Assainissement Gravitaire

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Assainissement gravitaire - Notions essentielles

ENGEES
Formation Initiale dIngenieurs

Table des mati`


eres
1 D
ebits des effluents
1.1 Debit deaux domestiques . . . . . . . . . . . . . .
1.2 Debit deaux industrielles et de services publics . .
1.3 Debit deaux claires parasites . . . . . . . . . . . .
1.4 Debit de temps sec - Debit de pointe de temps sec

.
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.

2
2
3
3
3

2 D
ebits deaux pluviales
2.1 Objectifs du reseau - Niveaux de pluies . . . . . . . . . . . . .
2.2 Loi de Montana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.3 Transformations Pluie - Debit . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4
4
4
5

3 Dimensionnement et fonctionnement dun r


eseau
3.1 Dimensionnement - Generalites . . . . . . . . . . .
3.2 Determination des diam`etres de conduites . . . . .
3.3 Associations de reseaux en parall`ele et en serie . .
3.4 Conditions de fonctionnement dun reseau . . . . .

.
.
.
.

7
7
7
8
9

4 Ouvrages sp
eciaux
4.1 Bassins de retenue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2 Bassins de depollution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.3 Deversoirs dorage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9
10
11
11

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Notations

P designe la pression en un point [Pa ou Bar] ;


designe la masse volumique du fluide [kg/m3 ] ;
g designe lacceleration de la pesanteur [m2 /s] ;
L et D designent une longueur et un diam`etre de conduite [m] ;
h et z designent une hauteur deau (ou une charge, selon le cas) et une
hauteur de crete [m] ;
I designe une pente [m/m] ;
S designe la surface mouillee [m2 ] ;
P designe le perim`etre mouille [m] ;
Rh = S/P designe le rayon hydraulique [m] ;
Q = V S designe le debit `a travers la section S [m2 ], o`
u V [m/s] est
la vitesse moyenne dans la section ;
2
P
H = g
+ z + V2g designe la charge hydraulique en un point [mCE] ;
i designe une intensite de pluie [mm/h ou mm/min] ;
A designe une aire ou surface [ha].

Nous nous restreindrons dans ce formulaire aux probl`emes des ecoulements `a surface libre, cest-`a-dire aux ecoulements dans un chenal en contact
avec la pression atmospherique ou dans une conduite o`
u il existe une surface
libre, interface entre le fluide et lair.

D
ebits des effluents

Le debit arrivant `a lexutoire du reseau dassainissement - station de


traitement ou milieu naturel - est la somme de divers debits que nous allons
definir ci-apr`es.

1.1

D
ebit deaux domestiques

Le debit deaux domestiques Qedm est le debit moyen instantane provenant des usagers particuliers connectes au reseau. En Assainissement, on
sinteressera davantage au debit domestique de pointe Qedp qui vaut :
Qedp = p Qedm
o`
u:
p 1.5 +
avec Qedm en [L/s] ici.

2.5
Qedm

(1)

1.2

D
ebit deaux industrielles et de services publics

Ces debits sont generes par les activites industrielles des entreprises (qui
doivent par ailleurs signer une convention particuli`ere de deversement dans
le reseau) ainsi que par les activites des services publics pour le nettoyage
des espaces publics. De la meme facon que pour les eaux domestiques, on
definira les debits de pointe par :
Qeip = pi Qeim

(2)

Qesp = ps Qesm

(3)

o`
u pi et ps sont generalement compris entre 2 et 3.

1.3

D
ebit deaux claires parasites

Les eaux claires parasites sont les eaux qui sinfiltrent dans le reseau
dassainissement gravitaire au niveau des branchements et par infiltration.
Elles ne sont pas directement souhaitees car elles augmentent le volume deau
`a traiter, mais elles sont tolerees jusqu`a un taux de dilution de 100% cest`a-dire que lon souhaite que Qecp Qedm . En effet, il est difficile de tendre
vers aucune infiltration et, de plus, cette tolerance permet dans certaines
conditions un curage du reseau, ce qui est appreciable.

1.4

D
ebit de temps sec - D
ebit de pointe de temps sec

Le debit moyen de temps sec est le debit genere par toutes les activites
et par les eaux claires parasites en temps sec, cest-`a-dire sans apport deau
de pluie.
P
V olumes
Qmts =
(4)
T emps
Le debit de pointe de temps sec ne sestime pas directement par la multiplication du debit moyen par un coefficient correcteur , en effet, le debit
des eaux claires parasites na aucune raison detre augmente en pointe et
les coefficients respectifs p , pi et ps nont a priori aucune raison detre
identiques. Ainsi, on definit le debit de pointe de temps sec Qpts par :
Qpts = Qedp + Qeip + Qesp + Qecp

(5)

D
ebits deaux pluviales

2.1

Objectifs du r
eseau - Niveaux de pluies

Un reseau dassainissement doit certes permettre devacuer les eaux usees


et de les traiter, mais il doit aussi evacuer les eaux de pluie. Il est alors
possible de concevoir un reseau separatif qui associe un reseau aux eaux
usees et un reseau aux eaux de pluie ou un reseau unitaire qui vehicule dans
une seule conduite les eaux usees et les eaux pluviales. Nous nous placerons
par la suite dans ce dernier cas.
Un reseau doit donc pouvoir evacuer les eaux de pluie et proteger le
milieu urbanise de probl`emes dinondations. Cest pour cela que le choix
des debits deaux pluviales est tr`es important lors du dimensionnement du
reseau, vu quil influe directement sur le diam`etre des conduites et sur les
ouvrages `a prevoir.
La norme europeenne NF-EN-752-2 en nomenclature francaise etablit
differentes periodes de retour T pour les pluies selon que la zone o`
u lon se
situe :
Zone type concernee
Rurale
Residentielle
Urbaine
Reseau de transport

T mise en charge orage


1 an
2 ans
2 `a 5 ans
10 ans

T risque dinondation
10 ans
20 ans
30 ans
50 ans

Le Guide Technique La ville et son Assainissement classe les pluies


selon 5 niveaux :
- Niveau 0 : Temps sec, traitement integral ;
- Niveau 1 : Faibles pluies, traitement nominal ;
- Niveau 2 : Pluies moyennes, rejets limites, mises en charge locales ;
- Niveau 3 : Fortes pluies, gestion de linondation ;
- Niveau 4 : Pluies exceptionnelles, seul objectif : limiter les dommages aux personnes et aux biens.
Dans cette echelle de niveau, la pluie de projet qui sera utile au dimensionnement est une pluie dordre 3 generalement. Cela correspond souvent
`a une pluie decennale, cest-`a-dire une pluie pour laquelle T = 10 ans.

2.2

Loi de Montana

La loi de Montana est une loi intensite-duree-frequence car cest une


loi reliant la duree de la pluie `a son intensite par deux param`etre a et b de
Montana qui sont fonction de la periode de retour choisie - et donc de la
frequence :
i = a tb
4

(6)

o`
u i est lintensite de la pluie [mm/min], t la duree de la pluie [min]. Les
coefficients a et b (b <0 dans cette expression) varient donc en fonction de la
periode de retour choisie, mais aussi du lieu. Ils ont une gamme de validite
definie quil ne faudra pas extrapoler.
On constate de plus que, si les coefficients a et b sont bien calcules, la
loi de Montana permet de rendre compte de lintensite moyenne des pluies
mais egalement de lintensite intense de la pluie, cest-`a-dire de lintensite
de la pluie durant la duree o`
u elle est la plus intense.

2.3

Transformations Pluie - D
ebit

Les methodes empiriques de transformation des pluies en debit sont nombreuses et nous nous contenterons de citer les plus utiles rapidement. Rappelons que 1 mm de precipitations est equivalent `a 1 litre par m`etre carre :
1 mm = 1 L/m2 .
La methode Crupedix est utilisable pour les bassins versants ruraux,
pour 2 A 2000 km2 , en amont des agglomerations :
Q=S

0.8

P
80

2
R

(7)

o`
u Q est le debit decennal instantane [m3 /s], P la pluie en [mm], S la
surface en [km2 ], et R est un coefficient regional valant de 0.13 `a 2 avec pour
valeur moyenne 1.
La methode rationnelle , valable pour 0 A 2 km2 , est quant `a
elle utilisable pour tous types de bassins versants :
Q=C iA

(8)

o`
u Q est en [L/s], i en [L/s/ha] et A en [ha]. C est le coefficient de
ruissellement :
V olume ruissel
e
V olume de P tomb
e
Dans la pratique, C est assimile au coefficient dimpermeabilisation :
C=

Apermeable
Aimpermeable

Cette approximation conduit `a une surestimation du coefficient de ruissellement et donc du volume ruissele pour les petites pluies, et `a une sousestimation dans le cas de fortes pluies, ceci etant lie au comportement face
au ruissellement des zones naturelles contributives.
Par ailleurs, on consid`ere generalement la limite entre bassins versants
urbains et ruraux autour de C=20% :
5

C 20% B.V. urbain


C 20% B.V. rural

La methode conceptuelle dite du mod`ele reservoir fait intervenir


deux equations : une equation de conservation des debits et une equation de
stockage :


dS(t)
dt

= i(t) Q(t)
Q(t) = K1 S(t)

(9)

o`
u S(t) est le stock [m3 ]. On int`egre la premi`ere equation de (9) pour
obtenir lexpression generale de Q(t) :
Q(t) = Q0 e

tt0
K

1
+

Zt

i(u) e(

tu
K

) du

t0

K est un coefficient homog`ene `a un temps, il est appele lag-time . Il


peut etre approche par la formule de Desbordes :
K = 5.07 A0.18 I 0.36 (1 + C)1.9 L0.15 t0.21 h0.07
-

K et t sont exprimes en [min] ;


A est exprime en [ha] ;
L est la longueur du plus long chemin parcouru par leau [m] ;
h est exprime en [mm].

Conditions dutilisation de la formule de Desbordes :

0.4 A 200 ha

0.4% I 4.7%
0.02 C 1

110 L 17800 m
La methode superficielle de Caquot reste souvent la reference en mati`ere
dAssainissement bien quelle ne puisse etre appliquee `a des debits superieurs
`a 0.5 m3 /s :
Qbrut = (k C)1/u I v/u Aw/u
o`
u:

(10)


b
k = 0.5
a

6.6

u = 1 + 0.287 b

v = 60.41 b

w = 0.95 + 0.507 b
avec a et b les coefficients de Montana (equation (6) p.4), et Q exprime
en [m3 /s], A en [ha].
On corrige le debit brut obtenu par un coefficient m :

m=

M
2

U

o`
u

L
0.84 b
M= ; U=
1
+
0.287 b
A
M est limite par la valeur limite inferieure 0.8.
Conditions dutilisation de la formule de Caquot :

A 200 ha
0.2% I 5%

0.2 C 1

3
3.1

Dimensionnement et fonctionnement dun r


eseau
Dimensionnement - G
en
eralit
es

La section precedente a presente differentes methodes destimation des


debits pluviaux. Un dimensionnement de reseau se fait generalement par
modelisation informatique, le calcul `a la main etant fastidieux et engendrant un surdimensionnement. On prend en compte la periode de retour
T correspondant au type de milieu dans lequel on est et on doit respecter
egalement les niveaux de pluie definies par le Guide Technique La ville et
son Assainissement (p. 4).
Les conduites seront dimensionnees avec les debits de pointe et donc
lintensite de pluie. En revanche, les bassins de stockage seront eux dimensionnes avec le volume total de la pluie.

3.2

D
etermination des diam`
etres de conduites

Pour le dimensionnement, on se place en regime permanent et uniforme


zy :
(R.P.U.) et on ecrit la formule de Che
V =C

Rh I

(11)

zy. Plusieurs formules emC est le coefficient de resistance selon Che


piriques permettent de calculer ce coefficient, notamment les formules de
Manning-Strickler et de Bazin :
1/6

C = Ks Rh

(12)

87 Rh
C=
+ Rh

(13)

Le tableau suivant donne la valeur des param`etres de rugosite utilises


classiquement en Assainissement :
Type deffluent
E.U.
E.U.
E.P.
E.P.

3.3

Turbulence
Lisse
Rugueux
Lisse
Rugueux

Valeur de
0.16
0.25
0.30
0.46

Valeur de Ks
83
73
67
57

Associations de r
eseaux en parall`
ele et en s
erie

On peut calculer les param`etres equivalents `a deux sous-bassins versants


disposes en parall`ele ou en serie. Avec les notations de la section precedente,
on obtient :
Association de sous-B.V. en serie :

P
Aeq = P Ak

Ck Ak

Ak
Ceq =
!2

Ieq = P LLkk

P Ik

Meq = PLk

Ak

Association de sous-B.V. en parall`ele :


P

Aeq = P Ak

C A

Ceq = P kAk k

P
PIk Qpk
Qpk
L(Qpk max )
P
Ak

Ieq =

Meq =

o`
u L(Qpk max ) est la longueur du sous-B.V. qui engendre le debit de
pointe maximum.
Les sous-bassins versants associes en parall`ele doivent en outre satisfaire
la relation :
Qi + Qj Qi//j

3.4

Conditions de fonctionnement dun r


eseau

Conditions en reseau separatif :


Dmin E.U. =200 mm ;
Dmin E.P. =300 mm dimensionne pour Q10 ;
Imin =0.2% ;
Vmin =1 m/s au debit de pleine section QP S ;
Vmin =0.6 m/s `a QP S /10 ;
Vmin =0.3 m/s `a QP S /100 ;
Vmax =4 m/s.
Conditions en reseau unitaire :
Dmin =300 mm dimensionne pour Q10 ;
Imin =0.2% ;
Vmin =0.3 m/s pour tout debit Q ;
Vmin =0.5 m/s pour h/D=0.5 ;
le debit moyen remplit la condition h/D=0.2 ;
Vmax =4 m/s.
Conditions generales de pose :
profondeur minimale denfouissement : 0.8 m ;
reseau dassainissement le plus profond de tous les reseaux ;
jamais de diminution de D de lamont vers laval ;
pente douce avec points hauts pour positionner des ventouses ;
pose dun regard `a chaque variation de param`etre geometrique (I, D
etc.), ou `a defaut tous les 80 m.

Ouvrages sp
eciaux
Rappelons tout dabord que :
9

- un deversoir dorage ecrete une crue, cest-`a-dire quil renvoie le tropplein au milieu naturel,
- alors quun bassin dorage stocke durant la duree de la pluie le tropplein au-del`a du debit admissible `a la station depuration pour le traiter
ensuite, une fois la pluie terminee.
La principale difference entre les bassins de retenue et de depollution est
leur capacite : les bassins de depollution sont bien plus petits et ne peuvent
stocker quune petite partie des eaux de pluie. De par leur fonction, les
bassins de retenue seront toujours construits en derivation du reseau, cest`a-dire quils seront connectes lateralement et non directement au reseau.

4.1

Bassins de retenue

Deux methodes sont disponibles pour dimensionner des bassins de retenue.


La methode des volumes utilise le debit admissible `a laval rapporte `a
lhectare impermeable q ainsi quune abaque :
Qaval
AC
La lecture de labaque de dimensionnement donne ensuite, selon la periode
de retour T et la region dans laquelle on se situe ha , capacite specifique de
stockage [mm] et on a le volume de stockage Vs par la relation :
q=

V s = A C ha

(14)

La methode des pluies ne necessite elle que la connaissance des param`etres a et b de la Loi de Montana (equation (6) p.4). On introduit deux
hauteur deau : la hauteur tombee et la hauteur se vidangeant du bassin :

ht = a t(1+b)
hv = q t
o`
u q est toujours le debit admissible `a laval rapporte `a lhectare impermeable. La resolution de :
dhs
d[ht hv ]
=
=0
dt
dt
donne alors la hauteur de stockage necessaire hs . Alors le volume de
stockage Vs est donne par la relation :
V s = A C hs

10

(15)

4.2

Bassins de d
epollution

La plupart des bassins de depollution sont calcules sur la base de bassins


de retention pour des petites pluies (T =1 mois par exemple). Mais le FNDAE
propose, pour le Bassin Rhin-Meuse une autre methode de calcul. Celle-ci
se base sur lhypoth`ese dune intensite critique de pluie lessivant le bassin
versant Ic . On choisira alors :
- Ic =10 L/s/ha pour un milieu peu fragile,
- Ic =15 L/s/ha en moyenne,
- Ic =30 L/s/ha pour un milieu tr`es fragile.
On definit alors une intensite critique aval, sorte dintensite critique
reservee `a la pluie Icav :
QST EU Qmts
AC
o`
u QST EU est le debit admissible `a la Station de Traitement des Eaux
Usees. Labaque du FNDAE nous donne ensuite le volume de stockage reduit
Vr do`
u on tire le volume de stockage Vs par la relation :
Icav =

Vs = Vr C A aT

(16)

o`
u aT est fonction du temps de concentration du bassin versant.

4.3

D
eversoirs dorage

On peut estimer le debit deverse Qd par la formule de Poleni :


Qd = L h3/2

2g

o`
u h est la charge hydraulique sur la crete deversante, et :



2 !
0.03
h
= 0.405 +
1 + 0.55
h
h+z
o`
u z est la hauteur de pelle, L la longueur de crete.
Conditions dutilisation de la formule de Poleni :

0.08 h 0.7 m

L4h
0.2 z 2 m

hz 3h

11

(17)

Un calcul rapide est permis par lestimation suivante du debit deverse :


Qd = 1800 L h3/2

(18)

o`
u Qd est en [L/s], L et h en [m], et si h nest pas constante on pourra
ecrire :
3 haval + hamont
4
Rappelons que h est ici la hauteur de pelle calculee `a partir de la crete,
et non `a partir du fond du deversoir. On veillera `a ce que le deversoir joue
bien son role, cest-`a-dire que lon verifiera linegalite :
h=

Qaval 1.3 Qref erence

(19)

Deversoirs lateraux
Ils sont de deux types : `
a crete haute et `a crete basse. Ils sutilisent en
regime fluvial. Le deversoir `a crete haute inclut une conduite aval etranglee
sur une certaine distance qui permet de reduire la charge jusqu`a retrouver
un ecoulement `a surface libre dans une conduite selargissant `a nouveau.
Pour les deversoirs `a crete haute, des dispositions constructives particuli`eres sont `a prendre en compte :
z 25 cm ;
z hR.P.U. amont ;
z 0.6 Damont .
Autres deversoirs
Deux autres principaux types de deversoirs existent les deversoirs de type
leaping weir et les deversoirs frontaux.
Les premiers laissent le debit conserve passer dans une conduite sous la
conduite de decharge par un trou dimensionne au debit de reference. Ils ne
sutilisent quen regime torrentiel exclusivement.
Les seconds ont une crete deversante perpendiculaire `a la conduite damenee et la hauteur de crete est egale au tirant deau de reference. Ils ne sutilisent quen regime fluvial.

12

Diagnostic de deversoir dorage


On peut effectuer un diagnostic dun deversoir dorage en verifiant ladequation des debits de fonctionnement de celui-ci avec les debits de projets
calcules :
Qref est egal au debit de pleine section de la conduite aval (calcule
avec la pente motrice dans le cas dun D.O. `a crete haute) ;
Qmax entrant est egal au debit de pleine section de la conduite amont ;
Qmax conserve est egal au debit de pleine section de la conduite aval
(calcule avec la pente motrice maximale dans le cas dun D.O. `a crete
haute) ;
Qmax deverse est estime par exemple par la formule (18) de Poleni
simplifiee, avec h la hauteur de pelle maximale (correspondant `a une
conduite amont en charge).
On compare ensuite les valeurs trouvees respectivement au debit souhaite
`a laval, au debit de projet, au debit admissible `a laval (avec une certaine
tolerance : condition (19)) et au debit maximum deversable.

Document r
ealis
e par Matthias Staub avec LATEX `
a partir du Cours de lENGEES de M. Didier
Bellefleur - Novembre 2006.

13

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