Analiza Eficienta Proiect Panouri Solare PDF

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DVELOPPEMENT DURABLE

Ple ENergies Renouvelables





SUIVI ET VALUATION NERGTIQUES
DU PLAN SOLEIL
CHAUFFE-EAU SOLAIRES INDIVIDUELS

Carol BUSCARLET et Dominique CACCAVELLI
La reproduction de ce rapport n'est autorise que sous sa forme
intgrale, sauf clauses spcifiques explicites dans la convention
liant le CSTB et le donneur d'ordre.
Toute reproduction, mme partielle, devra mentionner le CSTB et
le ou les auteurs.
Il comporte 105 pages
Client : ADEME
Responsable : Y. BOILEAU
Convention n: 02 05 044
JUILLET 2006
DD/ENR-035 RS


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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS





RSUM
Pour connatre les performances relles des chauffe-eau solaires individuels installs
dans le cadre du plan Soleil et pour valuer quantitativement le bnfice nergtique
effectivement obtenu et limpact environnemental, prs de 120 installations ont t
instrumentes et suivies sur une anne dans quatre rgions. Vingt dentre elles ont fait
l'objet d'un suivi plus fin dans le temps par tl-relevs journaliers.
On connat maintenant approximativement limpact nergtique et environnemental du
volet CESI du plan Soleil : la fin 2005 il a vit le rejet dans latmosphre denviron
13 000 tonnes de CO
2
. Les performances des chauffe-eau solaires (sauf le taux de
couverture solaire) ne semblent pas dpendre significativement de la rgion et donc du
climat. Parmi les principaux autres rsultats on retiendra les faits marquants suivants :
Les tempratures relles d'eau froide sont moins basses que dans les donnes
utilises habituellement.
La consommation d'eau chaude moyenne est de 120 litres 50 C par jour par
installation soit 33 litres par personne en moyenne (un peu plus en P.A.C.A.).
La productivit est d'environ 200 kWh par m2 de capteur solaire.
Les installations sont dans lensemble surdimensionnes (surface de captage et
volume de stockage) ce qui entrane un cot dinstallation plus important que
ncessaire et conduit une productivit faible et des consommations dappoint
supplmentaires.
Les conomies ralises dpendent de la consommation deau chaude et aussi
de la gestion de lappoint, notamment de sa temprature de consigne.
Les performances observes sont en fin de compte un peu dcevantes et montrent que
des optimisations des systmes sont ncessaires pour obtenir une meilleure rentabilit.
En particulier la diminution du dimensionnement (capteurs solaires, volume de stockage
solaire et volume dappoint) pourrait permettre une rduction des cots des systmes,
une meilleure gestion la fois de la boucle solaire et de lappoint pourrait amliorer
sensiblement leurs performances.

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SOMMAIRE
1 INTRODUCTION.......................................................................................................4
2 LVALUATION DU PLAN SOLEIL..........................................................................5
2.1 PRSENTATION........................................................................................................5
2.2 DROULEMENT DE LA CAMPAGNE..............................................................................7
3 MTHODE D'EXPLOITATION DU SUIVI DES CESI ................................................8
3.1 SUIVI CESI DE NIVEAU 1...........................................................................................8
3.1.1 Bilan du CESI ......................................................................................................8
3.1.2 Calcul de la production solaire.............................................................................9
3.1.3 conomies d'nergie .........................................................................................13
3.2 SUIVI CESI DE NIVEAU 2.........................................................................................23
3.2.1 Consommations d'ECS......................................................................................23
3.2.2 Temprature deau froide...................................................................................24
3.2.3 Temprature deau chaude................................................................................25
3.2.4 Temprature ambiante.......................................................................................25
3.2.5 Temps de fonctionnement de la pompe solaire..................................................25
4 BILAN DU PLAN SOLEIL.......................................................................................26
4.1 ANALYSE DU SUIVI CESI DE NIVEAU 1......................................................................26
4.1.1 Incertitudes........................................................................................................26
4.1.2 Rsultats ...........................................................................................................28
4.1.3 Comparaisons avec dautres campagnes de mesures.......................................34
4.1.4 Comparaisons avec SOLO................................................................................35
4.2 ANALYSE DES SUIVIS DE NIVEAU 2...........................................................................36
4.2.1 Temprature deau froide...................................................................................36
4.2.2 Temprature deau chaude................................................................................38
4.2.3 Temprature ambiante.......................................................................................40
4.2.4 Temps de fonctionnement de la pompe solaire..................................................40
4.2.5 Consommations d'eau chaude...........................................................................42
4.3 BILAN DU PLAN SOLEIL............................................................................................46
5 CONCLUSION........................................................................................................48
6 RFRENCES........................................................................................................50
7 ANNEXES...............................................................................................................51
RPARTITION DES INSTALLATIONS SUIVIES........................................................................52
RSULTATS PAR RGION .................................................................................................64
EXEMPLE DE FICHE DE SYNTHSE ....................................................................................69
PROFILS DE PUISAGE ......................................................................................................71
COMPARAISON AVEC SOLO.......................................................................................... 102


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1 INTRODUCTION
Dans le cadre du Plan soleil, lanc en 1999, l'ADEME a attribu des aides financires aux
acqureurs de systmes complets de production d'eau chaude sanitaire solaire (CESI) qui
prsentent des caractristiques de qualit suffisantes (matriel, mise en uvre).
Pour analyser l'impact de ce programme, 120 chauffe-eau solaires individuels (CESI) ont t
instruments et suivis sur 12 mois (instrumentation de niveau 1). De plus, vingt de ces
installations solaires ont fait l'objet d'un suivi plus dtaill par tl-relevs journaliers
(instrumentation de niveau 2). Cette campagne exprimentale a pour but de mesurer les
performances thermiques relles des chauffe-eau solaires installs dans le cadre du Plan
Soleil, et d'valuer quantitativement le bnfice nergtique ainsi que l'impact environnemental
de ce programme. Il sagit galement de mieux connatre les comportements des usagers
(besoins en eau chaude, profils de puisage) et d'affiner ainsi le dimensionnement de ces
installations.
A partir d'une tude statistique de la base de donne des CESI installs dans une rgion, un
choix de 30 CESI reprsentatif du parc rgional a t ralis, pour 4 rgions. Des oprateurs
locaux, par rgion, ont t dsigns pour assurer une bonne instrumentation des CESI et
transmettre les relevs mensuels au CSTB.

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2 LVALUATION DU PLAN SOLEIL
PRSENTATION
Dans le cadre du Plan Soleil, lADEME a attribu des aides financires aux acqureurs de
chauffe-eau solaire individuel (CESI) entre mi-mai 1999 et fin 2004. Pour analyser limpact
nergtique et environnemental de ce plan, 120 CESI, rpartis sur 4 rgions (Languedoc-
Roussillon, Alsace, Provence Alpes Cte dAzur et Rhne-Alpes) devaient tre instruments et
suivis sur une priode minimale de 12 mois.
Cette campagne exprimentale, mene sur une large chelle, sans rel quivalent chez nos
voisins europens, devait permettre :
- de mesurer les performances thermiques relles des chauffe-eau solaires installs dans le
cadre du Plan Soleil sur des bases scientifiques solides et objectives,
- dvaluer quantitativement le bnfice nergtique ainsi que limpact environnemental de ce
programme en vitant le recours des estimations htives ne rendant pas compte des
situations relles,
- galement de mieux connatre les comportements des usagers (besoins en eau chaude,
profils de puisage) et daffiner ainsi le dimensionnement de ces installations.
L'ADEME est commanditaire de la campagne de mesures. EDF et GDF ainsi que le CSTB
participent aussi au financement de la campagne. Le CSTB a contribu la prparation de la
campagne, la supervise puis en a tablit la synthse. Ce projet comprend 4 phases :
phase 1 : phase prparatoire,
phase 2 : phase de mise en uvre,
phase 3 : phase de suivi,
phase 4 : phase de synthse.
Ltude statistique des bases de donnes de lADEME a permis didentifier les
120 installations qui ont fait lobjet dun suivi annuel de niveau 1 (voir cartes en annexe) durant
la phase prparatoire. La prparation consistait slectionner des installations solaires,
contacter les propritaires pour leur expliquer le sujet et prendre rendez-vous avec eux. Cette
phase comprenait galement toute l'intendance pour rassembler le matriel ncessaire avant
les dplacement et installation des compteurs et armoires lectriques.
La phase de mise en uvre a consist instrumenter les CESI deux niveaux :
Lobjectif principal des suivis de niveau 1 est de mesurer les performances thermiques relles
des chauffe-eau solaires installs dans le cadre du Plan Soleil afin de pouvoir ultrieurement,
par extrapolation, valuer quantitativement le bnfice nergtique ainsi que limpact
environnemental de ce plan.
Mesurer la performance thermique dun CESI consiste mesurer la quantit dnergie produite
par le chauffe-eau solaire et par son appoint (hydraulique ou lectrique). Linstrumentation est
donc relativement simple et se rsume :
- un compteur de chaleur avec indication du volume en sortie du chauffe-eau solaire,
- en cas de chauffe-eau solaire appoint intgr, un compteur d'nergie sur l'appoint :
compteur lectrique (double tarif le cas chant) en cas d'appoint lectrique, un compteur de
chaleur en cas d'appoint par changeur (appoint au gaz ou au fioul).

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Les diffrents compteurs sont installs par des installateurs Qualisol sous la responsabilit du
ou des oprateurs locaux, sur commande du CSTB.
Parmi les installations instrumentes de niveau 1, 20 devaient faire lobjet dun suivi plus
dtaill par tl relevs journaliers (niveau 2 dinstrumentation). Lquipement supplmentaire
ncessaire se composait :
dun systme dacquisition et de tltransmission,
dune ligne tlphonique ddie,
de thermocouples pour mesurer les tempratures,
dun systme de comptage sur la pompe "solaire".
Pour le niveau 2, il s'agit donc d'installer une armoire lectrique qui rassemble les valeurs des
compteurs et tempratures et les transforme en un signal mis par ligne tlphonique France
Telecom ddie.
La phase de suivi a consist rcuprer les relevs chez les oprateurs, vrifier la cohrence
des mesures et s'assurer que tout fonctionne normalement afin d'intervenir le plus rapidement
possible et perdre le minimum de donnes en cas de problme.
Les objectifs des suivis de niveau 2 sont par ordre dintrt dcroissant :
1) Valider les rsultats des suivis de niveau 1.
2) tablir des profils de puisage type (comportement des usagers).
3) Diagnostiquer des problmes de fonctionnement ventuellement rencontrs dans les
installations instrumentes en niveau 1.
4) tudier des configurations spciales (appoint spar loign du ballon solaire, circuit
primaire de grande longueur, .).
Compte tenu du nombre rduit de suivis de niveau 2 dont nous disposons et de la diversit de
ces objectifs, il tait propos de mettre en place 2 types de suivis :
16 suivis fixes ( raison de 4 par rgion), plus particulirement destins satisfaire les
objectifs 1 et 2.
4 suivis mobiles, la dure de ces suivis pouvant varier de 2 mois 6 mois par site, ces suivis
tant plus particulirement destins satisfaire les objectifs 3 et 4.
La phase de synthse consiste rassembler les relevs et les analyser.

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DROULEMENT DE LA CAMPAGNE
L'opration de suivi des 120 CESI rpartis sur 4 rgions administratives, en vue de raliser le
bilan du plan Soleil, a commenc dbut 2003.
Les premiers suivis ont dmarr en juillet 2003 en rgion Languedoc-Roussillon, puis en
septembre 2003 dans les rgions PACA et Alsace. En rgion Rhne-Alpes ils nont commenc
quau dbut 2004, ce dcalage sexplique par le fait que la quatrime rgion initialement prvue
ntait pas Rhne-Alpes mais Midi-Pyrnes. Les dtails de la mise en place de la campagne
se trouvent dans les rapports davancement [ 1] et [ 2].
En ce qui concerne le niveau 2, on a abandonn lide des suivis mobiles trop lourds mettre
en uvre. On a donc 5 installations fixes suivies en niveau 2 par rgion avec seulement les
objectifs 1 et 2 ci-dessus.

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3 MTHODE D'EXPLOITATION DU SUIVI DES CESI
SUIVI CESI DE NIVEAU 1
Le suivi de niveau 1 est un niveau d'analyse bas sur des relevs mensuels de production
d'eau chaude d'un CESI (en m
3
et en kWh) et de l'appoint ventuel, dans le but de connatre les
performances relles du CESI. Le CSTB a fait installer des compteurs chez des particuliers
utilisateurs de CESI. Les consommations sont releves par l'usager et transmises un
oprateur (bureau d'tudes) qui les rassemble et les transmet au CSTB pour analyse.
Les deux types de compteur sont reprsents sur les photos ci-dessous :

Figure 1 : Compteur volumtrique et nergtique
Wateau Supercal 439.


Figure 2 : Compteur lectrique Hager EC112.



3.1.1 BILAN DU CESI
Pour traiter de manire homogne les CESI avec et sans appoint intgr, on fait le bilan dun
CESI appoint intgr en dcomposant le ballon en deux, une partie solaire en bas et une
partie appoint en haut. La production solaire du CESI est lnergie fournie par la partie solaire
la partie appoint. Dans le cas dun CESI appoint spar, la production solaire est lnergie
fournie par le ballon solaire au systme dappoint


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Figure 3 : Schma de principe d'un CESI.
Q
ai
: Appoint intgr (mesur si appoint intgr, 0 si appoint spar).
P
ai
: Pertes lies lappoint intgr ( estimer si appoint intgr, 0 si appoint spar).
A
s
: Apport solaire.
P
s
: Pertes solaires.
Q : Production deau chaude sanitaire (ECS) en kWh (mesure).
V : Production deau chaude sanitaire (ECS) en m
3
(mesure).
Note 1 : On suppose quil n'y a pas de perte d'eau : le volume d'eau froide rentrant dans le
ballon est gal au volume d'eau chaude produit et consomm par l'utilisateur. Les compteurs
sont d'ailleurs placs en entre du ballon.
Note 2 : La production d'ECS en kWh par le CESI tant directement mesure, nous n'avons pas
besoin d'estimer un besoin de l'usager et un rendement de distribution pour connatre la
quantit d'ECS produire par le CESI. Ceci est quivalent prendre, dans les formules
traditionnelles, un rendement de distribution de 1 et un besoin usager gale la production
d'ECS du CESI.
3.1.2 CALCUL DE LA PRODUCTION SOLAIRE
Pour connatre l'volution de la production solaire et l'volution de sa part dans la production
d'eau chaude en fonction des saisons, les calculs sont effectus mois par mois. Les rgles
RT2000 (Rgles Th-C - chapitre III : Installations solaires thermiques) [ 3] sont donc bien
adaptes ce type de calcul et ont servi de modle.
D'aprs le schma de principe ci-dessus, on peut exprimer la production solaire P en kWh par :
P = A
s
- P
s
= Q - Q
ai
+ P
ai

avec :
Q : Production deau chaude sanitaire (ECS) en kWh : toujours mesure ;
Q
ai
: Appoint intgr en kWh (mesur si appoint intgr, 0 si appoint spar) ;
P
ai
: Pertes lies lappoint intgr ( estimer si appoint intgr, 0 si appoint spar).

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Dans le cas d'un appoint spar, on a directement P = Q.
Dans le cas d'un appoint intgr, on mesure directement Q et Q
ai
. Il nous faut donc estimer les
pertes lies l'appoint intgr P
ai
, qui seront l'objet des calculs du 3.1.2.4.
3.1.2.1 Temprature de leau
Lchauffement de leau (en C) suite au passage da ns le CESI est dfini par :
V 1,16
Q
T

=

o :
Q : est la production deau chaude sanitaire par le CESI en kWh (mesure),
V : est la production deau chaude sanitaire par le CESI en m
3
(mesure),
1.16 : est la capacit calorifique de l'eau en kWh.m
-3
.K
-1
.
Dans le cas d'un appoint intgr, T varie assez peu avec la saison (autour de 30-40 K) car Q
reprsente l'ensemble de l'nergie consomme (solaire + appoint). Dans le cas d'un appoint
spar, T est beaucoup plus faible en hiver qu'un t, car Q ne reprsente alors que l'nergie
solaire.
La temprature de leau chaude (T
ec
) fournie par linstallation globale de production dEau
Chaude Sanitaire (CESI + appoint) est alors :
T
ec
= T
ef
+ T si appoint intgr,
T
ec
= MAX (55 C, T
ef
+ T) si appoint spar.
Dans le cas de l'appoint spar, sauf information particulire, on fera l'hypothse de travail
d'une temprature de consigne pour lappoint de 55 C. Cette hypothse est cohrente avec
l'analyse des tempratures d'eau chaude du niveau 2 (voir 4.1.6). T
ec
est alors gale
55 C si la production solaire est insuffisante et suprieure dans le cas contraire.
Il est donc ncessaire de connatre la temprature de leau froide (T
ef
). Sauf information
spcifique, on la dtermine par interpolation linaire mois par mois entre une temprature deau
froide en aot et une en fvrier.
Suite aux rsultats issus du niveau 2 (voir 4.1.5), pour le Languedoc-Roussillon et PACA, on
prendra une eau froide 27 C en aot et 17 C en fvrier si le ballon de stockage est dans un
local chauff, 13 C en fvrier si le ballon de sto ckage est dans un local non chauff et 9 C en
fvrier si le ballon de stockage est lextrieur. Pour l'Alsace et Rhne-Alpes, nous prendrons
une temprature d'eau froide en aot de 25 C et 17 C en fvrier si le ballon de stockage est
dans un local chauff, 11 C en fvrier si le ballo n de stockage est dans un local non chauff et
5 C en fvrier si le ballon de stockage est lex trieur. Des ajustements sont possibles sur
certaines installations, mme sans mesures. Par exemple sur une installation appoint intgr,
on ajuste la temprature de fvrier de manire ce que la temprature deau chaude soit
sensiblement constante lorsque lappoint est en service.

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3.1.2.2 Besoin en ECS : B
ec
(kWh)
La consommation de l'usager en ECS en kWh (Q) et en m
3
(V) est directement mesure dans
le cas dune installation appoint intgr. Cette consommation correspond donc son
besoin en ECS (en ngligeant les pertes de distribution) :
Q B
ec
= == =
La consommation de l'usager en ECS en m
3
(V) est directement mesure dans le cas dune
installation appoint spar. On en dduit la consommation dECS en kWh, correspondant
au besoin de l'usager (en ngligeant les pertes de distribution) par :
( (( ( ) )) )
ef ec ec
T T V 1.16 B = == =
o 1.16 est la capacit calorifique de l'eau en kWh/(K.m
3
), et T
ec
et T
ef
sont les tempratures
deau chaude et deau froide prcdemment dfinies (avec l'hypothse d'une consigne
55 C).
3.1.2.3 Besoin en ECS normalise : V
ecs 50
(l/jour 50 C)
Pour des raisons de facilit de comparaison entre diffrentes installations, on dfinit
conventionnellement une consommation dECS "normalise" par la consommation d'ECS en
l/jour 50 C. Cette temprature est conforme ce lle des bilans mensuels de consommation
d'ECS des rapports d'essais de chauffe eau solaires (cahier du CSTB 2847, 4 [ 4]). Elle
s'exprime donc par :
( (( ( ) )) )
( (( ( ) )) )
ef
ef ec
50 ecs
T 0 5
T T V
1000 V




= == =


o est le nombre de jours considr, pendant lequel on a mesur V, et T
ec
et T
ef
sont les
tempratures deau chaude et deau froide prcdemment dfinies.
3.1.2.4 Production solaire : P (kWh)
Nous avons crit prcdemment que :
Dans le cas d'un appoint spar, on a directement P = Q, Q tant mesur.
Dans le cas d'un appoint intgr, P = Q Q
ai
+ P
ai
, Q et Q
ai
tant directement mesurs.
La difficult est donc d'estimer les pertes lies l'appoint intgr : P
ai
. Ces pertes sont
principalement dues aux pertes du ballon. Conformment la RT2000 (Rgles Th-C - chapitre
III : Installations solaires thermiques), on peut les estimer par :
( (( ( ) )) ) 1000 T T V Cr P
ambiante ec int appo ai
= == =


avec :
Cr : coefficient de pertes du ballon de stockage, en Wh/(l.K.jour). On prendra la
valeur par dfaut issue des Rgles Th-C - chapitre III - 5.3 :
4.2 * V
ballon
-0.45
, soit 0.32 Wh/(l.K.jour) pour un ballon de stockage de
300 litres. Les Rgles Th-C 93 complment 6, 4.1, donnent
0.28 Wh/(l.K.jour) pour un stockage de 300 litres.
V
appoint
: volume de la partie appoint du ballon de stockage d'ECS en litres. Selon les
Rgles Th-C - chapitre III - 5.3, V
appoint
= * V
ballon
, pour les ballons

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verticaux et V
appoint
=
2
/
3
* V
ballon
, pour les ballons horizontaux.
T
ec
- T
ambiante
= T
ec
- T
ef
- 2 , en considrant que T
ambiante
= T
ef
+ 2 (sauf information
particulire, on prendra 2d'cart selon l'exemple du cahier CSTB 2847 page
18 [ 4], confirm par l'tude de quelques installations de niveau 2 au
0).
: nombre de jours considrs.
Pour rester cohrent avec la ralit, on limite les pertes en considrant :
d'une part que les pertes lis l'appoint sont infrieures l'nergie fournie par l'appoint :
P
ai
< Q
ai

et d'autre part, comme P
ai
= P + Q
ai
- Q avec P>0, alors P
ai
> Q
ai
- Q.
Donc finalement on limitera P
ai
par :
ai ai ai
Q P Q Q
Note : Dans la RT 2000, on trouve un coefficient de marche Ca qui pondre les pertes. Ca est
fonction du taux de couverture solaire : Ca = 1 si appoint en marche et Ca = 0 si appoint arrt.
Plus le taux de couverture solaire est important (Ca proche de 0), plus les pertes lies
l'appoint sont faibles.
Comme on a accs aux mesures de l'appoint intgr (Q
ai
) et de la production du CESI (Q), on
remplace ce coefficient de marche par les limites exprimes ci-dessus. En effet, pour les mois
o l'appoint intgr est coup (Q
ai
= 0), on retrouve bien des pertes P
ai
nulles. Pour les mois o
la production solaire est trs faible voire nulle, la diffrence entre l'nergie fournie par l'appoint
intgr et l'nergie consomme (Q
ai
- Q) correspond aux pertes de stockage. Ceci est cohrent
avec la formule des pertes faisant intervenir un coefficient de marche C
a
directement li au taux
de couverture solaire.

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3.1.2.5 Taux de couverture solaire :
Au sens de la norme ISO 9488 [ 6], le taux de couverture solaire ( en pourcentage) exprime le
rapport entre l'nergie fournie par la partie solaire d'une installation (appele P dans notre cas)
et la fourniture totale d'nergie de l'installation (c'est--dire la consommation d'ECS par l'usager,
appele B
ec
dans notre cas). Il s'exprime donc par :
ec
B
P
= == =

Note : On trouvera parfois pour certains mois un taux de couverture solaire de 100 % avec une
consommation dappoint non nulle. Cela veut dire que lappoint tait inutile et que son
fonctionnement na fait quentraner des pertes supplmentaires.
3.1.3 CONOMIES D'NERGIE
Pour connatre l'conomie annuelle engendre par le CESI, les calculs d'conomie sont
effectus sur une anne. Nous nous inspirerons des Rgles Th-C 93 [ 5], bien adapte ce type
de calcul, en ngligeant les pertes de distribution (voir Note 2 du 3.1.1).
Lconomie dnergie est dfinie par la diffrence entre la consommation dnergie dune
installation de rfrence quivalente (Conso
ref
) et la consommation dnergie de linstallation
solaire (Conso
CESI
) :
conomie = Conso
ref
- Conso
CESI

En effet, mme si lapport solaire est considr comme gratuit, linstallation solaire consomme
toujours un peu dnergie :
Conso
CESI
= Appoint + Auxiliaires
Les auxiliaires sont toujours de nature lectrique et correspondent principalement la
consommation du circulateur. En sinspirant de la RT2000 (Rgles Th-C - chapitre III :
Installations solaires thermiques), on les a dabord estim par 50 + 5*Surface (m
2
) en W
pendant 1500 heures par an. Ceci nous donnait 105 kWh lectriques par an pour 4 m
2
de
capteur (par la suite, au vu des donnes de niveau 2 : voir 4.1.8, on a remplac 1500
par 1000).
Lappoint (Q
a
) et la consommation de linstallation de rfrence quivalente peuvent tre de
nature lectrique ou hydraulique (gaz ou fuel). Le type dnergie choisi pour le calcul de la
consommation de linstallation de rfrence sera celui de lappoint dj prsent sur la dite
installation.
On peut galement dfinir le taux d'conomie comme tant le rapport de l'conomie sur la
consommation de installation de rfrence quivalente.

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3.1.3.1 Appoint lectrique
3.1.3.1.1 Consommation de l'appoint du CESI
Dans le cas d'une installation appoint lectrique spar, la consommation de l'appoint du
CESI pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh) est donne, en kWh,
selon les Rgles Th-C 93
1
de calcul annuel (complment 6, 2.11), par :
( (( ( ) )) )
stockage ec stockage ec
P Ca P B P Ca 1 B Appoint + ++ + = == = + ++ + = == =
avec :
B
ec
: besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh ;
: taux de couverture solaire calcul au 3.1.2.5 ;
P : production solaire calcule au 3.1.2.4, en kWh ;
Ca : 1 si <0.5 et Ca = 2.(1-) sinon o est le taux de couverture solaire du
3.1.2.5 ;
- P
stockage
en kWh : Cr * V
ref
* (T
ecs
- T
ambiante
) *
joc
/1000 , avec, selon la Rfrence RT2000 :
Cr : coefficient de pertes du ballon de stockage, en Wh/(l.K.jour). On prendra la
valeur de rfrence issue de la RT 2000 (article 24 de l'arrt du 29/11/2000) :
1.25 * V
ballon
-0.33
, soit 0.22 Wh/(l.K.jour) pour un ballon de stockage de
200 litres, qui est la valeur seuil de la norme NF C73-221 pour les chauffe-eau
de la catgorie B, valeur mentionne dans les Rgles Th-C 93 ( 3.31 c) pour
les chauffe-eau certifis.
V
ref
: volume du cumulus en litres. Ne connaissant pas le nombre de pices pour
appliquer la norme Promotlec, nous prendrons 100 litres pour 1
2 personnes, 200 litres pour 2 4 personnes et 250 litres pour plus de
4 personnes.
T
ecs
: 65 C
T
ambiante
: 20 C

joc
: 340 jours
Dans le cas d'une installation solaire appoint lectrique intgr, le besoin en appoint Q
a

en kWh est directement mesur en entre du ballon lectro-solaire. Considrant un rendement
de gnration de 1 pour l'lectrique, la consommation de l'appoint lectrique intgr est alors
donne, en kWh, par :
a
Q Appoint = == =
Remarque : On peut dfinir un rendement de l'appoint par : (B
ec
-P)/Appoint. Ce rendement est
voisin de 50 % en moyenne pour les installations appoint lectrique des diffrentes rgions
(un peu plus en PACA par suite de consommations un peu plus leves), que lappoint soit
intgr ou spar.
3.1.3.1.2 Rpartition heures pleines heures creuses
28 installations sont appoint lectrique intgr et ont donc t quipes dun compteur
lectrique (double tarif). 22 de ces installations ont un abonnement double tarif (dont un Tempo
et 2 EJP), et 2 ont un abonnement simple tarif.

1
Les Rgles Th-C 93 fournissent des formules annuelles, les Rgles Th-C 2000 donnent des formules
mensuelles, selon les besoins nous utilisons les unes ou les autres.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




Sur 6 de ces 22 installations, la rsistance lectrique nest pas asservie au signal tarifaire. Dans
un cas cest volontaire (consommation de 300 litres par jour en hiver) on a alors 63 % de la
consommation en heures pleines. Dans un autre cas on compte 79 % de la consommation en
heures pleines. Pour les 4 autres, le compteur nest pas reli au signal tarifaire.
Sur les 16 installations o la rsistance lectrique est asservie au signal tarifaire, on observe
100 % des consommations en heures creuses sur 12 installations, 99,7 %, 99 %, 86 %
respectivement sur 3 installations et sur la dernire le compteur nest pas reli au signal tarifaire
(mais la rsistance est asservie au signal tarifaire).
3.1.3.1.3 Consommation de rfrence
Dans le cas d'une installation appoint lectrique, la consommation de linstallation de
rfrence quivalente pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh) est
donne selon Rgles Th-C 93, 3.31 b, par :
stockage ec stockage ec ref
B P B Conso = == = + ++ + = == =
avec les variables dfinies au paragraphe prcdent, conformment la Rfrence RT2000
(quivalent une installation avec 0 m
2
de capteurs solaires : P = 0 et Ca = 1).
Remarque : On peut aussi calculer la consommation de linstallation de rfrence quivalente,
en kWh, selon les Rgles Th-C 93, 5.21, par Conso
ref
= B
ec
/
stockage
, avec
stockage
=
0.82 pour l'lectrique. En fait on trouve plutt 0.67 en moyenne pour les 13 installations
appoint lectrique du Languedoc-Roussillon. Ceci est srement d aux consommations en eau
chaude plus faibles, qui auraient pu tre assures par un ballon plus petit, entranant un moins
bon rendement.
3.1.3.1.4 conomie d'nergie lectrique
La consommation de linstallation de rfrence quivalente, l'appoint et les auxiliaires tant de
nature lectrique, l'conomie en kWh lectriques est : conomie = Conso
ref
- Appoint -
Auxiliaires.
Remarque : Dans le cas de lappoint lectrique spar, on peut dvelopper lexpression de
lconomie par :
s Auxiliaire P ) Ca 1 ( P Economie
stockage
+ ++ + = == =
On y remarque que :
Si on arrte la chaudire lt (Ca
e
= 0), on a une plus grande conomie ;
Sans apport solaire (P = 0 et Ca = 1), on na pas dconomie (la pompe est aussi arrte).
3.1.3.1.5 conomie d'nergie primaire
L'nergie primaire est l'nergie ncessaire la production de l'nergie finale (consomme en
ECS). Au sens de la RT 2000 (Rgles Th-C - chapitre II : mthodes de calcul - 14), il faut
2.58 kWh d'nergie primaire pour produire 1 kWh lectrique (rendement de production de
llectricit de 38.8 %).
Lconomie en nergie primaire est alors lconomie lectrique multiplie par 2.58.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




3.1.3.1.6 missions de CO
2
vites
Les missions de CO
2
vites sont de 0.040 kg CO
2
par kWh lectrique, selon la note de
l'ADEME du 14 janvier 2005 [ 7], prsente ci-dessous, dcrivant les contenus en CO
2
de
l'lectricit :

Tableau 1 : Indicateurs de contenu en CO
2
de l'lectricit consomme en France (en g de CO
2
/ kWh
e
)
3.1.3.2 Appoint gaz
3.1.3.2.1 Consommation de l'appoint du CESI
Dans le cas d'une installation solaire appoint hydraulique au gaz spar instantan avec
veilleuse (considre comme le cas le plus courant), la consommation de l'appoint du CESI
pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh) est donne, en kWh, selon les
Rgles Th-C 93 (complment 6, 2.21), de calcul annuel, par :
( (( ( ) )) )








+ ++ +

+ ++ +
+ ++ +


= == =
e
c
e e
ec
gc
h ec
Ca 1200
Ca 14 . 0 1
B E
1 B
H Appoint

avec :
H et E : reprsentant la fraction de fonctionnement en hiver ou t. Pour la zone climatique H3
on a H = 0.60 et E = 0.40, pour la zone climatique H2, H = 0.68 et E = 0.32 et pour la
zone climatique H1, H = 0.72 et E = 0.28
B
ec
: besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh

gc
: est le rendement moyen annuel de gnration de 0.75 (obtenu avec la formule des
Rgles Th-C 93 2.62 b),

c
: est le rendement corrig de la chaudire de 0.80-0.02=0.78 selon les Rgles
Th-C 93 2.62.
Ca
e
= 1 si
e
< 0.8 et Ca
e
= 5.(1
e
) sinon
Taux de couverture solaire (t) :
e
= 2/(1+) o est le taux de couverture solaire calcul
prcdemment.
Taux de couverture solaire (hiver) :
h
= ( - E.
e
)/H

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Note : Dans le cas d'une installation appoint hydraulique au gaz spar instantan sans
veilleuse, on aurait une relation de la forme :
( (( ( ) )) ) ( (( ( ) )) )
c
e e ec
gc
h ec
Ca 28 . 0 1 B
E
1 B
H Appoint

+ ++ +
+ ++ +


= == =

Dans le cas d'une installation solaire appoint hydraulique intgr, le besoin en appoint Q
a
en
kWh est directement mesur. Ce besoin en appoint Q
a
est fournit par la chaudire fonctionnant
au ralenti en t et plein rgime en hiver. On estime alors la consommation de l'appoint
hydraulique au gaz intgr, en kWh, par :
t
t int_ appo
hiver
hiver int_ appo
Q Q
Appoint

+ ++ +

= == =

avec :
Q
appoint_hiver
: Fourniture de l'appoint mesure en hiver (de octobre mai pour les zones
climatiques H1 et H2 et de novembre avril pour la zone climatique H3)
en kWh,
Q
appoint_t
: Fourniture de l'appoint mesure en t (complment de l'hiver) en kWh

hiver
: Rendement moyen de chauffage gaz ou fioul de 0.75 (obtenu avec la formule
des Rgles Th-C 93 2.62 b),

t
: Rendement de chaudire d't de 0.25. Cette valeur est obtenue en appliquant
la formule des Rgles Th-C 93 2.62 b, pour les 6 installations appoint
hydraulique intgr de Languedoc Roussillon, qui consomment en moyenne
100 kWh d'appoint sur 50 jours, soit un appoint de 83.33 W. C'est une valeur
approche mais qui concerne seulement la fourniture d'appoint d't (environ
10 % du total).
Remarque : Pour les installations appoint gaz spar, on obtient un rendement moyen de
l'appoint voisin de 60 % alors que pour les installations appoint gaz intgr, ce rendement se
situe plutt entre 30 et 40 %. L'cart important entre les appoints spars et intgrs vient des
pertes de stockage supplmentaires engendres par l'appoint intgr par rapport l'appoint
instantan.
3.1.3.2.2 Consommation de rfrence
Dans le cas d'une installation appoint hydraulique au gaz avec veilleuse, la consommation de
linstallation de rfrence quivalente pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au
3.1.2.2, en kWh) est donn selon Rgles Th-C 93, 3.35 b, par :








+ ++ +

+ ++ +
+ ++ +

= == = 1200
14 . 0 1
B E
B
H Conso
c
ec
gc
ec
ref

avec :
H et E : reprsentant la fraction de fonctionnement en hiver ou t. Pour la zone climatique H3
on a H = 0.60 et E = 0.40, pour la zone climatique H2, H = 0.68 et E = 0.32 et pour la
zone climatique H1, H = 0.72 et E = 0.28
B
ec
: besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh

gc
: est le rendement moyen annuel de gnration de 0.75 (obtenu avec la formule des
Rgles Th-C 93 5.24 b),

c
: est le rendement corrig de la chaudire de 0.80-0.02=0.78 selon les
Rgles Th-C 93 2.62.
Cest une formule quivalente celle de lappoint, avec une installation avec 0 m
2
de capteurs

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




solaire : = 0 et Ca = 1.
3.1.3.2.3 conomie d'nergie
Les auxiliaires tant de nature lectrique, l'conomie en kWh lectrique est :
conomie = - Auxiliaires. Elle est ngative, car avec le CESI, on consomme plus d'lectricit
(circulateur) qu'avec la chaudire gaz seule. On nglige les variations de consommation du
circulateur de la chaudire.
Lappoint (Q
a
) et la consommation de linstallation de rfrence quivalente tant de nature gaz,
l'conomie en kWh gaz est : conomie = Conso
ref
- Appoint.
Remarque : Dans le cas de lappoint gaz spar, on peut dvelopper lexpression de lconomie
par :
( (( ( ) )) )








+ ++ +

+ ++ +


+ ++ +


= == = 1200
14 . 0
Ca 1 B E
B E B H
Economie
c
e ec e
c
ec
h
gc
ec

On y remarque que :
L'conomie est forme d'un terme hiver et d'un terme t. Le terme d't est form d'un terme
de rendement et d'un terme de pertes dues la veilleuse et l'eau chauffe non utilise. Ce
terme de pertes est proportionnel au coefficient d'arrt de la chaudire l't (1-Ca
e
) ;
Plus la couverture solaire est grande (taux levs, donc Ca
e
faible), plus lconomie le sera ;
Si on arrte la chaudire lt (Ca
e
= 0), on a une plus grande conomie ;
Sans apport solaire (taux nuls, donc Ca = 1), on na pas dconomie.
3.1.3.2.4 conomie d'nergie primaire
L'nergie primaire est l'nergie ncessaire la production de l'nergie finale (consomme en
ECS). Au sens de la RT 2000 (Rgles Th-C - chapitre II : mthodes de calcul -
paragraphe 14), il faut 1 kWh d'nergie primaire pour produire 1 kWh gaz et 2.58 kWh d'nergie
primaire pour produire 1 kWh lectrique.
Lconomie en nergie primaire est alors lconomie gaz ajoute 2.58 kWh par kWh
dconomie lectrique.

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3.1.3.2.5 missions de CO
2
vites
Les missions de CO
2
vites sont de 0,205 kg CO
2
par kWh gaz non consomm et de
0.040 kg CO
2
par kWh lectrique, selon le guide ADEME Qualit Environnementale des
Btiments (avril 2002) [ 8] et selon la note de l'ADEME du 14 janvier 2005 [ 7].
Le tableau ci-dessous reprend les valeurs issues du Rfrentiel HQE Tertiaire, cible n04 [ 9],
du CSTB, faisant rfrence au guide ADEME sus-nomm :
Facteurs dmissions des
combustibles en CO
2
(1)
kg CO
2
/kWh
(kWh dnergie finale)
Charbon 0,342
Fioul lourd 0,281
Fioul domestique 0,270
Gaz naturel 0.205
Bois (2) 0
lectricit (anne) (3) 0,09
lectricit (marginal hiver) (3) 0,557
lectricit (usage moyen chauffage) (3) 0,224
(1) Ce sont des valeurs par dfaut. Dautres valeurs peuvent tre utilises, moyennant justification.
(2) Le bois, par le fait quil libre lors de sa combustion le carbone quil a stock durant sa croissance, se
traduit par un bilan nul.
(3) La valeur "lectricit (anne)" est utiliser pour les usages ayant lieu pendant toute lanne ou en t,
la valeur "lectricit (usage moyen chauffage)" est utiliser pour les usages concentrs sur la priode
de chauffage, la valeur "lectricit (marginal hiver)" est prsente titre informatif et nintervient pas
dans les calculs.
Tableau 2 : Facteurs d'mission de CO
2
des principales filires nergtiques.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




3.1.3.3 Appoint fuel
3.1.3.3.1 Consommation de l'appoint du CESI
Dans le cas d'une installation solaire appoint hydraulique au fuel spar accumulation
sans veilleuse (considre comme le cas le plus courant), la consommation de l'appoint du
CESI pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh) est donne, en kWh,
selon les Rgles Th-C 93 (complment 6, 2.22), de calcul annuel, par :
( (( ( ) )) ) ( (( ( ) )) )










+ ++ +


+ ++ +


= == =
c
e
c s
e ec
gc s
h ec
Ca Cm 1 B
E
1 B
H Appoint

avec :
H et E : reprsentant la fraction de fonctionnement en hiver ou t. Pour la zone climatique H3
on a H = 0.60 et E = 0.40, pour la zone climatique H2, H = 0.68 et E = 0.32 et pour la
zone climatique H1, H = 0.72 et E = 0.28,
B
ec
: besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh,

gc
: est le rendement moyen annuel de gnration de 0.75 (obtenu avec la formule des
Rgles Th-C 93 2.62 b),

c
: est le rendement corrig de la chaudire de 0.80-0.02=0.78 selon les
Rgles Th-C 93 2.62,

s
: est le rendement de stockage de la chaudire de 0.80 selon les Rgles Th-C 93
5.21,
Ca
e
= 1 si
e
< 0.8 et Ca
e
= 5.(1
e
) sinon,
Taux d't de couverture solaire :
e
= 2/(1+) o est le taux de couverture solaire calcul
prcdemment,
Taux d'hiver de couverture solaire :
h
= ( - E.
e
)/H ,
Cm : masse en eau de la chaudire. On prendra le cas dfavorable d'une chaudire sans
veilleuse forte capacit en eau, c'est--dire 2200 (selon les Rgles Th-C 93 3.36 b).
Dans le cas d'une installation solaire appoint hydraulique intgr, le besoin en appoint Q
a

en kWh est directement mesur. Ce besoin en appoint Q
a
est fournit par la chaudire
fonctionnant au ralenti en t et plein rgime en hiver. La consommation de l'appoint
hydraulique au fuel intgr est alors donne, en kWh, par :
t
t int_ appo
hiver
hiver int_ appo
Q Q
Appoint

+ ++ +

= == =

avec :
Q
appoint_hiver
: Fourniture de l'appoint mesure en hiver (de octobre mai pour les zones
climatiques H1 et H2 et de novembre avril pour la zone climatique H3)
en kWh,
Q
appoint_t
: Fourniture de l'appoint mesure en t (complment de l'hiver) en kWh,

hiver
: Rendement moyen de chauffage fuel de 0.75 (obtenu avec la formule des
Rgles Th-C 93 2.62 b),

t
: Rendement de chaudire d't de 0.25. Cette valeur est obtenue en appliquant
la formule des Rgles Th-C 93 2.62 b, pour les 6 installations appoint
hydraulique intgr de Languedoc Roussillon, qui consomment en moyenne
100 kWh d'appoint sur 50 jours, soit un appoint de 83.33 W. C'est une valeur
approximative mais qui concerne seulement la fourniture d'appoint d't (environ
10 % du total). La mme valeur est utilise dans toutes les rgions. Notons que

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




l"t" est plus court en Alsace et Rhne-Alpes quen PACA et Languedoc-
Roussillon.
3.1.3.3.2 Consommation de rfrence
Dans le cas d'une installation appoint hydraulique au fuel accumulation sans veilleuse
(considre comme le cas le plus courant), la consommation de linstallation de rfrence
quivalente pour produire B
ec
(besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh) est donn selon
Rgles Th-C 93, 3.36 c, par :









+ ++ +

+ ++ +

= == =
c c s
ec
gc s
ec
ref
Cm B
E
B
H Conso

avec :
H et E : reprsentant la fraction de fonctionnement en hiver ou t. Pour la zone climatique H3
on a H = 0.60 et E = 0.40, pour la zone climatique H2, H = 0.68 et E = 0.32 et pour la
zone climatique H1, H = 0.72 et E = 0.28
B
ec
: besoin en ECS calcul au 3.1.2.2, en kWh
Cm : masse en eau de la chaudire. On prendra le cas dfavorable d'une chaudire sans
veilleuse forte capacit en eau, c'est--dire 2200 (selon les Rgles Th-C 93
3.36 b).

gc
: est le rendement moyen annuel de gnration de 0.70 selon les Rgles Th-C 93,
5.21,

s
: est le rendement de stockage de la chaudire de 0.80 selon les Rgles Th-C 93
5.21,

c
: est le rendement corrig de la chaudire de 0.80-0.02=0.78 selon les
Rgles Th-C 93 2.62.
Remarque : On peut aussi calculer la consommation de linstallation de rfrence quivalente,
en kWh, selon les Rgles Th-C 93 par Conso
ref
= B
ec
/
global
, avec
global
= 0.53 pour le fuel. En
fait on trouve plutt 0.39 en moyenne pour les 3 installations appoint fuel de Languedoc-
Roussillon. Ceci est srement d aux consommations en eau chaude plus faibles, entranant un
moins bon rendement.
3.1.3.3.3 conomie d'nergie
Les auxiliaires tant de nature lectrique, l'conomie en kWh lectrique est :
conomie = - Auxiliaires. Elle est ngative, car avec le CESI, on consomme plus d'lectricit
(circulateur) qu'avec la chaudire fuel.
Lappoint (Q
a
) et la consommation de linstallation de rfrence quivalente tant de nature fuel,
l'conomie en kWh fuel est : conomie = Conso
ref
- Appoint.
Remarque : Dans le cas de lappoint fuel spar, on peut dvelopper lexpression de lconomie
par :
( (( ( ) )) )
e
c
e
c s
ec
h
gc s
ec
Ca 1
Cm E B E B H
Economie


+ ++ +


+ ++ +


= == =


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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




On y remarque que :
L'conomie est forme d'un terme hiver et d'un terme t. Le terme d't est form d'un terme
de rendement et d'un terme de pertes dues l'eau chauffe non utilise. Ce terme de pertes
est proportionnel au coefficient de marche de la chaudire l't (1-Ca
e
) ;
Plus la couverture solaire est grande (taux levs, donc Ca
e
faible), plus lconomie le sera ;
Si on arrte la chaudire lt (Ca
e
= 0), on a une plus grande conomie ;
Sans apport solaire (taux nuls, donc Ca = 1), on na pas dconomie.
3.1.3.3.4 conomie d'nergie primaire
L'nergie primaire est l'nergie ncessaire la production de l'nergie finale (consomme en
ECS). Au sens de la RT 2000 (Rgles Th-C - chapitre II : mthodes de calcul -
paragraphe 14), il faut 1 kWh d'nergie primaire pour produire 1 kWh fuel et 2.58 kWh d'nergie
primaire pour produire 1 kWh lectrique. Lconomie en nergie primaire est alors lconomie
fuel ajoute 2.58 kWh par kWh dconomie lectrique.
3.1.3.3.5 missions de CO
2
vites
Les missions de CO
2
vites sont de 0.270 kg CO
2
par kWh fuel non consomm et de
0.040 kg CO
2
par kWh lectrique, selon le guide ADEME Qualit Environnementale des
Btiments (avril 2002) [ 8] et selon la note de l'ADEME du 14 janvier 2005 [50].

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




SUIVI CESI DE NIVEAU 2
Le niveau 2 est un niveau d'instrumentation plus prcis mais plus lourd grer que le
niveau 1. Il a t mis en place sur un nombre rduit d'installations pour affiner les hypothses
de travail ncessaires l'exploitation de niveau 1, et affiner la connaissance du fonctionnement
des CESI (profils de puisage, consommation de l'appoint, fonctionnement de la pompe
solaire, ).
Le niveau 2 permet d'enregistrer des mesures un pas de temps paramtrable (30 secondes,
puis 5 minutes pour rduire les volumes de donnes stocker) et de les stocker pour les
transmettre par tl-relev. Il permet de connatre les tempratures d'eau froide, d'eau chaude
et ambiante. Il enregistre galement la consommation d'ECS en m
3
et kWh et la consommation
de l'appoint. Enfin, il permet de vrifier les temps de fonctionnement de la pompe du circuit
primaire.
Pour le niveau 2, il s'agit donc d'installer une armoire lectrique qui rassemble les valeurs des
compteurs et tempratures et les transforme en un signal mis par ligne tlphonique France
Telecom ddie. Cette armoire est reprsente sur la photo ci-dessous :

Figure 4 : Armoire lectrique de l'instrumentation de niveau 2.
3.1.4 CONSOMMATIONS D'ECS
Les consommations de l'appoint intgr ventuel et de l'ECS sont mesures en m
3
et en kWh
par des compteurs impulsions.
Le compteur lectrique envoie une impulsion pour 0.1 kWh lectrique consomms.
Le compteur volumtrique mesure le volume d'eau. Il comprend galement une sonde de
temprature qui permet de mesurer la temprature d'eau chaude et ainsi de mesurer
directement l'nergie en sortie du CESI. Il donne une impulsion par litre et une impulsion par
kWh d'ECS consomme.
Pour avoir les consommations d'eau chaude (m
3
et kWh) et d'appoint sur une priode il suffit
donc de sommer les valeurs enregistres sur cette priode. Les principaux rsultats seront
prsents au 4.1.9.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




3.1.5 TEMPRATURE DEAU FROIDE
L'objectif est d'estimer la temprature de l'eau froide entrant dans le CESI.
Pour cela, une sonde (thermocouple) est installe sur le tuyau d'arrive d'eau froide en entre
du ballon solaire. Sil n'y a pas de puisage pendant suffisamment longtemps, les tempratures
s'quilibrent et la sonde indique en gros la temprature ambiante. Le relev de la temprature
d'eau froide est pertinent au moment o il y a un puisage suffisant pour laisser le temps la
temprature de la tuyauterie et de la sonde de s'quilibrer avec la temprature d'eau froide.
Le compteur volumtrique compte des impulsions : 1 pour 1 litre. On peut supposer que lors du
dernier puisage, aprs la dernire impulsion, le compteur volumtrique ait vu passer au plus
0.999 litres. Le moindre petit puisage ou la moindre petite fuite dclenche donc une impulsion,
mais trs peut d'eau froide ayant circul, la temprature reste la mme et est proche de la
temprature ambiante. Lorsqu'il n'y a pas de puisage pendant longtemps (vacances),
l'indication de la temprature d'eau froide dpasse la temprature ambiante et suit l'volution de
la temprature d'eau chaude, la rsistance thermique du ballon prt (augmentation au cours
de la journe et rduction dans la nuit).
A partir de l'analyse de plusieurs courbes, on peut se fixer la rgle de ne prendre en compte les
indications de la sonde de temprature de l'eau froide qu' partir de 2 impulsions. On na pas
de changement significatif de temprature mensuelle d'eau froide si on augmente le nombre
dimpulsions partir duquel un point de mesure est pris en compte.
La courbe ci-dessous illustre l'volution des tempratures avec les puisages (une ou plusieurs
impulsions) :
0
10
20
30
40
50
60
70
80
01/08/2004
07:00
01/08/2004
07:20
01/08/2004
07:40
01/08/2004
08:00
01/08/2004
08:20
01/08/2004
08:40
01/08/2004
09:00
01/08/2004
09:21
01/08/2004
09:41
T
e
m
p

r
a
t
u
r
e
s

(

C
)
0
1
2
3
4
5
6
7
8
I
m
p
u
l
s
i
o
n
s

d
e
s

c
o
m
p
t
e
u
r
s
Temprature eau froide Temprature eau chaude Temprature ambiante CESI (kWh) CESI (m3) Pompe solaire

Figure 5 : Exemple d'volution des tempratures avec le puisage,
CESI n46, le 1
er
aot 2004 de 7 h 00 10 h 00.
On peut alors faire la moyenne des tempratures d'eau froide effectivement prises en compte
sur la dure choisie. Les principaux rsultats seront prsents au 4.1.5.

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Note : Par commodit, on a l'habitude de prendre la temprature minimale releve sur une
priode afin d'obtenir une indication de la temprature d'eau froide. Pour une dure infrieure
un jour, avec la mthode ci-dessus, on obtient une valeur trs proche de la temprature d'eau
froide minimale releve. Pour des dures allant de une deux semaines, la temprature d'eau
froide obtenue par notre mthode est suprieure la temprature minimale d'environ 1 2 C.
Au del, les fluctuations sont trop importantes pour se contenter de la temprature minimale.
3.1.6 TEMPRATURE DEAU CHAUDE
L'objectif est d'estimer la temprature de l'eau chaude sortant du CESI.
Pour cela, une sonde (thermocouple) est installe sur le tuyau d'eau chaude en sortie du ballon
solaire. Sil n'y a pas de puisage pendant suffisamment longtemps, les tempratures
s'quilibrent et la sonde indique en gros la temprature ambiante.
Les observations du paragraphe prcdent concernant l'eau froide sont valables pour l'eau
chaude. La dtermination de la temprature d'eau chaude se fera par une mthode analogue
(moyenne des tempratures releves quand on a deux impulsions de consommation). Les
principaux rsultats seront prsents au 4.1.6.
La mthode simple de prendre la temprature maximale sur la priode considre, survalue
d'autant plus la temprature d'eau chaude que la dure d'observation est longue.
3.1.7 TEMPRATURE AMBIANTE
L'objectif est d'estimer la temprature ambiante ncessaire l'estimation des pertes du ballon.
Pour cela, une sonde (thermocouple) est installe ct de l'armoire lectrique, en contacte
avec l'air ambiant seulement.
La temprature ambiante de la pice est prise comme la moyenne des tempratures ambiantes
mesure sur la dure d'observation. Les principaux rsultats seront prsents au
0.
3.1.8 TEMPS DE FONCTIONNEMENT DE LA POMPE SOLAIRE
L'objectif est d'estimer les temps de fonctionnement de la pompe solaire sur la journe en
fonction des saisons.
A chaque pas de temps, le dispositif mesure la tension (via un transformateur 0-2V) aux bornes
de la pompe solaire : si la tension est suprieure 1 V, la pompe fonctionne, sinon elle est
arrte.
La somme des informations boolennes (1 : marche, 0 : arrt) sur une priode, donne le
nombre de pas de temps o la pompe fonctionne sur cette priode. En fonction du pas de
temps, on ramne ce rsultat en heures de fonctionnement (on divise par 120 pour un pas de
30 secondes ou par 12 pour un pas de 5 minutes). Les principaux rsultats seront prsents au
4.1.8.

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4 BILAN DU PLAN SOLEIL
ANALYSE DU SUIVI CESI DE NIVEAU 1
Selon la mthode de calcul prsente au paragraphe 0 on a ralis des feuilles de calcul pour
chaque installation. Une page de synthse est donne chaque propritaire en remerciement
de son implication dans la campagne de mesure. Un exemple de fiche de calcul est prsent
en annexe.
Cette dmarche expose dans les paragraphes prcdents s'appuie sur des hypothses,
ralistes, mais nanmoins prises avec une certaine incertitude. Cette partie prsente d'abord
l'influence de l'incertitude des hypothses sur le rsultat final, puis une synthse des rsultats
disponibles.
4.1.1 INCERTITUDES
4.1.1.1 Hypothse sur lcart T
ambiante
-T
ef

Cette hypothse n'intervient que pour le calcul des pertes lies l'appoint intgr
(voir 3.1.2.4).
Par rapport aux calculs de base, une temprature ambiante plus chaude (cart par rapport
l'eau froide de 3 K au lieu de 2) entrane une plus faible consommation (car moins de pertes),
donc une moins bonne production solaire et une plus faible conomie de CO
2
. Une temprature
ambiante plus frache aurait des effets symtriques.
Une incertitude de 1 K sur l'hypothse prise 2 K entrane une incertitude de l'ordre de 3 % sur
l'estimation des pertes du stockage, mais seulement d'environ 1% sur la production solaire, et
moins encore sur la rduction des missions de CO
2
.
On peut donc considrer que l'incertitude sur l'cart entre les tempratures ambiante et d'eau
froide n'affecte pas les rsultats d'une manire significative.
4.1.1.2 Hypothse sur la temprature d'eau froide
Cette hypothse intervient dans l'estimation de la temprature d'eau froide utile pour le calcul
des consommations d'eau chaude 50 C pour les ins tallations appoint intgr, et pour les
besoins en ECS, et par consquent des taux de couverture, puis des conomies pour les
installations appoint spar. L'estimation de la temprature d'eau froide est base sur une
interpolation linaire entre une temprature d'eau froide minimale en fvrier et une maximale en
aot (voir 3.1.2.1).
Par rapport un calcul avec une temprature d'eau froide de 27 C en aot, une temprature
infrieure (25 C) diminue l'estimation des besoins en eau chaude en litres 50 C par jour.
Un cart de 2 K sur la temprature d'eau froide en aot influence l'estimation du taux de
couverture et des conomies de CO
2
des installations appoints spars de l'ordre de 1
2 %. L'influence sur l'estimation de la consommation d'eau chaude 50 C est un peu plus
importante : 3.5 % pour les installations appoint intgr.
4.1.1.3 Hypothse temprature de consigne de 55 C
Cette hypothse n'intervient que pour le calcul de la temprature d'eau chaude dans les cas
d'installations appoint spar (voir 3.1.2.1). Ce paramtre influence donc directement le
calcul des besoins en ECS (en kWh) de l'usager. On peut supposer que la temprature de
consigne varie entre 50 C et 60 C.
Par rapport aux calculs basiques 55 C, une temp rature de consigne plus chaude entrane

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un besoin en ECS plus important (donc une rfrence plus grande) et donc un taux de
couverture et une conomie en CO
2
plus faibles.
L'influence d'un cart de 5K sur la temprature de consigne est homogne sur les trois
indicateurs et tourne autour de 10 %.
Mme si les installations de niveau 2 tudies indiquent une temprature de consigne autour de
55 C, le rglage n'tant pas prcis, on peut pense r qu'il est probable de trouver des
installations avec une consigne rpartie entre 50 et 60 C. Les rsultats sont alors prendre
avec une prcision d'environ 10 %.
4.1.1.4 Hypothse du temps de fonctionnement de la pompe solaire
Cette hypothse intervient pour le calcul de la consommation des auxiliaires, c'est--dire pour le
calcul de l'conomie d'nergie (lectrique seulement) et donc les missions de CO
2

(voir 3.1.3).
Dans un premier temps on a pris 1500 heures pour le temps de fonctionnement de la pompe
solaire puis, au vu des rsultats du niveau 2, on rduit le chiffre 1000, ce qui a entrane une
rduction de la consommation d'lectricit et ainsi une augmentation de l'conomie en CO
2
.
L'influence d'un cart de 500 heures sur le temps de fonctionnement de la pompe solaire est
homogne sur les appoints gaz et fuel et est ngligeable : l'lectricit pour l'ECS en France
contient peu de CO
2
par rapport aux combustibles fossiles. L'influence est cependant plus
marque pour les appoints lectriques (autour de 5 %) et correspond la part relative de
consommation lectrique de la pompe par rapport l'appoint.
La part des appoints lectriques dans le bilan carbone tant faible par rapport aux appoint gaz
et fuel, on peut considrer que l'incertitude sur le temps de fonctionnement de la pompe solaire
n'affecte pas les rsultats pour le CO
2
vit, mais un peu ceux dconomies dnergie.
4.1.1.5 Hypothse Rendement de chaudire d't
Cette hypothse n'intervient que pour le calcul de l'conomie pour les installations appoint
hydraulique intgr (voir 3.1.3.2.1).
Par rapport aux calculs avec un rendement de chaudire d't de 0,25, une valeur plus forte
plus faible entrane une moindre consommation en t, donc une meilleure conomie, et
inversement.
Regardons lincidence du passage du rendement dt de 25 % 30 % en Alsace o la moiti
des installations suivies sont appoint hydraulique intgr.
Lconomie en nergie primaire samliore dun peu moins dune centaine de kWh en moyenne
et les missions de CO
2
vites augmentent dune vingtaine de kg. Lconomie samliore
dautant plus que la consommation dappoint en t est leve.

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Tableau 3 : Influence du rendement de chaudire dt - calculs avec 25 % et 30 %
En rsum, avec toutes les hypothses prises, on considre que l'estimation de la production
solaire est assez fiable ( 10 20 % prs), alors que l'estimation de l'conomie d'nergie et de
CO
2
lest moins.
4.1.2 RSULTATS
4.1.2.1 Bilan des installations exploitables
Les moyennes par rgion sont donnes dans le tableau ci-dessous.
Rgion
Nombre
moyen
d'utili-
sateurs
par CESI
Consom-
mation
moyenne
d'ECS
50 C par jour
Surface
moyenne
Prix
moyen
hors
prime
TTC
Production
solaire
annuelle
moyenne
Taux de
cou-
verture
solaire
moyen
conomies
d'nergie
primaire
annuelle
moyenne
missions
annuelles de
CO2 vites
Languedoc
Roussillon
25 CESI
3.5
111 litres
32 litres /pers.
4.3 m
2

1.2 m
2
/pers.
4 827
899 kWh
211 kWh/m
2

70 % 2 121 kWh
180 kg CO2
42 kg/m
2

Alsace
25 CESI

3.6
118 litres
33 litres /pers.
4.9 m
2

1.4 m
2
/pers.
5 063
988 kWh
201 kWh/m
2

60 % 1 741 kWh
179 kg CO2
36 kg/m
2

P.A.C.A.
24 CESI

3.3
132 litres
40 litres /pers.
4.6 m
2

1.4 m
2
/pers.
4 807
1 159 kWh
251 kWh/m
2

68 % 2 809 kWh
181 kg CO2
39 kg/m
2

Rhne-
Alpes
17 CESI

3.4
113 litres
34 litres /pers.
4.9 m
2

1.4 m
2
/pers.
4 423
907 kWh
184 kWh/m
2

59 % 1 523 kWh
225 kg CO2
46 kg/m
2

Tableau 4 : Rsultats par rgion
On constate que le taux de couverture solaire moyen obtenu (entre 60 et 70 %) est conforme
ce que l'on attendait. Cependant la productivit solaire autour de 200 kWh/m
2
(un peu plus en
PACA) est largement infrieure aux valeurs admises habituellement (400 kWh/m
2
par

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exemple).
La consommation d'ECS 50 C est denviron 33 litr es 50 C par jour et par personne sauf
dans la rgion PACA (41 litres). Est-ce une question de niveau de vie ; notons par ailleurs que
les CESI instruments en PACA nont pas t subventionns par la rgion qui a institu son
"chque nergie" plus tard.
La production solaire plus importante en P.A.C.A. est due la fois un meilleur ensoleillement
et une plus grosse consommation d'eau chaude.
Les conomies sont exprimes en nergie primaire au sens de la rglementation thermique et
en missions de CO
2
vites.
4.1.2.2 Production solaire
A priori on penserait que la production solaire dpend avant tout de la surface de capteurs
solaire. Mais si on compare le graphique suivant qui donne la production solaire en fonction de
la surface de capteurs solaire, toutes rgions confondues,
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
0 1 2 3 4 5 6 7 8
surface de capteurs m
p
r
o
d
u
c
t
i
o
n

s
o
l
a
i
r
e

k
W
h
/
a
n

Figure 6 : Production solaire en fonction de la surface
au graphique analogue mais en fonction de la consommation (Figure 7), on voit que la
corrlation est bien meilleure avec la consommation.

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0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
0 50 100 150 200 250 300
consommation litres/jour 50 C
p
r
o
d
u
c
t
i
o
n

s
o
l
a
i
r
e

k
W
h

Figure 7 : Production solaire en fonction de la consommation d'ECS
La consommation d'eau chaude est bien le paramtre principal qui influence la rcupration
dnergie solaire. Le climat nest pas un paramtre essentiel comme on le voit si on distingue
les diffrentes rgions (ci-aprs).
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
0 50 100 150 200 250 300
Litres par jour 50C
P
r
o
d
u
c
t
i
o
n

s
o
l
a
i
r
e

(
k
W
h

p
a
r

a
n
)
LR (111 l/j ; 899 kWh/an) Alsace (118 l/j ; 988 kWh/an)
PACA (132 l/j ; 1159 kWh/an) RA (113 l/j ; 907 kWh/an)

Figure 8 : Production solaire en fonction de la consommation d'ECS et de la rgion.

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La rgion PACA parait la plus performante mais lAlsace fait mieux que le Languedoc-
Roussillon pourtant bien plus ensoleill. Il semblerait que le moindre ensoleillement en Alsace
soit compens par une eau froide plus froide et une surface de capteurs un peu plus grande,
mais alors pourquoi la rgion Rhne-Alpes serait-elle moins performante ? Les courbes ne font
en fait pas apparatre dinfluence significative de la rgion et donc du climat sur la production
solaire. Cela facilitera lextrapolation au niveau franais.
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
0 50 100 150 200 250 300
Litres par jour 50C
P
r
o
d
u
c
t
i
o
n

s
o
l
a
i
r
e

(
k
W
h

p
a
r

a
n
)
Appoint intgr Appoint spar

Figure 9 : Production solaire selon le type dappoint
Si lon essaie de distinguer le type dappoint, la production solaire semble lgrement infrieure
dans le cas de lappoint intgr, mais vu la dispersion des points cela ne nous parait pas
significatif. Rappelons que la production solaire est directement mesure par le compteur dans
le cas de lappoint spar mais quelle est estime avec des hypothses sur les pertes du
volume chauff par lappoint dans le cas de lappoint intgr.
4.1.2.3 Les conomies
Les deux indicateurs "nergie primaire conomise" et "missions de CO
2
vites" dpendent
principalement de lnergie dappoint utilise (voir 3.1.3.1.5 et 3.1.3.1.6). On a regroup gaz
et fioul (il ny a pas dappoint au bois dans lchantillon exploit) dun ct et lectricit de
lautre.
Les CESI appoint lectrique sont les meilleurs du point de vue de lnergie primaire
conomise alors que les CESI appoint par combustible vitent beaucoup plus dmission de
CO2 que les CESI appoint lectrique.
Dautres paramtres influenant les conomies sont discuts aux paragraphes suivants.

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-1 000
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
0 50 100 150 200 250
litre/jour 50 C
k
W
h

p
r
i
m
a
i
r
e
s

c
o
n
o
m
i
s

s
Electrique
"Combustible"

Figure 10 : nergie primaire conomise en fonction de la consommation d'ECS
et par type dnergie dappoint
-200
0
200
400
600
800
0 50 100 150 200 250
litres par jour 50 C

c
o
n
o
m
i
e

d
e

C
O
2

(
k
g
/
a
n
)
Electrique
Combustible

Figure 11 : missions de CO
2
vites en fonction de la consommation d'ECS
et par type dnergie dappoint

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4.1.2.4 Analyse de la configuration des installations
La moyenne des taux de couverture solaire annuels des installations appoint spar est de
72 %, contre 69 % pour les appoints intgrs. La moyenne des taux d'conomie des
installations appoint spar est de 54 %, contre 47 % pour les appoints intgrs. Compte tenu
des incertitudes (plus grandes sur les conomies que sur les taux de couverture solaire), ces
diffrences ne sont pas trs significatives.
Cependant en ce qui concerne les appoints par combustible, on observe une tendance
lavantage des appoints spars. Par exemple en Languedoc-Roussillon, les installations
appoint gaz intgr engendrent une conomie nergtique d'environ 30 % contre 60 % pour les
appoints gaz spars, le taux de couverture tant dans les deux cas de lordre de 75 %. On
explique cela par les pertes de stockage de l'eau chauffe au gaz et stocke dans le ballon
solaire, pertes inexistantes pour les appoints spars sil sagit de chauffe-eau instantans. Il
est en effet nergtiquement coteux de maintenir en permanence 150 litres d'eau 60 C
surtout lorsquon en consomme que 100. Aux pertes de stockage sajoute celles de gnration,
le rendement de la chaudire tant mdiocre puisquelle na que peu de puissance a fournir.
Les appoints lectriques ne laissent pas apparatre, eux, de diffrence significative entre
appoints intgr et spar. Les deux sont toujours accumulation.
Il est vrai quen ce qui concerne lnergie gaz, on ne raisonne pas confort gal. Lappoint
intgr apporte un meilleur confort que lappoint spar instantan. Si lon avait pris une
rfrence accumulation, on aurait eu des conomies plus grandes (voir plus loin la dernire
remarque du 4.1.3).
L'appoint hydraulique intgr peut donc se justifier par un meilleur confort. Mais les volumes
chauffs par cet appoint sont tous largement surdimensionns. On a souvent 150 litres alors
quune centaine de litre voire moins pourrait suffire vu les puissances de chaudires.
Pour illustrer ce rsultat, on peut diffrencier les appoints intgrs et spars dans le graphique
du paragraphe prcdent donnant les conomies de CO
2
en fonction du type d'appoint :
-200
0
200
400
600
800
1 000
0 50 100 150 200 250 300
Litres par jour 50C
E
c
o
n
o
m
i
e

d
e

C
O
2

(
k
g

p
a
r

a
n
)
Electrique intgr Electrique spar Hydraulique intgr Hydraulique spar

Figure 12 : conomie de CO
2
en fonction de la consommation d'ECS et du type d'appoint.
On y remarque que les appoints lectriques intgrs ou spars donnent des conomies
semblables (les courbes de tendance sont superposes). Tandis que les appoints hydrauliques
intgrs sont trs disperss et semblent globalement moins bons que les appoints hydrauliques
spars.

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4.1.2.5 Faut-il arrter lappoint en t ?
Sur les installations qui font le plus dconomies, lappoint est gnralement arrt en t. Sur
dautres o lappoint nest jamais arrt, on observe un taux de couverture de 100 % pendant
2 ou 3 mois dt et on peut penser quelles feraient des conomies supplmentaires si
lappoint tait coup. Quel est lordre de grandeur de ces conomies supplmentaires ? Pour
les installations appoint lectrique il va de quelques dizaines une centaine de kWh soit
moins du dixime de lconomie totale. Pour lappoint par combustible la fourchette est plus
large, jusqu 200 kWh environ.
4.1.3 COMPARAISONS AVEC DAUTRES CAMPAGNES DE MESURES
Une campagne de mesure sur une cinquantaine chauffe-eau solaires individuels a t mene
de 1982 1984 par le CSTB et quatre Centres techniques de lquipement pour le compte de
lAFME [ 10].
Ces chauffe-eau avaient en moyenne 3,7 m
2
de capteurs solaires pour 4,3 personnes (pour les
120 CESI on a 4,6 m
2
pour 3,4 personnes - apparemment les ratios de dimensionnement ont
augment en vingt ans). Le rapport final dit que les performances sont dans lensemble
satisfaisantes mais insiste sur la dispersion des rsultats et ne donne pas de moyennes ni de
ratios. La conclusion ne donne aucun chiffre de productivit solaire ni dconomie. Parmi les
conclusions on note en autres :
un accroissement notable de la productivit des chauffe-eau solaires quand la consommation
deau chaude sanitaire augmente,
des dfauts importants dans le rglage et la mise en uvre des appareils de rgulation.
Une campagne de mesure sur 50 chauffe-eau solaires individuels a t mene aux Pays-Bas il
y a une quinzaine dannes par la socit ECOFYS [ 11].
Ces appareils taient avaient une surface rduite par rapport aux 120 CESI avec 3 m
2
de
capteurs solaires en moyenne. Le taux de couverture ntait que de 39 %. Une des conclusions
de ltude tait que la production solaire tait plus faible que prvue cause de la
consommation deau chaude plus faible que prvue et une eau froide moins froide que prvue.
Comparons les principaux rsultats ceux du plan Soleil :

50 CESI
ECOFYS Pays-Bas 1991-92
120 CESI
plan Soleil 2003-06
Consommation deau chaude
123 litres par jour 50 C
(93 l/j 62 C ou 19,3 MJ)
120 litres par jour 50 C
Surface de capteurs solaires 3 m
2
4,5 m
2

Production solaire annuelle
667 kWh
(2,4 GJ)
950 kWh
Productivit des capteurs 222 kWh/m
2
210 kWh/ m
2

Taux de couverture solaire 39 % 65 %
conomie en gaz
(CESI appoint gaz)
1,2 MWh
(4,2 GJ)
1,3 MWh
conomie en lectricit
(CESI appoint lectrique)
0,8 MWh 1,2 MWh
Tableau 5 : Comparaison des campagnes de mesure

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Les capteurs des CESI hollandais se rvlent aussi productifs que ceux du plan Soleil, malgr
un climat moins propice, du fait dun dimensionnement rduit entranant un taux de couverture
solaire bien plus faible.
On note une conomie en gaz relativement importante par rapport la production solaire. La
rfrence tait un chauffe-eau gaz accumulation de 100 litres, plus favorable que la ntre.
4.1.4 COMPARAISONS AVEC SOLO
Nous avons galement compar nos rsultats avec les calculs du logiciel de dimensionnement
d'installations solaires thermiques (SOLO), pour deux installations (appoint lectrique et gaz)
dont les capteurs taient en base de donnes des logiciels.
Les fiches de rsultats sont rassembles en annexe, un extrait est prsent ci-dessous :
Taux de couverture (%)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE Moyenne
Rel SOLO

Figure 13 : Exemple de comparaison avec SOLO pour le CESI n32
On y remarque que nos rsultats sont proches de SOLO : en effet nous avons pu paramtrer
SOLO avec les besoins rels de l'utilisateur ainsi que les tempratures d'eau froide et ambiante
prises comme hypothse pour nos calculs.
Les consommations relles sont parfois releves des dates irrgulires, engendrant un report
de consommation d'un mois sur l'autre (avril-mai dans notre exemple). Les petits carts
rencontrs sont galement dus au fait que nos calculs sont spcifiques une anne, alors que
les logiciels prennent une mto moyenne.
Nos calculs de production solaire, bass sur des relevs rels, sont donc cohrents avec la
mthode implante dan le logiciel SOLO.

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ANALYSE DES SUIVIS DE NIVEAU 2
4.1.5 TEMPRATURE DEAU FROIDE
Le tableau suivant rsume les mesures des tempratures d'eau froide des 5 installations
quipes en suivi de niveau 2 en Languedoc-Roussillon, selon la mthode prsente au
3.1.5 :
CESI n 40 57 46 31 34 Rgle adopte
local ballon : Local chauff Local chauff Local chauff Local non chauff Local non chauff Local chauff Local non chauff Extrieur
JANVIER 19.8 17.4 12.9 19 15 12
FVRIER 19.6 16.8 12.7 13.6 17 13 9
MARS 20.0 13.5 15.6 19 15 12
AVRIL 20.8 21.6 16.1 19.0 20 18 15
MAI 21.5 23.1 23.6 18.3 22.9 22 20 18
JUIN 25.0 26.4 29.6 22.3 27.5 24 22 21
JUILLET 26.5 27.1 26.8 24.9 25 25 24
AOT 26.8 27.7 27.1 25.7 27 27 27
SEPTEMBRE 25.5 25.9 25.6 24.2 25 25 24
OCTOBRE 23.1 24.6 23.4 21.0 24 22 21
NOVEMBRE 21.0 20.3 22 20 18
DCEMBRE 20.1 18.6 14.2 20 18 15
MOYENNE 22.5 25.8 22.8 18.7 19.7 22 20 18

T eau froide fvrier : 17 C 13 C 9 C

T eau froide aot : 27 C 27 C 27 C
Tableau 6 : Temprature deau froide en Languedoc-Roussillon
On remarque que ces valeurs de tempratures d'eau froide sont relativement leves par
rapport aux donnes mto "officielle". Ces donnes mto, entre 9 C et 18 C pour
Montpellier, sont en gnral obtenues par extrapolation des tempratures extrieures (voir par
exemple les Cahiers du CSTB 2847 [ 4]).
Les tempratures mesures, plus leves qu'attendu, nous indiquent que les puisages en eau
chaude doivent tre frquents et de faible volume, de faon ce que, la plupart du temps, l'eau
froide se rchauffe dans les tuyaux intrieurs avant d'arriver dans le ballon.
Ces observations nous conduisent dfinir une rgle d'estimation des tempratures d'eau
froide, plutt que de prendre les donnes mto "officielles" : pour le Languedoc-Roussillon, on
prendra une eau froide 27 C en aot et 17 C en fvrier si le ballon de stockage est dans un
local chauff, 13 C en fvrier si le ballon de sto ckage est dans un local non chauff et 9 C en
fvrier si le ballon de stockage est lextrieur. Pour les autres mois, on ferra une interpolation
linaire de la temprature d'eau froide minimale en fvrier et de la temprature d'eau froide
maximale en aot. L'interpolation linaire sur les 12 mois de l'anne donne des rsultats
similaires l'interpolation sinusodale.
Cette rgle permet de dfinir une temprature d'eau froide dans les cas d'analyse du niveau 1
o nous ne disposons pas d'information prcise (voir 3.1.2.1).
Une tude de l'influence sur les calculs d'une variation de ce paramtre est prsente au
4.1.1.2.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




Cette tendance des tempratures deau froide plus leves que celles utilises habituellement
se retrouve dans les autres rgions.
Rgion CESI n J F M A M J J A S O N D
LR 40 20 20 20 21 22 25 27 27 26 23 21 20
LR 46 17 17 22 24 30 27 27 26 23 20 19
LR 34 14 16 19 23 28
LR 57 23 26 27 28 26 25
LR 31 13 13 14 16 18 22 25 26 24 21 14
Al 26 17 17 20 22 21 19 17 12
Al 2 16 18 21 23 13
Al 22 20 23 25 24 24 22 18 14
Al 20 16 17 20 21 21 22 16 14
Al 1 23 24 23 21 18 16 13
Paca 74 15 18 21 22 23 22 19 16 14
Paca 62 19 21 24 25 26
Paca 85 15 15 28 28 18
Paca 75 12 13 17 20 24 25 26 23 21 16 12
Paca 68 20 23 25 27 27 26 23 20 16
RA 104 25 24 24 22
RA 91 21 18 17 11
RA 112 22 19 14
RA 114 ? ? ?
RA 97 22 19 14
Tableau 7 : Tempratures deau froide observes
On note des trous dans les mesures, imputables des dfaillances du systme de mesure.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




4.1.6 TEMPRATURE DEAU CHAUDE
Le tableau suivant rsume les mesures des tempratures d'eau chaude (en sortie du ballon
solaire et donc en amont de lappoint spar ventuel) des installations quipes en niveau 2,
selon la mthode prsente au 3.1.6 :
Rgion CESI n nergie app J F M A M J J A S O N D t
app

LR 40 fioul int 47 47 47 45 46 48 52 51 45 41 43 46 45
LR 46 gaz sp 32 36 49 58 69 65 62 57 38 35 33
LR 34 lec. int 59 60 59 59 61 59
LR 57 gaz sp 53 56 63 48 52 40
LR 31 lec. int 51 51 52 53 55 57 59 60 56 54 51 52
Al 26 lec. sp 37 41 51 48 47 43 33 20 18
Al 2 lec. int 49 47 59 52 53 53
Al 22 lec. sp 57 57 56 52 53 59 37 21
Al 20 lec. sp 54 54 58 55 51 49 32 20
Al 1 lec. int 46 46 45 45 42 44 45 45
Paca 74 gaz int 66 67 62 59 58 60 55 64 65 65 65
Paca 62 lec. int 61 65 69 73 69 60
Paca 85 gaz sp 32 38 65 61 29
Paca 75 lec. int 52 50 51 54 55 52 47 47 58 60 60
2

Paca 68 lec. int 55 62 64 70 66 55 47 56 57 56
RA 104 fioul int 50 52 54 46 50
RA 91 lec. int 40 39 44 51 36 51
RA 112 gaz int 53 53 53 53
RA 114 gaz sp ? ? ?
RA 97 lec. int 43 43 42 43
Tableau 8 : Tempratures deau chaude observes
La troisime colonne du tableau indique le type dappoint, intgr ou spar. La dernire
colonne donne une estimation de la temprature fournie par lappoint (cest la temprature de
consigne de lappoint si celui-ci marche en permanence, cest une temprature infrieure de
quelques degrs dans le cas contraire - voir ci-aprs). Seules les installations appoint intgr
permettent de conclure sur la temprature de consigne de l'appoint. Pour ces installations, la
temprature d'eau chaude est relativement stable autour de la consigne pendant les mois
d'hiver.
Cette temprature est voisine de 55 C en moyenne , ce qui confirme la valeur prise par dfaut
pour l'exploitation du niveau 1 (voir 3.1.2.1 - Une tude de l'influence sur les calculs d'une
variation de ce paramtre est prsente au 4.1.1.3). Les appoints lectriques ne fournissent
pas une temprature plus leve que les appoints par combustible.

2
La temprature de consigne a t augmente de 8 10 K au cours du mois de novembre

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20
25
30
35
40
45
50
55
60
0:00 6:00 12:00 18:00 0:00
heures
t
e
m
p

r
a
t
u
r
e

C

Figure 14 : volution journalire de la temprature deau chaude
La figure prcdente montre lvolution de la temprature deau chaude sur linstallation n2
situe en Alsace, pour la journe du 26 dcembre. Le ballon de 300 litres au total comporte un
appoint lectrique fonctionnant la nuit et se trouve dans une ambiance 16 C. La temprature
en sortie de ballon passe de 59 52 C entre 7 heu res et 15 heures. Le soir elle se situe entre
40 et 45C. 138 litres ont t puiss une tempra ture moyenne de 51 C.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




4.1.7 TEMPRATURE AMBIANTE
Le tableau suivant rsume les mesures des tempratures ambiantes (temprature du local o
est situ le ballon solaire) des installations quipes en niveau 2 :
Rgion CESI n J F M A M J J A S O N D t
amb
-t
ef

LR 40 22 22 21 23 25 28 29 28 27 25 23 23 2
LR 46 21 19 25 29 34 34 34 30 26 22 22 4
LR 34 14 18 21 25 30 2
LR 57 26 29 30 30 29 28 3
LR 31 15 15 14 15 18 23 27 29 28 26 18 3
Al 26 20 21 26 26 24 23 18 11 8 2
Al 2 19 19 23 24 25 15 2
Al 22 25 27 28 26 27 24 23 20 4
Al 20 18 19 23 24 23 23 17 14 2
Al 1 26 25 24 23 19 16 13 1
Paca 74 21 25 28 28 28 26 25 20 16 5
Paca 62 25 27 28 30 29 5
Paca 85 21 21 32 31 21 4
Paca 75 14 16 19 23 28 28 28 25 22 18 14 2
Paca 68 26 29 32 33 32 30 26 24 22 5
RA 104 30 30 29 25 5
RA 91 26 23 20 17 12 2
RA 112 25 23 22 5
RA 114 23 17 13
RA 97 27 23 21 5
Tableau 9 : Tempratures ambiantes observes
La dernire colonne donne lcart moyen entre temprature ambiante et temprature deau
froide. L'hypothse de travail sur l'cart de temprature entre l'ambiante et l'eau froide de
2 C, prise par dfaut pour l'exploitation du niveau 1 (voir 3.1.2.4) semble un peu faible.
Une tude de l'influence d'une variation de ce paramtre sur les calculs est prsente au
4.1.1.1.
4.1.8 TEMPS DE FONCTIONNEMENT DE LA POMPE SOLAIRE
L'objectif est d'estimer les temps de fonctionnement de la pompe solaire sur la journe en
fonction des saisons.
Le tableau suivant rsume les mesures du temps de fonctionnement, exprim en heures par
jour, de la pompe solaire des diffrentes installations quipes en niveau 2. A la dernire ligne
du tableau on a indiqu le nombre dheures pris en compte dans la rglementation thermique
en zone H2 pour une consommation de 100 litres par jour (selon une formule prenant en
compte lensoleillement et la consommation).

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Rgion NCESI CESI J F M A M J J A S O N D moyenne h/an*
LR
40
103 l/j
D 4 5 6 6 7 7 7 6 7 5 5 3 5.7 2062
LR
46
111 l/j
G 0.7 1 2 3 4 5 5 3 3 1 1 1 2.3 840
LR
34
257 l/j
G 1.8 1.4 1.9 1.7 2.1 2 2 1.5 0.9 1.7 621
LR
57
232 l/j
G 2.2 2.4 2.2 1.4 2.1 748
Al
26
108 l/j
V 4.2 3.2 2.9 3.1 3.3 2.5 2.6 3.1 1137
Al
2
66 l/j
G 3.4 1.6 2.3 1.7 2.3 821
Al
20
165 l/j
G 2.4 2.5 3.3 2.6 2.7 1.8 2.6 931
Paca
85
106 l/j
G 4.9 7.2 15.6 14 5.2 9.3 3391
Paca
65
100 l/j
G 2.2 1.9 1.8 2.5 2.6 2.5 2.5 1.8 2.2 812
Paca
68
55 l/j
G 0.7 0.9 1.1 0.9 0.5 0.3 0.3 0.7 245
RA
114
162 l/j
G 1.1 1.1 402
H2
RT 2000
100 l/j
3.5 4.0 4.0 3.5 3.2 3.7 3.5 3.4 2.9 2.7 3.9 2.4 3.4 1231
* Les heures/an sont obtenues par extrapolation (en multipliant la moyenne par 365 jour).
Tableau 10 : Temps de fonctionnement des pompes solaires
On note des trous dans les mesures, plus nombreux encore que pour les mesures de
temprature. Il semble que le dispositif de comptage du temps de fonctionnement des pompes
ntait pas trs fiable.
L'hypothse des 1500 heures de fonctionnement par an de la pompe prise dans un premier
temps pour le niveau 1 (voir 3.1.3) tait trop forte. On a pris par la suite 1000 heures par an
en labsence dinformations plus prcises. Une tude de l'influence sur les calculs d'une
variation de 500 heures de ce paramtre est prsente au 4.1.1.4.
On remarque de fortes disparits entre les installations. Ces disparits ne semblent pas dues
lensoleillement (rgion) ni la consommation. Elles viennent essentiellement du rglage de la
rgulation qui nest certainement pas optimal partout. On conoit bien que le temps de
fonctionnement de la pompe solaire a une influence importante sur le rendement du chauffe-
eau ; il y a donc l un gisement pour amliorer les rsultats.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




4.1.9 CONSOMMATIONS D'EAU CHAUDE (ECS)
Les objectifs sont dobserver les consommations d'eau chaude sur la journe, en fonction des
jours de la semaine, des saisons pour mieux connatre les comportements des usagers, et
aussi de savoir combien de fois l'usager consomme la totalit de son ballon en une journe afin
de statuer sur un ventuel surdimensionnement.
Les valeurs des consommations (en litres ou en kWh) sommes toutes les heures donnent des
profils de consommation heure par heure que l'on peut visualiser sur une journe, selon la
mthode prsente au 3.1.4.
Les profils sont trs variables dun usager lautre et aussi, dans une mesure un peu moindre,
dans le temps pour un mme usager. On trouvera en annexe des profils de consommation en
fonction de la saison, du jour de la semaine etc. pour quelques installations.
La moyenne des profils permet de visualiser une tendance des consommations, mais filtre les
pics et "lisse" le profil.
La figure suivante illustre la diffrence entre profil moyen et jour rel.

Figure 15 : Profil moyen ( gauche) et jour rel ( droite) - CESI n31
(en abscisse les heures)
Le profil moyen prsente en gnral un pic le matin, un pic le soir et parfois un troisime pic
midi. Le pic du matin est souvent le plus marqu.
Les profils suivants (installations n2 et 26 - Al sace), avec un pic un peu plus marqu le matin,
sont assez courants.


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0
1
2
3
4
5
6
0 2 4 6 8
1
0
1
2
1
4
1
6
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8
2
0
2
2
heures
l
i
t
r
e
s

Figure 16 : Profil moyen de linstallation n2 (Al sace)
4.1.9.1
0
5
10
15
20
25
30
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23
heures
l
i
t
r
e
s
juin septembre
octobre dcembre

Figure 17 : Profils moyens de linstallation n26 (Alsace)
Linstallation n26 prsente un pic plus marqu le matin que le soir. La consommation est plus
grande en hiver mais lallure des profils est semblable.

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5
10
15
20
25
0 2 4 6 8
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6
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heures
l
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t
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s

Figure 18 : Profil moyen de linstallation n1 (Al sace)
Linstallation n1 prsente un profil plutt atypi que ; il est rare de rencontrer un pic si marqu le
soir. La consommation 86 litres/jour - est un peu plus faible que la moyenne. Le profil est
calcul avec les donnes de juin dcembre.
Le profil suivant, avec des consommations majoritairement en fin de journe est en principe
favorable la rcupration solaire mais linstallation (n74) est peu performante par suite dune
temprature de consigne de lappoint trop haute.
0
5
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0 2 4 6 8
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6
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heures
l
i
t
r
e
s

Figure 19 : Profil moyen de linstallation n74 (P ACA)

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0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23
heures
l
i
t
r
e
s
aot
octobre

Figure 20 : Profils moyens de linstallation n104 (Rhne-Alpes)
Ce dernier exemple concerne une installation dans une grande maison de lArdche qui se
remplit en aot.
On trouvera en annexe une tude dtaille de quelques installations avec des considrations
sur le dimensionnement.
Lanalyse des profils de puisages confirme ce que lon savait sur la grande variabilit des
consommations deau chaude dans le temps et dun usager lautre. Cest une caractristique
que lon ne prend pas assez en compte lorsquon modlise des systmes individuels.


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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




BILAN DU PLAN SOLEIL
Pour extrapoler les rsultats une rgion ou la France entire (mtropolitaine) on peut
considrer deux chauffe-eau solaires franais moyens. Ces deux chauffe-eau ont environ
4,5 m
2
de capteurs solaires et produisent prs de 120 litres deau chaude 50 C par jour. Ils
ne se distinguent que par leur nergie dappoint. Si lon ne connat pas la rpartition entre les
nergies dappoint, on prendra un CESI "moyen" thorique vitant 200 kg de CO
2
par an et
conomisant 2 MWh dnergie primaire.
appoint nergie primaire conomise missions de CO
2
vites
gaz ou fioul 1,3 MWh 330 kg
lectrique 3 MWh 50 kg
indtermin 2 MWh 200 kg
Tableau 11 : Rsultats des chauffe-eau moyens
On peut ainsi faire le bilan des CESI du plan Soleil.
anne
dinstallation
nombre de
CESI installs
dure de
fonctionnement
(ans)
tonnes de
CO
2
vites
nergie primaire
conomise
(GWh)
1999 100 6,5 130 1,3
2000 800 5,5 880 8,8
2001 2800 4,5 2 520 25,2
2002 3700 3,5 2 590 25,9
2003 5300 2,5 2 650 26,5
2004 8000 1,5 2 400 24
2005 14000 0,5 1 400 11
total fin 2005 31700 12 570 126
Tableau 12 : missions de CO
2
vites par les CESI du plan Soleil et conomies dnergie primaire

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0 0
0
1
2
4
7
13
0.0
2.0
4.0
6.0
8.0
10.0
12.0
14.0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
temps
m
i
l
l
i
e
r
s

d
e

t
o
n
n
e
s

d
e

C
O
2

Figure 21 : missions de CO
2
vites par les CESI du plan Soleil
0 0
1
6
17
37
70
126
0
20
40
60
80
100
120
140
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
temps
G
W
h

n
e
r
g
i
e

p
r
i
m
a
i
r
e

Figure 22 : conomies dnergie primaire apportes par les CESI du plan Soleil

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5 CONCLUSION
L'analyse des mesures effectues sur 120 chauffe-eau sanitaires individuels (CESI) en situation
relle a permis de mieux connatre leur production nergtique et les conomies apportes. On
connat maintenant approximativement limpact nergtique et environnemental du volet CESI
du plan Soleil : la fin 2005 il a permis une conomie denviron 125 GWh dnergie primaire au
sens de la rglementation thermique et vit le rejet dans latmosphre denviron 13 000 tonnes
de gaz carbonique.
Les performances des chauffe-eau solaires (sauf le taux de couverture solaire) ne semblent pas
dpendre significativement de la rgion et donc du climat, comme si le moindre ensoleillement
tait compens par une eau froide plus froide. Cela facilite videmment lextrapolation des
rsultats. Parmi les principaux autres rsultats on retiendra les faits marquant suivants :
Les tempratures d'eau froide sont moins froides que les donnes utilises habituellement,
La consommation d'eau chaude moyenne est de 120 litres 50 C par jour par installation
soit 33 litres par personne en moyenne (un peu plus en PACA),
La productivit est d'environ 200 kWh/m
2
de capteur solaire,
La surface de capteur surdimensionne est la cause principale de la productivit faible (autre
cause possible : mauvais rglage de la rgulation),
Les volumes de stockage sont aussi le plus souvent surdimensionns, sauf les volumes
chauffs par des appoints lectriques intgrs. Le surdimensionnement des ballons na pas
seulement pour effet daugmenter les pertes. Il entrane aussi des consommations dappoint
supplmentaires (l o un ballon bien dimensionn sera chaud et rpondra aux besoins, un
ballon surdimensionn sera tide et lappoint senclenchera),
Les conomies ralises dpendent beaucoup de la gestion de lappoint, notamment de sa
temprature de consigne.
A noter enfin que la performance dpend aussi du comportement de lusager. Les conomies
sont plus grandes s'il arrte lappoint quand cest possible (cependant il nest pas recommand
darrter lappoint lorsque le chauffe-eau solaire ne fournit que de leau tide propice au
dveloppement des lgionnelles).
Les performances observes sont en fin de compte un peu dcevantes mais des pistes
damlioration sont possibles concernant notamment le dimensionnement des capteurs
solaires, le dimensionnement des ballons (volume solaire et volume dappoint), la rgulation de
la boucle solaire, la gestion de lappoint (temprature de consigne, gestion journalire, gestion
annuelle).
Le message quil convient de faire passer diffre selon les acteurs de la filire :
Pour les fabricants :
Les installations solaires sont la plupart du temps surdimensionnes. Rduire les dimensions
des CESI devrait contribuer faire baisser le cot de ces systmes, faciliter la mise en uvre
et lintgration architecturale et viter les dsordres lis aux surchauffes en t.
Un travail important reste accomplir sur la rgulation de la boucle solaire et sur lamlioration
des performances des ballons solaires (rduire les pertes).

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




Pour les prescripteurs :
50 litres deau chaude 50 C par personne et par jour est un chiffre en moyenne survalu.
Bien que la disparit des besoins en ECS soit forte dune personne lautre, une valeur plus
faible doit tre retenue. Ltude ralise, corrle par dautres tudes menes en Europe,
montre que la moyenne des besoins en ECS stablit 33 litres deau chaude 50 C par
personne et par jour.
Les tempratures deau froide utilises pour les calculs sont galement surestimes. Dans les
faits, ces tempratures sont moins froides que ce que lon estime gnralement.
Pour les acqureurs de CESI :
Un chauffe-eau solaire permet de couvrir environ 60 % des besoins en ECS dune famille. Il
permet dconomiser par an de lordre de 2 MWh dnergie et dviter de rejeter dans
latmosphre de lordre de 200 kg de CO
2
. Les conomies ralises dpendent beaucoup de la
gestion de lappoint, notamment de sa temprature de consigne. Pour autant il est dconseill
darrter son appoint en mi-saison (juin et septembre).
Lconomie dnergie en valeur absolue est dautant plus grande que les besoins deau chaude
sont levs. Dans le cas de besoins faibles (une ou deux personnes), lacqureur du chauffe-
eau solaire ne doit pas sattendre une conomie leve.

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Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




6 RFRENCES
1. Suivi et valuation nergtiques du plan Soleil - Chauffe-eau solaires individuels Rapport
davancement n 1, CACCAVELLI D., BUSCARLET C., GUE DON M., RICHARD P.,
rapport DD/ESE N03-026, CSTB SOPHIA-ANTIPOLIS sep tembre 2003.
2. Suivi et valuation nergtiques du plan soleil - Rapport d'avancement n 4,
CACCAVELLI D., BUSCARLET C., RICHARD P. et VALANTIN T., rapport DD/ESE-04.025,
CSTB SOPHIA-ANTIPOLIS juillet 2004.
3. RT 2000, "Guide rglementation thermique 2000", juillet 2001.
4. Cahiers du CSTB 2847, "Performances thermiques des chauffe eau solaires. Mthode
mensuelle d'essai du CSTB "SOLO". Sophie Siino et Carol Buscarlet, livraison 364,
novembre 1995.
5. Rgles Th-C 93, "Rgles de calcul du coefficient de performance thermique globale des
logements", dition de septembre1993 du Cahier du CSTB 2676.
6. Norme ISO 9488, "nergie solaire - Vocabulaire", 20 juillet 1999.
7. "Note de cadrage sur le contenu CO
2
du kWh lectrique par usage en France", ADEME,
14 janvier 2005.
8. Guide ADEME : "Qualit Environnementale des Btiments", ADEME, avril 2002.
9. Rfrentiel Technique de Certification "Btiments Tertiaires - Dmarche HQE" - Bureau et
Enseignement - Partie III : QEB - CSTB - Janvier 2005
10. Campagne de mesure sur des chauffe-eau solaires, A. FILLOUX, rapport ECTS/85/342/JM,
CSTB Sophia-Antipolis juillet 1985
11. Monitoring of 50 solar DHW systems in the Netherlands, C.A.M. Stap, C.J. van der Leun, B.
Schulte, ECOFYS, ISES world congress, Budapest, 1993

51/105
Rapport d'tude nDD/ENR-05.035RS




7 ANNEXES
RPARTITION DES INSTALLATIONS SUIVIES....................................................................... 52
RSULTATS PAR RGION................................................................................................. 64
EXEMPLE DE FICHE DE SYNTHSE ................................................................................... 69
PROFILS DE PUISAGE...................................................................................................... 71
COMPARAISON AVEC SOLO...........................................................................................102


DVELOPPEMENT DURABLE
Ple ENergies Renouvelables

PARIS - MARNE-LA-VALLE - GRENOBLE - NANTES - SOPHIA ANTIPOLIS
CE NT RE S CI E NT I F I QU E E T T E CHNI QUE DU B AT I ME NT
Route des Lucioles - Valbonne - BP 209 - 06904 SOPHIA-ANTIPOLIS Cedex
Tl. : 33 4 93 95 67 45 - Fax : 33 4 93 95 64 31

RPARTITION DES INSTALLATIONS SUIVIES
Les installations instrumentes ont t choisies de manire respecter autant que possible les
rpartitions rgionales du parc de CESI selon trois critres :

- les nergies d'appoint
Electricit (E)
Gaz (G)
Fioul (F)

- les principaux fabricants
Giordano (G)
De Dietrich (D)
Viessmann (V)
Clipsol ( C)
Buderus (B)

- les surfaces de capteurs (en m)
[2-3[
[3-5[
[5-7]

Les installations ont ainsi reu des codes [nergie, fabricant, surface], par exemple EV5
correspond un CESI Viessmann avec 5 m de capteurs appoint lectrique (intgr ou
spar).

LARO Alsace PACA Rhne- Alpes Total Niveau 2
BUDERUS 1 3 (1) 4 1
CHROMAGEN 1 1
CLIPSOL 1 1 8 10
DE DIETRICH 5 (2) 9 3 4 (1) 21 3
GIORDANO 19 (3) 7 (3) 20 (4) 12 (3) 58 13
SONNENKLAR 3 2 (1) 5 1
VIESSMANN 4 10 (1) 3 (1) 4 21 2
Total 30 30 30 30 120 20
Tableau 13 : rpartition par rgion et fabricant (dont niveau 2)

53
Rapport d'tude nDD/ESE-04.025RS


Rgion Alsace

Les 30 installations suivies en Alsace sont numrotes de 1 30.

3
5
4
2
1
6
7
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24 25
26
27
28
29

Figure A.1 : Rpartition gographique des installations en Alsace




Les suivis en Alsace ont t confis deux oprateurs, Intercept et Alter Alsace Energie.


N Intermdiaire local Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
1 INTERCEPT 67600 BALDENHEIM 4.4 BUDERUS lect. EB3
2 INTERCEPT 67230 BENFELD 4 GIORDANO lect. EG3
3 INTERCEPT 67600 MUTTERSHOLTZ 5.06 VIESSMANN lect. EV5
4 INTERCEPT 67370 WIWERSHEIM 4.32 DE DIETRICH fioul FD3.1
5 INTERCEPT 67120 KOLBSHEIM 4.32 DE DIETRICH fioul FD3.2
6 INTERCEPT 67250 RETSCHWILLER 4.32 DE DIETRICH fioul FD3.3
7 INTERCEPT 67390 BOOTZHEIM 6 GIORDANO fioul FG5
8 INTERCEPT 67820 WITTISHEIM 5.06 VIESSMANN fioul FV5.1
9 INTERCEPT 67150 GERSTHEIM 5.06 VIESSMANN fioul FV5.2
10 INTERCEPT 67720 HOERDT 5.06 VIESSMANN fioul FV5.3
11 INTERCEPT 67150 NORDHOUSE 4.4 BUDERUS gaz GB3
12 INTERCEPT 67160 RIEDSELTZ 4.32 DE DIETRICH gaz GD3.1
13 INTERCEPT 67400 ILLKIRCH GRAFF. 4.32 DE DIETRICH gaz GD3
14 INTERCEPT 67140 BARR 5.06 VIESSMANN gaz GV5.3
15 INTERCEPT 67630 LAUTERBOURG 5.06 VIESSMANN gaz GV5.2

Tableau A.1 : Dtails des installations suivies par INTERCEPT



N Intermdiaire local Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
16
ALTER ALSACE
ENERGIE
68290 KIRSHBERG 6 DE DIETRICH lect. ED6
17
ALTER ALSACE
ENERGIE
68127 BILTZHEIM 5 VIESSMANN gaz GV5
18
ALTER ALSACE
ENERGIE
68490 BANTZENHEIM 6 DE DIETRICH gaz GC6
19
ALTER ALSACE
ENERGIE
68680 KEMBS 6 DE DIETRICH lect EC4
20
ALTER ALSACE
ENERGIE
68360 SOULTZ 6 GIORDANO lect. EG6
21
ALTER ALSACE
ENERGIE
68100 MULHOUSE 6 CLIPSOL lect. EC5
22
ALTER ALSACE
ENERGIE
67730 LAVANCELLE 6 GIORDANO lect. EG5
23
ALTER ALSACE
ENERGIE
68000 COLMAR 4.7 DE DIETRICH gaz GD3
24
ALTER ALSACE
ENERGIE
68100 MULHOUSE 6 GIORDANO gaz EC4
25
ALTER ALSACE
ENERGIE
68990 GALFINGUE VIESSMANN lect. EV6
26
ALTER ALSACE
ENERGIE
68520 BURNAUPT LE BAS VIESSMANN lect. EV6
27
ALTER ALSACE
ENERGIE
68700 STEINBACH 6 GIORDANO
28
ALTER ALSACE
ENERGIE
68000 COLMAR 4 GIORDANO gaz GG4
29
ALTER ALSACE
ENERGIE
68500 GUEBWILLER 5.06 VIESSMANN fioul FV5
30
ALTER ALSACE
ENERGIE
68470
HUSSEREN
WESSERLING
4.4 BUDERUS fioul FB4
Tableau A.2 : Dtail des installations suivies par ALTER ALSACE ENERGIE


56
Rapport d'tude nDD/ESE-04.025RS


Rgion Languedoc-Roussillon

Les 30 installations de la rgion Languedoc-Roussillon ont t numrotes de 31 60.

41
42
43 44
45
6
46
47
36
37
38
40
39
31
32
33
34
35
47
48
49 50
51 52
53
56
57
58
59
60
55
54

Figure A.2 : Rpartition gographique des installations en Languedoc-Roussillon



Les suivis en Languedoc-Roussillon ont t confis deux oprateurs, Entec et Gefosat.

N
Intermdiaire
local
Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
31 ENTEC 66100 PERPIGNAN 4 DE DIETRICH lect. ED4
32 ENTEC 34410 SERIGNAN 4.7 DE DIETRICH lect. ED4
33 ENTEC 34420
VILLENEUVE-LES-
BESIERS
2 GIORDANO lect. EG2
34 ENTEC 66240 SAINT ESTEVE 4 GIORDANO lect. EG4
35 ENTEC 11130 SERIGNAN 4 GIORDANO lect. EG4
36 ENTEC 11200 THEZAN 4 GIORDANO lect. EG4
37 ENTEC 11290 LA VALETTE 4 GIORDANO lect. EG4
38 ENTEC 34290 MONTBLANC 4 GIORDANO lect. EG4
39 ENTEC 66000 PERPIGNAN 4.7 DE DIETRICH gaz GD4
40 ENTEC 66000 PERPIGNAN 4.7 DE DIETRICH fioul FD4
41 ENTEC 34500 BESIERS 4 GIORDANO gaz GG4
42 ENTEC 66500 PRADES 4.7 DE DIETRICH gaz GD4
43 ENTEC 34550 BESSANS 4 GIORDANO gaz GG4
44 ENTEC 34120 PEZENAS 6 GIORDANO lect. EG6
Tableau A.3 : Dtails des installations suivies par ENTEC.




N Intermdiaire local Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
45 Gefosat 30000 NIMES 2 GIORDANO gaz GG2
46 Gefosat 30310 VERGEZE 4 GIORDANO gaz GG4
47 Gefosat 30560
ST HILAIRE DE
BRETHMAS
5 VIESSMANN gaz GV5
48 Gefosat 30600 VAUVERT 4 GIORDANO lect. EG4
49 Gefosat 30700 UZES 2 GIORDANO lect. EG2
50 Gefosat 34000 MONTPELLIER 4 GIORDANO lect. EG4
51 Gefosat 34000 MONTPELLIER 5 VIESSMANN gaz GV5
52 Gefosat 34150 LA BOISSIERE 4 GIORDANO gaz GG4
53 Gefosat 34160
ST GENIE DES
MOURGUES
3.7 CLIPSOL lect. EC3
54 Gefosat 34200 SETE 4 GIORDANO lect. EG4
55 Gefosat 34250 PALAVAS 6 GIORDANO lect. EG6
56 Gefosat 34400 LUNEL 6 GIORDANO lect. EG6
57 Gefosat 34830 CLAPIERS 4 GIORDANO gaz GG4
58 Gefosat 34160 ST JEAN CORNIES 5 VIESSMANN fioul FV5
59 Gefosat 34970 MAURIN LATTES 5 VIESSMANN gaz GV5
60 Gefosat 48000 MENDE 4 BUDERUS fioul FB4
Tableau A.4 : Dtails des installations suivies par GEFOSAT.


59
Rapport d'tude nDD/ESE-04.025RS


Rgion Provence Alpes Cote dAzur

Les 30 installations de PACA ont t numrotes de 61 90.

71
55
72

73

74

75

76

77

78

80

81

82

83

79

90

89

88

87

86

85

84

61

62

65
64

63

69

70

66

67

68


Figure A.3 : Rpartition gographique des installations en PACA
erratum : le n82 est Trets et non Toulon


Les suivis en Languedoc-Roussillon ont t confis deux oprateurs, Enerplan et Solair.

N
Intermdiaire
local
Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
61 Enerplan 3350 RAMATUELLE 4 GIORDANO lect EG4
62 Enerplan 06400 CANNES 6 GIORDANO lect EG5.1
63 Enerplan 06100 NICE 6 GIORDANO gaz GG5.3
64 Enerplan 06600 ANTIBES 4 GIORDANO gaz GG3.5
65 Enerplan 06250 MOUGINS 4 GIORDANO lect EG3.4
66 Enerplan 06000 NICE 4 GIORDANO lect EG3.3
67 Enerplan 06390 VILLEVIEILLE 6 GIORDANO elect GG5.1
68 Enerplan 06600 ANTIBES 4 GIORDANO lect EG3.2
69 Enerplan 83300 CHTEAU DOUBLE 4 GIORDANO lect EG3.1
70 Enerplan 83510 LORGUES 2 GIORDANO lect EG2
71 Enerplan 06100 NICE 5.1 CHROMAGEN lect EC5.1
72 Enerplan 13190 ALLAUCH 4,3 DE DIETRICH gaz+cond. GD4
73 Enerplan 13850 GREASQUE 4.6 SONNENKLAR lect ES3
74 Enerplan 5000 GAP 5 VIESSMANN gaz GV5
75 Enerplan 83500
LA SEYNE SUR-
MER
4 GIORDANO elect+gaz EG4.2
Tableau A.5 : Dtails des installations suivies par Enerplan



N
Intermdiaire
local
Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
76 SOL.A.I.R 83400 Hyres 6 GIORDANO lect CG5
77 SOL.A.I.R 13010 Marseille 4 GIORDANO gaz CG3
78 SOL.A.I.R 13530 Trets 4.7 DE DIETRICH gaz CD3
79 SOL.A.I.R 83400 Hyeres 4 GIORDANO lect EG3
80 SOL.A.I.R 13710 Fuveau 5 SONNENKLAR lect EC5
81 SOL.A.I.R 13004 Marseille 4 GIORDANO lect EG3
82 SOL.A.I.R 13530 Trets 4 GIORDANO lect EG3
83 SOL.A.I.R 83210
Sollies
Toucas
5 SONNENKLAR lect ES5
84 SOL.A.I.R 13012 Marseille 2 GIORDANO gaz GG2
85 SOL.A.I.R 13015 Marseille 4 GIORDANO gaz GG3
86 SOL.A.I.R 13007 Marseille 4 GIORDANO gaz GG3
87 SOL.A.I.R 05000 Gap 5 VIESSMANN gaz GV5
88 SOL.A.I.R 84300 Cavaillon 5 VIESSMANN gaz GV3
89 SOL.A.I.R 13180
Gignac
La Nerthe
4.7 DE DIETRICH gaz ED3
90 SOL.A.I.R 4100 Manosque 6 GIORDANO
gaz
instantan
GG6
Tableau A.6 : Dtails des installations suivies par SOL.AIR


62
Rapport d'tude nDD/ESE-04.025RS


Rgion Rhne-Alpes

Les 30 installations de Rhne-Alpes ont t numrotes de 91 120.

104
105
106
107
108
109
110
111
116
115
114
113 112
102
103
117
118
119
120
98
99
100
101
93
94
95
96
97
91
92


Figure A.4 : Rpartition gographique des installations en Rhne-Alpes

Les installations de cette rgion ont t confies un seul oprateur, Girus.




Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

Tableau A.7 : Dtails des installations suivies par GIRUS
N
Intermdiaire
local
Bnficiaire CP Commune S m
2
Marque Appoint Rep
91 GIRUS 7190
ST GENEST
LACHAMPS
4.6 SONNENKLAR lect ES3
92 GIRUS 26220 TEYSSEIRES 5 SONNENKLAR lect ES5
93 GIRUS 38730 DOISSIN 5.6 CLIPSOL lect EC5.1
94 GIRUS 73270
BEAFORT
SUR DORON
6 CLIPSOL lect EC5.2
95 GIRUS 42390 VILLARS 4.3 DE DIETRICH lect ED3
96 GIRUS 26220 DIEULEFIT 4 GIORDANO lect EG3.1
97 GIRUS 69360 SOLAIZE 4 GIORDANO lect EG3.2
98 GIRUS 73350 BOZEL 4 GIORDANO lect EG3.3
99 GIRUS 74380 BONNE 4 GIORDANO lect EG3.4
100 GIRUS 7300
TOURNON
SUR RHNE
6 GIORDANO lect. EG5
101 GIRUS 74500 PUBLIER 5.6 CLIPSOL fioul FC5
102 GIRUS 74470 VAILLY 6.5 CLIPSOL fioul FC5.2
103 GIRUS 38500 LA BUYSSE 4.7 DE DIETRICH fioul FD3
104 GIRUS 7800
ST LAURENT
DU PAPE
6 GIORDANO fioul FG5
105 GIRUS 69630 CHAPONOST 6 GIORDANO fioul FG5
106 GIRUS 73140
ST MICHEL
DE
MAURIENNE
5 VIESSMANN fioul FV5.1
107 GIRUS 38160 CHATTE 5 VIESSMANN fioul FV5.2
108 GIRUS 69460 BLACE 4 CLIPSOL gaz GC3.1
109 GIRUS 74300 THYES 4 CLIPSOL gaz GC3.2
110 GIRUS 01170 SEGNY 6 CLIPSOL gaz GC5.1
111 GIRUS 42580 L'ETRAT 5.6 CLIPSOL gaz GC5.2
112 GIRUS 42570 ST HEANT 4.7 DE DIETRICH gaz GD3.1
113 GIRUS 73000 CHAMBERY 4.7 DE DIETRICH gaz GD3.2
114 GIRUS 42300 VILLEREST 4 GIORDANO gaz GG3.1
115 GIRUS 69440 CHAUSSAN 4 GIORDANO gaz GG3.2
116 GIRUS 26140
ST RAMBERT
dALBON
4 GIORDANO gaz GG3.3
117 GIRUS 01700 LES ECHETS 4 GIORDANO gaz GG3.4
118 GIRUS 26740 MARSANNE 4 GIORDANO gaz GG3.5
119 GIRUS 38000 GRENOBLE 5 VIESSMANN gaz GV5.1
120 GIRUS 01170 CHEVRY 5 VIESSMANN gaz GV5.2




Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
RSULTATS PAR RGION





Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Rsultats du Languedoc-Roussillon




Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Rsultats de l'Alsace





Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Rsultats de P.A.C.A.





Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Rsultats de Rhne-Alpes


69/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
EXEMPLE DE FICHE DE SYNTHSE
m3 kWh lectrique HP lectrique HC hydraulique CESI (m
3)
CESI (kWh) App. intgr
0 NOVEMBRE 17/11/2003 0.60 22.67 12.26
1 DCEMBRE 17/12/2003 1.95 89.49 77.30 1.35 66.82 65.04
2 JANVIER 17/01/2004 3.88 193.38 209.83 1.93 103.89 132.53
3 FVRIER 18/02/2004 6.12 320.86 328.21 2.24 127.48 118.38
4 MARS 18/03/2004 8.29 441.73 410.03 2.17 120.87 81.82
5 AVRIL 18/04/2004 10.50 560.06 478.80 2.21 118.33 68.77
6 MAI 18/05/2004 12.39 661.20 509.87 1.89 101.14 31.07
7 JUIN 18/06/2004 14.33 764.40 509.87 1.94 103.20 0.00
8 JUILLET 18/07/2004 16.88 862.89 509.87 2.55 98.49 0.00
9 AOT 18/08/2004 18.11 964.60 509.87 1.23 101.71 0.00
10 SEPTEMBRE 18/09/2004 21.60 1136.92 511.99 3.49 172.32 2.12
11 OCTOBRE 18/10/2004 24.20 1266.30 655.80 2.60 129.38 143.81
12 NOVEMBRE 18/11/2004 26.70 1391.30 821.30 2.50 125.00 165.50
Conso. Totale 367 jours 26.10 1368.63 0.00 0.00 809.04 26.10 1 368.63 809.04
Dont appoint consomm de juin septembre : 2 kWh
Date
Consommations mensuelles en ECS Relevs appoint intgr (kWh)
RELEVES
Relevs CESI
Relevs
Consommation d'Eau Chaude Sanitaire (ECS)
0.00
20.00
40.00
60.00
80.00
100.00
120.00
140.00
160.00
180.00
200.00
DCEMBRE JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE
E
C
S

e
n

k
W
h
0.00
0.50
1.00
1.50
2.00
2.50
3.00
3.50
4.00
E
C
S

e
n

m
3
Chauffe-eau solaire en kWh Appoint en kWh Volume d'eau chaude en m3

70/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
4.1 - Commentaires sur l'installation
4.4 - Bilan sur une anne de 365 jours
l / jour l / jour / pers. kWh kWh kWh/m Wh / l 50C Couverture KWh kg de CO
2
%
118 39 1 361 1 037 236 24 76% 2 175 583 66%
Production solaire Economies d'nergie et de CO
2
L'installation ne prsente pas d'anomalies qui auraient une incidence sur la scurit ou les performances.
La charte Qualisol est respecte. L'installation prsente une trs bonne qualit de prestation.
L'utilisateur est satisfait de son installation.
4.1 - Commentaires sur les rsultats : Bonne installation
La gestion de l'appoint est satisfaisante (l'usager le coupe en t), ce qui donne un bon taux de couverture.
La consommation est relativement importante et l'conomie intressante.
Consommation d'eau chaude 50C
CONCLUSION
3.1 - Production solaire sur la priode
* : T
eau froide fvrier
: 17 C T
eau froide aot
: 27 C
T CESI
T
eau froide
(C)* T
eau chaude
(C) l / jour 50C kWh / jour C kWh / m kWh / jour
1 DCEMBRE 20 63 65 2.23 42.7 59 14 2.03 91%
2 JANVIER 19 65 92 3.35 46.4 67 9 1.22 37%
3 FVRIER 17 66 104 3.98 49.1 73 19 2.56 64%
4 MARS 19 67 115 4.17 48.0 65 24 3.57 86%
5 AVRIL 20 66 111 3.82 46.2 66 26 3.73 98%
6 MAI 22 68 104 3.37 46.1 31 23 3.37 100%
7 JUIN 24 70 109 3.33 45.9 0 23 3.33 100%
8 JUILLET 25 59 115 3.28 33.3 0 22 3.28 100%
9 AOT 27 98 123 3.28 71.3 0 23 3.28 100%
10 SEPTEMBRE 25 68 194 5.56 42.6 2 39 5.56 100%
11 OCTOBRE 24 67 141 4.31 42.9 59 10 1.50 35%
12 NOVEMBRE 22 65 124 4.03 43.1 62 5 0.68 17%
Moyenne 22 68 118 3.73 45.2 40 20 2.84 76%
Total annuel 43 302 1 369 483 237 1 043 76%
3.2 - Economies annuelles (sur 365 jours)
Pour un besoin annuel en eau chaude de 1361 kWh le chauffe-eau rfrence de rendement nominal 80%
(fuel accumulation sans veilleuse) consommera 3253 kWh ,soit un rendement global annuel de 42% .
Pour une production solaire annuelle de 1037 kWh le chauffe-eau solaire consommera 1078 kWh (app. fuel)
et 108 kWh d'auxilliaires lectriques. C'est--dire un rendement de la chaudire de 75% .
-> L' conomie en fuel sera de 2175 kWh soit une conomie de 67% .
-> L' conomie en nergie primaire (2.58 kWh par kWh

, 1kWh par kWh


th
) sera de 1896 kWh c'est--dire 58%
-> Les missions de CO
2
vites seront de 583 kg soit une conomie de 66% .
Pertes appoint
intgr (kWh)
Taux de
couverture
Production solaire Besoin mensuel rel en Eau Chaude Sanitaire
EXPLOITATION
0.00
1.00
2.00
3.00
4.00
5.00
6.00
DCEMBRE JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE
E
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j
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Consommation d'eau chaude journalire Production solaire journalire

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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

ANALYSE DTAILLE DE QUELQUES PROFILS DE PUISAGE

72/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Installation n40
Cette installation, situe dans une maison individuelle de Perpignan, a t observe sur
347 jours en niveau 2 (du 1
er
janvier au 31 dcembre 2004). C'est une installation
comprenant :
4.7 m
2
de capteurs De Dietrich orients plein sud, 20d'inclinaison,
stockage par un ballon de 300 litres,
Appoint fioul intgr,
4 utilisateurs en moyenne.
La famille a consomm une moyenne de 98 litres par jour en 2004. Les profils de
consommation d'ECS moyen et typique du vendredi 12 novembre 2004 (environ la mme
consommation journalire) sont reprsents ci-dessous :
Consommation CESI moyenne M. Sabatier (98 l/j)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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m
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)

Vendredi 12 novembre 2004 (100 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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m
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S

(
l
)

Figure 23 : Profils moyen et typique.
On y remarque une consommation bien rpartie en moyenne avec un pic le matin et un autre le
soir. Le profil d'une journe type (mme consommation) accentue trs nettement ces carts. Si
on affine l'observation l'chelle de la saison (graphique ci-dessous), on retrouve les deux pics
de consommation avec une nette tendance consommer plus l'hiver.
Moy enne jours d't (21 juin au 21 septembre) : 75 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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m
m
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(
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)

Moy enne jours d'hiv er (21 dcembre au 19 mars) : 124 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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(
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)

Figure 24 : Profils t et hiver.
Regardons la consommation de lappoint, cest un appoint fioul instantan. L'appoint ragit donc
ds que ncessaire dans la journe. Le profil moyen de consommation de l'appoint est donn
ci-dessous :
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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Consommation appoint moyenne M. Sabatier (2.2 kWh/j)
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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p
p
o
i
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t

(
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h
)

Figure 25 : Profil moyen de l'appoint
On voit que l'appoint instantan ragit comme la consommation : un pic le matin et un en dbut
de soire. Le graphique ci-dessous rassemble, pour l'anne 2004, les consommations du CESI
et de lappoint en kWh, avec le temps de fonctionnement de la pompe solaire :
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0.25
0.30
0.35
0.40
0.45
0.50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
0.70
0.80
0.90
1.00
H
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s
CESI (kWh / h)
(3.53 kWh / jour)
Appoint fioul (kWh / h)
(2.23 kWh /jour)
Temps fonctionnement circulateur (h)
(4:50 de fonctionnement par jour)

Figure 26 : Profils moyen (kWh)
Ce graphique nous montre que l'appoint (instantan) suit la consommation, avec un cart trs
lgrement plus important le soir : de 8 14 heures, l'appoint contribue 60 % de la production
d'eau chaude alors que de 15 21 heures, il y contribue 40 %. La consommation du soir
comporte une part importante d'eau chauffe au solaire.
L'appoint consomme aussi pendant la nuit, sans consommation d'ECS, pour compenser les
pertes de stockage non ngligeables.
La courbe ci-dessous reprsente la monotone et la moyenne de la consommation en ECS
(litres/jour) de l'installation :
74/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
0
50
100
150
200
250
300
350
0 50 100 150 200 250 300
Nombre de jours (348 jours de mesure)
C
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m
m
a
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)

Figure 27 : Monotone de consommation d'ECS en 2004.
La famille n'a consomm plus de 300 litres que deux fois (315 litres le 31 mars et 308 litres le 4
fvrier). Sinon, ils ont toujours consomm moins de 287 litres et mme
150 litres ou moins pendant 80 % des jours.
L'appoint tant un appoint instantan, il n'est pas ncessaire d'avoir une grosse rserve d'eau
chaude en hiver, l'appoint pouvant subvenir au besoin instantanment. En effet si on trace la
monotone de consommation par saison, on obtient les courbes ci-dessous :
0
50
100
150
200
250
300
350
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre de jours
C
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m
m
a
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n

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)
HIVER (21 dcembre au 19 mars ; 124 l/j) PRINTEMPS* (20 mars au 20 juin ; 135 l/j)
ETE (21 juin au 21 septembre ; 75 l/j) AUTOMNE (22 septembre au 20 dcembre ; 64 l/j)

Figure 28 : Monotones saisonnires de consommation d'ECS en 2004.
*Printemps : il manque les donnes du 22 mai au 7 juin.
En hiver, avec l'appoint fuel instantan, on a autant d'eau chaude qu'on veut.
En t, on est toujours moins de 200 l/jour et quasiment toujours sous 150 l/jour : le ballon de
300 litres semble donc surdimensionn, d'autant plus que lusager a tendance consommer
son eau chaude autour de midi, puis autour de 20 h en t, laissant le temps au ballon de se
rchauffer (75 litres par jour en moyenne en t).
Les quatre plus grosses journes de consommation sont des mercredi d'hiver dont les deux
plus importants sont reprsents ci-dessous :
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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Maxi, M. Sabatier Mercredi 31 mars 2004 (315 litres)
0
50
100
150
200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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m
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(
l
)

Maxi2, M. Sabatier Mercredi 4 fvrier 2004 (308 litres)
0
50
100
150
200
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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m
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(
l
)

Figure 29 : Profils de consommations maximales
Pour affiner l'tude de ces deux journes, nous avons trac en parallle les consommations
d'ECS, de l'appoint et le fonctionnement de la pompe solaire :
Mercredi 31 mars
0
2
4
6
8
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
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0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
H
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e
s CESI (kWh / h)
Appoint f ioul (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Mercredi 4 fvrier
0
2
4
6
8
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
H
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u
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e
s CESI (kWh / h)
Appoint f ioul (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Figure 30 : Profils complets des consommations maximales
Pour les deux jours, on remarque que l'appoint fioul instantan est capable de subvenir la
demande d'nergie, intgralement pour le mercredi 4 fvrier (pas de fonctionnement de la
pompe solaire) et en complment du solaire pour le mercredi 31 mars.
Ceci confirme que quand l'appoint instantan est en service, on a autant d'nergie qu'on veut,
avec ou sans soleil : on n'a donc pas besoin d'un gros stock d'eau chaude en hiver.
C'est globalement une installation moyenne, un peu surdimensionne, consommant beaucoup
d'appoint en hiver (consommation d'ECS plus importante en hiver) et la nuit (compensation des
pertes de stockage), faisant baisser le taux de couverture global 54 %, et l'conomie 46 %.
Profils journaliers de puisage
Lundi 15 novembre 2004 (100 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Lundi moyen (101 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Mardi 10 aot 2004 (90 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mardi moyen (92 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mercredi 7 janvier 2004 (122 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mercredi moyen (118 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Jeudi 11 mars 2004 (96 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Jeudi moyen (92 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Vendredi 11 juin 2004 (90 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Vendredi moyen (90 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Samedi 20 novembre 2004 (98 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Samedi moyen (105 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Dimanche 8 fvrier 2004 (85 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Dimanche moyen (87 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Dimanche 21 novembre 2004 (98 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Moyenne (98 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

Installation n31
Cette installation, situe dans un pavillon de Perpignan, a t observe sur 297 jours en
niveau 2 (du 3 dcembre 2003 au 5 octobre 2004). C'est une installation comprenant :
4.3 m
2
de capteurs De Dietrich orients plein sud, 45d'inclinaison,
stockage par un ballon de 300 litres,
Appoint lectrique intgr,
3.5 utilisateurs en moyenne.
Profils de consommation d'ECS
La famille a consomm une moyenne de 100 litres par jour en 2004. Les profils de
consommation d'ECS moyen et typique du lundi 22 mars 2004 (environ la mme consommation
journalire) sont reprsents ci-dessous :
Consommation CESI moyenne M. Merida (100 l/j)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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m
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t
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(
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s
)

Lundi 22 mars 2004 (104 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
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m
m
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C
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(
l
)

Figure 31 : Profils moyen et typique.
On y remarque une consommation bien regroupe autour du matin et du soir. Le profil d'une
journe type (mme consommation) montre aussi un lger pic midi.
Si on affine l'observation l'chelle de la saison (graphique ci-dessous), on retrouve les deux
"pics" de consommation avec une nette tendance consommer plus l'hiver.
Moy enne jours d't (21 juin au 21 septembre) : 64 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
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m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Moy enne jours d'hiv er (21 dcembre au 19 mars) : 115 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

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n

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C
S

(
l
)

Figure 32 : Profils t et hiver.
Profils de consommation de l'appoint
L'asservissement heures pleines / heures creuses de l'appoint lectrique n'a pas t ralis
malgr la double tarification. Le profil moyen de consommation de l'appoint est donn ci-
dessous :
79/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Consommation appoint moyenne M. Merida (2.0 kWh/j)
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
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)

Figure 33 : Profil moyen de l'appoint.
On voit que l'appoint lectrique non asservi heures pleines/heures creuses ragit comme la
consommation : un pic le matin et un le soir.
Le graphique ci-dessous rassemble, pour l'anne 2004, les consommations du CESI et de
lappoint en kWh (enregistrement du fonctionnement de la pompe solaire en panne) :
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
0.70
0.80
0.90
1.00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
0.70
0.80
0.90
1.00
H
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CESI (kWh / h)
(4.6 kWh /j)
Appoint lectrique (kWh / h)
(2.0 kWh / j)
Temps fonctionnement circulateur (h)
(en panne)

Figure 34 : Profils moyens (kWh).
La consommation de l'appoint en continu a la mme forme que la consommation du CESI, en
moins importante (installation a environ 81 % de couverture solaire d'aprs l'analyse de
niveau 1). L'appoint lectrique se comporte un peu comme un appoint instantan.
Dimensionnement

La courbe ci-dessous reprsente la monotone et la moyenne de la consommation en ECS
(litres/jour) de l'installation :
80/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
0
50
100
150
200
250
300
350
0 50 100 150 200 250
Nombre de jours (297 jours de mesure)
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
/
j
o
u
r
)

Figure 35 : Monotone de consommation d'ECS en 2004.
La famille n'a jamais consomm plus de 289l et mme 150l ou moins pendant 80 % des jours.
L'appoint tant un appoint lectrique accumulation, il est ncessaire d'avoir une rserve d'eau
chaude suffisante en hiver, l'appoint ne pouvant pas subvenir au besoin instantanment. En
effet si on trace la monotone de consommation par saison, on obtient les courbes ci-dessous :
0
50
100
150
200
250
300
350
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombr e de j ours
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

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n

E
C
S

(
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/
j
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u
r
)
HIVER (21 dcembre au 19 mars ; 115 l/j) PRINTEMPS (20 mars au 20 juin ; 102 l/j)
ETE (21 juin au 21 septembre ; 64 l/j) AUTOMNE* (22 septembre au 20 dcembre ; 130 l/j)

Figure 36 : Monotones saisonnires de consommation d'ECS en 2004.
* Automne : il manque les donnes du 6 octobre au 2 dcembre.
Si l'appoint lectrique tait asservi heures pleines/heures creuses, les jours sans soleil d'hiver,
on aurait la moiti du ballon disponible chauff par l'appoint lectrique, soit 150 l, et on en a
souvent besoin. Mme si en t un ballon de 150 l devrait suffire, on a besoin des 150 l
lectrique d'appoint en hiver : linstallation ne serait donc pas surdimensionne.
Cependant, l'appoint lectrique n'est pas asservi heures pleines/heures creuses. On a donc
pratiquement l'nergie qu'on veut en hiver et 150 l suffisent en t : on se retrouve avec un cas
lgrement surdimensionn, d'autant plus que la consommation est bien rpartie entre le soir
et le matin, laissant le temps au ballon de se rchauffer en t.
Consommations maximales
81/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Les deux plus grosses journes de consommation ont eu lieu en hiver et ont t infrieures au
contenu du ballon de 300 l.
Maxi, Merida : Samedi 20 dcembre 2003 (289 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
a
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n

E
C
S

(
l
)

Maxi2, Merida : Jeudi 19 f vrier 2003 (266 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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s
o
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m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Figure 37 : Profils des consommations maximales.
Pour affiner l'tude de ces deux journes, nous avons trac en parallle les consommations
d'ECS et de l'appoint (l'enregistrement du fonctionnement de la pompe solaire tant en panne) :
Samedi 20 dcembre
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
H
e
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r
e
s CESI (kWh / h)
Appoint lect rique (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Jeudi 19 fvrier
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
H
e
u
r
e
s CESI (kWh / h)
Appoint lect rique (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Figure 38 : Profils complets des consommations maximales.
Ces graphiques confirment que l'appoint lectrique fonctionne en continu et arrive subvenir
aux besoins en hiver.
Si lusager neffectue pas lasservissement heures pleines/heures creuses, il pourrait choisir de
baisser la consigne du ballon (environ 55 C actuellement ) car il n'a pas besoin de rserve
(appoint lectrique "instantan"). Ceci permettrait de profiter d'avantage du solaire.
Profils journaliers de puisage
Lundi 15 dcembre 2003 (95 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Lundi moyen (97 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Mardi 21 septembre 2004 (89 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mardi moyen (95 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mercredi 29 septembre 2004 (127 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mercredi moyen (122 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Jeudi 4 mars 2004 (92 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Jeudi moyen (95 litres)
0
10
20
30
40
50
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0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Vendredi 17 septembre 2004 (89 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Vendredi moyen (91 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Samedi 10 juillet 2004 (83 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Samedi moyen (90 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Dimanche 5 septembre 2004 (105 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Dimanche moyen (103 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mardi 24 fvrier 2004 (98 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Moyenne (99 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

Installation n57
Cette installation, situe dans un pavillon de Clapier (proche de Montpellier), a t observe sur
105 jours en niveau 2 (24 juin au 6 octobre 2004). C'est une installation comprenant :
4 m
2
de capteurs Giordano orients plein sud, 24d'i nclinaison,
stockage par un ballon de 200 litres,
Appoint gaz spar,
3.5 utilisateurs en moyenne.
La famille a consomm une moyenne de 168 litres par jour sur l't 2004. Les profils de
consommation d'ECS moyen et typique du lundi 30 aot 2004 (environ la mme consommation
journalire) sont reprsents ci-dessous :
Consommation CESI moyenne M. Vivier (168 l/j)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
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m
m
a
t
i
o
n

C
E
S
I

(
l
i
t
r
e
s
)

Lundi 30 aout 2004 (166 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Figure 39 : Profils moyen et typique.
On y remarque une consommation bien regroupe autour du matin et du soir, voire la nuit. Le
profil d'une journe type (mme consommation) accentue trs nettement ces carts.
On remarque une tendance de cette famille consommer plus tard le soir que les autres
installations (mais nous ne disposons que des donnes d't o l'on vit en gnral plus le soir).
C'est une installation appoint gaz spar : nous n'avons donc pas de donnes sur l'appoint.
Nous pouvons cependant comparer, sur le graphique suivant, le fonctionnement du solaire et la
production totale :
85/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
(5.24 kWh / jour)
Appoint gaz spar Temps fonctionnement circulateur (h)
(1:47 de fonctionnement par jour)

Figure 40 : Profils moyen (kWh) de M. Vivier.
On remarque une bonne prsence du solaire centre sur 13-14 heures, permettant une
consommation d'eau chauffe au solaire dans l'aprs-midi et le soir, la consommation de
8-9 heures le matin tant srement chauffe par l'appoint gaz instantan.
Dimensionnement
Nous ne disposons que des donnes sur l't. La monotone de consommation en ECS en t
est reprsente ci-dessous :
0
100
200
300
400
500
600
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre de jours
C
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s
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m
m
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t
i
o
n

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E
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(
l
/
j
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u
r
)
HIVER (pas de donnes) PRINTEMPS (pas de donnes)
ETE (24 juin au 24 septembre ; 159 l/j) AUTOMNE (pas de donnes)

Figure 41 : Monotones saisonnires de consommation d'ECS en t 2005

Lusager consomme beaucoup plus que son ballon (plus de 200 litres pendant 65 % du temps).
Il dispose en effet d'un appoint gaz spar (instantan) qui lui donne autant d'nergie qu'il veut
s'il est en route, et il consomme beaucoup en milieu de journe et le soir (le CESI peut alors
chauffer plus de 200 litres dans la journe). Le niveau 1 nous donne une trs bonne productivit
solaire (presque 400kWh/m
2
), mais un taux de couverture autour de 50 %, confirmant un sous-
dimensionnement de l'installation.
86/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Consommations maximales
Les deux plus grosses journes de consommation en t (seules donnes disponibles) ont t
deux fois suprieures au contenu du ballon de 200 litres.
Maxi, M. Vivier : mardi 24 aot 2004 (512 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
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o
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n

E
C
S

(
l
)

Maxi2, M. Vivier : dimanche 8 aot 2004 (393 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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m
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i
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E
C
S

(
l
)

Figure 42 : Profils des consommations maximales de M. Vivier.
Pour affiner l'tude de ces deux journes, nous avons trac en parallle les consommations
d'ECS et le fonctionnement de la pompe solaire (l'enregistrement l'appoint tant absent car
spar) :
Mardi 24 aot
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulateur (h)

Dimanche 8 aot
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Figure 43 : Profils complets des consommations maximales de M. Vivier.
Pour le 24 aot; on remarque en effet que le CESI n'a fourni de l'nergie qu'aprs une journe
de soleil 2:00 de fonctionnement de la pompe (la veille tant une journe nuageuse,
42 minutes de fonctionnement de la pompe) : la grosse consommation d'ECS a donc t
possible grce l'appoint gaz instantan (appoint non coup en aot).
Pour le 8 aot, le CESI a pu rpondre la demande d'ECS car elle a t rgulirement rpartie
sur une journe ensoleille, la veille tant galement une journe ensoleille (2:30 de
fonctionnement de la pompe pour les deux jours). Le CESI n'a fourni que 7 kWh pour
393 litres, soit un chauffement de 15seulement. Mais la temprature d'eau froide en aot
chez M. Vivier tant mesure 28 C en moyenne, on obtient de l'eau chaude 43 C. C'est un
peu faible mais cohrent avec la temprature moyenne de l'eau chaude en aot mesure
48 C. On peut donc supposer que l'appoint ne s'est pas dclench. C'est un exemple o un
ballon de 200 litres suffit fournir prs de 400 litres d'eau chaude.
C'est un cas assez rare o la consommation moyenne (232 l/jour) est suprieure la capacit
du ballon (200 l).
87/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Profils journaliers de puisage
Lundi 20 septembre 2004 (252 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Lundi moyen (174 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mardi 7 septembre 2004 (135 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mardi moyen (169 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mercredi 21 juillet 2004 (126 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mercredi moyen (156 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Jeudi 9 septembre 2004 (166 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Jeudi moyen (171 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


88/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Vendredi 25 juin 2004 (151 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Vendredi moyen (153 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Samedi 4 septembre 2004 (162 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Samedi moyen (164 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Dimanche 18 juillet 2004 (190 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Dimanche moyen (178 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


89/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

Installation n46
Cette installation, situe dans un pavillon de Vergze (proche de Nmes), a t observe sur
291 jours en niveau 2 (1
er
juillet 2004 au 28 fvrier 2005). C'est une installation comprenant :
4 m
2
de capteurs Giordano orients plein sud, 20d'i nclinaison, stockage par un ballon
horizontal de 180 litres, appoint gaz spar, 3 utilisateurs en moyenne.
La famille a consomm une moyenne de 57 litres par jour de juillet 2004
fvrier 2005. Les profils de consommation d'ECS moyen et typique du
vendredi 3 septembre 2004 (environ la mme consommation journalires) sont reprsents ci-
dessous :
Consommation CESI moyenne M. Gandelot (61 l/j)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

C
E
S
I

(
l
i
t
r
e
s
)

Vendredi 3 septembre 2004 (57 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Figure 44 : Profils moyen et typique.
On y remarque une consommation bien rpartie en moyenne avec un pic la matin et un autre le
midi. Le profil d'une journe type (mme consommation) accentue trs nettement ces carts.
Si on affine l'observation l'chelle de la saison (graphique ci-dessous), on retrouve les deux
pics de consommation avec une trs nette tendance consommer moins l'hiver (ce qui est un
peu atypique on na pas fait denqute sur loccupation de la maison au cours de lanne).
Moy enne jours d't (1er juillet au 30 septembre) : 73 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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s
o
m
m
a
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n

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n

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C
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(
l
)

Moy enne jours d'hiv er (1er janv ier au 28 fv rier) : 12 litres
0
5
10
15
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

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C
S

(
l
)

Figure 45 : Profils moyens (1
er
juillet 2004 au 28 fvrier 2005).
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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
C'est une installation appoint gaz spar : nous n'avons donc pas de donnes sur l'appoint.
Nous pouvons cependant comparer, sur le graphique suivant, le fonctionnement du solaire et la
production totale :
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0.25
0.30
0.35
0.40
0.45
0.50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
0.25
0.30
0.35
0.40
0.45
0.50
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
(2.1 kWh / jour)
Appoint gaz spar Temps fonctionnement circulateur (h)
(2:25 de fonctionnement par jour)

Figure 46 : Profils moyen (kWh).
On remarque que la majeure partie des consommations se situe le matin, avant l'apport solaire.
La consommation du soir tant faible, on peut supposer qu'il reste de l'eau chaude dans le
ballon le matin, d'autant plus que la consommation est trs faible en hiver compar l't.
L'analyse du suivi de niveau 1 donne en effet un taux de couverture de 66 %.
Dimensionnement
La courbe ci-dessous reprsente la monotone et la moyenne de la consommation en ECS
(litres/jour) de l'installation :
0
50
100
150
200
250
0 50 100 150 200 250
Nombre de jours (291 jours de mesure)
C
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n
s
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m
m
a
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/
j
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r
)

Figure 47 : Monotone de consommation d'ECS
La famille n'a consomm plus de 180 litres que deux fois (230 litres le 3 juillet et 190 litres le 27
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Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
avril). Sinon, la consommation est toujours infrieure 181 litres et mme
95 litres ou moins pendant 80 % des jours.
L'appoint tant un appoint gaz instantan, il n'est pas ncessaire d'avoir une rserve d'eau
chaude importante en hiver, l'appoint pouvant subvenir au besoin instantanment. Lorsque
l'appoint est coup en t, il faut disposer d'une rserve suffisante. En effet si on trace la
monotone de consommation par saison, on obtient les courbes ci-dessous :
0
50
100
150
200
250
300
350
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre de jours
C
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n
s
o
m
m
a
t
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n

e
n

E
C
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(
l
/
j
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r
)
HIVER (1er janv ier au 28 fv rier ; 12 l/j) PRINTEMPS (7 av ril au 30 juin ; 66 l/j)
ETE (1er juillet au 30 septembre ; 72 l/j) AUTOMNE (1er octobre au 11 dcembre ; 82 l/j)

Figure 48 : Monotones saisonnires de consommation d'ECS.
En hiver, avec l'appoint gaz instantan, on a autant d'eau chaude qu'on veut.
Hormis deux fois en t, on est toujours sous 180 l/jour. Vu que l'on est de plus trs souvent
sous 150 litres, un ballon plus petit pourrait suffire en t et permettrait d'avoir de l'eau plus
chaude en hiver.
Le ballon de 180 litres semble donc un peu surdimensionn.
Consommations maximales
Les deux plus grosses journes de consommation rsultent d'une consommation importante
dans la matine.
Maxi, Gandelot : Samedi 3 juillet 2004 (230 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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n
s
o
m
m
a
t
i
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n

e
n

E
C
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(
l
)

Maxi 2, Gandelot : Mercredi 27 avril 2005 (190 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
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m
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E
C
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(
l
)

Figure 49 : Profils des consommations maximales de M. Gandelot.
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Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Pour affiner l'tude de ces deux journes, nous avons trac en parallle les consommations
d'ECS et le fonctionnement de la pompe solaire (l'enregistrement l'appoint tant absent car
spar) :
Samedi 3 juillet
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
H
e
u
r
e
s CESI (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Mercredi 27 avril
0
1
2
3
4
5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
H
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u
r
e
s CESI (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Figure 50 : Profils complets des consommations maximales
Pour le 3 juillet, l'appoint tait coup. On remarque que la consommation a eu lieu pendant une
journe bien ensoleille(8:20 de fonctionnement de la pompe solaire). La famille Gandelot pu
consommer 230 litres d'eau chaude avec un ballon de 180 litres.
Pour le 27 Avril, l'appoint n'tait pas encore coup, mais on peut supposer que l'eau chaude
consomme le matin t chauffe en grande partie par l'ensoleillement important de la
journe (5:20 de fonctionnement de la pompe solaire) et de la veille (4:00 de fonctionnement de
la pompe solaire).
C'est donc globalement une bonne installation, avec 66 % de couverture, un peu
surdimensionne
Profils journaliers de puisage
Lundi 27 juin 2005 (120 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Lundi moyen (108 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mardi 24 mai 2005 (114 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mardi moyen (104 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Mercredi 11 mai 2005 (137 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mercredi moyen (137 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Jeudi 14 avril 2005 (120 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Jeudi moyen (137 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Vendredi 22 avril 2005 (158 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Vendredi moyen (152 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Samedi 7 mai 2005 (118 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Samedi moyen (137 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Dimanche 15 mai 2005 (175 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Dimanche moyen (163 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


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Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Mercredi 25 mai 2005 (132 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Moyenne (134 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

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Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Installation n34
Cette installation, situe dans une maison individuelle de Saint Estve (proche de Perpignan), a
t observe sur 86 jours en niveau 2 (6 avril au 30 juin 2005). C'est une installation
comprenant 4 m
2
de capteurs Giordano orients 15par rapport au sud, 20d'inclinaison,
stockage par un ballon de 300 litres, appoint lectrique intgr, 4 utilisateurs en moyenne.
La famille a consomm une moyenne de 135 litres par jour au printemps 2005. Les profils de
consommation d'ECS moyen et typique du mercredi 11 mai 2005 (environ la mme
consommation journalire) sont reprsents ci-dessous :
Consommation CESI moyenne M. Goff inon (135 l/j)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

C
E
S
I

(
l
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t
r
e
s
)

Mercredi 11 mai 2005 (137 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Figure 51 : Profils moyen et typique.
On y remarque un pic de consommation net 8 h et une consommation galement importante
le soir, mais des heures plus variables.
Ne disposant que des donnes du printemps 2005, nous ne pouvons pas tracer de profil
saisonnier.
Profils de consommation de l'appoint
Lusager na pas souscrit au tarif heures creuses. Il dispose dun programmateur sur la fiche
lectrique (2R+T). Le profil moyen de consommation de l'appoint est donn ci-dessous :
Consommation appoint moyenne M. Gof f inon (2.5 kWh/j)
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

a
p
p
o
i
n
t

(
k
W
h
)

Figure 52 : Profil moyen de l'appoint
On voit une programmation de lappoint lectrique sur deux plages : 0 8 h et 16
20 h, avec quelques rares relances en tout dbut daprs-midi.
Le graphique ci-dessous rassemble, pour le printemps 2005, les consommations du CESI et de
lappoint en kWh, avec le temps de fonctionnement de la pompe solaire.
96/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
1.20
1.40
1.60
1.80
2.00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.00
0.10
0.20
0.30
0.40
0.50
0.60
0.70
0.80
0.90
1.00
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
(6.50 kWh / jour)
Appoint lectrique (kWh / h)
(2.5 kWh / jour)
Temps fonctionnement circulateur (h)
(1:46 de fonctionnement par jour)

Figure 53 : Profils moyen (kWh)
On y remarque que lappoint dmarre un peu trop tt laprs-midi, pendant que la boucle solaire
fonctionne encore. L'appoint n'est d'ailleurs pas coup en t, d'aprs l'analyse du suivi de
niveau 1, et consomme un peu. Le solaire nest pas suffisant pour recharger le ballon dans
laprs-midi, et lappoint doit complter en fin daprs-midi.
La consommation du soir dcharge beaucoup le ballon et lappoint dmarre pour toute la nuit.
Dimensionnement
Ne disposant que des donnes du 1
er
avril au 30 juin 2005, la courbe ci-dessous reprsente la
monotone de consommation en ECS (litres/jour) de l'installation :
0
50
100
150
200
250
300
350
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre de jours
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
/
j
o
u
r
)
HIVER (pas de donnes) PRINTEMPS (1er av ril au 30 juin ; 134 l/j)
ETE (pas de donnes) AUTOMNE (pas de donnes)

Figure 54 : Monotones saisonnires de consommation d'ECS au printemps 2005
La famille n'a consomm plus de 300 litres qu'une fois (344 l le 10 avril). Sinon, elle a toujours
consomm moins de 276 l et mme 180 l ou moins pendant 80 % des jours observs.
Les jours sans soleil, on a la moiti du ballon disponible chauff par l'appoint lectrique, soit
150 l, et on en a souvent besoin.
97/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Le volume de stockage semble ncessaire : le ballon de 300 l parait bien dimensionn,
d'autant que la consommation est plus importante en hiver d'aprs l'analyse du suivi de
niveau 1.
Consommations maximales
Les deux plus grosses journes de consommation sont reprsents ci-dessous :
Maxi, Goff inon : Dimanche 10 avril 2005 (344 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Maxi 2, Goff inon : Mercredi 13 avril 2005 (276 litres)
0
20
40
60
80
100
120
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n

e
n

E
C
S

(
l
)

Figure 55 : Profils consommations maximales
98/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Pour affiner l'tude de ces deux journes, nous avons trac en parallle les consommations
d'ECS, de l'appoint et le fonctionnement de la pompe solaire :
Dimanche 10 avril
0
1
2
3
4
5
6
7
8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
Appoint lect rique (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Mercredi 13 avril
0
1
2
3
4
5
6
7
8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
k
W
h
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
H
e
u
r
e
s
CESI (kWh / h)
Appoint lect rique (kWh / h)
Temps f onct ionnement circulat eur (h)

Figure 56 : Profils complets des consommations maximales.
Pour le dimanche 10 avril, on remarque que malgr un bon fonctionnement de la pompe
solaire, il a manqu d'eau chaude : il a fallu relancer l'appoint avant 11 heures pour recharger le
ballon.
Pour le mercredi 13 avril, le premier pic de consommation s'est pass 7:00, avant l'arrt de
l'appoint de nuit (8:00). Ceci conjugu la boucle solaire et la relance de l'appoint automatique
entre 16:00 et 20:00, a suffi subvenir la forte demande de la journe.
Ceci confirme que l'installation est bien dimensionne : en cas de trs forte consommation, une
relance de l'appoint ponctuelle permet de subvenir aux besoins, sans ncessiter un ballon de
plus grande capacit.


Installation n46
Cette installation, situe dans un pavillon de Vergze (proche de Nmes), a t observe sur
291 jours en niveau 2 (1
er
juillet 2004 au 28 fvrier 2005). C'est une installation comprenant :
4.0 m
2
de capteurs Giordano orients plein sud, 20d'i nclinaison,
stockage par un ballon horizontal de 180 litres,
Appoint gaz spar,
3 utilisateurs en moyenne.
Lundi 11 octobre 2004 (70 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Lundi moyen (62 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


99/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Mardi 3 aot 2004 (67 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mardi moyen (61 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Mercredi 8 dcembre 2004 (69 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Mercredi moyen (65 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Jeudi 5 aout 2004 (62 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Jeudi moyen (64 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Vendredi 26 novembre 2004 (40 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Vendredi moyen (48 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Samedi 18 septembre 2004 (73 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Samedi moyen (69 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


100/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Dimanche 5 dcembre 2004 (56 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Dimanche moyen (57 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


Vendredi 3 septembre 2004 (57 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Moyenne (61 litres)
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


101/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES


Rpartition des consommations sur la semaine pour quelques installations
0
50
100
150
200
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Moyenne
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n
s

e
n

E
C
S

(
l
/
j
o
u
r
)

0
50
100
150
200
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Moyenne
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n
s

e
n

E
C
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l
/
j
o
u
r
)

Consommations Vivier en l/jour du 24 juin au 6 octobre 2004
0
50
100
150
200
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Moyenne
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n
s

e
n

E
C
S

(
l
/
j
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u
r
)

0
50
100
150
200
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Moyenne
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n
s

e
n

E
C
S

(
l
/
j
o
u
r
)

Consommations Goffinon en l/jour de avril 2005 juin 2005
0
50
100
150
200
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Moyenne
C
o
n
s
o
m
m
a
t
i
o
n
s

e
n

E
C
S

(
l
/
j
o
u
r
)

102/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES

COMPARAISON AVEC SOLO
Installateur : SALVADOR (Q 2001/02/11/72) Type : DIETRISOL (kit n1) Surface (m) : 4.3
Audit : Orientation : 10par rapport au sud Volume ballon (l) : 300
Cot : 5 314.00 TTC Inclinaison : 18par rapport l'horizontal Stockage : Local chauff
Subvention : 1 372.04 TTC
m3 kWh lectrique HP lectrique HC hydraulique CESI (m
3)
CESI (kWh) App. intgr
0 AOUT (partiel) 08/08/2003 4.55 202.33
1 SEPTEMBRE 30/09/2003 6.76 284.32 2.21 81.99 0.00
2 OCTOBRE 01/11/2003 10.13 356.29 3.38 71.97 0.00
3 NOVEMBRE 01/12/2003 13.79 403.78 3.66 47.49 0.00
4 DCEMBRE 01/01/2004 18.70 450.68 4.91 46.90 0.00
5 JANVIER 01/02/2004 23.31 497.98 4.61 47.30 0.00
6 FVRIER 01/03/2004 27.48 564.24 4.17 66.26 0.00
7 MARS 01/04/2004 32.38 672.18 4.90 107.94 0.00
8 AVRIL 01/05/2004 37.21 860.01 4.83 187.83 0.00
9 MAI 01/06/2004 41.89 988.77 4.68 128.76 0.00
10 JUIN 01/07/2004 45.44 1146.22 3.55 157.45 0.00
11 JUILLET 01/08/2004 50.40 1334.76 4.96 188.54 0.00
12 AOT 31/08/2004 55.37 1504.36 4.97 169.60 0.00
Conso. Totale 389 jours 50.82 1302.03 0.00 0.00 0.00 50.82 1 302.03 0.00
3.1 - Production solaire sur la priode
* : T
eau froide fvrier
: 17 C T
eau froide aot
: 25 C
T CESI
T
eau froide
(C)* T
eau chaude
(C) l / jour kWh C kWh / m kWh
1 SEPTEMBRE 25 57 42 81.99 32.1 0 19 81.99 100%
2 OCTOBRE 24 55 106 122.82 18.4 0 17 71.97 59%
3 NOVEMBRE 22 55 122 140.07 11.2 0 11 47.49 34%
4 DCEMBRE 20 55 158 197.37 8.2 0 11 46.90 24%
5 JANVIER 19 55 149 194.34 8.8 0 11 47.30 24%
6 FVRIER 17 55 144 183.59 13.7 0 15 66.26 36%
7 MARS 19 55 158 206.56 19.0 0 25 107.94 52%
8 AVRIL 20 55 161 194.31 33.5 0 43 187.83 97%
9 MAI 22 55 151 179.19 23.7 0 30 128.76 72%
10 JUIN 24 62 118 157.45 38.2 0 36 157.45 100%
11 JUILLET 25 58 160 188.54 32.8 0 44 188.54 100%
12 AOT 27 56 166 169.60 29.4 0 39 169.60 100%
Moyenne 22 56 131 2 013.19 22.1 0 25 1 302.03 65%
Total annuel 50 819 2 013 0 301 1 302 65%
Pertes appoint
intgr (kWh)
Taux de
couverture
Relevs CESI
EXPLOITATION
Relevs Date
Production solaire
RELEVES
10 octobre 2002
Consommations mensuelles en ECS Relevs appoint intgr (kWh)
Besoin mensuel rel en Eau Chaude Sanitaire
Consommation d'Eau Chaude Sanitaire (ECS)
0.00
20.00
40.00
60.00
80.00
100.00
120.00
140.00
160.00
180.00
200.00
SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT
E
C
S

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n

k
W
h
0.00
1.00
2.00
3.00
4.00
5.00
6.00
E
C
S

e
n

m
3
Chauffe-eau solaire en kWh Appoint en kWh Volume d'eau chaude en m3
Consommation d'Eau Chaude Sanitaire (ECS)
0.00
20.00
40.00
60.00
80.00
100.00
120.00
140.00
160.00
180.00
200.00
SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT
E
C
S

e
n

k
W
h
0.00
1.00
2.00
3.00
4.00
5.00
6.00
E
C
S

e
n

m
3
Chauffe-eau solaire en kWh Appoint en kWh Volume d'eau chaude en m3

103/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
kWh kWh kWh / m kWh / m % %
Rel SOLO Rel SOLO Rel SOLO
JANVIER 194 194 11 17 24% 37%
FVRIER 184 178 15 22 36% 52%
MARS 207 206 25 32 52% 68%
AVRIL 194 194 43 38 97% 84%
MAI 179 179 30 38 72% 93%
JUIN 157 157 36 33 100% 92%
JUILLET 189 188 44 41 100% 94%
AOT 170 173 39 37 100% 93%
SEPTEMBRE 82 46 19 9 100% 84%
OCTOBRE 123 119 17 19 59% 69%
NOVEMBRE 140 140 11 15 34% 45%
DCEMBRE 197 197 11 15 24% 33%
Moyenne 168 164 25 26 64% 69%
Total annuel 2 016 1 971 301 316
Taux de couverture Productivit Besoins
Comparaison avec SOLO
Besoin en ECS (kWh)
0
50
100
150
200
250
JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE Moyenne
Rel
SOLO
Productivit solaire (kWh / m)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE Moyenne
Rel
SOLO
Taux de couverture (%)
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
J
A
N
V
IE
R
M
A
R
S
A
V
R
IL
M
A
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IN
J
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L
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S
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P
T
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B
R
E
O
C
T
O
B
R
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N
O
V
E
M
B
R
E
M
o
y
e
n
n
e
Rel
SOLO

104/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
Audit : Orientation : 0par rapport au sud Volume ballon (l) : 300
Cot : 3 939.00 TTC Inclinaison : 60par rapport l'horizontal Stockage : Local chauff
Subvention : 1 372.04 TTC
m3 kWh lectrique HP lectrique HC hydraulique CESI (m
3)
CESI (kWh) App. intgr
0 AOUT (partiel) 05/09/2003 0.00 0.00
1 SEPTEMBRE 02/10/2003 0.97 29.81 0.97 29.81 0.00
2 OCTOBRE 02/11/2003 2.45 75.06 1.49 45.25 0.00
3 NOVEMBRE 03/12/2003 3.85 113.22 1.39 38.16 0.00
4 DCEMBRE 08/01/2004 4.65 133.66 0.81 20.44 0.00
5 JANVIER 02/02/2004 5.55 156.43 0.90 22.77 0.00
6 FVRIER 02/03/2004 6.09 171.88 0.54 15.45 0.00
7 MARS 03/04/2004 8.12 235.48 2.04 63.60 0.00
8 AVRIL 03/05/2004 10.08 303.96 1.96 68.48 0.00
9 MAI 07/06/2004 13.49 429.04 3.41 125.08 0.00
10 JUIN 03/07/2004 15.25 488.02 1.76 58.98 0.00
11 JUILLET 02/08/2004 17.37 592.86 2.12 104.84 0.00
12 AOT 01/09/2004 19.25 645.84 1.88 52.98 0.00
Conso. Totale 362 jours 19.25 645.84 0.00 0.00 0.00 19.25 645.84 0.00
3.1 - Production solaire sur la priode
* : T
eau froide fvrier
: 17 C T
eau froide aot
: 27 C
T CESI
T
eau froide
(C)* T
eau chaude
(C) l / jour kWh C kWh / m kWh
1 SEPTEMBRE 25.3 55 36 33.24 26.6 0 7 29.81 90%
2 OCTOBRE 23.7 55 48 54.05 26.2 0 10 45.25 84%
3 NOVEMBRE 22.0 55 45 53.32 23.6 0 9 38.16 72%
4 DCEMBRE 20.3 55 22 32.37 21.9 0 5 20.44 63%
5 JANVIER 18.7 55 36 37.76 21.9 0 5 22.77 60%
6 FVRIER 17.0 55 19 23.72 24.8 0 4 15.45 65%
7 MARS 18.7 55 64 85.94 26.9 0 15 63.60 74%
8 AVRIL 20.3 55 65 78.74 30.2 0 16 68.48 87%
9 MAI 22.0 55 97 130.50 31.6 0 29 125.08 96%
10 JUIN 23.7 55 68 64.08 28.8 0 14 58.98 92%
11 JUILLET 25.3 68 71 104.84 42.7 0 24 104.84 100%
12 AOT 27.0 55 63 61.06 24.3 0 12 52.98 87%
Moyenne 22 56 53 761.17 28.9 0 12 645.84 85%
Total annuel 19 252 761 0 150 646 85%
Taux de
couverture
Production solaire
RELEVES
23 avril 2002
Consommations mensuelles en ECS Relevs appoint intgr (kWh)
Besoin mensuel rel en Eau Chaude Sanitaire
Relevs CESI
EXPLOITATION
Relevs Date
Pertes appoint
intgr (kWh)
Consommation d'Eau Chaude Sanitaire (ECS)
0.00
20.00
40.00
60.00
80.00
100.00
120.00
140.00
SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT
E
C
S

e
n

k
W
h
0.00
0.50
1.00
1.50
2.00
2.50
3.00
3.50
4.00
E
C
S

e
n

m
3
Chauffe-eau solaire en kWh Appoint en kWh Volume d'eau chaude en m3

105/105
Rapport d'tude DD/ENR 05.035RS



Bilan nergtique et environnemental du Plan Soleil - ANNEXES
kWh kWh kWh / m kWh / m % %
Rel SOLO Rel SOLO Rel SOLO
JANVIER 38 47 5 5 60% 48%
FVRIER 24 23 4 3 65% 49%
MARS 86 84 15 15 74% 78%
AVRIL 79 78 16 16 87% 86%
MAI 130 115 29 23 96% 86%
JUIN 64 74 14 16 92% 91%
JUILLET 105 109 24 19 100% 75%
AOT 61 63 12 14 87% 93%
SEPTEMBRE 33 37 7 7 90% 81%
OCTOBRE 54 54 10 9 84% 71%
NOVEMBRE 53 52 9 6 72% 53%
DCEMBRE 32 27 5 2 63% 35%
Moyenne 63 64 12 11 83% 76%
Total annuel 760 763 150 135
Taux de couverture Productivit Besoins
Comparaison avec SOLO
Besoin en ECS (kWh)
0
20
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JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE Moyenne
Rel
SOLO
Productivit solaire (kWh / m)
0
5
10
15
20
25
30
35
JANVIER FVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DCEMBRE Moyenne
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Taux de couverture (%)
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Rel
SOLO

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