Etude Et Recherche Commercial
Etude Et Recherche Commercial
Etude Et Recherche Commercial
ETUDES
RECHERCHES
COMMERCIALES
Etudes et Recherches Commerciales
INTRODUCTION GENERALE
A – Description
L’essentiel pour les entreprises consiste à produire en quantité suffisante pour satisfaire la
demande qui s’exprime sans exigence. La fonction qui domine dans l’entreprise est la fonction
technique (Taylor, Ford, Fayol).
Le postulat sur lequel repose le développement des grandes entreprises est qu’il faut fabriquer
en grande série des objets identiques afin d’organiser scientifiquement le travail et d’abaisser les
coûts de production.
Période 2 (quand D = O) :
Les entreprises développent leurs capacités de production. D’autres se créent, attirés par les
profits faciles à réaliser. Le problème de l’entreprise à cette période est de faire face à la concurrence
pour se maintenir sur le marché par l’augmentation des capacités de production. Il faut vendre moins
cher que la concurrence.
Le souci de cette période est d’écouler ce que les entreprises fabriquent. La fonction qui
domine l’entreprise à cette époque est la fonction commerciale. On ne s’intéresse pas au
consommateur.
On cherche alors à produire ce que l’on peut effectivement vendre. La fonction qui domine
alors est la fonction marketing, qui recherche en priorité la satisfaction du consommateur, afin de le
fidéliser.
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B – Conséquences de l’évolution
Flux 1
Flux 4
Demande Offre
Flux 2
Flux 3
Ce schéma montre la manière dont les entreprises s’adaptent en permanence dans l’évolution
que l’on observe dans la demande. L’entreprise doit s’adapter de plus en plus rapidement car les
consommateurs changent à grande vitesse : elle doit s’informer sur ces changements.
Flux 2 : C’est un flux de planifications. L’entreprise prend en compte les informations venues
du marché et de l’environnement. Elle les confronte aux informations internes (ensemble des
potentialités de l’entreprise) et on prend trois grandes séries de décisions :
- Les objectifs généraux de l’entreprise : il s’agit de préciser ce que l’entreprise devrait
être à moyen ou long terme. L’objectif va être quantifié et chiffré, doit être raisonnable
et aussi motivant. Il est décomposé en plusieurs objectifs opératoires, assignés à une
fonction de l’entreprise.
- La stratégie marketing : elle consiste à définir les grands axes d’action qui permettront
d’atteindre les objectifs marketing. Cela suppose des décisions peu nombreuses mais de
portée générale, une certaine prise de risque et une certaine flexibilité.
1
Il s’agit d’identifier, c’est-à-dire relever et observer des comportements (ce que les individus font par opposition aux attitudes qu’ils manifestent et
aux opinions u’ils expriment), des attitudes (prédispositions à évaluer favorablement ou défavorablement une marque, une enseigne, un produit,
etc…), des besoins (états de tension résultant pour un individu de l’impression qu’il dispose en quantités insuffisantes du nécessaire), le profil de
l’individu (sexe, P.C.S., famille, etc…).
2
Il s’agit de mesurer la fréquence d’apparition des éléments identifiés grâce à l’information qualitative.
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Flux 3 : C’est un flux d’actions. Conformément aux attentes du marché ou des différents
segments de clientèle, l’entreprise cherche à atteindre le maximum de clients en mettant en œuvre le
plan de marchéage. La mise en œuvre doit respecter autant que possible le planning et les budgets
prévus. Elle déclenchera une réaction du marché plus ou moins conforme aux objectifs.
Flux 4 : C’est un flux de contrôle. Il est de même nature que le flux 1, mais simplement
décalé dans le temps. Il consacre le concept de raisonnement itératif (« qui recommence »). Il va
permettre de vérifier que les objectifs ont été plus ou moins bien atteint par rapport aux réalisations.
Direction Générale
Direction Ressources
Production Finances Commerciale Humaines
Ventes Marketing
La fonction études peut être plus ou moins développée selon la taille de l’entreprise. Dans les
P.M.E., un chargé d’études gère les études en sous-traitance, avec des cabinets d’études (SOFRES,
SECODIP, BVA, etc…). Dans les grandes entreprises, il est beaucoup plus développé (Procter &
Gamble, The Coca-Cola Company, etc…). Il peut lui-même réaliser un certain nombre d’études en
utilisant parfois le terrain des grandes sociétés d’études.
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Ces techniques peuvent être mises en œuvre soit par l’entreprise elle-même lorsqu’elle dispose
d’un service et du personnel spécialisé. Elle peut aussi sous-traiter à des cabinets spécialisés ou à des
consultants.
I – Les techniques qualitatives
L’objectif est d’identifier les attitudes et les comportements. D’habitude, la phase qualitative
précède une phase quantitative. Il peut arriver que l’étude se limite à une phase qualitative
notamment quand l’objet de l’étude concerne la publicité.
A l’origine de cette technique : les recherches de Freud. Un individu est interrogé par un
psychologue afin de faire émerger les raisons profondes de ses comportements, de ses attitudes et de
ses motivations. Le psychologue prépare l’entretien et rédige un guide d’entretien ainsi qu’un certain
nombre d’exercices (jeux). Le guide est constitué de la liste des thèmes qu’il faut aborder au cours
de l’entretien. Les jeux ont pour rôle de maintenir l’attention du répondant en éveil.
L’ensemble de la conversation est dirigé par le psychologue avec le souci de favoriser la libre-
expression sans influencer le répondant (techniques de la reformulation et de la relance).
La durée peut durer plusieurs heures. L’ensemble de la conversation est enregistré par le son et
par l’image. La gestuelle du répondant est en effet aussi importante que le discours verbalisé.
Le psychologue doit avoir une formation spécifique au marketing. Les résultats des entretiens
sont obtenus à partir de l’analyse des textes écrits sur la base des bandes vidéos et audios. On
rémunère la personne.
C’est une technique relativement peu utilisée du fait d’un coût apparemment moindre des
techniques quantitatives (1 entretien = 30 à 50 000 FF pièce). En principe, pour une étude, il
convient de réaliser plusieurs entretiens avec des personnes aussi différentes que possible. Il est
parfois nécessaire de réaliser des entretiens exploratoires (moins approfondis et moins longs). Il
sont quasi obligatoires dans le cadre d’une bonne étude.
B – La réunion de groupe
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Elle dure environ 1 h – 1 h 30, décomposée en travaux de 20 minutes. Les entretiens sont
dactylographiés. Parfois les répondants sont soumis à des questionnaires formalisés.
Remarque : Pour préparer une étude, le chargé d’études peut organiser une réunion sommaire
afin d’identifier le niveau de vocabulaire associé au thème de l’étude Ce travail permettra de mieux
préparer le questionnaire d’enquête de la phase quantitative.
II – Les techniques quantitatives
Elles ont pour objectif de mesurer la fréquence d’apparition des comportements, des attitudes,
etc… identifiée lors de la phase qualitative.
A – L’observation
Elle consiste à enregistrer, d’habitude avec des moyens mécaniques, les comportements et cela
parfois à l’insu de la personne observée. Le comportement n’est donc pas modifié par la situation
d’observation (exemple : les comptages routiers).
L’observation est exacte et coûte nettement moins cher que toute les autres formes d’études.
L’audimat est une procédure de mesures de l’audience des télévisions. Il consiste à installer
des boîtiers électroniques dans un certain nombre de foyers (~ 3 000 foyers). Ils enregistrent
automatiquement la chaîne regardée et l’heure. C’est une observation automatique.
B – L’étude en souscription
Elle est conduite par un organisme (souvent des syndicats professionnels) qui propose à des
entreprises de souscrire aux résultats d’une étude, d’accepter et de préfinancer une étude, dont
les résultats seront fournis ultérieurement et partagés par les différents souscripteurs. L’intérêt est
d’obtenir des résultats à un moindre coût que si l’entreprise la réalisait pour elle-même.
L’inconvénient est que les résultats ont un caractère général. Il s’agit de brosser les tendances, un
tableau général de la profession, sans entrer dans le détail.
C – L’étude omnibus
Elles représentent environ 10 % des études réalisées. Il s’agit d’interroger à fréquence fixe un
échantillon représentatif1 d’une population particulière (ménages, médecins, etc…). Les membres
de l’échantillon sont différents à chaque vague de l’omnibus.
Le questionnaire d’enquête qui est administré à l’échantillon différé à chaque vague. A
l’intérieur du questionnaire, les thèmes abordés peuvent être différents. Les questions sont proposées
par des entreprises qui sont différentes pour une vague et différentes à chaque vague. Les résultats
de l’enquête sont diffusés aux seuls commanditaires qui ont acheté leurs questions. Les coûts sont
modestes (de 4 000 FF HT à 8 000 FF HT en fonction de la taille de l’échantillon) car
les coûts logistiques et de mise en œuvre vont être partagés par les différents commanditaires.
Rapidité d’obtention des résultats (maximum 2 jours)2.
1
Représentatif, cela signifie que la structure socio-démographique de l’échantillon est comparable à la structure socio-démographique de la population
censée représenter.
2
L’inconvénient majeur est le suivant : la longueur et la diversité du questionnaire génèrent souvent un biais que l’on nomme l’effet de halo. Il
consiste à remarquer que les réponses d’une question peuvent avoir une influence sur les autres. Pour éviter cet effet, il faut prévoir entre chaque
thème, des transitions explicites. Cet effet peut faire en sorte que les commanditaires demandent souvent un emplacement de rigueur (début de
questionnaire).
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Les grandes sociétés de sondage offrent de multiples études omnibus différentes, quant à la
nature de la population étudiée et au mode de collecte de l’information (téléphone, face-à-face,
auto-administré).
D – Les panels
1 – Principes
Ce sont des études périodiques, à fréquence régulière, réalisées pour le compte de plusieurs
commanditaires. A la différence de l’omnibus, les questions sont toujours identiques d’une vague
d’enquête à l’autre, et l’échantillon interrogé est identique d’une vague à l’autre, même si l’on admet
un taux de renouvellement des participants aux panels.
Chaque semaine, le panéliste reçoit un questionnaire d’une dizaine de pages et doit le
retourner quelques jours après.
La taille de l’échantillon peut aller de 1 000 à 10 000 personnes interrogées. Un panel bien
organisé comprend deux échantillons : le panel actif (résultats traités) et le panel dormant
(remplace les défections du panel actif).
2 – Avantages et inconvénients
L’avantage primordial est le coût1. On peut citer également le fait de permettre le suivi des
consommations et des comportements d’achats. Puisque l’échantillon est permanent, les erreurs dues
à l’échantillonnage sont mineures.
1
A titre d’exemple, Les 11 résultats mensuels concernant les bas et collants coûtent environ 280 000 FF par an.
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LE PLAN DE SONDAGE
Les études ad hoc sont faites pour une entreprise afin de résoudre u problème particulier de
manière ponctuelle.
Le sondage est nécessaire chaque fois que le recensement est impossible. Un recensement
consiste à interroger toutes les unités statistiques d’une population particulière. Il est impossible
quand la taille de la population à étudier est trop importante. Il ne faut cependant pas confondre
dénombrement et recensement. La population de petite taille est celle dont le coût de recensement
est inférieur au coût des décisions qui seront prises à l’appui des résultats de l’étude.
Le sondage consiste à interroger une fraction de la population de manière à obtenir un
échantillon représentatif de celle-ci. Un échantillon est représentatif quand il présente les mêmes
caractéristiques, notamment socio-démographiques, que la population qu’il représente.
Pour construire l’échantillon à partir d’une liste disponible et numérotée, il existe trois
grands moyens : la table de nombres aléatoires1, la machine à calculer2 et l’informatique3.
1
Cette table permet de désigner n numéros pris parmi les N que compte la population, sans intervention du chargé d’études. C’est un ouvrage
comprenant une liste de plusieurs milliers de chiffres équiprobables. Pour utiliser cette table, il faut passer par plusieurs étapes :
- Définir la taille des nombres à lire (172 000, par exemple, comprend 6 chiffres). Quand le nombre de 6 chiffres désigné par le sort est
supérieur à N, alors il n’appartient pas à la liste et donc à l’échantillon. Le 0 à gauche compte (exemple : 00 132).
- Choisir le sens de lecture dans la table des nombres aléatoires. Il est défini par le chargé d’études et doit être conservé pendant toute
l’opération.
- Désigner le premier chiffre, c’est-à-dire choisir le premier chiffre à lire. On tire au sort une page, puis la ligne, puis la colonne.
2
Avec les fonctions Rnd, Ran #.
3
Grâce à l’informatique, on peut générer automatiquement des nombres aléatoires et désigner des ensembles de l’échantillon. La plupart des vendeurs
ou loueurs de listes offrent le service de construire des échantillons. C’est le cas de France Télécom qui peut construire des échantillons d’abonnés par
la méthode aléatoire pour tout type d’entité géographique ou tout type d’abonné.
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Utilisation : la méthode de stratification est utilisée chaque fois qu’une méthode aléatoire
simple ne permettrait pas d’obtenir dans l’échantillon un effectif suffisant pour une
catégorie spécifique de la population à étudier en détail2.
Variante : on peut imaginer un tirage aléatoire par grappes à trois niveaux ou plus selon la
recherche3. Pour que la recherche soit valide, il faut à chaque niveau que le nombre de
sous-groupe désigné soit assez important pour éviter les biais. A l’inverse, il faudra
multiplier le nombre de niveaux.
Ce type de tirage était très utilisé par le passé pour réduire les frais de déplacement des
enquêteurs. Elle est moins utilisée depuis la croissance des enquêtes par téléphone.
1
Chaque fiche correspond à une unité de la population à étudier. Il y a deux étapes dans la procédure :
- Calcul de la fréquence de choix (N / n) par entier supérieur ;
- Désignation du premier d’une manière aléatoire.
2
Exemple : la population à étudier est l’ensemble des élèves infirmières en France. Elle est répartie en 95 % de femmes et 5 % d’hommes. L’objectif
de l’étude est d’étudier l’attitude des élèves par rapport à la programmation des matches de football pendant la Coupe du Monde 1998 à la télévision.
Le tirage aléatoire simple est de 400 élèves (20 garçons et 380 filles). Par stratification, on a une première strate composée d’un échantillon de 200
garçons et une seconde strate composée d’un échantillon de 200 filles. Cette solution présente des échantillons de taille égale mais non-proportionnels
à la taille des strates.
Les résultats obtenus après réalisation de l’enquête doivent être pondérés avant d’être extrapolés à la population totale.
Parmi les garçons, 80 % ont répondu « pas assez ». Parmi les filles, 15 % ont répondu « pas assez ». On pondère : (95 × 0,15) + (5 × 0,8) = 18,25
% des élèves ont répondu « pas assez ».
3
On peut par exemple différencier la population française à trois niveaux :
- 1er niveau : tirage au sort de 3 ou 4 départements ;
- 2ème niveau : tirage au sort de 10 communes ;
- 3ème niveau : tirage au sort de 12 adresses par communes.
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On va ensuite analyser les statistiques pour identifier les critères qui pourraient exercer une
influence sur l’objet de l’étude1. On hiérarchise et on classe ensuite les critères par ordre décroissant
d’importance. On choisit de 3 à 5 critères définitivement qui seront les critères de quotas. Plus il y a
de critères, plus l’échantillon sera représentatif.
1
Exemple : l’objectif est de mesurer le montant des dépenses annuelles en vêtements pour les adultes. Les critères retenus sont l’âge de l’individu,
l’activité professionnelle, le sexe, la zone géographique d’habitation, etc…
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3 – L’échantillon de convenance
Il est réputé non-représentatif. On s’en contentera compte tenu des objectifs de l’étude
(aucune extrapolation ne sera réalisée). On l’utilise pour tester un questionnaire ou encore dans le
domaine de la recherche en marketing.
1 – Estimation de fréquences
(proportions = pourcentages)
Le problème est de calculer la taille de l’échantillon nécessaire pour estimer une fréquence.
r² × Pp ( 1 – Pp )
n=
Z²
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Exemple : Erreur = 5 %
Fiabilité = 95 %
Pp = 50 %
Pour mesurer la proportion d’individus voulue, il faut interroger et traiter 385 enquêtes au
seuil de confiance de 95 % avec une tolérance de 5 %, en sachant que la fiabilité et la
précision coûtent chères.
Quand le phénomène est très tranché (Pp = 5 %), il n’est pas nécessaire d’avoir un échantillon
très élevé, mais la tolérance doit être inférieure à l’ordre de grandeur du phénomène à étudier.
2 – Estimation de moyennes
r² × σp²
n=
Z²
n = taille de l’échantillon
r = c’est le paramètre de fiabilité (mêmes coefficients).
Z = c’est la tolérance (même unités de mesure que la moyenne que l’on cherche à estimer).
σp = C’est l’estimation a priori et empirique de l’ordre de grandeur de l’écart-type de la population
à étudier. On l’estime grossièrement de deux manières différentes :
- Par la recherche documentaire (il est rare de trouver des valeurs d’écarts-type) ;
- Une question dans une enquête omnibus (rare).
- Le calcul ou « bricolage ».
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- 3σ - 2σ -σ x σ 2σ 3σ
σ = (Etendue / 6) = (x / 3)
Tolérance = 50 francs
Fiabilité = 99 %
Moyenne = 1 200 francs
On a donc n = 426.
Pour estimer le montant moyen des dépenses annuelles en accessoires de fantaisie des femmes
de 18 à 25 ans, il faut interroger et traiter 426 personnes au seuil de confiance de 99 % avec
une erreur acceptée de 50 francs.
3 – Généralisation
Dans une même enquête, il est fréquent d’avoir à estimer successivement plusieurs fréquences
et moyennes. Il convient alors de procéder à plusieurs calculs successifs (autant de calculs que
d’estimations). On retiendra la valeur de n la plus grande des valeurs calculées. Les paramètres de
tolérance et de seuil de confiance peuvent être différents pour chaque variable à estimer.
1 – La corrélation
Deux variables quantitatives sont nécessaires. Dans le domaine des études et recherches
commerciales, il est rare d’utiliser la corrélation. On traitera plutôt des variables qualitatives. Pour
que le résultat soit significatif, il faut disposer d’environ 200-250 données.
2 – Le tri croisé
Il consiste à comparer les réponses de deux variables qualitatives.
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Deux étapes s’imposent : tout d’abord calculer le nombre de PCS + suffisant. On a donc npcs
= (1,96² × 0,5²) / 0,05² = 384. Il faut ensuite pondérer. On a donc : 50 / 1400 = 3,5 % et n = 384
/ 0,035 soit 10 971 personnes.
En conclusion, cette méthode de calcul est utilisée hors contraintes budgétaires. D’habitude, la
contrainte budgétaire obligera à utiliser une méthode de tirage aléatoire stratifiée.
LA REDACTION DU QUESTIONNAIRE
Réponse……………………………………………………………………………….…………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
Avantages : - Richesse ;
- Diversité.
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On effectue une relecture pour identification des différents thèmes abordés par les
répondants (ne pas omettre la possibilité « autre ») et des différentes modalités de chaque thème
(on affecte un code, en général mnémonique, à ces modalités). Enfin, il est nécessaire de relire pour
l’encodage1.
Il faut donc éviter les questions ouvertes post-codées.
2 – Les questions ouvertes pré-codées
Ce sont des questions ouvertes dont le travail de l’enquêteur est facilité car il dispose de la
liste des modalités de réponses possibles. Ces questions ne se conçoivent pas dans le questionnaire
auto-administré.
Q.25 – ABUS – Quelles sont toutes les marques de bonbons que vous connaissez ne serait-ce que
nom ?
N° Nom 1 2 3 4 …
1. Haribo ×
2. Car En Sac ×
3. Fraises Tagada ×
Paniers avec
4. Autre (à préciser) ………………………………
enrichissement
Si l’on garde la hiérarchie, l’ordre des marques citées, on parle de questions ouvertes pré-
codées hiérarchisées. Il y a autant de paniers que de marques. Le principal avantage est
l’accélération de la cadence d’administration du questionnaire et du traitement informatique.
B – Les questions fermées
Ce sont les questions à propos desquelles le répondant choisit sa réponse dans une liste qui lui
est fournie. Elles peuvent être hiérarchisées avec ou sans enrichissement.
Comment suggérer ?
1
Encoder, signifie que l’on transforme le texte des réponses en codes selon la nomenclature prévue.
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- Les modalités de réponses sont incluses dans la question (« Vous êtes propriétaire ou
locataire ? »). Appliquées surtout au téléphone.
- La question suggère une dichotomie (alternative oui ou non : « Etes-vous
satisfait ? »). Appliquées surtout au téléphone.
- Citer la liste des modalités de réponses après la question (échelles d’attitudes).
Appliquées surtout en auto-administré.
- Présenter un document à l’appui de la question que l’on appelle « planche » ou
encore « carte » (modalités possibles inscrites). Possible au téléphone si les documents
sont envoyés avant l’enquête, face-à-face et auto-administré.
Ces questions permettent un traitement rapide de l’information. Cependant, elles entraînent un
biais de non-exhaustivité. Il faut donc prévoir la liste des modalités par une recherche documentaire.
Elles entraînent des difficultés de gestion lors de la rédaction du questionnaire, mais qui peut
être facilitée par la technique de l’organigramme.
Q.7 – LAVE – Possédez-vous un lave-linge ?
OUI NON
Marque ?
Date ?
Satisfait ?
Oui ? Non ?
Pourquoi ?
Sèche-linge ?
1. Cas de l’auto-administré.
Les répondants ne sont pas tous très concentrés lorsqu’ils répondent. Ils ont du mal à
comprendre le filtre. Il faut donc organiser graphiquement le questionnaire.
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Le répondant est assisté pour améliorer la qualité de sa réponse3. Ces questions assistées dans
un questionnaire ralentissent la cadence et tout ceci coûte cher. Cependant, l’avantage est de
maintenir l’attention en éveil (considéré comme un jeu par le répondant).
Ce sont des questions administrées en début de questionnaire et qui ont pour rôle d’habituer le
répondant à la situation d’enquête (= prise de contact). Ce sont des questions simples, claires, peu
impliquantes et ne demandant pas d’effort. Elles sont obligatoires au face-à-face et au téléphone,
mais pas dans l’auto-administré.
5 – Les questions d’identification
Ce sont des questions d’identification socio-démographique, à la fin des questionnaires, sauf
quand il s’agit d’une méthode des quotas. Ces questions se situent en général à la fin du
questionnaire car elles sont souvent considérées comme indiscrètes et moins importantes. Le
répondant s’attend à répondre à ces questions et donc y répondra (= confiance).
Il ne faut ne poser que les questions nécessaires, en utilisant, pour les modalités de réponses
uniquement, les nomenclatures de l’INSEE.
6 – Les questions de prise de congé
Il n’existe pas de plan type dans ce cas là car les répondants ont l’habitude de lire une
première fois le questionnaire et répondent ensuite.
1
C’est le système CATI (Computer Assisted Telephoning Interviewing)
2
C’est le système CAPI (Computer Assisted Personal Interviewing)
3
Le répondant peut être aidé par des aides visuelles (planches, photos, spots publicitaires, dessins, story-boards, emballages de produits, prototypes,
etc…), des aides auditives (jingles), des aides olfactives (parfums, déodorants, savons, etc…), des aides gustatives, des aides tactiles (tissus, essuie-
tout) ou encore des aides complexes (plusieurs sous-ensembles).
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I – Le face-à-face
Il se caractérise par la présence d’un enquêteur. Il peut être réalisé au domicile du répondant,
sur son lieu de travail ou encore dans un lieu de passage. C’est l’une des méthodes les plus
employées encore aujourd’hui.
A – Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
- Durée du questionnaire : la norme est - Coût élevé de l’étude
de 40 minutes. Indemnisation financière - Le non-verbal n’est pas pris en compte
systématique en entreprise. Cadeaux à par l’enquêteur non formé.
domicile. - Les biais d’influence, de présence, de
- Questions avec aides. paresse de l’enquêteur.
- Contrôle excellent de la qualité de - Parfois, refus du principe de l’enquête.
l’échantillon, notamment grâce aux - Absence de réponses. En France, le
quotas. taux de non-réponse tend à augmenter.
- Contrôle excellent de la qualité des - Application difficile de la méthode
réponses du répondant. aléatoire.
- Contexte de l’enquête favorable.
B – Organisation générale
1 – La préparation
Etapes Coût
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Etapes Coût
Rémunération des enquêteurs. Elle est fonction du temps
d’enquête (environ 30 minutes), du temps d’approche Temps × 75 F
(méthode des quotas) et du temps de déplacement
Les frais de contrôle d’administration du
10 % × n × temps
questionnaire post-étude.
Frais kilométriques, frais de repas, frais d’hébergement, charges indirectes à imputer
(locations, etc…)
3 – Le traitement
Etapes
La saisie manuelle (logiciels spécialisés), par scanner ou lecture optique
ou encore par saisie directe (système CAPI)
Les méthodes de contrôle de saisie : la relecture qui suppose l’édition des listings des
réponses et la méthode logique où l’on confronte les réponses fournies à deux
questions différentes
Les traitements proprement dit
II – L’enquête téléphonique
Elle suppose un enquêteur et donc des frais de personnel. Cette méthode se développe de plus
en plus actuellement.
A – Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
- Coût de l’enquête : C’est aujourd’hui - Pas d’aides visuelles sauf si on envoie un
une des méthodes les moins onéreuses. document écrit avant.
- Grande productivité (6 à 8 enquêtes à - Questionnaire relativement court (norme =
l’heure). 40 questions, de 3 à 5 minutes).
- Difficulté de contrôle de la qualité des
réponses.
- Difficulté de contrôle de la qualité des
répondants.
- Absence de non-verbal.
- Certains répondants refusent le principe de
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l’étude.
Pour 100 contacts, il faut prévoir une liste d’environ 170 noms pour faire face aux 20 % de
refus ou d’impossibilité de dialogue et aux 16 % qui ne correspondent pas à la population mère.
Pour 100 personnes au téléphone, environ 64 % répondront réellement à l’enquête. L’enquête terrain
vaut environ 50-55 francs pièce.
B – Organisation générale
1 – La préparation
(Tirage aléatoire)
Etapes Coût
Achat du fichier (en général chez France Télécom)
1,20 FF × n × 3 ×
1,20 FF par adresse
T.V.A.
8 h × 110 FF + Marge =
Rédaction du questionnaire par le chargé d’étude
2 000 FF
Travail de paramétrage fait par le superviseur (saisie du
110 FF × 8 h =
questionnaire, importation du fichier d’appels, répartition des appels
880 FF
aux différents enquêteurs, etc…
75 FF × 3 h =
Formation des enquêteurs.
225 FF / enquêteur
Pas de frais divers comme les frais kilométriques, de repas, d’hébergement, etc…
2 – La réalisation
Etapes Coût
Rémunération des enquêteurs. Elle est fonction de la productivité de l’enquêteur, de la
durée moyenne en minutes d’une enquête, et du temps d’approche.
110 FF × (T / nombre
Rémunération du superviseur.
d’enquêteurs)
Le coût des communications en fonction de l’unité France Télécom.
Le coût du matériel : soit la partie terrain est sous-traitée et la facturation est faire sur
la base d’un coût horaire (∼ 50 FF), soit la salle interne à l’entreprise entraînant des
problèmes de comptabilité analytique complexes.
3 – Le traitement
Aucun contrôle a posteriori n’est effectué puisqu’il est fait par le superviseur. Aucune saisie
n’est nécessaire puisqu’elle est déjà faite par les enquêteurs lors de l’administration.
Avantages Inconvénients
- Coût de l’enquête : A priori (idée reçue, - Le taux de retour dépend de l’implication
l’auto-administrée serait moins coûteuse. du répondant au questionnaire. Le taux de
- Le nombre de questionnaires (environ 50 retour influe sur le coût.
questions soit 4 pages). - Pas de représentativité de l’échantillon
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- Le petit cadeau (loterie, bons de réduction, - Eviter les questions ouvertes post-codées.
etc…) qui peut améliorer le taux de retour. - Pas de spontanéité de réponse.
Attention au biais de l’échantillonnage. - Pas de contrôle de la qualité du répondant.
- Les enquêtes de satisfaction auto- - Difficultés à prévoir la taille de
administrées génèrent elles-mêmes de la l’échantillon.
satisfaction. - Prévoir des questions simples.
Si le taux de retour est insuffisant, pour parvenir à un échantillon exhaustif, on va renvoyer des
questionnaires à d’autres individus en nombre suffisant. Si la population mère est de faible taille, on
peut faire un rappel poli grâce à la relance téléphonique.
B – Organisation générale
1 – La préparation
Etapes Coût
Achat du fichier (parfois gratuit) 1,20 FF × (n / taux de
1,20 FF par adresse retour) × T.V.A.
Rédaction du questionnaire par le chargé d’étude, ainsi 15 h × 110 FF + Marge =
que la mise en page 3 000 FF
Impression des questionnaires et des lettes
d’accompagnement, des visuels, des enveloppes Entre 10 et 15 FF l’envoi ×
porteuses. Prévoir l’affranchissement, la mise sous pli et (n / Taux de retour)
l’enveloppe retour T.
2 – La réalisation
Il n’y a plus qu’à attendre les retours. Il faut cependant pointer ces retours.
3 – Le traitement
Deux types de traitements existent : le traitement manuel (les questions ouvertes post-codées
sont plus pénibles à traiter qu’en face-à-face) et le traitement automatique (scanners à grande
vitesse).
En conclusion, et de manière caricaturale, l’auto-administré est une « enquête pas chère pour
celui qui ne comprend rien ».
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Etudes et Recherches Commerciales
Commanditaire Consultant(s)
ANALYSE ET PRESENTATION
CHOIX
CONTRAT
REALISATION
• Terrain
• Analyse
• Rapport
PRESENTATION
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Etudes et Recherches Commerciales
Attention, certaines études sont intégralement réalisées en interne. Dans ce cas, le service
demandeur joue le rôle de commanditaire et se comporte avec le service étude comme avec un
consultant externe.
I – L’élaboration du cahier des charges
A – Contenu
Le cahier des charges est réalisé chez le commanditaire, soit par le service études, soit par le
service demandeur de l’étude. Il a pour vocation de superviser la réalisation de l’étude, soit en
interne, soit en sous-traitance.
Le cahier des charges est un document par lequel le commanditaire exprime son besoin en
termes de résultats à obtenir. Ces résultats sont hiérarchisés et assortis d’une certaine flexibilité et
cohérence. Il est rédigé concrètement par un chargé d’études.
Le cahier des charges est non seulement un outil de travail mais aussi de communication
(reflet de l’image de l’entreprise). Malheureusement, beaucoup de commanditaires ne font pas
l’effort de rédiger le cahier des charges, s’imaginant que les consultant doivent deviner les besoins
du commanditaire, et s’étonnant ensuite de l’inadéquation des résultats de l’étude avec leurs
attentes.
B – diffusion
Pour organiser la consultation, le cahier des charges doit être diffusé à différents consultants.
Dans certains cas, la consultation est obligatoire et doit être organisée dans le respect des règles de
droit1.
Plusieurs problèmes se posent : il faut d’abord trouver une liste de consultant possible
(annuaires, SYNTEC, C.C.I.) pour opérer une présélection. Elle peut être réalisée sur la base du
critère de spécialisation, de localisation géographique, d’image ou de notoriété, de bouche-à-oreille,
d’expérience transmise, etc… Il faut évier de diffuser le cahier des charges à des consultants qui
seraient éliminés d’avance.
Le commanditaire doit donc prendre le temps de rédiger un cahier des charges de qualité. Il ne
doit pas indiquer d’idée de prix et laisser un délai suffisant.
Elle est réalisée par chaque consultant et a pour objectif de permettre la rédaction d’une
proposition optimale. Avant, le cabinet va prendre la décision de participer ou non à la consultation,
en fonction des délais imposés, des moyens techniques dont il dispose, de l’objet de l’étude, etc…
1 – Les outils et techniques de la pré-étude
Les entretiens exploratoires sont conduits en petite quantité avec l’aide d’experts qui peuvent
renseigner sur l’objet de l’étude.
Les hypothèses de recherche, c’est-à-dire le lien de cause à effet que l’on va tenter de
démontrer grâce à l’étude. Trois étapes sont nécessaires : l’observation, l’hypothèse (marketing) et
l’expérimentation (entretiens, sondages, etc…)
Le projet d’étude est un document écrit qui doit permettre de convaincre le commanditaire de
choisir notre cabinet plutôt qu’un autre. C’est un document commercial qui doit être accompagné
d’un devis. Sa taille dépend de l’objet et de l’importance du problème soumis.
1 – L’introduction
Elle rappelle tout d’abord le contexte et les objectifs de l’étude. Elle présente ensuite une
analyse marketing du problème en évoquant les principales hypothèses de recherche que le cabinet a
détecté. Elle évoque enfin les difficultés possibles et envisageables ainsi que les moyens qui seront
mis en œuvre pour les lever.
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Etudes et Recherches Commerciales
Il faut également y indiquer le tarif, soit en forfait, soi en détail. On y met un forfait de prise en
charge, de recherche documentaire, des frais de la phase terrain, les frais du traitement. Ce devis
peut être assorti d’une certaine flexibilité (options) selon l’échantillon par exemple.
Il faut enfin y indiquer les modalités de paiement : 30 % à la commande, 50 % au début de la
phase terrain, 20 % à réception du rapport d’étude.
Ce document doit être accompagné d’un courrier qui rappelle les références de l’appel d’offre,
indiquant la disponibilité du consultant pour expliquer et présenter le projet.
II – Le choix du consultant
A – Définition des critères de choix
La définition des critères de choix doit se faire avant réception des projets. Les critères
habituels sont la qualité de l’énoncé du problème, la qualité des hypothèses de recherche,
l’adéquation des méthodes proposées, la qualité des enquêteurs, les délais, la nature des traitements
statistiques, la forme générale, l’implication probable du cabinet, etc…
Notes sur 10
Critères retenus Coefficient C1 C2 C3 … C4
Taille de l’échantillon 5 6 10 7 … 3
Qualité des hyptohèses 4 10 7 3 … 8
Délais 2 2 9 6 … 7
… … … … … … …
1
Ensemble des textes dactylographiés des cassettes.
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TOTAL 74 86 56 … 61
On fait donc une pondération empirique afin de traduire l’importance relative de chacun des
critères choisis. Il peut y avoir une notion de prix éliminatoire (au-dessus des moyens). Quand le
commanditaire précise une fourchette de prix, alors celui-ci ne peut être un critère à part entière.
Il arrive parfois que les commanditaires convoquent les consultants afin d’entendre leurs
explications.
IV – La réalisation de l’étude
Il convient dans ce cas de reprendre contact avec le commanditaire afin de préciser tous les
aspects du projet d’étude. Le travail se déroulera comme prévu dans le projet ; il peut cependant
donner lieu à quelques modifications.
Il faut faire en sorte que la partie « administration » dure le moins longtemps afin d’éviter
que certains évènements ne viennent la perturber (actualité, etc…).
Vient enfin la phase de contrôle a posteriori à l’aide d’une réinterrogation d’une fraction de
l’échantillon (carte T, téléphone, etc…).
Effectif Pourcentage
Brandt 450 45
Miele 350 35
Arthur 80 8
Siemens 50 5
NSP 40 4
Autres 30 3
Total 1 000 100
On rassemble les modalités faibles en une seule modalité « Autres » afin de faciliter la
lecture du tableau et chaque fois qu’il est inutile de garder la précision.
- La suppression des modalités à effectif nul : On supprime toutes les modalités qui n’ont
jamais été utilisées au travers du questionnaire.
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C – Analyse approfondie
Il faut tout d’abord étudier la représentativité de l’échantillon. Elle se fait en comparant la
structure socio-démographique de l’échantillon à la structure socio-démographique de la
population à étudier, critère par critère. Soit l’échantillon doit être considéré comme représentatif,
soit il mérite d’être redressé et pondéré. Il faut ensuite effectuer des tris croisés et des tests
statistiques.
D – Le rapport de synthèse
Le rapport de synthèse comprend plusieurs parties :
- Une note de synthèse de quelques pages destinée au commanditaire afin qu’il puisse
prendre sa décision. On y trouve les rappels de l’objectif de l’étude, des éléments de la
méthodologie, la validité de l’échantillon, les principaux résultats et la préconisation ;
- Le rapport lui-même analysant dans le détail les thèmes abordés dans le questionnaire ;
- Les annexes, généralement importants en volume.
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