Memoire de Fin D'étude Stratégie D'entreprise
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Memoire de Fin D'étude Stratégie D'entreprise
HEC Alger
Mmoire de fin de cycle
Pour lobtention du diplme de licence en sciences commerciales
Option : management
Thme :
Prsent par :
Encadreur :
M. HAMMOUDI Azzeddine
M. HADJ SAID Yassine
M. IDIR Abdelhafit
Directeur charg des tudes
25me Promotion
Juin 2012
HEC Alger
Mmoire de fin de cycle
Pour lobtention du diplme de licence en sciences commerciales
Option : management
Thme :
Prsent par :
Encadreur :
M. HAMMOUDI Azzeddine
M. HADJ SAID Yassine
M. IDIR Abdelhafit
Directeur charg des tudes
25me Promotion
Juin 2012
-RsumLa stratgie sinscrit dans une logique de rapports de forces et donc de domination.
De ce fait, il devient essentiel de dterminer, clairement, les facteurs qui influencent ces
rapports, de les analyser avec soin pour dterminer les possibilits dinstaller lentreprise
dans une situation telle quelle puisse profiter au mieux de ses forces.
On peut en effet constater que les rflexions portant sur la stratgie des
organisations se limitent gnralement aux interactions (concurrentielles ou coopratives)
entre entreprises. Nous pensons quil est ncessaire, pour lanalyse stratgique, daller audel de celles-ci en prenant en compte les interdpendances entre organisations.
Notre tude de cas, qui porte sur la SPA General Emballage, vise essentiellement
identifier les stratgies concurrentielles adoptes pour chaque domaine dactivit
stratgique, ainsi que les diffrents avantages concurrentiels btis dans chacun de ces
derniers ; et ce en menant une analyse stratgique de lentreprise suivant trois tapes :
segmentation stratgique de lentreprise, diagnostic stratgique (interne et externe) et une
analyse de son portefeuille dactivit.
Les rsultats analyss dmontrent que lentreprise dispose de deux domaines
dactivit stratgique ; la plaque et les caisses et barquettes. La domination par les cots et
la stratgie concurrentielle identifie au niveau de la production de la plaque, par contre,
une diffrenciation dimpression est la stratgie identifie au niveau du deuxime domaine
dactivit stratgique caisses et barquettes. Par la suite un ensemble davantages
concurrentielles t identifis tels que la capacit de production, la qualit du produit
notamment la qualit dimpression et les dlais de livraison.
Mots cls :
Stratgie, analyse stratgique, segmentation stratgique, domaine dactivit
stratgique, diagnostic stratgique, stratgie concurrentielle, domination par les cots,
diffrenciation, avantage concurrentiel.
DDICACE
ON DDIE CE MODESTE MMOIRE NOS TRS CHERS PARENTS, QUI NOUS
ONT ACCOMPAGNS MORALEMENT ET FINANCIREMENT DURANT NOS TUDES.
A NOS FRRES ET SURS,
ON TIENT DDIER CE MMOIRE TOUT PARTICULIREMENT NOS
GRANDS-PARENTS ET TOUTE LA FAMILLE HADJ SAID, BAOUCHI, HAMMOUDI
ET LOUNIS.
ET AUSSI TOUS NOS AMIS.
REMERCIEMENTS
Sommaire
Ddicaces
Remerciements
Liste des Schmas
Liste des Figures
Liste des Tableaux
Liste des Abrviations
INTRODUCTION1
CHAPITRE 1 : LANALYSE STRATEGIQUE...4
Section 1: Notions de bases de la stratgie4
Section 2: Le diagnostic stratgique...9
Section 3: Les stratgies concurrentielles.20
CHAPITRE 2 : GENERAL EMBALLAGE ET SON MARCHE.25
Section 1: Prsentation et organisation de General Emballage....25
Section 2: Le march et les performances commerciales de General
Emballage............................................................................................................................28
CHAPITRE 3 : LANALYSE STRATEGIQUE DE GENERAL EMBALLAGE...34
Section 1: La segmentation stratgique de General Emballage...34
Section 2: le diagnostic stratgique de General Emballage..39
Section 3:Lidentification des stratgies concurrentielles de General
Emballage.59
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
Introduction
gnrale
Introduction
Lunique planification stratgique ne permet gure une entreprise datteindre le
sommet de ses performances. Pour obtenir un rsultat optimum, de nombreuses autres
facettes de management sont considrer : dveloppement humain, management
participatif, mesures des performances, meilleur partage de la valeur ajoute, organisation
efficace, systme dinformation et contrle de gestion rigoureux, etc.
La gestion dune entreprise est un ensemble complexe de processus, de
mcanismes, de dcisions, dinteractions de principes et de valeurs qui se combinent pour
donner des rsultats satisfaisants ou drisoires. On ne peut donc pas extirper la stratgie du
lot pour en faire une panace. Par contre, si plusieurs conditions sont runies, un plan de
dveloppement offrira lentreprise une vision, voire une reprsentation dun futur
partag. Le fait daboutir un regard commun sur le devenir de lentreprise est en luimme positif. Par ailleurs, lanalyse des pratiques des entreprises algriennes tend
crditer lide selon laquelle la conception dun plan stratgique concert est plutt source
dun meilleur climat interne et contribue amliorer les performances long terme.
Nous navons pas de statistiques fiables sur les aspects stratgiques des entreprises
algriennes. Mais daprs un chantillon trs restreint (thses dtudiants) entre 7 et 9% des
entreprises de moyenne et de grande taille en Algrie disposent dun plan stratgique. Les
raisons en sont multiples1.
Parfois, la culture managriale en est la raison principale. Dans de nombreuses
entreprises publiques, les managers voquent, juste titre, les injonctions multiples, les
brusques changements de priorits et les mthodes des organes suprieurs qui peuvent
invalider des dcisions mrement rflchies.
LEtat lui-mme ne dispose pas dune stratgie formalise qui aurait pu aider les
entreprises en concevoir la leur. Les raisons ne manquent pas pour mettre de srieuses
rserves et viter de procder un tel exercice. Beaucoup de managers citent des cas o ils
ont identifi des activits trs prometteuses qui auraient pu rduire les importations, crer
de lemploi et dvelopper lconomie hors hydrocarbures, mais les multiples entraves
bureaucratiques, les pratiques financires, le comportement de la hirarchie a rendu
inoprant des dcisions bien mries en interne, largement concertes et valides par des
analyses trs fiables.
Cest en regard de ces considration que nous avons opt pour le thme suivant
La stratgie concurrentielle choisie par le biais dune analyse stratgique, cas : General
Emballage
Il est vrai que lanalyse stratgique constitue un concept classique, nanmoins, son
adaptation au contexte prsent constituerait une approche nouvelle.
Chapitre 1
Introduction :
1.
Essai de dfinition :
2.
La stratgie est la dtermination des buts long terme de lentreprise et le choix des
actions et de lallocation des ressources ncessaires leur atteinte. (CHANDLER)
La stratgie est une rgle pour prendre les dcisions, dtermine par ltendue
produit/march, le vecteur de croissance, lavantage concurrentiel et la synergie.
(ANSOFF)
La stratgie est lensemble des desseins, des buts et des objectifs dune
organisation, ainsi que les principales politiques et les plans pour atteindre ces buts,
tablis de faon dfinir ce quest le domaine dactivit de lentreprise ou ce quil
devrait tre et le type dentreprise quelle est ou quelle devrait tre. (L.C.A.G)
Commentaire :
Nous pensons qu laborer une stratgie, cest choisir les domaines dactivit
dans lesquels lentreprise entend tre prsente et doit allouer les ressources qui engagent
lentreprise dans le long terme. Dans chaque domaine dactivit, il sagira de dfinir un
positionnement mme de permettre la constitution dun avantage concurrentiel 2.
Ralisation personnelle.
3.
3.1.
La stratgie globale :
La stratgie concurrentielle :
La stratgie fonctionnelle:
4.
4.1.
La stratgie dlibre :
La stratgie mergente :
Stratgie
mergente
1
Stratgie
dlibre
Stratgie
ralise
2
Stratgie
non ralise
Source : JOHNSON (Gerry) et autres : Stratgique, 7me dition, Pearson Education, 2005.
5.
La segmentation stratgique :
Dfinition du domaine dactivit stratgique4 :
5.1.
5.2.
Lorganisation globale ou les fonctions apparaissent plus simple identifier que les
domaines dactivit stratgique. En effet la dtermination de ces derniers ncessite une
opration spcifique appele segmentation stratgique . Elle consiste partitionner une
organisation en sous-ensembles homognes partir de plusieurs critres. Bien que de
nombreuses propositions aient t faites, les critres les plus communment retenus pour
oprer la segmentation dune entreprise; sont la technologie utilise, le type de client et le
type de besoin satisfait chez le client (voir figure.1.1).
5.2.1.
La technologie :
La technologie employe pour servir les clients est lun des critres de
segmentation.
Si les technologies utilises par deux sous-parties de lorganisation sont
significativement diffrentes, elles nappartiennent pas au mme DAS. Cependant, si
lutilisation de technologies identiques est un signe dappartenance un mme DAS, il
convient de rappeler que certaines entreprises peuvent appuyer lensemble de leurs
activits sur des technologies partages.
5.2.2.
Client servi :
5.2.3.
Besoin satisfait :
Client servi
Besoin satisfait
Technologie
Figure.1.1. Les trois critres de la segmentation
Les critres de segmentation peuvent tre appliqus de faon plus ou moins stricte.
Certaines entreprises peuvent ainsi choisir de ne retenir que deux critres de segmentation,
par exemple la technologie et le type de clients. Dautres peuvent recourir plusieurs
variables mais en privilgiant une pour commencer lautre segmentation (la technologie ou
encore le besoin satisfait). Lobjectif de la segmentation est dans tous les cas de
dcouper les activits dune organisation de telle sorte que chaque sous-ensemble
(DAS) soit relativement homogne et diffrent des autres sur les critres utiliss.
5.2.4.
Chaque DAS mis en vidence se trouve confront des volutions spcifiques des
modes de consommations des clients concerns,
Sur chaque DAS, lentreprise doit chercher obtenir la combinaison spcifique de
facteurs cls de succs, cest--dire les lments qui conviennent de maitriser pour
gnrer un avantage concurrentiel durable dans ltat actuel du march concern,
Chaque DAS peut (et devrait) faire lobjet dune stratgie spcifique compte tenu
des caractristiques prcdentes.
Lidentification des diffrents DAS dune entreprise est une tape importante pour
la ralisation dun diagnostic stratgique, qui est un processus par lequel une entreprise
analyse limpact de son environnement interne et externe laide de plusieurs outils
danalyse. Les rsultats obtenus par la suite font lobjet dune synthse en forces
/faiblesses et opportunits/menaces transcrit dans une matrice appele SWOT.
Ltape suivante consiste illustrer la matrice de synthse (SWOT) et quelques
outils danalyse stratgique.
1.
Facteur stratgique
Bon
Mauvais
10
Interne
Externe
Force
Opportunit
Faiblesse
Menace
Au niveau externe :
Au niveau interne :
Diagnostic externe :
Lanalyse PESTEL :
Politiques ;
Economiques ;
Socio-culturel ;
Technologiques ;
Ecologiques ;
Lgaux.
Chacun de ces facteurs est susceptible davoir une influence sur la demande, loffre,
lintensit concurrentielle ou la structure des groupes stratgiques.
11
La construction dun modle PESTEL nest donc en gnral que le point de dpart
de lanalyse de lenvironnement. Il convient ensuite didentifier limpact spcifique de
chacune des forces sur lindustrie, le march et lorganisation elle-mme. Il est
particulirement important de souligner que le modle PESTEL doit tre utilis pour
comprendre limpact futur des facteurs environnementaux, qui peut tre significativement
diffrent de leur impact pass.
Lgal :
Lois sur les monopoles,
Droit du travail,
Lgislation sur la sant,
Normes de scurit.
Politique :
Stabilit gouvernementale,
Politique fiscale,
Commerce extrieur,
Protection sociale.
Economique :
Cycle conomique,
Evolution du PNB,
Taux dintrt,
Politique montaire,
Inflation,
Chmage,
Revenu disponible.
Lorganisation
Ecologique :
Lois sur la protection de
lenvironnement,
Retraitement des dchets,
Consommations dnergie.
Technologique :
Dpenses publiques de
R&D,
Investissements privs et
publics sur la technologie,
Nouvelles dcouvertes,
nouveau dveloppement,
Vitesse des transferts
technologiques.
Socio-culturel :
Dmographie,
Distribution des revenus,
Mobilit sociale,
Changement des modes
de vie,
Consumrisme.
Source : JOHNSON (Gerry) et autres : Stratgique, 7me dition, Pearson Education, 2005.
2.2.
12
Lintensit concurrentielle :
La menace des nouveaux entrants est conditionne par limportance des barrires
lentre (importance des conomies dchelle, de leffet dexprience, de la masse critique
des capitaux ncessaires pour dmarrer une activit, des systmes de protection juridique et
commerciale), par les stratgies de dissuasion des entreprises dj implantes dans ce
secteur et par le degr dattractivit du secteur ( taux de croissance).
2.2.3.
Le pouvoir de ngociation des clients est lev lorsque ces derniers sont concentrs
et les fournisseurs disperss. Sil reprsente un dbouch incontournable ou difficilement
substituable pour le fournisseur. Le client est en position de force et peut imposer des
conditions commerciales trs dures au fournisseur.
2.2.5.
le pouvoir de ngociation des fournisseurs est dautant plus fort lorsque ces derniers
sont plus concentrs que les entreprises du secteur tudi tout en proposant une meilleure
qualit, Autrement dit, les clients nont que des possibilits limites de choix entre les
fournisseurs, qui peuvent ds lors imposer leurs conditions. De la mme faon, si la
capacit dintgration amont des entreprises du secteur tudi est faible (ou si la capacit
dintgration aval des fournisseurs est forte) ainsi que leur facilit de transfert, le pouvoir
des fournisseurs se trouvera accru.
13
Mme si Porter ne la pas incluse dans son modle original, une sixime force a t
ajoute ultrieurement.
2.2.6.
Le rle de ltat :
Entrants
potentiels
Menace des
entrants
potentiels
Fournisseurs
Pouvoir de
ngociation des
fournisseurs
Intensit
concurrentielle
Pouvoir de
ngociation des
clients
Clients/
Distributeurs
Menace des
produits ou
services
substituables
Produits de
substitutions
3.
14
Diagnostic interne :
15
3.2.
Fonctions de support
Infrastructure et systmes
Finance et contrle de gestion
Gestion des ressources
Recherche et dveloppement
Achats
Logistique
interne
Production
et
externe
Marketing
et
commercialisation
Service
Fonctions oprationnelles
3.2.1.
16
17
RENTABILITE
RESSOURCES FINANCIERES
20%
TAUX DE
CROISSANCE
DU
10%
SEGMENT
DACTIVITE
Vedettes
Rentabilit lev
Besoins financiers forts
Flux de fonds = 0
Dilemmes
Rentabilit faible
Besoins financiers forts
Flux de fonts ngatif
BESOINS
FINANCIERS
Vaches lait
Rentabilit lev
Besoins financiers faible
Flux de fonds positif
Poids morts
Rentabilit faible
Besoins financiers faibles
Flux de fonds = 0
0%
10
1
PART DE MARCHE RELATIVE
Figure.1.3. La matrice BCG
Source : LEROY (Frdric) : Les stratgies de lentreprise, 3me dition, Dunod, 2008.
Les vaches lait correspondent une croissance rduite et une forte part de march.
Selon le BCG, ces activits ont des besoins de financement limits en raison du faible taux
de croissance. Quant aux investissements de dveloppement, ils sont amortis. La position
de leader permet de dgager des liquidits qui peuvent financer le dveloppement dautres
activits.
Selon le BCG, il faut limiter les investissements et grer ces vaches lait de faon
rigoureuse afin de dgager le maximum de ressources qui serviront dautres activits. Cette
prescription peut rencontrer des rsistances au sein de lentreprise : il est, en effet, difficile
pour les managers dune activit de voir leurs bnfices systmatiquement rinvestis dans
des secteurs plus incertains. Il y a alors risque de dmotivation et de baisse de
performance.
De plus, la logique de gestion des vaches lait peut conduire ngliger lactivit
principale de lentreprise sur laquelle repose pourtant lavantage concurrentiel du groupe.
Le risque est alors de dlaisser ses points forts et de ne pas suffisamment entretenir les
comptences spcifiques de lentreprise.
18
Les activits vedettes ou stars bnficient dune forte part de march relative sur un
march en forte croissance. Elles gnrent dimportantes rentres financires mais exigent
de lourds investissements de dveloppement. Pour maintenir la position dominante, il est
donc ncessaire de suivre la dynamique de croissance du march. Lorsque le march aura
atteint sa maturit, les activits stars deviendront les vaches lait du groupe.
Les activits poids morts ont une faible part de march relative. Elles arrivent
maturit o leur croissance reste faible. Elles napportent lentreprise ni croissance ni
marge mais le flux de liquidits demeure quilibr. Selon le BCG, il faut resegmenter ces
activits sans investir et se maintenir sur une niche ou alors, de faon plus radicale, les
cder un concurrent soucieux daugmenter ses capacits et ses parts de march. Il faut
cependant veiller ne pas se priver de comptences qui pourraient tre redployes vers
des mtiers plus jeunes et en dveloppement. De plus, certaines activits peuvent tre
considres comme des poids morts et connaitre ensuite une seconde jeunesse.
Les activits dilemmes connaissent la croissance mais lentreprise ne dispose pas
encore dune forte part de march. La firme est donc confronte un choix difficile :
investir massivement en esprant construire une position forte. Cela exige de dpenser plus
que les leaders et un rythme suprieur celui de la croissance du march. Lentreprise
gagne alors des parts de march, quitte sacrifier ses marges. Elle peut aussi dcider de
cder lactivit dilemme si les investissements sont trop lourds ou si elle considre quil est
impossible de rattraper les leaders. Une autre solution peut tre de choisir de se dvelopper
sur un segment troit du march, en diffrenciant loffre.
La matrice Arthur D. Little (ADL)10:
4.2.
Croissance
Bonne rentabilit
Besoin dinvestissement
Dominante
Risque moyen
Fort besoin en cash
Forte
Favorable
Faible
Marginale
Faible rentabilit
+
+
Maturit
Dclin
RENTABILITE
RISQUE CONCURRENCE
Dmarrage
19
Bonne rentabilit
Fort excdent de liquidits
Risque faible
Faible besoin en cash
Faible besoin en cash
Excdent de liquidits
Risque moyen
Faible rentabilit
BESOINS FINANCIERS
RISQUE SECTORIEL
20
Dans la matrice ADL, trois grandes catgories de critres permettent dvaluer les
atouts de lentreprise : les facteurs dapprovisionnement (intgration amont, endettement,
qualification et cot de la main-duvre), les facteurs de production (capacits et flexibilit
des units de production, productivit, niveau de cots, couverture gographique) et les
facteurs de commercialisation (image, qualit et tendue du rseau de distribution, qualit
du produit, tendue de la gamme).
La matrice ADL donne des indications sur les politiques oprationnelles dcliner
dans lentreprise selon les phases de cycle de vie. Ainsi, en phase de dmarrage, les efforts
doivent se concentrer sur linnovation et la fiabilit du produit. En phase de croissance, on
renforce les capacits de production et on amliore la pntration commerciale, la
distribution et limage. A mesure que lactivit arrive maturit, il faut dvelopper de
nouveaux marchs, mieux contrler les cots, ventuellement externaliser certaines
fonctions.
Les stratgies gnriques partent du postulat selon lequel une organisation construit
un avantage concurrentiel en proposant ses clients ce quils demandent ou ce dont ils ont
besoin, de manire plus efficace et/ou efficiente que ses concurrents et ce selon une
approche difficilement imitable par ces derniers.
Trs schmatiquement, il existe pour cela deux grandes options. Soit :
a) on propose une offre de mme valeur que celle des concurrents mais un prix
infrieur,
b) on propose une offre diffrente, quelle soit suprieure mais plus coteuse ou
infrieure mais moins chre.
Le choix dune stratgie gnrique revient donc se positionner la fois en termes
de prix et de valeur. Les diffrentes trajectoires stratgiques rsultantes de ces choix sont
prsentes dans la figure suivante :
21
Avantage concurrentiel
Diffrentiation perue
Large
Avantage cot
Diffrentiation
Domination
par les cots
Concentration
avec diffrentiation
Concentration
avec domination
par les cots
Cible stratgique
Etroite
1.
11
2.
22
Une troisime stratgie de base est celle du spcialiste. Elle va se concentrer sur les
besoins dun segment ou dun groupe particulier de clients, sans prtendre sadresser au
march tout entier.
Lobjectif est donc de choisir une cible prcise et de satisfaire les besoins propres
de ce segment mieux que les concurrents sadressant la totalit du march. Cette stratgie
implique donc soit la diffrenciation, soit la domination par les cots mais uniquement vis-vis de la cible retenue.
Une stratgie de concentration permet dobtenir des parts de march leves dans le
segment vis, mais qui sont ncessairement faibles par rapport au march global.
La mise en uvre de ces stratgies exige des ressources et des qualits distinctives
diffrentes.
12
Idem.
LAMBIN (Jean-Jacques) et MOERLOOSE (Chantal De), Marketing stratgique
et oprationnel, 7me dition, Dunod, Paris, 2008, pp.323-324.
13
23
Une stratgie de domination par les cots suppose des investissements soutenus,
une comptence technique leve, une surveillance serre des processus de fabrication et
de distribution, et des produits standardiss facilitant la production. Le dpartement
production exerce donc un rle dominant dans cette stratgie.
Une stratgie de diffrenciation implique par contre lexistence dun savoir
marketing important en plus dune avance technologique. La capacit analyser et
anticiper lvolution des besoins du march est ici fondamentale comme la coordination
des efforts.
Conclusion partielle :
Chapitre 2
24
Introduction :
25
1.
1.1.
General Emballage est une socit par actions au capital social de deux (2)
milliards de Dinars Algriens. Son activit principale est la fabrication et transformation du
carton ondul. Lentreprise dispose actuellement de trois units de production implantes
sur trois sites : Akbou, Oran et Stif.
1.2.
Historique :
Capacit de production :
2.
26
2.1.
27
2.2.
28
La socit emploie prs de 700 employs rpartis sur les units, Akbou, Stif et
Oran assurant les activits de production, commercialisation, dveloppement, contrle
qualit, logistiquesetc.
630
486
506
2008
2009
425
699
Effectif
318
176
193
2004
2005
2006
2007
2010
2011
1.
General Emballage propose ses clients des produits personnaliss reposants sur
Trois grandes catgories de produits.
Les plaques et intercalaires,
La caisse amricaine,
Les barquettes.
2.
29
Le march Algrien :
N1 de lindustrie du carton ondul, General Emballage Spa est lune des plus
grandes entreprise Algrienne, tous secteurs confondus. En 2011 elle a ralis un chiffre
daffaire de 4,28 milliards de dinars ralis au niveau national.
29,23%
24,10%
21,54%
57000
42000
47000
10,77%
6,67%
6,15%
13000
12000
21000
1,54%
3000
3.
30
4.
31
CAenMDA
%Evolution
4277
3529
2831
1986
28%
5.
2235
1012
387
494
2004
2005
27%
25%
2009
2010
21%
13%
2006
2007
2008
2011
Suite la qualit des produits et services quoffre General Emballage ses clients,
lentreprise a connu une volution stable et remarquable de son portefeuille client de 2006
2011.
Evolution du nombre de clients
1180
980
850
680
458
120
2006
2007
2008
2009
2010
2011
32
Conclusion partielle :
General Emballage est en position de leader sur le march des emballages en
carton ondul par son utilisation efficace des ressources matrielles, humaines et
financires.
Le march des emballages est en forte croissance entre 10% et 15%. Pour saisir
cette opportunit ; General Emballage investis pour renforcer sa capacit de production
afin de dfendre sa position de leader et satisfaire la demande qui est de plus en plus
dynamique et exigeante, cet investissement a fait lobjet dune acquisition dun nouveau
train onduleur et des machines de transformations dotes dune technologie de pointe tel
que le High-graphics .
Par le biais dune stratgie concurrentielle, General Emballage veut btir un
avantage concurrentiel durable et dfendable. Pour cela une stratgie doit tre dfinie pour
son activit par une analyse stratgique qui fera lobjet de notre tude dans le chapitre
suivant.
Chapitre 3
33
Introduction :
34
1.
Lobjectif de la segmentation :
Cette segmentation a pour buts :
Lamlioration de lorganisation de lentreprise.
Lorganisation de la production.
Loptimisation de la trsorerie de lentreprise.
Lamlioration des performances de lentreprise.
La matrise des cots.
La ralisation du profit.
2.
Clients servis
Technologie
Besoins satisfaits
35
Simple cannelure
Double cannelure
36
Besoin satisfaits :
La qualit,
la cannelure et les
dimensions
Technologie :
Ondulation
Figure.3.2. Les trois critres de la segmentation stratgique du
Les transformateurs.
Les producteurs.
Les industrielles.
3.1.2.
La technologie:
3.1.3.
37
Le besoin satisfait:
Profils
Types de cannelures
Moyenne
3,8 mm
Petite
2,8mm
Micro
1,7mm
Minimicro
0,75mm
38
Figure.3.4. La barquette
Besoin satisfaits :
Emballage et conditionnement
Dsir de qualit et design
Technologie :
Impression en
flexo post-print
et High-graphics
Figure.3.5. Les trois critres de la segmentation stratgique du DAS 2
Les emballages en carton ondul sont utiliss dans divers secteurs conomiques tels
que lagro-alimentaire, pharmaceutique, lectronique, lectromnager, agricole,etc.
39
La technologie :
Le besoin satisfait :
Diagnostic externe :
1.1.
40
Lanalyse P.E.S.T.E.L :
Politique :
Linstauration dune zone de libre-change entre lUE et lAlgrie ainsi que les
pays arabe (ZALE) qui devrait conduire terme, la libre circulation des
marchandises,
lAlgrie poursuit des ngociations en vue de son adhsion lOrganisation
mondiale du commerce (OMC) dans le but de consolider les rformes conomiques
engages et de lui permettre de mieux sintgrer lconomie mondiale,
Le gouvernement algrien peine faire face aux fraudeurs et lconomie
informelle qui gangrnent les diffrents secteurs dactivit et fait perdre lEtat des
sommes colossales,
1.1.2.
Economique :
41
Socio-culturel :
1.1.4.
42
Technologique :
Ecologique :
Lgal :
43
Politique
Economique
Socio-culturel
Technologique
Ecologique
Lgal
Evnements de lenvironnement
Menaces
Ples
Opportunits
X
X
X
X
1.2.
44
45
Le rle de lEtat :
LEtat nest pas une force ou une concurrence. Laxe, influence de lEtat
reprsente plutt le rle jou par lEtat et les organismes de rglementation dans le secteur,
qui peuvent tre contraignante sur lentreprise par des rglementations (protection de
lenvironnement,.etc.) et des taxes diverses (IBS, TVA, IRG, etc.). Donc linfluence
de lEtat est assez importante pour General Emballage dans la ralisation des profits
importants.
+ : Fort
+ - : Moyen
- : Faible
Pouvoir de
ngociation des
fournisseurs
Le rle de
lEtat
Menace des
entrants
potentiels
Intensit
concurrentielle
Pouvoir de
ngociation des
clients
Menace des
produits ou
services
substituables
1.2.2.
46
47
Le rle de lEtat :
LEtat nest pas une force ou une concurrence. Laxe, influence de lEtat
reprsente plutt le rle jou par lEtat et les organismes de rglementation dans le secteur
qui peuvent tre contraignante sur lentreprise par des rglementations (protection de
lenvironnement,.etc.) et des taxes diverses (IBS, TVA, IRG, etc.). Donc linfluence
de lEtat est assez importante pour General Emballage dans la ralisation des profils
importants.
+ : Fort
+ - : Moyen
- : Faible
Pouvoir de
ngociation des
fournisseurs
Le rle de
lEtat
Menace des
entrants
potentiels
Intensit
concurrentielle
Pouvoir de
ngociation des
clients
Menace des
produits ou
services
substituables
+-
2.
48
Diagnostic interne :
Les ressources peuvent tre dfinies comme des actifs tangibles ou intangibles
attachs l'entreprise. Elles peuvent tre classes en quatre catgories : les ressources
physiques, les ressources financires, les ressources humaines et le capital intellectuel.
a) Ressources physiques : telles que les quipements, les btiments ou la
capacit de production. La nature de ces ressources, leur ge, leurs conditions,
leur localisation ou leur potentiel dterminent largement leurs utilits en termes
davantage concurrentiel.
Pour General Emballage les ressources physiques sont comme suit :
Disposant de trois units de production (Akbou, Stif et Oran), la socit a adopt
une politique de proximit industrielle avec sa clientle dans le but damliorer sa
ractivit et dassurer la meilleure prestation de service tout en optimisant ses cots
logistiques. Le site dAkbou est lunit de production historique de la socit; il
stend sur une superficie de prs de 3 hectares par contre les sites de Stif et
dOran sont rentrs en exploitation respectivement en 2007 et 2008 et s'tendent sur
environ 4 000 m chacun ;
Les capacits de production de la socit ont t bien calibres entre les trains
onduleur et les quipements de transformation par lacquisition dun nouveau train
onduleur et de nouvelles machines de transformation dont une qui fait lexclusivit
du march des emballages (march de la boite) ;
Un rseau de distribution (transport de marchandises) et un espace de stockage
(M.P et produits finis) ;
Un bureau de liaison situ sur Alger assurant une politique de proximit pour les
clients de la zone centre ;
49
b) Ressources financires : qui incluent toutes les sources de liquidits, c'est-dire les augmentations du capital, la gestion de trsorerie, la gestion des dettes
et des crances et la qualit des relations avec les apporteurs de fonds
(actionnaires, banquiers, subventions).
Les ressources financires de lentreprise sont comme suit :
Le Chiffre dAffaires de la socit a progress rapidement ds lapparition des
premiers problmes de Tonic Emballage sur le march et ce partir de lanne
2006 ;
La socit a pu multiplier son Chiffre dAffaires par 7 en cinq ans, soit une
croissance moyenne denviron 49% sur cinq ans ;
Renforcement des capitaux propres de la socit en 2009 par linjection dargent
frais du fonds MPEFII et par la conversion dune partie du Compte Courant des
Associs en capital;
Une structure financire solide avec un endettement faible compar aux fonds
propres ;
Excdent Brut dExploitation reprsentant plus de 20% du Chiffre dAffaires et
couvrant largement le service de la dette ;
La socit a toujours jouit dune grande indpendance financire dans la mesure o
plus de 70% de la totalit de ses actifs sont financs en fonds propres. Cela, lui
confre aussi un potentiel de leve de dettes important ;
La rentabilit de la socit aussi bien en termes conomique que financier est en
constante amlioration ;
Avec le renforcement de ses fonds propres, la socit atteint une situation de faible
endettement qui slve au des fonds propres en 2011 ;
Parfaite couverture des dettes financires par lEBE de la socit ;
Excellentes relations avec le ple bancaire constitu exclusivement dune banque
publique et de deux banques prives ;
50
Les individus possdent trois types de comptences : les savoirs, les savoir-faire et
les savoir-tre.
a) Les savoirs : peuvent tre de nature technique, scientifique ou administrative
acquis travers des formations universitaires ou professionnelles.
La socit a mis en place une approche Ressource Humaine tourne vers la
slectivit au recrutement, la formation et la fidlisation des comptences. Elle possde un
effectif dot dun savoir acquis travers des formations universitaires (personnels
diplms sur tous les niveaux de la hirarchie de lentreprise) et professionnelles suite
des formations en interne et externe.
51
52
valeur.
Physiques
Financires
Humaines
Capital intellectuel
Comptences de la socit
La matrice SWOT :
Opportunits
Menaces
53
Forces
Faiblesses
54
4.
55
Le taux de croissance et la part du DAS dans le chiffre daffaire sont des donnes
recueilles auprs de lentreprise. Par contre les parts de march relative sont calcules
comme suit : part de march General Emballage/part de march du concurrent principal.
DAS
Taux de
Part de
Part de
croissance march de march du
du
lentreprise principal
march
en (%) [1] concurrent
9
en (%)
en (%) [2]
Part de
march
relative
[1] / [2]
Part du
DAS
dans le
chiffre
daffaire
en (%)10
Statut du
DAS
(matrice
BCG)
Plaques en
carton
ondul
12%
30,85
27,66
1,12
20%
Vedette
Caisses et
barquettes
15%
28,72
19,60
1,47
80%
Vedette
10
56
Tonic
Emballage
Petits
Producteurs
Importations
Besoins du march
Algrien
(en Tonnes)12
14 500
13 000
11 500
3 000
5 000
47 000
1,12
Maghreb
Emballage
15
42 500
29 000
9 500
10 000
7 000
47 000
3 000
148 000
1,47
Maghreb
Emballage
Concurrent
principal
I.E.C.O
Emballage
12
Groupe de
Transformateurs
Maghreb
Emballage
Parts de march
relative de
General Emballage
General
Emballage
Taux de croissance du
march (en %)
Activits
DAS 1
Plaques
DAS 2
Caisses et
Barquettes
11
12
57
Concurrent
principal
Parts de march
relative de
General Emballage
Importations
Groupe de
Transformateurs
I.E.C.O
Emballage
Petits
Producteurs
Maghreb
Emballage
Tonic
Emballage
General
Emballage
Taux de croissance du
march (en %)
Ventes
(en Tonnes)
Activits
14 500
12
30,85
27,66
24,47
6,38
10,64
1,12
Maghreb
Emballage
42 500
15
28,72
19,6
6,42
6,75
4,73
31,76
2,02
1,47
Maghreb
Emballage
DAS 1
Plaques
DAS 2
Caisses et
Barquettes
1,12
58
1,47
Dilemmes
CA
15%
DAS 1
12%
CA
DAS 2
Vedette
10%
Vaches lait
Poids morts
1
PART DE MARCHE RELATIVE
4.2.2.
59
General Emballage occupe galement travers ce DAS une part de march relative
importante de (1,47), cest--dire un chiffre daffaire en croissance de 47% que son
principal concurrent Maghreb Emballage ; avec une part de march relative de (0,68) dans
un segment en forte croissance de (+15%). La position dominante de General Emballage
dans ce segment lui permet de gnrer une meilleure rentabilit que ses concurrents. Il est
cependant important dinvestir des moyens considrables afin dtre labri de toutes
modifications brutales des parts de march.
Dans la mesure o la valeur perut du produit ou service accroit, les clients sont
prts payer un sur-prix, ce qui permet lentreprise de dgager de forte marge. General
Emballage sest dote dune nouvelle machine dimpression de haute qualit dune
technologie High-graphics , cette technologie a permis lentreprise de crer une
diffrenciation par rapport la qualit dimpression propose par les concurrents. Cette
dernire fait lexclusivit du march national des emballages en carton ondul. Ce qui
justifie une stratgie de diffrentiation dimpression par rapport aux concurrents.
3.
60
61
Conclusion partielle :
Les principales conclusions quon a pt tirer de ltude de cas sont comme suit :
General Emballage dispose deux domaine dactivit stratgique ; la production et
la transformation ;
La transformation est le secteur le plus porteur dans lactivit de lentreprise, il
reprsente prs de 80% du chiffre daffaire ;
Le principal concurrent de General Emballage est Maghreb Emballage ;
Le chiffre daffaire de General Emballage est suprieure de 12% et 47%
respectivement pour la production des plaques et pour la transformation par rapport
son concurrent principal ;
La capacit de production, les dlais de livraison et la qualit dimpression
constituent des avantages concurrentiels pour General Emballage ;
La croissance du march des emballages en carton ondul constitue une importante
opportunit pour lentreprise ;
La domination par les cots et la diffrenciation sont les deux stratgies
concurrentielles choisies pour oprer dans les deux domaines dactivit stratgique.
Le positionnement des deux DAS dans la matrice BCG confirme linvestissement
de lentreprise.
Conclusion
gnrale
Conclusion
L'analyse stratgique est une analyse qui combine les menaces et les opportunits
de l'environnement externe l'entreprise avec ses forces et ses faiblesses en interne.
L'analyse stratgique runit les ressources et les comptences internes et les
exigences et contraintes dcoulant de l'environnement externe avec, pour objectif
fondamental, d'valuer les chances qu'aura l'entreprise d'obtenir un positionnement
favorable sur son secteur d'activit.
Lanalyse stratgique consiste choisir une stratgie parmi un ensemble
particulirement limit de stratgies dites concurrentielles ou gnriques qu'une entreprise
peut mettre en uvre pour construire un avantage concurrentiel durable sur le segment
considr.
Notre tude porter sur cette analyse et nous a permis de comprendre limpact de
lenvironnement externe et interne sur General Emballage ainsi que les stratgies
concurrentielles engages pour la construction dun ou des avantages concurrentielles.
Les rsultats obtenus sont regroups dans le paragraphe suivant dune manire
chronologique permettant au lecteur dassimiler et comprendre la dmarche suivie :
General Emballage a pour principal mtier la production et la transformation des
emballages en carton ondul. Bien connaitre le mtier de lentreprise nous a permis de
dcouper le march par une segmentation stratgique en deux domaines, la production
(plaque) et la transformation (caisses et barquettes). Les critres de segmentation
notamment la technologie employe, le besoin satisfait et le type de client servi ont
confirms cette segmentation.
Le diagnostic stratgique nous a permis didentifier les opportunits / menaces et
forces / faiblesses de lentreprise respectivement par un diagnostic externe et un diagnostic
interne.
Synthtises dans la matrice SWOT, les opportunits repres sont dun nombre
important par rapport aux menaces. La croissance positive du march des emballages en
carton ondul, lagroalimentaire et le pharmaceutique, la baisse de la pression parafiscale
et lintroduction de la nouvelle technologie High-graphics sont parmi les importantes
opportunits saisir par General Emballage. Par contre, les plus importantes menaces qui
il faut faire face ; cest le risque de partenariat des multinationales avec les concurrents
existants ainsi que la substitution (bois et plastiques) dans le domaine de la transformation.
La suite de cette matrice regroupe les forces et faiblesses de lentreprise. Sa
position dans le march autant que leader, sa capacit de production et sa bonne qualit des
produits notamment la qualit dimpression, ses trois sites de production et ses ressources
et comptences tangibles et intangibles constituent les plus importantes forces de
lentreprise. Par contre, les retards de paiement des clients et le faible rseau de distribution
en termes moyens de transport reprsentent les importantes faiblesses de lentreprise.
Rfrences
bibliographiques
Rfrences bibliographique
3. Le diagnostic interne..14
3.1.Lanalyse des ressources et comptences14
3.1.1. Les caractristiques dun avantage concurrentiel14
3.2.La chane de valeur15
3.2.1. Les fonctions oprationnelles16
3.2.2. Les fonctions de support16
4. Les matrices danalyse du portefeuille dactivits..16
4.1.La matrice du Boston Consulting Group (BCG)...16
4.2.La matrice Arthur.D Little (ADL)..18
Section3 : Les stratgies concurrentielles20
1. Les stratgies de domination par les cots.21
2. Les stratgies de diffrenciation..22
3. Les stratgies de concentration (ou focus).22
Chapitre 2 : General Emballage et son march...24
Section 1 : Prsentation et organisation de General Emballage...............................25
1. Prsentation de General Emballage..25
1.1.Raison social...25
1.2.Historique...25
1.3.Activit de lentreprise...25
1.4.Capacit de production..25
1.5.Localisation de General Emballage...25
2. Organisation de General Emballage.26
2.1.Organigramme de General Emballage...26
2.2.Lvolution de leffectif de General Emballage28
Section 2 : Le march et les performances commerciales de General
Emballage..28
1.
2.
3.
4.
5.