
consonne
le
dbit des
finale
devant
qu'on
fait
que dans
la
conversa-
68
PHONTIQUE
mme
tion,
qu'on ne
la
moins
se l'imagine.
Le s
u
consonne en
final, qu'il ft
latin,
voyelle initiale
fait
appuy en
qui donnent
si-z
s'est
toujours
du mot qui
reste
il
latin
ans
suit
1
,
sonoris devant la
tandis que, dans le
et soixante. Il
nombreux o
latin et s'tait
y a
et sexaginta,
une analogie
s final n'tait
pas appuy en
comme
initiale vocalique,
dans
illos,
les,
il
mots
les
mes,
tes, ses,
nous,
fait
toujours.
a.
Les consonnes
personnels, c'est--dire
avec
Or
i.
Il
i65,
dans
e,
ncessaire
est
modes verbaux
flexionnelles des
s (crit parfois
^) et
t~,
se lient
les
les
Il
mot qui
il
s'agit
d'un
termine normalement par s prononc, lequel est rgulirement sourd. Dans ce cas, la consonne devrait se prononcer
sourde devant voyelle comme ailleurs ils sont tous' (et non touz')
arrivs, son fils' aine (et non fiz an). Il n'y a pas l de liaison
proprement dite, pas plus que dans un htel ancien , puisque
se
la liaison
2.
suppose que
C'est toujours
lorsqu'on crit d.
t,
la
consonne
en
comme
est
latin, la 3 e
personne,
mme
LES LIAISONS.
e
sont tous de la 3 personne,
jours
qu'on
lie,
166
ne suivent
et ils
le
quoi par-til
o von-t
ils
aussi hsitai-t
pour-
on
il
ne
le
il.
69
donc tou-
on, c'est
ils,
il,
b.
ne
et y et
(ou
tait
qu'on
z)
reven-zy
fini-s en,
flexion,
qu'on
aime-t-il
qu'ils
(les
ils, les,
avec les pronoms en et y qui s'y ratnou-s allons, je vou-s entends, il-s arrivent,
et
je l-s
a tou-t appris,
il
il
tent,
Mais avec
Mais
le
all(z)
le s dit
Le
3
;
nou-s
il-s
y comp-
complment du verbe
et
mme
avec
le
3.
y,
prcdentimmdiatementcommesujets ou comme
tachent
pas
va-z
complments
i.
elle
Les pronoms
noms
quand
parle-z en,
prt,
On
introduite
l'a
rgulirement dfaut
faisait
les
consonne de
b.
lie:
euphonique
va y travailler.
final d'amat ne s'est pas conserv,
va
il
a t rtabli
par analogie.
3.
dans
La
Le
liaison
de rien
et
mme
celle
de
nglige
de Yn (dans on et rien),
propos de bon et de un.
la liaison
c,
I7O
PHONETIQUE
le
pronom
n'a
son
faites-l(s)
appeler
Les consonnes
c.
ou
s'est vocalis
-er, la
gnralis), r dans
c,
crite parfois
(crit parfois d) et
nom
au
lient
ou
le suffixe -1er
non mouill
(/
-,
s'
qui suit,
quand il s'agit d'un article, d'un dmonstratif, d'un numral ou d'un possessif, qui peut tre
un genti/homme,
spar du nom par un qualificatif
un lg-r accent, un bon-n ami, un lon-c hiver, un
ou
l'adjectif,
gran-t ennui,
un
Comme
on a
la
voyelle,
liaison de
1.
2.
Il
refait.
nom
compos gentilhomme. La
de jolif
trs
s'est
amu, on
a cess
de
une
Yn
se fait
labiale
le
souvent
muette quand
fminin a t
l'crire, et le
les liaisons.
en dnasalisant
la voyelle
166
171
bo-n enfant,
un ami
pro-
mme
et
u-n
fant, est
( 44).
noter que,
s'il
nombre au nom de
nom de
comme
l'objet
un, etc.
d.
ordinairement aprs
Mais
le
d'habitude l'adjectif ou
et
avec lequel
il
est
il
de lieu se placent
il
modifient
le participe qu'ils
tourdi,
est for-t
lient
insist,
il
beaucou-p
1.
Dans
on
Il
est
plu-s
crit,
il
est
il
de quantit prcdent
et
a vivemen-t
trop
s'appliquent
ils
il
bien-n install,
inquiet
verbe auquel
adverbes de manire
les
et
il
la liai-
faut cepen-
il
est naturel
qu'on ne
lie
mais au verbe
achev
I,
est,
De mme
qui prcde.
ce sera bient(t)
Vu contraire,
la
liaison
il
il
n'a pa-s
ou au verbe
166,
entendu
b.
IKUAT.
MANUEL DE PHONKT1QI
12
I72
PHONETIQUE
quence de
logie de
la
l'emploi
sont en
effet
de lieu,
et
employes
dans
Plusieurs
adverbial.
cet
comme
emploi
la
prpositions
adverbes de temps ou
consonne
La
166, U), et ne se
fait jamais
del
liaison
en
finale est
pour
(pour
qui
selon,
est
liai-
devant voyelle,
quan-t on veut
(cf.
pronom
i^i)
conjonctif dont,
Bien entendu
il
en
la
la
et aussi le
conjonction
il
a t question .
65, /).
11
nom
Le
i65,/,
le
la
consonne
nom
et l'ad-
et le caractre
exceptionnel de
la liaison
nom
-f-
quel est
le
nom quand
deux mots
nom
se suivent qui
le rle d'adjectif
ou
peu-
le rle
de
LES LIAISONS.
qui a de l'originalit.
prononciations de
Mme
169.
distinction
173
pour
les
deux
noms qui
Parmi
168.
les
se
ge lou etjou
1
,
cf.
39.
La tendance manifeste de la langue est de suppride la consonne finale muette des noms, mme
devant l'adjectif. Dj on ne lie plus jamais, la fin du
nom, ni / mouill (/ non mouill s'est vocalis), ni r, ni
169.
mer
la liaison
inutile,
un balcon
inculte,
une
troit,
La liaison de la palatale
mme quand on crit g) ne s'est
ouvrage
cl(f)
c,
1.
Le g tend
dans
s'introduire
prononciation savante et
la
mtaphorique de joug.
a.
Dans
liaison
resprc(t)
aussi souvent
tinr, di
liumain.
on ne
pui>qu'on prononce
que respe
vaut voyelle.
( i64j;
respec
mme remarque
pour
aspec,
iris-
PHONTIQUE
l"jli
pour
que
moins
au
mot objet: le t se lie . La diffrence vient de ce que
objet tait accompagn d'un adjectif beaucoup plus souvent
que sujet, ce qui a maintenu pour notre oreille l'habitude
d'entendre sa consonne finale devant voyelle, mais il s'en
faut que la liaison de cette consonne soit toujours observe.
Chaux s'employait le plus souvent sans pithte ou devant
un adjectif commenant par une consonne (chaux grasse),
aussi s'est-on habitu la forme chau(x), avec consonne
finale amue, et on la maintient dans les expressions
plus rcentes o l'pithte commence par une voyelle ou
une h muette. La raret relative de l'emploi de nez avec
une pithte, sauf dans les signalements, a aussi fait tomC'est
rare.
Au mot
dentales,
les
et s,
le
la liaison est le
ne
se lie pas , et
personne ne
de prononcer aujourd'hui n-z aquilin. La suppression radicale de la liaison de la dentale dans un grand nombre
de noms, et son maintien plus ou moins usuel dans un
certain nombre d'autres, s'expliquent par des raisons anaber tout
final, et
fait le z
s'aviserait
logues.
que
le
consonnes
les autres
nombre
et la
Et cependant,
finales.
et,
nom
on prononait
et
entre
pronom
(^
ou
.r)
ajouter r
et
infinitifs
aujourd'hui affecte.
langue cou-
et verbe.
Au xvm
(ou x) du
muet des
la
ont
dans
elles
sicle
pronoms,
articles et des
entre adjectif et
comme
en
-er,
quoi
dont
pluriel,
il
faut
la liaison est
LES LIAISONS.
Lorsque
ou
175
muet, l'absence de
la liaison est
de e muet qui en
est-elle
prcd d'un
est
171.
est la
blmes) conomiqu(es)
sociaux
et
Que
les
pro-
quelles
que
Et Musset a
crit
Soulever l'univers.
Le verbe
tre est
au participe pass,
les
verbes jouant
le
devoir, falloir,
rle d'auxiliaires,
et les
aller, pouvoir,
171. C'est
le
prjug de l'hiatus
rait
ne
lie
riel,
un
pas Vs du
jamais
Mme
la
ne prononce-
qu'on
Littr dit
mme
au plu,
et
il
1.
*.
on prononce
recommande
imprenable
for-t
On
liaison
for(t) accent, ct
de
On
dit
obligatoire
un
fort'
ordinairement
de
l'adjectif
accent
faiblit
cela ne
ici:
un
I7O
PHONTIQUE
ser(t) rien
(mais obligatoirement
il?
Voy.
favoriser la prononciation
eux
ct
de
ver(s)
dor-t il?
normale que
enver(s)
eux,
eux
celle
car
du
ici la
dans:
CONSQUENCES MORPHOLOGIQUES
DES LOIS PHONTIQUES
172. Les lois phontiques ont eu pour
les
exemple
de sup-
temps
et
Par
le
uniforme de
servire
et serg
confondre
et
et
effet
dans
au contraire,
sergent.
le radical
un nouveau
langage ont t
le
le
Parmi
les diffrences
comme
plus
ser-
forme verbale.
la varit
du
au radical uniforme
sap-,
les
des formes
formes
sai-,
sav-, sacb-, et
mme s-
(au prtrit
et
au participe pass).
LES NOMS
173. Dans
les
dclinaisons
du
latin
populaire, par
I78
suite
MORPHOLOGIE
de l'amussement du
final (
l'ablatif et
76),
confondre, et la
se
le gnitif et le datif
tions de et ad.
On
mme
sujet et
un
d'une prposition
s'il
les
autres
cas.
174. a.
Dans
rduisait
se
la
premire dclinaison,
mme, phontiquement,
puisque terraim)
tait
identique terra
2
;
le singulier
un
seul cas,
d'autre part,
les autres
au
cas,
pour
les
pluriel, a produit
toutefois
un
seul cas
on rencontre pendant
tels
que fin,
latin finis , et
1.
En
vieux franais
le cas
pour
la
seconde dcli-
comme
d'un
gnitif
de ces
la lune.
gnitifs,
lun,
aussi dans
Aix
celui de lune,
Nous avons
dans
lundi , jour de
l'ablatif pluriel
de aqua
(cf.
LES NOMS.
175.
6.
cent en latin,
comme
ratio,
179
dplaaient
ils
l'ac-
i44)
rais (
se sont conservs
ne
nom
une
et l'adjectif seur,
sur.
c.
tout des
noms
propres, le
en
superflue, entre ce
aujourd'hui
distinction,
-0,
du
nonnain, ct
analogue la dclinaison
176, /) de l un cas rgime
-a/ie,
et
un
pluriel
nonnains ct de nonnes.
75.
nue
le
Dans
la
singulier
muri-muro-muru(m)
puisque
tombent galement (
cas
le
sujet singulier
se confondait
murus
d'o
sauf Va,
mur \ De mme
-or,
de lieux
muros,
la
murs
franais
comme
geste franaise.
ce sont
noms
i
Le
comme
des adjectifs:
la
(*candelorum
= d'eux (latin
Certains
Villefavrcux {Villa
de fte Chandeleur
cas
geste Francor,
cas
le
2.
avec
6, et 7, a),
rgime
cas sujet,
rgime pluriel
1
le cas
se terminaient
ceux dont
le radical
noms neutres en
-us,
s (
latin
44)
dont l'accusatif
illoruni).
uniformment par
tous les
par s ou
ceux qui venaient de
se terminait
latin tait
Sur x au Heu de
s,
1.
8o
MORPHOLOGIE
que
le s,
pour
pluriel
et le
aujourd'hui pour
comme
cas
en rsulte
pour
le cas sujet
marque
cas rgime,
le
le
singulier
le
il
le pluriel
noms fminins.
Les noms masculins
cas unique
le
des
seconde avaient
de noms,
pas
mme
dans
la
un
certain
nombre
ex.
mais
liber',
vieux franais
s,
pas
et
le
en
singulier des
cas sujet
latin se
la
en
noms qui
n'avaient
analogique
livres.
Sur l'amussement de
lier
devant
la
consonne
finale
du singu-
des
noms de personnes,
voy.
la
forme
noms masculins
ils
devaient
puisque l'accent
latin et
dans
le
mot
le
est la
qui dplaaient
mme
franais ( 2).
place dans le
mot
LES NOMS.
donc
avoir l'accent
176
sur une
au
cas
sujet
Mais
syllabe
singulier et sur
18 1
b.
populaire sur
bonis,
au
sujet
car-
lieu
certain
a.
le
Les
noms de
personnes, en
s'entendaient
effet,
rest et a
donn en
et lar-
la diff-
De mme,
noms en
les
empereur; pchire
ou
L'
s'efface
du
pcheur
trouvre et irouveur
compltement au rgime
pond donc au
Dans
etc.
hiatus ( 7, a, 2
b.
et
), la
comme
atone devenu en
peintre, cas
rgime peinteur
(latin *p\nctor,
maintenu parce qu'il tait apP u y ( 98). Ancesire, cas rgime ancesseur, viennent du
latin antecessor, antecessore
Yo latin qui, tonique dans
anlecessore, produit Yeu de la dsinence -eur, disparat
*pinctorern), le
latin s'est
Troubadour est
la
i8a
MORPHOLOGIE
comme
des consonnes
stantif venant
du
que
et r,
la
rencontre
latin
Dans
le prfixe
96),
tombait
fr.
prouveire,
prouvoire, prouvaire,
tandis qu'il
comme
compagnon
compain.
d.
Des mots qui ne dplaaient pas l'accent ont pu
produire aussi deux formes diffrentes. On a prononc on au
cas sujet,
dehom(o),
rgime, de homine
et on-me, crit
comte,
homme
latin comit,
les cas
au
pour
16),
avait
cas
cas
e.
Le
forme
rgime
LES NOMS.
l83
177.
mots
diffrents
on (toujours
et garon
forme du cas sujet, pour la mme raison qui avait maintenu cette forme intacte dans le latin populaire (ci-dessus,
/.
Dans
le latin
'
noms propres en
populaire, les
un
-us
avec la 3 e dclinaison,
Charles,
s;
franais
des
pluriels en
fait,
1.
comme une
Mais en
latin vascello).
-a,
pour fils,
dclinaison, et d'autre
souvent
161, a.
assimil au
MORPHOLOGIE
84
masculin de
seconde dclinaison
la
serv certains
renciant par
mots sous
le
citer cerveau
sens
les
la
langue a con-
deux formes, en
les diff-
et cervelle,
noms
ont gard
la
ou deux
qui
deux
arma
deux
(les
armes dfensives
nombre
et offensi-
deux tempes),
gaudia
(les
(les
et
et
pus
121);
tens,
de tempus
pis,
de cor-
cors,
de pectus.
LES ADJECTIFS
178. Les adjectifs latins qui dplaaient l'accent,
et
sents,
avaient
refait
en
Il
noms
exactement
comme
les
que peior,
peieur ( 3i
rg.
1.
bis).
De mme
moindre, de rninor(
pis,
i/j),cas
rg. meilleur*.
moins (
181),
pu
LES ADJECTIFS.
Sous
cette rserve,
il
l85
180.
venant de
comme
la
les
noms venant de
la
latin; ils se
comme
un
les
noms
au fminin
et
premire.
dV au fminin
moins de
se terminer
par un groupe de consonnes appelant une voyelle d'appui ou d'tre proparoxytons, auquel cas
e
avaient
ils
un
Le fminin
le
un
au cas sujet
naison des
noms
s,
pluriel), et
par analogie de
le
en ce
la dcli-
nin
du premier,
et
ont reu un
au fmi-
une fort crue est devenu une forte crue. Mais nous
continuons
grand peine,
et
prudemment (au
contribuer
faire
dire
lieu
de prudentement), etc\
fait
prvaloir mieudre
sur meilleur.
i.
Il
il
morphologie
t86
neutre
le
il
se rapportait
taie,
une forme
un pronom
n'ayant pas
au cas
comme
d'o
l'accusatif,
le
de meilleur.
182. Lorsque la consonne qui prcde Ye
diflre de la
consonne
finale
du masculin,
il
du fminin
est tout fait
du masculin
se
dans fameuse
que Yx de fameux
et se
et
dans rousse. Le
de roux devienne ze
double du fminin
de
la
chute de
ainsi
que roux
la
et fameux,
mme
consonne, aujourd'hui
amue, que nous crivons x aprs a 1 C'est le fminin
neuve qui a conserv la consonne latine, devenue f dans
neuf au moment de la chute de Yo atone du masculin latin
novo. Par contre, devant l'a du fminin sicca, le c appuy
latin est devenu ch, mais il a conserv le son ke devant Yo
du masculin sicco ( 100). Le fminin longa avait produit
nins, se terminaient par la
mme
lettre pro;
en crivant Vu.
on
a pris
les pronoms.
184
187
b.
LES PRONOMS
du pronom
relatif
c'est
grce
deux cas
les
lui
et le
tifs,
pour
du fminin
elle
-ui
il
avec
un
1,
ct
dmonstra-
les
qu'aujourd'hui encore
et
du plu-
singulier et
l'article,
masculin singulier
nous avons
pronoms en
du
sujets masculins,
taient identiques
riel,
les
184. a.
lin
En
fminin
et
tait
identique au
relatif,
sauf qu'il
avait
qui;
la
De
complte.
f
mascu-
l'interrogatif latin
quis et
n'est rest
que
la
que
Pourquoi
pronoms
relatifs
neutres
fait-il?
comme
En
/;.
culins
du
qui
de leur ct,
relatif,
quem
MANCEL D PHONTIQTE.
88
MORPHOLOGIE
on
qui et
du
a pass l'identit
le cas
pluriel,
du masculin
du
la fois
le
singulier et
du fminin. Le
et
cas sujet
cas sujet
lui-mme cd
l'interrogatif quid, a
on trouve
nralis, dont
la fin
du xn
Dans
la
place qui g-
la
sicle.
trs
ancienne langue,
Ye de que devant
qued.
comme
Ced est
aujourcelui de
que ed pour
c.
la
conjonction
De mme
vieux franais
se confondait
un
pour
que
et
( i45, a).
noms
avaient conserv en
les
et
telles
forme avec
mme
l'accusatif,
emploi (datif
et
le relatif
gnitif)
aprs prposition,
le datif cui,
la
le
nominatif
de
vous
Le
qui.
sens
qui cherchez-
final,
donne rgulirement
la
latin, suivi
le
d'un
diphtongue franaise ai
LES PRONOMS.
(>j
1'//
185.
consonne aprs q
89
initial disparait
de
la
devenu
ki,
et
on
l'a crit
corame^f
sujet.
( qui)
nons
est
celui cui
frquemment
Me,
avaient
iste,
pris
le
nom).
pronom
Dieu
cui
auquel
ils
relatif,
au singulier
un nominatif
un cas rgime
comme
et,
l
.
En
outre
le
gnitif et
d'un
-et,
gni-
d'un
datif.
Masculin.
dominai if
li,
il (pron.),
li
(art.)
singulier-pluriel.
Le pronom masculin
il
a pris
1.
Los formes
Mai.
* illei
MORPHOLOGIE
190
procl.);
cet;
(pron.
lui
datif
tui, cestui
Cas rgime du
!les
(art.
et
pron.
ecce*Mi,icelui,
celui
pluriel.
procl.);
cez, ces
ecce
os, icels,
cels,
ceus
eus
els,
Morum*, leur,
gnitif-datif.
noter que,
s'il
icel,
li
Mo,
cel
ecce*isti, ices-
et accus.);
Mi,
ecce
accusatifs,
Mam
*illui.
De
avait t
to-
Fminins ingulier
Ma, elle
la
(pron. suj.
),
(art.)
Ma(m)
*Mei
Mi,
la. (art. et
pron.
procl.)
) li
(pron. dat. et
ace.)
ecceista/icese,
cette
ecceilla/il
celle
cesti
ecce
*Mei,
li,
;
ice-
celi
li
LES PRONOMS.
185.
10,1
elles, suj.-rg.
-,
[LEsJreg.procl.
]
(
ecce
Mas,
icles,
celles
On voit que, en vieux franais, lai est essentiellement masculin, mme comme datif. Comme accusatif (complment
ou aprs prposition), il a pour correspondant fminin
non elle comme aujourd'hui) li, qui peut provenir
du datif classique illi, masc. fm., ou de la forme fminine
populaire * illei, n'est des deux genres que comme datif, et
direct
li
(et
noms
masculin ont
ici
du
du pluriel
pronom il, sur
singulier et
disparu, l'exception du
L'ancienne dclinaison du
limplifie par
pronom
elle
a
la
encore
dclinaison
MORPHOLOGIE
1)2
du
de
mme
qu'on
venues et
j'ai travaill pour elles , on a dit aussi, ct de elle
j'ai travaill pour elle au lieu de pour
est venue
pluriel
li
Pour
les
autres dmonstratifs,
quand
il
y avait deux
comme
proclitiques,
les
pas de
difficults.
avaient
un
Les pronoms
iatins me,
il
n'offrent
te,
qui
se,
ployaient tantt
comme
te, se,
proclitiques, et moi,
d donner de
toi,
mme
soi,
nous,
LES PRONOMS.
proclitiques,
vous
neus,
et
mme
Il
10,3
toniques
veus,
187.
mais
la
faut noter
que chacun
pour
satif
pour
me,
latin
le
nos, vos) la
se,
te,
nominatif
1
.
pronom
Dans
latin tu n'a
le
ego,
accusatif
Uu long deve-
et
les positions,
///.
disparat devant Yo
g intervocalique
comme
Yo du dmonstratif Mo,
pronom
ainsi notre
on
le
rencontre sous
tiquement rgulire
proclitique, qui
la
i
dj, j (
je.
qui devient
5),
et Ye latin
67, 68)
atone
on aboutit
forme
gi,
forme phon-
la
a subi la contagion
commence par
le
son
du pronom
je.
la
pluriel
pour
ces
(>:
pronoms
tui, sut,
au cas rgime
le relatif et les
et les
comme
r.
dialectes.
que de
procli-
seconde syl-
tb, sb,
nos, vos.
comme
( 38), devaient
le cas
si,
morphologie
g4
ou Vu de la premire devenant atones et disparaissant, on obtient mos, tos, sos, puis mes, tes, ses
labe et Ve
nin pluriel,
pour
se produit la
il
Mas
l'article
tis,
sis (
assimilation que
le
singulier
on trouve en vieux
i85) avec
du masculin.
Pour le sujet masculin
franais mis,
mme
ct de mes,
Mum a
rgime singulier.
par suite de
finale (
la
76),
rgime
forme tonique
mie).
mmes pronoms,
masculin, au cas
et,
et
la
de mieii)
lieu
et
pluriel.
nasale
dit aussi
Sur mien on a
fait
aussi le
mais
meie,
il
la
dclinaison
on a
des adjectifs,
fminin mienne
le
si.
ti,
conservation exceptionnelle de
lier et cas
ces
assimila-
tes, ses),
toe,
1
,
donn
tien, sien.
formes qui de
ques.
1.
En comparant
toe tuen
=
=
LES PRONOMS.
188.
195
cas ne diffrent
partout
et le cas
le
que par
mme
nominatif
le
puisque ces
et voster,
la voyelle
On
avait
donc ces
vostres,
c,
i,
note
1),
ils
mais
sont
nostres,
ntres-,
sont
vtres.
du cas
sujet singulier
dans
la
amen
comme
avait fabriqu
mme
un
cas
no,
formes proclitiques,
188. Les
on
comme
s,
pronoms
rgime en -ui
vo s'taient
dans
substitus,
nostre, vostre.
un
Les cas en
riel)
j-
un u semi-voyelle qui
Nous avons
se fond avec
signal,
38,
le
et
sicle.
rgime plu-
/appuyant produit
Vu tonique
( 56).
nominatif pluriel de
MORPHOLOGIE
I)(3
tout
avaient
(d'abord
des
tuit.
trei),
noms
et adjectifs
et
trois
dui et troi
nominatifs pluriels
les
masculins.
LES VERBES
LES DPONENTS, LA VOIX PASSIVE
189.
On
les
verbes dponents
mort
nentes du
est
il
latin
natus
est,
les
mortuus
il
formes dpoest
Et on
comme venir,
est n,
arriver,
etc., sont
un reste vident de
Ce qui a disparu, ce
tre est
l
.
remarque Riemann,
il
la
existait
dans
Dj,
le latin
comme
le
archaque,
mme
plification, tout
la
Le besoin de
de
la
simples de
i.
et
En
la
la disparition des
temps
9'y
appelait semi-dponents.
On
les
LES VERBES.
190.
& aimer
sif
vous
la
lois
j'ambre, tu amers,
amamme,
Dans
1Q7
il
le
phontiques
prsent pas-
amanire.
ils
le participe
pass passif a
qu'un
il
mme
est bless
par sa chaussure
passe
passif
Dans
la
du verbe
de
la
il
il
( sa chaussure
est bless
suivi
avec Y auxiliaire
tre
elle
la
mais
forme pronominale
est
est
==
le blesse),
au pied, l'action
le
complment.
blesser,
le verbe tre
tivement
beaucoup
pice
se
elle s'est
joue
certains cas
beaucoup
joue
joue.
NOUVEAUX.
LES TEMPS
DISPARUS
compare
dveloppement des
analytique de
la
la
la
conjugaison
conjugaison latine,
temps composs.
La
c'est le
tendance
les
verbes
pour
les
temps
MORPHOLOGIE
0,8
latins, 2
pour
eu pour consquence
dit conditionnel, et
de
la
La formation du nouveau
le futur.
il
la cration
temps nouveaux
diffrents
temps de
futur
et
des
l'auxiliaire.
le
mme mot
chan-
du
riel, cantarint,
il
subjonctif, cette
mme
er
1
latin
personne, cantaro,
dbut, devant
ou
quand
j'ai
les
eu fini .
compose de
1.
En
l'infinitif
latin, la coexistence
d'une forme active ne se constate que pour quelques imperlicuit et licitum est par exemple.
sonnels
:
LES VERRES.
l'auxiliaire avoir (en
apparence
les
pluriel
')
je chanterai
I99
191.
seulement
la flexion
quivaut
j'ai
compose pour
le
La
chanter .
le prtrit
avec
le
de
l'indicatif,
subjonctif prsent
le
bet
il crit,
enfin, ds le latin, la
un
En
futur de l'indicatif et
crant
amene
que
dans
le
latin
le
pass;
la
compare
subjonctif prsent.
la
langue a t
un temps nouveau,
on
se rendra
propre de ce temps,
devant
crive), tait la
forme cantare-habet,
crer aussi la
chanterait
il
la
un
comme
exactement
compte de
le
la signification
futur
si
l'on
chanterait .
du
Q
se
l'infinitif
76); la 3 personne du
confondre avec le prtrit, cantarunt,
1.
*Portarc-habumus.
main-
s'est
pluriel, cantarent,
portaraiiumus,
o au
et
cantare
il
devait
avec
le
MORPHOLOGIE
200
Aussi
a-t-il t
du
parfait
de valeur,
changement
tant lui-mme remplaable par un plus-quesubjonctif, qui pouvait subir ce
compos.
parfait
audite
scribte,
comme
exactement
crit, ou,
peu
pltement disparu
audito, et les
scribito,
un
plus-que-
le
utile, a
les
com-
conserv
le
pluriel
En
dans
et suivants.
pass,
toire
224
les
grammai-
dnomination contradic-
pass
c'est
en
un futur
ralit
quand
antrieur de
je reviendrai .
l'infinitif.
fondu pour
la
forme avec
le participe
prsent cantando
:
INFINITIF.
192.
201
devenu
changer en
final, devait se
le
d de cantando,
i^i). Aprs la
non pas
(=
participe prsent
rgime de
sorte de cas
Le
pu
tre attribu
exprimons
l'ide,
Le
n (doubl par
nato,
grondif,
l'infinitif.
tant n) }
le
le
l'auxiliaire avoir
nous
Le temps compos
pass, au
que-parfait
se{jni),
du subjonctif:
pour
substitu,
s'est
l'infinitif
cantasse, audisse
= cantas-
aitdisse(m).
Infinitif.
-ire
-re,
-re
-eir
puis -oir;
I.
En
du
grante de
-re.
es,
pos et
*pote~re, *volre.
ils
taient sentis
Autres temps.
partie
-ir
comme
partie int-
MORPHOLOGIE
1402
re
dont
conjugaison
radical
le
25)
aidier, d'adiuiare,
comme
gue
vengier, ont
et le
en
au
-ir ( 25),
moisir, de
en
mais nous avons conserv plaisir comme subsde mme que loisir (licere), compltement disparu
plaire,
tantif,
comme
verbe.
une mise en
puir (encore
il
que
il
il
de
les
il
Femmes
verbes en -ire
tue, les
On
au
ssemblance, d'o
ou
put dans
sue,
tat
'amussement du
telles
tat,
*putrire, pourrir
un
puer,
il
tuer, se res-
comme
on a complt
dj
la res-
pue.
lieu
pour choir
( 195, a).
un accent secondaire
( 3). D'ail-
INFINITIF.
195
203
b.
consonne
finale
un groupe de consonnes qui appelait ncessairement une voyelle d'appui ( 7, c, i), sauf toutefois quand
les
la consonne finale du radical tait elle-mme un r
deux r de quaerere n'exigent pas plus une voyelle de soudu
radical
tien
de
la vieille
du proparoxyton,
si le
verbe a gard
longtemps sa pnultime, ou par 1 analogie des nombreux verbes o -re tait prcd d'une autre consonne
assez
a.
(cf.
que
Sur
r.
faire,
dire,
cuire,
duire, voy.
110,
bu).
Plusieurs
en -re sont ultrieurement devenus des infinitifs en -ir, on a eu courir, qurir, au lieu de
courre, querre . Quelques verbes avaient chang -re en
a.
-ire ds le latin
infinitifs
etc. * Fallire a
faillir,
2o3,
duquel on a de bonne heure faloir (crit aujourd'hui falloir), correspondant il faut au sens impersonnel,
par analogie avec valoir (valre) correspondant il vaut.
Ds le latin populaire cadre tait devenu *cadre, d'o
6), ct
choir
sapre
recipre
*recipre, d'o
194,
6.
les
a)
naturellement suivi
;
l'autre,
212, note).
De mme,
le
Usire (ci-dessous, c) et
fa>4T,
U\MII. Dl
dont
les
l'iiOM'lIuU.
la
MORPHOLOGIE
2o/|
c.
amen
et
La chute de
la
au contact de
le r
pu en
il
aujourd'hui par
rsulter des
pnultime atone de
la
consonne
finale
du
-re
radical,
quent
le
et
le
d introduits dans
n4),
cousdre, mouldre (
et
naistre, conoistre,
verbes
Les
on avait
infinitifs
que dans
ils
dans toute
mme
crivre,
crivent,
conjugaison de ces
la
boivre (avec le
ils
mme
n 4)-
radical
Sur
les
infinitifs
en -aindre, -eindre,
-oindre,
1 i/i.
deve-
La dentale prcdant
re
les
Sur
de tordre
et
l'infinitif et
propage
elle s'est
sur
verbes
tels
que
i.
aussi
Le d de prendre,
;
mais ce verbe a
latin
prcndere,
aurait d se
de
tenir, ten-.
On
maintenir
sauf au singulier de
a dit
nous prenons,
prnent par analogie avec nous tenons, ils tenent ces verbes
se ressemblaient la i re personne de l'indicatif prsent ( 2o3, c).
On a d'ailleurs conserv jusqu'au xvi e sicle les deux formes
ils
prendons
et prenons.
FUTUR ET CONDITIONNEL.
mme pondre
lieu
de pon
2o5
196.
le radical
pond au
emplir,
y a lieu de
les
si
Pour
avoir
le
quer
la syllabe sce;
c'est le radical
il
faut dfal-
non-inchoatif qu'on
retrouve au prtrit et au participe pass, sauf dans le prtrit refait nasquit ( 2/^2,
e.
Dans
les
l'indicatif prsent (
tonique qu'on a
dessus c) et
non
Rem.).
bevie.
et conditionnel.
radical
l'infinitif:
Futur
ms
un double
futur et
le
comment
se sont for-
pour
sa flexion
riel) et
le
du verbe
les
Pour
1.
s'en rendre
l'infinitif
compte,
de tous
les
imparfaits
suffit
de comparer:
Dans porlarabemns,
-"6- atone a
'.
190, seconde
note
206
La
MORPHOLOGIE
-are et -arabet (-are habet)
-re et -erabet
-ire et -irabet
-re et -erabet
Les voyelles a,
i,
oi, i,
a.
oi
ou
Naturellement,
de
On
( 6).
franaises: i -era
cement complet de
infinitifs
comme dsinences
les
1
,
obtient donc
l'infinitif.
dans
verbes
les
en
-re,
du
radical et le r de l'infinitif (
consonne
la
on
ou d
finale
natre et
io,5, <;):
Dans
les
verbes en -oir et en
-ir,
il
peut se
l'infinitif le
une consonne
faire
finale
du
de
2
;
ven-ir, ven-ra,
vendra
vieux franais
ou fal-oir,
De
ces futurs
veaux
infinitifs
en
-re
se
2.
soudra.
douloir,
souloir,
faisaient
aussi doudra,
FUTUR ET CONDITIONNEL.
viendre au lieu de venir
au
de
lieu
'20']
d.
faillir,
196
failre
pu
aurait
produire faudre).
b.
tif 2
c.
-re, se
Il
arrive
que
l'infinitif
de nos verbes en
-re, latin
devait souvent
elle est
dere
= croire
croira
entre
credere habet
d'aprs
le
l'infinitif.
radical
notamment
d.
l'infinitif,
= crerra,
Sur
tonique et
ces
diffrences
le radical
en
possibles
semi-tonique, voyez
211.
Quoiqu'atone au
futur,
Yi de l'infinitif
des
quelque sorte Pi de
1.
Pour
la diffrence
la syllabe
voy. i42.
Vov. aussi
inchoative qu'on
assirn. $
230
fai-
(dans orra),
208
sait
MORPHOLOGIE
entendre dans
Parmi
les
liers orra
les
verbes.
d'appui aprs
le
refaits
sur
l'infinitif
mentira,
Les verbes en
par
\,
-ir
salir, plir,
dont
le radical se
termine aujourd'hui
]e
futur a tou-
jours t en -ira.
cueillir,
cueudra
saillir,
saudra
faillir
(ou faloir,
io,5, a),
faudra. La forme faudra s'est maintenue dans le sens attribu la forme falloir de l'infinitif; mais ailleurs le futur de
ces verbes
a t refait,
dsinence en -ira et
de la
Vaugelas
vaillera,
et
on
re
i
la
et la
dsinence en -era
cueillira
on
dit saillira,
assaillira, faillira,
saillera.
e.
Boudra
a t refait
en
bouillira.
on a aura,
s'crivent de
devoir,
mme
1.
Sur
la
mouillure de
FUTUR ET CONDITIONNEL.
devant
avril),
r, la
pu
hsiter entre
196
g.
et v (cf.
2O0,
urone et
part aura,
lectal.
langue
qui a succomb
Aura pourrait
aussi tre
une forme
refaite, d'aprs
devra.
Pour
la
livrera
w comme
dans
En
23, 6, exe.
lait ).
g.
font.
i.
3o, exe.
MORPHOLOGIE
IO
Le prsent de
l'indicatif.
dans
du
l.
-0
-eo
-0
2.
o
O.
-as
-es
-is
-is
-at
-et
-it
-it
I.
-amus
-mus
-mus
-imus
2.
-atis
-etis
-tis
-itis
3.
-ant
-ent
-unt ou -iunt
-iunt.
jugaison,
il
faites,
flexions
le latin
On
comme
nous en
OU
reste les
-10
-10
128, note)
les
premires nous
formes analogiques actuelles; on dit galement vous remais les autres composs de dire ont, cette personne
aussi, une forme analogique
vous prdisez.
les
dites,
UNIFICATION DU PLURIEL.
Mais ds
on a
la flexion
uniforme
1.
Voy.
tre.
192, note.
smus a donn
ct de quoi on a la forme ana-
vraisemblance au verbe
rgulirement sons,
-ons,
les
la
esse
note
en
du
effet
l'indicatif prsent.
211
200.
devaient
( 12,
20
et
La
donner rgulirement
mais a
les dialectes,
dans
-1er
-er ( 193),
du
pluriel,
esse
on aboutit, pour
une
donne
3 e personne
la
rduit
la
d'autre part
seconde personne
estes, tes
7, U)
que
estis
du
la
forme franaise
-iuni de
la
-ent. Cf.
3 e conjugaison
et
comme
pour
on
( 3q),
le
les
du
sous
comme
Toutefois,
s'tait
qui lui-mme
confondent (
70.
bonne heure
-ie% s'est
se
trs
Gomme
~e%.
aprs
-e% (-iic
-oi^ y
-ei%,
s'est effac
200.
remplace de
propre par
le franais
verbe
25)
tomb ds le
que *vannt a donn
d intervocalique de vadere
populaire,
Lorsque
-//;//
de
telle
la voyelle
sorte
du
tait
latin
vont.
se maintient sous la
forme
-ent, et le c*
cf.
qui pr-
222,
h.
I.
On
donnant
ecz, ces);
mais
le latin
un
de sons)
le groupe de consonnes sm
sommes (au lieu
proviennent ans doute d'une analogie avec esmes,
appel par
et estes
MORPHOLOGIE
SINGULIER.
Aux
201.
Va atone doit
gulier,
se trouve
remplac par un
le
appuy par
la
consonne
finale
l'atone persiste,
De
( 137).
il
est isol et
tuchant-es,
il
il
re
verbes des 2
et
et
e
l\
du
-et,
-it,
radical, et
conjugaison, o
disparat au
xn e
sicle
chant-e, et tu viens,
vien-t.
e labial,
la
tre
le
il
radical des
ne
se
ouvres,
il
ouvre
.comme
tu chantes,
il
tu
chante.
il
vend,
il
convainc
immdiatement
vocalise
les
il
comme
la
se
voit,
vaut.
vaises graphies,
Tu mords, tu
comme serait
vaincs
tu
sont de
dorws
mau-
Racine
$203.
l'indicatif prsent.
crivait: tuprens.
riel,
devant
On
donn rgulirement
il
de placere,
de
il
tu
devenu
est,
une
crire avec
complet au plu-
les flexions
tique),
a le radical
2l3
is
plaist, plat,
es
Le
devenu
tacere, tait
avaient
et,
muette.
(tu
voyelle.
is
taist,
il
c final
du
radical latin
devant
e (
Cf. 126.
tait.
202.
re
la
tombe partout
Sur
a) de perdre.
fr.
je chant,
chute du
la
si
comme
de
bien que la
je pert (
dico, conduco,
2o,
vieux
On
un
e final
quand
le
une voyelle
consonnes appelant
comme
Coffre.
Dans
un
un
et a pris
analogie avec
un
d'appui
autres verbes, la
les
a pris ultrieurement
un groupe de
pour
pour
certain
de
trouverons aussi un
personne
et la troisime per-
les autres
conjugaisons par
livre
premire conjugai-
la
seconde
la
je
re
le
consonne
la
analogique
la
premire personne
203. a.
est
en ~eo ou
ment un
Dans
-io,
ye, peut
les
Ve ou
re
personne
en hiatus, qui produit rgulire-
amener
certaines modifications
du radi-
morphologie
21l\
On
habeo,
de
6) ct
92,
je sai ct de tu ses,
prononce
retrouve
tu as,
st
il
comme , on a
le
ye dans
pour
d),dans
diphtongue
ai a t
y ai
a ( 17, et
il
(quand
la
(*aio
'
Z47
uniformis l'orthographe,
tu
du verbe
meurs,
il
et
nous
savoir)
meurt
*pos-
tu sis,
il
209,
sit (
moyen
d'exemples au
c)
il
re
b.
Le ye aprs
salio, je sail.
Dans
re
s'est
pour soluo,
bullio, je
populaire
le latin
personne au lieu de -0
*solio
formes
consonne
a mouill cette
je soil, seuil.
Le
*collio
1
,
je
mouill de ces
On
conjuguait:
je bouil, tu bous,
bout
il
je veuil, tu veus
je vail, tu vaus
il
3
,
il
je cueil, tu queus,
il
veut
il
queut
il
je tressail, tu tressaus,
vaut
j'assail,
tu assaus,
il
dfaut
il
tressaut
assaut.
1.
Ou mieux
voyelle tonique.
2.
Pour
*colio,
Le g de
pour expliquer
la
diphtongaison de
la
colligo tait
bouillir et saillir
d).
l'indicatif prsent.
Je bouil, je
vail,
y assoit,
je ueail
final,
comme
2l5
204.
sj
tressall,
je conseil, je travail,
del
re
conjugaison,
engendr
tu
les
Leye de
il
dfaut,
aux
il
puristes,
assaut.
la
Le
mme
l
produit
prcd de
ye,
appuy ou de
( ioo) a
de
taire, je noz,
de nuisir (nuire).
labiale
ou de d appuy, aurait d
nence ne se rencontre qu'au subjonctif prsent. A l'indids les textes les plus anciens, on a des formes analogiques. Quant la forme sache dans je ne sache pas
que , elle est toujours accompagne de la ngation, ce
qui en marque l'origine
elle est tire de la locution
catif,
la
1.
Ia.^
\icu\
(doleo), tu deus,
verbes douloir,
il
deul
il
seul.
6
2
MORPHOLOGIE
la
commant, en attendant
la
devenu
d'aprs tu
live
levo a
donn
209,
je
c.
D'aprs
la voyelle
du
comme grco,
grieu),
c.
sont
Les
premires personnes
de trouver;
je trais,
je pruis,
prbbo et
les
1
,
plus extraordinaires
les
je
de prouver; jeruis, du
plus tard je vais
vois,
ct de tu vas
2
,
va (
il
17).
Pour
vo.
comme pouvoir,
sonnes
ont eu
la
seconde et
Le v de rouver provient
peus.
la
que
troisime per-
je puis est tu
prouver).
Sur
je suis,
du verbe
tre et
du verbe
lire,
sourdre, essuyer,
1.
fr.
ester, se tenir
libre),
comme
es
il
esta.
de
is ( 201).
l'indicatif prsent.
205.
217
double radical,
la
conjugaison de
nous
il
reste voir
les
et cet
por-
tait
mais
premire
et la
par analogie,
refaites
la
emplisse^ au lieu de
d'o
nous emplissons,
vous
(mme
lement partout
appuy par
est
se fondre
de flexion
puis
-ist
et la
-4t.
3e
Le
du
il
personne
mme
la
c,
',
ona
En rsum,
chute de
lier
la syllabe
re
donne
ailleurs c'est
Devant un
a.
3e
et la
y,
-*j, et -iscit:
une voyelle
102),
isco
un
icso,
ye qui se
inchoative se rduit
la
final
au subjonctif,
>
de-
pluriel, -issent.
crit iss
s
personne du singulier
ds lors
du
appuyant)
personne du singulier
I.
-iscis
tonique
i'
qui
c,
au participe prsent),
et
fond avec
la
la 2
/,
ou
la
Le
est entrav).
doit, devant e
s,
par exemple
le
(aprs
personne du singu-
devant voyelle.
la
rc
appartient la syllabe
mme
doit produire
une
chuintante
2l8
MORPHOLOGIE
inchoative
de
la 2 e personne
il
s,
inchoative et de la flexion.
la syllabe
un
radical
spcial,
dit
du
radical
singulier
personne du pluriel.
et troisime
latin avec la
est
le
la voyelle
qui
la flexion, et le radical
pour aider
Mais
aiu- et aid-
207.
les
labe, la voyelle
deux formes
syl-
diffrentes
dans l'un
et l'autre
meuv-
et
mouv- pour mouvoir. Toutes les fois que la voyelle radicale du latin (autre que i ou u) tait libre, ou quand
c'tait
un
ou un
b entravs
vant qu'elle
tait
un
et
1
.
On
peut encore avoir deux radicaux quand la voyelle radiune consonne double la consonne s'tant
ddouble, Ve semi-tonique a pu se labialiser
il appel, nous
1.
appelons
dcolleter ct de dcollet.
Pour
certains verbes,
le radical
il
y
semi-
i>l
ALTERNS.
11A.D1CAUI
.^
un
radical de
comme
la
208.
12
(J
la
dont
deux syllabes
adit^are), se trou-
(adilant).
comme
d'o
un
manda-
radical tonique
cal
les
la
et
mme
un
particula-
radical semi-
semi-tonique, et on dit
De mme pour
disn-
On
2
.
donn
je manja.
les
*disjunare
conjuguait donc
radi-
(*disjejunare)
desjun-
et
Sur l'alternance de en
du
et
de
dans
le
verbe prendre, voy. ig5, c, note. Quant l'alternance absoutnbsolvons (au lieu de absouvons), elle est due une reformation
savante
le
cot do
il
assout.
nu.
\-
ui
ni:
i'iiom'i iqi
1')
220
MORPHOLOGIE
manju
paroi
desj un
tu manju.es
paroles
desjunes
il manjue
nous manjons
parole
desjune
parlons
disnons
parlez
disnez
parolent
desjunent
je
vous manjiez
il
manjuent
Libre,
a.
l'a
libre).
semi-tonique persiste,
l'a
tonique
De mme
marino, marin
mare, mer
apparere, apparoir
apparet,
*sapre, savoir
sapit,
Sur l'orthographe
il
il
il
appert
set.
sait,
rgulirement tu ses, il
svent. La 3 e personne du pluriel a t refaite sur
:
les
deux
voisines.
Libre devant
b.
tonique devient
ai ( 46,
48)
panano, panier
*lanario, lanier
l'a
pane, pain
lana, laine
clamo, je claim
clamt, il claime
amat, il aime.
du vieux
221
209.
que
On
est substitu
capreolo, chevreuil
capra,chivre, chvre
*leporitta, levrette
lpore, livre
On
*cadre, cheoir
sedere, seoir
sdet, sit
levamus, levons
tenemus, tenons
conjuguait
\
il
je si, tu sis,
je lief, tu lives,
On
les
il
achve
il
a dit aussi
il
sient
live,
levez,
on
f),
il
livent
le
i-i
de
lieve
3
.
perdu
a dit aussi
je priem (premo),
l'i,
faites
il
26
par analogie
il
il
je giem
il\.
ct de lever, etc.
l'nlternanre
Cf.
Dans
seez,
il
chuintantes (ch,
jte,
jite)
chient
il siet,
\.
chit,
3.
achivent
il
chet%
2.
il
il
\prs
achive,
il
j'achief, tu achivcs,
tnet, tient
deux
gist, gsir .
substantif verbal
d<-
dchoir,
dchet.
palatales, d*o
MOUPHOLOG1E
A'2'2
au
lve
lieu de
lernance e-c
e-i.
il
Aquerir
l'al-
s'est
(il
D'autre part
i asseons, asseez
calation d'un ye (
l\i, 6),
on
semi-tonique
asseyait, asseyant), de
eu l'alternance ey-i ; 2 aprs que Ye
du radical atone a eu disparu par lision devant la flexion
-oir de l'infinitif (seoir, soir; cheoir, choir), la diphtongue
de cette flexion s'est substitue e et i des anciens radicaux on a dit il choit ( ct de il chet), il dchoit,
vous dchoyez, d'aprs choir, dchoir ; il s'assoit, il sur1
soit, nous nous assoyons, d'aprs assoir, sursoir
Un changement semblable s'est produit pour le verbe voir ( 21 1),
d'autant plus facilement que ce verbe avait oi dans son
radical tonique et dans tout le prsent du subjonctif
( 22 1 a). Plusieurs formes peuvent coexister pour la mme
il s'assit (
personne
201) ou il s'assoit, nous nous
asseyons et nous nous assoyons.
avait le radical
qu'on
telle sorte
quand
il
est
quand
semi-tonique ( 3
il
r
32):
medietate, moiti
mme
De
*pretiamus, proisons
*prtiat,
*precamus, proyons
necamus,
noyons
J
*prcat,
negamus,
On avait aussi,
niait
ncat,
negat,
[
)
*exuta, oissue
1.
mdio, mi
xit,
sedeatis doit
prie
.,
il
nie
il ist.
oi au radical semi-tonique
donner seyez, soyez ( 3a).
rgulirement,
du prsent du subjonctif:
prise
il
il
Le
radical tonique
l'a
ment
1
.
20
proisier, et
semi-tonique pour
le radical
partout (plcare),
oi
211.
s'est
ployer et p lier.
Radical avec
211. Libre,
(,
).
l'
tonique devient
libre
ei,
puis
oi ( 18,
22)
e labial,
moi
videmus, veons
pe(n)samus, pesons
p(n)sat, poise
minamus, menons
mint, moine
credebat, creoit
crdit, croit
bibente, bevant
speramus, esprons 3
de ce qui
tale, ici la dipbtongue
On a conjugu
\ l'inverse
se passe
oi
vdet, voit
bbit, boit
pour
l'
je voi, tu vois,
il
voit,
\
/
^
(
1.
veez,
il
il
il
il
poisent
moine,
'
poise,
voient
il
moinent
Comme,
ici,
gnralement considr
mme
3.
(voy.
l'.s.
Cf.
dialectale, au lieu
de
ig, 6).
On prononce
tendre
!\.
200,
c.
et
en faisant en-
MORPHOLOGIE
'.'.'4
je croi, tu crois,
il
je boif, tu bois,
il
croit,
crez,
il
croient
il
boivent.
boit,
bevez,
Nous avons imprim en italiques les formes qui contienle radical disparu ou transform.
L'alternance
s'est maintenue telle quelle dans le verbe devoir. Sur veons,
chang en voyons, cf. 209, c. Dans l'ancienne prononcia-
nent
tion
il
pwse,
il
Radical avec
libre (0,
0,
).
De mme:
Cf.
mola, meule
molino, moulin
*prode (procl.), prou
novello, nouveau
ploramus, plourons
novo, neuf
plorat, il pleure
*demoramus, demourons
*demorat,
il
opra mu s, ouvrons
oprt,
euvre
nodamus, nouons
nodat,
votamus, vouons
locamus, louons
jocamus, jouons
probamus, prouvons
*tropamus, trouvons
vott,
jocat,
il
solemus, solons
solet,
il
dolemus, douions
dolet,
22, exe.
*prodis, preus
locat,
il
demeure
il
neue
veue
il
leue
il
jeue
probat, il preuve
*tropat, il treuve
il
seut
deut
LE SUBJONCTIF PRESENT,
On
conjuguait aussi
il
225
214.
il
il
comme
ouvrer;
il
seufre,
nous
il
pleur et demeure.
Radical avec
tonique,
e>t
oi
quand
il
est
semi-tonique
modiolo, moyeu
De mme: *inodiamus, ennojons
33)
il
*adpodiamus, apojons
Ici, c'est le
quand
168)
*adpdiat, apuie.
l'a
emport,
comme pour
Le prsent du
subjonctif.
On avait do mme
aujourd'hui
195,
logie
6,
on
rere), et
cueillir (
faisait
2o3,
6).
rgulirement
il
par ana-
a dit aussi
il
il
2^6
1UMI0I.0GIE
MF<
e(m)
-ea(m)
-a(m)
-ia(m)
-es
-eas
-as
-ias
3.
-et
-eat
-at
-iat
i.
-mus
-camus
-amus
-iamus
2.
-etis
-eatis
-atis
-iatis
-ent
-eant
-ant
-iant.
I.
2.
>
du
les flexions
du
du
sin-
radical,
on
singulier,
Va qui devient
voit
que
les
e,
les
la
re
personne,
s et
personnes du
trois
Pour
aux
verbes appartenant
on
pas de flexion
que
premire conjugaison
la
201),
prsent du subjonctif
dont
le radical se
au prsent de
par
est carac-
l'indicatif,
les flexions
sans
au
i.
pour
Ds
lors,
c'est la
le subjonctif,
les
particularits
tu lis, qu'il
lit,
etc.
^216.
SUBJONCTIF PRSENT.
Il:
22
analogique,
"J
un
tout d'abord
De l'poque o
du verbe
est rest
il
qu'il apeaut;
haut
que
paroi, qu'il
Sur
que
je conseil,
qu'il
216. Vu subjonctif
avait
*
remplac sim,
du verbe
par
sis, sit,
les
formes analogiques
toutefois, la 3 e personne,
sit,
plus
<eics
(soies,
compromis entre
De mme,
possia(m),
qu'on rencontre,
est
Mais
seie, scies,
mme, dans
un
seit, a
cf.
aies,
du conditionnel,
Le subjonctif analogique de donner, sous
la forme doigne ou sous la forme doinse
(^ 221), avait aussi
une troisime personne sans e doint et dointt encore dans
La Fontaine: tous poux Dieu doint pareille joie
-eie, -eies,
la
flexion de l'imparfait et
-eit).
le
paragraphe prcdent.
2 28
MORPHOLOGIE
221)
qu'il voist .
Gomme
au prsent de
elle a
uniforme
-ons.
elle s'est
puis -oi%
-ei%
-eins,
l'indicatif, -tins et
re
i
-ie^,
et
-e^
premire forme
la
s'est
s'est
assimile -e%.
consonne
qui prcdent).
218.
On
du subjonctif prsent
-ent.
Les flexions
-ons,
ions,
-ie^,
et
2,
deux prsents
-ie%,
qu'aux
3 et 4, o Va tait
-ions,
n'appartenaient
les
-ent,
-e%,
autres verbes
taient iden-
LE SUR.TONCTIF PRSENT.
219.
22Q
mais que
que nous
que
-ie% taient
ils
langue
de
les a
subjonc-
modes
depuis qu'ils
re
personne, sans e
y avait identit la i
chant, que je chant). Notons que les dsinences -ions,
langue,
je
le
et
la
parfois assi-
de diffrencier
les verbes. Il
-ie%
il
cf.
liquide, que
On
alternances de radicaux
de l'indicatif:
tu atues, vous aidiez
vous ornez
tu prises, vous proisiez
tu poist.-s, vous pesez
tu bois, vous bevez
tu aimes,
tu pleures,
vous plourez
que
que
que
que
que
que
que
tu aius 2
que vous
aidez, aidiez
tu pris*,
tu pois*,
2.
la
On
, s
de
MORPHOLOGIE
2i5o
Pour le subjonctif de seoir, asseoir, o on n'a plus l'alternance e-ide l'indicatif, voy. 220. Voir, dont le radical
alterne entre oi et e l'indicatif prsent, a partout oi au
subjonctif, puisque dans videamus, videaiis, Y semi-tonique
est suivi
d'un ye
220. Mais
( 3i
bis).
le
importante. Lorsque
le
-iam, le ye venant de Ve ou
du
certaines modifications
toutes
-eo,
les
-io,
radical, que
Von retrouve
de
l'indicatif prsent,
ne se trouve qu'
e
3 personne
la
et -iunt a t le
du
la pre-
pluriel,
plus souvent
rduit -uni).
On
aura donc
subjonctif
comme
radical spcial
le
la
du
premire personne de
l'indicatif
la
dans
que
je deuille,
que tu
qu'il
deuilles,
deuille,
on
mouillure de
partout,
comme
la
re
i
*,
d'autre part
personne de
1
On a fait au subjonctif de vouloir une premire et une
seconde personnes du pluriel analogiques, veuillons, veuillez, qui
se sont maintenues l'impratif, puis on a refait ces personnes
au subjonctif avec le radical voul, sans mouiller /. Pour cueillir, la
.
mouillure du
mun'-
;i
ig
rduit
supprime
i,
est
com-
( 212, note 1)
LE SUBJONCTIF PRSENT.
Pour
(S
comme
2o3,
<z),
on
seoir,
la
re
au
personne de
singulier et la 3 e personne
il
Et
l'j
du
et la
/,
du plumais
je iriassi),
l'indicatif prsent
riel
ei,
verbe
le
20
221.
>
en
pluriel
que
personne du
-ie et
en
-oie.
s'assira.
Gomme
je
que
muir
oi
je vail
je tressait
je/az(fa
s)
je puis
On
que tu maires 1 ,
je muire,
etc.
(de mourir)
tressaille
face (fa'se)
paisse
216).
(cf.
nuire,
les
liani).
Correspondant
1.
;i
je
doign
et je
L'origine oi au lieu de ni
(5
33)
doins
pluriel,
que nous
du verbe
on devait avoir
poissions ( puissions
du subjonctif de valoir
personnes de l'indicatif prsent
au lieu de vaiUons, vaillicz (le subjonc-
mmes
g a 30,
aote.
232
MORPHOLOGIE
donner
2o3,
c),
on
prendre
2o3,
c)
216)
'
;
a.
nues
92, 6), d'o : j'ai; je dei, doi , et au subjonctif: que j'aie, que tu aies, etc. ( 216); que je doie,
que tu doies, etc. Le subjonctif de devoir a t refait sur
les
aio, deio (
Videam a normalement
( 2I
b.
ei,
puis
oi,
9>
Sapio, du verbe
deio,
d'o saio
je sai,
alors
du fait que
termine par un g appuy ou par un c, qui
subissent un traitement diffrent d'aprs la nature de la
voyelle qui suit 3
222. D'autres particularits peuvent provenir
le radical se
l'indicatif prsent.
2.
archaque de servir
3.
le
participe prsent
sergent (serviente).
le radical li-
de
/(/
LE SUBJONCTIF PRSENT.
a.
222
233
b.
il
mais
sourjoit l'imparf.)
le
introduit.
*impliscat devait
6.
Dans
verbes *exsucare,
les
conducere, le
non
devant
e.
Dans tout
l'indicatif prsent
du
autres
suer,
puisque
tard mais
le
il
donc
essuent
comme
le c
intervocalique
u.
d'o
e,
comme
il
est dit
ai 5.
(lgre) est
prs, aurait
devenu
d tre
lis:
que je
lie,
le
subj
MORPHOLOGIE
2l\
que
produire
on
que
eu d'abord
etc.
Dans
sans
je di,
il
ni,
puis uis
que
verbe dicere,
le
confond avec
le c se
par labiale ou a
die
je conduise.
ye que peul
l'
partout o
dienl,
le
je conduie,
commence
la flexion
que je
die,
que tu
dies, qu'il
ils
disent,
je dise, etc.
c.
Pour necare elprecare, qui appartiennent la premire conjugaison, les choses se passeront au subjonctifcomme pour * exsucare, ci-dessus, sauf que la conjugaison
se complique ici d'un radical voyelles alternes i tonique,
ei, oi semi-tonique ( 210). Nous aurons donc: tu nies
(la i re pers. a sans doute t d'abord je nieu, 20/1, 6), il
nient et, tout fait l'origine, que je nis (necerri),
que tu nis, qu'il nist, que nous neisons, etc. que je pris,
que tu pris, qu'il prist 3 , etc. La communaut primitive
de formes pour les verbes franais venant de necare et de
negare ( 210) n'existait donc pas au subjonctif prsent;
le g ne produisant jamais de s (voy. ci-dessus la note du
commencement du paragraphe), le subjonctif de noyer au
sens de dire non notre actuel nier devait se conjuguer que je ni, que tu nis, qu'il nit, que nous noyons,
etc. Locare et jocare devaient tre traits comme necare et
:
1.
On
connat
fameux
le
2.
Ailleurs, le
c,
semi-tonique, sans
3.
Il
Musset
crit
die
entre
e et a,
change
en
tonique et en
ci
s.
les
verbes proier
l'impratif.
precare
que
que
je luis,
je jais, etc.
2o5
224.
Tous
ces subjonctifs
223.
parfois au subjonctif la
mation analogique qu'en dehors de ces cas il faut expliquer
les subjonctifs tels que: que je donge (cf. 221), que je
que j'alge, que ]auge,
torge (du verbe tordre, 110, 6)
du verbe aller, ct de que je voise (correspondant
je vois, 204, c) et de que j'aille ( 216). On trouve
aussi
que je prenge, du verbe prendre, mais peut-cire
n'est-ce l qu'une notation de preigne ( 221).
;
L'impratif.
de l'impratif sont
Singulier
-a
-e
-i
Pluriel
-ate
-t
-te
-ite
Va de
la
rc
on
e labial franais,
deux
ment lorsqu'il y a
lieu,
comme
la
dicatif,
20/4,
tf).
verbes inchoatifs
1.
flexion e
les
re
Dans
-is,
pour
les
verbes en
(-isce),
syllabe inchoative
devant tom-
pert, boifj
et
latins se rduisent
-er,
personne du prsent de
le
2o5
MWIlt
Dl
rilOMTlO!
les
la
l'in-
\<\
MORPHOLOGIE
2.36
se
s,
que
les
autres
comme
d'entre eux,
originairement un
avaient d'ailleurs
cousdre, taire,
comme consonne
finale
de leur
radical).
Au
les
pluriel (2
personne), on dit
formes de l'impratif
communment que
difficile
eu vraisemblablement assimilation,
substitution
secondes
on
et
non pas
valeur des formes telles que perdes chante^, qui appartenaient au subjonctif aussi bien qu' l'indicatif ( 2 18).
On
comme
l'indicatif prsent,
un
la
197).
l'impratif.
d'action l'infinitif, c'est aussi
un
comparez
Lorsqu'il s'agit de
veuillez
227.
>i
le
me suivre
commander
237
et
suivez-moi .
pas (V.
226.
remarquer que
saches, ont perdu
faut
Il
aies, veuilles,
les
Ne m'en veux
subjonctifs-impratifs
les
s
final
prend au contraire
en vertu
d'une autre analogie ( 22/j). On a l'impratif sois au lieu
de soie, parce que le subjonctif soies s'est contract en sois.
Sachiez, comme impratif, est devenu rgulirement
sachez ( 26), Yi s'est maintenu exceptionnellement au
subjonctif, comme faisant partie de la flexion caractristique de ce temps.
ailleurs, l'impratif
final
pour tous
l'origine,
tive,
re
la
en latin
subjonctif que
le
les
personne du
subjonctif
l'indicatif et
la
tif c'est la
au subjonctif
flexion -ons
auprsentde
tit
les
comme
( 218).
Au
il
224).
en franais
pluriel,
communes
(^
Ton emploie
du
pluriel est la
l'indicatif et l'impratif,
comme la seconde
verbes du
25, dont
le
mme
de cette iden-
subjonctif prsent a
MORPHOLOGIE
238
comme aux
cette personne
la
autres
logue
au ^ eu d e sachiez
seiche^
un
avait aussi
re
l'impratif (i
radical
le
notons seulement
lieu
de sachions, ana-
22o0-
subjonctif prsent
le
pas conserv
spcial, n'ont
personne du pluriel)
pour
jonctif; ainsi,
et sert d'impratif
forme du sub-
la
re
fait
tirer
de
L'imparfait de l'indicatif.
1
228. Les flexions du latin populaire taient
Sur
-aba(m)
-eba(m)
-iba(m)
-abas
-ebas
-ibas
-abat
-bat
-ibat
-abamus
-ebamus
-ibamus
-abatis
-ebatis
-ibatis
-abant
-ebant
-ibant.
la
consonne
finale
de l'imparfait, voy.
Pour
la
pour tous
(tandis
re
les
que
et la 2
257.
personne du
verbes que
les
du
pluriel,
-tiens, -iie^,
dsinences
-iens,
on ne trouve
en deux syllabes
-ic{,
du
subjonctif
l'imparfait ou l'indicatif.
moyen
en deux syllabes au
chute du b dans
dans
parce qu'elle
devient alors
dans
la
les
i.
la syllabe -iens,
-ions
tait
comme une
et agir
deux personnes
b ces
le
Nous expliquerons
ge.
le
23g
229.
dans
rester
tonique dans
le 2
tait
type sous
(sans passer
personnes)
les autres
la
mmes
prononce encore
ions,
ie^
en
lions
ions
mais on
on
riel,
r
s'attendrait
cf.
personne
et ut la 3
du plu-
-eive,
Mais dans
le franais
propre
la
la
du plu-
',
3. -vue.
On
le
nous
3o, exe.
-ve (avec s k la 2
riel)
Au
palatale sur
229.
la
le
les
verbes
forme
sa
que
et o.
2 s'est substitue
consonne
tels
labiale.
On
debebat, habebat,
second b
-ait)
au
Pour
lieu
de
la
3 e personne en
-eie(f),
voy.
personnes du
du
-eit
(plus tard
singulier, -oie,
en
oi, -ois
-oies,
(on a con-
pluriel), enfin la
re
i
per-
2^0
MORPHOLOGIE
sonne
de
oi
analogique
a pris s
en
voy.
ai,
une forme
-oue
22, exe.
xm
230. Jusqu'au
dialectale
-oes, -oues
Enfin, pour
sicle, ct
verbe
le
de
la
tre,
forme
radical de l'infinitif (
ploi proclitique)
(cf.
-oent, -ouent.
on
i/j),
la
forme
venant du latin
Le
iere
le
rat.
prtrit.
PRTRITS RGULIERS
231.
faut distinguer,
Il
pour
la
le prtrit, les
mme
types qui
du
4
:
latin classique),
en -i (pour
trois
-i
dans
(pour
-i).
le latin
-ivi,
-xi,
La dernire
nasale
du
quand
radical par
1.
La
une
palatale,
voyelle
labiale,
comme
elle l'est
En
spare de
la
la flexion -i tait
tendance de
la
langue a
ramener partout
t,
l'accent la
notamment par
mme
place.
des contractions, de
LE PRETERIT.
consonne tombait,
cette
232 a
et les
il\\
atones ui se joignaient
Quant
tenui,
Dans
les
verbes en -are,
pour
la 2
aisti, asti
287; 238.
personne en
b',
mme
remarque
personne du pluriel.
On
232.
en
la
s'est
il
avait
donc
les
tels
verbes
verbes -are
que chanta,
finit,
valut
verbes -re
-ire
-ai
-i
-ui
-asti
-sti
-uisti
-ait
-lit
-uit
-aimus
-iimus
-uimus
-astis
-stis
-uislis
-arunt
-runt
-urunt (-urunt).
L'
a.
certain
un
s'est
le
mot
ail-
devant consonne,
leurs,
c'est--dire
mme
I.
Il
tait
-ait,
terminait
il
est
-aimus, s'est
il
-uisti, -uistis
les cas
la
tomb
maintenu
,
du
mais
3,
l'ac-
Rem
MORPHOLOGIE
>k'
mme que,
sous l'influence de
(a tonique lihre
il
chanta
, chantrent
) est
certai-
b.
pluriel
avec
la
il\[{)
au singulier on
il
s'est effac et
le
s,
final
il
Au
anciens textes.
pluriel,
on devrait avoir
-#~, -/~,
(cf.
-istes, -ustes
-imes, -unies,
paroxy tonique
mme
le
de consonnes ye
-+-
($ 3).
rciproque,
la
re
m,
Et
peut tre d
soit
ainsi la
au groupe
rc
et la 2
pro-
personne
ayant maintenu
Va tonique de
soit
l'accentuation
la
voyelle atone de la
secondes
les autres
personnes,
en
du
y aurait eu confusion
troisime personne de l'imparfait du subjonctif
(voyez
-u%
et
la
conjugaison
premire (ci-dessus, a)
la
et
-ismes,
-usines.
c.
Le
de
la
3 e personne
comme appuy
serv
-uyt).
fuit,
par
le
du
voy.
47, d.
Dans
les
premires personnes
-zV,
LL PRETERIT.
On
233.
234.
jtf
personnes en
pour
le
233
en
la
En
pour
le prtrit
fran: paruit, en
Notre conjugaison inchoative en -ir a le prtC'est au prsent de l'indicatif qu'on trouve le s
le prtrit
rit
du
bis. Il
ais parut.
de
-eit
-it.
syllabe inchoative
dehors de
la
emplist est
un
prsent ( 2o5).
conjugaison inchoative,
235,
dist {dit
b.
PRTRITS DPLAANT
l' ACCENT.
nombre de
trois
-i
-ui
-si
-st
-uist
-ssti
-it
-uit
-sit
-uimus
-smus
-mus
(cl.
mus)
-erunt
Voici
runt)
(cl.
1.
-urunt
-srunt
un exemple de conjugaison
chacun de ces
trois types
Classique -uerunt;
3a, notr
>
),
ici
smus)
(cl.
srunt).
-sstis
-uistis
-stis
(cl.
franaise
pour
l'accent,
au lieu de
le radical.
MORPHOLOGIE
2^4
(
(
C
(
C
Par
du
je vi, lu vcw,
vi/,
il
il
\estes,
je ton, tu tonzV,
il
suite
on
paralllisme avec
le prtrit
sur
le
le
il
durent
tont,
torj/V/,
du dplacement de
nes du pluriel,
vim?/
du,
pluriel ( 2, Rem.^),
que
il
a,
il
tovstrent.
l'accent la 3 e personne
comme
l'indicatif pr-
prsent
manque au
singulier, puis-
le
prsent a toujours,
le radical.
les
devenu
*solsi,
comme
etc.
le
composs de
de prtrit).
la
premire
et
comme
tonique de
la
h
d<
l'i
remarquables
du sub-
nous dirions
a.
Dans
qu'il perdt
le prtrit
du verbe prendre
au
lieu
de
serait prois,
qu'il
perdt
l'j
LE PRTHIT.
tonique de
la 2
personne
long
-isti tait
-sti
propag
istes, -tes
aucun
-sti,
c'est--dire
et c'est
et n'avait
en franais. Dans
au contraire, on avait
en latin populaire,
2^5
236.
Cet
( 38).
tonique
s'est
la
(au lieu de
-estes, -tes)
o Pi tonique
prs tu perdis,
est
d Pi long
final
de
perdidisti.
b.
la
de prendere,
comme dans
comme
on
s'est
du
il
je
fis.
propag
pluriel
que
de
il
il
tint a
la
je prois,
sous
Pour la
Et Pi tonique de
troisime
pnst,
le
dans
oi
ex,
premier
je vein ,
*pr(ii)si,
et
il
du
v/nt,
la
mme
l'in-
raison, fci
premire personne
singulier et la troisime
il
tint,
etc.
il fist,
il
noter
print ct
pour
les flexions
personne du
du
235, a)
et
de
la
rc
mmes remarques
232,
b.
e labial,
qui a
'2^
WOJ.riluLOOLE
entran
-istes,
= -urnes.
-uymus
237.
3 e personne
la
du
atones des dsinences -runt, urunt, peut amener au confinale de radical formant avec r un
prononcer (comme l'infinitif des verbes
et au futur des verbes en -ire, -re, -re). On aura
alors, entre cette consonne finale et r, une consonne de
transition: ven(e)runt
vindrent vol(ue)runt=:volc/rent,
voudrent. Vindrent a t refait en vinrent par analogie
avec les verbes o la consonne de transition n'avait pas de
tact
du
groupe
en -re
une consonne
difficile
voudrent a disparu quand on a refait le prde vouloir en substituant des formes accentues sur la
flexion aux formes accentues sur Je radical.
Dans tous les prtrits en -si, la chute de Ye atone de la
flexion -srunt a produit le groupe sr qui exige l'intercalation d'un t ou d'un d de transition suivant que s a le son
raison d'tre
trit
ou
se
le
son
ze.
Dans miserunt,
le s
tant intervocalique
238.
En
latin, la voyelle
un changement au
prtrit
veit, voit,
On
un
z,
on a
du
il
s'attendrait ce
dans
il
mttere, mttit,
met
De mme,
mettre,
mit.
vdit,
il
il
est
long au
ct de vdet,
vit.
que
cette voyelle,
quand
du
Yi
c'est
prtrit,
comme
long
Vi
Et
tonique.
de
lieu
Tinlluence
aux personnes
nous avons ve au
mil tu
de
que
235,
vidisti,
populaire disait
le latin
les voyelles
rt),
a allgu
de
tonique
l'
lieu de vi,
On
tu m^sis.
v<?s,
dissimilante
vidsti, missti(
^7
238.
cependant,
me au
PRTRIT.
LE
ne
dissimilation
la
formes fran-
les
Pour
voir,
du
du
prtrit, l'assimilation
z/z
du
prsent, vi
prtrit
comme
Et
le
ves
dit
tu
mesis
ensuite, par
(et
de
de tu
*pre(ri)sisti,
peut
mesis
vedis,
l'analogie
je vin
tandis
rc
que la
:
s'expliquer
par
sis
(du verbe
seoir).
En
de
encore
de
de je quis/]e
imitation de tu
presis,
lieu
on
vedis
tu mets)
L'e
en
vedis,
du
radical semi-tonique
dessis
par
le
s
contenu dans x
son
~e,
s,
intervocalique
qu'on a pu avoir
desis
(au
appuy.
(pour
du
feisis,
desis, fesis
intervocalique de mesis,
MORPHOLOGIE
5^8
devenus mets,
des, fes,
On
239.
du
intervocalique de mesis,
dissimulation, en raison
du second
s,
qu'il
en
formes
soit, ces
sont contractes en
un
radical
on a
pris
que
:
la
ou
consonnes
les
l'autre
e-imes, e-istes, se
e-is,
du
de
%e,
is,
par une
un se.
Quoi
etc.
mesistes,
il
de
telle sorte
ne reste plus
initiales.
Dans
je
tymologiquement,
la flexion est
en
la
re
-iw,
2^0
F).
que
c intervocalique
je pris, et
devant
avec je
les prtrits
fis,
du type
provient de
i.
PARTICULARITS
DES PRTRITS EN -UI QUI DEPLACENT l'aCCENT
240. Les prtrits en -ui exigent une explication
particulire.
Ceux dont
le radical se
dsinence toutes
les
personnes
voil,
23 1), l'exception
il
volt,
il
voldrent
23 7 y.
i.
Concurremment, on
avait
pour
le prtrit
de vouloir
i des
PRKTFRIT.
LF.
Dans
a.
240
consonne
aux
du
et la troisime
habui,
re
et 3
il
dont
comme 'foi:
soi (sapui),
deut, dut
il
deurent,
je
(paui), des
poi
verbes
taire,
1
.
il
durent.
ou
*deburunt,
ourent,
il
a se conjuguait
personnes du singulier
debuit,
out, ot
orent
Le
combine avec
*haburunt,
cui), je
j'oi
habuit,
Le
dont
comme
conjuguait
je dui
je reut
(*recepui), je crui
devenu
biui), je lui
Quand
en
-oi,
la
nuire, connatre
0,
on a tantt
-ut,
-urent,
il
volst, voust,
volis,
1.
de
refait), les
existent
le prtrit a
volstrent, vnustrent
tu volis, etc.
Patre et connatre
to,5,
pass
il
forme
'.
entirement
la
lire.
tantt la
voir, 95, 2
du
finale
voyelle
la
2 ^9
0.
d).
Le
non plus.
sont
20
MORPHOLOGIE
nous
il
reste
parler.
h.
du
la 2
personne du singulier
aux
et
re
i
et 2 e
disparait (
comme
partout
b et
l\i
voyelle
on trouve d'abord
deiis,
ou
emes, tstes
eus,
du
on a
pleiis,
tes,
e,
seiis,
la
La contraction
de
en
( 23g),
aboutit
comme
ultrieure de eu en u,
rduire le radical la
initiales
tu plus,
celle
initiale,
il
nous
Gomme
ne reste
Toutes
les
dans l'orthographe
premires personnes en
-oi
tu eus.
ou
-ui, et les
plut,
]\e)us,
ils
il
plurent,
la flexion
au lieu de
je plus,
CONCLUSION.
LES PRETERITS DE
ET DE
VIVRE
NAITRE
))
LE PRETKRIT.
On
venistes.
coutume de
dire
que
25 1
242.
(comparez laxare
= laisser et non
laiser)
on
a simple-
ment ajout
(ii
au participe prsent (et l'imparfait). De mme la 2 e personne coxisti donnait rgulirement coissis, cuissis, et scripsisti
escrissis,
escriv-,
sur
les
radicaux
Le verbe plaindre
de cuisant, escrivant.
on
plainstrent
il
;
cuis-,
faisait
en
on
les a refaits
sur
du
le radical
en
de
les flexions
la
conjugaison
-ire.
239
et
2^0
la
Les irrguliers
b,
mme
se
dplacement de l'accent,
(S 2 3 1)
mais par
la
les
le
contraction des
la
flexion
on
ment
contestable.
CLOAT.
MASUEL DE PBOSTIQUE.
17
252
MORPHOLOGIE
normal
naiss-, et vc-ut,
en
serait
trouvait devant
etc.,
entre Vu
non consonnifi
et
donc conserv
tel
quel, parce
du
que
le c s'y
2
qui
,
rgulirement naiss dans d'autres formes
( 102). On peut admettre pour le prtrit de vivere, ds
le latin populaire, une forme analogique *vscui, qui
est
ui, le
radical nasc-
latin
nasci
devenu
explique Y de vquis.
1.
On
1.
Nasc-
le radical
Le
participe
fait
du verbe
( io5, d).
On
se rencontre aussi, et
du
nous
prtrit
l'imparfait du subjonctif.
253
243.
L'imparfait du subjonctif.
243.
Comme
igi,
l'im-
cantavi {cantal
du
le parfait
en cantasti
donc
canavistl
correspon-
volui: voilassent.
On
assem
-issem
-uissem
asses
-isses
-uisses
asset
-isset
-uisset
assemus
-issemus
-uissemus
assetis
-issetis
-uissetis
assent
-issent
-uissent
eu
l'origine
issem.
par
une
avait
dant
comme
audivi, audli,
On a
l'indicatif.
de
bref (dans
la conjugaison en -Ire) ;
disse sous l'influence de lu perdis ( 235, a).
A ct des flexions franaises -asse pour tous les ver-
qu'au
prtrit.
Ainsi, aux
mme
deux
on
a,
pour
les
rpartition de
prtrits
de vou-
On
254
MORPHOLOGIE
(prtrits
plaignisse (prtrits
sisse,
de
traisis),
que
torsisse et
je tordisse
que
je traisisse (prtrits
que
j'escrississe,
tu
que
traire, et
(prtrits
que je
tu escresis, tu
escrissis,
De mme qu'au
j'escresisse
prtrit
on
tu
traissis,
que
et
tu
j'crivisse
crivis).
a eu successivement ta ves
dus ( a4o,
vesse
dusse
b),
que
et
on
je
visse
presisse, presse,
prisse
desse,
rgulirement
-asset, -isset
et -uisset
Mais
les
ont donn
premires
et
sans
labial,
-as,
-is,
-us, qui
Nos formes
du pr-
se
pro-
-es,
du
subjonctif prsent.
Aux
245.
donner
re
et 2
eins, et tis
eu -ons au lieu de
ei^,
-eins,
Mais, ds l'origine on a
comme
( 198,
On
disait
oussons,
que vous
du prsent du
ousse^;
que
les flexions
l'imparfait.
comme
mus,
se sont conserves
sions,
la
syncope de Yi de
ni,
LE PARTICIPE PASS.
8
255
247.
elles paraissent
On
centes.
normales,
cependant
et
moyen ge
le
que
les
la
re
et
sicle des
vraisemblable. Mais
lieu
au
sont r-
elles
le latin
pluriel
aussi cantaissemus
1
,
tessons,
puis cbantissons
cf.
7, a,
Le participe pass.
247. Le latin populaire avait les dsinences accen-
-Mo
tues afo,
-ito,
cent sur
le radical)
ont
accentues
et les
-Mo,
-/o,
sonnes flexionnelles
ici le
consonne
Dans
1.
se
-so.
donn rgulirement
etc.
ou
s et
finale
du
Les dsinences
(t),
nous ont
/(t),
laiss les
l'ac-
tait
w(t),
con-
dit, pris,
appuy par
la
radical (^ i!\i).
l'volution
avec
blable.
2.
Les voyelles
19a, note.
a,
et u font
partie
du
256
MOilPIIOLOMK
248. La
dsinence accentue
(lissa,
pour
et le
participe actuel
fendu, de *finduto.
dont
il
LE PARTICIPE PASS.
250.
267
maud/t, bnit
(au lieu de prois, mes,
1
doit)' sous l'influence des formes en i du prtrit (cf.
2.35, 6, et a38). On a eu aussi quis, au lieu de quis
(latin *queso), sis, au lieu de ses (latin sesso). Le
participe fminin de mettre et de seoir est en ze par ana1
du
part, fminin
de mettre
du
messe).
prtrit
non juin t.
Un bon nombre de participes passs avaient t refaits
en latin populaire d'aprs la flexion -lu du prtrit :*debuto,
et
ceux de venire).
comme
250. Tout
devant
les flexions
-s et
-t
des
escrit
facto, fait
mins par
conclus
moins voisin de
que maudit, a
Jinit,
1.
dit
que concludere,
participe pass
clos,
(o Vi et
tels
le
ais ris,
juncto, joint.
Ridere,
avaient
t refait
en
bni,
2.
Mes est
est
mis
ment
la
rest
sur
la
dam
diphtongue
benedicto.
un
lahlc), et
ai,
dans
le
provenant de V de
dicto,
dans Benot
258
le
MORPHOLOGIE
cluse
substantif,
et recluse.
labiales et dentales
tales,
en
bus
tu bes,
On
-uimus
-uisti, -uistis,
(e)t
eist,
qu'il sest, st
a eu de
qu'il best,
mme
qui correspond
eu, (e)u~
(*habuto)
se, su (*saputo)
bt
h).
be,
bu (*bibuto).
*lcto, et
substantif participial
i^o,
du compos
lite,
lit,
lire
ve,
le
vu
(*viduto), etc.
Sur
les participes
de patre
et
a, note.
252. Si
le radical a
une consonne,
flexions -so,
et
-to,
cette
deux syllabes
consonne, jointe
entrave la voyelle de
elle est
la
la
-s
termine par
ou
-/
des
seconde syllabe
coprire,
avait
et se
un
prfixe et syllabe
disparaissait
radicale
comme
semi-tonique, ds lors Ve
i.
2.
La prononciation eu
est
a persist jusqu'au
xvn e
sicle.
LE PARTICIPE PASS.
vrait, couvre, couvrons,
parce que
la
coloit
le
,
qui vient de
suffixe,
(cf.
un
De mme
participe pass.
Dans
du
ct
ce verbe a donc
couvr-,
il
2O,
blS
un
mais
252
collcto,
cueillir,
on a considr
-eit
du verbe
de
cheite,
du
-iet
233).
chaeit, cheoit,
fminin
comme
prtrit,
coleit,
de che
cheoir, ct
chape chute
, est
le
vieux
un mlange
252
bis.
La
un timbre
L'a ouvert
du
du verbe, o
il
tait libre.
Le verbe
devoir offrait
une
le
au
quand on
rout
le
(cf.
substantif droute)
lirement ou,
substantif route),
Vu de
desrout (cf.
le
il
m.
MOIU'HOLOGIE
!20
Le participe prsent
253. Sur
et
du
la fusion
grondif.
et le
du
des formes
participe prsent
le
la dcli-
Le
donn
chantes,
aurait
latin
rgime
comme
le
78). Canta(n)s
infa(i)s a
donn
enfes,
personne de
l'indicatif prsent.
d'e
au fminin
analogiques.
le participe
mme
-ente
en
placente a
ante aurait
s,
^,
donn
du
produite qu'aprs la
c final
du
radical devant
*
;
pla-
donn playant.
l'indicatif et
du
prsent, et le ye a
effets
s'est
la substitution
de
Mais
latin.
-io,
qu'au subjonctif:
produit, en principe,
au
participe
les
mmes
LE PARTICIPE PRSENT.
bulliam
audiam
sapiam
bulliente
bouille
audiente
oie
sapiente
sache
bouillant
ojant
26 1
256.
sac/iant
Au
du subjonctif
franais.
La plupart des
parti-
mourant
et
non fassant
etc.
256. Les verbes qui avaient -eo, -eam, aux deux prsents de l'indicatif et
du subjonctif (y compris
*voleo),
doit
donc avoir
le
i,
radical
1.
Dont
n'avoir pas
un sou
vaillant
encore dans
la
locution
MORPHOLOGIE
22
la valeur participiale
(= pouvant
aujourd'hui par
dans
la
omnipotens), que
tout,
tout
nous interprtons
puissant
fait
c'est ce
mme particularit)
du
finale
radical est
la
sonne. Ainsi
tombe
s et le
le
criv-ant. Cette
consonne
v,
l'indicatif
du
tu cris,
crire , se
tait
un
en
crit et
il
retrouve dans
mais
latin,
devenu
D'aprs
ait
analogique,
n'ont pas la
escrif.
demment
noter
du mot la i personne de
s'tait non moins rgulirement
final
prsent,
elle
re
une con-
que ce
mme
se
constitue par
de
de
le r
du verbe
radical
le
qui
la labiale finale
disparat devant le
(et l'imparfait,
que
commenant ou
les flexions
tait
temps
employ
on
distraisant,
voit
forme
que faire
terminaison de radical.
vi-
et
traire
En
effet,
ye,
2
.
Mme
diffrence,
Il
en
est
de
mme
au pluriel du prsent de
pour les formes
l'indicatif et
telles
du
que faites,
dites, dient.
2.
appuyant partout
facto, tracto.
LE PARTICIPE PRESENT.
258.
2 63
composs de
b.
Quand
le
semi-tonique.
radical
b.
le parti-
le
se
dans
radical
le
ne peut
cipe prsent
Sur
meuv-
ils
le radical
comme
de
cre-
sedere, seoir,
( 209,
la
de
c,
che-
de videre,
diphtongue
oi
vgoir, se-
et
s'est
l'indicatif prsent
substitue
La
mme
dans croyons,
substitution s'est
notamment au
o Ve en hiatus
s'est
chang en
comme
dans l'ancien
mcrant.
LY
aurait
pu
aussi s'lider,
compos
comme
devant
NOTES COMPLMENTAIRES
7,6.
Les exemples
plus anciens
les
forme rgulire de
Une
11.
gue dans
mots
du
tels
suffixe
que
rai-
ralione.
mais
une lon-
elle
I,
15,
exe.
changement de
tico,
de Y
15,
la voyelle
mreatu, *trpalio, et
II,
exe,
exe.
et 18,
Le
En
quelle que
origine,
on
lutte.
Augurium
tre e-uir,
mais
c)
le
mot
devenu
Au xvu e
d'o
lutter,
con-
bonne heure
deux
er
d'Aubign.
Dans quelques mots, o l'on a ou semitonique en hiatus avec atone entrav, Y s'est effac
si
42,
a.
266
NOTES COMPLEMENTAIRES
il
roule)
1
;
pour ou et o
devant tonique, 42, e: maintien de l'hiatus dans le
subst. rouelle, fusion avec -eau dans boyau.
esbouler, puis bouler. Cf. ce qui s'est pass
labial,
58, III.
un
livre rcent de
Grammont
donnant
fois,
est peut-tre
l'action assimilatrice
du
1
Il y a deux verbes rouler : rouler sur roues ou comme
roue, et rouler en rouleau sur le second, voy. 112.
.
une
INDEX
Les chiffres renvoient aux paragraphes
a (Jiabet), 17
Rem.
20,
i5, I
, a-,
17
45, a.
abb, 17O,
abeille, 95, n.
108.
221
1 1
2o3, b;
5i
10,
2i5,
a,
7,
II;
22,
92, c
-aison, 7, b, et N. compl.
accomplir, 100.
Aix, 97,
3, n.
1 74, a, n.
albtre, 7, a, 3.
f.
allcher,
achte, 28.
allgre, 97, 2.
achve, 26
209,
ai,
92, b
26
aube, 82
aumne,
anctre, 176, b.
aura, ig6,
ig3
Rem.
96, c; 159.
aigle, 97, 3.
aigre, 97,
aigu,
aile,
-at (louvat),
7, a, 2
GUIDAT.
34.
21g;
aux, 53.
avec, 23, b,
Avenche,
;
i34-
188.
exe; i38.
35.
a\eugle, 10g,
Avignon,
l'
i, b.
n.
de
e.
aurone, g7,
-ant,
100.
autel, 88.
10, c.
7, b.
avoine, 4g b.
254.
antienne,
a.
i5, II, n.
5, 1, exe.
ange,
Angers, 3g,
c;
20g,
ancre, 10g.
1
exe.
220.
b.
Anjou, 3g, n.
anneau, 78.
aimant, subst.,
42,
asseoir,
c.
100.
g(i, d.
21.
1,
-ance, 37.
128
Arras, 161, b.
au, 53.
a.
aeux, 2,
92, b
-amment, 180.
amour, 23, a, exe.
2q3,
22, exe.
aeul,
a,
-ateur, 176, a.
i34.
207; 219.
aie, 216; 22 5- 226.
-aie,
177.
ami, 3g.
n.
aider,
arme, 7, a
armure, 7,
asperge, i5,
223.
argent, 100.
79.
Rem.
216
2 i3.
i34.
-ge, i5, I,
ge, 42,
a.
;
amande, 7,
amant, 209,
me, 120.
-ade, 95, 2
agneau, 37
aller,
c.
n.
aspect, i64.
35.
accuse, 100.
206,
accointance, 37.
accroc, i65,
n.
appert, 209,
58,
appuyer, 33
air, 7, c, 2
exe.
appeler,
228-22g.
234; 248.
-aindre,
-ais, -ait,
abrger, 92, b.
absoudre,
an, 77.
ains, 3G.
2.
Rem.
i5, I,
209, b
c.
able,
189
222, a; 24i.
147, d; 232.
-a (-avit),
aimer, 48
21g.
167, d; 2o3, a.
18.
MANUEL DE PUONEMQUE.
avoir, v. a,
ai,
aura, etc.
18
68
INDEX
ayant,
babil,
56.
6
h.
Cambrai, 3i.
charbon, 176.
carme,
baigner, 37.
biller, 42, c.
carrefour, 7, c,
cavalcade, 21.
bain, 82.
1.
baiser, 35
92, a.
2.
baptme, io3.
baron, 176, a.
basoche, 1 36,
bayer, 62, d.
beau, 54
i56
bec, i5,
i45, b.
160.
belle, i5, I.
10, a
benot, 3r bis
249.
chtaigne, 37.
chtie, i34.
chef, i43.
chemin, 28.
i85.
chenal, 28.
chenu, 28.
cep, 161, a.
cheptel, 28
l'a
bmol, 160.
c.
cent, 89.
cercueil,
;
exe. de
i5,
I,
147, a
2 3,
compl. i34.
cerf, i43
161
;
N.
io3.
cher, 70.
chercher, 89.
certes, 137.
bief, 96, b.
cervelle, i3o
24g.
256.
ces, 7, a, 4; 122
cet,
buf, i55.
boire, 107
177.
i5,
cette,
II,
21
i85.
exe.;
chane, 4',
127.
bon, 5o 75 123
boudir, 128.
bonne, 4g, a.
;
181.
209,
chair, i5,
I.
chaire, 28
2o3,
chaleur, 7, d
42,
n.
chute, 25 2
28.
cor
.
co
ciel, i55.
chameau, 28.
champ, i43 169.
cierge, i36, b.
cieux, i55.
Champagne,
cigu, 96, d.
1 56, b.
bras, 7, a
brebis, N. compl. 89.
chance, 42, b.
chancre, 100.
37.
Chandeleur,
, io4, a
i45, c.
cacher, 42, e
i35.
175,71.
chanteur, chantre,
18, exe.
109.
7, c
176,
e.
pron., i85.
1*
1
cm
t(
cire, 70.
cit, 128.
clair, 21.
chape, 100.
clamer, 209, b.
clef,
chapitre, 11 3.
1 5g.
chrtien, 7, d.
chus, chut, a4o, a.
Chlons, 43.
g3, g4.
chou, i4,
b
255.
22 1
Bourg, 161, b.
Bourgogne, 10 1.
boyau, 42, e.
;
ig5,
c.
chose, i4
42, c.
chalenge, 28.
196, d
choir,
c.
chaise, 88.
Bougre, 109.
bouillir, 84
chvre, 97, i.
chevreuil, 84.
chez, 7, a, 3
i45, e
chien, 26 5o.
ceux, i85.
chacun, 90.
219.
bote, 33
c.
i85.
195, c
l,
n.
berger, i34.
f.
16.
chastet, 7, c.
cans, i45, b.
charme,
charte, 7,
ig,b;58,
celle, i85.
c.
bdane, 129.
b.
exe.
t.
bnir, 6 bis
147,
i;
i5, II.
ce, neutre,
I
bal, 157, b.
7, a
3g, n.
i56, a
121;
169.
1
1
i48;|
1
coup
coupa
cour,
l0u
courir
,,
INDEX
clerc,
36, c
clerg,
courtier, 7, a, 2,
clocher, verbe,
courtois,
35.
i4o
clos, i4, i;
a5o.
clou, 3g.
cur, 23, b
et c.
118.
colTre,
cogne, 87.
coin, 37
col, i5, I
comble,
couver, 19.
couvrir, 27
dtruire, 24
dette, i5, II
commencer, 2o3, c.
compagne, compagnie,
b
176,
c.
176, d.
croc,
56, c
22
3 \
207,
conduise
10,
connatre, 7,0; 33
conseil, i5,
211.
21
croise,
crouler, 3
crut
crus,
2o5.
Rem.
I,
(de
cuir, 7, c, 2
47, a
cul,
corne, 177.
corps, 12 i
cure, 70.
corromps
252.
corrompt
3g.
ig,
35.
dix, 3i
44
dam, dame,
7, c, i
Rem.
domaine, 1 36,
dompter, 75.
donjon, 43.
donne, 4g, a.
1 1
coulis, 7, a, 2
coup,
7, a
cour,
5, III
n)5,
Rem.
dj, 28
76, n.
djeune, g 2, a
208.
demeurer, 212.
demoiselle,
Rem.
a.
droute,
7,
I.
2
53.
2o3,
dort, 7, a
147, b.
c, n.
donner, 47 ig6,
c; 216
22i.
dormir, 221.
c, n.
II
courage, 36.
courir,
dchet, 20g,
24g.
2a4.
46.
iGg.
coupable, i5,
I.
dblayer, 42, d.
coudre, verbe,
don, 5o.
donc,
128.
ig7
doigt, 22.
56, a.
Il; 47-
coude, 6
a.
126; 238-23g
dites, 128, n.
i.
;
dit,
danger, 43.
6.
dit, etc.
121.
4a, a
120.
cte, 57.
coucher, 4
cou, 159.
distraire, 257,
24i
dais, 3i bis.
177.
dissous, 248.
177.
n.
cuisson, io4, b,
64.
dner, 208.
dire,
xo, a
g3 ai I ;
256 voir
c.
dme, 3i
b.
crotre,
2o3, b; 212,
cuire, 33
diacre, 118.
i36,
75.
dimanche,
a.
18
248
dieu, 7, e
n.
221, a
dois, d, etc.
connus, 2^0.
cor,
croire), 2 4o.
222, b.
contrat,
07
exe.
22,
cru, de croire, 42
a.
conduisent
conter,
devoir, 6
16g.
croix, 33, n.
i3
bis.
deuil, 37.
crier, o, a.
g5,
conclu, a5o.
conduire,
20g,
deux, 3g
188.
devin, 12, exe.
croisade,
compter, 75.
;
ii4
257, a.
128; 248;
crance, 42, b.
croire,
comte, 128
262
exe.
io4,
dtroit,
b, i.
c, n.
109.
7,
dtresse,
212; 252.
craindre, go
i4.
i45, e.
craie, 22
compagnon,
ds, io4, b, 2
Goutance, 36.
coutume, 1 16.
couvent, 19,
e.
des, 54.
n.
i, III.
123.
coing, 4 2,
dernier, 1C2.
couronne, ig.
56, a.
34-
269
c,
123.
dortoir, 7, c, 2
i,
dos, 87.
douaire, 7, c, 2
double, 7, c, i; g7,
.
52 bis.
1, a.
INDEX
270
empire, 7,
douleur, 7, d.
douloir, verbe,
ao3, b,
n.
196, a
212
220.
7,
d;23,a.
doute, douter,
i5, III;
douloureux,
droit, 3, a
dur, i3
N.
et
57
io4> b,
- (part, pass), 2
43,
Rem.
trange,
166, b.
tre,
4o
tude, i36, d.
enfer,
147, a.
25i.
176, a.
eux, 6
ensacher, 34.
-eux, 23, a
124
i85.
182.
vque, i3i.
75
200.
exclu,
5o.
128.
exploiter,
envahir, 42,
97, 3.
bis.
-ez, 21
entier, 97, 2.
eau, 58, II
masc,
-eur,
101
19g.
face, 7, a.
c.
-eau, i56, c.
enverra, 196,
faon, io4, b,
i.
chance, 42, b.
envoisier, 35.
Rem.
clairer, 3o.
pancher,
faillir,
paule, 112.
fane, 42, c.
corcher, i35.
pe, 21
faire,
crire, 107
ig5, c
241
pouser,
gal, 97, 3.
glantier, 97, 3.
-eindre, 5i 1 10,
-er (inf.),
25 1.
elle,
elles,
170
a; 24i-
lite,
poux,
23,
a,
21;
i5i, n.
(=
i5, II;
82
abbesse),
i5, II.
a.
a.
et,
-et,
166, d.
I,
28, n.
Rem.
2o3,
55.
161, a.
ig7
fasse,
fassiez,
34
100 221
faubourg, 162.
;
faufiler,
224.
a; 2o3, b.
faucheux, 162.
i5, II.
table, i5,
i44
faudra, ig6,
201.
i45, a
257,
essuyer, 222, b.
est (il),
faisant,
falloir, ig5,
1 13.
esclandre, 7, c
esprer, espoir, 211.
-esse (paresse,
fais (facio),
faites,
54.
emblaver, 42, d.
221
fais,
fait,3o; 125-126
les),
i85.
go.
faisceau, 102.
en
10, a
192 et 193.
es (tu), 201
es
5, II, n.
voy.
2o3, b.
c.
2.
-rent, 2
IL
1.
exe.
b 222,
ig5, a
etc.
14.
cu, gi.
a;
n3.
ptre,
-lerie, -elet,
35.
pine, 91.
f.
57.
pingle,
257.
i.
11 4.
enfant, 176, c.
2/17.
118; 176,
36, b.
troit,
ensevelir, 7, c.
-ent (flex. verb.),
compl.
-,
encens, 161, b.
engin, 37
178; 181.
e dit muet,
enfouir, ig5, a.
durer, i3.
199.
Etienne, 93
i45, f
du, 54.
tes,
Rem.
f.
en, adv.,
io4, b.
io4, b.
209,
i5, II, n.
teule, 108.
1.
2.
n4;
c. n.
i45,
dresser, 3, a;
tendre, io4, b,
-terie,
empreindre,
128.
douze, i33.
c, 2
emplir, 194.
91.
a.
162.
femme, 4g, b.
fendre, 43 248.
;
71
27I
INDEX
fenil, 18, exe.
fenouil, i5,
frle,
Rem.
I,
18,
10, a
frre, 2
gueule, a3, a.
180.
h-, 65,
1.
n.
frileux, 42, a.
haut, 65, n.
frire,
hlas,
fert,
froid, 22
exe.
46
i5g.
7, a.
257,
a.
1.
53.
hrisson, 7, b.
27.
fesse, alxS.
fruit, i3.
hriter,
fric, 17-7.
hermine, 37.
Rem.
37.
56
126
65,
floe, i5,
flot,
i3, n.
1
foie,
i36, d.
N. compl.
htel, 21.
176,
u4;
huile, 33, n.
e,
20g, c,
n.
huit, 33, n.
hurler, 85.
genou, i5g.
-i,
font, verbe,
200.
gt,
22
20g,
voy
les
io4, a
ici,
3i.
il,
iilec,
image,
-ion3, 2 17
gouvernail, 37.
-ir,
fort, i5, I
171
fou, 55
i4i
166, d
180.
i5g.
a.
gouverner,
7, b.
grammaire,
fougre, i34.
grand, i4i
i48
four, 123
47, a.
i5 7
-if,
grain, graine, 48
177.
36, d.
;
180.
13
-is,
-iss-
22, a
-is,
grenouille, 17
foyer, 33.
grever, 18.
grief,
France, 100.
grive, 4i
(inch.),
88.
2o5
224.
23 1 -23g,
prt.,
et
243-246.
b,
ivoire, 7, c,
;
228.
24l, 242.
210.
18, exe.
ivre, 35.
j, voy. dj.
Jacques,
2 1.
218
-isse,
grenier, 17.
i38.
ig2.
issu, io4,
10, a.
ig.
gras, go.
exe:
b.
grle,
233.
prtrit,
-iet,
glande, 7, c.
gourde, 128.
i34.
et 3i
glaeul, g6, c.
3o
-ier, -ire,
force, 100.
45, b.
-ime, 3i.
forfait,
i,
i4o,
icelle, io4, a.
ig4
glace, 7,
for^e, 97,
100.
part, pass, 12
i5, III.
247.
gisant, 28 bis.
3g
i46.
hutre, 33, n.
suivants.
5g, j6o.
37.
huis, 33, n.
gendre, 8g
1 14.
genivre, i3.
gsir, 28 bis
foison, 33.
1
compl.
gentil, 166, c.
foin, 5o, n.
176, d.
8g; N.
III;
i5,
hte, 128.
e.
gent, 72.
56, a.
56.
I.
flux,
fol,
hors,
geline, 28.
20, et 23, a.
89
homme, 4g 116;
galop,
geindre,
flau, (12, d.
fois,
gaine, 8g.
gars, 162, n.
flamme, 78.
fleur,
147, a.
90
97,
Rem.
I,
hiver, 12
c.
gain, 37.
37.
gant, go.
17/i, a.
flairer,
heur, 4a,
hible, i5,
garon, 176,
garder, 21 5.
5o;
fis, fit,
161
n.
i,
33 6i5; 147, d.
fus, fut,
gagner, 42, c
84.
fille,
fils,
fin,
I,
21.
fivre,
i5,
adj., 2
fier,
herse, i32.
fur, ig, c.
3g.
l'eu,
feuille,
b.
7,
jadis,
i5a.
161, b.
1
272
INDEX
lger,
89.
legs, 29.
janvier, (i.
les, 6
Jaquemon,
jatte,
i3i.
i34
je, 58, I;
n.
i5,
exe. de l'a
I,
186.
leur, 20,
Rem.
lvre, 97, i
jeudi, 23, b.
levrette,
jeune, 27.
jener, 92, c
licorne, 80.
208.
lieu,
livre,
joli, 166, c, n.
lime, 46.
joug, 3g
joyau,
20
19^.
lis,
subst., 161
lit,
subst., 3i
a.
loin, 10
loisir,
e.
3g.
5, II,
1 1
176,11.
exe; 4a,
c.
2 1.
malveillant, 256.
208.
marc, 1 5(5, a.
march, i5, I, exe. de
26.
l', et N. compl.
n.
,
a.
marge, 119.
i.
marguillier, 7,
19^.
Londres, 117.
i34.
I,
manoir, 46.
marbre, 1 14.
/j2,
i5,
10g.
malade, 128.
mle, 10g. i.
malgr, 82.
b, n.
,
Rem.
maire,7,c,2;i
36, b.
l\i,
1&7,
35.
manche, 1 36, c.
manger, 6; i34
222
juger, 36
5, n.
107.
lire,
b, n.
lion,
187.
mai, g4.
maigre, g7, 2
maille (macula),
mal,
168.
123
17
matre,
177.
23, b, exe.
linge,
jouter, io4, b,
linceul, 84.
jour, 68
n.
i85, in fine.
lierre,
joint, 79.
175,
20.
joindre, 2 4g,
jouir, 14
209, c
liesse, 42,
jongleur, 109,
joue, i4.
ma,
lever, 18
177.
lus, 24o.
mcher,
85.
lve, 2
joie, i4;
45, e;
166, b; i85.
n.
i_4,
166, c.
jambe, 72.
exe.
109,
c, i
3o,
juif, lu.
long,
juin, 5i.
mari, 17.
marin, 20.
Jumiges, i3 A-
lors, 7, 3, n.
jure, 67,
jusque, io3,
lorsque, io3,
la, 17
l,
58,
Rem.
I, .
166, c
85.
louer (laudare),
louer (locare), 2, e
212
lampe, 129.
lange,
louve,
36, b.
1
97> l0
>
larron, 176,
le,
19,
Rem.
222,
lui,
I; i85.
;
io4,
lune, 46.
58,
I.
mne, 4g, b.
mener, 211.
mntrier, 7, b.
menu, 18 46.
85.
lumire, 116.
lundi, 43
a.
me, 18
b; 25i.
1
Rem.
I,
7, b.
meilleur, 37 178.
mler, 57
109, I e .
exe.
e.
pron.,
c.
m-,
a, exe.
2 3,
loyer, 42,
lu, 42,
b; 58,
1".
II
loyal, 21
larcin, 7, c, i,
maugrer, 82.
maussade, i5,
i/j.
II, n.
2 3, a,
Louvre,
18.
langue, 100.
larme, 97,
f.
1.
loup, 3g.
louvat, i5,
Langres,
Rem.
2.
g5, 3
i44.
182.
louche, 102.
i45, b.
lacs,
1I12
174, a,
"
100.
merci, i5,
mre, 21
174, a.
merveille, i3o.
270
INDEX
mes,
10,
cxc.
exe,
!,
i45, c
III,
187.
ii<-t >
2^9,
II.
meuble,
I.
5,
169.
moulier,
Rem
g2, a
exe.
natre, 7, c
1.
c.
moi, 18G.
moindre, 5o,
n.
objet, 164.
mois, 77.
moisir, 194.
nerf, 161
moite, 137.
moiti, 7, e
nette, 127.
35
92,
mol, 160.
2.
7G
45
f;
19,
77
nid,
222
43
I,
exe.
a
-oir,
bis
1>.
pa-s, j'ijbis.
nom, 75
nombre,
22
10, b; 2 33,
249.
192.
210
oiseux, 33.
7G
1G6,
'12,
109.
ongle, 109.
.
onque, 100.
-ons, 198.
76,
'\.
nonante, 7,0.
et c,
oiseau, i4-
oncle,
(I.
noix, 33.
,
24i
d.
i4o.
noir, 97,
32
i4.
on, 47
c.
i55.
2 3,
oignon, 37.
168.
Nol, 42,
nud,
et]c
35.
;
23, c;
252.
offrir,
c.
niveau, 85.
2 3,
-oindre, 5i
4o
uf,
(uvre, 20,'ct
1/40.
nier, 3
mort, part,
b,
a.
55.
oie,
neveu, 17G,
nicher,
;
et 23,
ni, i45, b.
162, n.
mont, 43 122.
montagne, 37
Montmartre, i5,
de l' go.
montrer, 77.
morceau, 100.
mordre, ig4 22
morsure, 100.
169.
Rem.
I,
Rem.
c, i,
io4, b, i
il, i5,
20,
188.
od (avec), 42,
157, d.
i43; 182.
neuf (noven),
nez,
1 87
monceau, i32.
monnaie, 22, evc.
monsieur,
n.
a.
neuf,
octobre, 33.
n.
i46.
1
124
octroyer, 7,
nenni, ig, b,
nul, 56
a; 100.
c.
ne, 18.
net,
222,
24o.
'4.
natte, 80.
nfle, 80.
10
moine, i3G, b.
moins, 5o, n. 181.
20
n, 2^2, Rem.,
178.
i34.
Rem.
naquit, 262,
107,
47
11
gG, a.
nappe, 80.
iuf, 9G, b.
g5,
i45, c;
nouveau, )5, II
noyau, 42, c.
i, c.
Rem.
nous, 20,
mon,
nourrir, 19.
nourriture, 97,
b.
g4-
23, a, cxc.;
166, b; 18G.
mur, 170.
mr, 42, c.
mre, 23, a,
et 0.
2 1.
murs,
187.
iiuid, 168.
ii!
n.
7, b.
moyeu, 33
meurs, 20
meut, 3 3, 1)
meute, 128.
mi, 210.
II,
1.74, c.
;
b.
miel,
nouer, 19
212.
n.
mettre, i5,
22 255.
mousqueterie, i5,
77
nos, 7, c, i, n.
187.
notre, ntre, i5, I, III;
:>Ag, .
nonnain,
mouche, 102.
212.
moudre,
\
moule (modulo), 112.
2 12
mourir, 6
221;
ont,
3(j
200.
onze, i3
onzime,
43
'1.
33.
17G,
i.
or, subst.,
panier,
i4.
conj.,
2. or,
a,
7,
211
i5, II, n.
ordre, 117.
par, i5,
oreille, i4.
paratre, 7, c
orge, 68
100.
exe.
I,
orgueil, 23, c.
Paris, 161, b.
ornement,
parler, 208.
7, a.
part, i5,
a.
ornire, 117.
os, i5, I
161
l'a.
i,
a.
o, i45, d.
ou (en
le),
54.
our,
42
196. b
221
outil,
225.
56, c
n. 2.
e,
2o3, a
Rem.
2,
97,
58,
ouvrir,
b, exe.
212;
252.
oyant,
58,
plat,
II, n.
g3
c.
i5,
I,
paille,
b.
plerin,
7,
88
exe.
2 3, a,
3o
177.
97,
58,
exe.
I,
107
5o.
212
23, a et
21g.
plier, 3i bis; 3a
plomb, 147,
pre, 7,
i34.
21
97,
24g.
plus, adv., i52
210.
;
g5,
166,
d.
4o.
37, n.
i.
123.
poing, 37
Poitiers, Poitou, 39,
poitrail,
i.
pmer, gi.
pril,
pmoison, 7, b.
persil, 7, c, i,
pampre, 118.
perte, 128
18, exe.
c,
210.
c.
poinon, io4, b,
248.
paix, 33, n.
i44.
201.
poignard, 37, n.
poigne, poigne, poignet,
Perche, i34.
perdrix, 88.
35.
poids, 77.
n5.
le
123.
35.
palais, 68 bis
2o3, c; 221.
plus, plut,
perdre, i5,
pair, 21.
paire, 21
perebe,
pain, 5o.
10,
ployer, 3i bis; 32
pendre, 43.
pne,
plein,
126
plonger,
pencher,
Paimbuf, 96,
pleurer, 19, d
c.
exe. del'.
I,
III, a.
Rem.
79
pleine, 49, b.
101
pelouse,
55.
plaindre,
plaisir, 25
7, c.
pavillon, 7, b.
2.
page, 119.
paen, 96,
plaire, 194
peintre, 176, b.
2 3,
177.
pcheur, 176, a.
peignant, dpeindre, 79;
;
pauvre, i4.
exe.
pis, subst.,
pauvret, 7, b.
ouvrage, 20.
ouvrer, 212.
3o,
1.
2.
3&Z.
pch, i5,
III, d.
plaider, 128.
outre, 55.
ouvrier,
1 1 1
g3 g5.
plaignant, 37.
95; 96, c.
pays, 93 96,
169.
3i
pivoine, 42, b, n.
n.
e.
b.
payer,
175.
pige, i34.
plaie,
pavement,
2,
pasteur, 176,
paupire,
otage, 127.
ou, i45,
I.
ptre, 176, e.
i5, II, n.
-ot (vieillot),
168
pire, 7, c, 2
pte, 57.
a.
a.
g6,
178.
parvis, 7, a,
de
I.
partir, i5,
orphelin, 80.
97,
peuplier, 108.
peur, 42, c
pied, 20-21
3i bis.
orgue, 118.
orner, 7,
i45, c.
77
2 ig.
peu, 3g.
peuple, 108.
c.
papetier,
7, c.
17.
panse, i32.
paon, 42,
42, C.
ordonner,
oui,
INDEX
2;4
161
Rem.
248.
b.
II.
poitrine,
b, i.
poivre, 22.
poix, 33, n.
n.
io4,
INDEX
ponee, i3a.
pond, 5o.
pu, 42, e.
puce, i32.
por-,
pucelle,
19, a.
porc, i4a
porche,
i3
et 3.
Reims, 161, b.
i32
reine,
35.
11 5.
puisatier, 7, a,
poterne,
reus, 2do.
rgle, 109, 2
puer, 194.
161, a.
275
n.
n.
relief,
Rem.
exe.
2,
4a,
c,
c.
96,
2 1
pou, 109.
pouce, i3a.
puisque, io3,
poudre,
puits, i3.
pouls, 55.
puret, 6.
pourrir,
quand, 90.
puissant, 256.
1 1
240.
196.
pousser, 55.
poussin,
256
i3a.
&2,
e;
312
prairie, 7, a, a
pr, 20
122
quatorze,
62, a.
36, a.
221
122
2o3,
Rhne, 116.
rien,
quel,
rinceau, i32.
21.
quelque, 82.
rire,
223.
Rem.
prtre, 176, c.
preux, 19, c
prier, 210
222,
prince, 12
i3i.
c.
ig4
a5o.
rive, 12.
rompre, 75
ronce, 75
i32.
n.
(de
23g
quoi,
107.
b, exe.
a3,
rouge, 7,
i33.
qurir),
a38-
i.
249.
i84,
c,
rouler, 112.
rouvre, 23,
a.
exe.; 107.
a,
rble, fourgon
printanier, 44.
racine, i32.
-s
rage, 100.
170, 177.
-3 adverbial, 137.
38; 235
238-239;
249.
priser,
langer, 42,
de bou-
219.
prix, 3i.
proche, i5,
I.
sa,
raifort, 4a, c.
sac, i5, I
93,94.
raison, 93, g4
174,
;
rance, 129.
212
rayon, 96,
provin,
219.
119.
prud'homme,
psaume, 91.
19, c.
io5.
c.
b.
sachant,
io4, a; ia5
55.
I
ao3, c;
9a, b; ioo;
aai, b; aa5-
226.
sachez, 36.
re-,
18.
sage, i34.
-re,
19a.
saigner, 37.
recevoir, 195, a.
17, 187.
sache, i5,
ranon, 42, b
rang, 169.
i56,
i&a.
prou, 19.
prouvaire, 176, c.
prouver, 23, b, exe.;
ao4, c
du pluriel,
raisin, 75
prompt, io5.
e.
210
85.
27.
rossignol,
quint, 90.
quis
queue, 23, c.
queux, 97, 3; i56,b,
quinze, 43
i56, b, n.
166, b.
qute, 248.
qui, i84, b et c.
presque, io3,
76
Rolland, 112.
248.
revanche, i35.
a.
33.
prau, 4a, d.
prcher, 6 bis
Rem.
retors, 248.
i4o.
respect, i64.
rester, io3,
quarante, 7,
;
i5, III
pouvoir,
remde, i36, d.
remords, 248.
saillir,
ao3, b
aa
1.
276
INDEX
saint, 79.
sept, i5,
2o3, a.
saler, 20.
sang, i4a
169
sangle, 89.
serment,
servir, 221
Sane, 4a,
ses,
c.
saoul, 62, c
i56, a.
II,
exe,
et
N. compl.
;
savoir, 98
g5
209,
255.
c.
n.
se,
Rem.
187.
sis
i5,
(sepici),
IL
238-239
ig5, b; 212, n.
96, b.
soir,
20
sois,
soit,
n.
225-226.
soleil, i5, I,
solennel, 44.
seing, 37 ; 5i.
seize, 1 33.
1.
2.
20.
n.
semer, 116.
semondre,
III,
i5,
exe.
42,
c.
Rem.;
19, a.
(somno), 7,
c,
221.
2o3,
g5, 3.
i52.
2o3, c
taon, 42,
18
c.
20J 58,
I.
i4o.
c.
181.
tel, 21
178
tmoigner, 37.
76
21
tmoin, 37.
tempe, 177.
temprer, 6
songe, 79.
sonner, 47.
temps, 121
soudre (solvere)
absoudre,
212
(tre), 198.
160.
22.
voy.
221.
201.
-t,
souffrir,
g3
87
187.
ig4
taire,
te,
soudain, 128.
;
(sagma), 47,
io4,
II;
107.
suspect, i64.
tait,
b.
sentir, 2o3, c
Rem.
i,
table, 108.
sneon, 7, b.
sens, 161, a.
Sens, 161
sommes
166, d.
16g.
c,
7,
ta, 17
i; 4g, a; 78.
somme
i5i,
II;
58,
soixante, 7, a; 3i bis.
somme
i64
sujet,
sus, adv.,
sein, 5o.
selon, i45, f;
4o.
suivre, 4o.
sr, 42,
et 22.
2i5
suis,
ig, c
sur, 174, b.
209,
176, b.
g5,
4i.
i46.
s5i
suif,
sur,
soif,
seigle, 109, 2.
seoir,
77
(de seoir),
six, 3i
96
suaire, 7, c, 2
suer, g3
249.
second, 96, d.
secouer, secourir, 1 5, III,
sel,
i34.
e.
souverain, 7, c.
soyons, 18, exe.
176, b.
Rem.
i,
107.
58,
et 3.
sien,
bis.
c,
su,
sire, 7, c, 2
exe.
II
33
7,
sous, i45,
I,
seau, 42, b, n.
i42;
212.
sige, i5,
182.
n.
i45, b.
109,
souple,
I, n. 1.
76
7, b.
sieur, 77
singe, 68.
sche
255.
sied, 122.
a.
sourcil,
sic),
sicle,
si,
a.
savon, 96,
solas, 19.
255.
sevrer, 7, c.
seyant, 42, b.
ig5, a;
voy. mes.
si (lat.
savant, 167
soufre, 107.
7, a, 3; 97, 2
Svign,
e.
sauvage, i5,
i46.
seuil, 84.
sauf, 157, b.
saura, 196,
io3
sergent, 221, b, n.
175.
septante, 7, a.
serge, i34.
bis.
;
177.
tendre, 248.
128
a48.
I^DEX
troubadour, 176, a,
i65; 2o4,
terme, 116.
terre, 7, a
87
voy. mes.
tes,
tien,
76
tiendra, 196, a.
tuile,
tuit, 38.
tient, 5o.
tus, tut,
de
timbre,
237
238,
16.
5o.
ville, 12.
-us, 2
n.
va,
4o et 242
17
vin,
io4,
vair, 7, c, 2
76
vais, i4
221.
238.
Vitry, 3i.
vivre, 107
177valoir, 17
vu,
35
256.
tordre,
10,
223
248.
tour
(lurre),
7,
147, b.
2o3, b
231
voile,
Rem.
242,
23, a et
c.
177.
vaudra, 196,
veau, 42, b.
122.
vois,
a.
voit, 22
13 2.
voix, 33
n.
g4, n
2. tour, 147, a.
tourne, tourner, i5, III.
veine, 49, b.
volont, 7, b.
volontiers, 137.
tous, 157, c
venger,
65,
i,
n.
38
166, b.
35
traiter,
travail,
195, a.
176, b.
exc,
18,
et N.
compl.
treize,
2o3, c
i34,
v 8.
<
37
68,
i, c.
trs,
vertu,
i5,
-x
II.
i5, II.
213;
a56.
i45, e;
186.
vu, 42, b
Rem.
166, b;
97,
237
voulus, 34o.
vous, 20,
n.
187.
187.
225-226
verra, 196, b.
vert,
i, n.
c,
147, a.
verrou, i5g.
bis
vos, 7,
trente, 3, c.
21, n.
23
33.
tremper, G
vont, 200.
g3
votre, vtre,
vergogne,
io4.
tratre, 42
46
349.
ver,
vent, 43.
34
venir, 18
100
vendre, 43.
i44.
veiller, 109.
tousser, ig3.
235, b;
i65, b
23g.
vit,
2o4, c
38
24i.
2 38, n.
237
vis, de voir, 42, b; 238-
a.
vaincre, 110, b.
bis.
12.
vinrent, vins, 38
vaillant, 256.
3i
vingt, 3, c
Rem.
20,
vache, 100
108.
-usse, 243-246.
toit, toiture,
39
i5i.
ig.
-urne,
toise, 3 48.
tle,
vierge,
248.
un, i3
186.
i4o
a.
4o.
335,
ig5, b.
20
toi,
viendra, 196,
2
i5, II, n.
vieillot,
-u, i3
tisane, gi.
tisser,
109, 3.
37 ;
i5g.
i56, b, n.
l'.
18.
4o
12
Rem.
i5, I,
vieil,
tiennent, 48.
c.
i.
vider, 128.
a.
tu, 186.
187.
vide, 33,
trouvre, 17G,
Rem.
I,
viande, 92,
c;
212.
tide, i5,
77
n.
trouver,
176, a.
(=
n.
y,
-s),
3g, n.
25i
3i
n.
33,
182, n.
45, a, n
i45, d.
trsor, 88.
vtir, 57.
-y. 3,.
trois, 1^8.
24
PHONTIQUE
Paragraphes
latin populaire et
du
franais.
du latin populaire
La diphtongue au
Voyelles a, e, o.
L'i et l'u
Les voyelles
Les voyelles
Les voyelles
8
12
i4
a, e, o,
entraves
i5
a, e, o,
semi-toniques libres
toniques libres
16
a, e, o,
ACTIONS DIVERSES
VOYELLES.
SUR
20
L'VOLUTION DES
la
Action sur
la
Conditions
de;
Action de
l'
long final
25
aq
34
38
Sur
Sur
la voyelle
tonique
3o
la voyelle
semi-tonique
42
la voyelle
entrave
43
280
la
voyelle libre
45
Action du n mouill
Action de
Action de
5i
appuyant
appuyant
Effacement de
h'e
53
57
58
CONSONNES, GNRALITS.
Classement des consonnes d'aprs leur situation.
Qualits diverses des consonnes
Tableau des sons du latin populaire ou prroman.
.
59
61
65
au
latin
classique,
et
loi
gnrale des
consonnes
66
La LIQUIDE
La liquide
7^
l
81
86
CONSONNES INITIALES
CONSONNES INTERVOCALIQUES
89
92
Consonnes isoles
Groupes conjoints intervocaliques
93
97
APPUYANTES ET APPUYES
CONSONNES MDIALES DE GROUPES
GROUPES DE CONSONNES ROMANS
98
io5
106
de transition
-.
Groupes consonne
ca, co
iga, igo
)
1
m
116
finale
121
107
127
i3o
i32
i3A
CONSONNES FINALES.
Consonnes
finales la
pause
137
28
MODERNE
\
i45
i/S
54
162
Cas particuliers
16
Les liaisons
CONSQUENCES MORPHOLOGIQUES
DES LOIS PHONTIQUES
LES
LES
LES
LES
NOMS
173
ADJECTIFS
178
PRONOMS
i83
VERBES.
Les dponents, la voie passive
Les temps composs, temps substitus et temps nouveaux,
les
temps disparus
189
190
Infinitif
192
Futur et conditionnel
196
Le prsent de l'indicatif
Unification du pluriel
198
197
20
202
205
206
singulier
c () suivi
de palatale
207
209
210
libre (,
211
(, .
i)
Le prsent du subjonctif
Les flexions du singulier
Les flexions du pluriel
2i:>
210
ai'i
2i5
217
282
219
L'impratif
224
L'imparfait de l'indicatif
228
Le prtrit
23i
L'imparfait du subjonctif
243
Le participe pass
Le participe prsent et le grondif
2^7
253
INDEX
CHARTRES.
page
267
La B.btioh&qu
Universit d'Ottawa
The. LibKOAij
University of Ottawa
Date Due
Echance
QC7Q
ocrent
*AY1M5*8
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