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Machine asynchrone
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Machine asynchrone 8 kW
La machine asynchrone, connue également sous le terme « anglo-saxon » de
machine à induction, est une machine électrique à courant alternatif sans connexion
entre le stator et le rotor. Les machines possédant un rotor « en cage d'écureuil » sont
aussi connues sous le nom de machines à cage ou machines à cage d'écureuil. Le
terme asynchrone provient du fait que la vitesse de ces machines n'est pas forcément
proportionnelle à la fréquence des courants qui les traversent.
La machine asynchrone a longtemps été fortement concurrencée par la machine
synchrone dans les domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique
de puissance. La machine asynchrone est utilisée aujourd'hui dans de nombreuses
applications, notamment dans le transport (métro, trains, propulsion des navires), dans
l'industrie (machines-outils), dans l'électroménager. Elle était à l'origine uniquement
utilisée en moteur mais, toujours grâce à l'électronique de puissance, elle est de plus
en plus souvent utilisée en génératrice. C'est par exemple le cas dans les éoliennes.
Pour fonctionner en courant monophasé, les machines asynchrones nécessitent un
système de démarrage. Pour les applications de puissance, au-delà de quelques
kilowatts, les moteurs asynchrones sont uniquement alimentés par des systèmes de
courants triphasés.
Sommaire
[masquer]
• 1 Historique
• 2 Présentation
• 3 Principes généraux
○ 3.1 Glissement d'une machine asynchrone
○ 3.2 Plaque signalétique d'un moteur asynchrone
○ 3.3 Variateur de vitesse
○ 3.4 Démarrage
3.4.1 Démarrage sous tension réduite
3.4.1.1 Démarrage étoile-triangle
3.4.1.2 Démarrage par auto-transformateur
3.4.1.3 Démarrage résistif
3.4.2 Démarrage à tension nominale
3.4.2.1 Démarrage rotorique
3.4.2.2 Moteur Boucherot type α
○ 3.5 Freinage
○ 3.6 Applications
• 4 Machine asynchrone triphasée
○ 4.1 Constitution
4.1.1 Réalisation du stator
4.1.2 Réalisation du rotor
○ 4.2 Modélisation et mise en équation
4.2.1 Méthode utilisée
4.2.2 Notations
4.2.3 Les courants
4.2.3.1 Au stator
4.2.3.2 Au rotor
4.2.4 Les flux
4.2.4.1 Flux à travers un enroulement statorique
4.2.4.2 Flux à travers un enroulement rotorique
4.2.5 Les tensions
4.2.5.1 Tension aux bornes d'une phase du stator
4.2.5.2 Tension aux bornes d'une phase du rotor
○ 4.3 Schémas équivalents
4.3.1 Schéma général
4.3.2 Schéma ramené au stator
4.3.3 Prise en compte des pertes fer
4.3.4 Identifications des éléments du schéma équivalent
4.3.4.1 Essai en continu
4.3.4.2 Essai au synchronisme : g = 0
4.3.4.3 Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1
○ 4.4 Caractéristiques électromécaniques
4.4.1 Machine alimentée par un système de tensions de
fréquence fixe
4.4.1.1 Couple électromécanique en fonction du
glissement
4.4.1.2 Couple électromécanique en fonction de la
vitesse de rotation
4.4.1.3 Les domaines de fonctionnement de la Machine
asynchrone
4.4.2 Machine alimentée par un onduleur
4.4.2.1 Commande en U/f
4.4.2.1.1 Principe
4.4.2.1.2 Mise en équation
4.4.2.1.3 Remarques
4.4.2.1.4 Inconvénients
4.4.2.2 Commande vectorielle
○ 4.5 Bilans de puissance
4.5.1 Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur
4.5.2 Bilan de puissance de la machine fonctionnant en
génératrice
• 5 Machine asynchrone monophasée
○ 5.1 Dispositifs de démarrage
• 6 Raccordement
• 7 Annexes
○ 7.1 Bibliographie en langue française
○ 7.2 Liens internes
○ 7.3 Liens externes
○ 7.4 Notes et références
Historique [modifier]
La paternité de la machine asynchrone est controversée. Elle pourrait être attribuée à
trois inventeurs : en 1887, Nikola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone[1],
[2]
, puis en mai de l'année suivante cinq autres brevets. Pendant la même période
Galileo Ferraris publie des traités sur les machines tournantes, avec une
expérimentation en 1885, puis une théorie sur le moteur asynchrone en avril 1888[3].
En 1889, Michail Ossipowitsch Doliwo-Dobrowolski, électricien allemand d'origine
russe, invente le premier moteur asynchrone à courant triphasé à cage d'écureuil qui
sera construit industriellement à partir de 1891[4].
Du fait de sa simplicité de construction, d'utilisation et d'entretien, de sa robustesse et
son faible prix de revient, la machine asynchrone est aujourd'hui très couramment
utilisée comme moteur dans une gamme de puissance allant de quelques centaines de
watts à plusieurs milliers de kilowatts.
Quand la machine asynchrone est alimentée par un réseau à fréquence fixe, il est
difficile de faire varier sa vitesse. En outre, au démarrage, le couple est faible et le
courant appelé est très élevé. Deux solutions historiques ont résolu ce dernier
problème : le rotor à encoches profondes et le rotor à double cage découvert en 1912
par Paul Boucherot. Grâce aux progrès de l'électronique de puissance, l'alimentation
par un onduleur à fréquence variable permet maintenant de démarrer la machine
convenablement et de la faire fonctionner avec une vitesse réglable dans une large
plage. C'est pourquoi il est utilisé pour la motorisation des derniers TGV ainsi que des
nouveaux métros parisiens[5],[6].
Présentation [modifier]
en tr/s ou en tr/min.
Le glissement correspond à la différence de vitesse entre le rotor et le champ
statorique exprimée sous la forme d'un pourcentage de la fréquence de rotation.
, soit
Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires
avec :
Plaque établie
Moteur triphasé utilisable en Classement IP (Indice
conformément à la norme
50 et 60 Hz de Protection)
internationale IEC34
Référence constructeur
précisant notamment :
- la taille de la carcasse moteur
- le nombre de pôles
fréquence de rotation
Puissance utile nominale
nominale
Tension entre phase du réseau Courant de ligne
d'alimentation pour un nominal pour un
couplage étoile couplage étoile
Tension entre phase du réseau Courant de ligne
d'alimentation pour un nominal pour un
couplage triangle couplage triangle
facteur de puissance au
régime nominal
• Soit on dispose d'un réseau d'alimentation correspondant aux valeurs de
tension de la troisième ligne et on doit réaliser un couplage étoile symbolisé
par Y (cas le plus fréquent), soit on dispose d'un réseau d'alimentation
correspondant aux valeurs de tension de la quatrième ligne et on doit réaliser
un couplage triangle symbolisé par Δ. Sur la même ligne, la plaque
signalétique indique pour chacun des couplages la valeur de l'intensité du
courant de ligne qui sera absorbée au régime nominal.
• À l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités
des courants de ligne et facteur de puissance, il est possible de calculer la
puissance active absorbée et d'en déduire le rendement de la machine
fonctionnant au régime nominal.
En monophasé :
En triphasé :
Le rendement :
la vitesse angulaire
Hypothèses :
Son circuit magnétique est homogène et non saturé. Ses diverses inductances sont
constantes. Elle est aussi parfaitement équilibrée :
• les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS.
• les courants des trois phases rotoriques ont la même valeur efficace Ir.
Les courants [modifier]
Au stator [modifier]
On fixe l'origine des temps de manière à ce que l'on puisse écrire :
phase à l'origine de donc variable car l'origine des temps est fixée par .
Les flux [modifier]
Notations :
[Dérouler]
Détail des calculs
Comme : :
Or , et
On obtient finalement :
On pose:
• : inductance cyclique
à la pulsation
Flux à travers un enroulement rotorique [modifier]
Le calcul du flux rotorique se mène de manière identique avec une différence de
signe.
à la pulsation
Les tensions [modifier]
Tension aux bornes d'une phase du stator [modifier]
Comme on a , on obtient :
•
correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des courants
ayant une fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine et dont
le schéma est le suivant :
•
Ces grandeurs ne sont pas calculables (en particulier Rr), mais l'important est de
savoir que si l'on admet les hypothèses de départ, alors il existe un dipôle
identique à celui représenté ci-dessus équivalent à une phase de la machine
asynchrone alimentée par un système de tensions triphasées équilibré.
•
Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1 [modifier]
À vitesse nulle, le glissement g = 1. Cet essai est réalisé sous tension réduite afin de
limiter l'intensité du courant à une valeur acceptable. Le modèle équivalent d'une
phase de la machine devient :
•
La tension VS1 étant faible, les courants circulants dans RF et peuvent généralement
être négligés devant IS1. Les équations deviennent alors :
•
L'identification des derniers paramètres de la machine est alors rapide :
•
Caractéristiques électromécaniques [modifier]
Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques
électromécaniques de la machine asynchrone monophasée :
En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie
mécanique correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance
La puissance électromécanique totale pour les trois phases a donc pour expression :
Avec : valeur efficace de la tension aux bornes d'une des phases du stator de la
machine.
Couple électromécanique en fonction du glissement [modifier]
De l'expression de la puissance et des deux équations ci-dessus on en déduit
l'expression du couple électromagnétique en fonction du glissement g :
Pour une machine à p paires de pôles on a :
Cela conduit à :
Lorsque le rapport U/f est constant on peut écrire pour la partie linéaire de la
caractéristique couple vitesse :
[Dérouler]
Démonstration
On reprend l'équation générale du couple :
Lors d'un démarrage (faible fem) à fort couple (courant important), la chute de tension
due à la résistance statorique devient plus importante que la fem. Il est alors
impossible d'obtenir le flux nominal dans la machine grâce à la loi U/f=cst. Pour
compenser cela, les variateurs industriels proposent différentes lois U(f). Le choix de
la loi à utiliser dépend de l'application.
Une fois que la tension nominale est atteinte, on augmente la fréquence d'alimentation
du moteur sans augmenter sa tension. On parle alors de défluxage de la machine. Cela
amène bien entendu une baisse du couple maximal délivrable par la machine. Un
démarrage dans de telles conditions se fera donc à couple constant puis à puissance
constante.
Inconvénients [modifier]
Les procédés de variation de vitesse pour les moteurs asynchrones sont générateurs de
courants harmoniques.
Commande vectorielle [modifier]
Article détaillé : Commande vectorielle.
La commande vectorielle est un terme générique désignant l'ensemble des
commandes tenant compte en temps réel des équations du système qu'elle commande.
Le nom de ces commandes vient du fait que les relations finales sont vectorielles à la
différence des commandes scalaires. Les relations ainsi obtenues sont bien plus
complexes que celles des commandes scalaires, mais en contrepartie elles permettent
d'obtenir de meilleures performances lors des régimes transitoires. Il existe des
commandes vectorielles pour tous les moteurs à courant alternatif.
Bilans de puissance [modifier]
Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur [modifier]
On utilise les notations suivantes :
• : pertes dans le fer du rotor. Très souvent, on fait l’hypothèse qu’elles sont
négligeables car ces dernières dépendent de la fréquence des courants qui
induisent le champ magnétique dans le fer. Or la fréquence des courants dans
• : pertes mécaniques
Le schéma ci-dessous représente la transmission de la puissance à travers la machine :
est la puissance transmise au rotor
• Portail de l’énergie
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B
→
engendré par les
enroulements statoriques alimentés en triphasé peut être vu comme étant engendré par deux
enroulements fictifs
perpendiculaires alimentés par deux courants id et iq en quadrature (c'est d'ailleurs le principe de
fonctionnement d'un
MAS monophasé utilisé en petite puissance dans les équipements domestiques). En outre, ces deux
enroulements
fictifs sont calculés dans un repère lié au rotor (d'où la nécessité de connaître sa position θ ). Dans ce
repère, on montre
que le moteur est équivalent à une MCC dont id serait le courant inducteur (commande de flux donc de
vitesse) et iq le
courant induit (comande de couple).
Il existe deux types de contrôle vectoriel de flux : en boucle ouverte, sans capteur de position (gamme
de vitesse de
1 à 100, d'après doc. Schneider ALTIVAR 58 ou 66 en version de base), et en boucle fermée, avec
capteur de position
(gamme de vitesse de 1 à 1000, ALTIVAR 66).
=
capteur
de
position
correcteur
vitesse
onduleur
de courant
circuit de
commande
de l’onduleur
position rotor
référence couple Ω
référence flux
modèle
machine CC
Φ
Ω
θ rotor
calcul de
Id mes et Iq mes
Id ref
Iq ref
d /dt
Id
Iq
θ
redresseur
MAS en fonctionnement réversible - génératrice asynchrone
La caractéristique statique d'une MAS est réversible. On en déduit que cette machine peut fonctionner
en génératrice
pour g < 0 ("hypersynchronisme" : Ω > Ω s). Le rotor d'une génératrice asynchrone est généralement
à cage d'écureuil
(⇒ robustesse et faible coût). Consommant de la puissance réactive, elle
doit être couplée au réseau ou à une batterie de condensateurs dans le cas
d'une utilisation isolée. Son emploi est réservé aux générateurs de
puissance moyenne dont l'arbre d'entraînement tourne à des vitesses
fortement variables : mini centrale hydraulique, éolienne, turbine ou
moteur à gaz de récupération, certains groupes électrogènes,...
Exemple : moteur de puissance utile de 10 kW
U = 400V , f = 50 Hz , I = 17A , cosϕ = 0,85 (donc sinϕ = 0,527)
n = 1475 tr/min donc ∆ n = 1500 - 1475 = 25 tr/min
Les puissances actives et réactives fournies par le réseau sont :
P = U I cosϕ = √3.400.17. 7.0,85 = 10 000 W
Q = U I sinϕ = √3.400.17. 7.0,527 = 6 200 VAR
Si la machine est utilisée en génératrice elle fournira P en absorbant
Q sous 400V et 50 Hz en tournant à la vitesse n' = ns + ∆ n , soit 1500
+ 25 = 1525 tr/min.
G. Pinson - Physique Appliquée Machine asynchrone - C34 / 6
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------
ISBN 2-9520781-0-6 http://www.syscope.net/elec/
moteur
génératri
Machine asynchrone
, soit
Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires
avec :
Plaque établie
Moteur triphasé utilisable en Classement IP (Indice
conformément à la norme
50 et 60 Hz de Protection)
internationale IEC34
Numéro de série du
constructeur
fréquence de rotation
Puissance utile nominale
nominale
Tension (La tension est une
force d'extension.) entre phase
(Le mot phase peut avoir
plusieurs significations, il
employé dans plusieurs
domaines et principalement Courant de ligne
en...) du réseau d'alimentation nominal pour un
pour un couplage étoile (Une couplage étoile
étoile est un objet céleste
émettant de la lumière de façon
autonome, semblable à une
énorme boule de plasma
comme...)
Tension entre phase du réseau Courant de ligne
d'alimentation pour un nominal pour un
couplage triangle (En
géométrie euclidienne, un
triangle est une figure plane,
couplage triangle
formée par trois points en
général supposés non alignés,
et...)
facteur de puissance au
régime nominal
• Soit on dispose d'un réseau d'alimentation correspondant aux valeurs de
tension de la troisième ligne et on doit réaliser un couplage étoile symbolisé
par Y (cas le plus fréquent), soit on dispose d'un réseau d'alimentation
correspondant aux valeurs de tension de la quatrième ligne et on doit réaliser
un couplage triangle symbolisé par Δ . Sur la même ligne, la plaque
signalétique indique pour chacun des couplages la valeur de l'intensité du
courant de ligne qui sera absorbée au régime nominal.
• À l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités
des courants de ligne et facteur de puissance, il est possible de calculer la
puissance active absorbée et d'en déduire le rendement de la machine
fonctionnant au régime nominal.
En monophasé :
En triphasé :
Le rendement :
Variateur de vitesse
Un variateur de vitesse est un équipement électrotechnique alimentant un moteur
électrique de façon à pouvoir faire varier sa vitesse de manière continue, de l'arrêt
jusqu’à sa vitesse nominale. La vitesse peut être proportionnelle à une valeur
analogique (Le concept d'analogique est utilisé par opposition à celui de numérique.)
fournie par un potentiomètre, ou par une commande (Commande : terme utilisé dans
de nombreux domaines, généralement il désigne un ordre ou un souhait impératif.)
externe : un signal de commande analogique ou numérique, issue d'une unité de
contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme
synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.). Un variateur de vitesse est
constitué d'un redresseur (Un redresseur, également appelé convertisseur alternatif -
continu (rectifier en anglais), est un convertisseur destiné...) combiné à un onduleur.
Le redresseur va permettre d'obtenir un courant quasi continu. A partir de ce courant
continu, l'onduleur (bien souvent à Modulation de largeur d'impulsion ou MLI) va
permettre de créer un système triphasé de tensions alternatives dont on pourra faire
varier la valeur efficace (La valeur efficace (aussi dite RMS ou Root Mean Square)
d’un courant ou d'une tension, variable au cours du...) et la fréquence. Le fait de
conserver le rapport de la valeur efficace du fondamental de la tension par la
fréquence (U1/f) constant permet de maintenir un flux tournant constant dans la
machine et donc de maintenir constante la fonction reliant la valeur du couple en
fonction de (ns - n) (voir § 3-4-2-1 ci-dessous).
Démarrage
Lors d'un démarrage d'une machine asynchrone, le courant peut atteindre 8 fois le
courant nominal de la machine. Si l'application utilise un variateur, c'est ce dernier qui
se chargera d'adapter les tensions appliquées à la machine afin de limiter ce courant.
En l'absence de variateur de vitesse, il existe plusieurs méthodes permettant de limiter
le courant de démarrage. Elles ont été développées avant l'apparition de l'électronique
de puissance mais sont encore utilisées de nos jours dans les installations anciennes
ou par mesure d'économie pour des applications ne nécessitant pas de variateur en
dehors du démarrage.
Démarrage sous tension réduite
Plusieurs dispositifs permettent de réduire la tension aux bornes des enroulements du
stator pendant la durée du démarrage du moteur ce qui est un moyen de limiter
l'intensité du courant de démarrage. L'inconvénient est que le couple moteur est
également diminué et que cela augmente la durée avant laquelle la machine atteint le
régime permanent.
Démarrage étoile-triangle
Lors d'un démarrage étoile-triangle, la machine est d'abord connectée au réseau avec
un couplage étoile, puis une fois démarrée, on passe sur couplage triangle. Le fait de
démarrer avec un couplage étoile permet de diviser par racine de trois la tension
appliquée. Ainsi, le courant maximum absorbé est trois plus faible que lors d'un
démarrage directement avec un couplage triangle. Le couple de démarrage est lui
aussi trois plus faible que lors d'un démarrage en triangle. La surintensité lors du
passage étoile-triangle est inférieure au courant d'appel d'un démarrage effectué
directement en triangle.
Réalisée simplement à l'aide de contacteurs, cette méthode de démarrage est très
économique.
Démarrage par auto-transformateur
Dans ce mode de démarrage, le stator de la machine asynchrone est relié à un auto-
transformateur qui permet d'effectuer un démarrage sous tension variable. La tension
est progressivement augmentée, l'intensité du courant ne dépassant pas la valeur
maximale désirée.
Démarrage résistif
Lors d'un démarrage résistif, on insère des résistances en série avec les enroulements
statoriques ce qui a pour effet de limiter la tension à leurs bornes. Une fois le
démarrage effectué, on court-circuite ces résistances. Cette opération peut être
effectuée progressivement par un opérateur à l'aide de rhéostats de démarrage.
Démarrage rotorique
Lors d'un démarrage rotorique, des résistances de puissance sont insérées en série
avec les enroulements du rotor. Ce type de démarrage permet d'obtenir un fort couple
de démarrage avec des courants de démarrage réduits mais il ne peut être mis en
œuvre qu'avec des machines à rotor bobiné munis de contacts glissants (bagues et
balais) permettant les connexions électriques des enroulements rotoriques. Ces
machines sont d'un prix de revient plus important que leurs homologues dits à « cage
d'écureuil ».
Freinage
On distingue plusieurs types de freinages :
• Arrêt libre : (mise hors tension du stator)
• Arrêt contrôlé : Tension statorique progressivement passée à tension nulle
• Freinage hypersynchrone : lorsque la vitesse du rotor est supérieure à
la vitesse du champ tournant, le moteur freine. Couplé à un variateur
de fréquence qui diminue progressivement la vitesse du moteur on peut
arrêter un moteur. Le couple de freinage est faible : la courbe (En
géométrie, le mot courbe, ou ligne courbe désigne certains sous-
ensembles du plan, de l'espace usuels. Par exemple,...) du couple en
fonction de la vitesse (voir Les trois domaines de fonctionnement de la
machine asynchrone) pour différentes valeurs du glissement montre
que le couple résistant n'est pas très important pour un glissement
compris entre 0 et -1. Cette méthode n'est donc pas très efficace pour
freiner rapidement une machine asynchrone.
• Arrêt par injection de courant continu: L'alimentation en courant
continu du stator créé un champ fixe dans la machine qui s'oppose au
mouvement. C'est la méthode la plus efficace pour freiner la machine,
mais les contraintes en courant sont également très sévère. Le contrôle
de l'intensité du courant continu permet de contrôler le freinage.
• Arrêt à contre courant :
Le principe consiste à inverser 2 phases pendant un court instant. Ceci est donc
équivalent à un freinage hypersynchrone, mais à fréquence fixe. Le couple résistant
est donc faible et le courant appelé est également très important (de l'ordre de 10 à 12
fois l'intensité nominale). La conséquence en est que les enroulements du moteur
risquent un sur-échauffement : on peut prévoir des résistances supplémentaires afin de
diminuer l'intensité. Enfin, avec cette méthode, le couple décélérateur reste négatif
même lorsque la vitesse est égale à 0 tr/min, il faut donc prévoir de couper
l'alimentation quand la vitesse est nulle (temporisation, contact centrifuge), sinon la
rotation s'inverse.
• Freinage mécanique : Il est souvent utile de prévoir un dispositif d'arrêt
d'urgence du moteur en absence de courant.
Applications
• Traction électrique (Eurostar notamment)
• Propulsion des navires
• Machines-outil
• Ascenceurs
• Treuils
• Pompes
• Électroménager
Machine asynchrone triphasée
Constitution
Réalisation du stator
Il est constitué d'un cylindre (Un cylindre est une surface dans l'espace définie par une
droite (d), appelée génératrice, passant par un point...) ferromagnétique entaillé
d'encoches permettant d'y loger les bobinages. Ce cylindre est constitué d'un
empilement de plaques de tôle afin de limiter les courants de Foucault.
Le stator d'une machine triphasée comporte 3 enroulements donc 6 bornes.
• Protection interne des moteurs asynchrones :
On peut réaliser une protection contre les échauffements anormaux des bobinages en
plaçant au cœur de ceux-ci soit un disjoncteur thermique soit une sonde de
température qui déclenche un relais de mise en arrêt, en cas de dépassement d'un seuil
déterminé.
Réalisation du rotor
On peut distinguer 4 types de rotor :
la vitesse angulaire
Hypothèses :
Son circuit magnétique est homogène et non saturé. Ses diverses inductances sont
constantes. Elle est aussi parfaitement équilibrée :
• les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS.
• les courants des trois phases rotoriques ont la même valeur efficace Ir.
Les courants
Au stator
On fixe l'origine des temps (Le temps est un concept développé pour représenter la
variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) de manière à ce que l'on puisse
écrire :
phase à l'origine de donc variable car l'origine des temps est fixée par .
Les flux
Notations :
Comme : :
On pose:
• : inductance cyclique
à la pulsation
Flux à travers un enroulement rotorique
Le calcul du flux rotorique se mène de manière identique avec une différence de
signe.
à la pulsation
Les tensions
Tension aux bornes d'une phase du stator
Tension aux bornes d'une phase du rotor
Le rotor est en court-circuit.
Comme on a , on obtient :
Schémas équivalents
Sous le vocable schéma équivalent, on désigne un circuit électrique composé de
dipôles linéaires permettant de modéliser la machine réelle. Le schéma équivalent le
plus pertinent est fonction du domaine d'utilisation et du degré de précision
nécessaire. Dans le cas des machines asynchrones, il comprend, au minimum, une
association de résistances et d'inductances.
Schéma général
Les deux équations suivantes :
•
correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des courants
ayant une fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine et dont
le schéma est le suivant :
avec :
•
Ces grandeurs ne sont pas calculables (en particulier Rr), mais l'important est de
savoir que si l'on admet les hypothèses de départ, alors il existe un dipôle
identique à celui représenté ci-dessus équivalent à une phase de la machine
asynchrone alimentée par un système de tensions triphasées équilibré.
À l'aide d'un wattmètre, d'un ampèremètre (Un ampèremètre est un appareil qui
mesure l'intensité d'un courant électrique dans un circuit. L'intensité est mesurée...) et
d'un voltmètre, on mesure la puissance active P0, la puissance réactive
•
•
•
Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1
A vitesse nulle, le glissement g = 1. Cet essai est réalisé sous tension réduite afin de
limiter l'intensité du courant à une valeur acceptable. Le modèle équivalent d'une
phase de la machine devient :
•
•
La tension VS1 étant faible, les courants circulants dans RF et peuvent généralement
être négliger devant IS1. Les équations deviennent alors :
•
L'identification des derniers paramètres de la machine est alors rapide :
•
Caractéristiques électromécaniques
Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques
électromécaniques de la machine asynchrone monophasée :
En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie
mécanique correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance
Démonstration
On reprend l'équation générale du couple :
Lors d'un démarrage (faible fem) à fort couple (courant important), la chute de tension
due à la résistance statorique devient plus importante que la fem. Il est alors
impossible d'obtenir le flux nominal dans la machine grâce à la loi U/f=cst. Pour
compenser cela, les variateurs industriels proposent différentes lois U(f). Le choix de
la loi à utiliser dépend de l'application.
Une fois que la tension nominale est atteinte, on augmente la fréquence d'alimentation
du moteur sans augmenter sa tension. On parle alors de défluxage de la machine. Cela
amène bien entendu une baisse du couple maximum délivrable par la machine. Un
démarrage dans de tels conditions se fera donc à couple constant puis à puissance
constante.
Inconvénients
Les procédés de variation de vitesse pour les moteurs asynchrones sont générateurs de
courants harmoniques.
Commande vectorielle
La commande vectorielle est un terme générique désignant l'ensemble des
commandes tenant compte en temps réel des équations du système qu'elle commande.
Le nom de ces commandes vient du fait que les relations finales sont vectorielles à la
différence des commandes scalaires. Les relations ainsi obtenues sont bien plus
complexes que celles des commandes scalaires, mais en contrepartie elles permettent
d'obtenir de meilleures performances lors des régimes transitoires. Il existe des
commandes vectorielles pour tous les moteurs à courant alternatif.
Bilans de puissance
Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur
On utilise les notations suivantes :
• : pertes dans le fer du rotor. Très souvent, on fait l’hypothèse qu’elles sont
négligeables car ces dernières dépendent de la fréquence des courants qui
induisent le champ magnétique dans le fer. Or la fréquence des courants dans
• : pertes mécaniques
Le schéma ci-dessous représente la transmission de la puissance à travers la machine :
est la puissance transmise au rotor
, soit
Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires
avec :
Plaque établie
Moteur triphasé utilisable en Classement IP (Indice
conformément à la norme
50 et 60 Hz de Protection)
internationale IEC34
Numéro de série du
constructeur
fréquence de rotation
Puissance utile nominale
nominale
Tension (La tension est une
force d'extension.) entre phase
(Le mot phase peut avoir
plusieurs significations, il
employé dans plusieurs
domaines et principalement Courant de ligne
en...) du réseau d'alimentation nominal pour un
pour un couplage étoile (Une couplage étoile
étoile est un objet céleste
émettant de la lumière de façon
autonome, semblable à une
énorme boule de plasma
comme...)
Tension entre phase du réseau Courant de ligne
d'alimentation pour un nominal pour un
couplage triangle (En
géométrie euclidienne, un
triangle est une figure plane,
couplage triangle
formée par trois points en
général supposés non alignés,
et...)
facteur de puissance au
régime nominal
• Soit on dispose d'un réseau d'alimentation correspondant aux valeurs de
tension de la troisième ligne et on doit réaliser un couplage étoile symbolisé
par Y (cas le plus fréquent), soit on dispose d'un réseau d'alimentation
correspondant aux valeurs de tension de la quatrième ligne et on doit réaliser
un couplage triangle symbolisé par Δ . Sur la même ligne, la plaque
signalétique indique pour chacun des couplages la valeur de l'intensité du
courant de ligne qui sera absorbée au régime nominal.
• À l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités
des courants de ligne et facteur de puissance, il est possible de calculer la
puissance active absorbée et d'en déduire le rendement de la machine
fonctionnant au régime nominal.
En monophasé :
En triphasé :
Le rendement :
Variateur de vitesse
Un variateur de vitesse est un équipement électrotechnique alimentant un moteur
électrique de façon à pouvoir faire varier sa vitesse de manière continue, de l'arrêt
jusqu’à sa vitesse nominale. La vitesse peut être proportionnelle à une valeur
analogique (Le concept d'analogique est utilisé par opposition à celui de numérique.)
fournie par un potentiomètre, ou par une commande (Commande : terme utilisé dans
de nombreux domaines, généralement il désigne un ordre ou un souhait impératif.)
externe : un signal de commande analogique ou numérique, issue d'une unité de
contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme
synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.). Un variateur de vitesse est
constitué d'un redresseur (Un redresseur, également appelé convertisseur alternatif -
continu (rectifier en anglais), est un convertisseur destiné...) combiné à un onduleur.
Le redresseur va permettre d'obtenir un courant quasi continu. A partir de ce courant
continu, l'onduleur (bien souvent à Modulation de largeur d'impulsion ou MLI) va
permettre de créer un système triphasé de tensions alternatives dont on pourra faire
varier la valeur efficace (La valeur efficace (aussi dite RMS ou Root Mean Square)
d’un courant ou d'une tension, variable au cours du...) et la fréquence. Le fait de
conserver le rapport de la valeur efficace du fondamental de la tension par la
fréquence (U1/f) constant permet de maintenir un flux tournant constant dans la
machine et donc de maintenir constante la fonction reliant la valeur du couple en
fonction de (ns - n) (voir § 3-4-2-1 ci-dessous).
Démarrage
Lors d'un démarrage d'une machine asynchrone, le courant peut atteindre 8 fois le
courant nominal de la machine. Si l'application utilise un variateur, c'est ce dernier qui
se chargera d'adapter les tensions appliquées à la machine afin de limiter ce courant.
En l'absence de variateur de vitesse, il existe plusieurs méthodes permettant de limiter
le courant de démarrage. Elles ont été développées avant l'apparition de l'électronique
de puissance mais sont encore utilisées de nos jours dans les installations anciennes
ou par mesure d'économie pour des applications ne nécessitant pas de variateur en
dehors du démarrage.
Démarrage sous tension réduite
Plusieurs dispositifs permettent de réduire la tension aux bornes des enroulements du
stator pendant la durée du démarrage du moteur ce qui est un moyen de limiter
l'intensité du courant de démarrage. L'inconvénient est que le couple moteur est
également diminué et que cela augmente la durée avant laquelle la machine atteint le
régime permanent.
Démarrage étoile-triangle
Lors d'un démarrage étoile-triangle, la machine est d'abord connectée au réseau avec
un couplage étoile, puis une fois démarrée, on passe sur couplage triangle. Le fait de
démarrer avec un couplage étoile permet de diviser par racine de trois la tension
appliquée. Ainsi, le courant maximum absorbé est trois plus faible que lors d'un
démarrage directement avec un couplage triangle. Le couple de démarrage est lui
aussi trois plus faible que lors d'un démarrage en triangle. La surintensité lors du
passage étoile-triangle est inférieure au courant d'appel d'un démarrage effectué
directement en triangle.
Réalisée simplement à l'aide de contacteurs, cette méthode de démarrage est très
économique.
Démarrage par auto-transformateur
Dans ce mode de démarrage, le stator de la machine asynchrone est relié à un auto-
transformateur qui permet d'effectuer un démarrage sous tension variable. La tension
est progressivement augmentée, l'intensité du courant ne dépassant pas la valeur
maximale désirée.
Démarrage résistif
Lors d'un démarrage résistif, on insère des résistances en série avec les enroulements
statoriques ce qui a pour effet de limiter la tension à leurs bornes. Une fois le
démarrage effectué, on court-circuite ces résistances. Cette opération peut être
effectuée progressivement par un opérateur à l'aide de rhéostats de démarrage.
Démarrage rotorique
Lors d'un démarrage rotorique, des résistances de puissance sont insérées en série
avec les enroulements du rotor. Ce type de démarrage permet d'obtenir un fort couple
de démarrage avec des courants de démarrage réduits mais il ne peut être mis en
œuvre qu'avec des machines à rotor bobiné munis de contacts glissants (bagues et
balais) permettant les connexions électriques des enroulements rotoriques. Ces
machines sont d'un prix de revient plus important que leurs homologues dits à « cage
d'écureuil ».
Freinage
On distingue plusieurs types de freinages :
• Arrêt libre : (mise hors tension du stator)
• Arrêt contrôlé : Tension statorique progressivement passée à tension nulle
• Freinage hypersynchrone : lorsque la vitesse du rotor est supérieure à
la vitesse du champ tournant, le moteur freine. Couplé à un variateur
de fréquence qui diminue progressivement la vitesse du moteur on peut
arrêter un moteur. Le couple de freinage est faible : la courbe (En
géométrie, le mot courbe, ou ligne courbe désigne certains sous-
ensembles du plan, de l'espace usuels. Par exemple,...) du couple en
fonction de la vitesse (voir Les trois domaines de fonctionnement de la
machine asynchrone) pour différentes valeurs du glissement montre
que le couple résistant n'est pas très important pour un glissement
compris entre 0 et -1. Cette méthode n'est donc pas très efficace pour
freiner rapidement une machine asynchrone.
• Arrêt par injection de courant continu: L'alimentation en courant
continu du stator créé un champ fixe dans la machine qui s'oppose au
mouvement. C'est la méthode la plus efficace pour freiner la machine,
mais les contraintes en courant sont également très sévère. Le contrôle
de l'intensité du courant continu permet de contrôler le freinage.
• Arrêt à contre courant :
Le principe consiste à inverser 2 phases pendant un court instant. Ceci est donc
équivalent à un freinage hypersynchrone, mais à fréquence fixe. Le couple résistant
est donc faible et le courant appelé est également très important (de l'ordre de 10 à 12
fois l'intensité nominale). La conséquence en est que les enroulements du moteur
risquent un sur-échauffement : on peut prévoir des résistances supplémentaires afin de
diminuer l'intensité. Enfin, avec cette méthode, le couple décélérateur reste négatif
même lorsque la vitesse est égale à 0 tr/min, il faut donc prévoir de couper
l'alimentation quand la vitesse est nulle (temporisation, contact centrifuge), sinon la
rotation s'inverse.
• Freinage mécanique : Il est souvent utile de prévoir un dispositif d'arrêt
d'urgence du moteur en absence de courant.
Applications
• Traction électrique (Eurostar notamment)
• Propulsion des navires
• Machines-outil
• Ascenceurs
• Treuils
• Pompes
• Électroménager
Machine asynchrone triphasée
Constitution
Réalisation du stator
Il est constitué d'un cylindre (Un cylindre est une surface dans l'espace définie par une
droite (d), appelée génératrice, passant par un point...) ferromagnétique entaillé
d'encoches permettant d'y loger les bobinages. Ce cylindre est constitué d'un
empilement de plaques de tôle afin de limiter les courants de Foucault.
Le stator d'une machine triphasée comporte 3 enroulements donc 6 bornes.
• Protection interne des moteurs asynchrones :
On peut réaliser une protection contre les échauffements anormaux des bobinages en
plaçant au cœur de ceux-ci soit un disjoncteur thermique soit une sonde de
température qui déclenche un relais de mise en arrêt, en cas de dépassement d'un seuil
déterminé.
Réalisation du rotor
On peut distinguer 4 types de rotor :
la vitesse angulaire
Hypothèses :
Son circuit magnétique est homogène et non saturé. Ses diverses inductances sont
constantes. Elle est aussi parfaitement équilibrée :
• les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS.
• les courants des trois phases rotoriques ont la même valeur efficace Ir.
Les courants
Au stator
On fixe l'origine des temps (Le temps est un concept développé pour représenter la
variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) de manière à ce que l'on puisse
écrire :
phase à l'origine de donc variable car l'origine des temps est fixée par .
Les flux
Notations :
Comme : :
On pose:
• : inductance cyclique
à la pulsation
Flux à travers un enroulement rotorique
Le calcul du flux rotorique se mène de manière identique avec une différence de
signe.
à la pulsation
Les tensions
Tension aux bornes d'une phase du stator
Tension aux bornes d'une phase du rotor
Le rotor est en court-circuit.
Comme on a , on obtient :
Schémas équivalents
Sous le vocable schéma équivalent, on désigne un circuit électrique composé de
dipôles linéaires permettant de modéliser la machine réelle. Le schéma équivalent le
plus pertinent est fonction du domaine d'utilisation et du degré de précision
nécessaire. Dans le cas des machines asynchrones, il comprend, au minimum, une
association de résistances et d'inductances.
Schéma général
Les deux équations suivantes :
•
correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des courants
ayant une fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine et dont
le schéma est le suivant :
avec :
•
Ces grandeurs ne sont pas calculables (en particulier Rr), mais l'important est de
savoir que si l'on admet les hypothèses de départ, alors il existe un dipôle
identique à celui représenté ci-dessus équivalent à une phase de la machine
asynchrone alimentée par un système de tensions triphasées équilibré.
À l'aide d'un wattmètre, d'un ampèremètre (Un ampèremètre est un appareil qui
mesure l'intensité d'un courant électrique dans un circuit. L'intensité est mesurée...) et
d'un voltmètre, on mesure la puissance active P0, la puissance réactive
•
•
•
Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1
A vitesse nulle, le glissement g = 1. Cet essai est réalisé sous tension réduite afin de
limiter l'intensité du courant à une valeur acceptable. Le modèle équivalent d'une
phase de la machine devient :
•
•
La tension VS1 étant faible, les courants circulants dans RF et peuvent généralement
être négliger devant IS1. Les équations deviennent alors :
•
L'identification des derniers paramètres de la machine est alors rapide :
•
Caractéristiques électromécaniques
Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques
électromécaniques de la machine asynchrone monophasée :
En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie
mécanique correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance
Démonstration
On reprend l'équation générale du couple :
Lors d'un démarrage (faible fem) à fort couple (courant important), la chute de tension
due à la résistance statorique devient plus importante que la fem. Il est alors
impossible d'obtenir le flux nominal dans la machine grâce à la loi U/f=cst. Pour
compenser cela, les variateurs industriels proposent différentes lois U(f). Le choix de
la loi à utiliser dépend de l'application.
Une fois que la tension nominale est atteinte, on augmente la fréquence d'alimentation
du moteur sans augmenter sa tension. On parle alors de défluxage de la machine. Cela
amène bien entendu une baisse du couple maximum délivrable par la machine. Un
démarrage dans de tels conditions se fera donc à couple constant puis à puissance
constante.
Inconvénients
Les procédés de variation de vitesse pour les moteurs asynchrones sont générateurs de
courants harmoniques.
Commande vectorielle
La commande vectorielle est un terme générique désignant l'ensemble des
commandes tenant compte en temps réel des équations du système qu'elle commande.
Le nom de ces commandes vient du fait que les relations finales sont vectorielles à la
différence des commandes scalaires. Les relations ainsi obtenues sont bien plus
complexes que celles des commandes scalaires, mais en contrepartie elles permettent
d'obtenir de meilleures performances lors des régimes transitoires. Il existe des
commandes vectorielles pour tous les moteurs à courant alternatif.
Bilans de puissance
Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur
On utilise les notations suivantes :
• : pertes dans le fer du rotor. Très souvent, on fait l’hypothèse qu’elles sont
négligeables car ces dernières dépendent de la fréquence des courants qui
induisent le champ magnétique dans le fer. Or la fréquence des courants dans
• : pertes mécaniques
Le schéma ci-dessous représente la transmission de la puissance à travers la machine :
est la puissance transmise au rotor
en tr/s ou en tr/min.
Le glissement correspond à la différence de vitesse entre le rotor et le champ
statorique exprimée sous la forme d'un pourcentage de la fréquence de rotation.
, soit
Le glissement peut aussi être calculé à partir des vitesses angulaires
avec :
Plaque établie
Moteur triphasé utilisable en Classement IP (Indice
conformément à la norme
50 et 60 Hz de Protection)
internationale IEC34
Numéro de série du
constructeur
fréquence de rotation
Puissance utile nominale
nominale
Tension (La tension est une Courant de ligne
force d'extension.) entre phase nominal pour un
(Le mot phase peut avoir couplage étoile
plusieurs significations, il
employé dans plusieurs
domaines et principalement
en...) du réseau d'alimentation
pour un couplage étoile (Une
étoile est un objet céleste
émettant de la lumière de façon
autonome, semblable à une
énorme boule de plasma
comme...)
Tension entre phase du réseau
d'alimentation pour un
couplage triangle (En
Courant de ligne
géométrie euclidienne, un
nominal pour un
triangle est une figure plane,
couplage triangle
formée par trois points en
général supposés non alignés,
et...)
facteur de puissance au
régime nominal
• Soit on dispose d'un réseau d'alimentation correspondant aux valeurs de
tension de la troisième ligne et on doit réaliser un couplage étoile symbolisé
par Y (cas le plus fréquent), soit on dispose d'un réseau d'alimentation
correspondant aux valeurs de tension de la quatrième ligne et on doit réaliser
un couplage triangle symbolisé par Δ . Sur la même ligne, la plaque
signalétique indique pour chacun des couplages la valeur de l'intensité du
courant de ligne qui sera absorbée au régime nominal.
• À l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases, intensités
des courants de ligne et facteur de puissance, il est possible de calculer la
puissance active absorbée et d'en déduire le rendement de la machine
fonctionnant au régime nominal.
En monophasé :
En triphasé :
Le rendement :
Variateur de vitesse
Un variateur de vitesse est un équipement électrotechnique alimentant un moteur
électrique de façon à pouvoir faire varier sa vitesse de manière continue, de l'arrêt
jusqu’à sa vitesse nominale. La vitesse peut être proportionnelle à une valeur
analogique (Le concept d'analogique est utilisé par opposition à celui de numérique.)
fournie par un potentiomètre, ou par une commande (Commande : terme utilisé dans
de nombreux domaines, généralement il désigne un ordre ou un souhait impératif.)
externe : un signal de commande analogique ou numérique, issue d'une unité de
contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme
synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.). Un variateur de vitesse est
constitué d'un redresseur (Un redresseur, également appelé convertisseur alternatif -
continu (rectifier en anglais), est un convertisseur destiné...) combiné à un onduleur.
Le redresseur va permettre d'obtenir un courant quasi continu. A partir de ce courant
continu, l'onduleur (bien souvent à Modulation de largeur d'impulsion ou MLI) va
permettre de créer un système triphasé de tensions alternatives dont on pourra faire
varier la valeur efficace (La valeur efficace (aussi dite RMS ou Root Mean Square)
d’un courant ou d'une tension, variable au cours du...) et la fréquence. Le fait de
conserver le rapport de la valeur efficace du fondamental de la tension par la
fréquence (U1/f) constant permet de maintenir un flux tournant constant dans la
machine et donc de maintenir constante la fonction reliant la valeur du couple en
fonction de (ns - n) (voir § 3-4-2-1 ci-dessous).
Démarrage
Lors d'un démarrage d'une machine asynchrone, le courant peut atteindre 8 fois le
courant nominal de la machine. Si l'application utilise un variateur, c'est ce dernier qui
se chargera d'adapter les tensions appliquées à la machine afin de limiter ce courant.
En l'absence de variateur de vitesse, il existe plusieurs méthodes permettant de limiter
le courant de démarrage. Elles ont été développées avant l'apparition de l'électronique
de puissance mais sont encore utilisées de nos jours dans les installations anciennes
ou par mesure d'économie pour des applications ne nécessitant pas de variateur en
dehors du démarrage.
Démarrage sous tension réduite
Plusieurs dispositifs permettent de réduire la tension aux bornes des enroulements du
stator pendant la durée du démarrage du moteur ce qui est un moyen de limiter
l'intensité du courant de démarrage. L'inconvénient est que le couple moteur est
également diminué et que cela augmente la durée avant laquelle la machine atteint le
régime permanent.
Démarrage étoile-triangle
Lors d'un démarrage étoile-triangle, la machine est d'abord connectée au réseau avec
un couplage étoile, puis une fois démarrée, on passe sur couplage triangle. Le fait de
démarrer avec un couplage étoile permet de diviser par racine de trois la tension
appliquée. Ainsi, le courant maximum absorbé est trois plus faible que lors d'un
démarrage directement avec un couplage triangle. Le couple de démarrage est lui
aussi trois plus faible que lors d'un démarrage en triangle. La surintensité lors du
passage étoile-triangle est inférieure au courant d'appel d'un démarrage effectué
directement en triangle.
Réalisée simplement à l'aide de contacteurs, cette méthode de démarrage est très
économique.
Démarrage par auto-transformateur
Dans ce mode de démarrage, le stator de la machine asynchrone est relié à un auto-
transformateur qui permet d'effectuer un démarrage sous tension variable. La tension
est progressivement augmentée, l'intensité du courant ne dépassant pas la valeur
maximale désirée.
Démarrage résistif
Lors d'un démarrage résistif, on insère des résistances en série avec les enroulements
statoriques ce qui a pour effet de limiter la tension à leurs bornes. Une fois le
démarrage effectué, on court-circuite ces résistances. Cette opération peut être
effectuée progressivement par un opérateur à l'aide de rhéostats de démarrage.
Démarrage rotorique
Lors d'un démarrage rotorique, des résistances de puissance sont insérées en série
avec les enroulements du rotor. Ce type de démarrage permet d'obtenir un fort couple
de démarrage avec des courants de démarrage réduits mais il ne peut être mis en
œuvre qu'avec des machines à rotor bobiné munis de contacts glissants (bagues et
balais) permettant les connexions électriques des enroulements rotoriques. Ces
machines sont d'un prix de revient plus important que leurs homologues dits à « cage
d'écureuil ».
Freinage
On distingue plusieurs types de freinages :
• Arrêt libre : (mise hors tension du stator)
• Arrêt contrôlé : Tension statorique progressivement passée à tension nulle
• Freinage hypersynchrone : lorsque la vitesse du rotor est supérieure à
la vitesse du champ tournant, le moteur freine. Couplé à un variateur
de fréquence qui diminue progressivement la vitesse du moteur on peut
arrêter un moteur. Le couple de freinage est faible : la courbe (En
géométrie, le mot courbe, ou ligne courbe désigne certains sous-
ensembles du plan, de l'espace usuels. Par exemple,...) du couple en
fonction de la vitesse (voir Les trois domaines de fonctionnement de la
machine asynchrone) pour différentes valeurs du glissement montre
que le couple résistant n'est pas très important pour un glissement
compris entre 0 et -1. Cette méthode n'est donc pas très efficace pour
freiner rapidement une machine asynchrone.
• Arrêt par injection de courant continu: L'alimentation en courant
continu du stator créé un champ fixe dans la machine qui s'oppose au
mouvement. C'est la méthode la plus efficace pour freiner la machine,
mais les contraintes en courant sont également très sévère. Le contrôle
de l'intensité du courant continu permet de contrôler le freinage.
• Arrêt à contre courant :
Le principe consiste à inverser 2 phases pendant un court instant. Ceci est donc
équivalent à un freinage hypersynchrone, mais à fréquence fixe. Le couple résistant
est donc faible et le courant appelé est également très important (de l'ordre de 10 à 12
fois l'intensité nominale). La conséquence en est que les enroulements du moteur
risquent un sur-échauffement : on peut prévoir des résistances supplémentaires afin de
diminuer l'intensité. Enfin, avec cette méthode, le couple décélérateur reste négatif
même lorsque la vitesse est égale à 0 tr/min, il faut donc prévoir de couper
l'alimentation quand la vitesse est nulle (temporisation, contact centrifuge), sinon la
rotation s'inverse.
• Freinage mécanique : Il est souvent utile de prévoir un dispositif d'arrêt
d'urgence du moteur en absence de courant.
Applications
• Traction électrique (Eurostar notamment)
• Propulsion des navires
• Machines-outil
• Ascenceurs
• Treuils
• Pompes
• Électroménager
Machine asynchrone triphasée
Constitution
Réalisation du stator
Il est constitué d'un cylindre (Un cylindre est une surface dans l'espace définie par une
droite (d), appelée génératrice, passant par un point...) ferromagnétique entaillé
d'encoches permettant d'y loger les bobinages. Ce cylindre est constitué d'un
empilement de plaques de tôle afin de limiter les courants de Foucault.
Le stator d'une machine triphasée comporte 3 enroulements donc 6 bornes.
• Protection interne des moteurs asynchrones :
On peut réaliser une protection contre les échauffements anormaux des bobinages en
plaçant au cœur de ceux-ci soit un disjoncteur thermique soit une sonde de
température qui déclenche un relais de mise en arrêt, en cas de dépassement d'un seuil
déterminé.
Réalisation du rotor
On peut distinguer 4 types de rotor :
la vitesse angulaire
Hypothèses :
Son circuit magnétique est homogène et non saturé. Ses diverses inductances sont
constantes. Elle est aussi parfaitement équilibrée :
• les courants des trois phases statoriques ont la même valeur efficace IS.
• les courants des trois phases rotoriques ont la même valeur efficace Ir.
Les courants
Au stator
On fixe l'origine des temps (Le temps est un concept développé pour représenter la
variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) de manière à ce que l'on puisse
écrire :
phase à l'origine de donc variable car l'origine des temps est fixée par .
Les flux
Notations :
Comme : :
On pose:
• : inductance cyclique
à la pulsation
Flux à travers un enroulement rotorique
Le calcul du flux rotorique se mène de manière identique avec une différence de
signe.
à la pulsation
Les tensions
Tension aux bornes d'une phase du stator
Tension aux bornes d'une phase du rotor
Le rotor est en court-circuit.
Comme on a , on obtient :
Schémas équivalents
Sous le vocable schéma équivalent, on désigne un circuit électrique composé de
dipôles linéaires permettant de modéliser la machine réelle. Le schéma équivalent le
plus pertinent est fonction du domaine d'utilisation et du degré de précision
nécessaire. Dans le cas des machines asynchrones, il comprend, au minimum, une
association de résistances et d'inductances.
Schéma général
Les deux équations suivantes :
•
correspondent à un schéma équivalent ne comportant que des tensions et des courants
ayant une fréquence identique à celle de l'alimentation qui alimente la machine et dont
le schéma est le suivant :
avec :
•
Ces grandeurs ne sont pas calculables (en particulier Rr), mais l'important est de
savoir que si l'on admet les hypothèses de départ, alors il existe un dipôle
identique à celui représenté ci-dessus équivalent à une phase de la machine
asynchrone alimentée par un système de tensions triphasées équilibré.
À l'aide d'un wattmètre, d'un ampèremètre (Un ampèremètre est un appareil qui
mesure l'intensité d'un courant électrique dans un circuit. L'intensité est mesurée...) et
d'un voltmètre, on mesure la puissance active P0, la puissance réactive
•
•
•
Essai rotor bloqué et tension réduite : g = 1
A vitesse nulle, le glissement g = 1. Cet essai est réalisé sous tension réduite afin de
limiter l'intensité du courant à une valeur acceptable. Le modèle équivalent d'une
phase de la machine devient :
•
•
La tension VS1 étant faible, les courants circulants dans RF et peuvent généralement
être négliger devant IS1. Les équations deviennent alors :
•
L'identification des derniers paramètres de la machine est alors rapide :
•
Caractéristiques électromécaniques
Le schéma établi précédemment permet d'obtenir facilement les caractéristiques
électromécaniques de la machine asynchrone monophasée :
En effet la puissance électromagnétique utile, c’est-à-dire celle transformée en énergie
mécanique correspond pour chaque phase à la puissance consommée par la résistance
Démonstration
On reprend l'équation générale du couple :
Lors d'un démarrage (faible fem) à fort couple (courant important), la chute de tension
due à la résistance statorique devient plus importante que la fem. Il est alors
impossible d'obtenir le flux nominal dans la machine grâce à la loi U/f=cst. Pour
compenser cela, les variateurs industriels proposent différentes lois U(f). Le choix de
la loi à utiliser dépend de l'application.
Une fois que la tension nominale est atteinte, on augmente la fréquence d'alimentation
du moteur sans augmenter sa tension. On parle alors de défluxage de la machine. Cela
amène bien entendu une baisse du couple maximum délivrable par la machine. Un
démarrage dans de tels conditions se fera donc à couple constant puis à puissance
constante.
Inconvénients
Les procédés de variation de vitesse pour les moteurs asynchrones sont générateurs de
courants harmoniques.
Commande vectorielle
La commande vectorielle est un terme générique désignant l'ensemble des
commandes tenant compte en temps réel des équations du système qu'elle commande.
Le nom de ces commandes vient du fait que les relations finales sont vectorielles à la
différence des commandes scalaires. Les relations ainsi obtenues sont bien plus
complexes que celles des commandes scalaires, mais en contrepartie elles permettent
d'obtenir de meilleures performances lors des régimes transitoires. Il existe des
commandes vectorielles pour tous les moteurs à courant alternatif.
Bilans de puissance
Bilan de puissance de la machine fonctionnant en moteur
On utilise les notations suivantes :
• : pertes dans le fer du rotor. Très souvent, on fait l’hypothèse qu’elles sont
négligeables car ces dernières dépendent de la fréquence des courants qui
induisent le champ magnétique dans le fer. Or la fréquence des courants dans
• : pertes mécaniques
Le schéma ci-dessous représente la transmission de la puissance à travers la machine :
est la puissance transmise au rotor