Fantastiques Expériences de Voyage Astral
Fantastiques Expériences de Voyage Astral
Fantastiques Expériences de Voyage Astral
MONROE
FANTASTIQUES
,
EXPERIENCES
DE VOYAGE ASTRAL
Traduit de l'amricain par Martin Meyer
DITIONS ROBERT LAFFONT
PARIS
LES NIGMES DE L'UNIVERS
Collection dirige par Francis Mazire
Db-13 03199 0-0 4 59 7
,. L exprience hors du corP_s: typologie phnomnolog;.
que fonde sur un quesuonnatre. par S. W. Twemlo.,..
G.O. Gabbardet FC. Jo_nes. The Am
erican Journal
cbiatry, Volume 139, 4, pp. 450-455, 1982, @ 1982, Asso-
ciation amricaine de psychiatrie, rimpression autorise .
.. Psychophysiologie de l'exprience hors du corps chez
Robert A. Monroe, dans W
ith the Eyes of the M
ipd, par
Glen O. Gabbard et Stuart W. Twemlow, 1984, Editions
Praeger, rimpression autorise.
ISBN 2
(d" . 221-Q577J..2
Laffont, S.A.,
Illon
0
ISBN
ngmaJe:
0-
3
85-23182-2 D
Oubleday & c
ompanv. Jnc
A Nancy, ma femme et beaucoup plus
qu'une pouse, dont l'amour, le soutien
et la comprhension m'ont permis de
raliser cet ouvrage.
Aux centaines de volontaires qui, au
cours des quinze dernires annes,
nous ont consacr tant de temps et
d'nergie, et sans le dvouement des-
quels bien peu aurait t accompli.
AVERTISSEMENT DE L'DITEUR
Le ton et le contenu de ce livre peuvent tonner le lecteur
franai s qui y verrait plus volontiers de science-
fi ction qu'un ouvrage de recherche. Il serazt plus JUSte de parler
d' un compte rendu d'expriences droutantes et nous conseil-
lons de considrer Fantastiques expriences de voyage astral
sous cet angle. La recherche sur la synchronisation du cerveau
,
existe aux Etats-Unis aussi bien dans des laboratoires privs
comme celui de Monroe que dans des laboratoires universi-
taires. On se reportera avec profit, sur ce sujet, Cbanneling
de lon Klimo, dans fa mme collection. Par ailleurs, il est
galement ncessaire de remettre Fantastiques expriences de
voyage astral dans fe contexte du mouvement appel New Age,
riche de recherches sur fa conscience et les possibilits du
ce,rveau, mais baignant dans une idologie spirituelle qui
deroute souven.t, par ses concepts que par son vocabulaire,
le lecteur habztue a des raisonnements et non des extases
',eligieuses 1 M_ais si l'on aborde ce texte avec la curiosit que
1 on peut avotr pour une littrature trs loigne de notre
on_ Y trouvera bien des sujets de rflexion, comme fa
l' ebre Kbler-Ross, qui n' a pas hsit tester
apparerllage de Monroe.
AVANT-PROPOS
On peut toujours entre la facilit et la difficult. Et
placs devant un cho1x, nous dcidons souvent de suivre
voie de la facilit. C'est une question d'efficacit: la voie de
la facilit nous permet d'pargner du temps et de l'nergie.
Mais parfois, face une trop grande facilit, nous ressentons
une certaine culpabilit. Nous prouvons la sensation dsa-
grable que quelque chose manque si l'on ne suit pas
laborieusement les sentiers prouvs. Et l'on en vient
douter. Si c'est trop facile, ce n'est probablement pas bon,
c'est peut-tre un pch!
Nanmoins, on s'habitue vite la facilit et l'on oublie
l'ancienne route. Si vous habitez depuis longtemps dans une
rgion, vous avez certainement circul entre deux villes. avant
la cration des autoroutes. Essayez donc, ne ft-ce qu'une
fois, la bonne vieille route. Vous verrez qu'une fois suffit. Les
embouteillages, le dbit au compte-gouttes et les
chasseront le reste de nostalgie que vous auriez pu nourru.
Vous affrontez dj suffisamment les bouchons dus au trafic
local aux abords de l'autoroute.
Le problme est le suivant: supposez que vous ayez
rencontr quelqu' un n'ayant jamais conduit
De toute sa vie il n'a Jamais connu que le traftc local,
' p t Atre meme
11 a entendu parler de ces super-autoroutes. eu -e .
. . d 1 dement ou sent1
en a-t-11 vu une de lom en a enten u e gron d
' . . mbre e
les gaz d'chappement. Il exphque par un ceitam no
' mpruntera pas
r,atsons pourquoi il n'emprunt.e pas e.t
0
.e . sr la vitesse
1 autoroute: il peut s'en passer ; Il est satlsfatt am '
12
Avant-propos
y est trop leve au de la il changer
d'itinraire pour y avo1r acces; elle est frequentee par des
inconnus auxquels on ne peut faire confiance; sa voiture n'est
pas en parfait tat et pourrait tomber en panne, le laissant en
plan sans personne pour dans D_eu sait quel bled
perdu. Peut-tre essayera-t-t! un JOUr; mats nous en reparle-
rons plus tard.
Supposez que vous tombiez sur un dcret du ministre des
Transports ordonnant la dmolition de l'ancienne route et la
dviation obligatoire du trafic local sur l'autoroute. Que
faire? Que feriez-vous? Rien? Supposez que l'usager rcalci-
trant soit un vieil ami. Votre ami a eu vent du dcret, mais
refuse d'y croire. Il voit les quipes d'ouvriers qui s'organi-
sent aux abords de l'ancienne route, mais il les ignore. Donc,
vous savez qu'il sera fortement traumatis lorsque la route
sera ferme et qu'il sera refoul, gmissant et braillant, sur
l'autoroute.
Vous dcidez defaire tout ce que vous pourrez pour l'aider.
Des semaines, des mois, peut-tre des annes s'coulent et
vous ne faites rien. Certes, vous vous justifiez. Vous ne savez
comment vous y prendre. Vous ne savez comment dcrire
l'autoroute en termes de trafic local et votre ami ne conna1t
que a. Quelqu'un d'autre interviendra et le fera pour vous,
pour votre ami.
Enfm, vous dcouvrez la rponse, simple comme bonjour.
et ami souffrez du mme mal, mais pour des
differentes: l'inertie. Pensez aux cbemir1s de fer de
Une locomotive ne pouvait gure tirer que quatre ou
cm9 wagons, car si le train tait plus lourd les roues motrices
patma1ent en va
1
n a d' ' . .
. u emarrage. Inertie. Arr1ve alors un pet tt
mahndepe
1
1
nseur qu1 tnvente l'attelage coulissant permettant
a ocom t' d '
chaq
0
Jve e transmettre l'impulsion du dpart
D uedwagon successivement, rompant ainsi l'inertie.
eman ez donc au h . . ,
d'un con v . d c emmot Situe dans le fourgon de queue
lorsqu'il queUe sensation il prouve
mouvement.
0
. que tout le train est en
kilomtres d _un_ coup de zro cinquante
la transm
1
s
81
0
me pnnc1pe pour les automobiles dont
n permet . '
pour vaincre
1
. . une pu1ssante rotation basse vitesse
d mertte . 1
e puissance suffit v . OlS e lanc, un minimum
amcre la res1stance de l'air et le
Avant-propos
13
frottement de la route. Pl_us expditive est la catapulte de
lancement sur un_ porte-av1ons, dont l'action est brutale. De
mme, les armes a feu sont conues pour vaincre J'inertie des
balles.
on ne peut douter que cette brutalit (explosion catapulte)
transpose l'autoroute, o la vitesse est trs ne soit
.
,
droutante et traumatisante, mme avec l'adaptation aux
impratifs du trafic local. En voici une illustration:
... Je ne parviens pas en dessous du point zro, il doit y
avoir une meilleure faon de s'y prendre!
(Votre colre incontrle vous demande beaucoup d'nergie.
Raction trs humaine.)
Une meilleure faon de s'y prendre ... la matire n'est que
ce qu'elle est. Si vous heurtez du pied une pierre sur votre
chemin et que vous vous blessiez un orteil, pourquoi se mettre
en colre contre la pierre? ... vous ne pouvez lui en vouloir de
se trouver sur le chemin ou d'tre plus dure que votre orteil...
Et maintenant, voyons si c'est valable.
(C'est une concentration de l'attention, de la conscience, sans
diversion ni dviation. Vous, tre humain, ne disposez d'aucune
autre nergie aussi puissante. Vous pouvez utiliser votre
conscience comme une lentille dirige/' nergie que vous appelez
la lumire.)
Chaque fois que j'entends ce genre d'explication, je
comprends quel point la route est encore longue. .
(Vous vous en tirez trs bien, monsieur Monroe. Le fart que
vous identifiiez cette image en est le signe.)
O.K. Compris ! C'est en dessous d'une ligne de base ...
l'exception de cette unique dent de qui ... et
Y a une petite onde sur la dent, que Je ne parv1ens pas
ecarter.
(C'est un autre genre de boule de pense/rote
1
,
dites. Prenez-la, si vous voulez. E/le pourrait vous mreressel.)
1
' sstnce acquise auto-
:Rote dsigne en anglais connad' de la routine et
par un procd de mmonsauon proc ant r)
e rptition, non de la comprhcnsio!' Monroe a
ad aute de disposer d'une terminologie pe'cifiques
ab
opt le mot rote pour dsigner des "connrussanccs s tau' mmoire
SOrb
cessus men
lot
1
es InStantanment (masses de pensee, pro . . ) Dans la vers1on
a e co
ce h1sto1re '
fran ' nna1ssance, information, cxpcncn '.
alse, rote a t traduit par" boulc de pensee"
14
Avant-propos
D'accord! Pourquoi pas !
(Clic!)
. . , .
Pour passer du trafic local l'autoroute, tl faut Imperati-
vement une voie d'ent re ou d'acclration qui p ermette de
se fondre dans le flux. Si vous p ouvez utiliser les instruments
du trafi c local pour la conception et la construction de la
rampe d'accs, c'est d'autant mieux. N'oubliez pas le facteur
inertie. Donner l' impulsion du dpart un wagon charg
la foi s, dmarrer en premire pour ne pas faire caler le
moteur, puis changer de vitesse sans -coups. Attention, la
automatique ignore quand vous devez changer
de VItess:. la est probante, votre ami aura
emprunte l autoroute bien avant la fermeture de l'ancienne
route.
Faites de votre mieux.
Robert A. M oNROE
Faber, Virginie
1985
'
PREMIERE PARTIE
PREMIRES
EXPLORATIONS
1.
LE TRAFIC LOCAL DE J ADIS
Si une premire observation s'impose, c'.est que, manifes-
remenl. aprs avoir pratiqu
bors du corps pendant vingt-cmq ans, Je suts toujours
physiquement vivant. Certes, un peu us par le temps, mais
encore plus ou moins oprationnel.
J'ai souvent eu des moments de doute, mais de grands
mdeci ns rn 'ont assur que mes problmes de sant taient
si mplement lis la civilisation de ce milieu du xxe sicle
aux tats-Urus. Certains pensent diffremment et soutien-
nent que je suis encore en vie parce que je pratique l'exp-
rience hors du corps. A vous de choisir!
On peut donc, semble-t-il, pratiquer rgulirement l'exp-
rience bors du corps et survivre. Pour ma part, m'tant fait
rgulirement examiner par des spcialistes, je puis affirmer
tre raisonnablement sain dans un monde qui ne l'est pas
Lant que a. Beaucoup de gens font des choses bizarres et
s'en tirent bon compte, alors qu'au sicle dernier il pouvait
leur en coter un priple en tonneau dans les chutes du
Niagara.
Qu'es.t-:.e que l'exprience hors du corps (OBEl) ? Pour
ceux qutltgnorent encore, l' ORE est l'tat dans lequel, sorti
de son corps physique, on demeure pleinement conscient et
de percevoir et d'agir comme si l'on fonctionnait
b Ystquemcnt, mais avec un certain nombre de diffrences.
n peut se dplacer lentement ou, semble-t-il, des vi tesses
1. OBE ab
revmuon de "out of body experience"
18
Premires explorations
. . ,
11
de la lumire, dans l'espace (et dans le
a c:ute observer, participer des vnements et
temps .. d n dp. stons rflchies, fondees sur ce que l'on
P
rendre es ecl
. , l
. f t On peut traverser la mauere, es murs, les
perot et a1 .
, l' t
d' le bton la terre, les oceans, a1r e meme les
toles ac1er,
d ff t
radiations atomiques, sans le mom re e ort e sans en etre
incommod.
, ,
On peut passer d'une pice a 1 autre. se la
peine d'ouvrir la On peut rendre v1s1te a un am1 a cmq
mille kilomtres de distance. On peut explorer la Lune, le
systme solaire et la galaxie, le. c_ur nous en dit. Ou bien,
on peut pntrer d'autres realites vaguement perues et
thorises par notre conscience spatio-temporelle.
Ce n'est pas un phnomne nouveau, puisque des tudes
rcentes ont montr que quelque 25 pour 100 de notre
population se souvenait d'au moins une exprience de ce
genre. Notre histoire regorge de tels rcits que, dans la
littrature de jadis, on qualifiait de projection astrale"
Ds le. commencement, j'ai refus d'utiliser cette expression,
fa.t de sa connotation occulte et certainement peu
sc.enufique, cu gard aux normes actuelles. Dans les annes
Charles Tart, un ami psychologue avec qui je
lravallas alors, a vulgaris l'expression "exprience hors
du corps" Au cours des vingt dernires annes cene
express1on est devenue 1 t
. .
'
0
d
. . e erme g nenque consacr en
ent pour desgner cet tat particulier.
C est en automne 1958
.
commenc "sorti d que, sans ra1son manifeste, j'ai
ments historiques mon A la lumire d'vne-
drogue et l'alcool n' eneurs, Il convient de noter que la
drogue et ne bois q Y sont pour rien. Je ne consomme pas de
11
uc rarement
Y a plusieurs annes ., . . . ,
proximit de mon 'J a une confrence donne
w
anc1en d
. estchcster, tat d N
omcle, dans le comt de
nenccs h d c ew York o
.,
.
. ors u corps a va '. mes prem1eres expe-
mason l'id.
ent eu heu E
av ' cc me vint que .,. . n passant devant la
commenc et j'en encore pourquoi elles
Cclu' en voiture a remar<:Jue l'ami psycholo-
-c Jeta un co , . vec mol.
et sourit. .. L' . up d 11 la mai
.
Regarde-la b. explication est . son, se tourna vers mol
en." J'arrtai la C'est la maison.
voiture. La maison avait
Le trafic local de jadis
19
.le aspect,. toit vert et pierre. Le nouveau
propneta1re ! f?rt b1en Je me retournai
vers mon .am1 et lUI d1s: <de ne vo1s rien de spcial.,
"Le. t01t." Il le du doigt. C'est une vritable
pyram1de. En outre, Il est recouvert de cuivre, comme l'tait
le. sommet, ?es pyramides avant le passage des
pillards . ., J ecarqu1lla1 les yeux, compltement abasourdi.
"C'est l'inOuence des pyramides, Robert, continua-t-il.
Tu as certainement lu quelque chose ce sujet. Tu habitais
une pyramide. Voil la raison!.,
des C'est possible, aprs tout. Il y
a, ce SUJet, des rec1ts et des ouvrages qui voquent
d'tranges nergies.
Ce serait peu dire qu'aprs cela, j'tais pouvant par
l'exprience hors du corps. Lorsque cela sc produisait,
j'avais des visions terrifiantes de tumeur au cerveau et je
croyais devenir dment. C'est pourquoi je me prtai des
examens de sant approfondis qui furent tous ngatifs, et
l'on me recommanda une psychothrapie pour troubles
hallucinatoires mineurs" J'ai spontanment dcid de ne
pas retenir ce diagnostic. Plusieurs de mes amis de l'poque,
psychiatres et psychologues, avaient galement des pro-
blmes, quoique certainement plus orthodoxes que les
.
m1ens.
Au lieu de cela, je mc lanai avec obstination dans des
recherches sur le phnomne, par instinct de conservation
et, au fur et mesure qut mes craintes s'apaisaient, par
curiosit. Cette piste mc conduisait au-del de la recherche
conventionnelle (rejet total), au-del des ( c:est
l'uvre du diable.,), au-del de la parapsychologie ( C es,t
intressant. Dsol, aucune donne l-dessus) et
des disciplines orientales (Viens donc tudier pendant dix
ans dans notre ashram, en Inde du Nord). J'ai dj voqu
tout cela dans mon livre prcdent, Voyages corP_S.
Une chose est certaine, c'est que hvre prece-
dent a t amplement atteint. J'ai reu des milliers de lettres
de tous les coins du monde. Plusieurs centaines de personnes
'ont remer-
qul se croyaient victimes de troubles mentaux
1
.
1 nllr trop seu es
Cie de les avoir rassures et de ne p us se se .
.
t parler a autrui.
avec des experiences dont elles ne pouvalen . , Il
5
L
'
t compns que e
esscnt1el est que ces personnes on
20
Premires explorations
n'taient pas _de
lyste ou l'hpital Tel tt 1 ob!,ecttf declar
du premier ouvrage: ter . ne serait-ce qu a une seule
personne un internement mu:Jle:
.
Je suis, quant moi, s_tupefatt chan?ements
nus au cours des vingt-cmq dermeres annees. Il est desor-
mais parfaitement admis d'voquer des
acadmiques et Je SUIS que,
dans nos civilisations, l'unmense maJonte des gens gnorent
encore cet aspect de leur vie. En 1959 ou 1960, je n'aurais
certainement pas pris au srieux l' ide que je pourrais
donner un jour une confrence sur l'OBE l'Institut
Smithson ou prsenter une documentation sur ce thme
l'Association amricaine de psychiatrie. Pourtant, c'est ce
. .
qut arnva.
L'une des approches les plus frquentes me rappelle
beaucoup la routine cule du show-business savoir les
.
, ,
qu'un producteur pose d'habitude l'artiste qui se
un rle. Il coute ce qu'il sait dj, que
1 acteur a fatt une apparition dans The Great One en 1922
qu'il ,a t _la _de Who Goes There co 1938, qu'il
gagne le pnx de la cnttque pour le premier rle dans Nose ro
Nose et 1949, il a interprt le rle de Willie dans What
1
r des contraintes de
s't . n, Intrt pour l'indu t ' y avotr grand-chose d'excitant.
an egalcm , c ton volon ta d' ,
simple d' ent emouss car j' . re un etat second
y parvenir Il suffi' . avats trouv un moyen plus
ISaH que
.
Je mc rvetlle aprs deux
Le trafic local de jadis
21
ou, si trois cycles de sommeil, soit approximative-
ment trots ou quatre heures, pour que je me sente d-
physiquement dtendu, repos ct parfaitement veill
fois dans cet tat, ce n'tait plus qu'un jeu
.. et de librement hors de mon corps. Bien
sr, tl restatt sav01r ce que je pourrais bien faire, car 3
heures ou 4 h 30, tout le monde dort. N'ayant ni but ni
d'habitude, j'errais un peu, puis
revenats en mot -meme, allumais la lumire et lisais jusqu'
ce que je m' endorme nouveau, et c'tait tout.
L'obligation jouant, ma frustration s'aggrava. Cet effort
laborieux relati f l'tat hors du corps devait avoir une
signification ou une importance, au-del de ce que mon
esprit conscient (ou celui des autres) pouvait considrer
comme important.
Au printemps 1972, je pris une dcision qui permit de
rpondre cette question. J'tais limit par mon esprit
conscient. Donc, si les dcisions relatives I'OBE taient
encore laisses cette partie de moi-mme, comme elles
l'avaient t jusqu ' prsent, les choses en resteraient l.
J'tais trop sous contrle de l'hmisphre gauche du cer-
veau, c'est--dire le "Moi " Qu'arriverait-il si j'axais ce
processus dcisionnel sur mon tre total (l'me?) qui prten-
dait connatre de ces activits?
Avec conviction, je passai la pratique. La nuit
je m'endormis pour une dure de deux cycles de sommet!
(environ trois heures) ct me rveillai en pensant
dcision. Je me sparai de mon tre physique et nottat
librement. Dans mon esprit conscient, je que
dcision devait tre prise par mon tre tout entter: Apres
avoir attendu, me sembla-t-il, quelques tl Y eut
une pousse terrible un mouvement, une nergte dans cette
obscurit spatiale m'tait familire et j'entrai dans un_e
toute nouvelle phase de mes activits du
cette nuit-l, presque toutes mes cxpenences unmatnelles
ont suivi ce processus.
. , . ,
Les rsultats de ces expriences se sont rvls St
de tout cc que mon esprit conscient pouvait que
c 1
Q ma consctcnce
ca suscna un nouveau problme. u01quc , .
1
physique immdiate participe toujours
de 90 pour 100 de ces faits semblent ne pas pouvotr e
22
Premires explorations
transposs sur le plan Ce serait comme
essayer de dcrire une mus1c.ale, une sympho.
nie avec chur, par exemple, 1 a1de de s1mples mots, sans
faire de description technique de la notation, des instru.
ments des intervalles, des tons, etc. On peut, certes, quali-
fier 1; musique de "belle '' irrsistible " ''fantastique ..
(<chaleureuse, enchanteresse, agrable, sans faire
vritable description.
On fait de son mieux. C'est, je suppose, ce qu'il se passe
lors d'une tentative. Je suis certain qu'il tait plus facile de
raconter la croisire en tonneau dans les chutes du Niagara.
Mes activi ts immdiates ont suscit un autre problme:
aucun des exercices et des techniques que j'avais conus et
destins d'autres ne pouvait s'appliquer mon cas. Mes
amis psychologues ont avanc plusieurs explications cene
absence d'effet sur moi, la plus simple tant que je ne
parviens pas dgager l'hmisphre gauche du cerveau. J'ai
t si intimement associ au processus de cration que mes
facults d'analyse ct de critique entravent la concentration
de immdiate. D'autre part, afin de crer ces
sonores, j'ai dO faire un effort intense de concen-
pour couter, pendant l'enregistrement et le mixage
,
1
sons que nous utilisons. Il est bien vident que
pour cc faire
1
a d'
.
1 u en mterromprc l'effet. Mme pour un
Simple son d'une f
.
m'cff d , requcnce, JC do1s en fa1re l'analyse et
or:er c detcrmmer s'il est stable.
Pcut-etre y a-t-il
ffi
.
.
.
Ma
. un e et dont Je ne SUIS pas conscient.
iS c est une Sltuatio
une clture un ardi
11
que de regarder par-dessus
et d'observer c1 .quc.l a entretenu et mis en valeur,
L .
ux qu1 en JOUISSent.
. cs aspects tangibles d f . .
clairs. Par exempt . . es aJts recents sont relativement
m?t !) conscient
1
ons. La troisime nuit, j'attendis vainement que le ph
. '1 ' f
no.
mne se renou.velle, 1 n en ,ut rien. J'tais
pa ni cu 1 irement Lm pressiOn n; par ela rte de .ta demande et
par la rptition d.u la deux1me fois. Fait
primordial," on" rn appe!e mon nom.
Cette demande susctta partJcuherement ma curiosit et
celle de mes amis et parents qui j'en avais fait part. Nous
avons examin le problme sous toutes ses facettes, mais la
question majeure tait: O est donc Eaglehill? J'avais
reu le message vers le mois d'avril ct il nous restait un
certain temps pour dcouvrir sa signification. Malgr tous
nos efforts, nous ne pmes trouver aucun lieu du nom
d'Eaglehill. Aprs quelques semaines de recherche, j'aban-
donnai plus ou moins cette question.
Alors que j'tais en visite chez des amis plusieurs
centaines de kilomtres de chez moi , quelque chose se
produisit qui changea tout. Nous dnions dans le patio. Mes
htes possdaient un poste rcepteur qui captait automati-
quement des frquences diverses, comme celles de la police,
des pompiers, etc. Nous bavardions tranquillement, lors-
voix, la radio, pronona soudain "Eaglehill "
amrant mstantanment mon attention. Fbrilement, je
hte sur quel metteur le poste tait rgl.
Il me repondit que c'tait la frquence de la F AA destine
aux co
. mmun1cauons avec les avions en vol. J'coutaiS
avidement la radio, en qute d'autres indices. Mon hte mc
demanda ce qu'il y a t l d . .
. .
d
.
.
vat e SI Important ma1s 11 va sans
1re que JC
'
.
ne pouva1s le mettre au courant. Quelques
mmutcs plus tard 1 '
, .
u ,
351
c recepteur s am ma bruyamment: "le
d'Eaglehill douze mille pieds.
en emam de r t h
. '
par la route . ' e .our c ez mo1 a pres un long voyage
le plus P ,Jhc me rendJs au bureau de la F AA de J'aroport
roc e ct dema d . l'
.
.
Eaglchill 11 rn . n at employe o se trouvait
voisin, q. u'il c que c'tait une balise dans un tal
me dstgna su
.
aenenne. Eaglcbill " . r une cane de nav1gauon
semblablement un' c .certainement l. 11 y avait vrai-
mme si je ne l'avaiicttl vlllag_e de ce nom quelque part,
Cela claira le pas trouve sur la carte routie're
3
messag d'
JUtllet dans J'a .e. toute nouvelle lumire et le
Apr
Pr s-mtdt Je p 1
s un long vo . ns a route pour Eaglebtll.
yagc. JC fis hait d
. .
e ans une pettte ville aux
Le trafic local de j adis
27
nvirons du lieu en q uestion, louai une chambre dans un
dnai lgrement et mc couchai de bonne heure.
Le iendemain matin, 7 heures prcises, je mc rendis au
lieu-di t d'EaglehiU. Il n'y avai t gure que deux ou trois
maisons, un garage et un magasin groups autour d'un petit
carrefour de campagne. Le moi ns que l'on puisse dire, c'est
qu'il n'y avait l rien de bien ext raordinaire et peut-tre que
rien n'avait chang depuis trente ou quarante ans. Je me
garai au bord de la route et teignis le moteur. Je me mis
attendre, sous les regards curieux de quelques badauds assis
devant le garage.
J'attendis en vain pendant plus d'une heure, je dmarrai
sous les regards des curieux, traversai Eaglehill ct parcourus
environ trois kilomtres dans la campagne. JI n'y avait que
des fermes. Je revins au carrefour et obliquai vers l'ouest. Je
roulai encore quelques kilomtres. Mme chose, personne
ne me fit signe, rien que la campagne et des fermes. Je fis
demi-tour et roulai vers l'est. Toujours rien. Je revins ma
premire place au carrefour et attendis, assis dans la voiture.
Quand il fut midi, j'en conclus que tout cela n'avait t
qu'une illusion, revins au motel, rglai ma note ct djeunai.
Soit ce n'tait pas le bon Eaglchill, soit j'avais mal compris
ou mal interprt le message, ou bien tout cela n'tait qu'un
canular ou un rve.
Aprs avoir longuement mdit, je finis par comprendre
mon erreur. L'invitation ou l'ordre ne m'enjoignait pas
d'aller Eaglehill physiquement: je devais rn 'y rendre hors
du corps. L'i nvitation ne tenait pas compte de la difficult
que j'prouvais me rendre directement un endroit prcis,
plutt que vers une personne.
comme pour verser de l'huile sur le feu , quelques
plus tard, je rencontrai un membre du gouvernement
et .l nterrogeai sur le lieu en question, sans mentionner la
laquelle je m'y intressais. JI m'informa qu'il
8
d'un centre fdra l spcial destin la recherche,
t construit vers l'poque o je m'y tais rendu.
je anfcstcment, il n'est pas encore connu ou, tout au moins,
pas courir ce risque. C'est pourquoi, le lieu tel
dern ;:ue dans les messages n'est pas le bon. Je me
e encore ce qu'il se serait pass, si j'avais accept le
z-vous hors du corps.
Premires explorat
tons
. , ,
, ,
Autre phnomne: ma soctete ayant ete autorise
nstaller un rseau de cbles TV Charlottesville, e
1
l't
d n Virginie, nous avions besom pour a.n enne e reception
d'un terrain situ au sommet d. une .co!llnc de la ville.
Roy, le propritaire de la etalt un, pettt
nergique, aux yeux bleus a calvlt1c nais-
sante. 11 avait l'humour caust1que el 1 espnt sagace. Les
nombreuses annes passes diriger les travaux dans son
verger de vingt mille pommiers, situ sur la colline, lui
avaient tann et rid la peau du visage. Comme c'tait un , .
, . . ,
vritable Ecossats, la negoctatlon s engagea avec une
savante dsinvolture, mais nous parvnmes un accord
raisonnable et satisfaisant, et devnmes amis.
Un vendredi, aprs le djeuner, il se tourna vers moi et me
demanda: Vous aimez jouer aux cartes?"
Je sentis en moi une excitation qui m'tait familire.
Quel genre de jeu?"
.. Eh bien, dit-il, certains ne disent pas poker parce que
nous faisons beaucoup de parties dli rantes mais on
s'amuse bien. On ne joue qu' dix ou vingt donc. ne
vo.us pas gagner des fortunes. Chaque vendredi
so':f, chez l'un d'entre nous tour de rle et,
pomt parttcuher, on ne boit pas d'alcool. C'est le plus vieux
de poker de Charlottesville. [J existe depuis soixante-
dix ans c . r .
' . e qlll att un bon bout de temps. Si vous voule7
voushJOtndre nous ce soir, je viendrai vous chercher vers
sept eures et demie V
a
.
1
h
1
ous verrez, vous vous am userez bten
a c ora e.,
1
01 je le regardai ... La chorale?"
sount. C'est ains
Virginie! Certains cl
1
1 appelons, chez nous, en
non La P
1
. "sent qu tls ne savent pas si c'est lgal ou
01
Cea.aitdesd
parce qu'il s'ag . d . escentes dans d'autres cercles,
n'est pas e Jeux d'argent illicites. Bien sr, ce
Je rpliquai en souri . a
sept heures ct d . ant. " Ien sr que non. Rendez-vous
Je devins u P?ur la chorale."
ve d n a ttue Je n'
n red1s, mais j'y fai .
Y pas tous
sur deux. Cela me Sais u.ne appant10n, au moins une fots
quotidiennes d'. de mc distraire de mes activits
pan .
lnstallauon d l' . .
ICipants taient t d e t ev1ston par cble. Les
ous es hommes d'affaires qui, pour la
Le
1
rafic local de jadis
29
P
lupart, avaient pass leur vie dans la rgion de Ch
1
, . .
ar ottes-
ville Ils n etatent pas au courant de mes e't
ranges
recherches. Meme lorsque mon premier livre fut publ. -
1
. . , fi
te, 1 s
n'en su;ent nen et Je, n en ts pas mention. A ce jour, peut-
tre qu un ou deux d entre eux est vaguement au courant de
mes activits actuelles.
Les premiers indices laissant entrevoir des lments inha-
bituels au cours des soires de jeu apparurent aprs environ
deux annes, lors d'une partie de stud-poker sept cartes
que nous jouions six. La donne avait commenc normale-
ment. Les deux cartes qui m'avaient t distribues
l'envers taient le trois et le quatre de trfle. Parmi les cartes
distribues l'endroit, il y avait le cinq et le sept de trfle. La
mise tait assez leve et il y avait des paires un peu partout
sur la table, y compris une paire d'as parmi les cartes
retournes de Roy. Je restai dans le coup, ce que, statistique-
ment parlant, je n'aurais pas d faire, et essayai de former
une quinte ou un flush. La dernire carte nous fut distribue
l'envers. Je ne pris mme pas la peine de regarder la
mienne, car soudain, je sus avec certitude que c'tait un six
de trfle. C'tait trs bizarre, mais simplement, je savais.
Roy, dis-je en dsignant la carte l'envers que je n'avais
pas touche, cette carte est un six de trfle, ce qui signifie
que j'ai une quinte flush. Votre full aux as sera battu.''
Roy regarda la carte, puis me toisa avec un sourire amus.
Il avait dj regard sa carte ct savait qu'il avait un full aux
as.
de parie cinq jetons que vous ne l'avez pas. Ce n'est pas
un six de trfle. ,
Je tendis la main vers une pile de jetons et dis: Si, Ror"
Il sourit et misa. "Trs bien, pour voir. J e retournai la
carte. C'tait bien un six de trfle.
Roy sourit. "fi n'y a pas l de quoi battre mon full." Il
son full aux as, qui l'emportait sur tous les
jeux. <Je parie cinq de plus que vos cartes retournees ne
sont pas le trois et le quatre de trfle."
Je souris. " Je ne voudrais pas vous plumer, Roy."
"Dne quinte flush battrait mon full aux as." Il poussa u_nc
autre mise. " Je ne pense pas que vous l'ayez. Vous
vous douter que vous tomberiez sur un six de trfle et Je
Vous conseille d'abandonner avant de perdre.''
30
Premires exploratio
Ils
Je souris et dis: Je ne veux pas ces cinq " puis je
retournai le trois et le quatre, compltant amst une quinte
flush.
. d' C'
Il y jeta un coup d'il raptde et Jt: " est extraordi.
na ire 1"
. .
Lors de la partie suivant.e, la La
sensation que je savais" tatt toU
Je ne regardai mme pas les cartes dtstnbuees a 1 envers.
Parmi les cartes qui m'avaient t donnes l'endroit, il y
avait un cinq et un sept de cur. Je savais, c'est tout ce que
je peux dire .
.. Roy, dis-je, vous voyez ce cinq et ce sept de cur?" Roy
acquiesa. Cette fois, il n'avait pas d'as. "Eh bien, dis-je,
cette dernire carte que vous vous apprtez me donner est
un six de cur et j'aurai une quinte flush. Vous remarquerez
que je n'ai pas encore retourn mes cartes!, Il acquiesa
encore et resta attentif. C'est lui qui avait distribu les
cartes. Les autres joueurs observaient la scne attentive-
ment , ce que je perde, car Roy tait un joueur
exceptionnel.
, dernire carte me fut donne l'envers et, avant que je
n ale le temps de la retourner, Roy dit: Je parie cinq de
pluns n'avez pas le si x de cur. Et puis la
r ex1on Je monte Jusq ,, d' .
'.
P
1
d . '
u a IX " et 11 poussa devant lUI une
1 e e Jetons.
"Je ne veux pas pre d
V
n re votre argent, dis-J e en souriant
" ous ne me le pre d
. '
donner dit-il A du pas et Je ne vais pas vous le
J
' vous e m1ser ,
e m'excutai.
"Maintenant montrez
cane, et c'tait bien
1
. " demanda-t-il. Je retournai la
,
e s1x de cu Il
,
ment eberlu. C'est lui u. . r. . mc regarda, complete-
l>YStme de rfrence il 1 av.alt fait la donne. Dans son
"De plus, dis-je d Y a van pas de tricherie possible.
regardes le canes l'envers que je n'ai pas
e' OJ leva les yeux sur rmols. cr le quatre de cur. "
est aux
01. de pa
J "
ne vmgt de plus que
c retournai 1
quatre de cs deux cartes . ' .
R cur.
' QUI etalent bien le trois et le
oy regarda la q .
umte flush la
' meme que prcdemment,
Le trafic local de jadis
31
mais << Des vous tes le type le plus veinard que
j'aie jamats ,
Les autres JOUeurs approuverent.
On discuta pendant des mois de cette srie extraordinaire
de hasards. Les chances que deux quintes flush successives
et de mme valeur tombent sur la mme personne dans un
jeu de six mains est d'environ une pour 5 780000. Comment
cela a-t-il pu arriver? Je l'ignore. Comment pouvais-je
savoir? Tout simplement, une certitude. Je suspecte que
nombre de grands joueurs ont gagn beaucoup d'argent sur
de telles donnes et en ont aussi beaucoup perdu parce que
leur Savoir n'tait pas le bon.
2.
HEMI-SYNC ET AUTRES
La publication de Voyages hors du corps a suscit d'ton.
nantes questions, des informations et une coopration ma-
nant de sources les plus inattendues. Ce livre, initialement
destin au grand public, a attir l'intrt des milieux scienti
fiques et acadmiques. Notre laboratoire, situ l'ouest de
Charlottesville, en Virgi nie, dmarra avec des volontaires.
La dnomination initiale de Laboratoires de Recherche de
Whistlefield devint par la suite Institut Monroe de
Sciences appliques. L'utilisation du nom de Monroe
n'avait rien d'gocentrique, mais tai t simplement le moyen
le plus direct d'attribuer l'Institut une dnomination
officielle. La partie Sciences appliques, tait tout fait
Nous sentions que l'approctie des OBE pourrait
se snuer un niveau compatible avec nos sciences occiden-
tales et, cet gard, le moins que nous puissions faire tait
de_ tester toutes nos dcouvertes et informations. Le labora-
tOire tait un btiment de plain-pied conu spcialement
pour travaux. Il comprenait deux bureaux un salon et
une alle destine la recherche. Dans l'aile destine la
recherc_he, il Y avait une salle de contrle ou salle des
tro!s cabines d'isolation et une salle de runions.
trois cab mes taient connectes la salle de contrle,
S
assurer la survei lla nce physiologique d'un
UJet 1sote ct e
d s
. '. nsune, pour lUI envoyer divers types e
Ignaux auditifs ct ' l
1 r une .
e ectromagneuques destins swnu e
reactiOn de sa part
Les cabines ell
,
1
es-memes, equipes d'un matelas rernP
1
5111
c et autres
/{f/111--
33
c:au chaude. des op.timales de confort
d une obscuntc totale. Llles etalent egalement climati-
, u tlld
b'
ct ndSUJel ms a t an.s u
1
ne c
1
a
1
1dne
le b
1
ais d'electro es, transme tre a a sa e e controle
par l<trgC gamme de signaux phys1olog1ques, dont un lee-
une
h ( l l'G d ' ' 1
tro-cncphalogramme tut ptstes , on cs cerebra cs
lcctnques), un lectromyogrammc (EMG, tonus muscu-
l;urc). le f) th mc du ct le voilage du corps. A ce
nou-. pOU' ions obtemr presque tout cc que nous vou !tons
,
3
,
01
r par la simple lecture des variations du voltage du
Outre les visiteurs extrieurs la ville, nous avions un
croupe de volontaires locaux compos de plusieurs mdc-
d'un physicien, d'un ingnieur en lectronique et de
d1,crs membres de services psychiatriques et sociaux, aux-
quels s'ajoutaient une kyrielle de parents et amis. La plupart
des expriences avaient lieu le soir ou le week-end, eu gard
au\ activits respectives de chacun. Rtrospecuvcmem. je
cons1dre la large participation de ce groupe bnvole
comme un facteur essentiel, qui contribua faire dmarrer
l'ensemble du processus dans ce nouvel environnement. Je
leur en suis, pour toujours, reconnaissant. Il fallut patience
et obstination pour fixer des lectrodes, rester tendu pen-
dant des heures dans une cabine obscure ct rapporter les
rsultats subjectifs des divers tests: ces rsultats. corrls
ave, la lecture des instruments de contrle. devaient permet-
tre d'atteindre un consensus.
Nos premires recherches taient la continuation de tra-
vaux sur le sommeil commencs New York. La nce sit
d_e ce problme favorisa nos premier. r ultats
stgntficaufs. Dan!> la mesure o beaucoup d'c\priences
du corps, y compris le!. miennes, tournaient autour du
sommeil no
da pens10ns encore trouver certaines rponses
d
ce domatne. La plupart de nos SUJCts arrivaiem aprs le
tner Et a . 1 1
tls t. . pres a ongue et fastidieuse po e des lectrode ,
son trop fallgus pour rester veills dans la
pour se dtendre suffi amment et
allan a momdre racuon subule et subjective. Cela
ou droguencontre de notre souhait d'utiliser mdicaments
es pour matn!>cr ces tats. ous avons donc
34
Premires
'
cherch une mthode dans notre propre systeme de rf-
ren.
. . .
Ncessit oblige: le besoin de nos veills
dans un tat la frontire du sommeil nous poussa a essayer
des sons. La dcouverte d' un rapport frquence/rac-
tion (FFR ') permit sujet de demeurer un tat de
conscience entre la vtgllance et !e sommeil, pendant des
priodes prolonges. ccrtams types de
sons dans l'oreille provoquatt une react_Ion correspondante
au niveau des ondes crbrales du SUJCt. Nous pouvions
l'aider se relaxer, rester veill ou par un
simple contrle de la des Un
ingnieur suggra de faire breveter ce procede mhab1tuel et,
en 1975, ce fut chose fai te.
En comparant les diverses frquences efficaces parmi nos
sujets, nous avons progressivement dvelopp des combinai-
sons de frquences sonores qui nous permirent de crer des
FFR particulirement favorables a ux OBE ct aux autres
tats inhabiwels de conscience. Il y avait, entre autres, un
moyen trs effi cace d'entrer dans cc que l'on appelle cou-
ramment un tat de mditation.
, Tout cela ne se fit pas du jour au lendemain. Ce que je
resume en quelques mots recouvre en ralit des centaines
de travail au cours desquelles nous avons compar
de sons et test les ractions de sujets qui,
patiemment etendus dans leur cabine coutaient des sons de
tonalit variable leur gazouiller dans 'tes oreilles. Pendant ce
le technicien, dans la salle de contrle surveillait les
vana!lons sur ses cadrans. '
ces sessions, nos volontaires apprirent signaler
vehr toute modification de leur tat mental ou
P ysique. Cette capa .t, d . . .
voir lorsq ,.
1
CI e evmt pnmordtale: parler et perce-
"
1
sera tt normal de perdre conscience ou d'tre
L'un des prem. .
ds l'origin ters potots de repre solides fut un tat que.
n'avait appel Focus 10. Le nombre 10
bien d'o il stg.nt tcatton particulire et je ne sais plus trs
ne pas Nous voulions galement tre srs de
on re cet tat avec d'autres formes de
1. FFR: 1: re
quency-Followino R
.. csponse.
. Sync et autres
J{emi-
35
. nee. C'est pourquoi il devint simplement 01x. Nous
parfaitement capables d'identifier cet tat et d'y
sans cesse avec nos sujets. Facilement dfinissable,
reveOI 1 11' ''11'
5
10 est un tat dans eque espnt est evet e et le corps
Toutes les ractions physiologiques sont celles
n tat de sommeil lger ou profond. Cependant, les
udes crbrales sont diffrentes. L'lectro-encpbalo-
onamme montre un mlange d'ondes habituellement asso-
au sommeil ou profond et de signaux bta
superposs (tat de veille). , . , .
Peu peu, nous avons forme un groupe tres spec1al
compos de huit sujets, tous familiariss avec l'tat Focus
10. La communication verbale en Focus 10, au moyen de
micros et d'couteurs, devint aussi normale que si nous
tions runis dans une salle de confrences. 11 tait facile de
dire, la lecture des cadrans, s'ils taient ou s'ils n'taient
pas en Focus 1 O. Cet tat n'aurait pu tre ni imagin ni feint ,
mme si certains avaient eu la moindre vellit de le faire.
Bien sr, les sujets taient souvent incapables d'entrer en
Focus 10 en raison de pressions externes ou de stress dans
leur vie quotidienne, dont ils ne pouvaient facilement faire
abstraction. Dans ces conditions, ils nous informaient sim-
plement qu'ils ne pouvaient le faire cette nuit-l et anou-
laient leur rendez-vous. Cela permit d'pargner beaucoup de
temps et d'efforts.
Le flot constant de visiteurs nous permit de constater que
d'autres personnes, non entranes, pouvaient entrer en
Focus 10 sans trop de problmes. Apprendre communi-
quer. prenait beaucoup plus de temps. Pour
savo1r JUSqu'o nous pourrions aller, nous avons envoy un
enregistrement de signaux composites l'un de mes amis
dans le Kansas. Il testa cette bande sur quatre
qu1 1gnoraient tout de nos proccupations et rien ne
ut suggr quant aux rsultats attendre. Il nous fit
rievnoir que l'un des quatre sujets avait abandonn l'exp-
avait l' impression de rebondir contre le
La h de la en regardant son corps.
Le SUivante comporte une proposition intressante.
ou rctu\etant endormi- les facults physiques neutralises
qui pe/ es pourquoi ne pas dvelopper des frquences
mettraient d'accrotre la perception extra-senso-
36
Premires explorations
rielle? L'introduction de signaux bta de fr9uence
rvla nos sujets beaucoup plus que J'obscunte habituelle.
D'abord ils virent de la lumire et des couleurs dans la
cabine obscure, les yeux ferms ou ouverts. Puis _ils entendi-
rent des sons, non pas les sons ma.s des voix,
de la musique et, quelquefois, des explosiOnS SI bruyantes
que, de saisissement, ils sortaient de l'tat Focus 10 - effet
encore inexpliqu.
Nous comprmes peu peu que ces phnomnes prc-
daient la sortie du corps. Des ractions physiologiques
prliminaires y taient associes: baisse de la tension, ralen-
tissement du pouls, lgre baisse de la temprature (03) et
flchissement du tonus musculaire. Quelques rapports font
tat d'une certaine lourdeur du corps subjective, quelquefois
de catalepsie et d'une forte sensation de chaleur, suivie
d' une sensation de froid. Au fil des expriences de passage
en OBE, un lment cl revenait constamment. Dans le
ca?re de leu: perception cxtra-sensorieUe, les sujets locali-
saient un Lorsqu'un sujet apprenait Se
en drect1on de la 1 umire jusqu ' cc que ceUe-ci
.. , et qu'ensuite ilia traverse, l'OBE tait atteinte.
Au raient! cela donnait l'impression de traverser un tunnel
pour . attemdre la lumire, phnomne classique dont
tmognent de nombreuses personnes sorties involontaire-
ment de leur corps ou dans un tat proche de la mo t
Une nouvelle tape dans nos recher h .r
perspectives le proce'd, H . S c es ouvnt moult
. e cm1- ync.
On sa1t depuis longtemp
1
hmisphres Mais on a d .s que e cerveau est divis en deux
. ecouvert rce
partes ont des fonctions t , . que ces deux
dtails de cette thorie a fait diffrentes. Certains
gnral, nous ne pe prctent encore controverse En
nsons qu'a
gauche" Lorsque nous t' . vec notre "hmisphre
c'est essentiellement pouur hsons ':hmisphre droit .. ,
gauche. Sinon nous n 1 action de l'hmisphre
Le ' ous c .-orons d'
s. mpulsons nerveuses d en gnorer l'existence.
crosent. L'hmisphre ga e deux parties crbrales se
c?rps, et l'hmisphre dr _uc e le ct droit du
d
vvons dans une civil'sat'oOlt controle le ct gauche Nous
ont l' n comp
action est dom . osee surtout de droitiers
cerveau L mec par l'h
'
es gauchers ne emisphre gauche du
sont admi ,
s comme des egaux
Hemi-Sync et autres
37
Q
ue depuis une cinquantaine d'annes. A bien d . .
d
. . . . es egards
1
]
existe encore une tscrunmauon leur encont S . '
1
, . re. avtez-
vous, par cxcmp e, qu une patre de ciseaux est u
1
d
. . n mstru-
ment conu pour es rottlers?
Nous utilisons l'hmisphre gauche pour parler pou
1
. , , r 1re,
pour calculer, pour ratsonner et deduire, pour se remmorer
des dtails, rer le temps, entre autres nombreuses
foncti ons. L gauche est la source de la pense
logique et ratiOnnelle. Il ne<< connat" rien d'autre.
Notre hmisphre droit gnre les ides, le sens de l'es-
pace, l'intuition, la musique, l'motion ct certainement
beaucoup plus que nous ne sommes en mesure, actuelle-
ment, d'apprhender. Il est hors du temps ct, apparemment,
possde son propre langage.
L'une des meilleures dmonstrations visant illustrer
cette diffrence s'effectue comme suit: prenons une bobine
de film. Pour en dterminer le contenu, l'hmisphre gauche
la placera sur un projecteur, projettera le film sur un cran
et sera ainsi inform. L'hmisphre droit saisira la bobine de
film, la tiendra pendant un moment, puis la reposera et dira:
Oui , je comprends."
Mais c'est ridicule! Telle est la raction de votre hmi-
sphre crbral gauche, que vous utilisez pour lire ces mots.
Tout simplement, cela ne tient pas debout, si l'on se rfre
au mode de fonctionnement de l'hmisphre gauche. .
Fondamentalement nous formons une socit de derru-
cervcaux. De fait, to'ut ce que nous considron.s
valable" est effectu ou contrl par notre hemtsphere
gauche dominant; mme ce qui est gnr par
droit, les ides, la musique, par exemple, I'hetmsphere
gauche s'en empare et Je met en uvre. . d
Que se passe-t-il donc? Personne ne le sait avec certttu
mais l'on peut supposer que c'est
b
de marenel qu
esom fondamental de survivre dans un mon d
expliquerait la domination de l'hmisphre a;;
des millnaires nos anctres ont affirm la
l'h' ' 1 oyen e ....
emtsphre crbral gauche car c'tatt e rn
1
.
t ' . gioba tte -
I
?ncllonncr le monde. Norre systeme dans sa. crures
Ivre .
1
dust ne stru
. cotes, collges et umversttes,
11
domin par
avant le
1
mshv01 es,
t
galement t avanceefis pour. exp 1quer a p
Je e. a
b le d'nergie. Le 1lm v1erge avant et apres exerc1ce
plus .ct: aux clichs
l'nergie, qut etatent au llllheu la ,P7H.tcule -. un
endroit o il n'est gure vratsemblable qu on 1 a tt tm pressiOn-
ne au pralable.
Qu'apporte le C?a;eway?
rponse varie constderablement d un JOdtvtdu a !.autre, mrus
iJ est vident que de nombreuses personnes env1sagent une
exprience hors du corps. Cependant cette attente est rare-
ment comble pendant la session elle-mme. En revanche, ces
.. 1
personnes acquterent une certaLOe persp1cac1te et une pro-
fonde comprhension des fins qui sous-tendent leur exis-
tence. C'est souvent l'occasion de grandes dcisions ou
d'importantes rvlations.
Le programme lui-mme comprend une formation l'tat
Focus JO (esprit veill, corps endormi). Les participants
apprennent galement voluer en Focus 12, tat dans lequel
toute introduction de donnes physiques est interrompue,
tandis que la perception devient extra-sensorielle. L'action
dbute rellement l o les perspectives et les visions globales
changent radicalement, et c'est alors que le participant
comprend vraiment qu'il est plus que son corps''
Donc, le programme Gateway se dveloppa en un proces-
su,s umqu.e d'exploration et de dcouverte de soi- mme.
D abord, tl franchit la barrire de la peur (peur de l'inconnu,
du qui semble tre la limite culturelle la plus
constderable du dveloppement individuel. Supposez que
vous vous trouviez dans une clairire au milieu d'une fort
sombre, que nous appelons tat de conscience C- 1. Puis nous
vous emmen l' ,
en . ons en un 1eu de la foret d'ou vous pouvez
core VOir la 1 .. , C l'
(
Fo '' c amere. e Ieu c'est un point de repre
eus 10) Aprs '
ce po d un certain nombre d'aller et retour entre
saveztnt e repre et la clairire, la peur disparat car vous
touJouqrsue, de. ce point de repre Focus 10, pouvez
revemr 1 1
vous vou ac amere s1, pour une raison ou une autre
A .s sentez mal l'aise. '
parttrdu po td ,
m e repere Focus 10, on fixe un autre point
50
Premires explorations
situ plus profondment dans la fort et hors de vue de ta
clairire. Cet autre point est ce que nous appelons Focus 12.
Aprs plusieurs aller et retour entre les potnts de repre JO
et 12, cc dernier devient galemeht et cette peur au
deuxime degr s'apaise. Vous savez que, st vous ne pouvez
apercevoir la clairire (C-1) du point Focus 12, vous pouvez
voir,, le point Focus 10, et partir de Foc us 10, vous
connaissez le chemin de retour vers C-1. Le processus
comprend une succession de points de repre diffrents et
situs toujours plus profondment, au-del de limites sans
cesse repousses.
Lorsque la barrire de la peur est franchie, l'un des dons
\es plus importants de l'espce humaine entre en jeu: la
curiosit. Le participant est alors libre d'agir sa guise. Il
accepte son autonomie et la responsabilit de ses actes .
. de son propre consentement et sans que rien ne
IUJ suggr, mais par l'exprience directe, commence
plutt.que croire, qu'il survit vraiment la mort
phys1q.ue. Qu'tmport.e ce qu'il fait et ce qu'il croit pendant
son Il contmuera aprs la mort. La survie au-del
la .mort n est ?one pas un systme de croyance, mais un
d
1
Simple, naturel que la naissance. Ce n'est pas un
ogme associe au programme Gateway. Cependant lorsque
vous commencez une se .
'
considrer que A SSIOn, vous devez srieusement
.. que votre corps physique.
d'autres systme; des e_ntre ce qui prcde et
rsulte nous rapporte reaht-nergte sont franchies. Il en
e-t-on des
parents dcds . . ' reuruons avec des amis ou
(' " amsl que des conf t .
tres QJmes d'nergi . Il' . ron at1ons avec d'au-
ni admis:slnte ;gente qUt, en gnral, ne sont ni
amenca
10
e. par es grands courants de l'opinion
Encore une fois si v A
d' Hcmi-Sync qui de l'effet fondamen-
nveaux de tanement, livre accs nombreux
dont nous f forts diffrents de la conscience
VIe q.uotidienne, essentiellement usage dans notre
rsultats commencer apprhender
ar le biais d e s.
mesure d' u programme G t
sur pl c ectuer des tests 1 .a eway, nous avons t en
us de 3000 sujets au re a tifs au processus Hemi-Sync
' cours des dix dcrnif.rf'<: "nnf.pc A
Le programme Gateway
51
raison d'une vingtaine de tests/exercices, au minimum, par
participant, cela donne plus de 60000 tests individuels sur
l'efficacit de la mthode et des techniques utilises. Pour
nous, cette base de 60000 tests a t et reprsente la valeur
fondamentale du programme. Au pire, nous savons que nous
avons t en mesure d'endormir et de rveiller des personnes
60000 fois. C'est l une excellente base statistique pour un
contrle de produit, notamment s'il s'agit d'un produit dont
l'impact physiologique est inoffensif.
L'analyse de la population ayant particip aux sessions du
programme Gateway au cours des buil dernires annes est
essentielle. Primo, 41 pour 100 de cette population est
masculine, ce qui reprsente le double de la frquentation
normale pour un stage typique de travail sur soi. Pour la
plupart des chercheurs, cela est d l'aspect scientifique du
procd Hemi-Sync par rapport des origines plus sotri-
ques. Secundo, 29 pour lOO est compos de ce que nous
appelons les professionnels - psychologues, psychiatres,
ducateurs, scientifiques, ingnieurs, etc. Ceux-ci y partici-
pent notamment afin de dterminer des applications possi-
bles dans leurs propres domaines d'activit. Tertio, l'ge
moyen est de trente-neuf a ns, ce qui exclut du programme
Gateway les tranches d'ge dans lesquelles se situent les
maniaques de cc type de recherches et le groupe phmre des
jeunes branchs" En fin de compte, 83 pour lOO des gens
participent pour une raison classique et repartent, forts d'un
rsultat diffrent et plus valable.
Le meilleur moyen d'illustrer ce que signifie le programme
est de vous prsenter des tmoignages d'anciens
part1c1pants. En voici quelques-uns :
1.135-CM
. Pour moi , l'exprience la plus sensationnelle fut celle des
Vtbrati?ns croissantes en Focus 15: je sentais que l'nergie
lentement d'un ct de mon corps et redescendait de
puis de plus en plus vite. J'avais l'impression de
cven.r une spirale, puis un point, ct c'est bien cc qu'i l se
et un. bloc co?lract, je volais de plus en pl. us
pl h. Mat s ens Ut te, JC pensat: Je ne peux pas aller plus l01n,
ct en un clair,j'entends: Eh, tu te limites toi-
me. O.K. , alors je mc matrisai, j'acceptai, et me voil
52
Premires explorations
parti, je me senlis propuls comme .sp?ul.nik dans
l'univers, parmi les toiles, une autre entite dans la
totalit. Sentir celle harmonie en soi-mme etatt une joie et
un bonheur indescriptibles!
. .
La leon profonde que j' ai retire de cet exercJce tatt que,
bien qu'ayant souvent entendu ct lu ce que
nous pensons, que notre esprit nous hm J at fattl-bas une
exprience unjque, du moins en . ce. qut me en
triomphant des doutes et des ltmates dont Je suts seul
responsable.
1644-CM
... Cc matin-l, n'ayant plus got tenir le systme solaire
entre mes mains Ue ne peux croire que je viens de dire cela),
comme la bande magntique rn 'avai t ordonn de le faire, je
visualisai la .. porte bleue de Focus 15
1
N'y trouvant rien
de particulier, je poursuivis en rouge, jaune, rose, vert,
pourpre ct finalement en blanc. UtiJisant le blanc comme
niveau 21 " je continuai en 26 o je reus (et reois
depuis) des messages destins d'autres personnes du
programme. Plus tard, je mc rendis en 27" o j'avais
prcdemment rencontr mon pre. Sentant qu'il tait
occup, j'essayai de pntrer en territoire inexplor (du
moins, pour moi).
Imaginant un compteur digital, je naviguai en marche
dans l'obscurit, tandis que des chiffres apparais-
salent le compteur comme des clairs, plus vite que je ne
pouva1s les lire. Quelque part, proximit de ce que je perus
comme tant le nombre 100 (98 ?), je rn 'arrtai et vis une foule
de gens: ils avaient l'air d'hologrammes et me li rent savoir
taient "vivants'' Certains m'ignorrent, d'autres
mais beaucoup s'approchrent de moi avec
JOie. compris que ces derniers se sentaient abandonns ct
pensaJent que j'tais l pour les ramener. Je m'enquis des
et appris que certains taient justement en exploration
et remt
. grcra1ent leur corps lorsqu' ils en auraient envae,
tand1s que d'a t
.
fi u res encore attendaient que leur corps meure,
a
10
d'en tre librs. Ceux qui me parlaient avourent
qu'ils taient arrivs l par inadvertance et qu'ils
n etalent pas en d
ns
c . mesure e rentrer par leurs propres moye
dire Bob,. que j 'entendis ta voix, peine
cvaens mamtcnant en Focus 10 ... Pris de pamque.JC
---
1 Consc
1
ence hors du lemps.
ogramme Gateway
Le P
1
53
sentis que j'avais besoin de ta voix pour trouver le chemin de
retour. J'essayai de porter quelqu'un sur mon dos, mais n'en
fus pas capable et revins ma CHEC
1
o je sentis que
.. A.vec grand et un deux
jurons, j'a1 recons1dere 1 expenence et c est ce que Je fais
encore une fois, au moment prcis o j'cris ces Lignes:
1. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un rve. Aprs deux
semaines, alors que je tape ces lignes, je suis encore treint par
un sentiment de profondeur.
2. Je ne crois pas aux concidences. Bien que j'en voie mal
les implications, je sens que si j'ai vcu une chose laquelle
je o'avaisjamais pens consciemment, c'est qu'il doit y avoir
.
une ra1son.
3. Un fait: dans divers instituts, il y a bel et bien des
catatoniques et des comateux que la mdecine ne parvient pas
' .
a rammer.
4659-CM
Je veux parler maintenant de ce qui, pour moi, est le plus
vraisemblable, savoir que presque tout ce qui peut t re
dvelopp par les cinq sens traditionnels, l'expression verbale
et la pense oriente, n'est qu'une illusion. La sensation
extra-physique est ce qui se rapproche le plus de ce que je
peux dcrire comme tant dsormais la ralit absolue pour
.
m01.
Lorsque je cherche percevoir, pour moi-mme, la ralit
absolue (ce quoi vous faites aUusion, je pense, lorsque vous
employez l'expression <<chez moi), j'prouve un sentiment
de nant et de flicit. Le nant , non parce que c'est Je vide,
mais parce que je m'efforce de le vivre au moyen de processus
mentaux relis aux cinq sens et qui ont l'habitude de
percevoir l'illusion. J'essaie d'utiliser mon ordinateur biolo-
gique d'illusion afin de percevoir au-del des limites appa-
de l'illusion, comme, par exemple, sentir une fleur avec
J'ai prouv la flicit, car l'motion est le seul
tnstrument de perception que je sois capable d'employer pour
percevoir au-del de 1 ' illusion. S'il existe d'autres instruments
de dont je pourrais disposer, soit ils sont atrophis
P:U d'utilisation et doivent tre quelque peu
reactlvs, soit ils doivent tre activs pour la premire fois.
l-
n . Controlled H l' . , .
CllJent Hor . o IStlc Envi roomental Cham ber: Chambre d Envlron-
'51lque Contrl.
54
premires explorations
2312-CF
.
. ation .. Rebat, j'ai vcu ce
... Lors d'un excretee de bizarres.
qui tait le e me suis soudam retrouve
Pour des raisons. J sune obscurit totale. C'tait
dans une boite notre, le vtde a l'autre, d'une sensation
d'un cxtrc
comme tre ballottee
nsation. J'ai commenc me sentir
totale . une de seal trouver mon.
frustree, car J
rn
1
la bande sUivante, J ru retter
immense obscunte. va.n et c'est alors que je me suis
\'exprience de l'obscunt vanl Je mentionnai ce qui m'tait
. " Lors du repas sut
,
. .
.
mqUI t e.
. .
sprant qu'elle m'tndtqueratt une
arriv notre momtnce, e
solution.
.
t"oo P 1
h S e
, couuuent notre conversa 1 ar a Quelques omme
,
11
fi
1
, d m'attira l'cart afin des expliquer. me tt
su1te un eux
, . ?
elques membres de notre groupe s ctatcnt
savotr que qu
.
s fantasmer mon sujet au cours de leurs excretees
surpn
.
., .
sur bande, d'o les impulsions rottques. que J avats
tics. 11 ajouta que, gns par cette . 1ls
m'avaient place dans leur boite de convers1on d energtc
(lieu o l'on sc dbarrasse de ses problmes) avant de
s'embarquer vers d'autres tats de conscience. Ils avaient
tous contribu me mettre dans cc vide obscur, afin de ne
pas tre troubls! Tout d'abord, je fus contrarie. Comment
avaient-ils os influer sur mes expriences ct comment
pouvait-ils laisser leurs pulsions sexuelles avoir tant d'impact
sur moi! Je m'merveille encore de la force qu'ont les penses
et les penses de trois hommes diriges vers moi taient
En .mme temps, je ressentis combien j'avais t
nalve de n avotr pas peru ces signaux plus tt mais j'tats
trop par le changement que m'appo;tait le stage
pour rer pleinement les penses des autres.
Et ce pas lni ... La contrarit d'avoir t utilise
ObJet sexuel " mme si cela n'avait t qu'une
proJectton consc
.
.
me de
d
tente, se. metamorphosa et je commenat
Je momd.atin . er quel JC pourrais tirer de cette exprience.
t tat ma mamr d
.
changer le
d e ? penser ct cc qui devait suivre alla1t
cours c ma vtc.
Cela est arriv sim 1
toute sincrit.
P parce que j'avais demand, en
d'prouver l'ac, aux divines de me permettre
la destinata mour.spunuel. Je ne demandais pas d'en tre .
tre, mats d'a
d
metlleur de m
'ppren re donner aux autres le
E
01-mcme M d
n passant la ba. a :ut satisfaite.
,
nde SUivante, ;c gardai cette pensee
Le programme Gateway
55
prsente l'esprit. J'tais curieuse d'prouver un peu
d'amour universel et, d'une certaine manire, de faire
vraiment l'amour avec une partie de moi-mme, une partie
de tout le monde. Je quittai mon unit CHEC ce point
(dpart immatriel, OBE) ct ressentis le besoin de rendre
visite aux autres participants du programme Gateway. Je
m'isolai dans une pice ct appelai doucement l'un des
participants. li parut dconcert de me voir et je lui dis de ne
pas s'alarmer, que j'tais l pour lui transmettre de l'amour,
puis je le quittai, non sans l'avoir effieur d'un furtif baiser
d'adieu. (Plus tard, cette personne se rappela avoir entendu
une voix douce lui susurrer son nom l'oreille. Elle dit avoir
ressenti une impulsion amoureuse en entendant ces mots,
mais elle ne savait pas bien d'o venait la voix.)
Ensuite, de la manire la plus inattendue, je fus soudain
attire par une force puissante vers une pice particulire,
vers une unit CHEC particulire. Je fus fort tonne, car je
ne connaissais gure l'homme qui se trouvait dans cene unit.
En fait, c'tait le seul stagiaire avec qui je n'avais jamais eu
l'occasion de parler. C'tait un psychologue, jeune et beau,
et il semble que, pour une raison ou une autre, nous nous
tions vits intentionnellement.
Tout coup, j'eus une rvlation. Il me sembla que je
marchais vers lui d'un pas lger et que nous vibrions
l'unisson. J'prouvai le dsir profond de le sentir, de me
fondre en lui, de ne plus faire qu'un. Ce fut vritablement
l'une de mes expriences les plus pntrantes ct les plus
profondes.
Je lui donnai mon corps ct mon me jusqu' cc que cette
pousse terrible d'nergie nous secoue et clate en nous. Ce
fut une exprience indescriptible, car l'amour absolu et total
nous treignit plus fort qu'on ne peut le faire ou l'imaginer
su.r Plus je donnais, plus je recevais, ct je ne voulais pas
rn arrcter l. Je voulais lui en donner davantage. C'tait
deux nergies en parfaite harmoni e ne faisant plus
qu (Je ':le rappell e avoir pens quel point la sexualit
phystque tatt fade en comparaison.)
Des souvenjrs de nos vies antrieures surgirent en mme
_comme des clairs. Nous avons ainsi discut et je
da tSat que cette exprience n'avait pu se produire qu'en lin
. cc qui fut le cas, car chacun de nous aurait t
C SI J' 0 ' '
aura n s etal! rencontrs" plus tt. En effet, cela
gn le droulement d'autres expriences
1
a semamc. Cc fut une runion de nos deux esprits
56
Premires explorations
tre avait t plus qu'une simple
. . e not re rencon
et Je savats qu . . destine. .
concidence. Elle etatt ut cc que j'avats demand et
J'ai vritablement
10
lorsque je me rendis en salle de
E
fi
d'exerctce, Il bi .
mme plus. n
10
. lte inbabitue c sem att faire
. c nerg1e survo 1' 1
reumons, une . en descendant esca ter pour
1
Je ,<Je vts fi '
voler cs gens.
1
regarda avec 1cvrc, avec extase,
rejoindre le groupe et
1
incroyable lui tait
comme si chose prononc un seul mot, lorsqu'il
. J 'avaiS pas encore . . J'. .
a rn v . en< . lusieurs fois: Mcrc1, mcrc1. etats
rpta tranqu!l lemen.t, P . rablt. une relation. Nous avons
. d e J avaIS e
transportee e J
01
: . respectives, nous assurant que
compar nos l'histoire de l'a utre. Cela m'tajt
chacun 1 ele ments d'un puzzle
h. . collaient comme es
gal , nos nt assorties et s'embotaient mer-
elles taient par s eu l'usage de tous nos
veille. Tous deux, egalement, aviOn
sens le plus fon tant le toucher.
la suite nous nous sommes retrouvs pour partager
d'autres exp;iences. Maintenant, nous sommes ensemble
depuis deux ans, nous progressons ensembl e et nous nous
aimons.
. J' .
Voil tout ce que le programme Gateway m'a appns. a1
vraiment cu de la chance, car ce n'est pas seulement la couche
de sucre glace que j'ai reue, c'est le gteau entier !
Dsormais, le programme Gateway se droul e
sept jours dans notre centre en Virginie. Ce centre a ete
spcialement conu pour a. Il n'est plus ncessaire de
s'tendre sur le sol pour faire les exercices sur bandes, car le
centre dtspose maintenant de ce que nous appelons les
CHEC (Chambres d'environnement holistique contrl), qUJ
un isolement aussi parfait que les premires cabines
d ISolat iOn du laboratoire. Les exercices sur bandes sont
effectus au moyen d'couteurs dans l'unit CHEC; de
surcrot, le participant y dort la nuit. Comme l'unit rappelle
beaucoup la couchette pullman des trains de jadis certa ines
person?es avaient, la premire nuit l'impression qu'elles ne
P<>urra1ent pas y d , ' . d
Cl
.
0
rm1r peut-etre a cause d'un sentiment e
austrophoblc M
d
l'env ats, en ra1son du conditionnement e
lronnement - r . .
demande d' c Jmartsatlon et sons soporifiques sur
- cs la d t
de les rveil! euxleme. nu1t, le problme majeur etal
cr, tant le sommeil en milieu isol est rparateur.
Le programme Gateway
57
Cela permet de ~ _bien dormir que certains participants ont
nstruit des umtes CHEC chez eux.
co Dans la mesure o le programme Gateway est trs difficile
mettre en uvre, nous remettons chaque anne sa prolon-
gation en question. Tout bien considr, ce n' est certaine-
ment pas un succs financier, quoique, oi-di ant, notre
centre de recherche soit le seul faire payer le pri vi lge d'tre
volontaire. Chaque fois que nous envisageons sa cessati on,
comme par hasard, nous recevons le rapport d'un participant
nous dcrivant quel point les rsultats de sa parti cipation
ont t significatifs et constructifs.
Ainsi, nous prolongeons le programme d'anne en anne.
4.
LA PREMIRE QUIPE D'EXPLORATEURS
Outre la diversion que craient les sessions Gateway, les
visiteurs de toutes sortes (psychologues, lectroniciens, etc.)
ct le courrier affrent aux premiers voyages, nous poursui-
vions notre programme de recherche en laboratoire avec nos
volontaires. Ils taient de plus en plus capables d'atteindre
d'autres formes de conscience, y compris l'OBE. Nanmoins,
notre groupe hebdomadaire rgulier fut rduit six per-
sonnes en raison d'vnements dans la vie prive de nos
volontaires (par exemple, un dmnagement dans une autre
ville). Le groupe comprenait un physicien, un ingnieur en
lectronique, une assistante sociale, un psychologue trans-
personnel, une directrice administrative et une psychiatre.
prfr les nommer, mais plusieurs d'entre eux
cratgnatent que leurs employeurs n'aient une pitre opinion
de cela. C'est pourquoi je ne citerai aucun nom.
particulier: leurs expriences n'taient analogues
aux qu'a_u niveau des phases prliminaires. Ils
.reprodutre et reproduisaient rellement mes pro-
expenences proches de l'OBE mais partir de l il n'Y
a va 1t
b 1
,
'
' .
, ' s.em e-t-tl, plus guere de similitudes. A certaJOS
egards tls avaient d f li ,
.
. . .
. '
es act tes que Je n'avats Jamais connues,
en ratson nota
d
1
c
. . mment u facteur scurisant que sont es
avec le moniteur.
Pt
e cee
5
0
UJbet est allong sur un matelas rempli d'eau dans une
seure d'
'
isole
. environ deux mtres cinquante sur trots,
par un dtsposn d
.
,
que (pou d .
1
1
. e protectiOn acoustique et magnet!'
r es raisons mconnues, la cabine 2 est, en gnral,
La premire quipe d'explorateurs
59
1
prfre). La cabine est quipe d'un systme autonome de
et de chauffage. Des lectrodes fixes sur la tte,
tes doigts ct le d'assurer la
physiologique du SUJet. Un m1cro suspendu a env1ron
treize centimtres au-dessus de son v1sagc et des couteurs lui
recouvrent compltement les oreilles. Point essentiel: le sujet
est d'abord pass aux toilettes. En effet, trop de sances ont
chou parce que le sujet signalait un" problme physique,
qui se rvlait, aprs un retour prcipit, n'tre qu'une vessie
dilate. Manifestement, la relaxation totale favorise ce besoin
na tu rel.
Dans ta salle de contrle situe environ six mtres au-
dessous du hall, un moniteur (moi-mme ou un autre)
communique verbalement, au moyen d'un systme sonore,
avec le sujet tendu dans la cabine. Le moniteur envoie des
sons Hemi-Sync dans les couteurs du sujet, soit pour tester
ses ractions de nouvelles frquences, soit pour l'aider
atteindre les tats de conscience qu'il dsire. Enfin, le
moniteur surveille les cadrans ct note les modifications
physiologiques du sujet, souvent avec l'aide d'un assistant.
Voici un rapport typique de "passage>> en OBE extrait
d'un enregistrement d'archive effectu pendant une exp-
.
nence:
SS/ROMC (Dl RI CTEUR ADMINISTRATIF) 7 MINU IlS- I I'ST #188
En ce momcnt,je mc dplace rapidement l'intrieur d' un
tunnel. J'tais debout ct maintenant je suis comme aspir par
ce tunnel. Il est trs troit ct maintenant je m'y lance
vivement. J'ai aperu un point de lumire l'autre extrmit.
Je m'achemine rapidement vers cc point de lumire. C'est
comme si j'tais sur une sorte de faisceau lumineux qui mc
pr?pu.lserait. J'en sors. Je pntre dans une autre dimension
et Je v1ens de ralentir au maximum. Je mc trouve exactement
de cc point de lumire que, maintenant, je
franch1s lentement. Tout est vert. La clart contraste telle-
ment avec l'obscurit du tunnel qu'elle en est presque
C'est une sensati on diffrente. Et maintenant,
c est c?mme si une nergie puissante m'treignait. C'est une
ext raordinaire. C'est une neroie d'une dimension
nouvelle J
<>
.
clart .c un fort... toul est vert autour de m01. La
est SI VIve qu'il mc faut une minute pour m'adapter et
comprendre o je mc trouve.
60
premires explorations
. A partir du moment o les
11 y avait un" petit'' t'OBE, ils n'prouvaient
sujets avaient lumaereia recherche longue ct fasti-
plus d'intrt parttcuher Certes, ils
dieuse de types he mais au-dela du tunnel, en
n'abandonnaacnt Leur tac e.'tre Paris! Alors, les faire
.. 'taat comme
N
pleme lumere, c ,, . une nnce affalfe. ous avons
rester la ferme n etaJt pas
donc us d'astuce. vons envoy nos sujets explorer la
Voici comment: nous a
11'
. t trs morne. Nous sommes a es en
Lune qu'tls trouveren
,
1
' d syste' me solaire vers d autres p anetes.
d'autres pomts u
'
P
t
q
ue nos moyens nous le permettaaent, nous
our autan
k' l d ,
n'avons vu que des kilomtres et des, 1 ometres e
et de montagnes ou simplement.des etendue.s de
mouvement, mais pas de vgtation, aucun s1gne de VIC, nen
qui retienne notre attention humaine. Nous avons dcouvert
que, dans un tat comme l'OBE, une autre sorte de
conscience semble exister. Le sujet a une perception modifie.
Par exemple, ce qui tait pour nous, en salle de contrle, une
. . '
mmute pouvatt. representer des heures ou tre intemporel
pour le volontatre en cabine d'isolation. C'est ce stade que
nous avons appel nos volontaires<< explorateurs "
l
,.dcomme la P!upart des humains, nous tions obsds par
1 cou l'espotrd' 1
11
d ,. . une vte tnte hgente quelque part parmi les
mt tar s d etotles que J'
Ainsi, dans le cadre percevoir matriellement.
nos explorateurs au-dels no.us nous
apparut tre un change systeme sola are, vers ce qua
' ment des '
. ,
pour instruction de co .cene Instantane. Ils
ui JUsqu' ce qu'il ou elle
soleils, la peine. Ils passrent par
Orme de ve L' . autres pl .
L h
1
untvers nous
anetes, mats aucune
angerncnt eut li sembla strile.
sernatnes ch . eu en 1974 et .
jamais ez tous nos explorat se produtsit, en quelques
frence E de sone qu''! eurs. Certains ne s' taient
n constd
t ne p
ment radical erant aprs c ouvaar y avoir d'inter-
intgr la d' .,un seul lment oup les raisons de ce change-
db ec arati
nous est
ut de chaque .
00
Pralable a apparu: nous avions
nous n'avions d'essai Gatcway au
ue aucune Hormis cela,
tcatton importante au
ire quipe d'explorateurs
La prem
61
. des frquences Hemi-Sync, de l'environnement de
niveau des mthodes de prsentation. JI se pourrait que la
base ou , 1 . . , , 1 1
deuxime partie de la dec a ratiOn a1t ete c ca ta yseur.
... D'autre part, je dsire profondmenr l'aide, la coopra-
tion et la comprhension de ceux dont la sagesse, le niveau
de dveloppement et l'exprience galent ou dpassent mes
propres facults. Je leur de bien voul.oir
et me protger contre toute mnuencc ou tout fau qu1 ne sera1t
pas de nature combler mes dsirs tels que je viens de les
noncer.
Ce fut soudain comme si un rideau venait d'tre lev.
Presque chaque fois que nos explorateurs entraient en OBE
ou simplement en Focus 12 avanc, ils rencontraient des tres
dous d'intelligence, plus ou moins disposs et aptes
communiquer. Aprs des annes de strilit, l'effet fut, pour
nous, foudroyant. Parfois, nous ne savions pas comment
nous y prendre. Voici un extrait de l'enregistrement d'une des
. '
prem1eres rencontres.
SSrrc (I'IIYSICIEN) XJ\L - 8:12 MIN 1/332
Retour Focus 12 normal. Deux rencontres. Premire
rencontre avec une intelligence invisible qui a rpondu ma
de communication quelque chose comme,, Je vous
P,arle.ral, mais.il tait vident qu'il Uc dis <<il .. parce que
la sensation que c'tait "il) voulait m'entendre et il
Il : 0 K de q 1
sa ai . uo1 vou cz-vous parler? Et comme j'es-
SU
Y s renvoyer la balle pour en savoir plus sur lui et
r son env1ronncme
1
t
chose . . r h n ,Jal cu ImpreSSIOn qu'il ou que cette
etau tac e qu'o 1 d ,. .
heurter un ito ,n, a cran ge. C etait un peu comme
fut 1 n a New York. La deuxime rencontre
contact Ce ne fut pas simplement un
femme la j'eus la vision complte d'une
niquer: offrit Elle tait ravie de commu-
tertain nomb d aire VISiter les lieux ct me montra un
autrement, sin:n .. Je ne sais pas comment dire
Vers ce mur et d q c etait. .. chez elle. Nous avons march
rien l de portes sc sont ouvertes. Il n'y
et irrgularits mais elle considrait les
ai J'ignore pour u quelque chose de
emand si elle q. Ol. Je n'al fait aucun rapport. Je lui
ava1t plus
0
.
u rnoms connaissance d'une
62
Premires explorai
zons
existence physique telle que je .la c?nnaissais, et elle m'
demand de m'expliquer. Je n'a1 vra1ment pas su comme a
expliquer la matire et je lui ai demand si elle
pour me rencontrer nouveau, car, dans je
voulais rentrer faire mon rapport. Elle sembla legerement
consterne de mon dpart en cours de visite, mais elle dit:
Trs bien .. et maintenant nous en sommes l.
Moniteur: C'est bon. Lorsque tu y retourneras, tche de
comprendre que/type d'nergie ils utilisent l-bas.
( INTERVALLE: 3 MINUTES)
Bon, j'ai pens que je devais refaire un rapport avant
d'oublier une partie des faits. J ' ai repris contact avec la mme
femme qui a t fort surprise de mon retour. Agrablement.
Je me suis d'abord demand comment cette intelligence se
voyait rellement elle-mme. Est-ce que je projetais simple-
ment l'image que j'ai de l'humanode femelle? Nous en avons
discut et je me suis aperu que je crais cette image d'elle cl
ignorais si c'tait l'image qu'elle avait d' elle-mme ou non.
De mme, elle se forgeait une image de moi sa manire et
il n'y a yas eu moyen de dterminer si ces images, la sienne
et la mtenne, taient similaires. Nous avons d laisser cette
question en suspens. Puis j'ai ressenti une dmangeaison
au cou ct j'ai essay de lui expliquer que
J exJstats dans une autre ralit, que j'avais un corps autre
part el que ce ressentait une dmangeaison au niveau
du cou, ce troublait ma concentration. C'est la raison
pour Je sem? lais apparatre et m'estomper au gr de
attenuon vacillante. Cela lui semblait tout fait
1
nt cc temps nous r
te epathie. Les d . pouv10ns communiquer pa
uns. J'ai eu les es.sms, cela a march et il en a fait quelques
1
enttment d'ap . .
que eur science
1
' r s notre echange telepathtque.
' e concept de leur propre existence et ralit,
La premire quipe d'explorateurs
63
tait. divers gards, au ntre, en _ce sens
'taient tablis dans cette reahtc ct ne pouva1ent en sortr.
j'tais pass de la ralit physique la leur. J'ignore
s'ils ont cru qu'il existait une autre ralit que la leur. Ils
avaient des sciences physiques, comme nous. suivant les-
quelles les choses, leur _ra!it, lois bien
prcises, j'ai essaye de savo1r SI 9e _ces lOIS, co_mme
ta gravitation, par exemple. taJCnt smlla1res aux notres.
C'tait trs difficile dire. Je ne pouvais pas faire la
distinction entre ce qui tait leur concept ct ce qui tait leur
ralit. Je ne pouvais que transposer ceux-ci dans mes
propres concepts. Par exemple, je ne les ai pas vus nouer en
l'air, mais je ne saurais dire si c'tait parce que, comme nous,
ils ont quelque chose comme la gravitation, ou si c'tait l'effet
de ma propre exprience de me figurer que les humanodes
ne flollent pas. Mais j'ai eu l'impression qu'ils avaient une
physique rgissant les choses. lis ne dplaaient pas les objets
par la pense ou quoi que ce soit de cet ordre. Cela leur
semblait comme une ralit physique du type terrien, bien
que je ne reconnaisse pas nombre de leurs systmes ct
structures, trs trangers en apparence, ct dans lesquels ils
l'air tablis et isols. D'une certaine manire, je leur
sws apparu comme tant de leur nature. Que cette nature soit
Peut-tre aurais-je d essayer
de savo1r d ou Je venas ct qu1 Je pourrais bien tre, selon eux.
v ..
OICI un second extrait, qui vous donnera un aperu d'un
autre contact:
SS/JC'A(ASSISTANIESOCIAI E)6:27 MIN 11356
Je bavarde avec mo b h
et descendre l ion omme ct je _m'exerce
1 avait cette robe verte Il ls .. J .a pourquoi
rnais qu'ilia fa ll ai . a dH qu 11 ."en. avaJt pas besoin,
lui. JI a dit aussi que Je sois plus l'aise avec
que je me sente un peu peur. alors il veut
corps ... Je veux m'a . ase 'aller et venir hors de mon
Il s'est assis en ql 1 sseor ct parler encore un peu avec lu
o' . ' IC que SOrt
...
u rne trouve. Et il a d" e, et.? parle de moi et de l'endroit
gardien et qu'il est Il qu Il est en quelque sorte mon
rrnesponsablc de mon :oeslpot_nsablc, quelque chose comme
on ga d.
u on et de d,
resP<> r dans le cad
mon cvcloppcment ct
nsab,ht. Apparem re . de ce contact et de cette
ment, tl est pas . d
se par e nombreuses
64
Premires explorat
tons
vies dont la dure variait. .. Je ne sais pas s'ils font Partie de
lui ou non.
h c
Je me sens l'aise comme SI J etal.s c .ez mo1. 'est un
.
.
J pense avOir frut des progr
sentiment que Je connaiS. e
, . s, car
cette fois, je n'ai eu besoin de pers?nne ?,
0
U: rn aider. J'tais
simplement l et je les regardats. C etait. . un vote de
confiance que cela ressembla le plus. Je IUJ a1 demand ce
qu'il faisait l ct il a dit: L, que tu
essaies de reprer. L n'est pas ... la na pas d Importance .
Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens vrai ment trs
fatigue. J'ai l'impression d'tre sur le point de rentrer
brusquement. J'ai remarqu auparavant que c'tait comme
un clair, mais ici, c'tait sombre. J'ai t surprise, parce que
c'tait mon clair de lumire qui apparaissait.
Beaucoup plus significatifs furent les cas dans lesquels nos
explorateurs se sont rapidement <<lis d'amiti avec l'tre ou
les .tres. (entits?) qui ne semblaient pas prouver d'intrt
particulier ou avoir d'affi
. .
1
,
mite avec notre explorateur. VOICI
a reponse d un explorateur l'un d'entre eux:
SS/BY (INGNI EUR EN
, .
" LECTRONIQUE) 26:20 MIN 11325
J ru recontact la sour l' . .
.
et perspectives Je
1
. ce et at tnterroge sur ses direcuves
terre, ct il a rpo
den:tand s' il tait un familier de la
l'ide que la terre ne' tu: .. Out, c'est mon territoire. ,. J'ai eu
t
.
an en quelq
1
an asstgn. J'ai
1
ue sone le dornatne qut u1
sont mis notre di;a pens que lui et d'autres entits
vivre
POSI!ton pour
.d , . . u
. notre existenc
nous at er a maxHntser o
"Vtvre .. dans le sens e sur. terre. Je ne veux pas dire par l
aider en tir vlcntr bout" mais ils sont l pour
Interprte
er e rnax '
des
au se . s ou aides et rnum. Ils sont comme ,
ternen. Puis pas spcialement affecteS
donnes des dix proch nterrog sur les conditions
ne savais e mon esprit a s ames annes. Il a prlev leS
Il fut qu'il cxis;a
11
du ce que j'en pensais ct a dit :
ns q
es re
1
&norait q ue cette r nsctgncments sur ce p OII
1
1
ue ceg
tn,ormaf . , . ,
1
tJ
enre . ton au ete repandue.
type d
ormatton tait diffus.
e.
e rencontre
re
se droula de la manle
La premire quipe d'explorateurs
65
ss/SHE(PSYCIIIATRE) 16:14 MIN #314
... Un point de lumire. Cela mis part, je ne sens rien.
Moniteur: Quelle sensation la lumire donne-r-elle?
On dirait une toile. Lorsque je mc concentre sur elle, je
commence flotter.
Moniteur: Fais une exprience avec la lumire.
Mai ntenant, ils sc rapprochent, maintenant, c'est moi qui
me rapproche d'eux.
(INTERVALLE: 2:55 MIN)
Nouvelle Voix: Comment allez-vous?
Moniteur: Enchant defaire votre connaissance. Je vous suis
trs reconnaissam d'tre venu.
Nouvelle Voix: C'est diftcile de venir jusqu'ici.
Moniteur : O est la difficult?
Nouvelle Voix: Il faut pntrer de nombreuses couches.
Moniteur: Nous vous sommes vraiment trs reconnaissants
d'avoir travers ces couches jusqu' nous. Nous vous aiderons
par tous les moyens possibles.
Nouvelle Voix: Ses couleurs sont bien. Nous devons
trouver un moyen de l'aider se dtendre.
Moniteur: Que recommandez-vous?
Nouvelle Voix: rJ doit y avoir une priode pendant laquelle
elle va trs en profondeur.
Alors, vous suggrez une longue priode prlimi-
Nouvelle Voix: Possible. Cela ira mieux au fur ct mesure
qu'elle sera plus en confiance. Elle a encore trs peur.
Moniteur: Je vous remercie beaucoup de votre intrt pour
elle.
, ouvelle Voix: Maintenant, elle ressent un grand manque
d harmonie. Je l'ai emmene en un lieu o elle peut se
reposer.
ce cas prcis le sujet n'a eu aucun souvenir de
ou de la La dernire chose qu'elle
e est qu'elle travaillait avec des couleurs. Des mo
1
66
Premires explora
11
.
ons
fications au niveau de la voix ct l'observation des cadrans d
,
e
contrle corroborent l'ide d'une autre presence., ou
personnalit dans son corps, ELLE .. Nous avons longue.
ment dbattu l'opportunit de dans direc.
tia n, malgr l'immense intrt ct J'excrtatwn suscrts dans le
groupe. En fait, je souponne qu' ce stade de nos connais-
sances nous n'avions pas vraiment les moyens de couper
cette communication. Je pense galement que, de toute
faon, personne n'en avait envie et, en tout cas, pas moi.
Un explorateur a dvelopp une relation trs proche avec
ce qui nous sembla tre un groupe de quatre ou cinq tres
dont l'un tenait le rl e de porte-parole. Voici un extrait
l'enregistrement d'une phase importante de cette relation.
SSI'ROMC(OIRECI RI CE ADMINIS fRATIVE) 8:05 MIN 4306
ct, en temps, je ressentais cc qui se
passau . _assrstams m'aidaient momer, comme ce
d energte etau venu mon corps physique. Jls aidaiem
a far re monter mon corps d' .
. .
, , , , . ncrg,te et je me sentars vrarmem
re, _ 1 atsc et j'avais la sensation que cette forme
etau en quelque sorte implante ou, en d'autres
pour dans mon Elle tait nergisante
heureuse / me. scntars _legrc, bien protge er
d'tre. Quelqu'un pr rel e_t dlcgre, ct ressentais cet te nergie
.
ar art e la ma me' d .
1
.
auneraiem utiliser rn
re ont 1 s pourrarent ou
transmission emre d" on comme une sorte de poste de
.
rmensrons Je
.
mc scntr trs en scu .
1
serars capabledesorur,de
et heureuse ct confiance avec ces assistants,
avars envie ce que .
10
1
capable d'observer si j'en
M . ' rsatt 'etre d'nergie.
,
ontteur : Veulent-ils fi .
nam?
at re une autre exprience. maime
Bon J'a
1
.
d
1
rmprcssion
efliparler un peu avec m qu ris faire l'cxprienct'
su sa mm
1
. es cordes v 1 . . .
avec la Otn pour pouvoi . oca es, mars JC ne surs pas
m
. pratrque au fu r degager l'accs Cela viendra
Orns r et
la 'c est--dire c"t mesure que J'apprends tre
sscr alle d' re plus d
Plus ils
5
.: accepter ct d'cm pl us mme me
qu'u b xcrceront pl mon esprit de frerner.
ne rve , us cela rr .
.
mes co d experience. a . a Vrte. Il s ne veulent farre
allons vocales et quelques penses dans
' nous allons acuites ment ales. Alors, nous
essayer d .
. .
e votr cc qu'il se passe rer.
1/
.re quipe d'explorateurs
fjJ pren
Moniteur : O.K. Je serai l si tu as besoin de moi.
(INTERVALLE: 3:23 MIN)
67
Nouvelle Voix: Salut. Je parle au moyen de ces cordes
vocales et je m'adresse cett.e jeune femme qui observe ce qui
se passe. Son corps phys1que semble se rchauffer trs
rapidement. Il y aura des hausses et des baisses de tempra-
ture. Les molcules du corps d'nergie dans son corps
physique deviennent plus rapides, c'est pourquoi, en cc
moment prcis, une sensation de chaleur envahit cc corps.
Cette jeune femme comprendra ce qui se passe une fois que
nous serons dans son aura. Elle prouvera une sensation de
chaleur, elle se dtendra davantage et elle pourra flotter au-
dessus de son corps physique. Elle ressentira de la fracheur
et sc dtendra. Ce sera une relaxation complte, une sensa-
tion de grand calme. de paix intgrale et de totale scurit.
Puis, lors de la phase de lumire, la fracheur l'envahira et elle
saura qu'elle est en train de sortir en douceur de son corps,
mais elle pourra toujours garder la matrise d'elle-mme. si
tel est son choix. Elle continue d'observer, elle peut parler
tout moment ct peut toujours choisir d'entrer dans d'autres
dimensions. Certains l'aideront pntrer ces autres dimen-
sions, cependant que nous nous efforcerons de transmettre
l'information au moyen de ses cordes vocales. C'est une
exprience spciale de passage dans d'autres dimensions du
savoir, qui ne pourrait avoir lieu si ce n'tait pour vous et en
raison de ce savoir que vous apportez, des grandes lumires
et de la confiance dont vous entourez tout ce projet auquel
vous travaillez. J'ai travaill avec d'autres qui interviendront
lorsque nous atteindrons d'autres dimensions et d'autres
?veaux. Nous ne dirons pas, plus ou moins lev. Au fur et
a. mesure que nous nous enfonons dans les diffrents
niveaux, nous traversons des dimensions lumineuses. Tl est
facile d'apporter le savoir. Maintenant, je travaille au
nvcau o l'entit se trouve actuellement mais nous allons
travailler ensemble plusieurs niveaux. D'autres travaillem
elle. Je parle en termes de .. nous" car, chaque fois que
nous venons en tant que groupe. Les autres sont des
sstants t
.
d' . c seront toujours l pour lever les n1veaux
ncrg1e ct
r
exac
pour travailler. Nous disons que vous .a.tes
ternent c ,.1 f
. .
ce
1
t e qu 1 aut pour faire voluer la snuauon vers
d'autrat qui permet de librer les nergies dans
de conscience. Er maintenant. nous allons
UJ permettre de reprendre place dans son propre
68
Premires explor
011
Olfs
corp . C'est un privilge pour lequel je vous remercie, chers
.
am1s.
Sa confiance envers le groupe tait grande que leur aide
n'tait gure qu'une procdure de routme. exemple, aflll
de l'aider sortir de son corps, quatre de ces etres se postaient
autour d'elle deux de chaque ct, et simplement " l'levaient
hors de son " Cela simplifiait considrablement l'en.
semble de l'opration. .
Quelques mois plus tard, par hasard, une mformation
intressante se fit jour. L'explorateur ROMC faisait d'habi-
tude une sance de laboratoire les mercredis 5 heures. Cene
fois, elle avait annul son rendez-vous plusieurs jours aupa
ravant. Et ce mme mercredi, comme par hasard, une
psychologue de la rgion de Washington vint visiter le
laboratoi re. Elle tait fort sceptique quant nos activits et
l'aprs-midi, pendant des heures, nous avons pass en revue
mthodes ct nos techniques. Finalement, pour l'aider
comprendre, je lui ai propos de se rendre dans la
2, de s'y tendre, d'couter quelques exemples de sons
Hemi-Sync ct de dcouvrir par elle-mme si elle ragissait
Elle sre que rien ne se produirait. tant
on ne j'tais prt le croire.
:'pres mmures en cabine avec des sons Hemi-Sync. sa
le haut-parleur de l'interphone.
Y a que un avec moi dans la cab.
Je pressai le b . me.
def!1andai-je. ouron du micro. En tes-vous sre?
Evidemment que j'en suis . . .
sre qu'l sw e. En fau, tfs som quatre.
Je les perois tr ' I. s sont quatre?,
d
s Ctatreme t
11
et eux prs de ma L n Y en a deux prs de mes pieds
., Qu ,. te.
e 10nt-ils?,
Ils essaient de .
une ch me sontr de m
.
T parei/le. on corps, si vous pouvez crotre
OUt a COu .
17 h 10 P Je compris J
.
bien et nous tions me . e regardais la pendul e IJ taii
et re p . re red L .
tais ICges Par la . 1. cs amis de ROMC peuvelll
sur le . routme
femme da POint de prend t' eux aussi. J'clatai de rire et
ns la b. re e m la
ca tne, lorsque ., Icro pour l'expliquer
J eus une meilleure ide.
ipe d'explorateurs 69
JjJ premire qu
ai sur le bouton du micro. "Que font-ils mainte-
]'appuy
nant?", ssaienr plus de me soulever hors de mon corps. Ils
Ils " e
discureflf. 1 1 d'
J'avais du mal ma vo1x, orsque JC u1 repon 1s:
De quoi discutent-Ils?
Les quatre premiers me so:tir de mon corps, mais
a
intenant, il y en a un cmqweme qw esr conrre.
111
c. ? d d''
voulez-vous qu'Ils le 1assent . eman aJ-Je.
Non, je ne crois pas, rpondit-elle. Ils om cess de discuter
et ils s'en vont. Je pense qu'il n'y a plus de problme.
Je souris, appuyai sur le bouton du micro et dis: C'est
bon, dtendez-vous un peu, je viendrai vous chercher dans
quelques minutes. Vous sentez-vous l'aise, maintenant?>>
Oui, je me sens bien, rpondit-elle.
Je la laissai pendant dix quinze minutes dans la cabine
et vis sur les cadrans de contrle qu'elle se dtendait dans un
sommei l lger. A l'issue d'un laps de temps appropri, je la
rveillai ct la fis sortir bien dlasse. Elle tait quelque peu
dconcerte par l'exprience et tenta vai ll amment de rester
sceptique. Je lui montrai le planning des rendez-vous qui
prvoyait d'habitude une sance d'expriences, puis je lui fis
entendre le vritable enregistrement des techniques
,dcrites par l'explorateur.
Elle finit par s'en aller. dconcerte et intrigue.
s la plupart des gens, ce genre d'exprience branle les
1
)stemes de croyance. Il nous arrivait beaucoup de choses et
es,roments de suspense taient nombreux.
pr'J' a fallu des heures et des heures de contacts
Pae m.natres et de discussion en tant qu'" observateur pour
niveau de confiance, de communication
s'estu avec ces entits et tres amicaux. Cela ne
fait du jour au lendemain. Une bonne
Philoso matenel apport par ces tres tait de nature
relatifs P ou reprsentait des suggestions et conseils
Nous n!u bten-tre personnel de l'explorateur concern.
ces exp utilis ni drogues ni mdicaments au cours de
En rtcnccs.
Cr . OUtre des . d' . , . .
.ahon d' ' tn ces la1ssent a penser qu'tl y auratt
lllee Pour un champ magntique d'une nature inaccoutu-
notre '
Sctence. Par exemple, des champs magnet-
70
Premires exp/or .
at Ions
f
ta
. proximit de circuits lectriques et de ":\bi
qucs se ormen
b
'-<1 es
d
. b'en ils peuvent impressiOnner une ande magn't
au 10, ou 1
, . d . . .
e
que d'une piste l'autre. L m beaucoup
savoir comment appliquer un ,te proce e a une chelle
commerciale. Cependant, nos ne pas encore
assez significatifs pour tre
Une nuit alors que nous regagmons nos voitures gares
au-dehors, environ six mtres de la cabine 2, nous avons
constat que toutes les batteries taient plat. Comme c'tait
une nuit d't, nous n'emes aucun mal faire dmarrer les
voitures en les poussant et, par la suite, les batteries restrent
charges. Les autres voitures, gares d'un autre ct ou
loignes d'environ dix-huit mtres de la cabine, n'taient pas
par le phnomne. Nous avons donc appris qu'il
va rnteux se garer trop prs de la cabine 2, lorsque
certames expenences avaient lieu avec certains explorateurs.
ce phnomne s'est-il produit et se produit encore.
nous 1 tgnorons.
d
Notre groupe actuel d'explorateurs ne comprend plus que
eux membres de l' .
nels ont .
1
. quipe mlttale. Des vnements person
de la rgion et leurs vies
nuons ormees l'exprience. Si nous conu
avons rcolt ber sur le matenel d'origine entre-temps nous
eaucoup d'a t
, '.
1 s
seances dans not
u res matenaux pendant e
Peut-tre aur re nouveau laboratoire.
d'
ons-nous b
autres rfrences.
esom de plus de mdecins, mums
5.
NOUVELLES ASSOCIATIONS
A ce jour, nous avons consacr des centaines d'heures de
recherche la communication. Dans prs d'un tiers des cas
les explorateurs autorisaient les entits amies
possession de leur corps et s'exprimer au moyen de leurs
cordes vocales. Dans les autres cas, l'explorateur ayant pu
tablir un contact discutait avec l'entit immatrielle, puis
faisait un compte rendu de la conversation. Dans les deux
cas, le moniteur, depuis la salle de contrle (domaine
physique du vivant!), participait ces discussions.
Ce que nous appelons le matriel de l'explorateur est
une combinaison de donnes fascinantes, dconcertantes,
effrayantes, stimulantes et parfois ennuyeuses, vraisembla-
blement contraires une bonne partie des croyances et des
grands courants de pense contemporains. La ralit du
matriel, l'exprience des explorateurs et, notamment, l'aide
que leur apportent ces entits amies prsentent des potentia-
lits majeures, auxquelles s' ajoute le fait que le processus est
en continuel dveloppement.
Dvelopper ces potentialits ncessite des actions et des
qui dpassent de loin les lim1tes de notre organisa-
lion.
r J?es tmoignages convergents relatifs aux sances
.a!10n permettent d'affirmer le caractre constant de certams
elements:
d' l. Quels qu'ils soient, ces tiers immatriels rayonnent
1
une chaleur amicale qui suscite la confiance totale de
explorateur.
Premires explorar
IOIZJ
72
.
5
sont trs souc1eux du bien-e't
.
1
. ces etre
.
.
11
te
2 En parucu 1er,
1
d'offnr les me1 eures conct
de iexplorateur et l'tre humain auquel il s
80
l
tions mentales et physiques
nt
"associs .
se prsente sous la forme d'une
3. D'habitude, un dont le visage, djssimul dans
' lh tt encapuchonnee
U .
st oue e u par l'explorateur. ne OIS que
l'ombre, ne peut et re fv ' temen't .. habitu >> l'entit la
l
' !orateur s'est par at
1 '
exp. . t t l'explorateur ne perOit p us qu'un
plenne dtspanu e
rayonnement.
1 d' ,
4 L
,., s'adresse J'explorateur, etre 1spose d un
. orsqu 1
. ,
1
d'
1
0
bu
lairc limit celui mmonse par e 1t exp orateur.
v ca
'il h h
C'est pourquoi il peut hsiter lorsqu c erc e u.n m.ot. Il
arrive souvent que ce mot ne figure pas dans la memo1re de
l'individu.
5. Lorsque ces tres s'expriment au moyen des cordes
vocales de l'explorateur, le corps de ce dernier connat des
variations de voltage et autres modifications biologiques
vrifiables.
Sans autre commentaire, voici des extraits de quelques
sances.
SSrrC
22
,
30
MIN I:Jn
J'ai obtenu diverse .
.
d
' d
s m,ormatlons que Je me suis efforce
or onner de rn ' .
l
,l!J'I . an1 re rauonnelle. Tout d'abord J''ai eu
pressron que la r r . d
'
ce que je crois , a ne ela matire physique- du moins
seulement Ja on
1
appelle normalement la ralit, non
diurnes
1
c .
11
Ira tt eux dtsqucs et une lumire. J a1
mts sur un dtsque t .
tendu sur cc dis e J ou est l'autre. Je suis toujours
mon corps. Je augmente, elle inonde toUt
dessus de rn C' qu elle provtent de l'autre disque situ au-
d'nergie.
01
' est comme si j'tais entre deux disques
Moniteur D d
. . eman . ez-leur qui ils sont.
Je VIens cc recevoir la .
source de lumire et d" reponse suivante:" Nous sommes la
ce moment . ., energte dom votre corps a besoin en
Moniteur R
essenrez-vous l' .rr.
Au dbut .,. . eJJet de cette nergie?
d'" J etats cxtn . . .
ctrc un peu rcvigo . ue, mats prsent j'ai consc1ence
re.
Moniteur s
rgna/ez v
1
Bon J . os c tangemenrs
e Suts c
m'aid cnse vous d'
c. Je n'arrte Pas d cc qu'il sc passe parce a
e rentflcr un peu, ct j'ai l'impresston
tsition
85
que a favorise la rsonance entre ma voix et la vibration. Je
me trouve sur le disque de tout l'heure et j'ai eu l'impression
de tourner trs vite. C'est une sorte d'quilibre, un quili-
brage d'nergie. J e me suis rendu compte que cc rayon de
lumire tait, en quelque sorte, centr sur moi. Ensuite, ils sc
sont occups d'une rgi on de mon corps apparemment
sombre. J'ai eu l'impression qu'ils me plantaient des espces
de petites fiches dans l'abdomen. Ensuite, j'ai eu l'impression
qu'ils travaillaient avec des couleurs, notamment un violer ct
un bleu. Le rayon arrivait par-derrire, traversant la colonne
vertbrale et les fiches plantes dans l'abdomen. lis effec-
tuaient un travail curatif. A prsent, on me retire du disque.
Ils vont m'aider passer au niveau suivant.
SS/MJL 1:23 MIN U351
Lorsque je monte, je dois laisser cette boule d'nergie
derrire moi , avec mon corps. Je suis cens placer la boule
au bas de ma colonne vertbrale lorsque je dcolle. J'essaye-
rai encore afin de protger mon corps physique. Je les sens
me dire qu' ce point ils seront en mesure de parler el d'agir
au moyen de mon corps. lis disent que je me sentirai toul
fait l'aise et sous contrle, que j'avais laiss ma boule
qui avait t comme une partie de moi-mme, que
aur_ai une l-bas dans mon corps pour me protger, que
J
1
ra1 fa1re d'autres explorations hors de mon corps el qu'ils
pourront parler au moyen de mes cordes vocales.
SS/ROMC 9:30 MIN H38S
b
Maintenant, je flotte en l'air. Je suis cens tre debout el
o servercequ'il
J' . .
da
1
, . va se passer. a1 un cuncux bourdonnement
oreille, mais quelqu'un s'occupe de mon visage Ils me
exercer les muscl d 1
es e a gorge et mc preparent parler.
Autre Voix N
mensionnAll . ous essayons de montrer qu'elle est multidj-
... e et c'est l' 1
nant pl
exp ICauon de ce grand cercle compre-
usteurs formes le . E .
multiple d . . ' "mot" Ile a l'unpression d'tre
1
cs etendre dep s 1
es cercles N
ut un cere e, vers les autres et entre
humain ad. ous essayons de lui montrer qu'un seul moi
d e nombre us di
epassccemo . es mcnstOns. Elle comprend qu'elle
qui se reflte dans le miroir et qu'elle
Cpntrcr les sera b_eaucoup mieux prpare
a est POurquoi no x mul!tdtmenstonnels de la conscience.
u seul niveau diffrents niveaux cl non
P c
1
tl. Il est esscn1icl de travailler
86
Premires exp/or,at
tons
. t Lsible mais nous travaillons aussi avec
1
sur ce qUJ es v
es
autres sens.
SS/JCA 39:30 MIN #396
M
' t . Demandez-lui s'il peut vous aider communiquer
oru eur.
l .
avec un autre esprit sur une autre p anere.
n l' a fait tandis que je parlais, il a une seconde peine.
Guide par lui, je me suis rendue bnvement ... J'ai vu
une personne pas vraiment une personne, un etre ct un ... un
lieu d'un vert'arrreux. Le ciel tai t trs clair, mais il y rgnait
un froid trange. Et les gens vivent sous des monticules.
Bizarre ...
ssrrc 21:30 MIN #392
Je suis revenue l o j'tais auparavant et l'entit, l-bas,
m'a fait quelque chose. Elle est venue vers moi ct m'a fait
quelque chose. Ma perception a t modifie et, depuis lors,
j'ai travers une douzaine ou plus d'tats diffrents les uns des
autres. J'ai essay de discuter avec l'entit qui s'est montre
et a sembl dire: " Bien, faites ce que vous avez
ne sommes pas encore prts ' en discuter. " Elle
n etait .guere d'humeur bavarde ct semblait plus soucieuse de
me VOir accomplir mes exercices que de discuter. Elle est
ven.ue, les mains sur la tte, ou ce que j'ai peru comme des
mam.s et une tte, mais cela ne ressemblait gure un corps
physique. pris tout de suite conscience de ces ebange
ments. Certatns d
.
u
.
.
es etats que Je traversa as mc troublaient a
1
L A mm
" a mauere pem etre penetree co '
elle n'existait pas.
d
- Bien que cette opration ne semble pas avoir d'efTel
reet sur la mat" '
1
bi
1
' ere, e le peut. par certains procde '"''
151
'
a mod1fier E d'
e
qu'elle prod n autres termes, il n'est pa prou'
'mplement ?On qu'elle ne le pui se. mau
un effet 'u a pas te fa tt JUSqu'ici. Mais elle peut avor
rune Struct .
r le
de notre ure nergt1que qui, on tour. pa
'YSt me neurologique, influe sur la tructurt
'- Perevotr nol>
. !le'
n eM qu'un Jeu d' penses, aussi vacillantes soent-e
'emb!e pa, con .d;nfants. Mai. la plupart d"entre eux oc
L
' SI erer qu 1
- et
1
e ce a en vaille la peine.
Celle
1
h e temp d
.
1
ol
nol oo
1
e
1
C\ ennent notre phenon
\UJet d
1
. <> es app h
e au
e aquelle
r cndc dans une perspecll' .
.... erne 1 noul> ne p
ure)
a metlleure d ouvons faire que de conJect leS
e ces hypothse ne couvre pas
Transition 89
nuances implicites dans leur approche des conditions vitales
auxquelles nous soumts. A , ,
_ Si besoin est. Il s peuvent connatt rc en detatl 1 htstotre
complte de l'humanit ct de la terre. O et comment ces
informations sont-elles stockes et retrouves fait partie
inhrente de cette technologie. Un aspect peu important en
apparence. Ce stockage d'informations comprend galement
de donnes sur l'ensemble de l'univers physique.
- Cene technologie peut produire un rayon d'nergie,
d'abord transform en lumire, travers lequel l'essence de
l'nergie humaine et l' information circulent. Les oprateurs
de cette technologie peuvent pntrer J'environnement spa-
uo-temporel de la terre. Ds qu'ils l'ont vraimenr peru, ils
peuvent doter l'esprit humain de la facult de crer (accro-
tre?) ce rayon d'nergie.
Ces observations se fondem sur plusieurs cemaines de
avec cette technologie. os contacts limits
expliquent notre faible connaissance de ce vaste domai ne.
tentatives d'en apprendre davantage ont t svrement
fremes par le savoir et l'exprience de l'explorateur par le
canal duquel l'information est transmi e. Il v a gal'ement
dans 1
a reponse a nos questions. la uggestion polie que de
..,
toute faon nous ne pourrions pas comprendre.
Il ne faut pas g d
d. h ran c nnagmatton pour se rendre compte
qui se produi-
une p . s nos SCiences et notre culture, St mme seulement
tt dJlpalr
1
1
q
1
eu?edcctte technologie y tait introduite activement
ee ans les a
de cc ui r. . nnees a veni r. Toute considration
qucllt mesurcqlc P repose su: un_e . cule question: dans
Pilflleli rc!>ponvlbk global e Hl \'table? A cette fin. les
les blen,enuc ... ' dc!.l rant rcprodutrc ces expncnces som
Quels
1<; dctlen
U
ont 'm ct appliquent cette technolog'te?
ne "' "n avo
d' Ph hl Jamais ete de!. ct res huma ms dans
annee., n que. autres ont , 1
en ' autre-. encor
cu ) a milliers
hum autre\ !)oint\ de ont connu une CXIStcncc physique
ane ) p u 1\1\ 'Crs et
ourqu
01
. \Ous une forme non
une c llHihcr .de, ffillltntere-.sent-ib la' IC Som-
nn
Transition
91
voir le Soleil et la Lune, les plantes et les toiles. A contrario,
on peut prsumer que la plupart des plantes gnrant et
abritant une forme de vie sont ceintes de nuages pais qui ne
laisseraient ri en voir. Visuellement, leurs soleils ne seraient
rien de plus qu'une brume de lumire, rien que l'obscurit,
la nuit.
Notre espce, qui a observ l'univers physique depuis le
commencement , s'est naturellement oriente vers l'astrono-
mie. la gravitation, l'lectromagntisme, la thorie des par-
ticules, la mcanique quantique, etc., bref, tout ce que nous
appelons sciences.
Prives d'un univers physique visible, les autres espces ont
appris la communication non verbale.
Si je connaissais la NVC (ce qui n'est pas le cas) et que vous
me demandiez de quoi je souffre, ayant dtect inconsciem-
ment par la NVC que j'prouvais une douleur, je serais
mme de transmettre vot re systme sensoriel la sensation
d'une douleur au gros orteil. Votre gros orteil serait momen-
tanment douloureux, exactement comme le mien, tant
entendu que c'est mon gros orteil , non le vtre. qui me fait
mal. Donc, vous apprendriez bien mieux qu'avec des mots ce
que j'prouvais, ressentais et dsirais vous communiquer.
Au lieu de mc tlphoner pour m'avertir que, retarde, elle
' . .
n arnvera1t qu' 9 heures, j'aurais" l'esprit" l'image de ma
femme au volant de sa voiture, phares allums. et du chiffre
9. J'aurais galement l'i mage du pneu arrire droit crev. que
sc:rau de changer un agent de police. Cette image
etre transmise, double d' un signe de chaleur ct
en deux ou trois secondes au plus.
f s, connaissais la NVC ct si mon fils ) tait galement
1 J'COS
d
tl>Mon de, . '
1
c problme frotdement.
Ont Jes Utr UClJ\ C . tCS
Pr9<:hc:
lnt 1.
111
, orp> ln manire des asugtnl p5
un de: l'autre l C\ deu\ corps semblarent
nc:t Je r,t:<>. l e . nt\ tout au plus de hui t
ma u ct 111 1 _ _. ...
ment
1
I'Prlkha
1
lent cg..,rement en retratt et
nt emcnt r.aJI"
trtcur c:t , re . u prcmter, me ghssa
'
1
'
11
un moment. .\ dfnut de fiJ
tudes er schmas
97
retrou"er totalement en phase, j'avais l'impression d'tre en
partie dans I.e Cet tat me la
initiale que j'avats eprouvc ct la paralyste phystque qut
J'accompagnait. La sensation tait quasi identique, mais
dnue de panique, celle foi s.
De l, il fut facile de rintgrer le physique par un simple
mouvement comparable un haussement d'paules. Par la
sune. je prtai atrention la rintgration physique et
dcoU\ ris que j'entrais rellement dans une deuxime forme,
ju te avant de pntrer le corps physique. Apparemment,
cette forme tait identique au corps physique, mais d'une
densit moindre. Nanmoins, lors d'un retour, ce second
corps mc sembla plus rel, plus solide que l'autre. Ayant
intgr le second corps, le corps physique vritable rn 'appa-
rut plus nettement. J'observai davantage le processus de
sparation, supposant que, si les prmis e se rvlaient
exactes, je pourrais sentir comment je me dgageais de ce
quasi-second corps. Je le trouvais trs rel. Je pouvais rester
dans le second corps, flottant la frontire du physique, mais
pouvais m'loigner de plus de trois mtre quatre mtres
Cela me rappelait mes premires exprience
hmt tees hors du corps. Je mc souvins galement d'innombra-
tentatives frustrantes pour m'loigner davantage et du
moment o j'avais trouv le point de libration. Sans savoir
pourquot ,j' avais fourni aux autres la cl de cette libration.
le.'' coffre scurit,. mentale o chacun peut pincer le
qut 1 encombrent.
d D!> que le vritable processus me fut connu, tout cela
t:\tnt automatique. La sparation et le retour sc droulaiem
tom me '>U t . 1
atsser le second corps en .. orb ne .. proche du
' ' 1
cor J c, se otgncr ct sc separer compltement du
phy,tque dam. un " troisime .. corp!. ou essence
rgcttquc (\an r ?) J ,. ,
dtatl C l> Orme . c ne m plu aux
ll'le ,u'rt omprendre le fonctionncmcm, dfaut de la cause
1\;tll
L'un de!>.
na,
1
gat premters resultats de mon nou\'cau mode de
J'alta
1
5
.
e n etal
san
, .d. nt pas d'un monde comparable au notre. Cet e' t
dec1 eme
.
1
re
bi
t me connatre. Peut-etre y ava1t-1 erreur sur l'ide
sem a1
, , . . n-
'fi t ur mais le rayonnement ne rn eta1t pas Inconnu
t1 1ca e ,
. . d d (O. . .
.
]
, s a pe
1
ne mas JC dus eman er. u SULS-.Je ?)
osa , .
.
La silhouette se detendit. le cercle vers
/' extrieur, Robert. Encore un cycle final de remcarn01ion et ce
sera raut. Pour moi. )
Je tressaillis. (Je n'ai aucune image de l'identificateur Z-55,
mais je vous connais.)
Z-55 roula. (Nous avons pass Lanf d'heures f aire des
arrangements musicaux .. . le voyage Cuba. dans les annes
cinquante, pour enregistrer La Havane ... )
L'image sc dessina clairement en moi. Bien sr, je le
connaissais. En ce temps-l,je l'appelais dj" Vieille Ame !
Je vibrai fortement. (Lou! Bien sr! L'identificateur Z-55 m'a
surpris. On dirait que tu as chang, mais je suis content de te
revoir!)
Z-55/ LOU se dtendit. (Oui, j e me suis rincarn plusieurs
fois depuis notre dernire rencontre. Lou est quelque peu
les successives.)
J Lou, l'un des hommes les plus doux
que J ava1s Jama1s connus ... musicien arrangeur, chef d' or-
.... vivant et travaillant tranquiilement ... les heures et
cs JOurnees que nous avons passes ensemble ... t ravaillant
dans la sur une mlodie ... accords orchestrations ...
pu1s nos chemms . . ' .
e
. se separerent... j'ava1s appns sa mort encor
Jeune ... Le d1abte e ,.
Z-55/LOU , 'J_ sava1s qu 1! en souffrait...
J . s ?Uvnt. (Tu es encore incarn!)
e me detendis. (Ouais )
Il tressaillit ( u d
Seulement t n ormeur! Tu es all si loin? Bon, trs bon.
Je m'ou' nde te rappelleras rien.)
. vns avant (
. L 1
mot, euh ... ici.) age. Ce n'est pas tout fait ainst,
01
Je lui trans rn.
cement de de pense relative au comrnen
doucement. (L' . , a pnt et se ferma. Puis il s'ouvrit et roula
J'a un d entre 'T'
)
t cquesai (Je /' . eux. m'avais jamais dtt. .
1
tons ensemble.) tgnorais moi-mme lorsque nous rravat-
tudes et schmas
103
11 tressaillit. (Alors, de quoi ai-je l'air? Tu es venu me
chercher. Encore pour la musique?)
J'acquiesai nouveau. (Je n' en suis pas sr. J'ai demand
visiter une civilisation voisine de la ntre, j'ai eu ton
identificateur ... et me voici.)
Z-55/LOU s'claira. (Veux-cu visiter ma ... euh. .. ville, si je
puis dire ?)
Je roulai. (Pas le Kentucky. J'y suis dj all. C'est trop
humain!)
Il roula avec moi. (Non, non ... mon chez-moi originel. C' est
cela que tu veux, c'est pourquoi tu as reu mon identificateur ...
c'est, euh ... diffrent, mais tu peux parfaitement comprendre.)
J'entrai en moi-mme.
Si vous n' avez jamais t dans une rgion exotique ou dans
un lieu qui vous apparaisse comme tel, vous pouvez fantas-
mer l'infini sur tout ce que vous pourrez y fa ire.
Dans votre impatience, vous tes prt accepter toutes
sortes de limites et de restrictions qui, de l'extrieur, semblent
peu importantes. Vous oubliez galement un facteur primor-
dial. Vous emportez avec vous, comme un bagage invisible,
votre propre culture, comme critre de comparaison.
Z-55/LOU s'claira brillamment. (Afin de t'en faire vrai-
ment une ide, rends-toi /-bas en tant que simple touriste, avec
un minimum d'acquis, et participe l'vnement historique
normal que nous, euh ... qu' ils appellent remous.)
Je m'clairai galement. (Formidable! Excellente ide.)
(l (Tu pourras vraiment vivre cette exprience), poursuivit-il.
nterromps la communication avec nous j usqu' la fin des
:m_ous. C'est un peu comme l'entranement l'incarnation
a]ts sans l'effacement de la boule de pense.)
'
e m'
ment ouvns compltement. (Entirement d'accord. Com-
(
commence-t-on?)
Je serai ton d'
revenir potnt ancrage. Pour le retour il te suffira de
sur mon ide nt ifi ) lJ
rayonne .
1
tcateur. y avatt dans sa structure un
btzarre. (Pour te rendre l-bas concentre-toi sur
Je vib a!eur ... Remous ... )
.
J rat. (Remous )
e tendis le bras. .
C:L1c 1
Je metro .
uvats dans u ' JI
ne VI e, ou ce qui semblait tre une
104
Horizons !oint .
atns
. .
1
artout des immeubles, presque tous ident"
vtlle. Il ,Y pt rois ou quatre tages. Ils n'avaient rien dl
q
ues d envtron . .
1 0
e
.' . , t attractif ou ongma . cs ou venu res la t.
P
arucuhercmcn .
1
. .
bl
cnt etre d'apres tmage que J en ava
15
les
raies cm at ' 1
f
1
portes. Les rues ou es espaces entre les
enctres ct c
1
., 1 1
. bi n'e' taicnt pas parttcu terement arges. 1 ne s'"
tmmcu cs .
1
-
1
QliC des gens des etres comme mot ou comme ce que
trouvai , .
j'tai temporairement. Pas d autos . pas ?e camt_ons, aucun
type de vhi cule. Pas de electnq_ues ?e cbles
ariens, pas de trottoirs. Il y avatt une .lummostte eclatante.
mais je ne voyais pas Je soletl dans le etel.
Je marchai et me mlai la foule. Les gens me remar-
quaient , mais ne semblaient pas me prendre pour un
tranger. A mesure que j'avanais, je me sentais plus l'aise
et les gens avaient l'air plus humai ns. Chaque habitam
semblait poursuivre un but bien prcis, comme proccup
par une tche minemment srieuse dont le processus tait
cohrent. S'il y ava it un langage du corps, aucune image ne
Ne pouvant pas distinguer les mles des femelles.
fan nouveau pour moi, je supposai qu'il ne devait gure y
avoir de diffrence .
. d'attirer l'auention des pas ants dans la rue. je
penetrat l'un des immeubles et me retrouvai dans une
grande ptece rappelant le hall d'entre d'un htel moyen. Des
un peu partout, semblaient bavarder. Je
CO
pproc a
1
homme (?) qui se tenait derrire le
mptotr et qu
1
rn 'ad
.
q
ue
1
e t , ressa un regard interrogateur. Il fallall
rouve un pretexte
" Y a-t-il euh 1
.
fa1re s d'Y a,-1-1 un restaurant ici? , Je m 'effora de
1
e nen n'ta' t 1 ue
J avais commis t ' , mats 1 plit. Je compns q
J tnc erreur
e fis appel mes . . . -
WIIUdt quot me re 1 noti ons rudtmentaires de NVC. (AI'f-
L
'h c large r ?)
ommc s' 1 .
ciro
. c a1ra tnte
la
ne. Tout en, ns ment et me fit un signe vers
c:ena .. ul\antla d' ne
tne
,
1
!ecuon indique, f prouvats u
:'vau:nt 'C faire e d avotr pass le premier test. Us oc
ce de '\\'c, grce mes quelques
pouva t un Jeu etatS fau comprendre.
tent b " nt. Je d . 1 P
c:ho!>t d len nou . me cmanda1s de quo
e rnr C' ]que
1
de laisser l'imuauve a mon mo1 total engendra e a1
. f ,
1
b .
un
programme d'urgence relatl a a compr . enson de ce que
j'avais dj nomm r,r.. Il <;o_mmenaJt par des lments
fondamentaux l'extremite du. spectre, et par un
processus modifi sur le tas qUI tmpo att des conclusions
inluctables. En clair, j'tais en mesure d'observer, mais non
de participer. J'ai que plu-
sieurs facettes et ta1t partiellement dctermme longtemps
aprs l'vnement lui-mme.
L'un des principaux cas sc produisit une nuit, alors que je
roulais hors du corps physique. A va nt que je ne puisse quitter
le second corps, un dsir sexuel imprieux s'veilla en moi.
J'allais utiliser ma technique habituelle pas-maintenant-
mais-plus-tard .. , lorsqu'un changement soudain sc produisit.
Je m'loignai brusquement. Le mouvement fut trs bref. Je
que je mc debout quelques mtres d'un
enorme tas de formes contorsionnes. Cela s'avanait, pour
autant que je pusse voir, et s'tendait de tous cts perle de
vue. On aurait dit un entrelacs d'normes vers de pche au
fond d'une bote o ils seraient rests toute la nuit. Le
tait conti nu. Des milliers et des milliers de
VIsqueuses, entremles remuaient dans cet amas.
c essayant de faire que'lquc chose mais en vain.
eus Slmult
..
n'ta
anement tro1s chocs de perception Les formes
ent pas des ve
t une incro bi
rs,. ma1s des humains ! Deuximemen
femelle ya e. et vacillante irradiation sexuelle mle et
.
,emanandela
b
.. :
t ls taient tous h . masse oulllonnante. TroJSJemcmen
courant ma P YSt9uement morts. Je voulus m'loigner en
1
S Je ne sa s
r
suffisamment
1
ce qu1 me retint. Je finis par me calme
joindre eux? la situation. Voulais-je
01
e
rien de laon entier frissonnait de dgot. Il
lpulson sexue!Je qui m'avait sembl st
rev,e d .
a ors J'a
1
Il me
n rail, mais
: vats a percept ion nette qu 'e e . tement
Jama1s au p
,
.
pte
0
mes penses
Olnl ou elle contrleratt com
Utrc cet . 1 et mes actes
m'envahi , ec a,r de co . .
, (on
ceux qu .t. prouvai u nnassance, une autre emo 'de
1
etaent pris d ne compassion intense ' l'gard
ans cette masse ondulante. 'us taient SI
tudes er schmas
109
absorbs par la de la .sat.isfaction sexuelle qu'ils
n'avaient pas consc1ence ?e 1 ?es J l
m'insurgeai contre un mhJba.1,t; ct
dnaturait au point de creer la s1tuat10n dont J eta1s le temom.
taient-ils le rebut du processus humain, demeurant ainsi
pour l'ternit?
Je m'avanai lentement et ne m' arrtai qu' au bord d u
magma. Ces corps mouvants, de toutes sortes et de toutes
tailles, mles et femelles, luisaient d'humidit. Une jambe nu..:
et velue mergea un instant. Je la saisis par le pied et tirai ... Ln
jambe s'agira nerveusement, essayant de s'enfoncer plu-:
profondment dans la masse palpitante. J e tirai plus fort.
m'efforant de mai ntenir mon treinte sur la cheville ruisse-
lante. Petit petit,je pus extirper le reste du corps. C'tait un
homme brun de petite taille, aux traits fi ns et d' un ge
indtermin. Il tait tendu sur le ventre remua nt bras et
Jambes un crabe, s'efforant de ramper vers le
tg.norant compltement que je le tenais par le pied et
1 empecha1s de se mouvoir.
luiJe sa,ns le maintenir sur place, me penchai et
1 oretlle. (li, je voudrais vous parler. Restez calme
un ms tant!)
Rien n'ind t 'l
fig d tquat qu m'avait entendu. Son visage tai t
reve .ans une expression d'attente. Il essayait toujours de
OJr vers le magma ma. s . 1 . .
trop savoir ., , . . Je e malntenats sur place sans
J cc que J allats fat re '
etentai uneautre ap h .(Oh
ils font une descente, v: c. ! flics! c est la police,
J'atte d" . . . ous uevez somr !)
t n ts une reactton en va. J
re le rayonnement . , . tn: e ne pouvais lui transmet-
Il rampa son Je relchai
rn elotgnai triste a masse ct fut avale par le magma J
Physiq ment, me tournai v . . e
n ue et revins sans incd ers mon tdenttficateur
es lors Je d" . ' ent.
triser tou , tsposat d'une no uv Il .
sans Il me pour ma-
Cetpis sc tortillant ce magma
PUisse fa tt panic de la catg contorsiOnna nt.
J
1
Je ne dans les zones les ore a plus douce que l'on
lones tait Pas dcouvrir qu p us proches du physique.
traverss, Il dans ces
s Vttc, Pour viter la que J. avais dj
rontatton. Toutes
'
'
110
Horizons /oint .
a11rs
ces incursions dbutaient lorsque je me trouvais da
d
.
1
. ns le
second corps et avant e pouvoir e quitter. Je me sentai
scurit, guid par mon plus haut moi. sen
L'impression tait correcte, mais la cause ne l'tait p a ~
8.
LE POINT DE RENCONTRE
Alors que je pensais avoir une vision de
l'exprience humaine, je fus pris d'un ?oute.
ment, j'eus le sentiment que tout avait peut-etre ete prevu
ds le commencement.
J' entrais et sortais du corps allgrement, certain que mon
moi total directeur, _ayant rponse tout , assumait tous les
problmes lorsqu'ils se prsentaient. Jusqu' prsent , il
avait trs bien fonctionn et c'est peut-tre la raison pour
laquelle je me suis mis douter. Qu'importe mon ego, je
savais que je n'tais pas si fort .
. Une fois de plus, l'une de mes douteuses qualits entra en
Jeu. Il faut toujours que je touche tout, que je recherche le
pourquoi et le comment. Au cours de voyages russis hors
du corps, je me suis efforc de comprendre qui tait le guide
et/ou le_ navigateur. Au dbut , le contact tait fuyant.
tmage, hormis cette douce prsence derri re moi qui
trtgean mes pas Lo
d'
rsque Je me retournais tl n'y a vatt rien autre que la sensat' d'
'
'
cett ,
IOn une presence amicale. Cependant
epresencesembla.tb. ' ll
, ,
'
1
Ien ree e et decidement extrieure
Je relus l'c
bi
1
&nor une e de mes et fus sidr d'avoir
sur ev
1
ence. Une mam m'aidant sortir une
Indices plus sub r.als, une rponse mes cris "d'angoisse les
ltve A
tt s rendus visibl
l' . cette poque .
1
. es par ma nouvelle perspec-
a, Pas chang de '_Je eur donn le nom d'aides et ne
PUts. Au moms
, Je n avats pas tourn mes
112
Horizons loin .
tallls
activits vers mon "grand moi " mais vers eux, quels qu'ils
soient.
r ., .
Par
la suite au cours de voyages act11S, J a1 souvent te .
'
,
.
nte
de communiquer avec ces au _smgulicr ou au
pluriel, mais sans Je croyais rester
sans rponse parce qu Il ne s agssa1t pas de paroles, mais
d'images, de et de Le
se produisit lorsque Je compns que J: ne parlais pas leur
" langage " Le rexamen de .mes premires notes confi rme,
pour l'essentiel. cette assertiOn. Les paroles et le langage,
tels que nous les connaissons, sont strictement humains. En
tant qu'tre humain, la dduction me sembla aller de soi.
Mon ego dgonfl se releva un tant soit peu. Je comprenais
que, quelle qu'ait t ma mthode de communication, une
rponse manait de ces ... non-humains.
Malgr tout, je leur demandais de mc guider et de me faire
naviguer pendant mes voyages, pour la simple et bonne
raison que le processus avait fonctionn. J'ignore qui ils
taient, mais ils connaissaient le territoire certainement
mi eux que moi. Lors de chaque voyage, j'essayais un autre
type de communication. Mes tentatives commencrent
porter leurs fruits. J'adressais des penses muettes, images,
g;stes, et motions la prsence suppose
nre m01. Chaque fois, il y avait une raction immd.ate
correspondante. Tl me fallut adopter une dmarche comb!
nant et subjectivit pour comprendre cc que JC
recevais. De mon ct c'tait douloureusement lent et, du
c'tait stupfiant 'cte patience. De l proviennent mes
de communication non verbale (NVC). Ce fut un
dans ma conscience. Je savais que la
et qu'elle tait diffrente de notre type de
angage, mas gure plus.
mutuelle de cene communication per
J approfondir et d'tendre mes OBE J'tais frquem
ment escort ve
1 sse
avec un rs ce qUI pourrait tre vaguement une ca .
nstructeur ct d , .
.
. C'tait
trs diffi'
es etudiants mo1 y compns. .
erent des 1
55
a1S
dJ' 1 casses de dormeurs que Je conna
. CI, Interprt l'b
. boule
lumineuse ra
1
rement, le professeur tait une is
capter le d'un blanc clatant. Je
tout autour de des les tudiants
mon, nen, aucune forme, aucun
1
n
Le point de rencontre
11 3
rvlant qui et ce qu'taient les autres. La leon consistait,
semble-t-il, en un bombardement continu de paquets de
connaissances empiriques totales qui devaient tre absor-
bes instantanment, et de boules de pense accumule,
dont le nom vritable ne peut tre traduit par aucun mot et
que j'ai appel<< boule : Apparemment, c'est
technique de communtcatlon tres courante en VC. J 'at
essay de convertir les informations que j'ai rapportes
l'usage humain, avec des rsultats mitigs. J'ai t incapable
d'tablir un rapport entre la plupart des informations ct la
vie terrestre spatio-temporelle. Il pourrait s'agi r de la prpa-
ration d'une activit qui se droulerait ici ct serait destine
d'autres systmes d'nergie immatrielle, ou bien cela
dpasse mon entendement. Cette dernire hypothse e t la
plus probable.
La relation prit donc un tour trs diffrent. J'avais
confiance en mon (mes) pilote(s) non encore vu(s), plus que
je n'aurais jamais eu confiance en moi-mme. Par exemple,
en tant que passager dans un avion de ligne, je n'ai jamais
totalement confiance en l'quipage. Peut-tre en sais-je
trop! Cependant, lorsque je dois mc rendre physiquement
d'un point l'autre en un temps minime, je suis bien oblig
de prendre l'avion. Pendant le vol, ne ressens que de
l'angoisse ct des contractions musculaires. Dormir serait
impensable.
Mais l, c'tait diffrent. Ils savaient o et comment
piloter cet avion bien mieux que moi. Ma confiance en eux
lors de chaque ,, vol" 1 nverscment, je compris
que Je. connaissais bien peu la route mesure qu'elle se
compliquait. J'ai fini par les appeler affectueusement INS-
11
t d
J' erwen ra pour vous le permeure.)
h
Le rayonnement tait chaud empreint d'amiti et
c ose encore J'y , d. '
na1
vers l'.d .fi repon ts avec reconnaissance, rn ava
sc t entJ 1Cateur de mon corps physique et m'tirai. La
1
t
q
u
ames
J' cil
0
hd1cnne ,.. . qu1 suivirent le stress de a e
autre ' tmpatJenc 1 '
d. nt ll
0
rencontre im . e et a surexcitation ren trc l'tat
POSSible. J'avais du mal trouver
Le point de rencontre
121
de pr-sommeil ncessaire. Cependant, avec prcaution, je
m'approchais du point de dclenchement aprs m'tre
relax. Mais je ne pouvais entrer en OBE. Mes efforts
restaient vains et je ne pouvais rien faire de mieux que
m'endormir. Je compris que j'avais trop forc, cc qui tait
difficile contrler. Finalement, j'abandonnai mes tenta-
tives et cela se produisit sans difficult.
1
Heure: 4 h 45 du malin ... veill et repos. Bien que mon
cycle habituel soit largement dpass, je dcrochai et entrai
facilement dans le second corps ... Je sortis facilement du
second corps et me ralliai un identificateur pour me
diriger ... C'tait l-bas! Je contins mon excitation. restai
calme, m'tirai en suivant le signal. La sensation d'un
mouvement fut brve ct j'arrtai. La forme brillante se
trouvait devant moi. Derrire elle, il y en avait plusieurs
autres. M'efforant de rester calme ct serein, je me concen-
trai sur le rayonnement qui avait t si pnible auparavant.
Maintenant, il tait parfaitement tolrable, moins que je
ne m'y sois habi tu.
(Un peu des deux, monsieur Monroe. Nous l'avons lgre-
ment modifi pour vous.)
J'ai souvent rflchi la manire dont je rsumerais notre
aux questions que je poserais, l'ordre des
en cas de rupture brutale. Et la premire, la
prem1ere ...
. (Vo1re intrt rside dans notre relation avec ceue exp-
nence d'incarnation prcdant votre dpart pour ... )
me rendre aux toilettes! Quelle incongruit! Cette
avais pris mes prcautions, pas de cal, trs peu de
es ...
et l'effet, dans lesquels vous placez tant de foi.)
01
! Elle est bien bonne, il faudra que je m'en
souv:enne. Mais les autres, derrire mon ami , je ne mc
(C:ns plus de leur ...
vous avez pu le remarquer, ce point, !lOUS ne
Ire. C' Pas seuls. D'autres entits assistaient notre rencon-
est Votre , t ,
comment d. . aprttue a percevoir qui a chang. Ils sont,
es, le intresss?... curieux?... "curieux
Je sais u le mieux.)
en train qd e J besoin de toute l'aide possible. Me voil
c avarder avec un tre ou des tres dont
Horizons lo
122
1
nta;/Js
. . dans l'activit humaine a t inter ..
l'nterventllonde Dieu. des dieux, des anges, du diable
omme ce e c
c . as notre desse m. er toms ... aJusrernems
(L n' tall P
on1 d
tre ef[ectus.t)
11
y a les OVNI et les soucoupes volantes .
Mamtenan
qu1
d
nt
mieux aux concepts courants.
correspon e . M
(Vous auriez perdu ce pan, monsur onroe. Ce som des
manifestations d'un autre type, dont vous prendrez bientt
conscience.) .
Je prfrerais abandonner potnt.et me concentrer sur la
question essentielle. Pourquo des aJUStements, quel qu'en
soit le sens?
(Parce que le libre arbirre esr vital dans l'exprience de fa
connaissance humaine. Les dvia rions par rapport l'intention
premire sont frquentes et calcules l'avance, comme I'Ous
diriez. Ces ajustements ne sont rien de plus qu'urt... le terme
exact me manque ... rglage de prcision ... oui, un rglage de
prcision.)
J'eus la vision d' une norme machine... extrmement
complique ... des INSPECS grimpaient dessus, y entraient
et cn.sorta_ient, tournant un bouton par-ci, tirant un clape!
par-la, rettrant un filtre et le nettoyant, rgularisant une
ondoyante sur un oscilloscope contrlant le Ool
d entree de matriaux .... Flot! C'tait Ils s'occupaienl
du not d'' .
.
,. energ1e de part et d'autre de l'exprience humame.
L mage de machine s'effaa compltement et fit place
. physque qu'encerclaient les anneaux d'nergie
comme dans un rve
otre dernire . . )
Mais s'ils ont c:;t!age temoigne d'un grand progres.. 'il
ncessiterait ee le P:ocessus, ils auraient d savor qu
(Nous des modifications. Je
connaissez nil pas cree 1 espace-temps tel que vous Je
flot d'nerg' ie physique, ni le processus humain, ni ..
5
d'
1
-meme c e I'O
0
us de1ez concentrer votre attellfton sur votre manifeswuon
physique jusqu'au point qui est le prsent.)
Autrement dit, s' il se produit, la rcration est termine,
au travail.
(Avant de continuer, vous devez vous soumelfre certaines
procdures. Nous serons avec vous par leur intermdiaire,
mais pas dans votre conscience physique. Nous vous avons
prpar un exercice qui sera pour vous une aide tout au long de
ces expriences. Voulez-vous l'effectuer?)
J'avais bien une image de ce genre d'exercice, mais pas de
son contenu. Je savais qu'il serait difficile. S' ILS disent qu'il
pourra m'tre de quelque ut ilit, bien sr que je le souhaite.
(Retournez-vous vers vous-mme et referme::-vous hermti-
quement.)
CLIC!
J l
vill: un au-dessus d' une gra nde
de moL Nous sommes environ six
dessous de a liu e et nous nous trouvons j uste au-
sont bonness sont faibles. Les jauaes
dans la ville .en ba gl un av, on emprunt. J 'ai rendez-v;us
Bill se penche h 1
maintenant!) ur e. (SI tu veux tre l'heure, a!lerris
Je regarde tout autour (./. . . ,
(Aucune impo . e ne vots pas d aeroport )
. nance ) Bill
m_aintenant, l: en ba ntre le sol du doigt. (Tu dois
. acquiesce f . s.
diminue l' .' ais descendre le Nav .
o le assiette, sors le trai n l . , 'o.n, rduJs les gaz
... la rue, pleine de Spl.ralc ... faut dcide;
Parti ! vers BiJ I pour a s: 11 y a grand toit
dessous avis, mais il est
Je mtres, vitesse erncre moi, je suis en
si je pa: .decider rapidement de vot de soixante-dix
Je que dan Viens freiner je ne ' POur le toi t , a u
bars';!ue ne: ..
... je d'autre,
tontac de v,tesse, atterrir droite sc tOI li, pl ems volets.
t. .. se arme mu ur e bord du t
Poser sc gn ... couper
1
Olt ...
' Poser ... toucher le fs gaz, c?uper le
so , les frcms, tout
126
llortzons
1
ouu
dpend de freins ... l'autre bord arrive vi te
,
' 1 J
PUI Ill v
1
te... a y e t, pose et stoppe . e soupire et
trembler. Il fait chaud. J'ouvre la verrire et desce :-;c dt
toit. J' y demeure un moment immobile et regarde
11 est mtact, une raflure. Il ne mc reste qu' tro .
.
., .
.
dt;
e.<;calrer et J arnverar temps pour mon rende?-vou
comment ramener le Navion son J
pourrai jamais dcoller d'un toit d'environ
de long. Je dois ter les ailes, le descendre dans la rue q
mO) CO d'une grue. Quelle dcision idiote, pourquo
1
ai:
CLIC!
RES ET.
CLI C!
... La rue ou le toit ... la rue, les von ure me 1.errom '"ttltt
et un espace au milieu de la plcini
volets ... descente ... attention l'immeuble plus hau1 . jcm
au-dessus de la rue, au milieu ... attention au' 1urbultntt\,
\tnt de travers au coin ... faire signe de re:.1er
dgage7, dgage7 la route !. .. l'avertt eur de
gueule .. Je m'arrte trop vi te ... cla1r a\euglanl. cl\lko.
chaleur ltrrtble.
Cl.JCt
RI SET
Cl iC'
... Je PIIOie un Nav1on monomoteur au-de.
0
'
lhndc l.tlle. Btlt e t a s1. ct de m01 .. ous ,.,! l1l
cavaron t:ems mtres d'altnude et nous nous trou\'OfiS
JUlie d
fai
Le.
e nuage . Le turbuten onl dOl'
affaire.)
S' l LS dclaraient que ce n'tait pas une mince affatrc,,e
savats que, de mon point de vue, c'tait encore en de <k b
vrit. Mats c'est ce que je voulais ... out !
(,Vous effectuerons les modifications ncessatres do!IJ \Dtrl
fOl en l'espuce-tentp.l. Vo1re percepuon dou rester personntlll
CLIC!
... Je JOUe dan!> la cour devant la matson. Je roule avec ml'll
tricycle du trottotr sur le gazon et du gazon sur le tronotr
le soleil a dtsparu derrire un nuage, mats il ne pleut pou
encore ... le etel s'assombrit, je pourrai allumer la
dans l:1 bote de conserve qut me uent heu de phare. ma:,a
faudra que j'at ile chercher des a liu menes la cUts me .. qU3od
Je serai grand, j'aurai une voilure bleue qut im
\ROL MM\1, \ ROUMMM ... et pUI j'aur:ll un a1ion,o
c cc que JC destre le plus, un avion ... et JC voler:u
de cc nuage notr, l o le soleil bnlle .. et JC m ele\tt1l
air:. ct je plongerai le nuag-:
lHJlll
1
Ul. VOOOUUUUUUU. \h, lut'
1
QI!l
qu
11
'c met pleuvoir, il faut rent rer la
CIIC:Orc li l ( d
3\1{)C.
.
1
uur am, la cour ... je: !lUIS dan' Oll'll ,
\OOOl ' l L 1 IJUU, VOOOUULJUUll' une fl)rt
lunucrt: 11 1
B ' Je '
ne urntre blanche, un ed.ur' <'um
du .. , Uarh J'herbe l'herbe QUI e't
1 lo:tlll que iJ
JC Ille rcl1 e ct que r .. nt re la ma "
00
meu re 1 " " ' artt
1
pas l'ubn la \ randa ... J nil'
1
11
uger Jl' ne peux pas bouger que nlrrt't'-
1
- .. ti
a sombre J ,ul!' r-
ble Je e
11
) nen ... Je ne nen ... ne r',(l>'
P-lli
P mal, je ne peux rien voir. J; ne
er
01
1
tte de l'herbe, il faut que J: m<
Cftnc era moUille et elle ruutlter.t,rllaUI que
La route de l'arc-en-cie/
131
J
usqu' la vranda ... mais je n'arrive pas bouger imposs-
.?
. ? '1 ffi d
'
1
ble ... quOJ .... qu01 .... t su 1t e ... ct je pourrais aller jusqu'
la vranda! Comment pouvais-je ouber a! Comment
pouvais-je oublier de ... Qu'est-ce qui pourrait me faire
oublier quelque chose d'aussi fondamental! Oui ... ! Je peux
le faire sans y penser, n'importe qui le peut! Et ... oui! ... Je
pourrais faire un triple tour et il ne ferait pas sombre ...
pourquoi, n'importe quelle boucle peut faire un triple tour
sans tourner. vous devez faire un triple tour si vous voulez
que votre spirale continue ... que m'est-il arriv pour que
j' oublie quelque chose d'aussi simple! ... Je pouvais faire un
aut... saut? Saut! Et il y a plus, tout cela revient, je me
souviens de tout et ces principes fondamentaux que je
n'aurais jamais pens oublier parce que c'tait impossible.
c'est aussi important que de savoir qui l'on est. Comment ai-
je pu l'oublier. cela et tout le reste? Je suis stupfait d'avoir
pu oublier! ... oublier, oublier ... Je me fais mouiller, la pluie
tombe dru ... je serai couvert de boue ... cette fone dtonation
qui tait le tonnerre m'a fait mal aux oreilles, mais je peux
entendre ct je peux bouger ... Je sens mon corps. mais je n'ai
pas mal,je pense que a va ... il faut que je mette le vlo sous
le porche ct que j'essuie l'eau er la boue avec un chiffon ...
CLIC!
Maintenant, je mc rappelle! J'tais trs jeune et je jouais
devant la maison peu avant un orage ... la foudre a frapp un
poteau lectrique dans la rue. Moi, je ne savais pas, c'est mon
pere qui me l'a dit ... sous le choc ou Dieu sait comment, j'ai
ete etourdi ... il m'a po n sous le porche devant la maison.
Apre-. quelques minutes, j'tais remis ... mais j'ai complte-
mcm oublt la 'uite de l'incident. Aujourd'hui encore, je ne
mc 'ouvtcns que du fait, pas des dtails ...
<Ct qu'un aperu de ce que I'OUS tes 0\'(111/ d'entre-
Prrndrt l' .
.
1
t'\PNtence humame. Commelll celn n eu teu n tm-
Portt R'Utlrc C
.
. j.
. fi ,
r nu
cour
1
du,,. t'lU! eroca11on ugnce rel'tent
Ae
Par/'
occo.\.\us phyltque. matS tlle tst marquee et ec_tps.
Jau unpan plus dt reet des donne physiques. ,\ eanmoms, le
Pourtst .\OU.\ ln surface de la conscience et c'erl
quo, ,, r1
ifi r
d,p
11
a Jl'cte l'OS actes ultrteurs. Il est stgm tcall que,
} n
1
1
'IIH nt ne-: plus Il'!> ora&es mais au contraire l'OtiS
,. lt!c ,
"
,
go
1
C' l'H /'un tle!> t'}/l'll de ce rypt d' locatton pre-
--
132
Horizons l .
Otnta;lls
humaine proche de votre niveau de conscience h .
autre effet, plus convaincant, est la pe1e
. h . .
1 ICQIIon .! .
processus de votre vte p ystque, qut vous a men i
ment votre tat ac1uel.)
nconscte""
Faut-il donc tre presque foudroy pour comm
. . C . , , h
encer
s'evelller. e ne scra1t guerc une met ode populaire
(La plupart des faits de ce genre sont suffisamme
11
;j,,r;
.
A/ , . , .
1
. r.
ljtmeJ
pour passer ma perus. neanmoms, s 1 rappeler. ils
1 1 b
. . . .
som
l. Si vous e vou ez ten, VOICI un autre episode.)
Comment pouvais-je l'oublier!. .. Oui, oui.
(Voici une au1re zone de votre perceplion relaJive un
phnomne oubli depuis longtemps. Vous seul tes concernf.
Nous vous aidons simplement vous en rappeler.)
... Je veux couter la musique ... je veux couter cene
mlodie en particulier ... je sais comment faire fonctionner le
Victrola, j'ai appris en observant et puis je lui ai montre que
je savais le faire marcher. Alors, elle m'a dit que je poul'al5
m'en servir, mais que je devais faire trs attemion ne pas
casser les disques ... donc, je ne serai pas un vilain si je le fais
tourner. .. je pousse la chaise tout contre le Victrola afin de
monter dessus et placer le disque ... je dois soulever le lourd
couvercle ... a va,j'y arrive ... Je tourne la manivellebrillame
sur le ct de l'appareil jusqu ' ce qu'elle rsiste. etj_e ".7 force
pas afin de ne pas risquer de casser de ressort. .. pUI S,J ouvre
les portes frontales du Victrola derrire lesquelles s7
mon disque spcial. sur la premire tagre. l ou Je
131
1
1
. . .
. ne pas e
atsse ... Je rettre le disque avec prcauuon, pour .
casser, et je le pose. Ensuite Je grimpe sur la chaise. Je reure
1 d'
'
avec
e sque de sa pochette ct le place sur le plateau... de
d'infi nies prcautions, je mets l'extrmit brillante et ron ut
du. bras, de l'aiguille poinrue. sur le bord
no.r ... tout est prt... j'actionne le
bnllant et le dtsque noir sur le plateau commence que
Je mc hte de descendre de la chaise pour couter la mus
1
t
01
e
. '
' t ca .
qut s chappe du yictrola. Je me sens 13
les yeux ... tl y a un long vide tandts que Je satioP
mustque, mais je ne tarde pas ressentir une forte
au fond de moi, comparable au et
.?urmts dans le pied. Cela ne fait pas mal. ces
5
tes0
J pleuvoir, comme s'il pleuvait sur le toit, m:u , piUS
va et VIent 1
ne peu
... et a musique devient si douce que JC
La route de l'arc-en-ciel
133
\'entendre ... puis c'est le calme et je n'entends ni ne sens plus
rien ... a y est de nouveau. cela remonte plus fort du trfonds
de moi-mme, le fourmillement et la vague de pluie ... c'est
meilleur que tout ce que j'ai pu ressenti r jusqu' prsent...
j'attends que a recommence ... a recommence, plus fort et
davantage. C'est si bon que a commence fai re mal, mais
c'est si bon que je ne sens pas la douleur .. . a se dissipe
nouveau ... J e sais que a va revenir, et a revient... beaucoup,
beaucoup plus fort et plus encore, travers moi, le meilleur
et le plus fort sentiment de bonheur que je pourrai jamais
ressentir, je suis si heureux que je voudrais pleurer, la douleur
est si forte qu'elle me pourfend ... ell e s'en retourne au
trfonds de moi-mme, et je sais que je ne pourrai jamais rien
ressentir de meilleur, rien, que ce que je viens de vivre .. .
aucune douleur ne pourrait brler davantage ... ct je sens que
a remonte encore. Je ne pense pas que je pourrais supporter
une douleur plus vive, mais a revient avec plus d' intensit,
ce si bon, si bon fourmillement. le bruissement de la pluie et
la douleur si grande montant directement la tte ... terrible,
terrible douleur aigu ... c'est si bon et si douloureux ... c'est
si bon et si douloureux que jamais rien ne pourra tre aussi
b?n et faire aussi mal , jamais, jamais ... puis, a commence
dtsparatre et je sais que je me rappellerai toujours ce
formidable, formidable plaisir et cette grande. grande dou-
leur, et rien ne sera jamais aussi bon et ne fera jamais aussi
mal ... mais cela revient, non, non!. .. je ne peux le supporter
une de plus, je ne le peux pas, vraiment pas! Le plaisir
me fatt pleurer. c'est si bon et la douleur me fait pleurer, elle
me fait si mal, cela ne peut faire plus mal que la dernire fois,
c' . .
1
ctau la douleur la plus forte, cela ne peut devenir encore
u.s le plaisir et la douleur ... mais c'est ainsi et je pleure
fe JO te de souffrance, et je sais que c'est cc qu'il y a de plus
Panta.sltque, la joie sublime la beaut qui t ranscende toute
ou toute consciencL. que la douleur n'est qu'une
douloureuse de la structure physique s'efforant de
tentr l'
reviv . energte au-del de sa capacit, qu'un JOUr Je
unJorat sans douleur, parce que je comprendrai mieux.
ur 1 y a 1
.
1
qui
111
' . ura a splendeur suprme de ... je sens des matns
les Yee salstssent et je sanglote lgrement pas trop, j'ouvre
ux et r
'
11
llla rnre re eve la tte. Le Victrola a cess de jouer et e e,
' rne regarde et ne dit rien ...
134
Horizons
1
.
OtlzJainl
CLIC!
Oui oui, je me ou viens .. C'tait pour moi un
:le' ge de pouvoir utiliser le V tctrola. Je suis fier de n?rand
pnvt
.
d
h .
.
a\o
11
jamais cass de dJsques .. d .. es symdp. omeds, operas que ma
m
re aimait et quelques tsques e Jazz onnes par l'tud
1
1
. .
1an1
qui loge au-dessus. Je es ecoute orsque JC suts seul. .. je m,
rappelle la _au moment de l'anesthsie
prcdant une operatiOn, la meme chose ...
(L'accepta/ion de la douleur comme condition du p/
015
,
symbolise un conflit dans la vie physique. La structure du
prsent n'est pas compatible avec la promesse duf lllur Jellelfllt
vous la percevez dans /'illusion spatio-temporel/e. Pour l'OUJ,
c'es1 un conflit de ralits.)
Je me rappelle si bien ... si c'est cela le plaisir, j'accepterat
la douleur nouveau, et si je ne peux la supporter...
(Ce n'est pas ncessaire. Votre conscience actuelle a dsor
mais un poim de rfrence. Vous pouvez percevoir la deslina
ti on des rayons d'nergie pure que vous avez nomm
"Loosh' lamour lorsqu'elle pntre dans votre espace rems
Ire en segments de ce que vous appele: le temps. 1yow
vous atderons vous situer l'intrieur de l' vnement. Dfinir
les contours, dcider de faire une distincrion doit tre exc/!JSI
vemenJ votre
1
h y
. ac e. etes-vous prer ?)
.
ne pas avec certitude ce que je vais rechercher.
Jte n oubl.lerai jamais plus. Et si c'est ce que Je cherche. je k
rouvera1.
CLIC!
Je suis seul a
1
se couche. L sur le sable devant notre tente: c
5
el
tr\ froid J'ae dfc.sen sc rafrachit. Bientt il fera sombreu
1 a1t
d no ' rechauffer
0
. u.n eu de crottes de cha me au afin e
1
. 1
entums
01
' JC m'appelle Shola Ma femme e!
mo,garon Cl une fille se dans la .
lo S
. ous Il
, .
.
' liage "" n. es feux b
11
a ons mounr J 'apcro le v1 -
0
vendr d
fi ent da
1
reo
entr e e!> marchand e crpuscule. Nous somm latSS''
na,er.tt:. nous
01111
mais ils ne nous ont pas
ons Pas Pu travance des pierres pour nous loigner. :,,ne'
erse 1 .
\-'1
r c desert jusqu'au prochatn
0 11
P IXg
La route de l'arc-en-ciel
135
par manque et que nous sommes malades.
Maintenant, apres tant de JOurs, nous n'avons plus d'eau ni
de vivres. Nous n'avons survcu qu'en mangeant des excr-
ments de chameau, ce que seul un chien ferait. Nos deux
chameaux vivront et nous allons mourir. Ils ne peuvent
attraper la maladie, ce flau qui couvre notre peau de plaies
bantes impossibles cicatriser. Je tuerais bien les chameaux
pour manger, mais ce sont de vieux amis. On ne mange pas
ses vieux amis pour prolonger sa propre existence. Mainte-
nant, plus rien n'a d'importance. Les vivres et l'eau ne
serviraient rien. La maladie nous emporte vers le trpas. Il
n'y a plus rien faire. J'ai peur d'entrer dans la tente et de
les trouver morts ... eux, toute ma famille. Je prfre ignorer
si je suis seul. Nous avons fait tant de choses ensemble, nous
avons partag le meilleur et le pire ... le travail et la vie
commune. Ma femme et les petits ... ni la maladie ni la mort
, ne pourront rompre le lien qui nous unit. ..
CLIC!
Bien que cela ne me semble pas inconnu ... je ne parviens
, pas me rappeler si j'ai dj vcu cette vie-l ... mais ce but
commun, cette union pour la simple survie ... rien d'autre qui
puisse m'voquer. .. l' attachement au-del du en du mariage
1 et de 1 " 11 lJ
a 1amt e ... et que ... Je me rappe e ...
la manifestation phy sique, mal interprte, incom-
et souvent nglige, c'est un aspect de l'expression initiale,
1 tnherente au processus d'apprentissage propre l' exprience
humaine.)
le but de l'existence humaine? Apprendre ou tre?
(Indtrectement, c'est exact. Mais cela parTicipe d'un large
(, spectre. L'un des buts est de devenir le gnrateur et le
, A transrorm d
'J' ateur e ce rayonnement. Tl importe que vous perce-
et l'harmonisation du destinataire. L' tre dans
{ des/err en harmonie et pour cette raison n' tait que le
but Il n'tait ni le transformateur ni le gnrateur. Le
111 n est que la , ' .
,'. approJon . generatton et la tranformation. Voulez-vous
fo Si . dtr ce 1ype de perception?)
,(.'; , suffisamment dblay le terrain pour le faire ...
,tt,;
1' CLtCt
136
Horizol!s 1 .
ous sommes tendus dans le primtre de d'r
. N
.
dn
camp ... C'est l_a nuit. ous Aprs cette lon "
mrche. nos p1eds sont mcurtns. Les fcu11les mones 8Ut
t
S.
. .
craquent
au moindre mouvement. 1 nous et10ns de garde l'e .
A
r . .
1
.
xteneur
du camp,
1
1 etre tout_ a ta tt SI cnc1cux, mais cc
pas notre scntmclles sonneront l'alarme ll
l'ennemi attaque de nUit. Mon casque ct mon
b M 1
01
porte de ma n:am ga?c e. g a1ve prs de la maie
droite. Avec sa pomte fr01de et affilee et ses bords tranchant
il a fini par faire partie intgrante de moi-mme, commek
bras qui le manie. Mon ami Cheri est tendu ct de m)t
et ronfle si fort qu'il en rveille les oiseaux. De l'aUire c1e.
mon ami Dorn dort poings ferms, mais il se rveille
instantanment ds que l'on murmure son nom ... nom
faisons partie de cette grande arme qui. demain. affrontera
l'ennemi ct le taillera en pices. Nous sommes trois. Je me
rappelle le jour o l'on s'est rencontrs sur le terram
d'entranement, il y a de cela un bon bout de temps. Chet
grand, la dmarche hsitante, est un montagnard. Dorn.
solide comme un roc, vient de la grande fort, dans plaJ!Iti
du Nous apprenions l'art de tuer. Pendant desJOUI'i
nous n'avons pa!> chang un seul mot. ?s
premier tout a chang lor que, encercles db
cheveux Jaunes deux fois plus nombreux que nous, a
nous avons form un triangle! Cheri injuriait les
Jaunes d'une manire si grotesque que mme Dorn en rl::
Rtre nous d
. .
1C'
d
3
on na un tel rcgam que , l'"
g ger de ce traquenard par l" su1te nous fumes trOJ
nomb
... "
re Incalculable de combats ct de "'
tOUJOUrl-. trois. Ils sont plus que mon frre dont JC O
P\:UX, en
.
. . , lt Hll'
Pl
moment, mc rememorer nt le
01
' ...
us que n't
tt p .. '"'
mm. h mponc quelle femme bien que cc ne :-o ,.,
c c ct l'h
,
'a tntc:rr<1:
'Ur mes lit. ... ommc, dam. cc "illage, qut rn ,
1
li'
Je ne 1 . :. et ct j'ai rpondu, me" fib ct
c:. con nat), p S
pre'
femme
1
d'> IJ;tmrtt'>j'enateu,JI!'.'>Ont<
1
ll .,ut
lt c
0
<tJ pus de lemme je sui'> de la lgJ0
11
Je.' nt que
. r.,onne len fi , .
Je Prend)
1
' lme. 1h. ou filles .. tl a cc.., c tt Ill{
rappelle ,. or,.quc nous nou cmparon'> d'une \tilt. 1 pt
1
une '
0
,t '
P cu rau pa
1
entre elles I Ile taJt
3
u
:.,e le me Parlait au creu\ de l'orelllcctJ eiJ''
La route de /'arc-en-ciel
137
til
q
ue possible avec elle. J'aurais pu garder cette femme ...
gen d 'f't"c' J d
mais nous sommes tr01s et tout est / .lerent. e. ma
vie pour Cbeti ou D,?rn. Je _n ai pas b: som d en
avec eux pour sav01r qu Ils feraient de meme pour mOI ...
J
' ' ionore pourquoi c'est ainsi, mais ils sont moi , je suis eux,
0
nous sommes tro1s ...
CLIC!
. ... Oui, j'ai l'image de trois, trois cents, trois mille, trois
millions, trois milliards, c'est du pareil au mme ... effort en
l commun, volontaire ou non, association qui dure, exp-
:J riences que l'on partage ... ce lien particulier qui nous dpasse
peut se nouer inconsciemment et sans que l'on reconnaisse
il' son importance ... la plupart du temps, on ne l'appelle pas
Q' amour, parce que la tradition y verrait une connotation
:91 masculine ou fminine ... on le dissimule et on Je
sublime ...
. (Vous apprenez rapidement. Votre regard d'humain vous sert
1
i" bren. Voulez-vous passer au point suivant de votre ap'Prentis-
sage?)
Je comp d
en ren .s ce qUI se passe, la partie humaine ... si c'est
de la meme valeur, c'est bon ...
f ( lors, nous continuons.)
CLIC'
/;
. Je me trouve devant . dif d .
grande Och D un e ce e pterre surmont d'une
a.} pave. La f e marches descendent sur la place
par des ourmlile de gens, de voitures et de charrettes
les La .sueur des bommes, les btes, les
prtre et, odeur nausabonde.
f l' qui tomb . . . ,a leur, Je porte une robe marron
l Lag fait frais cbevilles. A l'intrieur de
(i J faite va c.om pen n'y entre qu' contrecur
1
1
1'1 Part
1
e de d mencer ct JC dois . .
l'i- mebrise J s evoirs dcmacha
11
iJ,, C::'est si loign :fe. Ce accomplir
(.; cloches .' ma VIC au service e ce que.J at reve des annes
dai1SdluaTtlomh- Pussant. La gloire des
atr' QUt ' c e d 1 h
lte:e, la majest resonnent sous la v u c oc er, les
ctl V_{ Penches d ct le mystre l'h o te, une harmome
;d',' cs fidles agenouiJJ/mne les
s, plems de veneratinn
138
Horizons louains
Il S
ont tous semblables. Tout m'a rvl cc beso
s
' d Ma nt 1
10
ndissant auquel J a1 repon u. .1 enant 1 s sont pareil
gra
0' 1 b ? Il t '
5
'
mais je ne le suis pas. est e esom . . es reste massouvi.
O est le mystre? Il a d1sparu sous le poids_ des annes, aprs
tout ce que mes yeux ont ;u et entendu ... la
cloche commence tinter, c est le signal, Je d01s entrer et me
joindre aux autres. Je pntre par la petite porte latrale dans
la grande nef et me dirige lentement vers la nef latrale o le
groupe attend devant l'autel. Le grand prtre se tient devam
l'autel, vtu d sa robe blanche galonne. Derrire lui, les sept
gardiens du royaume tiennent bout de bras quelque chose
qui n'est autre que l'une des sept toiles sacres illumine par
un cierge flamboyant. En rn 'approchant de 1 'autel, je sais dj
ce que j'y verrai et je ne me trompe pas. Une jeune fille vtue
d'une longue robe carlate destine dissimuler le sang est
tendue sur la surface de pierre. Ses chevilles et ses poignets
par des cordons de soie de gros anneaux
?1sposes _sur les de l'autel. Sans jamais l'avoir excut:
conna1s parfaitement le rituel. Ds que j'aurai
acte sacre au nom du Tout-Puissant je transcenderru le
statut de l'humble prtre et deviendrai un vice-gardien du
royaume Q d l'
Ch' uan un des sept gardiens mourra et s'entra a
p pays de la flicit ternelle et sige du Tout
g
Uissdant je deviendrai l'un des sept gardiens. Lorsque le
ran pretre s'
1 e
ct assum en Ira, 1 un des sept gardiens prendra saP ac
era sa
t
direct avec
1
et sa gloire au titre de
mais maint e Peut-tre serai-Je celu1-la ...
' cnam je n'
d nes
passes vacill ' . en SUIS plus sOr. Le rve cs an ..
n'accomplis e en m?l. Il tait si diffrent de tout cela. s.'
1
pas le ntuel . . . . ,
b Jete
a rue, et le
je sera1 depoUille de ma ro e,
1
et le grand prtpeuple me lapidera. Je m'approche de raute.
la re mc tend l'
.
. d effile
POinte tranch
arme du ntuel un po1gnar
0
m'ai d'
ante mu . d'
'
. l n
11
1
qu avec ... ni un manche en argent ctse : .
de son ? je devais l'enfoncer. en
e! :nmant,re ce qu'elle ne meure Je
lion ... et les sept elle 1 suprme pendant,
je rn'a J le Poio gardiens lui donnent leur bene el
rrete 1 b .,nard POur
ide .
Yeux qui e. ras lev . un premier coup rap ses
la 'je regarde la fille dans les el
s tout, une c peur, le trouble et la rsignauon::.,e
onnaissa
,
1
ut
nee, une profondeur
La route de l'arc-en-ciel
139
transportent par-del toute dformation de mon rve l o
je suis sr d'avoir toujours t ... J'abaisse le bras et' laisse
tomber le poignard d'argent, un simple couteau, devant cc
gros homme qui se dit grand prtre ... je ne peux le faire, je
ne le ferai pas ... et je suis libre!. .. Un rayon blanc clatant
pntre par le plafond de la grande nef, se concentre sur moi,
se rpand travers tout mon tre, le poignard d'argent se
fond en un amas de mtal, les cordons de soie se dlient,
l'autel se met trembler et se fend tandis que la fille se relve
et se dresse sur ses jambes ... les hommes en robe s'agenouil-
lent ptrifis, leurs yeux fixant aveuglment le rayon blanc
clatant ...
CLIC!
... Oui! ... Et quelque part dans l' histoire de l'humanit, une
lgende est ne ... l'vnement n'est plus qu' un vague souvenir
pour moi , si mme ce ... mais l'motion que j'ai prouve ...
trop claire, trop forte .. .
(Ce que vous appelez motion est primordial dans le
processus d'apprentissage de base. C'est une consquence
particulire et vrifiable de l'exposition au rayonnement de
l'amour/" loosh . C'est donc la force motrice, l'nergie cra-
trice qui motive la pense et les actes humair;s. Sans cela, vous
1 resteriez l'tat d'animal.)
1 Mais ce que les animaux manifestent me semble trs proche
de l'motion ...
(Ce que vous percevez est un reflet, une raction au
1
11
de supprimer cette nergie. Au contraire elle
rou orsqu' 11
d'
'
P
our[
e e est mgee et concentre vers les canaux esque/s elle 1
la Cllrio .
a te
111111
0 ement prvue. Ce que vous appelez
sue est peut-tre la r.
1 1
dnature d
,
_;orme
1
a Pus meconnue et/a moins .
e cette energte Na
.
' 1 Jacente qui pr d .
nmoms. c est a force sous-
:e les humains considrent comme leur
... Cela de . 1/Stonque le plus marquant.)
VIent tro d'ffi 1
rem(Vettre ce thme deprJ.fil e et trop rapide. Je vais devoir
ou/ez-
"' exlon plus tard.
vous prendre . 1
ard" Comme c'est 1 dpaJ !, a a dmonstration finale?)
Ue
a ermere J. e s
seut ...
81
au moins
' . uppose que c'est la plus
1 une P?uvals garder l'esprit que c'est
Plus un 1 disent, mais cela
.1 les exP plus un examen ... pouvais m'en souvenir, ce
nences exls.te un point commun toutes
umames, cette absence de souve-
142
Horizons
10
.
Ill
nance
1
QUI ....
et l'importance qu'elle recouvre ... l'examen ..,
una1
'
CLIC!
Je suis la maison, seul. Tout est calme .. . le chien et le en
'
, f
, 1
.,
at
somnolent dans le haJI d entree, ace a a porte, 1 s attendent
le soleil vient de sc coucher et le jour dcline ... bientt il
sombre. Je suis assis dans l'obscurit et regarde la maison
emplie d'objets, ceux qu'elle a choisis et tant aims, ceuxct
001
elle s'est contente faute de mieux, ceux que sa grand-mre
utilisait, ceux qu'elle a placs, accrochs dans chaque pice,
mis dans des placards ou des tiroirs, de telle sone qu'elle seule
savait Otl ils taient.. . tous ces objets me font penser eUe.
portent un signe d'elle ... mais elle est partie, elle n'est pas l
comme je l'esprais ... je n' ai nullement besoin de lumire
pour voir les choses qui voquent sa prsence ici ... leur vue
ne mc drange pas et je ne les rem placerai ni ne les dplacerai,
parce qu'elles sont profondment imprgnes d'elle ... je peu'
la trouver dans l'obscurit ou dans la clart, qu'importe ...
Elle m'a appris tant de choses sans Je savoir ... l'authentique
rponse fminine tous les problmes grands ou petits.
l' .
,
etat brut, non colors, si ce n'est par son propre regard ...
nous partageons tout cela ... si intensment que je ne vis pas
mais trois, la sienne, la mienne et la ntre ...
rn a at de a mc librer d'un problme des plus dlicats savOir
que la 1
'
, pu ston sexuelle n'est pas l'essentiel de cette energte
1
on nomme amour, mais l'un des motifs les pluS
equems du proc
,
1 ine
ment
1
.
essus ... des que cette flamme brule P e
' c mottf n'est A
l' l'mente.
rnais sim
1
meme pas le carburant qUI a t .
niveaux ement une note physique mineure
maternit ns un infini ... Je comprends maintenant !
... pourquot
r
use e
melange d'id. r
une temme veut tre une epo
l o tu vas et de ralisme qui forme ce penchant .. ;
une libratio'nJe vas. aussi, cela est plus que vrai. Cepcndanot
est nec
c 01
JC vais avec elle ct accepte ... Elle ave_ . ou
la, la Oammc
: .. le fan d'tre seul est une illustOn ... tCI e
avons reest eternelle et nous portons en nous celle que
Je le
ue et cr
ol)101
n
savais ... et
eee ... elle revient maintenant, c . de
ouvellcs adress nous pas d'adieux nt rtl
es, nos Identificateurs l'un en )'autre so
La route de l'arc-en-ciel
143
indlbiles ... c'est simplement un moment final ce point du
temps ...
CLIC!
(Votre perception rait tout fait claire, Ashaneen. La
dmonstration a t concluante.)
... C'tait trs trange ... l'un de nous avait libr l'autre du
physique et j; pensajs ... 01 du temps,
j'en ai doute, c'est mot qut aurats pu ... et J at
compris que cela n'avait aucune importance, elle ou mot. .. le
rsultat tait le mme ... maintenant, bien sOr, je n'ai pas
demander si c'est arriv, mais je sais que cela arrivera un jour
dans notre temps chelonn ...
(Exact! Le rsultat est identique. Nous pensons que vous tes
dsormais en mesure de nous rendre visite, si tel est encore votre
dsir. Il ne s'agit plus d'une dmonstration, mais de notre
ralit. Nanmoins, nous vous guiderons et vous ramnerons
ce point. Vous devez savoir que celle visite temporaire peut
provoquer en vous des changements irrversibles.)
:Je le veux et assume la responsabilit des changements
qu1 pourraient se produire en moi.
(Soyez tout fait ouvert et prenez bien du plaisir comme on
dit chez l'OUS.)
'
CLIC!
(Je '!'e trouve dans un tunnel d'un blanc clatant et me dplace
raptdement. Non, ce n'est pas un tunnel, mais un tube rayonnant
et tram.parent. Je baigne dans ce rayonnement qui circule
partout en moi S . . ,
env
1
on mtensue et sa perception retrouves
Qu:l oppen
1
t ma conscience, et je ris avec beaucoup d'allgresse.
que c 1ose a chang , l d . fi . . .
protge d . e, car, a ermere OIS, Je deva1s me
r e sa vtbrarion e t M .
ter faci/em /', . rra 1que. am tenant, Je peux suppor-
se fait d energie, la vrirable nergie. Le rayonnement
': se:'s dans le tube. Le flux qui s'coule dans la
je suis :tens.est uniforme et pur. Le flux que
manire tl's diJF n {l!recuon oppose et semble organis de
que je croise et plus complexe. Il esr similaire /' onde
sb
4
Perposes c} l'
01
ds comporte une multitude de peri tes ondes
ase e 1 on e de base Je .
d 1 1 es Pelites d . SUIS en meme temps l'onde de
P est
1
on es. Je m'en retourne la source Le
em et contin , .
u, mu par un qui m'est
Horizons
10
.
\44
tntains
.
'
. . .
mais que je ne parviens pas. a expnmer. Le seul Jamtlter:
efiait vibrer d'une extase JOyeuse.
fa,,
de savozr m
,
.
, l' d'
.
(Le tube semble s' elargtr a pres
a latrale d'un
be
el
une autre onde se fond en mor. Nous ne[cort
autre tu
.
.,
/'
nons
1
'un Tout de su11e, 1 accepre autre, comme
011
m'
p us qu
.
M .
M .
.
ac.
cep te. La runion entre
r.t oz./tN:tscue une grande excitatiofl. Comment avats-Je pu
ou ter.
ous continuons
ensemble, dcouvrallf avec bonheur les aventures, les exp-
riences et/a cuir ure de l'autre. Le lUbe s'largit nouveau. Un
autre Moi se joint nous. Nos ondes sonr remarquablement
identiques et se renforcenr en voluant en phase. Dans chacune,
il y a des couleurs diffrentes qui, combines avec une anomalie
voisine, crent une nouvelle et importante modiflcation du 1out
que nous formons.
(Le tube s'agrandit encore et je ne prte plus attention son
calibre. Un autre Moi pntre encore le flux d'ondes. C'est
exzrmemenr excitant, car c'est le premier que je perois
comme revenant d'un sjour intgralemenr non humain. L'in-
lerconnexion tait presque parf aite et nous devnmes beaucoup
plus nombreux. Maintenant, nous savons que, quelque part, une
queue physique sous comrle de la conscience, analogue celle
d'un singe, joue un rle de loin plus considrable que celui de
contrepoids ou de troisime main. Elle peut cons/ ituer 1111 moyen
de bien plus performant qu' un langage volu
par stgnes, ettour aussi loquem que des paroles .
. mais sremem, un Moi aprs l'autre vient se
)omdre a nous. Chaque fois, nous devenons plus conscients et
nous. rappelons davantage le tout Le nombre ne semble
pas e1re tmportant N
t si
considrabl
otre connaissance et nos moyens son.
Qu
'
es que nous n'y prtons mme pas auentlon.
Importe 1 No
.
(Nous /sne faisons qu'un.
jaceme, et el nous loignons de l'onde sousj son mouvem
sans broncher dans un respect gnra'
ent qu
1 l' .
/e-
memf'onde rgulir l'infini. Nous e d4ns la direction d':. tnllla/e Issue de cet infini et qw se diSSIP
(Une nergie
nous venons.
chac
d
coherent
te en
d
e nous ez
e qUI esr notre cration ctrcu le elomplusconsidemobntre avec force la ralit de /'ensemb .'
er nos m
ra le q
1
0
votr
que da
0
Yens semblent
commenc de comprendre et de se rappeler ... formes sornb
.
Il res
qui s'clairent SI vous vous concentrez sure es ... c'est l qu
se trouvaient mon pre, le Dr .Gordon, Agnew ...
plus dphas, en spirale, le dern1er anneau extrieur presque
dpass ...
Quelqu'un m'a empoign! Du calme, du sang-froid, cela
ne peut marcher, cela s'est dj produit, mais pas aussi prs
du bord. Inutile d'interrompre et de revenir au physique ...
pas un geste, pas un mouvement... cela me libre, me
soulage ... nergie trs diffrente, mais intelligente, oui, Bande
M ... certainement pas ...
(Je ne voulais pas vous pousser.) La forme tait ouverte,
vibrante. (Votre identificateur ressemble fort un autre, mais
., .
J ac vu que c'tait vous.)
Je me dtendis. (C'est O.K.)
La forme fut dconcerte. (O. K. ?)
(Pas de problme.)
11
Y avait encore le signal de ralliement. J'allais partir,
le signal s'interrompit brutalement. Plus de signal.
se produisait rarement et d'habitude il Y avait une
ra1son Pres . ' ' e
. que Immediatement J'en eus l'imaoe et m
retourna, vers 1 C , "'. t se
retirait. a orme. EUe tait altnue. fermee, e
(Eh
1
Une minute!)
La forme s'ou . l ' .
ous
l'avez t?) vm egerement. (Vous tes humain ou v
Je me dtendis ( 0
(Si vous tes h.
11
1
pas vraiment comme vous .. .) ,
5
surajout, comme vous ne pouvez rien, car vous
(Il [aut une intel/' us les autres.) La forme vibra
suP_rieure celle de tout humain ou e
le un sentiment m. Ils sonr contamins.) fiaire
D e Profonde solitude. (Faites-mot
es Iambe
forme q . aux de pe
d ta
Je ne se dtachaient peu
ena,s Pas 1 ouverte. Hs taient tous dffr d
es assembler. Bizar re! J'ai eu d'abor
Un nouvel ami
149
ction de prudence puis je me suis souvenu de ce que une rea .
'
j'avais appns.
.
. .
Je m'ouvris compltement. j01re le .
La forme tressaillit, puis s'cla1ra un peu. (Euh, j'ar cel onu,
et ... il y a un problme. Ici ... ) .
Une grosse boulc de pense sortit de la forme et r?ula
moi. Je la recueillis dlicatement et, certes, avec
Il y en a dont on se passerait ?ie,n. avalt un
identificateur inconnu. Lentement, JC 1 ouvns.
CLIC!
Le guide s'assura que tous les membres de son groupe
taient prsents. C'tait la dernire tape d'une grande
.
excursion.
(Votre auention, s'il vous p/ail! Si vous 1es prls, nous
allons encore une fois entrer en TSI Je suis certain que ceff e
dernire visite vous intressera au plus haut point.)
L'entit AA eut l'air ennuye. (Je crois que je ne vais pas
me joindre vous.)
BB se tourna vers son ami. (Allez, AA, c'est la
dermerefois et nous prendrons le chemin du retour.)
et seule.Jots: une seule fois!) AA vibra. (La s!upflame
excuanre tlluston spa rio-temporelle! TSJ! L'prouver per-
sonnellement 1 J'
.
aurats pu rester a la matson et ressentir la
meme chose Qua d l'
toujours.) . n on a vue une fois, on /'a vue pour
devrait tre diffrente.) BB s'claira
est sur, c'est sr.)
(... Et Je suis char d
.
extrmement d' , g e vous stgnaler un rayonnement
suggre donc de la Bande A;f. poursuivit le Guide. Je
AA se t vous vous en protegiez.)
co ourna vers BB d . ,
d nstruction. Sans do , 1 emt erme. (Toujours la mme
e(cratres.)
ure P us de rochers, plus de poussire et
... Par
S!if!isa mesure de scur'f ,
tnondente. Vous en verrez fart e, tenez-vous une distance
(Al est prt?)
gement assez. Est-ce que tout le
ors AA
connais . tu Viens'>) d
L s:alt fort bien inutilement BB, car il
"'sro tourna (
t.
tre Si je ne . a va. c'est bon
ats pas.)
tu en ferais toute une
!50
Horizons
1
.
ornraii!J
CLIC!
La boule bleu-vert s'approcha toute
, Ile annihile toute autre perception. Ensuite, 11s plan'
qu e
1
.
ere
01
-dessus de grandes masses rectangu a1res dispose
au
f
d
.
11
. .
s
rangs ordonns. Dans les pro on s SI ons_ qu1 separaient
masses, des objets de routes lentement. Le
niveau sonore de la Bande M eta1t presque msupportable.
BB se dconcentra avec dgot. (Quelle pagaille!)
Le guide entama le laus qu'il avait minutieusement
prpar. (Voici l'un des principaux produits fabriqus par
/'espce dominante, /'homme ou l'humain, comme nous /'avom
indiqu au cours de la runion d'information. L'identificateur
local est New York.)
BB s'attnua. (Je ne vois rien de nouveau.)
(L'espce humaine se caractrise par sa position plus sou1em
verticale qu'horizomale, poursuivit le guide. Les couleurs que
vous percevez manent d'un revtement artificiel puremem
dcoratif Les grands mobiles sont, en fait, des corps physiques,
souvent temporairement habits par des entits de l'espce
dominante. Ils utilisent la raction chimique d'une force
explosive pour parer aux besoins d'nergie ncessaires leur fonctionnement.)
'
(Fu avais raison, AA, /'effort n'en vaut gure la peine et fe
son de la Bande M ne me russit pas.) BB sonda son ami. (Cela
1
?urna prestement vers lui. (Quoi?)
d
e te Incroyable
.
entl e
semblabl )
putssance. Je n'ai jamais rien ress
e.
(Quelle puissance?)
(Ne la sens-tu d .
llemenl
diffrentes
1
pas? Il y a tant d' espces, re
(O de' pele-mle.)
AA, s', parles-ru?)
M .
etira. (Elles
, Bond'
' tl Y en a d
manent d'eux. Les nergies de ,a
es douces ... er la ,;s milliers, des nergies dures, des nerg'
BD tait d Xture, la texture!)
AA ,
econcen (E
s ouvrit C<>m l.
St-ce que tu te sens bien?) . e f/le
P tement. (Je me sens bien. Enforr.J
Un nouvel ami
151
sens trs bien. Simplement, j'ignorais que quelque chose de
semblable pouvait exister.)
BB s'claira soudain. (C'est le son de la Bande Ml Tu as
pong trop de .. .)
(Ce n'est pas le son, BB, intervint AA. Certainement pas le
son. C'est un mlange tonnant de rsonances, de frquences de
battements, d'ondes fixes, de combinaisons imprvisibles.)
(C'est le son. C'est ainsi qu'on l'a appel pendant/a runion
prparatoire. Tout le monde en fait de mme. Le son de la bonne
vieille Bande M. . .)
AA se retourna vers lui-mme. (Je me demande ce que c'est
re/lem en 1.)
(Qu'entends-tu par l? On le trouve partout. Tous les groupes
primitifs l'ont. Le son de la Bande M est le son de la Bande M.
Allez, sortons d'ici, le groupe s'en va.)
AA tait toujours retourn vers lui-mme. (Y aller, se
trouver l-dedans, ce doit tre spectaculaire.)
et je ne veux pas le savo), grogna BB.
(J m entendu dire qu'on pouvait le faire, BB.)
(Ce n'est qu'une rumeur, un ragot). BB vibra d'impatience.
(Allons, nous allons perdre le groupe si nous ne ... Eh oh 1 O
vas-tu, AA ?) '
CLIC!
dans la zone intermdiaire, suivi par BB. 11
sans une forme,_ et robuste, qui n'tait pas
(C m er aux humams qu tl venait de voir
(
devient-on humain?) .
Identificateur post d' , ) ,
forme. e entree , repondit curieusement la
(Je le veux) AA
L
VIbra (C' , d. .
a forme fut d, . est-a- Ire, je veux tre humain)
(.
eco ncert ' (Q
Je veux savoi. e.e. . u est-ce que vous voulez?)
cornm . ' ce que Signifie t . h . .
h enr zls vivent en b . .
1
e umam, je veux savoir
;;;a)in Pour toujdurs . m.sista AA. Je ne veux pas tre un
e. , GIS Juste le temps de m'e fi .
Ous n mre une
retou ze le temps de vo .
le fat::; vers elle-mme us /at re ide!) La forme se
. O:h ,) 'PUIS ressortit. (Pourquoi voulez-vous
Ides len, euh ... ) AA s'
. (Nous tions en de l'ordre dans ses
et au-dessus de /' identi-
l 52
Horizons
1
.
omtoins
ft
cateur New York, soudain, j'ai ... c'tait trs
1
. )
trange .
voulais, euh, vou ats....
Je
(Le son de la Bande M, intervint BB. Il a t saisi)
La forme (Mmo.ui, le son de la Bande.M. C'
ce qui se passera St vous ne jalles pas attention.)
est
(Je ne sais comment m'exprimer.) AA tressaillit, s'effo
'd, (1 /fi
.,
rant
de rassembler ses 1 ees. a ut que 1 essaye, c'est important
'
(Est-ce seulement pour le plaisir, une sensation forte, quelque
chose de nouveau?) suggra la forme.
(Eh bien, oui.) At: _(A_u Mais il y
a plus que cela, car Je nat Jamats eprouve un tnlelet aussi fort.)
(D'o venez-vous?) La forme se dtendit.
(KT-95, lana BB. Je sais que d'ici, c'est un saut important,
mais nous avons eu beaucoup d'informations relatives
l'espace-temps et la TSf. Personne en KT-95 n'y est jamais all,
alors quand on nous a offert l'excursion ... enfin, vous compre-
nez, ajouta-t-il, c'est parfois un peu ennuyeux, alors, onfaitce
que l' on peut pour rompre la monotonie.)
(Est-ce que je peux?) demanda AA avec un brin d'anxit.
(Les rumeurs font tat d'histoires extravagantes, auxquelles la
boule de pense excursion,, ne fait aucune rfrence officielle,
alors .. . )
La forme soupira. (Vous n'avez qu' demander, simplement
demander.)
AA s'claira avec un clat inhabit uel. (C'est simplement
fantastique. Je vais certainement ... )
(AA, arrte, arrte, intervint BB. Sais-tu vraiment ce
111
es en train de faire? Je me souviens de quelques histotres
extravagantes qui, sur certains poims, n' laiellf pas si .. .)
(.J,e n'a
d
A retourna
t pas envte e rater cela pour KT-95 !) A sc . . ')
forme. (Je formule la demande. Alors,
( .otre demande est enregistre.) La forme se tourna e _
un du bras. (Allez dans cell e direction, puis toumt- a
droue. A droite, pas gauche.)
(Compris 1 Par l ' .
. .
(
p . a, puts tourner a drotte !)
as a gauche.)
(A d
e que
. .roue). AA se pencha vers BB (Attendsjusquac
Je vieille branche. Je t'en des nouvelles!) . est
uats, grogn BB .
d' urston
a avec a1greur. Le groupe exc
Un nouvel ami
153
dj parti. Il va Jalloil tout le long du chemin de
retour. N'y reste pas une eternue.)
AA s'clair a avec intensit et se fondit dans l'obscurit. BB
s'agita, mal l'aise. .
(Vous pouvez alfendre ici, si vous voulez), offnt la forme.
(Merci, volontiers.) BB tait dconcert. Il demanda ngli-
gemment: (Qu'y a-t-il gauche?)
La forme rpondit d'un air absent: (Ah, gauche. C'est un
aurre dpartement. Il ne faut pas les confondre.)
(Ah, bon.) Puis, percevant la forme plus clairement: (Eh,
mais qui tes-vous?)
(Identificateur directeur d'entre, ED
1
Appelez-moi Ed.)
(Ed.) BB s'ouvrit avec curiosit. (Etes-vous dj all chez ces
humains?)
Ed resta silencieux un moment. (Oui, quelquefois.)
BB tranait sans but dans le poste. Le directeur d'entre
flottait immobile, retourn vers lui-mme et ferm.
BB osa. (Vous avez beaucoup de boulot ici?)
Ed s'ouvrit lgrement. (Mmoui.)
(Cela doit exiger beaucoup plus d'organisation qu'il n'y
parat, hein?)
(Mm oui.)
iJJ' ous avez d emmagasiner une boule de pense plutt forte,
(Mmoui.)
BB s'tira sans trop d
1
(
trange Ell e resu tar. La brume esr une chose
ramene votre perception presque rien.)
(C' est l'err. d
(Mmo ;;;et ela TSJ, hein?)
Ill.
BB pivota l r .
. . (Chez no:s. fit quelques spi-
comme u; ;eu qut con_siste en faire une
Ile/le, hein?) . es unes a pres les aurres. C'est
(M,noui.)
(Mais il r. ,
( J JOUt s entra .
'"nol) mer st 1 on ''eut co . . .
BB fi . llllnuer a jouer).
t cnco
-. re quelques s . 1
t.fii) Ptra es plus serres, puis se
r;l!lr) /)
IT('Ctor
154
Horizons loi .
Il tains
. d' t ( "'on ami reviendra au poste quand il en aura a
detcn 1 M
sse
1
? J, '?I
n'est-ce pas ct.,
(Mmoui.)
(Bon. alors je ne peux pas le rater.)
(Mmoui.)
.
BB fut dconcert. (Serait-ce ?)
Ed s'ouvrit tout d'un coup. (QuOI ?)
(Mon ami doit bien revenir au poste, n'est-ce pas?)
Ed se ferma. (H .. .)
(Je ne veux pas ... )
Ed s'ouvrit et vibra lourdement. (Votre ami n'est-il pas
encore revenu?)
(Non, pas encore. Mon image tait .. .)
Ed lana: (J' aurais d voir qu'il tait de ce genre. Allez!)
BB vibra. (Qu'y a-t-il?)
Ed plit. (Eh bien, votre ami a un problme.)
Il tourna les talons et s'loigna rapidement. BB le suivit en
tressaillant. Ed tourna droite et attendit que BB le rejoigne.
(L. C'est notre grand dpartement. Pas de boule de pense. La
ralit. Prenez votre propre boule de pense.)
BB fut dconcert et tressaillit, grand ouvert. Il faisait face
la plante bleu-gris, indistincte. Autour de la plante. un
nombre indtermin d'anneaux, gigantesques et pais, mal
dmarqus les uns des autres, entremlaient leurs tranes et
de brume. Seul l'anneau jouxtant la plante elle
meme semblait isol. A cette exception prs, les autres
rapidement par le portail du poste d'entre. on.
J\ Y en avait encore un autre sur le bord extrieur. fi ne
s'approcha pas du poste. Trs mince.
.
BB se concentra profondment. Le son de la Bande M tait
affreux: mais beaucoup moins qu'il ne l'avait t, en bas. sur
la planete elle-mme. De plus comme il choisissait chaque
bande, son image indiquai t le bruit tai t plus intense sur
bandes proches de la plante. Le son tait d'autant plus
que la plante tai t loigne. 11 tait trs faible
13
e la plus extrieure. Trs faible mais encore audtble ...
a etlan pl us dconcert. La'Bande M ne dcline
vec a" dtstance
1 .
1 de pensee relative
1
"?u a d1mension. Mme la bou e
vratt
l'histoire prcdant l'excursion . rs.r couas de
vie. Bande M re. S 1 n y a pas de Bande M, n y a pas de
avec son, encore primitif, pas d'nnage. P
Un nouvel ami !55
communication digne d' intrt. Bande M, pas de son, un lieu
visiter et o l'on peut cueillir des boules de pense, les gens
du coin savent o elles se trouvent et ce qu'elles sont.
Communication facile, mais limite, un lieu o rester. Rien.
Pas de baisse d'intensit, pas de mixage de son et de signaux
M. Ce doit tre un effet de la zone intermdiai re.
BB se concentra fortement sur une bande centrale, tomba
presque sous le choc, se ferma rapidement et se retourna vers
lui-mme. La bande tait compose de formes, de formes
vivantes! Il s'ouvrit lgrement, se concentra sur chaque
bande successivement. Elles taient toutes identiques. Des
milliers, non des millions, peut-tre des milliards de formes
vivantes. BB se ferma, trs dconcert et fort attnu.
Ed entra, gentil et triste. (Votre ami est/-bas.)
BB s'ouvrit lgrement, encore attnu. (Quoi?)
(Puisqu'il n'est pas revenu au poste, c'est la seule solution.)
BB fut nouveau dconcert. (Il est l-bas?)
(Mmoui.)
, que c'est! Il n'y avait rien de ce genre pendant
1 !SI, lorsque nous nous so.mmes au-dessus .. .)
( ous uez totalement concentre sur la mat1ere physique.
Les d'excursionnistes traversent le plus vite possible la
10
';: comme s'ils vitaien/ un cah01 sur la route.)
etatt tOUJOurs dconcert . (Roule? Cahot?)
sans importance, ce som des fermes humains.)
OIS toutes ces formes vivantes .. .)
(Ce _sont des rincarnations.)
(Rmcarnations ?)
ms veulent r .r. .
BB se f eJalre une autre exprience humaine)
cban a hermtiquement. La boule de pen. c appro-
que presque incontrlable. Il tait incroyable
p Ut ent refaire la
remtcre fots av . l' . route une deuxtme fois. La
t::t suffisamment dplaisante. Nan-
11 s'ouvrit. Le ch t Connaissant AA, c'tait vident
(Pouvons oc s apatsa.
.
1 -nous le trouve .
'"" se dtendi t ( li r parmi tous les autres?)
0
NtOiton . Y a des chances La 1
'tlt-
111
en qu, prennent le ch . , P des premires
'o">J genraJ la b d enun dune rmcarnarion s'ar-
. e ,. an e ex t
eux dtre, Pouvez-vous Pouvez-vous /'aperce-
0 temr son image facilement?)
156
Horizons 1 .
0111/Qjlt,
BB s'claira. (AA? Je possde plus de donnes sur
1
.
nque en KT-95. Aucun problme.)
111
que s
4r
qwco
. b.
.
,
(Alors vous /en a l'en sortir). E
retourna. (Onferalf mt eux de monter a la porte de conv se
erston.J
CLIC!
BB, cedtte
1
de formes
animees qu1 d.e 1 en essous e u1.
. et ses coups de
tte! Lorsqu 'Il e,st P!'s par q.uelq ue il ne sait jamail
quand il faut s arreter. Ma1s ces m1thers et milliers ...
11
s'adressa Ed. (Ce doit tre tout de mme quelque chose, s'ils
sont si nombreux vouloir refaire /'exprience.)
(Nous les prvenons et tout cela .figure dans la boule de pense
prparatoire.)
(Cela ne doit pas tre bien clair.)
(Ici, voyez-vous mme. Je vais rechercher votre ami.) Ed
lana une grosse boule BB qui s'en saisit rapidement. A mi-
chemin, c'tait l: ... restez en possession de votre libre
arbitre et de votre conscience au point d'entre. C'est garanti
et c'est exig par le systme d'apprentissage intensif... Un
dernier avertissement: certains aspects de l'exprience
humaine sont de nature engendrer des effets spcifiques el
gnraux, qui peuvent sc rvler nfastes. A moi ns d'tre
contrls. ils provoquent une accoutumance aux cons-
indsirables. Votre empreinte confirme votre corn
prehens1on de cette section.
BB s'ouvrit. (Tout cela n'est gure clair.)
Ed vibra. (Nous ne pouvons aller plus loin sans risquer de
fausser le processus d' appren 1 issage.)
(Quels aspects. quels effets?)
(Cela fausserait le ... )
.
(Allez Ed cl
,
l'' tennoll
' e a ne va pas me detraquer. Je n'ar pas
111
d'et re un huma
.
.
. .
.
Ed s' . rn et !e ne le devrenclr01 Jamars.)
le de
attenua, puts se ferma (Prenez votre propre boil
pense.)
BB vibra. (D'accord)
Tous deux d
, .
t sur Je
torrent d C entrouverts, se concentran ' tait
diffrent: GUI le portail.
quoique faibl ma1s possdait quelque traL b ,.
3
ufl
rayonnement eb 'Il ez quelques-uns, l'image de BB tro\ mal
n ant et intense qui le confondit et le n1l
Un nouvel ami
157
. l'aise. Sa raction l'un d'eux le fora s'ouvrir et se
(Ed, vous ne faites que votre boulot, mais moi. ce qui
me tracasse, c'est mon.ar:;i
, ,
Ed s'ouvrit. (Mmow, J en mltmage. Le probfeme, c est que
des faits comme celui-ci se produisenr rarement et j'ai perdu la
boule de pense en question.)
.
BB fut dcontenanc. (C'est impossible. Cela n'amve
jamais.)
.
.
Ed dsigna les bandes mass1ves de formes v1vantcs. (Ils
J'ont perdue, tous autant qu'ils sont.)
(Perdre quelle boule?)
(Qui ils taient 1 Ils ont oubli qui ils taient.)
BB fut dconcert et se ferma. Cela ne pouvait en aucun
cas se produire. C'tait primordial pour l'existence mme.
Personne ne pouvait tre et faire, si vous ... comment Ed a-
t-il dit cela? ... oublier qui l'on est. Cependant J'image d'Ed
tait claire.
(Maintenant, cet anneau extrieur, continua Ed. lis sont
constitus de trois types. L'un est une premire incarnation,
comme votre ami. Tl commence peine d'oublier. Puis il y a les
anciennes incarnations qui, pour la plupart, se souviennent
avoir fait la route, euh ... aprs avoir t humains un certain
nombre de fois. Ceux-ci tranent par-l et proposent leur aide
dans la mesure du possible. Leurs souvenirs sont trop vagues
pour leur perme/Ire de rentrer.)
BB (Vous tes une ancienne incarnat ion, Ed !)
J (MmoUt. De toute manire, continuez de chercher votre ami
e le reste de la boule pour vous, point par point.j
in sbouvnt tout fait, balayant du regard le flot des
nom rables for
T
poser d
, mes VIvantes. rouver AA ne devrait gure
pour Comment Ed avait-il pu tre dsign
(.
J ,
Pourquoi lui?
e
11
at pas t d ' 11
nonnalement un estgne.. y a_vatt un trou l o il y avait,
leu reux 'rE rfiED .. J'at saute dedans.) Ed tait doux et
lite
1
n tn tl y a le t
1 arnations 11
rotsteme type, es nimes
euh ... dans s se encore une fois en circulation
c'estfl . autre Vl ephys q
'
'
BB '"')
t ue en tant qu humains, et ensuite
se tourna ( 0 ,
Ed roui u VOnt-ils?)
revien a. (Je ne sais . Ch
lient jamais ici et afa s.. . ez eux, je suppose. Ils ne
. out, tl Y a encore un autre type Que
158
Horizons
1
.
nous appelons les Nous n'en avons Pas bea
ils vous glissent entre les dotgts comme des anguilles
1
Ucoup,
ils vont et viennent.)
nstabies,
BB fut dconcert. (Comme quoi? Glissant ?)
(
Aucune importance, ce sont encore des termes hum .
b
1 d
, .
a ms )
(Donnez-moi une ou e e JUSte pour voir.)
(lnulile. Ces chercheurs sont differents. Si j'ai bien com .
fi
. . d'
d'
pru
ils viennent ureter ICI et rsposenr encore un corps
vivant, /-bas.)
(Je n'en ai pas eu l'image. Je croyais qu'ils revenaient tous
une fois leur corps physique dsintgr, hors de fonction.)
(Je le croyais galement jusqu' ce que j'arrive ici er que je
devienne ED. Puis, j'ai pu les identifier.)
BB s'claira intensment. (L, le voil!)
Ed tait doux et chaleureux. (Va le chercher, tigre!)
BB fut dconcert. (Tigre?)
(Vas-y!)
BB plongea promptement dans l'anneau pais et fluide,
grouillant de formes vibrantes. Le son de la Bande M n'tait
gure comme il se l'tait imagin, mais d'une intensit
presque tolrable. En se glissant par les bords du rayonne
ment, il perut rapidement que nombre d'entre eux, si ce n'est
la taient dots d'un signal d'une intensit gale.ou
supeneure au sien, mais diffrent. Il ne s'agissait pas que dun
son, mais d'autre chose. Rien de semblable en KT9
5
D'autre part, les formes taient manifestement conscientes de
so.n passage ... petits clairs de curiosit se rtractant pour le
reconnaissance agrable. Ri en voir avec ct
tout d'abord imagin.
Uts 1 se trouva avec AA (Des aventures hein ?)
AA f d
.
'
Q 'est
ut econcerte, puis s'claira intensment. (BB
1
u
ce que tu fais ici?)
(Je suis ven h
(T , . u te c ercher, c'est tout!)
u n avats pas le faire)
,,
(Ecoute tu
1
'/passe.?
AA tr . e. ats cens rentrer au poste. Que s'est-/
(
0 . (Vraiment?)
Ut, vratment !)
AA tressaillit l
ce/1
semblait, euh t us (Je ne sais pas.
BB s'adou": P us !act le ainsi.)
AA .. (i,om'!'ent tait-ce?)
, ,;mer.)
( upftant! Je ne sais comment 1 exp
Un nouvel ami
159
(Commence par le commencement.)
AA roula vivement et frappa BB avec une boule de pense
solide avant qu'il ne puisse se fermer.
CLIC!
AA se trouva ml une grande foule d'tres de toutes
sortes, de formes, de tailles et de genres diffrents. La foule
tait si grande qu'il ne savait pas o elle se terminait.
Personne ne ressemblait, mme approximativement,
aucune de ses connaissances revenues en KT-95. Du, il
s'attnua. Attendent-ils tous d'tre humains?
(Oui, tous.)
Une forme courte, d'aspect humai n, attira l'attention de
AA. Elle se pencha derrire lui.
(Quoi?)
La forme vibra. (Identificateur responsable des entres
rgulires, RED
1
... appelez-moi simplement Red.)
(Red?)
(Ne pas confondre avec ... pardon, erreur de dpartement.
Vous avez d entrer alors que j'tais occup. Il me faut des
donnes sur vous afin de vous placer convenablement. Allez.)
AA s'ouvri t et lui donna la meilleure boule de pense
possible.
Red s'claira. (KT-95, hein? O.K. , c'est nouveau pour moi.
Vous tes le premier de KT-95 depuis que je suis ici.)
(Je ne peux croire qu'il n'y en ait pas eu, rpliqua AA. Que
des boules secondaires, ce qui ne signifie pas grand-chose.)
r. (Vous tes venu en excursion TSf et vous voudriez vous en
une ide, hein? Le son de la Bande M vous est parvenu,
n est-ce pas?)
non.) AA tressaillit. (Pas exactement, voyez-vous,
(Aucune;
votre P , rnp.orrance, coupa Red. Cela facilitera simplement
que en fait de boule de pense. Pour commencer,
garantir mle ou femelle ? Je ne peux rien vous
AA
le d'entre dpend de votre choix.)
R.ed .b econcerte.
, v, ra. ( Ah' V
.
. ,
etes tir d' 1'1: ous ne connarssez pas la difference. Vous
a;; a 1re.)
---:--_
1. RED
: Routine E
ntry Dispatcher.
160
Horizons
1
.
Otnta;IU
AA fut encore plus dconcert.
(
C'est une expression humaine qui ... peu importe. Je
. "f fi Il h
ne cro;
pas que le clzotx, ma e ou erne De, ,c . ange quelque chose longJ
'
erme surtout dans votre cas. estrez-vous entrer en .
. , .
un htu
parttcu/Jer ?)
AA hsita, puis se dcida. (New York ?)
(C'est tour ? New York, rien que a?)
AA s'claira.
(New York, n'imporre quel point d'entre, n'importe que/
sexe. AA, a ira vite pour vous. Bien sr, ce sera ir immdiat SI
vous choisissiez Bombay, Calcutra ou une douzaine d'autres
lieux. C' esr trs anim, l-bas.)
AA perdit de son clat et s'attnua. (New York. Au moins,
j'ai une boule de pense sur New York. J'y suis all.)
Red se retourna vers lui-mme et se ferma. (Mmoui, c'est
sr, c'est sr.) Puis il s'claira vivement. (Prenez cette boult
prparatoire et concentrez-vous dessus tour le long du chemin.
Vous devrez y imprimer votre accord lorsque vous passerez par
le point d'entre. Prt ?)
Red lana la boule et AA l'arrta facilement. AA explora
les bords extrieurs, puis s'ouvrit. {Eh, c'est compliqu! Vous
dites que je dois me dbrouiller dans tout ce fatras ?)
Red tait ferm. (Mmoui.)
.
(Pourquoi ne puis-je pas simplement m'y rendre et dewnlT
humain? Pourquoi dois-je faire tout cela?)
(Lorsque vous serez Rome ... )
(Je ne vais pas Rome, Je vais New York.)
Rd 'd
r
cho e sa ouen. (Ah, euh ... oui, oui, c'est partolll la
. se. sont les rglements, fiston, et ce n'est pas moi qr!tle
fatS. Mauuenant, trouvez-vous un coin pas mal et a/le:-y.
1
otrl
potm g ' 1
)
enera sera ew York tout a fiait en dehors du temps.
AA f d
'
at
que 1 ut econccn. (Tout fait hors du temps! Je pens .
e temps tait )
(Contentez-va ... 1 .
fi ton. a
lUJflra.) Red se u: Ge vtsualtser la boule de pensee, tS
AA deconcentra el disparut
'' :.e pencha
en arnre et fit s'ouvrir la boule.
Accord et com r . .
h P ehenslon.
!>eulement.
Un nouvel ami
161
Statut de Premire Entre (FES).
Organis comme une cole d'apprentissage inten r c
'
t
d
SI eux
qu1 reuss1ssen, ans la catgorie tangente.
Pour duree du SeJOur _la que l'espace-
recouvre u_ne realite. Real1te d'un point d'entre
et ses plante Terre, systme
sola1re, galax1e, umvers phys1que), date indique au point
d'entre, forme physique anime identique celle des autres
faits passs enregistrs en tant qu'histoire humaine,
tures compltes.
Afin que le systme ducatif fonctionne avec un max.imum
d'efficacit, l'effacement provisoire de l'activit antrieure
est ncessaire l'entre. L'accord d'effectuer cet effacement
est stipul par la prsente.
Nonobstant toute contradiction aux cspositions ci-dessus,
tout FES est tabli selon la libre volont et conscience au
point d'entre. Cela est garanti et exig par le systme
d'apprentissage intensif en vigueur.
Dernier avertissement: certains aspects de l'exprience
humaine peuvent engendrer des effets spcifiques et gnraux
susceptibles d'tre nfastes et...
AA libra la boule. Tactiques dissuasives, ncessaires pour
endiguer le flot de candidatures. Bon, a ne marchera pas.
cene fois. On ne se dbarrasse pas du vieux AA si facilement.
li se concentra nouveau sur une forme toute proche :
(Comment a va?)
La forme s'ouvrit et se referma. (A qui ai-je l'honneur?)
(Identificateur AA de KT-95.) AA s'avana, pui recula
promptement. (D'o venez-vous?)
ne voulez pas savoir.)
. .
.
(S1, Je le veux. Si je comprends bien, c'est la prenuere
vous aussi. Comment, enfin, qu'est-ce qui ''ous a pousse
a essayer?)
La forme s'attnua. (Je n'ai pas essay.)
fut dconcert. (Bien sr que vous 0\'e:! essay.)
( ous ne comprenez pas.) La forme roula une boule AA
qu, la ramassa avec prcaution.
La premire couche suffisait. Attribu HSTI-FFS pour
162
Horizons lointa.
tns
recyclage, ne revenez pas avant de .tre amlior. les
dtails figurent dans ... La boule devmt st chaude qu'il
pouvait plus la tenir. AA la renv_oya dare-dare .forme
la reprit contrecur. AA se deconcentra et s elotgna.
(C'est un grand vnement!) Une forme, grande et mjnce,
mergea de la brume.
AA s'ouvrit timidement. (Oui, c'est vrai.)
(Aprs toutes ces prparations, je vais enfin le faire!)
AA s'tonna. (Faire quoi?)
(Faire mon exprience.) La forme s'claira intensment.
(J'ai tudi le systme humain sous wus ses aspects, ce qui a
t un effort considrable. Je ne peux tester que l'tat de
conscience. Voil qui pourra iL Jour changer!)
(Vraiment!) AA sc concentra davantage. (Qu' esr-ce que a
fait?)
La forme se ferma. (Dsol, si vous aviez une boule, cela
pourrait gcher l'exprience. Peur-tre nous reverrons-nousen
tant qu'humains. Alors, la revoyure, sur cerre!)
La forme s'estompa et, tout en s'loignant, AA prit
conscience d'une minuscule forme pelotonne ses cts. Il
se concentra. (Satur.)
La petite forme tait tout ouverte. (Salut.)
(Vous allez faire le grand saut, hein?)
(Oui ... Je /'espre.)
AA se. troubla. (Vous /' esprez! N'en res-vous pas sr?).
La pet ne forme vibra. (C' esr--dire rour s' esrflait si vite.} at
t ' . .
'
J' .
eSt surpns. Je ne suis pas encore revenu de ma surprise.
01
tellement essay que cela va enfin se produire.)
, .
(V vous dire qu'ils ne vous ont pas accept, que. jusqu a
present, tfs ne vous ont pas laiss entrer?)
,
a
(Nond. Je le voulais, mais ce n'est }a mais arriv... JUSQU a
uour 'h ')
'J
Ul.
AA s'
ut
ouvrn davantage. (Je croyais que n'imporre q
e tgnore C'
. .t. j'essai l'
1
,.
0
,
1
. est tout simplement
U\ er a ra1son.)
;ttS
BB se retou
. (l'otiS
l'wre d rna vers lui-mme puis s'ouvnt.
e Cl'\ lill 'Il
'
r:J
J e fus d'- gut es glissantes!')
e' e
eco ne l
d pcns
mergea le er e. Une partie de la bo ule e ill1
0
ge t
l'a ut un<."G. roula i fortement (Je pemt' que celle
llltre)
. .
If(
BB roui
t t'fil''
r - a , PUiHe d
A ? puwl
Jatrc quo
1
qu . urcn. ( Qu'en est-il de A
t ce sou ?)
Mission de sauvewge
17 [
(Nous allons essayer. Il vous faudrait une meilleure image de
ce qui est en train de se passer.) , .
BB se retourna vers lui-mme. (Je ne veux pas de ventable
boule de pense sur ce point. Je refuse cargoriquement d'tre
surajout.)
Je mc dtendis. (Vous ne risquez rien t'lvec cette boule. En
fait, ce sera le dbut d'un processus d'inoculation.)
BB plit. (Inoculation .. .)
(Vous pouvez mieux vous fermer. Je vais la pousser
lentement. Attrapez-en le bord. Si vous ne l'aimez pas, ne la
prenez pas.)
BB s'ouvrit lentement. Je me dchargeai sur lui de la boule
BHP-1 qu'ILS m'avaient donne et il tournoya lentement
lorsqu'il la toucha avec prcaution. Pendant un long
moment, il y eut un vide, pas un mouvement, pas une
raction. Puis il v eut un claquement et la boule entire otissa
en lui. -
o
sc tourna vers lui-mme et se ferma. J'attendis
Nous drivions lentement vers une brume
1
1 (Jbe l'ai!) BB m'envoya presque dans le dcor. tant
vt rau.
(Ou?)
BB sc dpch 't d.. .
dr
rencontrer ti at eJ et JC le suivis de prs. _
bru . 1 en tn ce fameux AA S d . BB s'arreta ,. ta cmcnt .
... ou am
BB tamponner.
r r
Pas.)
( e.11 bten AA, mais ... quelque chose n
Jl m'cfforc,:at d'ob .
rJ\ait
Une lorme. Petite tentr une image de sa Il ) . ue
lemme. non p , une faible base d'nergie femelle.' tel
1
'1
dS SI v ' JJ
> l "bra ct c ICt e, seulement
1
nra. ( .1 . ...
,
11
.a lorme trel>s
11
.A. he, l'let/le branche, c esl111t
1
. )
'ibra Il, _a demi ouve ne. (Fichez-moi lo pa!\
a lorme\' _mot, BB !)
ou\ r11 da v
antagc. (Quot ?)
Mission de sauvetage
175
BB s'avana. (BB, c'est moi, je suis venu te chercher, vieille
branche 1) , , .
La forme s'ouvrit davantage: (BB, d ou
BB se dtendit. (Aucune Importance, mats ;e vais te
ramener.) ,
AA tressaillit. (Me ramener? Me ramener ou?)
(L d'o tu viens.)
AA vibra. (L d'o je viens? Je suis d'ici. Je te le dis, BB,
je ne serai jamais plus une femelle! Je devais sarcler dans les
champs toute /ajourne, me rveiller dans cette hutte de pierre,
sombre et froide, je devais faire le feu, moudre fe grain, nourrir
les enfants. Aprs, il se levait, je devais lui prparer manger.
Le percepteur est venu et m'a pris trois cochons, les trois
meilleurs. Ce n'est pas tout, mon plus jeune enfant est mort et
j'ai d l'enterrer ct des huit autres, mais six sur quatorze
sont encore en vie. Ensuite,j ai attrap la peste. Et lui, il tranait
et/, .allait la chasse ou me battait. Avec ses copains, ils
rentraient compltement ivres et me prenaient, tous autant
qu'ils taient. Cette peste, c'tait/a providence. Elle m'a sauve
de tout cela!)
tait compltement dconcert et tremblait. Je m'avan-
soudain 1,1ne barrire se dressa, comme une force
qu
1
me repoussait. J'essayais encore, mais ne pouvais rn 'ap-
de A.A. Je jamais rien ressenti de semblable.
Je me tms distance.
BB s ouvrit avec ' '
r'aid ) precaution. (Ecoute, AA, je suis venu
er ...
(Je n'ai nullement be . d' 'd .
/ai faire Je . at e, coupa AA. Je sais ce que
un y et, cette fois, je serai un guerrier
I'Angleterre.)ulssant, et Je svirai d'un bout l'autre
(AAA A !) BB vibra fortement
fut d
Qu'est-ce et tressaillit. (Quoi? C'est toi, BB.
BB d' u veux?)
Jt POsment. (R ,
AA tressatr entrons a la maison)
(Ou;, en (A la. maison?)
Q
t ressai)l ' 5. Qu en dis-tu?)
u es l-ee !t encore. (KT-95?
BB que c est BB ?l KT-95. Ouais... ouais 1
d se fit 1 ' /
evans retr pus doux. (Nous de .
ouver nos Vieux a . vons partir et rentrer. Nous
mts et tous les copains, leur donner
176
Horizons louains
quelques nouveaux jeux, leur donner la grosse boule de e .
que tu as l. Allons-y.)
P nsee
AA tressaillit. (BB, tu pourrais seulement. .. tu po .
1 N
t
1
. , .
urratS
seu ennt... on. e ne peux pas, je n a1 pas termin ici 1 J
d
.
d . Al .
e va1s
evemr un gran guerner. ors, je pourrai tuer des hom
Il
.
l 'b , C
mes tuer, tuer, a er et vemr en wu te 1 er te. ette fois, les femn '
me serviront, j'irai chasser, je me saou/erai tant que je
plus de bb porter .. .)
1
BB voulut s'approcher de lui, mais il s'vanouit soudain
dans le brouillard, BB se mit le suivre, mais je lui barrai la
route, debout, immobile. Il se referma lentement et s'attnua.
Diverses formes passaient prs de nous, mais deux seulement
tmoignrent un peu de curiosit. La petite image que j'avais
de AA m'indiquait ce qui allait arriver. Il abandonnerait plus
vite qu'une premire entre typique. BB aurait certainement
parl de boule de pense sauvage, si je la lui avais transmise
auparavant.
(Vous avez une fuite.) BB s'ouvrit lgrement. (Vous ne
pouvez tre ouvert et ferm en mme temps. J'en ai l'image
aussi neuement que si vous me /'aviez transmise.)
Je roulai. (Je suis encore en train d'apprendre.)
(Je crois que vous avez raison, continua BB. Il
d'une boule de pense sauvage, pure el lisse, sans la momdrt
asp,_rit! Qu'y a-t-il donc en AA ?)
. .
(Et re une femelle, une femme, continuai-je avec precauuon.
li doit avoir vcu cela il y a trois ou quatre cenis ans, euh ...
avan1 aujourd'hui.)
BB fut dconcert. L'chelonnement du temps le
J'eus une image nouvelle pour moi aussi. J'avais
suppos que les < recommenants vivaient des vies consecnue
A est u
lives dans le temps. Soit il n'en est rien, SOit
exception.
BB s'ouvrit lgrement. (Est-ce cela, tre jemelle?( .
1
t iJ
J
1
' Iles 1'1
1
'atl'l
, . e tressat h.s. (Eh bien, euh ... c' es/ ains1 que ccrtallltJ
1 epoque. Mamrenant, c'est diffrent ... enfin, pour
d'entre elles.)
,
(Et humains, combien y a-t-il de
Je tressatlhs nouveau. (A peu prs la morne. JC ?l
BB 'b (M . .
.
. efiemme 1 .
1
.
Vt ra. ats qu1 peut b1en voulOir et re un 'qtll 1
Je me dtendis. (li y a des compensations. des re
Mis!lion de sauvetage
177
brages. Certains hommes suspectent les femmes de rgir
secrtement le monde.)
BB se concentra intensment. (Est-ce vrai?)
Je me retournai vers moi-mme, puis roulai. (Pour l'ins-
tant, je suis un mle er, ce tir re, je les suspecte de le faire.)
BB se retourna vers lui-mme et se ferma. li rn 'apprenait
beaucoup sous une forme inverse. Manifestement, son
KT-95 n'avait rien de physique ni d'humain. Expliquer le
processus, mme avec force boul es de pense, me semblait
une tche gigantesque. 11 y avait toujours une sensation de
chaleur, d'amiti et mme de familiarit chez BB qui passait
mal. Je l'aimais bien, c'tait un type sympathique et ses
ractions taient trs humaines. Peut-tre la base nergtique
est-elle commune tous les systmes. physiques ou autres.
Seule l'exprience, la boule de pense, tait diffrente.
BB s'ouvrit d' un coup. (O en est AA ?)
(Nous pouvons essayer une fois de plus.)
(Mais vous n'tes pas dessus.)
Je fus dconcert. (Dessus?)
(Votre image de lui est un effort perdu.)
Je m'clairai. (Aurais-je encore une f uite?)
BB roula. (Une lgre.)
. (AA se trouve dans une structure laquelle vous ne pouvez
nen changer. Nanmoins, vous devez essayer.)
BB se dtendit. (Encore une fois, une seule fois.)
(O ai-je dj entendu cela?)
(Je le lui dois, est-ce ainsi que vous dites ?
J' . .
/
dijj
rr. (Une fois encore. Mais dsormais cela devient
1 :J ICIIe.)
'
Je me to bi
h . . urnat, rassem at mon courage et mc fermai
P
el rmdettquemcnt. Le brouillard, devant moi tait beaucoup
us ense d' .
'
le
1
'. un gns monotone color par les rares lueurs qui
ravcrsatcnt J
1 1
annea , : e compns es ueurs. C'taient celles des
pntraient, s'efforant d'aider ou
que peu
1
.s ctres atms lors de leur mort physique. Bien
d
cne ln ce genre d'
verses r
excretee, Je rn )' etats essaye
. epnses D' d.
.
.
rapdement or tnatre,Je traversats ces anneaux ausst
Nous e t : t discrtement que possible.
'C n rames lentem p , . 0
lts mal
1
ent. resque tmmcdtatement je me
e'Poir de rep atse et JC sus que BB l'tait plus encore' Tout
rer AA reposait compltement sur lui . nous
178
Horizons 1
f n chemin parmi les innombrables formes su
. ramyaobules. En ralit, leur mouvement tait si lentsqPe ?dues,
un . Il , . . d'A . u on
1
ercevait qu' peme. s agisSait etres ilbrs de . nt
e p . l t Il 1' . PUIS Peu
de leur corps par a s avalent vaguemen
Co
mpris mais n'ava1ent pas es e ements ncessaires t
' 1 Pour
entreprendre quofq_ue ce soit, s t y quelque chose
entreprendre. Par OIS, au moment ou nous passions
1
,
d'entre eux se penchait dans notre direction.
l'avais appris, c'tait l'indice d'un commencement de sou/
nir ou la fin du processus d'oubli. D' habitude, je ;e
demandais si j'avais moi-mme t ainsi. A vais-je jamais tr
aussi inconscient? J'tais dprim l'ide que c'tait proba-
ble. Je ne me souviens pas, ou ne veux pas me souvenir.
Pour la premire fois, je ralisai que le son de la Bande M
tait plus bas ici. Immdiatement, je pensai: non, c'es1
stupide. Personne ne pense beaucoup ici. Suite leur dcs,
ils sont en tat de choc, ne savent plus quoi se raccrocher
et ont tellement peur qu'ils ne peuvent faire face la
situation. Ils fourrent leurs ttes dans le sable et essayent de
se cacher. L'onde typique de compassion me traversa, mais
je l'interrompis. D'autres travaillent sur l'effet, cette fin du
blocage. Je suis cens tre avec ceux qui luttent pour
diminuer la cause. J'ignore ce qui est le plus difficile. .
(Il n'est pas l.) BB arriva d' un air lugubre. Il tai! peme
ouvert.
. Je me retournai vers moi-mme. Tl y a longtemps
' d
llllere
J avais. esamorc la boule de pense de ma pre U
as;ension _doulour_euse (maladroite serait
m .en restait au mo ms une petite exprience. Mais JC conn l'
sais l'ann , . b Au-de a,
, , . In teneur suivant, qui n'tait pas lis;
f, etait la VIe physique. Les deux taient troitement ort
1
dense n'tait que lgrement dphas par ra_PP es de
Ta!tere physique. C'tait la limite entre deux system r un
rea Mme dans cette optique il tait difficile
novice de dist' , 1 deux. i
. tnguer brle-pourpoint en1re es
mot,Je le pouvais
Je
C' . .
u ne
le problme. Les habitants de cel ann.ea t ou ne
Ils ne . ralisaient pas, ou ne
1
aien
1
physique realtser qu Il s n'taient plus physiques., ur
physique et ne disposaient plus defatre
vtats tls essayaient encore d'1re physque '
Mission de sauvetage
179
t d'tre ce qu'ils avaient t, de continuer d'une manire ou
autre. Dsorients, certains consacraient toute leur
activit essayer de communiquer avec des amis .et tres
aims qui taient encore dans leurs corps ou avec qmconque
susceptible d'a;river. Tout restait. lettre
restaient attires par des heux phystques qm avatent ete
significatifs ou imp?rtants a.u cours de leur humaine
antrieure. Tous avatent depu1s longtemps oube ou profon-
dment bloqu la technique si fondamentale: la Bande M.
D'autres encore n'interprtaient leur changement de condi-
tion que comme un mauvais rve ou un cauchemar. Ils
attendaient et espraient se rveiller bientt.
J'entrai avec prcaution, BB sur ines talons. Il tait
presque compltement ferm, toujours la recherche de
l'identificateur AA. Je ne l'en blmerai pas. J'aurais fait
machine arrire et me serais loign en vitesse, s'il s'tait agi
de mon premier voyage dans les lieux. Le son de la Bande M
?rageux, une cacophonie de peur, de colre et d'autres
emotions humaines, de dsirs et de besoins lis l'existence
!a.ndis que nous pntrions plus en profondeur, je
rn attendats a ce que BB me fasse un signe, mais il n'en fit
aducun. La terre physique et ceux qui s'taient embarqus
ans le voyage se '1
h . me angeatent a mesure que j'activais mes
.. Mats on .pouvait ?istinguer ceux qui taient
trans p ysiques, car tls semblatent moins distincts presque
parents Soud . BB r . . '
tement. . am, me tt stgne et Je stoppai immdia-
(Je l'ai trouv!) BB 'b
recouvert . , VI ra fortement. (Pas beau, tout
J mats c est bien lui 1)
e tressaillis. (O?)
J
BB se pencha. (Par la')
erne
d retournai vers . ,
u temps, non mot-meme. Par l, par l par l ho
teur d' , une autre poq Ali ' ... rs
dlib' autre poque m'a . er vers un identifica-
avec eArement. Puis j'eus la plutt rarement et jamais
P
A C''t . vtston de not d .
erctu h: . e au galeme t re ermer contact
Une emtsphre gauche np .un autre systme temporel
" ce vibra . . uts trs ela. . .
ous aidera) tton. (Il est Jrement, Je ressentis
Je rn'cl.. . . am pour vous d'y aller. Il
atra. Intense
ment.
180
CLIC!
Horizons loin .
tatns
BB vibra. (Je croyais que vous ne pouviez pas faire de sau,
. . )
t:)
Je tressaillis. (Ow, Je...
1
.
(El lous deux dans le mme saut. roula BB. Vous n'acceptez
pas votre propre force.)
Je me dtendis. (Est-ce un saut?)
(Exacremenl comme nous en faisons chez nous, en KT-95.)
Puis BB s'interrompit et regarda le spectacle qui se droulait
en bas.
Nous survolions un paysage accident. rocailleux et
sablonneux, noy sous un soleil aride. Directement en
dessous de nous, une colonne de quatre-vingts quatre
vingt-dix hommes avanait par rangs de trois sur une route
poussireuse. Chaque homme tait vtu d'une sorte de
manteau sans manches tombant jusqu 'aux genoux, ferm par
un large ceinturon de cuir juste au-dessus des hanches. Ils
portaient galement un lourd gilet. Un glaive double
tranchant leur battait les flancs, pendu au ceinturon par une
Ils avaient des plaques de mtal fixes aux bras. Jls
tenaient un bouclier rond pointe dans la main une
longue lance manche de bois dans la main drOite.
115
trs vite. La scne se droulait
1
C cta1t une boulc de pense relative la ventab
VIe physique.
.
d
Le son de la Bande M avait diminu. Je m'ouvns
avantage
?J
J .1. st-ce que vous reconnaissez votre a/III.; .,
11
O
c tressallhs. (C'estfcormLdable maL,. c'est bien/ti/. Jt
cet humai .
"
1 e JIIS
derrir qur devant, tout seul. AA marc' tes dt
P
ens,; e IUt ... mats tl est diffrenl. Il y a tant d'autres bou.
sur lui AA .
me '" "
P
re L' est faible. Je ne peux avon auct
ISe. autre
d c ?l
J" . est trop fort. Que se passe-t-t! on l qllt'
'" me detend (L .
. . J71l)'S
1
C'e .
15
a, 1/ est encore dans son c01Ps
lt un guerrter)
BB fut dcon .
"
(C'est ..
1
cene. (Qu'est-ce qu'un guerrier.;
.. n wma
.
Je rne d. tn ?Ut tue d'autres huma ms.) .
00
cert(:
m'avanai ctourna
1
d'un BB compltement dcC
aussitt Je et mh c concentrai sur l'image de AA cpotls>
3
mc e
rne r ,,.
una
1
un mur de rsistance qut . r
0
rcer ..
P
nt. Malgr
vus
1
' . 'l'
assage Je e mes tentatives J. e ne pou 'ne v'.
me rr
onw
ouvas devant te mme P "'"
Mission de sauvetage
181
prouv lorsque, prcdemment, j 'avais essay de m' appro-
cher de AA.
La colonne de soldats voluait sur la route, au fond d'un
ravin, et je vi s les troupes sur chacun des
promontoires qui le rav.m. forte sensa-
tion de savoir me traversa el J essaya1 frenetiquement de
m'approcher du guerrier AA, mais la barrire me repoussa.
Je savais ce qui allait se passer et je ne me trompais pas.
Lorsque la colonne fut bien engage dans le ravin, les soldats
en embuscade se dressrent et se dployrent. Une pluie de
traits s'abatti t sur la troupe et AA fut l' un des premiers
tomber. Il se tordait de douleur sur la route poussireuse,
gisant face contre terre, essayant de se relever et de replonger
dans la mle. Mais la lance qui lui avait transperc le dos le
clouait au sol. Son sang giclait dans la poussire et, aprs
quelques contorsions, son corps sembla se dtendre et devint
inerte.
Je vibrai intensment l' intention de BB. (Descendez,
rejoignez-le. Moi, je ne peux pas. Vous seul pouvez le faire!
Ramenez-/e-moi ici.)
BB partit rapidement et je me concentrai sur lui , tandis
descendait sur le champ de bataille. Je suppose que cette
et la tuerie ne l'ont pas prouv le moins du monde. Il
ext1rpa du corps du guerrier un AA survivant peine et le
ram.cna de moi. J 'tais stupfait. Tandis qu'il s'appro-
cban de mot avec AA, la barrire me repoussa encore. En fin
de je fis signe BB de rester distance. AA, encore
guerner, se dbattait et vibrait fortement. (Il faut que j'aille
l
es les luer, les tuer. Il faut queje me relve et queje les
ruc1 e 0
...
11
.est ma lance, mon bouclier? //faut que je me
, _. e er qu'! Je les trucide. Je suis en train de rater le combat
'-UISUz-mot y Il V
.
terminer et ., a e:. ous me faites rater le combat. Il va se
<'Ile' Je d 1 au rat tout rat ... donnez-moi ma lance. O est-
BB.vib OIS Y aller et combat/re. y aller, combat/re et tuer fl
1 ra.(l/neme
/
ongremps!; reconnau pas 1 Je ne peux le retenir plus
Je tressaitr ( .
BH fu .
15
LaiSSez-le partir.)
Je (Quoi?)
Po etend1s. (L
.
pour
1
; alssez-le partir. En ce moment, vous ne
oB hb' Ill.
er a la forme . . .
qu1 sc debattait et le guerrier AA
182
Horizons fo
ln tains
S
'clipsa vers le champ de bataille, s'efforant en v .
b l' am de
ramasser une lance elt c Ier, det ?e foncer dans la
bataille Incapable de e aire, 1 regar a fixement ses m .
. ,
1 1
. , atns
hbt, et .se mit a. so. dats ennem.Is a coups d;
poing. Ma1s ses pomgs n atteignaient que le VIde, comme si
tes soldats n'existaient pas. AA essayait encore.
Je me tournai vers BB. Il tait attnu et compltement
ferm. (Venez, nous allons rentrer.)
BB s'ouvrit lgrement. (Rentrer, o donc?)
CLIC!
Nous nous trouvions dans la Zone intermdiaire, prs du
poste. BB tait sombre, immobile, demi ferm.
Je m'clairai . (Avez-vous apprci ce saut? Bien cibl?)
BB s'ouvrit lgrement. (Mmoui, trs bien.) ..
Tout coup, je me sentis mal l' aise. J'avais oubhe
quelque chose d'important. Mon malaise s'aggrava. Quelque
chose m'appelait, attirait mon attention. Quelque chose
d'urgent. Oui! Mon corps ! Il fallait que je retourne dans mon
corps.
(Il faut que je parte 1 Je vais rentrer !)
11
,s ouvnt tout grand. (Hein!) . rut
s estompa J. us ', d . . . r uis dtspa
rapidcm , qu a evemr un potnt m 1me, P , eine
que je t;anta que je m'loignais. Je en
orbite les anneaux ... Mon second e ;lissai
facilement our. de mon corps physique .. . Je m ue. je
m'assis, me dans mon corps ql.ll
tait inhabituel. Le probe
5
3
,a1l
frotd. Lac etait parfaitement clair. Mon corP
ouvenu . .
re etait tombe du lit.
12.
TMOIGNAGE PAR OU-DIRE
lieure: indtermine, la nuit ... j'ai dcroch normalement,
rien de particulier... beaucoup de possibilits m' taient
ouvertes ... j' ai dcid de revenir tout seul vers BB, si cela
m'tait possible ... Identificateur BB-KT-95 ... mthode d'ti-
rement pour sortir. .. passage sans incident par les a nneaux,
puis, ftne brume au bord de la Zone intermdiaire ... je me suis
approch sans bouger de l'image de BB, car elle ne me
emblait pas nette... image surprenante... il se trouvait
di rectement en dessous de moi. Referm et terne comme il
tait, je comprenais pourquoi j'avais eu tant de mal le
trouver.
Je m'ouvris et vibrai. (Eh, BB, je suis de retour.)
BB s'ouvrit lgrement et s' claira. (Ah! Je ne vous
auendais plus. tiez-vous rest coll votre corps physique?)
Je roulai doucement. (Cela m' arrive parfois.)
Aucune image de AA n'manait de lui. J'envisageais de
mettre sujet sur le tapis, s' il ne l' abordait lui-mme. A ce
P?tnt: c etait une boule de pense dlicate et j e savais que je
pas la rponse qu'il attendait, si toutefois rponse il
Afin de maintenir la tension, je m'tirai , fis environ
rapides et revins majestueusement.
(l demanda. (Qu'tait-ce?)
peu d'exercice.)
(Nous avons ramen en KT-95 un jeu qui
Je m':{atre ce genre d'exercice. Voulez-vous y jouer?)
al rat. ( Jiolonriers !)
184
Horizons 1 .
BB
roula lgrement. (Essayez de faire simple ...
, '/
, r. . )
"ent co
. C'est
10111
ce qu t y a a
1
atre.
mot.
.
" . .
11
se tourna, tournoya et JC m. etu a1 derrire lui. .
concentrai intensment sur son 1mage. C'tait It<
comme e tenir u,n c.ochon sur. une couche
sauf que la glace cta1t en trOIS d1mens1ons. Pis encor
1
.
Il T
.
e, c
tait muludmenstOnne e. ourno1ements, arrets red
rage , au ralenti ou toute allure, travers d'tra;gesc:
de perception, dans et derrire un soleil clatant, autou
d'trange amas de formes qui paraissaient c:-
percevant notre image. Pendant tout ce temps, je resL.,
accroch l'image de BB, comme le dernier patineur d'unt
chane, dan les nuages et hors des nuages, dans des cbamJll
d'nergie semblables des bouffes d'air chaud ct froid. cu
de!. chocs lectriques, droit dans les murs d'une ville domnJet
par un magnifique beffroi. Je craignais de ne pou\ .u
m'accrocher plus longtemps son image. Si je la lcbats.j(
erais compltement perdu. Tout coup, il stoppa.
11ons revenus dans la brume fine des environs de la Terre
Je tremblais.
BB vibra avec clat. (Nous nous sommes bien amuss. ht lll
Je tr:ssaillis profondment. (Mouais. c'sait amusant. Q
donc a tment ce jeu-l?)
fut dconccn. (Invent?)
ut, comment a-r-il pu commencer Jl
BB rp d'
/
Onpttt
1
on tl : (Oh, je ne sais pas. Il a toujours e:Cistr. fSl
commencer un jeu tout fair nouveau, si l'on veut. Ce qut....,
amu1ant c'est
1
.
.
. . .
1
'Il t l."' fc..- 11 .
G mtrodutre dans le ;eu mma u
"' ou, eau au m 1
,
Ir ll'f ' "''
f.
1
teu ou a la fin, comme une esprce
1
-H-<:e que tou
(
1
s wmprenez ?l
.
'' ouau 1 J
/
1 .f!JIII
' d ' ' 1 va,s Pas
t La-Bas epUis tres, tres ongtemps. Je m'ouv
. (0 . ' h . . ns a'ec
prcautiOn. ut, c est, eu ... Je suzs encore en classe
1
,, .
fi
., . b
en ce moment... et pour ce atre, 1 at esoin d' un
physique.)
corps
BB tait compltement dconcert.
(C'est une sorte de jeu, continuai-je, que j'ai accept de
jouer.)
BB s'claira. (Oh, un jeu! Mmouais, j e peux y prendre part?)
(Je vous donnerai un bref aperu si vous pensez que vous
pouvez vous en tirer.)
BB roula. (Aprs ce dernier saut avec AA, l'humain n'a plus
de secrets pour moi.)
Je me retournai vers moi-mme. Il avait mentionn AA
sans tressailli r, ce qui tait formidable. Il tait en train de se
dtendre. Je prparai une boule de pense concise de mes
activits immatrielles depuis 1958, omettant les sections
ILS, et la lui envoyai. Il la prit et demeura ferm, calme, sans
un geste. Puis il s'ouvrit compltement, roul a et tressaillir.
vibrai. (Ce n'est pas si drle!) ,
1
Ftnalement, BB se calma. (J'ai un nom mental pounous.
BOUM BOUM Blier!)
Et le voil reparti, tressaillant et roulant fortement.
(BOf.!M BOUM tout court, a ira.) , . ,. U(
Il fimt par se calmer. (Oui, BOUM BOUM. J
vous n'tiez qu'un humain enferm, accroch, jusqu a ce
cela se produise. L'effet a t puissant! Vous n'ave: pas
beaucoup de jugeote.)
(.Je n'en ai toujours pas beaucoup.) trt)
(E
. de fa fiOCI
1
.
t vous ne prenez certainement pas la vou urrir:
Je roulai un petit peu. (Avez-vous /'image que vous po
BB tressaillit. (Pourquoi, n'importe quelle volute
1111
n'ayanr qu'un demi-identificateur pourrait ... ) enlrai-
BB fut dconcert et vibra. (Non! Vous n'a/lezpasm
ner dans ce jeu! Je reste comme je suis!) nse
Je roulai et me retournai vers moi-mme. Je pecoors d'
vues de l'extrieur, la plupart de mes racdons ao rs collP
mes premiers voyages sembleraient grotesques. AP
Tmoignage par ou-dire
187
je pourrais moi-mme en Au moins, je sais que le jeu de
rcole humaine peut Mais il y a beaucoup
d'inconnues. Que faut-il fa1re a la fin de la formation? O et
comment puis-je appliquer ce que j'ai appris?
BB interrompit. (Dites, euh, BOUM BOUM).
Je m'ouvris. (Oui ?)
BB tressaillit. (Je retire ce que j'ai dit. Vous n'tes pas
l'raiment un imbcile.)
Je roulai. (Merci. J'en avais besoin.)
BB fut dconcert. (Quoi ?)
(C'esl une blague, une blague humaine.)
Il se retourna vers lui-mme, puis enchana en s'ouvrant.
(Comment vous est venue l'ide de ce jeu, de sortir de votre
corps ?)
Je tressaillis. (Je ne sais pas. C'est arriv, c'est tout.)
(Est-ce que les autres humains font de mme?)
(J'en connais au moins quelques-uns qui sortent de leur corps.
J'en ai rencontr. Le problme, c'est que la plupart sortent de
leur corps pendant leur sommeil et ne se souviennent de rien
lorsque, de retour au monde physique, ils se rveillent.)
BB se retourna vers lui-mme. Je savais qu'il tait en train
d'examiner la boule de pense que je lui avais donne. Des
images comme sommeil" et se rveiller" lui taient
jusqu'alors inconnues. J e savais aussi quoi il voulait en
\'Cnir, mais il attendit.
Il s'ouvrit en tressaillant. (Qui taient ces trois volutes qui
descendues le long du ... euh, rayon, comme vous l' appe-
lez?)
(Je l'ignore.)
(Mais elles avaient /'air de vous connatre.)
(Peul-tre venaiem-el/es de KT-95 ?)
11
BB roula. (C'est une boule de pense dsordonne ... Oh, c'est
q
n; b
11
1ague. Mais vous aviez/' air de les connatre? Vous vouliez
11 e es vo
.
Je us J?rennent avec elles. Pourquoi?)
trel.satllJs. (Je ne sais pas.)
(AI/ez-voz 1
( P 1s }a mals es rencomrer nouveau?)
a:s que je sache.)
q
111
troisime culture fut la preuve vivante de cette Vrue. t
1
..
cyc e devait. tre assoc1e au dell-'
et la mobh.te deva1t tre restauree. Chacun de
ava1t augur d'un Loosh " de grande quahte.
restait plus qu' augmenter la dimension. elqut>
En vue de raliser ce proJ'et Quelqu'un dplaa. qu dan>
' eni
untes de la premire culture qui se dveloppa.. C(
l!quide du jardin. Il les modifia de man;;:mlt)
qu elles VIVent ct croissent dans la zone ga1euse. S
0
nntr
devaient
1 fil .os
se nournr de la deuxime culture, q.u
1
cet effet. C'est ainsi que les premiers mobiles, ida
dt
culture n
ent .... . ....
1
. aqu1rent. Les mobiles se nournssa de''"'
deuxme culture qui parvenaient ainsi au term;
0
rsquuo
v!es, engendrant un" Loosb "de qualir mdiocre. d'aurrt
&lgantesque mobile arrivait au terme de sa propre lJil
111
" oosh., tait d de , "
. . pro Ull. Les quanutes h31l!l
considerables, mais le rsidu excdait les Ji mileS
500
Tmoignage par ou-dire
191
Quelqu' un trouva par hasard le catal yseur principal d
1
pro?uction de ,Loosh Les lents et
ava1ent de v1e f?.rt par rapport
la quant1te d .qu Ils mgera1ent. Leurs processus de
croissance et de v.1ellhssement taient si lents qu'ils ne
pourraie?t bout de la deuxime culture. L'qui-
libre du Jardm ent1er et la production de " Loosh, seraient
remis en question. Les deuxime et troisime cultures seraient
menaces d'extinction.
Comme la deuxime culture se dveloppait peine, les
besoins nergtiques des mobiles devinrent aigus. Il arri vait
que deux mobiles tentent d'ingrer une mme unit de la
deuxime culture, provoquant des conflits qui dgnraient
en combats physiques entre deux ou plusieurs d'entre eux.
D'abord amus par le problme, Quelqu'un se pencha plus
attentivement sur ces pugilats. Il observa qu'au cours des
combats, le" Loosb manait des mobiles! II ne s'agissait pas
de quantits minimes, mais de quantits utilisables, d'une
grande puret.
Passant directement de la thorie la pratique, il modifia
profondment une unit de la premire culture et la dplaa
de l'espace liquide vers l'espace gazeux du jardin. Le nouveau
mobile, lgrement plus petit, sc nourrirait d'autres mobiles.
Cette modification visait rsoudre le problme de la
surpopulation des mobiles et engendrer une quantit
importante de ,, Loosh , utilisable lors de chaque
conflit/combat. S'y ajoutait une bonification, si la nouvelle
classe de mobiles mettait un terme la vie de l'aurre.
Quelqu'un pourrait alors transfrer Quelque Part de grandes
quantits de<< Loosh " utilisable et suffisamment pur.
Ainsi fut tablie la Rgle du Catalyseur principaL Les
conflits entre les units du cycle carbone-oxygne suscitaienr
des manations de,, Loosh "Ce n'tait pas plus difficile que
a !
Satisfait de la formule Quelqu' un prpara la quatrime
CUitu l
'
.. ' re. 1 savait dsormais que les mobiles de la tro1S1cme
cultur
, e etalent trop grands et vivaient trop longtemps pour
etre effi
r d 't
a
.
1
caces. S'1ls devenaient trop nombreux, tl .au rai
u&randlr le jardi n. L'espace manquait pour faire crotre ces
massives, ainsi que des units feuillues de la deuxime
ture, en nombre suffisant pour parer leurs besoinS
192
Horizons loin .
latns
alimentaires. Il dduisit de ce qui prcde qu'une b".
, 1 , ,
. d
mo tht'
P
lus grande et acce eree permettratt e multiplier le r e
.
d
acteur
conflit, ce qut entrameratt un rcn ement suprieur de
Loosh .
D' un seul Quelqu'un tous les
lourds de la trOISteme culture. Revenant a la premire cultu
en zone liquide, il les units, dveloppa
diverses formes et dtmens10ns, et leur attnbua des structure)
multicellulaires complexes d'une grande mobilit. Il tablit
un systme quilibr: il y avait celles qui ingreraient des
units du cycle carbonique de la deuxime culture (initiale-
ment immobiles) comme source d'nergie et il y en arait
d'autres, trs mobiles, qui consommeraient des units
mobiles de la premire culture modifie.
Le circuit complet fonctionna merveille. La modification
de la deuxime culture immobile en milieu liquide porta ses
fruits. De petits mobiles trs actifs, respiranr du liquide. se
nourrirent," mangrent ., la deuxime culture modifie.
mobiles actifs, plus grands et/ou diffrents,
de petits mangeurs de plantes ... Lorsqu'un mobile deveoatt
trop grand et trop lent, il tait une proie facile pellb
mobiles qui l'attaquaient voracement. Le rsidu
ces ingestions se fixait au fond du milieu liquide et fourmssatt
un nouvel aliment aux sdentaires (deuxime culture
fie), compltant ai nsi le cycle. Il en rsulta un flot conunu
de L h
, .
mc de leur
'' oos '' 1ssu des sedentaires parvenus au ter .
vie d n .
' . J'ineesUOD
, es con tts mtenses entre mobiles pour ev1ter - e
ct de l'interruption de la vie de ces mobiles, en tant qu
consequence fatale des connits.
.
Quelqu'un appliqua l'autre partie de son jardin,
1
? :o 11
gaze 1
r: on nees-
. use, cs mmes techniques encore penecll ltUft
UJOUt J
' C CU
.. a P USieurs varits de sdentaires (deu;oell1 d,,er
de 11 tablit. des .canaux destins achemjner le
Jardin de osh '' de son Jardm vers Quelque Part. Grce au
l' .. tat Quelque Part n'tait plus tributaire de
l
va ge" co mm
e succ d . . e source pn nctpale de " Loosb,.
autres u et la cult ure de "Loosh" incitrent des
cevoJr et ame' 1 . d' . , .
nager eur propre Jar 1n, ce qut eta1t
194
Horizons t
01
.
nia11u
fo
rme la loi de l'offre et de la demande (le Vide est
con .
E 1
. '
Une
ndition
1
nstable). n e tet, es quantites de " Lo h
co
. d' d Q 1
ffi . os
produites par le Jar tn e ue qu un ne su tsatent pas a
besoins de Quelque Les agissant
comptt.: des autres entrcrent dans le Jardtn de Quelqu'un afi
. , . d L
10
de tirer profit des petttes emanatiOns e " oosh., ngliges
ou tgnores par les collecteurs de Quelqu' un.
Lorsqu'il eut termin son travail, Quelqu'un revint Quel-
que Part et se consacra d'autres activits. La production de
.. Loosb "surveille par les collecteurs, demeurait constante
eu les les modifications taient ordonnes par Quelqu'un lui
mme. Conformment aux instructions de Quelqu'un. les
collecteurs moissonnaient priodiquement des portions dela
quatrime culture, afin d'assurer la fourniture en substances
chimiques, rayonnement et autres ingrdients, destins aux
jeunes units. En second lieu, cette moisson visait produire
de temps autre des quantits supplmentaires de " Loosh
Afin d'effectuer la rcolte, les collecteurs provoquaient des
turbulences et des remous, la fois dans l'enveloppe gazeuse
ct formations chimiques solides qui composaient la base
du Jardin lui-mme. Ces bouleversements avaient pour
d'interrompre la vie de nombreuses units_de la
quatneme culture, crases par les mouvements de terraiO ou
tmme:.ges par la tempte de l'espace liquide du jardin.
quatneme culture tait conue de telle manire que se
ne pouvatent maintenir leur cycle carbone-oxygne en mtheu
ltqutde.)
. Sans la perception et la curiosit de Quelqu'un. ce mod(
uc: Vte du d'
t .\
1
Jar tn aurait pu se prolonger ternellemen
ucaston: tl tudiait des chantillons de" Loosh " Il n a,-att
aucune r
11
-,
00
d
1
f .
. . pour
' e c at re, si cc n'est un certain tntcrc:t
nn
Au cour de l'
1
h .
Quelqu'u . ana yse d'un certain chanttllon de " LOO) et
tnl '
1
vau, par hasard, examin des manauon> ne
dtllrcn '
1
c !emettre au rservoir lorsqu'il Obl>CP'a U
. tres legrc .
\ t\ cmeru tntr .' mats reelle.
,,.;ou
de .. Uxhh tl repru son e>.amen. Un fragmen
h
" JlUnlte ct d
userll
t\\!tr
1
.. tsttlle sc trouvatt mmuue
'UI!Sma
mpo,ble
1
nattons banales de .. Loosh "
1
re
ob e .. 1 oosh
-at '
tenu "ll'ap . " et disttll ne pOU' h .1
" re une
1 ' ' "
\cne de du " 0\
Ttnolgnagc par ou-dire
195
r .. dat sau\agc ... Le " LOO'>h .. du Jardin de Quelqu'un devait
subtr les mmes oprauon'> avant
Pourtant, le fragment en quesuon degageait rellement un
rayonnement si ct purifi qu'il ne ou ne
pourrait sc combtnct avec la_ a l'tat
Quelqu'un ret tc ra ses analyse::.. Le a nouveau postttf,
penser que, dans son Jardm, un lment lui
echappa tt.
Qudqu\m quitta la hte Quelque Pan ct retourna dans
pn.!tn. l n apparence, rien n'avait chang. Les zones
ga1cuses du jardin prsentaient, au niveau de la base de
composition solide. un interminable tapis de reflets verts
1
ssus de la deuxime culture florissante. La premire culture
modifie, en 7one liquide, tait parfaitement conforme la
lot de l'Action-Raction (une section de la loi de la Cause et
de I'Lffet). Quelqu'un perut immdiatement que cette
dtffrencc, la source de "Loosh" distill, ne concernait ni la
premire ni la deuxime culture.
Il trouva les premires manations de Loosh, distill
dans l'une des units de la quatrime culture. qui avait t
pure au cours des plantations de la deuxtme culture.
L'ide germa en lui, tandis que cene unit se lana tt dans une
lutte mort contre une autre unttc de la quatnme culture,
d'une mamre habttuellc. Certes. ce seul fan ne pouvait
engendrer de .. Loosh .. dsull. Quelqu'un le et conti-
nuan sel> recherches.
qu'il dcouvrit la diffrence. Cette unit ne
luttait pas pour ingrer d'une unit plus faible de
culture, ni pour ab orber la feutlle avoureuse
dune lige de la deuxtmc culture toute proche. m pour \ iter
de perdre la ct d'tre 1ngre par l'unne advcr,c de la
quat nl: me v.tguc.
Elle luttan pour ct ,auvcr la 'tc ;\ trOI'> de e
ktnblahlc r 1 . bi
d
unnd genere ... ct ottt\ sous une gran e
11 n' t la dcuxtmc culture, 4U1 attcndnll l't"ue du combat.
teta/ a van plus de doute: C'c!tt de l que pro\ enatent les
rs de .. J dt'>tlllc
tres Qudqu'un uh!>cn a te ... compllrtement. d'au-
de la quatnmc culture dan!> le Jardin. Il perur les
dtf'en-'a am, lorsque d'autre:. unues de la quatrime culture
ou leu .
"peut-." de mante re analogue. Mats un
196
Horizons Joint .
point illogique. Ces clai:.s de Loosh, distill
manant d'umtes actuelles de la quatneme culture ne fourn _
saient mme pas 50 pour 100 de la quantit de
distill trouve dans l'chantillon du rservoir. A l'vidence"
un autre facteur intervenait.
'
Il survola systmatiquement le jardin, furetant dans toutes
les zones. Il ne tarda gure percevoir la source. Un
rayonnement de " Loosh., distill de grande qualit manait
d'une section particure du jardin. Il se prcipita vers ce
point.
Il s'agissait d'une de ces units exprimemales de la
quatrime culture modifie, comportant une substance pr-
leve sur lui-mme. Elle se tenait toute seule sous la partie
suprieure feuillue d'une grande unit de la deuxime culture.
Elle n'avait pas "faim . Elle n'tait pas en connit avec une
autre unit de La quatrime culture. Alors il comprit. L'unit
tait solitaire! Cette circonstance tait de nature engendrer
un " Loosh" disti ll.
Avec du recul, Quelqu'un observa un autre phnomne
illogique et inhabituel. L'unit de la quatrime culture
modifie prit soudain conscience de Sa prsence. Elle s'tait
effondre et se convulsait curieusement sur la base de
composition solide. Un liquide clair tait scrt par les deux
orifices destins la perception des rayonnements. Le
" Lo?sh ainsi dgag tait encore plus raffin.
Des lors, Quelqu'un nona sa fameuse formule DLP.
actuellement en vigueur dans le jardin.
,
Tout le monde connat la suite de l'histoire. Quelqu un
introduisit dans sa formule le principe essentiel selon
" Le" Loosh" pur, distill, est produit dans les
4M du fait de l'inassouvissement mais sa cratiOn n
3
he "
' oso
. u qu a un n1veau vibratoire suprieur aux lim1tes se
nelles ct: l'environnement. Pl us l' intensit est grande, plus ta
"Loosh" distill est forte ...
'uo
our apphquer la formule dans son jardin,
c?nut des changements subtils connus de tous les h
151
0
nens De d .
,
1 consiS
t . , ux es Innovations les plus rcmarquab cs leS
d une part, diviser en moitis les units de
5
e
ru/)
8
engendrer la solitude (elles
de Tir et, d autre part, favoriser la prdominance de
ype 4M.
Tmoignage par ou-dire
197
Tel qu'il se prsente dsormais, Je jardin connat un
rendement fascinant. Depuis longtemps, les collecteurs sont
passs matres dans l'art d'appliquer la formule DLP. Les
units de Type 4M prdominent et se sont tendues
l'ensemble du jardin, hormis les parties les plus profondes du
milieu liquide. Elles sont les principaux producteurs de
"Loosh distill.
L'exprience a permis aux collecteurs de dvelopper toute
une technologie et des outils complmentaires pour rcolter
Je" Loosh,. des units de Type 4M. Les plus courants ont t
appels amour, amiti, fami!Je, avidit, haine, souffrance,
culpabilit, maladie, fiert, ambition, proprit, possession,
sacrifice, et une plus grande chelle, nations, provinces,
guerres, famine, religion, machines, libert, industrie et
commerce, pour n'en citer que quelques-uns. La production
de" Loosh, est plus prospre que jamais ...
CLIC!
J'tais hermtiquement ferm, retourn vers moi-mme et
abasourdi. Ma premire raction fut de penser une erreur.
Cela ne pouvait tre l'histoire de la Terre, BB devait
confondre avec une autre escale prvue au programme de
l'excursion. Cependant, en reconsidrant les dtails du rcit,
mes faibles connaissances de la zoologie terrestre et de
l'histoire humaine se rvlaient douloureusement exactes,
bien qu'envisages sous un autre angle. Le cycle alimentaire
cologique et biologique terrestre avait bien t
etablt. Connaissant la Mre Nature, quelques grands philo-
sophes ont mdit sur la place de l'animal humain dans ce
processus. Par qui sommes-nous mangs? Auparavant ce
n't
'
8
an hypothse. Maintenant...
s que vous avez l'image, BOUM BOUM?)
m attenuai. (Mmoui, je/' ai.)
en.chana BB. Qu'est-ce que le,, Loosh ,, et/a connais-
J
e ont a voir l'un avec/' autre?)
e m'ouv l'
avant d egerement. (Avez-vous reu la boule de pense
ne e Ventr sur Terre?)
broch .. src ddtendit. (Je vous rpte qu'elle figurait dans la
b
"'ee{'
.
oules de excurston TST, parmi des centaines d'autres
Je m'o que nous avons reues avant le dpart.)
uvrs davantage. (D'o la brochure venait-elle?)
198
Horizons lointa
tns
(Pourquoi, euh ... oui, Directeur d'ExcursiOn.)
(O /'a-t-il ,'u.t ?)
,
BB tressaillit. (Je n m aucune donnee sur ce point. li
5
1
, V .
est
born s'en dcharger sur nous et a rou e: << otci les escal
fi
d 1
. tt . . .
es intressantes que nous erons pen an ce e croiSlere. ,, J'en .
, , .
d . '
QI
eu une bonne image parce que c etal/ notre ermere visite don
,
' c
fa dernire boule de pensee que nous avons reue. C'est
pourquoi elle tait si claire. D'autres sont moins bonnes parce
qu'elles se trouvent au milieu. Non, la boule de pense Terre
011
humaine est nette. Tout est en ordre.)
Je me durcis. (Et d'o venair le Directeur d'Excursion?)
BB s'claira. (Oh, lui et /es autresfonr partie d'un groupe de
volutes issues d'un systme voisin.)
(Pourquoi vous ont-ils off ert /' excursion, vous qui 1es de
KT-95?)
BB se dtendit. (Euh, c'tait une sorte de, euh ... marc/t.
Nous en faisons de mme avec tous les systmes voisins.)
(Qu'ont-ils reu en change?)
BB s'claira. (Des jeux, des jeux 1 Nous avons plus de jeux que
n'importe quel autre systme dans un rayon de quatre sauts!)
Je me retournai vers moi-mme et mc fermai. La boule de
pense devenait si chaude qu' il tait difficile de la toucher. Si
elle .tait relle ... un grand si ... Je me suis mis di minue!.
Colere, forte dception ... sentiment d' tre manipul ... envte
de coup ceux qui mc dupaient ... nous ... tOUS les
humams ... a ceux qui nous prenaient quelque chose sans
ou notre permission. Qu'en est-il de la
9ue chacune de nos penses, chacun de nos
ete gutde, non, diri g et contrl dans le seul but
produire plus de " Loosb, de quelque manire que ce
5011
'
un petit djeuner un rservoir de fuel dans un
que quelconque? Et que pourrais-je y faire? Je
m ;Htt; nuBao' considrablement et me dtachai de plus en piUSO:
1
' e, UM BOUM tl BB
t (
11
allez-vous?)
J
s' cstompatt raptdemcn
Le retour au h
01
ent
comme si j'avais p yst9ue fut quasi instantan, vais
pas fait depuis 1 presse le bouton d'alarme, cc que JC na tale
et physique J' Forte sensation de fatigue men ue
d'nergie. ?c noter l' heure de retour. as
m'endormir Je ats de rien faire. Je ne
. me SUIS lev, me suis rendu la cutstn
Tmoignage par ou-dire
199
j'ai prpar une tasse de caf. J e me suis assis et j'ai regard
fixement la tasse.
Je n'ai pas e_u l' nergie ni le dsir de me lancer dans une
autre exploration au cours des deux semaines suivantes
J'tais dprim. La seule scne refaire surface fut
suivante.
C'tait le crpuscule. La vache de Guernesey avait par-
couru. des kilomtres dans les pturages la recherche de
fourrage. Hier, l'herbe tait belle ici, mais elle ne s'est pas
donn la peine de se demander pourquoi. Elle a calmement
pass le portail lorsqu 'Il lui a ordonn de le faire. Il savait que
l' herbe serait plus belle ici et c'est pourquoi II l'y a amene,
sans qu'elle le ralise. Elle n'a fait que ce qu' Il lui a ordonn
de faire.
Et maintenant, le crpuscule, c'est nouveau le moment.
Elle doit se rendre chez Lui. Elle prouve une douleur qui
l'aiguillonne sous les flancs et la pousse rentrer. Chez Lui ,
sur la colline, il fait frais et les pturages sont plus abondants.
Et Il la dlivrera de sa douleur.
La vache gravit la colline et attend prs de chez
Bientt, le portail s'ouvrira, elle prendra place chez et
mangera le fourrage qu' Il lui donnera. Et pendant_ qu elle
mangera, Il la soulagera de sa douleur .
Ensuite, l'Homme s'loignera avec un rectptent ctrculatre
rempli d'eau blanche. La vache ignore d'o Il a tir cette eau
blanche, et pourquoi Ilia veut.
Comme elle l'ignore, cela lui est gal.
13.
TRAITEMENT DE CHOC
Il me fallut plusieurs mois pour m'adapter la boulc de
pense loosh . Adapter est un terme trs gnral pour
exprimer un cycle complet de ractions telles que le choc, le
rejet, la colre, la dpression, la rsignation et l'acceptation.
Mon exprience tait sensiblement comparable aux dcou-
vertes effectues par d'autres et aux tudes sur l'tre humain
face la mort naturelle ou accidentelle.
Quelque chose tait en train de mourir en moi. J'avais
ralis depuis longtemps que le Dieu de mon enfance
n'existait pas, du moins pas sous la forme qui m'avait t
inculque. Cependant, j'avais profondment intgr le
concept de crateur et de crature. Il me suffisait d'observer
l'ordre de la cration, complexe et labor, la symbiose qui
prsidait l'ensemble du processus ... les arbres qui, natu.rel
lement, poussaient la verticale et nous fournissatent
ncessaire, tandis que, depuis longtemps, nous
nournss1ons sans le savoir de nos dchets indispensables a
leur existence ... l'quilibre de la plante' entire, dont les
phnomnes de filtrage extrieur ne laissaient passer que
et la qualit adquates de lumire solaire, SI
dtermmante pour le dveloppement biologique ... et bien sr
pour la chane alimentaire
La boule de
,
1
ponses.
N
pensee loosh contenait toutes es r .
de
elle expliquait le but, la cause et la
1
e , ac.teur m'avait longtemps chapp. La s
" oosh ,, eta
.
, . la rre
prosaque. Simple La raison de
ous produ1s1ons vraiment Quelque
Traitement de choc
201
valeur. Le loosh " Si enfin on tait en mesure de f h' ., , .
11
ranc tr
les barneres emotionne es en question il devena
1
t
d
'ffi '1 d
,
. meme
dans ce cas, 1 1c1 e e trouver des brches dans te conc
C
,, .
1
. .
ept
gnral. eta1t une ~ x p tcat10n totale de l'histoire et des
comportements humams.
Et les INSPECS?
taient-ils les jardiniers, les collecteurs de " loosh, ou tes
surveiUants? Ce problme m'avait tourment pendant des
semaines avant que je ne me dcide trouver la solution
,
coCtte que cote.
Une nuit, aprs avoir pniblement dormi deux cycles, je me
rveillai en sursaut et demeurai calmement tendu sur mon
lit. A l'vidence, la crainte de ce que je pourrais trouver tait
plus forte que je ne l'avais pens. Je dcrochai difficilement
du physique et glissai hors du second corps qui planait. Je
recherchai le signal de ralliement INSPEC, mais sans succs.
Tout d'abord, je fus dconcert, mais je ne manquais ni de
dtermination ni d'audace. J'utilisai l' identificateur INS-
PEC, la boule de pense totale que j'avais d'eux, m'tirai, me
concent rai ct part is. J'eus brivement la sensation d'effectuer
une rotation, mais non de traverser les anneaux. Puis je
pntrai une obscurit profonde. J'tais immobile. Rien
d'autre.
J'avais l'image que l'identificateur utilis n'tait pas suffi-
sant Je pouvais bien me trouver aux portes du territoire
INSPEC, mais je ne possdais pas le passeport qui m'aurait
permis d'ent rer. Je n'avais jamais essay d'aller vers eux, car
~ l s taient toujours venus ma rencontre. Je n'avais aucune
mage de leur ralit/tat. C'est pourquoi je n'tais parvenu
qu'au Lieu de nos rencontres. Si je me concentrais sur. ..
Une vibration chaleureuse me t raversa. (Bravo monsieur
Monroe. C'est tout fai t correct.)
Je commenai me dtendre un peu. Au moins, j'avais pu
aBiler aussi loin et ILS ne m'avaient pas appel BOUM
OUM.
1
(Peut-tre prfreriez-vous l'identificateur sous lequel nous
ous conna . 1
d , . s
,. tssons e mieux. Nous estimons que, esormats, vou
J etes pret.)
Prt. u
.
Q 1 t
donc .. n nom ... 1ls me eonna1ssent mteux que... ue es
ce nom?
(Ashanee'l:i:_ ____ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
202
Horizons loihfa
tns
Ashaneen, nom trange et familier. Sensation d'essa
, . f d t d
.
Yer de
gurir d'une amneste pro ... eMn : e
1
pattence de ceux qui
m'aident retrouver la memotre. ats e loosh ...
(
Nous savons quelles perrurbarions vous avez rraverse
/
. c
s.
mais vous deviez en passer par a. omme vous dires. c'est
mhrenr au rerriroire.)
Puis la boule de pense <loosh " fut relle ! Je tressaillis ...
(C' est la traducrion qui n'en esr pas relle. Vous savez
parfaitement quel point il est difficile de situer correctemem
la Terre et les valeurs humaines dans des perspecrives et des
nergies qui chappent /' espace-temps.)
Je mc tournai vers moi-mme et saisis la boule de pense
" loosh " "Loosh " une nergie gnre par tome vie orga
nique divers degrs de puret. La plus pure et la plus active
mane des humains. Elle est engendre par l'acti vit humaine
qui dclenche l'motion, la plus leve de ces motions
tant. .. l'amour? Est-ce que l'amour est d oosh "?
(Continuez, Ashaneen.)
Mais la boule de pense indique que du " loosh" est rejet
l'issue de la vie physique, en cas de souffrance. de colre.
de haine ... tout cela ne ressemble gure l' amour.
(Comment dfiniriez-vous l'amour dans votre langage?)
Je savais que, logiquement, c' tait l'tape sui vante. Je ne
pouvats la rponse. Tout au long de de
grands espnts et les plus grands philosophes s'y etatent
Ils n'avaient trouv que des rponses partiell es. EIJe
n etas.pas de ceux-l. Je n'envisagerais mme pas d'essayer.
(Mat s vous savez que cela existe. L'amour n'est pas unr
tlluston.)
Je la boule de pense loosh " et me wurn<ll
profondement vers -
t r
1
mot-meme. De cette ma mre c etat
pcut-_tre tait-cc la prsence de l'nerg,ie 1 SPEC.
presentau elle-mme, la fois comme un mlange et
ne -.equence d' d
' lodtC'
Ct:p d
accor s musicaux et de co unes mc .
en ant tl ne .
1
1eurs
0
\ agtssan pas de sons, mais de de
dans une confuston
j'in de. jo te, de peur et d'mono
blanc d'abo 'ct eputs ma natssance l'image d'un amux 1
. . . r IS d
'
1 \ '"
de
1
l>U e ma mre ct de mon pre.
1
rcc
Pendant toute c atrs, dont Je ne pouvais identifier la sou d(
mon enfance.Je rechercha une lgre lueur
Traitement de choc
203
blanc prenant sa source en mo i, une lueur que j'mettrais
moi-mme. Je fus constern de n'observer qu'une seule petite
lueur blanche dirige vers un chien airedale rpondant au
nom de Pete. J'tais certain que la fille, au lyce, comment
s'appelait-elle ... n'avait mme pas tressailli.
(C'est une ide fausse des plus communes, un instinct de
conservation prcoce.)
J'tais d'accord, mais je ne pouvais comprendre pourquoi.
Mme de ce point de vue, les accords rouge vif et rose, et la
mlodie taient impressionnants. Pas tonnant qu'une volute
ignorante comme je l'tais ait une image errone. Je progres-
sai rapidement dans ce fouillis que j'tais. Je pouvais parfois
reprer des afflux de blanc dont je n'avais pas eu conscience.
Leur ralit me dprimait et m'attristait , parce que je ne
trouvais pas en moi d'mission significative analogue. Tout
entrait en moi , je le prenais et ne ragissais pas. Finalement,
je m'interrompis et arrtai l mes investigations. Je n'tais
gure un producteur de << loosh '' Trop d'autres accords
colors ct de mlodies. Sauf maintenant. Je savais qu'en
certains points , quelques fortes missions manaient de moi.
Cela prenait-il tant de temps!
. ( Vous comprenez les ondulations. Tout provient de la mme
ligne de base, les couleurs et le blanc. Il n'y a qu'une diffrence
de frquence et d'amplitude.)
J7 savais ce qu'ILS faisaient et je l'apprciais. Ma concen-
s'tait dtourne de ce que je pensais tre dsagrable
une situation nouveau abstraite, mais nanmoins trs
de. En agissant de mme (exprience interactive), on
exprimer la colre, la douleur, la crainte et tout le
et finalement (si, par bonheur, on a termin le cours
une forme d'nergie spciale appele amour.
01
ant, nous ne savons pas avec certitude de quoi il s'agit
(
1..: ment l'utiliser.
ne cole d'
.
Ou,
apprentiSsage mtensif bien conue.)
pour produire du " Joosh /amour de
gnorallqua lie. fait que la conscience physique humaine
POur ' essenuel qu'elle tait implique dans ce
qu, etre un lment important. Rares sont ceux
le immatriel, au moins ouver-
.
a evenan trs lourd pour ma connaissance.
JC commena, me faire une 1mage rimide,
Horizons lo .
204
ua,ns
. . . ble mais relle. Qu'arriverait-il si la vach
10
saisissa ,
.
1
d
1
? E
e de
G
sey dcouvrait la va eur e son ait. t que pour .
uerne
. d
. ?
ran.
elle en faire si elle pas e veau a nournr .
l
', onomiser? Pourrait-eUe le troquer contre du foll) ou d
cc
.
, .
1
, b ? Q , . es
blocs de vitamtnes et de protemes a er. u arnverait-il
si elle dcouvrait que IUJ prend son lait? Se
rvolterait-elle et refuserait-eUe d en donner encore? Mais
alors elle n'aurait plus de pturage o patre, plus de chien
de b; rger pour la protger, plus de taureau quand elle en
aurait besoin et, pis que tout, plus d'table o aUer se faire
soulager de sa douleur. N'ayant aucune notion du temps qui
passe, elle oublie que la douleur s'apaise par la suite. Et mme
si ell e le savait, peut-tre n' y ferai t-ell e pas attention. Elle ne
voudrait pas gcher une bonne chose. En fi n de compte, qui
s'en soucie? Qui pourrait bien s'en soucier?
(Comme on dit chez vous, on ne peut vaincre la machine.)
L' image tait encore l, timide, toujours inexplique. Et
ceux qui pouvaient vaincre la machine? Ils sont condamns
demeurer des exceptions, aucune machine n'est parfaite,
une seule anomalie suffit justifier ou crer un lment
statistique. Sont-ell es abattues et en fait-on des hamburgers?
Et dans ce cas, est-cc qu'un ha mburger est une sorte de super
" lo_osb" ou quelque chose de compltement diffrent?
ce egalement une portion du produit de la machine, ou bieD
est-ce la roui lle qui est racle et dont on se dbarrasse?
. est le rle des jeunes ta ureaux? Il s ne produiront
de" loosh ''Un taureau suffi t pour cinquante vaches.
il Y a un surplus. Dans la nature - la machi ne? -
e.tat sauvage, l' impersonnali t de cette perspective de prdo
m\nance ct de prdation ne figure certainement pas dans
co onne gagnante. Attendez l'image se prcise. Il n'y
011
'
011
pas de prod .
,
1
taureau D uctton de " loosh" sans au moins un, eut.:
one le tat
. d' ct mats
indispensable ' treau est un producteur m ." e de
mme ' de " loosh " Dans cette optique tl en va
l'herbe, le fourrage, l'eau les et le reste;
.
z-vous les d b ' ,
ue voll
aunez tant.)
on es, attez les frequences q
Voyons! Si un ,
elleS
peuvent rso emetteur propage certaines ondes. de
manire fornner avec des vibrati ons de mme tyPe: os
qui , pense e rner une combinaison de plusieurs il
n termes de lumire serait blanche! Atnst.
'
Traitement cie choc 205
l' ntre comme la sortie, vous ne devez pas tre l'antenne
e le transducteur, mais l'un des oscillateurs. Vous pouvez
ou jamais percevoir un vritable rayonnement de "loosh et
J:uer un rle vital sa pro?uction. Me mes
premires recherches, Je me sent1s beaucoup m1eux.
(Alors, qu' esr-ce qui vous tracasse?)
L'image mc titillait encore de l' intrieur. ILS avaient
raison. Que ferais-je de tant de " loosh /amour si j'en
possdais un en.t rept? .Le JJ ne ferait
reveni r par interet et Je devra1s constnure un autre en trepot
afin d'y stocker des quantits toujours plus grandes. J 'eus
une intuition lumineuse. C'tait vident. .. Quelqu' un, Quel-
que Part. Si je pouvais ...
(A ce point, vous n' tes pas encore prt. )
Prt aller Quelque Part? Pour y rencont rer Quelqu' un ?
Et dans tout cela, comment vous situez-vous, cher ami ? Si
j'avais le courage de demander. ..
(Nous ne sommes pas ce Quelqu'un, ni ne venons de ce
Quelque Part que vous avez mentionn. Nous ne sommes pas
non plus les gardiens du jardin de la Terre ni les jardiniers. Nous
ne collectons ni ne dplaons le << loosh 1 nergie dvelopp par
l'humain dans le temps ou dans l'espace. Nous ne nous situons
nulle part dans le processus humain d'apprentissage intensif
Cependant, nous avons observ sa production et son dvelop-
pemem depuis le commencement. Nous y participons, si besoin
.sans. interrompre la session d'tude. Notre participation se
revele necessaire lorsque le flux est bloqu. En dernire analyse,
ceue satisfait un besoin vital pour nous.)
Il falla1t que Je pose la question. Est-ce ...
(gue/que Part n'est pas fe ciel de votre histoire mais a t
cree COin l' ,
,
' me ont te tous les autres systmes.)
Alors Quelqu' un .. .
(Est le crateur q , ', v A ,
t cr, C , ut a ete cree. ous etes un createur qui a
Penseed. hacun d enrre vous porte en lui une petite boule de
e Quelqu'u 1 A
cette boul d qut ut-meme vous a cr. Par le biais de
en vous u:e de quelqu'un, votre crateur, vous portez
Je rne tmage.du createur qui a cr Quelqu' un.)
. retourna
1
v A
difficile de n ers Mme sous cet angle, il
L unage fac l e. pas tenu compte de la logique srielle.
co
1
e represe t 1
nceptions .. n rut a multitude de deformations de
ausses et d'" d' . '
m tcattons errones. Une petite
206
Horizons
. ce peut tre dangereuse et l'imagination hum .
conna1ssan
, , b S''l , .
a1ne
, . s'est inspiree la- as. 1 n y ava1t pas eu
creatnce
un
Quelqu'un... , . .
(Les humains 11 pas.)
Je mditai cette 1dee de /amour. Ce Quelque Pan
doit tre t'endroit o l'on tout lo,osh " 1.1 cadrerait
avec plusieurs concepts du. ciel. devms melancolique. Peut-
tre pourrions-nous aller.Jusqu bord ce Quelque Part.
Ai nsi, je pourrais me fa1re une 1de heul_de l'tat dans
lequel il y avait tant d'amour. Tout pres, mats pas dedans,
juste pour regarder de loin. Cela pourrait me fournir tant de
'
reponses ...
(Vous n'en demandez pas trop, monsieur Monroe. Nous
pouvons arranger cela. Fermez-vous bien .. .)
CLIC!
... Mme compltement ferm, le rayonnement tait si
puissant qu'il en tait presque intolrable ... j'avais la sensa-
tion de dgouliner de transpiration, de fondre ... mais ce
?'taityas la chaleur ... j'clatai en sanglots dchirants et
gnoraLS pourquoi ... Puis le rayonnement s'adoucit et je
' .
.
m ouvns un peu. Entre le rayonnement et moi, et il y ava1t
Elle me protgeait. Je pouvais percevoir un effet
autour d'elle, au-del du rayonnement, qui
fresques religieuses que j'avais admires. Mrus
c etau et, d'une certaine manire, trs di ffrent des
couleurs ptgmentes ...
/
(Votre tolrance a atteint ses limites. Nous cartons la
p upan des tunes d' . .
' 'd
h
d
"" nerg, qut ne sont eux-mmes que le rest
11
asar eux la fi
1
C
' uue, comme vous diriez du fiondamenta
oncemrez-vou
c 1
1ous aider ) s sur nous er non sur l'aurole extrieure. e
0
a.
Je me fis vi olen fi
e
commena ce et tXa1 le centre de la forme ... J
1
me raf h
n
mo1 rationnel et b raJc tr et me calmer ... lentement, rno
l'accs mot'
0
servateur mergeait nouveau
onnel
' aJI
comme regarde crasant qui m'avait envahi ... cet .
devas fare un rf'"a travers une plaque de verre fum et JC
de
e on co
en
. du seuil
01
.nuel pour maintenir J'mouon
1
eclatante, l'hor de tolerance... la J. oie merveilleuse e
cepcnd reur et la .
un.
ant que Jatll' . veneration ne faisaient plus qu
lSSatent d' li . .
i rne
e es des ecla1rs fugaces qu
[rattCIIll'lll de cft oc
207
spera
1
enl. J'tais incapable d'viter le rayonnement et
tran " d . C . .
ne le mat risaiS qu a gran. -pcme. e tr s ccrtamement
1
aradis absolu, le dermcr che7 mo1. ..
e rconcentrez-vous davantage. Vous en tes capable.)
Je regardai vers de verre
on ami INSPEC ... ClJ tats rcconnatssant, car Je savats que
tellement sensible au simple renet, la fuite, la pleine
du rayonnement m'aurait puis. Je n'tais pas prt...
st c'tattl'imagc du bord ... L-bas, dans loi.main, il y avait
une forme vivante, rayonnante, d'une tat lle tncroyable, ma
premire image d'un grand humanode debout, les bras
tendus devant lui, les paumes tournes vers le haut... mais
aussi vite qu'elle tait apparue, la forme disparut... A la place,
il y avait une sphre brillante aux bords indistincts, suivie
d'une aut re, identique en apparence. Il en venai t encore
d'autres, qui formaient une cascade continue remontam
l'infini, transcendant l'image que je pouvais en avoir ...
d'innombrables faisceaux ou rayons manaient de chaque
sphre ... dont le diamtre tait parfois considrable, parfois
aussi inlimc qu'une pointe d'pingle ... ils taient uniformes
dans le sens de la longueur, mais leur destination chappait
mon image ... certains mc rasaient de si prs que j'avais la
sensation de pouvoir tendre le bras et les toucher ...
(Voudriez-vous les toucher? 1\ous vous aiderons le cas
chant.)
'
. J'hsitai, mais rassur par la protection chaleureuse de
j'avanai avec prcaution une partie de moi-
ct touchai le plus petit des rayons qui se trouvaient
pro
'"rnJte de moi ... En un clair, le choc se propagea dans
tout mon tre ... et je sus ... ct je savais que J'allais oublier
parce que ' .
'
r r . Je n tats pas, pour l'tnstam, en mesure de saisir la
Ile ... cependant, je ne serais jamais plus le mme bien
ayam to t b
'
bonh. d u
0
;ussi?) st-ce que a coute de l'nergie argent,
acquies ,
a1. (D une certaine manire!)
220
Horizons loinr .
a,ns
So
udain je perus un puissant appel de retou
hysique, et sonore. J'y rsistai et, au
d'attirer BB: Je partir.
dant,je ne le la, car .1 ne comment s'en
sortir ... ma1s le s1gnal eta1t trop putssant et Je ne pouvais m
retenir. Je m'loignai lentement tout en rsistant,
acclrai ds que j'eus dcid de rentrer, de rgler ce problme
et de revenir aussi vi te que possible. Je regagnai Je second
corps, m'y glissai rapdemeot et, de l, sautai dans mon corps
physique. Je m'assis sur le lit et regardai autour de moi. Tout
tait normal, pas de problme de vessie, pas de fourmis dans
le bras ou dans la jambe, aucune douleur. Le signal devan
tre externe, sonnerie du tlphone ou passage d'un avion.
Quoi qu'il en soit, cela n'importait gure. Je pensai tout de
suite BB et me le reprsentai, dsorient, au bord du tronoir
de la 42 Rue ou de Broadway. Je fis quelques exercices de
relaxation afin de me dtendre et de pouvoir ressortir de mon
corps, mais j'tais trop tendu, je n'y parvenais pas. Aprs la
sixime tentative, je fi nis par m'endormir.
Je ne me rveillai qu'au petit matin. Je voulais sortir de
mon corps et aller aider BB mais ce n'tait pas le moment
qui me convenait. Je passai journe normale er, parfois.
BB jaillissait comme un clair dans ma conscience. Dans cene
j'tais responsable lOO pour 100, et je le sa\ais.
en fin d'aprs-midi, je me sentis
faugu pour pouvoir me dtendre. Je montai au laboratotre.
Y entrat et m'y enfermai. Je prparai quelques signau\
avant d'entrer dans une cabine d'isolation. JC'
m e.tcndts le lit eau et plaai les couteurs sur mes
Prcsq , .
L reste
.: . uc tmmedtatement, je pus mc relaxer. e.
sans dtflcults. Je me dtachai du corps phystque.
rou at en dehors du second corps m'tirai et stoppai. Je me
rctrou .. a
1
JLI d
(
f::) BQ Ste CVant Une forme.
' C \!BOUM
Je \tb ra (( allez-vous?)
BB _ .
1
am ment etes-vous arm tci ?) .
etau parfanc . -fioll l
pettt laut . . ment detendu. (Lorsque \'0/IS Ol'e-
1
l
- J at .Hl/V/ l'o . d Il is rou '
memt PUl . tre 111 enrificateur. Je 11 a a . us
n'1
pierre et
plupartetatentsurmontes e ec c.s, cc. oc
ou de de. so.rtes. Sur cert.ams; on trouvait des
vitraux ctrculatres mmut1eusement executes. Nous sornm
descendus devant la faade de l' immeuble le plus proche.
femme mergea de et descendit un large
escalier. Lorsqu 'elle atte1gmt la derme re marche, elle leva les
yeux vers nous et s'arrta. Son visage n'exprimait pas la
crai nte, mais l' incertitude.
Sans attendre, je commenai: (Nous n'allons pas vousja1rt
de mal.)
Elle rpondit d'emble: (Pourquoi m'en feriez-vous? J' es-
sayais de vous situer. Nous avons tant de comits. Vous
pas l'air d'un nouveau venu. )
Je souris. (Nous sommes en visite.)
(Selon norre pasteur, il ne peut y avoir de VIS/leurs ICI.
rpondit-elle avec assurance. Vous n'auriez pas pu nous
rrouver si vous n'aviez pas notre confiance. De tou re faon. les
nouveaux venus som/es bienvenus. Je vais vous conduire auprs
de The/ma. qui s'occupe du comit d'accueil.)
Je souris. (Non merci, nous ne faisons que passer. )
E.lle eut l'air dconcerte. (Pourquoi dites-vous 110115"?
Senez-vous mulrip/e? Nous avons une classe de personnaluts
multiples que vous pourriez frquenter. C' esr le Dr Frank el qui
en a la charge.)
BB interrompit. (Pourquoi ne peut-elle pas me perceloiT.
BOUM? Charlie m'a bien peru.)
_
PElle me sourit. (Qu'avez-vous ... Oh! Vous l'OtiS appe/1'-
ercy BOUM BOUM Charles?)
E (Pas _exacrement), rpondis-je. C'tait asse1 ilure ant.
Ile melangeatt nos deux rayonnements pour forger son
mage.
(1\''est-ceparn
.
11
. drd'tlflt vi
wrvet eux de sa1oir d'avoir/a cert/111
?) D'un ample elle carta le!> bra:,
ils ;,/e me si bien ce que j'ai e11 mourant.
1
5
ici. J'ai moi-mme nourrt e11 secret quefqtJu
d
Je comprend
L'cole
1
imanclre et le
1
1
ce que I'Ous ressente::.
,
111
s c asses de rendoctrmement l'OtiS permet'''
--
Une leon sans peine
231
d')' voir clair .. Jl!e inquitez pas. Ce qui est inhabituel, c'est
que
1
,
0
us arnwez ICI seul) .
Par gard pour BB, Je me devats de poser la question
suivante. Il se concentrait trs attentivement sur la scne qui
c droulait. (Alors, nous ne sommes pas au ciel, ici? Ce n'est
pas ici que Dieu se trouve?)
Elle eut un lger ri re. (C'est exactement la question que j'ai
pose lorsque je suis arrive ici. Ne soyez pas du, nous ne
sommes qu'aux portes du paradis. Notre pasteur, le Dr Fortune,
en parle dans ses sermons tous les dimanches. J'avoue que ses
sermons sont trs diffrents de ceux du rvrend Wilson,
Lexington. l o je vivais physiquement. )
(Allez-vous y retourner?)
Elle frona les sourcils. (Voulez-vous dire, retourner la vie
physique?)
Je m'adoucis. (C'est bien cela.)
Elle resta pensive un moment. (Je ne sais pas. Le Dr Fortune
fait galement des sermons sur ce point. JI dit que, lorsque vous
partez d'ici, vous pouvez revenir la vie physique ou aller
encore ailleurs.)
BB interrompit: (Vous avez vu a. BOUM BOUM? Ce,
euh ... cette volute Fortune s'est Jrouv une image solide!)
Je me tournai vers BB. (Exact!)
La femme me regardait. (Je ne comprends pas ce que vous
murmurez! Oui, je pense que la perception du Dr Fortune est
ais enfin, c'est un homme, pas une fille.)
J mststat. (Alors, il y en a qui partent d'ici?)
d Clic sourit. (Oui.' Nous perdons plusieurs fidles chaque
unanche. Le Dr Fortune n'y voit aucun inconvnient.)
CSa,ez-vous ce qu'il advient de ceux qui partent ?)
(A la fln du .\ervice, ils se lvent er sorrent par la porte
Prtnnpa/e
1
avant tou/le monde, et on ne les re1oit plus. Lorsque.
nous quittons, lieux, ils s?n! partis. C'est
Je fi ruue/ que notre eglise accomplit tet.)
.fin(/" de mon mieux pour y croire. (Vont-ils au paradis en
' compte?)
Elle s'ouv
pr,h
1
.,;.
1
,
0
rn ct fut trs claire. (La plupart de 11os fidles le
chaq
11
D
1
Ptnto11 du Dr Fortune est plus nuance. A la fin de
I'Y\rce 1 1
clans la
1
.
1
r h .' .
1
ance un appel, _comme le rvrend
P Htque. Des gens se !event et s'approchent de lut.
232
Horizons loi .
fileur parle sans que les autres puissent entendre p .
. ,
. las llo
chantons un hymne et, eux, 1 s sortent.)
us
(O pensez-vous qu'ils se rendent?)
_(Je l'ignore_. Tout diffrent_ de ce que /aais
imagme et 1 m tant apprts ... MaiS Je ne me sws pas encorefi .
d
' "d ' . )
01/ 1 e prec1se.
Pui_s elle clata de rire. (Vous me posez des questions et des
ques{lons! Vous devez rencontrer les gens du comit d'accueil
Je vais vous conduire ... Auendez une minute, o al/ez-vous?j
(Nous, euh ... je dois partir maintenant.) Je pris cong d'elle
et nous nous levmes. (Rendez-vous au paradis, j'espre!)
Elle resta interdite, le regard fixe, tandis que nous nous
loignions dans la brume. J'tais curieux de savoir quel
compte rendu de notre visite elle allait faire, du moins si elle
en faisait un. Tout en cheminant lentcment,je m'cfforaisde
choisir une halte adquate pour la dernire partie de la leon.
Je faisais l'impasse sur tant de points que je commenais
douter de la valeur de ce priple. Ce n'tait certes pas une
tche pour un nophyte, cl c'est pourtant ce que j'tais. Une
leon sans pei ne! J'tais moi-mme encore trop humain.
C'est en s'adressant moi que BB me fournit la rponse.
(Eh, BOUM BOUM, Allons-nous au ciel, maintenant ?)
Je roulai un peu, puis mc dtendis. (Pas encore. J'ai l'image
que, mme si je le voulais, je ne pourrais pas y aller.)
(Et alors, o sont les humains qui me donneront des boules
de pense? C'est ce qui tait suppos faire/' objet de ma
Or, je ne fais que trainer, vous comprenez ce que je veux diTe?
Revenons auprs de Charlie.)
. ,
Je ne rpondis pas, mais l'image m' apparut avec
Je me mis rapidement en mouvement. J e savais avec cerutude
qu'elle serait notre dernire visite. J e me dirigeai vers tes
bords extrieurs de l'anneau le plus extrieur, o la brunle
tai t trs fine. Le bord de l'anneau embrasait la brume.
L
'
. 'e en
orsque nous l'avons pntr. la lueur s'est
nombreuses sources de lumires douces. Ces sources .
neuses reprsentaient les habitants du lieu. C'tait les
les assistants, les soi-disant guides des anneaux
n.curs_. par vocation, en mission Jl
J avals IJdcntficateur d'un ami et m'y ralliai. suv Bf; re
nous fallut e
.
vo1r al
h
1
U ncore un ccrtam temps avant de pou ha de
a te. ne forme se dtacha d'un groupe et s'approc
Une leon sans peme
233
nous. Elle n'tait que lgrement humanode et luisait
doucement.
Je m'ouvris. (Je t'ai pris au mot, Bill. Nous sommes venus
rendre visite.)
La forme se dtendit. (Nous t'attendions, Bob. Je suppose
que tu es en compagnie de ton ami de KT-95. Bienvenue, BB.)
BB tressaillit. (Euh ... Salut!)
Je n'tais pas surpris que Bill ait conscience de BB et de
toute la squence. Il m'arrive de percevoir l'image que toute
mon aventure, y compris celle-ci, a t soigneusement prvue
depuis le commencement. C'est pourquoi je laissai Bill et BB
s'entretenir, et c'est ce qu'ils firent.
BB s'enquit. (Etes-vous un humain comme BOUM BOUM?)
Bill roula un petit peu. (Je possde un grand nombre de
boules de pense humaines, BB. J'ai pass par de rudes preuves
cette occasion, mais, ce point, je ne dispose pas d'un corps
physique, comme Bob.)
(Voulez-vous une boule de pense me concernant, ce que je
suis et tout le reste?)
(C'est inutile. J'ai une bonne image de vous, de vo1re ami,
euh ... AA et de KT-95. Ce qui m'intresserait, c' es1 l'image que
vous retirez de /' exprience humaine, sui le votre le_,on.)
BB tressaillit. (Elle n'est ... euh ... pas trs au point. Etes-vous
sur que vous la voulez?)
Bill s'adoucit. (Donnez-/a-moi telle quelle.)
(Ah! Bien, euh ... c'est le groupe de jeux le plus extravagant
a ... Avec, euh ... des rgles qui se superposent aux rgles. Tout
est si confus que vous n'obtenez, en aucun cas, l'image du jeu
au?uel vous tes en train de jouer. lis sont tellement pris par
qu'ils en oubliem qu'il ne s'agit que d'un jeu. Ils oublient
meme pourquoi ils jouem er comment ils ont commenc.)
(Vous avez trs bien pos le problme. BB.)
(Pourquoi, je pourrais prendre la boule de pense que/ ai
reu:. la vritable boule, revenir en KT-95 et la dvider, chaque
Par!'e serait un jeu et je pourrais garder ces volutes l-bas, en
lram de .
(J
ter si vite qu'elles dureraient.)
e SU!
BB
s sur que vous le pourriez.)
tres l'
1 1
n'es
1
sat tt. (Mais des lmems manquent ... et, eu1 ... ejeu
un jeu sa11s ces lme11ts.)
etan trs calme. (Tels que ... ?)
234
Horizons loua
tns
(Comment les points? Qui est-ce qui se char e
de compter les pomts ?)
g
(Bonnes questfons.)
. .
. .
.
BB vibra. (Ou est le plaiSir? Pourquoi JOuer SI vous ne lire
aucun plaisir du jeu? Je n'ai pas eu l'image qu' un seul de
humains ait prouv du plaisir. )
Bill acquiesa. (Ils en prouvent parfois. Quelques-uns en
prouvent la plupart du temps er un trs petit nombre d'entre
eux en prouvent en permanence, mais ces derniers som rares.
fi manque votre image quelques nuances subtiles.)
BB tressaillit. (Mais il y a encore autre chose!)
(Oui ?)
(La parlie qui perturbe tant la Bande M .. . le grincemem.
BOUM BOUM l'a qppel motion. Je n'en ai pas la moindre
image. Il prtend qu'il faut tre humain pour .. . )
(L'motion, ce som les points, le score.)
.
BB fut dconcert. J' attendais que Bill s'explique. Mo1
aussi, je voulais savoir.
Bill continua. (L' motion est ce qui donne son aspect si
extravagant au jeu. Mais c'est le jeu, le vrai jeu
tous les autres jeux se droulelll. Les autres ;eux
alimentent le score du grand jeu d'nergie motionnelle. Le
jeu consiste dvelopper celle nergie motionllelle
son point le plus effectif, vaguement fix par les
mallls comme tant/' amour. Plus nous accumulons de pomts,
plus grand est notre plaisir. Ici Lo vous vous trouvez actuelle
ment} nous c
aider
d'
onsacrons presque rouze notre nergte a
autres huma d
our le ms, e tout es les manires el partout oun .
pouvons en vue d' /'
. d . ssenur
P
l d ' .
am 1orer leur score c' esr-a-dtre l' 1 e
us e platsir.)
'
BB se reto
ti par
s'ouvrir urna vers lui-mme ct se ferma. Il 1nll
(Oui, (Euh, Bill?)
BB tressaillit (J .
, t de
celle nergi e n a
1
aucune image de cette emouon l'
B
.
e-amour p
1
.
11l vibra d
as a momdre ide.)
BB fut d oucemcm. (Mais si!)
(Pourquo;c?ncert. (Moi?)
1 la p
etes-vous
.
donfl e111e de reve venu ICI? Pourquoi vous tes-vous
1
11
peu p
"" de KT 95 :>
ofllt' ''
0
rtou1 ? Pou . - . Pourquoi ave:::-vous .. . tr tC
rquo
1
vouliez-vou:; orendre reue /c:(OII
01
.
Une leon sans peme
235
Bob? Pourquoi n'tes-vous pas simplement rentr en KT-95
our jouer un peu_?) . , ,
p BB tait tout a fa1t deconcerte. Il se retourna lentement
vers lui-mme et se ferma hermtiquement. Je ne pouvais
plus percevoir le moindre rayonnef!1ent _ou en
lui. Bill s'approcha doucement de lUI, ma1s BB ne ragit pas.
Je n'avais jamais assist un phnomne semblable chez un
tre immatriel, sauf chez ces tres rencontrs dans cet
extraordinaire anneau, directement conscutif la mort
physique. Et encore, je ne les avais jamais vus entrer dans cet
tat. Je me mis vibrer.
Bill s'ouvrit doucement. (Tu devrais rentrer. Nous nous
occuperons de lui.)
Je vibrai davantage. (Est-ce qu'il s'en remettra?)
e:t .train. d' norme boule de pense. Le fait
n ail }arnats ete humam rend les choses ... diffrentes. Il
s en remettra.)
pensais que je n'aurais jamais d entraner BB dans ce
lorsque Bill m'interrompit. (Bob, c'est moi qui lui ai
cette boule de pense fracassante. JI est dans un tat
notre tat de choc. Redresse-toi maintenant tu as
une atsse d' '
'
r energte. Nous nous occuperons bien de BB JI s'en
emettra.)
Je me tournai reg t fi d
suivis l'id 'fi re ' IS une em1-roulade plongeai et
entJ 1cateur de mo h '
dtendu et en c fi n corps p yslque. Je me sentais
11
on 1ance car BB ne A
me1 eu res ma '
pouva1t etre en de
l'exception, de Bill et . de ses amis,
deux etait trs tr SPECS. Et la diffrence entre les
puis rintgrai les mmcc. Je r:te glissai dans le second corps
calme et normal .sans incident. Tout tait
su Je mditai sur' J ou.bh,ai de vrifier l'beure.
IVJrent.
m lme difference pendant les mois qui
15.
RALISATION D' UNE PROMESSE
2:32... veill en. pleine possession de ma conscience
physique, je sentis la prsence familire du signal INSPEC,
douce, discrte mais bien relle ... Sentiment d'aise et de
confiance ... Brve routine du processus de concentration,
sparation du corps physique, puis du second corps ...
absolument comme deux lentes demi-boucles en avion.
Appel de l'identificateur, sensation infime de mouvement, et
puis je me retrouvai parmi eux, notre habituel rendez-vous.
Je savais dsormais que je n'i rais plus les rejoindre au-del,
du moins jusqu' ce que j'aie abandonn dfinivement mon
corps physique. Malgr J'irrsistible attraction qu'exerait
sur moi cette certitude, je pensais tre capable d'avoir prise
sur elle, du moins pour l'instant.
(Nous aimons les termes humains. Votre rnot avoir prise>>,
par exemple, n'indique pas seulement un point de contact ave.c
votre prolongement humain. Il indique aussi la capacit d'agu
de A in si, nous apprenons grce vous.)
J b.en du mal imaginer qu'ils puissent apprendre
de mot quot que ce soit d'intressant mais du moment qu'eu'
le pensaient, c'tait le principal. '
apprenons bien des choses importantes, par vous et
grace a vous, Ashaneen.)
.
Je encore de la premire fois o j:ai.
que JC n'avais pas parler Comme J'at ete
econccn en . . d mes
, constatant qu'tls percevatcnt chacune e
pensees de mes
. .
1
mps
d
1
. r' questions avant mme que J'ate eu e te .
e es 10rmuler ' H .
le fa tt
cureusement , j'ai fini par accepter
Ralisation d'une promesse
237
que mes penses, mes ractions, mes motions taient
si mplement humaines et qu'ils ne portaient dessus aucun
jugement. Quelle joyeuse libert!
(Pourtant, vous ne sauriez pas qu' il s'agit de libert si vous
n'aviez connu la rpression.)
Oui, le facteur comparatif semble toujours valable. Sans
lui, peut-tre n'y aurait-il ni changemem ni conscience.
(Nous pensons dsormais que vous tes prt pour une autre
conscience. Vous tes en effet capable d'valuer les chances
d'aboutissement de ce que vous teniez de raliser au cours de
\'Otre incarna/ion actuelle. Ce qui ne veut pas dire que vous
puissie:, seul, transforrner cet espoir en ralir terres/re. Vous
ne disposez que d'une roule pe1i1e pa nie d'un grand /Out, lequel
verra le jour avec /' aide elle soutien de ceux - el ils sont lgion
- qui apporlent comme vous leur modeste conrribulion.
Toutefois, grce vos efforts actuels. vous pouvez accomplir
\'Otre parr er puis, lorsque les frui ts de ce que vous offrez auront
mri, vous retournerez la maison, pour les parlager. Ce sont
ces f ruits que nous allons vous montrer.)
L'emploi de l'expression la maison m'emplit d' un
brutal sentiment de nostalgie. J e mc rewurnai vers moi-
mme et me fermai. Des fragmentS de la boule de pense qui
resteront jamais inexprimables -la srnit, un sentiment
de plnitude ct d' harmonie- rsonnaient en moi, voquant
la vitalit que j'avais oublie, la clart chaude et prcise de ...
l\;on pourtant , ce n'tait pas tout fait a. Quelque cho e
manquait, trop bien enfoui. ou bien ... Je m'ouvris.
(N_ous estimons que cela pourrait tre important pour vous.
Au lieu de participer, vous pourrez rester simple spectateur.)
1
1 Otalement dconcert. je me mis vibrer. Pour qu' Il S
t aient prvu eux-mmes. cc devait tre effectivement impor-
ant. Malheureusement, moi je n'tais pas capnblc de lire en
eu)(. Quel. ..
\'Ous accompagner jusqu' um possibilit
1 t'l re P l.llque de \'otre temps .wut'l' au-del de l'an 3000.
Prmc,pau J b
.\ou
1
le\ \ la uants .wnr des 11-plu.\. des humains-plu:,.
raflpor, .appelotu amsi pour montrer l'volution surl'enue par
a votre p
C:'tan d . oque. ou:, arn\'ere: l!fl tall t que I'ISI.'eur.)
4Uelque- one a! Je n'avais fa n jusqu' pr!'.ent que
d' J d 1 .
.
tllectue anl> e futur . J ama1s JC eu le cran
r seul ce saut formidable, mais avec eux ...
238
Horizons lointa
llls
(Fermez-vous hermtiquement. C'est prfrable.)
Ma vibration refltait l' ampleur de mon excitation a .
r
A. . . uss1 entrai-J.C en mo1-meme pour me 1ermcr. JOSI, J'allais re
d
1
voir la vritable boule e pensee, et non p us les proiectio
.
1
J ns
et suppositions de ceux qUJ SUI Vaient cs modes, qui. ..
CLIC!
Nous planions si haut au-dessus de la terre que j'ava
1
s
l'impression d'tre mi-distance de la lune, laquelle tau
toujours l, derrire nous. La terre conservait sa teinte bleu-
vert. partiellement obscurcie en contrebas par une couverture
de nuages blancs. Au fur et mesure de notre progression
rgulire, je constatais avec joie que les profonds anneaux
gris et bruns avaient disparu - le blocage avai t donc t
limin. Parfait! Finies, les incarnations rptition!
C'est pourtant un autre lment qui attira pour de bon
mon attention. Autour de la terre, il y avait un unique anneau
plat, trs semblable ceux qui entourent Saturne. Il irradiatt
et tincelait, non parce qu' il refl tait la lumire du soleil, ma1s
sous l'effet d'une source interne.
(La significalion de cet anneau apparatra plus clairement
mesure que nous progresserons.)
.
Comme nous contournions l'anneau sans le traverser. Je
pris conscience d'un autre changement. Dans la bande M,Je
percevais des communications et non du bruit. Plus de
ha ha! ne pouvait signifier qu'une chose -
1 ava1t .fini par russir. Pour preuve d'ailleurs, le
cree. par le bru1t de bande M avait disparu. Finis la pagaille.
le Je commenai pressentir ce qui m'attendait ..
. En _arnvant basse altitude, environ deux ou trOI'
kilometres, nous commenmes tracer des cercles d"e t en
ouest! environ 28 degrs de latitude Nord. ous nous
!rouv
1
ons quelque!> milles de cc qui semblait tre les ctl!
Japonatses La me d'
.
lente
h
1
r etau un doux vert lummcux et une .
ou e avec des c d' .
. ,
mlll
ma
reux envtron tro1s metres en am '
la surface. En profondeur J'aperus
e POISSons qu
.
'
n lW
vant lentement
1
1
paresseusement .
milliers d
1
e contour lotgne de la cte. Il v en a\alt
' ont es flancs
. . . .
en un
clair, ils chang . uncela1ent lorsque,_
changements Oui , il y avait eu b1cn
0
,.,
1
POtssons s avenruratent, en bancs. a
Ralisation d'une promesse
239
prs du rivage! Le paysage rn 'tait familier et, pourtant il y
un En scrutant la surface de je
compris tmmedtatement.
Aucun bateau. Je me dirigeai vers la ligne d'horizon et la
dpassai. Mais rien, pas mme une barque ou un canot. Je
levai les yeux vers le ciel et ses cumulus blancs. Pas un avion,
seules des mouettes et des hirondelles de mer qui tour-
noyaient en cherchant leur pitance dans les creux de la houle.
Au-dessus, au-del de la ligne des nuages, ri en. Nulle trane
blanche, nul jet.
Nous franchmes la cte et nous nous retrouvmes au-
dessus du Japon. Vers le nord, le Fuji-Yama, cne blanc
scintillant au soleil. Au-dessous de nous, un tapis soign de
champs, ordonns comme les cases d'un grand chiquier qui
aurait t peint de subtiles nuances de vert. En outre, blottis
parmi ces cases vertes comme un gigantesque bouquet, de
petits groupes de champs de couleurs diffrentes, l'un orange
vif, l'autre bleu profond, blanc, ou bien rouge- des champs
de fleurs panouies, de buissons , et vraisemblablement des
hybrides entre les deux, aucune fleur ne pouvant prtendre
aux dimensions que j'admirais ici. Pour di stinguer le motif de
ce somptueux tapis, il fallait le survoler de trs haut. Mais il
n'y avait pas d'avion, et cela encore me mit vaguement la
puce l'oreille.
Comme nous nous dirigions vers l'ouest,je pris conscience
de l'absence d'autres lments. U n'y avait pas de route, pas
m_'?e une alle pour desservir les champs. Pas no n plus de
bauments, de maisons, de granges, d'abris. J'eus beau scruter
tes les directions, je ne vis rien. Ni ville, ni village, ni ligne
a haute tension, ni voiture, ni camion, ni bicyclette- rous
disparus. L'air tait clair et pur sans fume ni brouillard.
J' ,
eus alors un clai r de comprhension. Je n'avais vu
hrsonne! Et c'taient videmment eux que je cherchais. les
ni de pays nulle part. On n'en a plus esom ...
devr,ez v . d . )
ous tmpregner de cet en roll. Il
Je
wurall
me tournai pour observer le paysage qu1 rn en
rn
. s nous
ctat pourtant familier. Ce monuculc ou
trou v
. 'leva
1
en t vers
l' IOns, les gradi ns des chanes bleutees qUIs e . C
1
jn Je m'arrete.
avancer ou de tourner dans un corps
10
.
1
i-l est
Un autre poisson se dirige droit vers mot. .. Non.,ce u
1
plu.-
g
Il "ncroyab emen
1
&antesque, la mer est trompcu!>e. est
1
. ' Va-t'en. \3-
&.ros que moi! De lui irradie le signal de la faun:
1
est derrire
t en 1 c 0 0 N cr n'Iger \Ile. 1
CM mo1 qu'1l chasse. ag . . mes nanc,.
rn
11
Vers le haut plus vite ... Un '>ignal pen:r.c Le ienal
un ' ,. n cote -
t . autre poisson nage avec force iJ
010
les bandes dessines sur /ibrt'. :,aute:.'
OUM BOUM. ds que vous .wrt-
0
tlutez !)
. ..
Je d'
l' r je n1
-'--- echi re la :.urface de l'cau ct, en
411
254
Horizons lointains
CLIC!
J e me retrouvai juste au-dessus de l'eau, et je vis le corps
de mon poisson, accompagn d'un autre, qui s'arquait dans
l'air puis plongeait nouveau dans l'eau avec une clabous-
sure drisoire. Mais aussitt, il y eut une rue, un tourbillon
sous la surface, et puis plus rien.
(Amusant, non ?) C'tait BB, qui m'avait rejoint. Je ne pus
rpondre, tant je tremblais. Aussi poursuivit-il: (J'avais
promis AA de ne pas vous laisser aller jusqu'au bout du
processus. Tl avait le sen riment que vous n'tiez pas pr1 er
apparemment il avait raison. Mais puisque vous vous interro-
giez sur la chane alimentaire .. .)
Je vibrais. (a va, a va.)
BB dclara doucement: (Vous voulez toujours voir les
choses comme elles sont, n'est-ce pas?)
Je m'adoucis aussi. (J'ai t surpris. voil 1ou1!)
(Eh bien, la prochaine aventure sera parfaitemenllranqui/le.
Tranquille er agrable. Prt?)
rel?;ir, Y. compri s l'ide que BB se fait de la
tranqUillite ... J etend1s les bras devant moi.
CLTC!
J'ondoie doucement, en ployant ct flchissant. Coulant
flots par le.s minuscules parties de moi-mme -je suis
longue 7t etroite, traverse d'innombrables tubes - arrive
;a part de force vitale venant du Tout la famille
0
.nr Je fals partie ... Je sais combien le Tout a bes;in de moi,
et Je le sers avec b
.
fait l JOie et onheur ... Le not de J'nergie qui me
. v,ac
1
cr et ployer pntre mes cts plats (Mais c'esl
Slmp emenl de l'air d 1\ ... '
besoin leT .'
11
ven!./ ... J'y puise les parties dont a
elles sont ?ut et. Je les transmets par mes tubes troits car
necessaIreS C' r e
pas un trav
1
, est SI ac1le pour moi, ce n'est mem
respirer une ... C'est cela que je
disperse dans l'. auquel Je prends ses cendres, que Je
forme,
Soudain. il
i\B !>C concentra trs fort sur mot e J
1
C'tait presque un
Il
ou er.
1
urruna compltement et se mtt a r
nre humam tant c'tait fort. drle?)
Je (Qu'est-ce qu'il)' a de SI
272
Horizons lointains
(C'est vous qui allez vous amuser, BOUM BOUM!)
J e le regardai s' loigner en direction du premier Poste
d'Entre, toujours en r oulant. Lorsqu' il eut disparu
l' intrieur,j'tendis les bras devant moi , identifiai mon corps
physique et m'tirai doucement. Empli d' un sentiment de
force et de scurit, je me dplaais lentement vers les
anneaux centraux. Mais je savais que ma boule de pense
humaine avait encore grand besoin d'tre parfaite et compl-
te. En pntrant dans mon second corps puis dans mon
corps physique, je savais qu' un processus venait de prendre
fi n et qu' un autre commenait.
Mais qu'y avait-il de si drle? La pyramide verte, nous
trois, servir l' humanit ... le toit de la pyramide verte, verte ...
trois sur un rayon ... h !
Avant d'aller me coucher, lorsque la nuit est claire, il
m' arr'ive de sortir pour regarder le ciel. Parfois les toiles
disparaissent et il ne reste plus alors que les tnbres au-
e s ~ ~ s de moi. Au-del des tnbres surgit bientt un chant
mvtslble, ternel, et dont la familiarit m'obsde. C'est le
rappel.' s' il en tait besoin, qui vient brutalement interrompre
lEellbrutt de la circulation locale. L'INSPEC BB Lou, Bill,
e tous L' ' '
p' . sont a, dans ce chant. Tous sauf AA!
Uls le chant ' , . , . ,
l'obscur"t' s evanomt, et les etmles retournent _a
rentre
1
1
e. Je_ prends alors une profonde inspiration et Je
a matson.
,
Epilogue
LA DERNIRE MANCHE
Parfaitement serein, j e me mi s trier et passer en revue les
diffrentes boules de pense que j'avais simplement mises de
ct pour plus tard. Je voulais non seulement vrifier que je
n'avais rien laiss chapper , mais aussi en dmonter Je
mcanisme, pour le cas ventuel o un groupe, un individu,
viendrait examiner soigneusement le matriel, sous le
prtexte d'une tude philosophique, pathologique, pdagogi-
que ou autre. L encore, si les pages qui suivent peuvent
aider, ft-ce un seul individu, acqurir une comprhens}on
profonde de qui il est et ce qu'il est, mon but aura t attemt.
Lancer un rote, une boule de pense, c'est un peu
de rappeler le souvenir d'un vnement pass;
diffrence rside dans la clart immdiate de chaque detail,
fois le processus de droulement entam .. Il que
1 !solement et la relaxation permettent
resultats. Il est important de rester tout a frut eveiil.e, la
conscience du cerveau gauche gardant les rnes en ma.m. JI
ensuite de penser l'identificateur - c'est--dire le
SUJet de la boule de pense - et d'attendre. vous
essayez de transcrire les informations en mots ecnts ou
parls: vous pouvez prendre des notes parl:r
Si vous avez l'impressiOn d avoi r.,latsse
echap , ,
en arnere et
per un element vous pouvez revemr d
rec
0
' 1 nque u
mmencer soit au de' but soit un pomt que co
Pro ' A appuyer
m cessus. Si le tlphone sonne, vous pouvez ru
ft entalemcnt sur le bouton PA USE, mais ce genre d
on vo . , d t t le travai
us obligera souvent a repren re ou
274 pilogue
relaxation dj effectu. Nanmoins, vous retrouverez
1
boule de pense ouverte l'endroit o vous l'aviez taissea
L'exprience requiert du temps et de la patience, et
donc de s'isoler.
.
Les premiers rsultats sont apparus sous la forme suivante
peu rigoureuse sans doute mais peut-tre plus pertinente. '
Croisire dans les anneaux
Du point de vue non physique o je mc trouvais, la
premire couche, ou anneau central, tait nette et plus
distincte. Tous les tres semblaient concentrs sur les activits
de l'incarnation humaine. Les ractions mes tentatives de
communication allaient de la plus totale indiffrence la
stupfaction, en passant par la peur ou l'hostilit franche.
Chacun s'efforait, d'une faon ou d'une autre, de participer
la vie matrielle, sans succs toutefois. Ils semblaient
partager une caractristique commune: nul ne souponnait
la possibilit d'une existence autre que physique. Seule
l'observation directe et rpte permettait d'effectuer un
semblant de tri et de classification de ces humains si proches
de la terre.
Les rveurs: la radiation ou vibration particulire de ce
groupe indique qu'ils sont rattachs un corps physique
quelque part dans l'espace-temps terrestre. On peut donc
supposer qu'il . .
d
so . spourratentavouquittleurcorpsaucours u
mmetl. Ils s' ff
activits de
1
,, e apparemment de poursutvre leurs
imaginent. c:tat _de vetlle, ou encore celles qu'ils dsirent ou
d'autres tent se contentent d'en reproduire les gestes;
vets, ou e. parler avec ceux dont ils savent qu'ils sont
cssaientd'accoten il
1
.
5
mangent, boivent, travaillent Jouent.
mp u l'
'
veills sans acte sexuel, s'adonnant des rves tout
r r POUrtant . .
. a ni sa . . Jamats donner lieu la moindre
Stmita . ns Jarnats ou . .
...
P
re tres qu, les entou ' presque, dtsttnguer les acttvttes
uve de
1
rent On po .
d
dispara eur origine d votr un semblant e
leur
ne peroivent d'autre ralit que celle du monde matene
Par(
1 compren-
anement conscients de leur diffrence, 1 s n en . t
cependant ni le pourquoi ni le c?mment, e!
atlleurs pas envie de l'apprendre. Ce qu'1ls c .e q t
cette diffrence les Libre des contraintes, u:
rlesponsabilits qui taient le lot de leur existence pl
eur s t comme a
tuatton prsente leur appara1ssan
276
'
Epilogue
absolue, ils tentent donc de s'exprimer de la seule manire
qu'ils connaissent: en reproduisant l'activit physique. Leurs
efforts pour participer la vie physique humaine - qu'ils
peroivent comme se droulant autour d'eux - revtent
parfois des formes curieuses. Cet amas sexuel humain que
nous avons dcrit prcdemment en constitue un exemple.
On a pu insinuer que si la conscience physique humaine,
lorsqu'elle s'veille, est pour une raison ou pour une autre
flottante ou chancelante, l'un de ces tres peut saisir l'occa-
sion de venir y faire un petit tour, par simple curiosit. La
frquence de tels incidents, du point de vue qui m'occupe ici,
n'est pas connue. Esprons qu'ils sont rares, car ces tres
peuvent devenir mchants.
11 y a une foule de choses apprendre sur ces anneaux
centraux, et ce n'est pas faci le si l'on reste fortement enferm
dans les illusions humaines de J'espace-temps. Inutile d'vo-
quer ici les nombreuses tentatives de contact avec les
habitants de ce lieu. Vous pouvez en faire J'exprience vous-
mme, sans d'ailleurs avoir quitter votre corps. Interrogez
et o?servez un groupe d'humains pris au hasard parmi les
habitants d'.une grande ville. Les donnes qui en rsulteront
nous fourni ront une version abrge et plus facile tudier.
U,ne teHe pr?ccupation semble provenir, dans chaque cas,
d une extrme de l'empreinte de survie initiale.
Il. evtdemment des mthodes permettant de sauver
sur une assez grande chelle, et le processus est
deJ N'y particip personnellement qu'une fois
ou deux, JC ne suts pas particulirement fier de mes efforts.
Cela, m'a, permis d'apprendre quelques
J at decouvert, en premier lieu que la pensee
huma me produtsat"t d. ' '
< une ra tatton dtscordante et non dtngee.
-que j'appelle bruit de bande
. Ln second lteu J'a t a r fi de
ppns termer ma perception a tn
ra mener ceue c h '
obit C' . , ontc un niveau tolrable. Ncesstte
. atlleurs un bon truc, utile mme dans le monde
a 1 etat de veille.
L anneau \Uivam
11
, . , . z
stmplc 11 se co en a am vers la penphene, est
all
d de ceux qui savent ne plus appartentr
mon e scnstblc
d
' mats n ont ni conscience ni souventr
une autre cvemuar G .
d
' 1 ne. neralemem dpasss par la perte
c cur corps ils de .
' meurent. tmmobiles et passifs, prostr :.
pilogue
277
dans un _tat de comme dans l'auente de
evnement. habituellement facil es aborder,
a InstrUire et a un appropri. La popula-
tion y reste relati vement restremte, en raison de l'aide fournie
par les anneaux suivants.
Si l'on encore, on arrive l'anneau le plus grand.
Tl semble conten1r un nombre illimit de sous-anneaux qui ,
tous, prsentent une caractristique commune: ici en effet , les
rsidents savent qu'ils ont travers la mort physique. 11 peu1
exister en revanche un certain flou ou des divergences de vue
sur les raisons qui les ont conduits ici ct sur la nature de ccL
endroit; d'o ces sous-anneaux, souvent dlimits de faon
trs nette. A peu prs au centre du grand anneau, il existe cc
qu'on pourrait appeler un point zro d'un autre type. e1
pourtant trs reprable depuis l'extrieur. Il est engendr par
l'existence de deux champs d'nergie symboliss qui se
chevauchent, exerant une pression eL une influence quasi-
ment gales, sans qu'il y ait pour cela interaction entre les
deux. Il n'y a pas d'onde stationnaire forme par des
frquences qui se heurteraient, car les deux champs
pas compatibles. L'analogie avec une barre magnet1que
dote d'un champ positif et d'un champ nga1if e rejoignant
au centre n'est pas applicable. JI serail prfrable de se
reprsenter un champ de gravitation e>.crant une
un sens et l'action dans l'autre sens d'une comed1e a la
tlvision .
. . de de ce point zro, la force est HTSL
Initiales de lluman Time-Space ll/usion
1
, qu1 est au
de sa puissance dans les sous-anneaux ccnt rnux el s
drit inversement jusqu' devenir insignifiante la fronucrc
externe de l'anneau. Ici, en effet, la
ou Non Physica/ Reality 2 termes auss gncnlll\ que posslbl
dans la mesure o il pas de 1raduction adquate
peu
. . . r etc dlns la force
que nous en connaiSSions. 1 mage '"' c s d
champ, l'effet NPR est trs imponanl au
1 ann po1 nt 1ero puiS c
eau; 11 d1mmuc lentement JUSqu , lU
faon exponentielle Jusqu'au bord interne. . .
V
h
ue de l'extrieur.la structure du passage u
--=---
humame.
non phys1que.
278
,
Epilogue
cet anneau est parfaitement fascinante. Elle se compose d'u
double flux d'nergie, centrifuge ct centripte, revtant
forme de l'exprience humaine. Le flux centripte est consti-
tu de l'nergie nouvelle provenant de la zone NPR, qui
rencontre en premier lieu le champ HTSI, subit de plus en
plus son attraction au travers d'une srie d'incarnations, puis
poursuit plus rapidement sa traverse une fois dpass le
point zro. Ds lors, le mouvement s'acclre jusqu'au bord
interne de l'anneau et au-del, pour s'arrter habituellement
dans les anneaux centraux.
Le nux centrifuge, aprs avoir contourn ou dpass les
anneaux centraux, commence son voyage, apparemment au
hasard, mais en fait trs mticuleusement. travers cet
anneau trs large. Pour certains, le passage sera relativement
direct, quelques incarnations suffisant fournir l'influx
ncessaire. Pour d'autres, la grande majorit, il faudra des
centaines de vies et des milliers d'annes terrestres avant
d'achever le processus. Les raisons de cette vaste divergence
ne m'apparaissent pas clairement. Toutefois, le trajet direct
semble bien se caractriser la fois par le choix mticuleux
des incarnations, et par la ralisation de projets en dpit de
ce qu'on pourrait appeler une esprance mathmatique nulle.
Les deux routes dbouchent au bord externe de cet anneau
et conduisent au suivant, qui est aussi le dernier.
Dans l'anneau extrieur unique on trouve exclusivement
'
,
ceux qui prparent leur dernire incarnation humaine. Ce
les Dernires-Incarnations, ou les Anciens, selon le
pomt de vue que vous prfrerez adopter. Ils ont perdu leur
apparence grise ct l'essentiel de leur forme humanode: leur
est presque blanche entoure d'occasionnels
mot f
'
1
s etmcelants. Etroitement ferms ils ne rpondent
aucune t
'
emat1ve de communication si ce n'est peut-etre
Il est difficile d'observer de leur dernire
lncarnallon q . , f"
t
q
Ul se oectue quasi instantanment Lorsqu
1
s
Ultlcnt le cycle fi
1
. ,
te
file ra d
ma , une lum1ere tincelante et flamboyan.
rieur P ement travers les anneaux pour aller vers l'exte-
, en marquant
1
q
ue ra .
occasiOnnellement une pause pour que-
son nconn E
s chappent soud. n depassant le dernier anneau, 1
ou image rs'd a
1
1
a toute perception ne laissant nulle trace
A . 1 ue le.
'
cenams gards l'
' cnsem ble du processus voque grossit:-
pilogue
rement le parcours de l'innocent qui got
t h
,
e une drogue
provoquan un p enomene d'accoutumance ou d .
279
.
1
,
1
1
un pro u 1 t
con\Ctc net 1
1
Ill" 4()'
Flux
Centripte
(lire de haut en bas)
NPR La premire
Incarnation
Vers: incarnation
,
Epoque: toutes
1 ndtermin
2 incarnation,
frquente
Vers: mcarnation
,
Epoque: toutes
pilogue
Flux
Centrifuge
(lire de bas en haut)
La fin-de-cycle
Vers: la maison
NPR?
La dernire incarnauon
(Ancien)
Vers: dernire incarna-
tion
poque: tou1es
i
Nombreuses
mcarnations
Vers: incarnation
ch01sie
poque: cho1s1e
l dcnufic:u.:urs
contemplauh.
h ertJ
1
rt'
ph1lo,op e,.
groupe- rehgteU'
fef\ enb
de rhumamiC.
a1dcs.
,,IU\'Cieur...
au 1re'
t
pilogue
Localisation
Al'INtAU I'RINCI PAL
Ql)i\RTII R SUP(;RI EUR
CHAMPS D'AMBIANCE
tConcemration-
conscicncc)
NPR: 50-55 o/o
HTSI: 45-50 %
Al\"'LAU PRINCIPAL
QIJAR1 II'R INFRIEUR
(li
AMI'\ D'AMBIANCE
IConcentration-
ton<.c:ience)
'
1
'k: 3 0 ~
1 1 1 ~ 1 : 7 0
Flux
Centripte
(lire de haut en bas)
2< incarnation, trace
Vers: incarnation
poque: au hasard
281
Flux
Centrifuge
(lire de bas en haut)
Nombreuses
.
mcarna-
tions, intermittentes
Vers: incarnation
.
reqUise
poque: coordonne
Tdemifcateurs:
Certains groupes
religieux, physiciens
qua nuques,
psychologues
transpersonnels,
leaders humanitaires
historiques,
spcialistes
Nombreuses
incarnations. rgulires
Vers: incarnation
dsire
poque: actuelle
Identificateurs:
Certains groupes
religieux, amis et
parents,
facults de repos cl
de rcupration,
objets physiques
synthtiss par boule
de pense,
act ivits incluant
le ciel et J'enfer
282
Localisation
AI"NEAU PRINCIPAL
QUARTIER INTERNE
CHAMPS D'AMBIANCE
(Concentration-
conscience)
NPR: 5 o/o
HTSI: 95 o/o
Flux
Centripte
(lire de haut en bas)
pilogue
Flux
Cenrrijuge
(lire de bas en haut)
Incarnations rcentes
Vers: incarnation
dsire
'
Epoque: actuelle
Identificateurs:
Rfugis des
anneaux
prcdents,
cenues de
rhabilita lion,
classes
prparatoires,
non conformistes,
les coupables
r
2 incarnauon.
incarnauons rctnl.:>
rnc
Vers: qua ruer ~ l c
Anneau princap.ll
d
r r n n ~
poque. an e1e
ldenifiCaleUr: !rC
Ensemble du spe'
. . ccnlt'
1 ncamauons. re
auon
Premtre-Jncarn
'
Epilogue
Localisation
Flux
283
Flux
.
{hre de haur en bas)
.
Centrifuge
(hre de bas en haut)
i':PR: 0 %
IITSI: 100 %
RVI!URS
I .MMURS
DORMI URS
INCARNATION
PtiYSIQUE
CHAMPS OA '181
(c
ANCe
oncemration-
consdencc)
Traces
IITSt; 99,999999%
Vers: stagnation
poque: indtermine
Les Premires
Les rincarns
Incarnations
Vers: tout autre anneau
Spectre entier
Epoque: spectre entier
divers anneaux
poque: spectre enlier
Rappel HTS
.
humain.) NP
1
(Human Ttme-Space Illusion, illusion sp:nio-tcmporeUe
e '
R (Non Physical Reality, ralit non physique). (N.d T.)
db
des pa rt icules adhrentes qui ont provoqu Je
et le me, to.ut en conserva nt les informat ions, les donnes
expnences qui lui permettront de rapporter un
d'n
ces mthodes. tout comme il est extreme
d'expliquer un " Premire Incarnauon .. le
Un
,. s en cau...,
etrc ayant achev son cycle. Les deux acteur
290
'
Epilogue
sont la Distorsion de la Pulsion de Vie ct la orr .
l'nergie Primordiale.
1
Uston de
Di torsion de la Pulsion de Vie
Comme les animaux, les plantes ou toute autre vie
organique, l'homme physique est fortement imprgn la
naissance de la volont de crotre, vivre, survivre. Cela
s'exprime de deux manires diffrentes:
Protection du corps et emretien
L'eau et la nourriture constituent la premire exigence.
Vient ensuite le besoin de maintenir Je corps une tempra-
ture approprie. Puis celui de le protger des prdateurs, qui
vont des autres humains aux animaux carnivores, en passant
par les insectes et en allant jusqu'au plus minuscule virus. Le
dilemme combattre ou fuir surgit ds lors que deux besoins
ou plus entrent directement en conflit sur une question de
. . .
pnonte.
Cette observation ne semble souJever aucune question,
alors quel est le problme? La plupart des humains passent
le plus clair de leur temps s'occuper de ces questions.
faon ou d'une aurre. Il n'existe pas de choix en la manere.
Vous appartenez au 0,0001 pour 100 qui forme le sommet de
la pyramide humaine si vous savez sans l'ombre d'un doute
que besoins seront satisfaits demain la semaine pro-
le reste de votre vic, par vos bons ceux de ' otre
am.lle, ou de "votre" gouvernement.
Ren de neuf non plus dans les distorsions qui
apparal!>!.ent au-del de ces besoins fondamentau:-.. Le
stockage de la nourriture ou autres biens pour le cas ventu:t
ou survu.:ndrau un changement une varit 1nfinie d'ah-
rn, . entl. lilrig:. non tant vers la nu; ri t ion que vers la satisfac-
IOn du g
0
,
ahmenta out et du souci est htique; des prparauo
et des sel'\ ces spciaux. Des aliments"
cncurc le
0
l'alcool, la drogue le tabac. etc., et pUI'>
Del> e des produns qui sont ;, bons" pour la sante
l>Ont qu
1
non !.eu leme nt vous tiennent chaud,
01111
'
to::ntaml> qu com.cnablement, dans une texture ou un
1
\a ne nt set
1
11
..... ent.
on es occas10ns et, nature e ...
- -
pilogue
291
dont le style change rapidement. De vastes abris parro
si tus da ns des endroits de rve ct qui n'ont plus
voir le d'anta n, qui sont quips et rquips
de mobtltcr tOUJOurs plus neuf, d'appareils, d'objets dcora-
tifs- tout cela en fonction des gots personnels ct du style
en vogue, beaucoup plus que du confort et des .. besoins ,
ignals plus ha ut.
La situation est telle qu 'iJ devient vraiment difficile de
mourir. La mul tiplication des onreux respirateurs artificiels
dans les hpita ux en est un exemple. fi faut maintenir le corps
en vie, cote que cote. Da ns certaines socits civilises>,
c'est un crime de supprimer sa propre vic. Mais qui va-t-on
poursuivre en cas de succs? Tous ces extra, ce superOu som
stimuls par d' innombrables incitations er rationalisations,
dont bien peu pourraient soutenir l'examen. Cela est encore
aggrav par la course l'acquisition ct la dist ribution, qui fait
jouer plei n la loi physique naturelle de l'offre et de la
demande.
Alors, pour protger tous ces objets accumuls et servir le
corps qui est le vtre: des verrous sur les portes, des barrires
autour des maisons, des pon es et des grilles. des lois et des
rgJements, des mdicaments et des drogues, des armes, de
officiers de police qui effectuent leurs rondes en voiture. des
hommes de loi, des mdecin . des remdes de charlatan n'en
plus finir, des villes, des nat ions, de banques, des arme et
des bombes atomiques.
. .
C'est dans cette distorsion que rside l'lment qu1
adhrer la forme nergtique les part icules lourdes- qu1
toutes sont nes avec les cu hures agraires et les tribu Puls1on
de vie provoquant une surextermi nation intense. Rien
tre n'1mpon e. cela devait arriver, le li bre arbure etant
ce qu'il est.
Sexualu- rtproduction
C'est la plu!> pu
1
ssante des empremtes de la pulsion de vie.
t il
-
.
" .
1 us e prend le pas sur toutes les autres et. de ce ,ait, a P
qu'aucune autre sub1 des distorsiOnS majeures. Le plus grand
leurre est sans doute etui consistant croire que. en tant
qu
"
l' ouon
, . acte crateur, elle engendre automauquement . cm
\:rt atnce de l'amour thr et divin. Il en resulte .
attach
.
- . nels et hm1tts.
t mc:nts et engagements a la fol!> 1rrauon
292
pilogue
q
ui non seulement dforment gravement les objectifs de la v
.
.
d 1 ,
le
physique actuelle, ma1s se .au-. e a - c'est le
fardeau illusoire de la culpabil1te, des obligatiOns, et le grand
nombre des schmas qui s'y rattachent, trop
puissants pour tre plus, la motivation
originelle de la reproductton est depUis longtemps passe au
second plan, clipse par le paroxysme sensoriel temporaire
que procure l'acte lui-mme. A quelques exceptions prs, on
peut douter qu'il en ait jamais t autrement pour le mle.
Sachant cela, la femme, avec son intuition naturelle, a trs
largement abus de cet avantage tout au long de centaines
d'annes d'volution culturelle. Les femmes qui succombent
l'illusion de la permanence n'ont pas d'autre choix que de
s'tendre ct de prendre ce qui vient. Disons plus vulgairement
qu'en tirant un coup, on ne fait pas son avenir- mais, la
rigueur, un bb.
que l'on connat de faon plus objective la
PUISSante de l'instinct de reproduction, leurres et
vtennent impudemment renforcer l'aspect de dis-
.sensorielle de l'acte lui-mme - toute rfrence au
but tmttal tant soigneusement omise. De l'individu aux
eux-mmes, en passant par les grandes
0
n ve' ritable Commenons avec un ca re e det-
stgm 1ca 1
relativement grossJCr. SL est JOdestructJble, comme
muon < , ,
l'avons dit. Une fo1s acltve, aucune pensee, aucune
aucun vnement ultrieur ne peut plus l'affecter.
SL ne dpend nullement de sa manifestation dans le monde
ensiblc ni de l'activit qui s'y droule. SL n'a pas d'objet,
ani m ou inanim, bien qu'un objet puisse constituer l'un des
catalyseurs qui dclencheront sa production. SL est une
radiation continue, absolument indpendante de la rception
ou de toute autre forme de retour quelle qu'elle soit. SL est.
C'est un parcours complexe et rude que cet Apprentissage
Intensif de l'cole humaine. A ct, le parcours du combat-
tant le plus dur sera une vraie partie de plaisir. L, du moins,
vous avez une ide peu prs claire de ce que vous faites et
de votre destination probable. Sachant cela, le jeu en vaut la
chandelle.
Voici mon sentiment profond: parmi les quelques anciens
parvenus en fin de cycle que j'ai pu rencontrer il n'en est pas
un, sachant le rsultat magnifique et indesc'riptible qu'on
r .ut en escompter, qui n'eOt volontiers renouvel autant de
O!$ que ncessaire s d' '
M
.. . . , on expenence apprenussage mcarnee.
f . .
d
ugtllves vtennem totalement corroborer ce point
e \' Ue
Prparai' 1
IOn: ancement et dcollage
\ olct ce qu'o
anusche _ n pourrau par euphmi mc appeler une
ment
1
n,
1
sans doute propose sciemment avec l'assent i-
11 ructcurs c
'
e cne four ommc toutes les aides de ce genre
Pa\ les rponses et s;n cx,actitude n'es;
qu'ell ranue Le rn
c lut reco 1cux qu on putssc en due est
. A un moment donn du processus, l' nerge. r: utes les
vous clairer de ses lueurs ct o ela'che-
JU 'fi
Plus vous r
511
cations que vous pourrez souhater.
300
rel atnsi d'nerge motionnelle. plue, grande perccvre
7
cette nerg1e
Se drs liens St'(tls pul1ionnels
tant donn la ncessit de protger ct d'lever a prog-
nllure jusqu' la matunt ph) . 1que. de nombrcu es cultures
ont attach a l'acte de reproduction un certam nombre
d'obhgauons. AlOI") qu'il rpond en gcnral une pure
exigence beaucoup ont prtendu qu'il nnpliquau
b1en davantage. L'acte de reproduction est d'abord et avant
tout une racuon trh pui-.sante de' sttmuh purement
sensuels. Cette raction nc,t p;,, en elle-mme une motiOn,
b1cn que l..1 profondeur de l'c\pnence amne '>OU\Cnt
1magmcr le contraire et J lu1 aunbucr une unponancc
Pour accrotre encore la confus1on. l'union
sexuelle .1pparait comme l'une des faons les plus sgnllica-
uvcs l'motion du L que l'on t rou'e dans
l' (. nerg1e Pnmordi.tlc
Celu1 qu1 \CUt rdu1rc '>J c.hargc doi t comprendre la
d1ffrence Il ne s'agu en cfT ct n1 de b1cn ni de mal, ma1s de
diffrence \ dmeue1 que, du seul pomt de vue de l'acte
phys1que, tout attachement motionnel ne sc ra ttache qu' la
seule rait t de l'espace-temps. En tant qu'acte procrateur,
il est ph)\lque par nature. A mo1n qu'1l n'en merge d'autres
modles d'nerg1es, apprc1e1lc vous y accrocher. Vous
pas besoin de l'emporter, pa rce que vous trouverez
dan la forme onginale. Cc que vous ave1 expriment
ICI sexuellement n'est qu' une trs ple 1m11atJon d' une partie
tout. copulat1on n'est une .. obligation " ni pour
l.homme m pour la femme. L' atti rance sexuelle ct la sduc-
font partie d'une pulsion de vie, qui est purement et
Simplement physique. Pourtant eUes suffisent modifier
les modles de vie indi viduelle. Or, on produit
targe on lui attribue plus qu' elle ne contient.
sexuaht n'est pas l'amour, si l'on dfinit l'amour
une expression de l'nergie Primordiale, mais elll
100
1
la procdure grce laquelle l' individu dcouvrira
eXIStence g 1
. .
l'amour et
1
ce a se produit effectavement,
de charge. abandonnez la sexua lit, et alors il n'y aura pli
'
EptloKJJe
301
Renoncer au\ jugtmcnt.\ de ra leur
Il .c'>t impo sible. quico.nque 'c .'itue dan' la clit;;tor ion
spauo-temporclle. d apprc1cr 3\CC la qualit d'une
pcn,e ou d'une action: bien-mal, ne \Ont en effet
qu'illusions. En orbue. il n'y a ni haut ni bas Par mesure de
commodit. il peut tre ncc:,sairc c.J'adhrtr au\ conccph de
la culture dan laquelle nou .. \"\On Cepen-
dant. seul un C\:Jmcn ohdc nou permet de t:omprendrc la
valeur ultime de cc que nous su1vcz \otrc
propre de' cin, allgc1 'otrc charge en rcfu,.tnr de lier
motions durnbJc, un ne te iquc nu l'ac11on d'autrui.
f)rtochrr la matit re-trmouon
1 cs objet plnsiques. le-. heu\, etc .. sont de' unit-.
gre l'e pace- tcmp .... qu'Il com 1cn1 ct
d'uuh,cr en t.tnt qu'outil' de l'c\pcncncc d'apprenti'
Aucun ne nou' appartient ' ous ne pm,o,dons nul obJet. nul
tre. rien. Mme la substance de notre corps phvs1quc c\1
.. emprunte ... o,i l'on peut d1rc. L:mmagasmct le .,ouve01r ct
la"C7 l'motion dernrc \OUS
1 OU\ tes rt.\ponsablt dt! \'Otre l'tt
Nous avon., tendance !t la.'tser de ct notre re.,ponsabllu
chaque f01s que nous le pou' on<, 1-n ca!. d'erreurs. nou\
blmon les ou les autre!. pour cc que.
N :umon\ en revanc e
fa1sons et cc que noll' \ommes. ou.,
5
dlspo-
recevoir le crdit positives. propre
sons de notre hbre arb1trc. c e t nous
1
s
investigation. Le fa1t d'accepter calmement e.le du fort b
1
en
de vos actes vous aidera n'est ta fau1e
une vieille chanson phrase.
de personne d'aut re que m01
1
." ue
arbitre est imagination
1
. . -
es dans esp
Les hmnes memes rencontr . sance physique, noull
excluent une telle thorie. A la naiS 'stence antrieure.
t par notre exl
que
SOmmes lis non seule men . . la structure gn u
QueUe qu'elle ait pu t re. ma1s aussi par
1. Aill't Nobod)'s fult but My Own
302
,
Epilogue
du corps physique n_ous Ds nous. sommes
irrmdiablement lies a la chatr _la vte, elle soit
longue ou courte. Nous voues a e?tr.etemr faire
fonctionner notre corps phystque dans les hmJtes qu'tl nous
impose. Le cadre et le dcor de notre existence physique sont
contrls, au dbut du moins, par d'autres. Ce qui reste,
color et modifi comme il l'est, pourrait tre considr
comme le libre arbitre. Exercer celui-ci contre autrui ne fait
qu'augmenter la charge. Pour pouvoir dcoller, il faut utiliser
au maximum cc libre arbitre dans les domaines non physi-
ques, en acceptant sans motion les limitations qui lui sont
. ,
tm posees.
Le rire est un processus qui purge
,
Puisqu'il est une manation directe de l'Energie Primor-
diale, en cas de doute, laissez-le s'exprimer. Un sourire
insouciant s'inscrit dans le mme registre. C'est l'une des
meilleures motions qui soient, mais elle doit tre spontane
pour produire des rsultats. Il ne faut surtout pas manquer
de voir et apprcier l' humour de la vie. Cela dtend,
dstabilise l'ego et restitue chaque vnement sa juste place.
Plaisir-Douleur constituent une courbe d'appremissage (PP)
Considrez le plaisir et la douleur comme une forme
ondulatoire tirant son origine de l'empreinte de survie. er
donc comme des signaux vous reliant exclusivement au
de l'espace-temps. Ce sont des outils essen-
tiels qu1 peuvent tre utiliss titre de mesure. Pensez-y
mc une sinusode, la douleur se trouvant en dessous de
la le plaisir au-dessus. Leur amplitude respective
un d'intensit, qui peut tre contrl. Premire
etape tr 1
. ICI et c tmtnez toute nergie motionnelle adherant
aux de l' onde Plaisir-Douleur que vous avet
Deuxime tape: commence? contrler chaque
parttc de cctt f . z
, c orme ondulatoire, de sorte que vous pu1ssle
en augmenter ou diminuer l'amplitude volont. Vous
approchcrc? d . 1 ue
v u statut de la VItesse d'chappement orsq
ous saurc/ ra
. ' rgne
P
resq mener cette forme ondulatoire a une
1
ue parfanc.
,
Epilogue
Tirer le maximum des priodes de sommeil
C'est la partie la plus nglige et la plus mal
0
d
303
. L'b. . c mpnse e
notre extstence. 1 ere provisoirement des limites
1
l
' . .
mposees
par . de n? tre cerveau gauche et de Ja pression
des mformattons phystques, le sommeil offre une merveil-
leuse occasion de progresser dans de nombreux domaines.
Toutes les suggestions prcdentes peuvent tre abordes et
dveloppes au cours du sommeil. Rgularit et frquence
sont deux .facteurs importants. Vous n'obtiendrez peut-tre
pas de rsultats ds la premire, la deuxime, la troisime, ni
mme la cinquime fois, mais vous finirez par russir.
Commencez par affirmer:
Je suis plus que mon corps matriel. Comme je suis plus que
la matire physique, je peux percevoir ce qui dpasse la rali1
physique.
C'est pourquoi je dsire profondment dvelopper,
connatre, comprendre, matriser et utiliser er
systmes d'nergie suprieurs dans la mesure ou ils pourram
tre bnfiques et constructifs 111011 endroit et vis--vis de ceux
qui me succderont. . , .
Je dsire prorondment l'aide er la cooperation, 1
'J' d l agesse le mreau e
et la comprhension de ceux 011t a s . _
' . 1 t ou depassem mes pro
dveloppemem et 1 expenence ega en b. t
01
r
111
e gztider
d . ci de 1en vou,,
pres facultes. Je de man e a ceux-
1
facteur qw ne
et me protger co11tre toute illj7Uei1C::
que je l'iens de
serait pas de nature combler mes eslrS te
les exprimer.
. forme de mots lorsque
Dite!>-lc d'abord mentalement sous . ,
1
nussitr que
'1 ' '
vous drive' vers le somme rbnJc affirmez
. on non "
poss1ble le!> en communlcatl lu!> en mots. Quand
'os propo!-. en action mentale ct non. P par le mo} en
. . 1 re :lJOUit'l-}. ' fi
ccuc tcchntque vous sera fam1
1
d, .
1
de!-.
b
1, <.:m.u . '
de la commumcauon non ver a e, t la soluuon au
1
n de c.le:.
comme l'mformauon, es :.ol
1111
porte Jaque ".
ou n esen-
problme!\, la cummumcauon.
1
sc pr
. . cu re ment. ons en
Procedure!\ amen
en s
11
th en Il .,. d, cene
tcra en pnnc1pc non en mots
1
'
1
cmplo' t:
a
t spnt.
"vante d.ln'> \O <.:
,
304
Epilogue
mthode sont illimits, condition que vous n'empitiez pas
sur la volont d'autrui. Si vous avez besoin d' aide, demandez-
la sous forme non verbale. Vous la recevrez toujours, mme
si ce n'est pas immdiat, et bien souvent elle tombera
merveilleusement point. Prenez garde bien formuler votre
besoin et soyez sr de pouvoir grer la rponse ou le rsultat.
Mesurez votre taux de charge nergtique
A la naissance, nous commenons la vie physique avec une
conscience prsume innocente. On peut appeler perte de
cette innocence le chemin vers l'ge adulte avec les progrs
qu'il comportera. Il sera jalonn par Je nombre des respon-
sabilits que vous aurez accept d'assumer, et faonn par
vos actes d'affirmation. Phnomne diffrent, la maturit se
calcule en totalisant le pourcentage des i!Jusions abandon-
nes ou cartes dlibrment- mais non par dsenchante-
ment forc. La sagesse, qui est la plus lgre des charges et
\a plus prcieuse, est le rsultat de l'abandon de ces illusions.
que vos progrs sur la grand-route inter-tats, elle se
refletera dans votre action volontaire, mentale et physique.
Les processus de dtoxication, de rduction de charge et de
peuvent tre interprts comme ta simple succession
. e ces trois points, l'ge adulte ta maturit la sagesse. Vous
etes en d .
'
Vo
' . ermcre analyse, votre propre instructeur et c'est
us qu1 ,.
'
remp trez votre bulletin scolaire.
Construire l' .
energte de fa vitesse d'arrachement
1
rutt du proce . d'
.
, .
sera produ ssus apprenussage humain cette energte
He en
'
Permettre d d. largement suffisante pour vous
prcdente ecnrc une tangente par rapport l'orbite
t.h:vc, donc couand vous progres:.ere7 dans le cycle. Vous
)
mApl rendre que les actions suggres ici peuvent
PlU\\' ( . Ots vous 0
. ncrg1c Pr
ne re eteret nt ne transformerez
creere
1
tmordtale
1
\t>u Par \ou< . ..,.'\ comme par le pass mais vous a
'0
"' cme ct
'
nuL U!. toutes for rn en vous-mme Elle manera de
ntcn co . es - qu
. .
h
"'
0
b lllmc \ous 1
e vous 1 appchez amour loos
" Jet
e \ou <.Irez, sans qu'il soit besoin ct'c sujet
,
Epilogue
305
Pas de Lieu Rhne que Nous
Un pre professeur de franais, pass dsormais dans une
autre ralit, utilisait cette phrase curieuse pour veiller
l'attention de ses tudiants, dclarant qu'il s'agissait d'un
vieux et clbre proverbe franais. Certains peinaient des
heures entires essayer de rsoudre l'nigme. L'exercice
pourrait se rvler trs profitable ici aussi. Pour trouver la
solution, dites la phrase mentalement ou prononcez-la avec ,
l'accent franais. Ecoutez ce que vous tes en train de dire.
Rendez-vous la maison - ou bien en chemin.
ANNEXES
'
I. L'EXPERIENCE HORS DU CORPS:
LES QUESTIONS LES PLUS FRQUENTES
QUI:STION: COMMENT SAVE7.- VOUS QU'IL NE S'AG IT PAS SEULEMENT D'UNI
SORTE DE Rf:VE?
La plupan des gens qui font cette exprience l'cartem comme s 'il ne
s'agissait que d'un rve marquant. Au mieux, cerLains la rangent dans la
catgorie des rves dits lucides" Dans celle-ci , le rveur est apparemment
conscient de son rve et peut en contrler le contenu au point mme d'en
changer le cours, les acteurs, l'issue.
Dans l'OBE, l'individu sc trouve dans un tat trs voisin de la
selon la dfinition qu'en donne notre civilisation. EUe rcpro-
duu la plus grande panic, sinon la totalit, de notre perception sensorielle
On peut .. voir " .. entendre " toucher" - les sens les plus
fa1bles semblent tre l'odorat et le got. Le poim de rfrence est un endroit
ou lointain, mais extrieur au corps physique. S'il est proche, il
5
gnralement d'un lieu o le corps physique ne peut pas. en
Pnncpe, sc trouver, par exemple le plafond. S'il est lointain, il pourra s'agir
exemple de Paris alors que l'on sait se trouver physiqucmem New
ork. On peut voir sc drouler les vnements, sans tre pourtant en
mesure de les modifier ni de les affecter de manire sensible. Il est
po,sble d'en vrifier ultrieurement l'authenticit, si on le dsire. En
;anche, il est impossible d'y participer activement puisque la prsence
d
t n'est pas .. physique" C'est l'extrme ralit de I'OBE qu1 la
ISIJnoue d . . .
de
1
u ro;ve. Elle est auss1 " relle" que n'Importe quelle cxpnencc
a Phys1que.
QUI 'i 110'1 ,
Selo d N IMPOR rF QUI Pl lll Il SORTIR DE SON CORPS?
Pour
1
,rs. gnrale, puisque l'examen de la liuraturc momrc
l'ab n extste aucun consensus rel sur ce qui caractrise cet tat, qu on
stru orde du point de vue de la phnomnologie, de la physiologie, de la
avo tture de la personnalit ou de sa signification pour l'individu. Nous
c ns choisi la dfinition suivante: " Exprience o l'on sent son esprit ou
spars de son corps physique ... Ainsi qu' il nous
t>,t ta e que seul thme qui distingue ces expriences dans la hurature
sensation que la totalit du sens de soi ne se situe plus dans le corps
320 Anne.--:es
h
que
11
ne nous a pas paru sage, ce point, de restremdre davantage
P ysl
' d'
t
e d
finition avant que l'exp nence n a1t tc etu ee plus avant. Cette
no r
. . b d . .
dfinition reOtera toutefOIS nom re e par:1s pns, qui sont les
suivants: ( 1) nous croyons qu en 1 etat actuel des eonnatssances,le sujet est
en meilleure position que l'investigateur pour juger si, ou1 ou non, il a
quitt son corps; (2) nous av?ns dlibr_ment l'accent sur le se?timem
de localisation de la consctence de SOl. plutot que sur les experiences
visuelles ou auditives, complexes et extrmement variables, relates dans
la Littrature anecdotiques; (3) nous avons cart comme ne relevant pas
de l'tude du phnomne, du point de vue psychiatrique, la question de
savoir si l'on a dmontr objectivement en laboratoire que la conscience
quittait sa Localisation habituelle dans le cerveau. A l'inverse de certains
auteurs comme Osis6, ce critre ne nous parat pas fondamema/ pour
comprendre les consquences psychologiques de l'exprience ni sa signi-
fication pour l'individu, paniculircment en cc qui concerne son systme
de valeurs, l'organisation et le fonctionnement de son ego. Pour l'instant,
nous avons le sentiment que l'exprience doit tre dfinie subjectivement.
Toutefois, nous ne ngligeons nullement l'abondante littrature consacre
aux illusions des sens, qui suggre qu'une telle recherche ouvre la voie au
parti .Pris. Orne
7
, pour citer un exemple. a montr que les rsultats
expnmemaux sont directement affects par le systme de valeurs person
nel de l'exprimentateur.
1
visant dterminer les aspects psychophysiologiques de
cxpcnence. comme celles de Tart 8,9 et Twemlow 10 ne permetlent
nullement d 1
'
e a de faon adquate, ft-ce partiellement. C'est
u.n peu comme. SI 1 on essayait de dcrire une personne tout entire en
5
9
taculaire de l'ac
11
v . ogramme mdtque gnralement une rduction spec
ce ne neuronale 1 b
na ms tracs in hab'
1
sur a ande alpha et thta a ms que
aut h nue s non ca
'
r;s P ases normales d' du sommeil paradoxal ou
L expression" exp. . u sommeil.
dans 1 enencc hors d
pro esouc1 d'viter les te u co_rps" a t invente par Tart en 1960.
Dan la maJom de' ca ,les
UJCI affirment categonqucmcnt que le!i OBEsunenues au cour\ d' un rhe
q1nt. plu' qu'un r\e. Les rvo de \ OI ct de chute. trs commun
dans l'enfance. la majont de .. r\e qua deroulent au
moment o l'on note la sonicdu corps. tance 8\CC laquelle le UJCI
ont dclar connaitre la diffrence entre un tat de r">e et un tat d 'OBE
nou\ semble panicuhrement
Parm1 '>UJCb qu1 -.c: lrOU\'31ent en clat de calme mental au moment
de l'expnence, on compte une propon1n ncuemcnl plus irandc
d'adeptes de la mdnauon (d d. l . = 17 , p < 0,0001) que che1 ecu\ qui
n'taient plongs d:1ns cet tal de c.lmc mcnt.ll : ccl. mi A pan, aucune
cond111on pralable ne dl)ungue ce groupe de faon \Jgn1ficati'c Des
analyse\ des donnn plu 1eur ble .. cront cfTC\: tue'
ultncurcment :Ahn de dtermmcr toua gmupc hcntucl qu1 mcrgcr:Jit
crcon,tancn prralabks numerm. 1 c:. de danger de mort , dc: nt'> pJr
Ste,cnson ct n:rt, \lenncnt i3)Cr l'op101on dom1n.1nte de la
litterature. laquelle la son.e du corp\ e\t lrquemment he :1 1.1
malad1c &ra\e ou au ddnger de mon, ou 1nternc (ps)chouque). \Oit
c\tcrnc (ph\ '1quc) Co de mon 1mm1ncnte i:trc
dl\llngucn de:. e\pcntncc de son1e du corps? Une autre tude fera le p<llnt
)Ur cette que,uon
1
Quo1 qu'1l en :.on. cen.unc:'> cnractnMIQUC!>
la du corp\ pcnncuc:m tl'cfectucr une: emre les OBI
en dehor.. de tout trc\:. ct wnenue\ en tat de "res!> (qu'li
motionnel ou provoqu par la mon irnm1nente) 1 c te t de K h1
montre que !>Ont plus frquenth deux
lments apparai\'>Cnt (C\pnc:nce de mon 1mmmenae et emouon
nel): (1) lra\erse d'un aunnel sombre (p < 0,05), (2) lum1re bnllante
(p < 0.001); ()) olervauon d'une ou hmne (p <' 0,002),
(4) '>Cnumena tl'auachement au corps ph y 1que (p 0.05). (5)
panoram1que de ponrau .. d'ami) et parents dcds (p < 0.05).
l 'u:.age de drogue ou d'alcool n'a eu qu'une l'uble 1nc1dence notre
populauon. Une 1de ponant ur le!> de manJuana
10
montre que 44 Cf de ceu'll-cl ona vcu au mo1ns une OBf Notre population
est beaucoup plus ge (ge moyen 45 ans) que celle observe par Tan. et
les drogues ci tes comme ayant t uuhses par nos sujets ne sont pas
ct.assables. PUisqu'elles vont des anti-hypenenseurs aux comprims vitaml -
et aux antibrotiques. Seuls quatre sujets ont dclar avoir uuhs des
rogues psychdliques (LSD ou mariJuana) au moment de l'exprience.
r
74
rcits dcrivent des tats du type stress mouonncl. Nous avons a
la prsence des tbmes de pene, de deuil , de solnude che1 21
SUJets; de dan-r de mon notamment la ma ladre la prsence dans une
tone dt .. ' '
co . guerre, la prc:hirurgie, et le cancer chez 20; des problmes
;..."JUgaux et familiaux chez 12; et panm les d1ven thmes restants, des
-... ts dt 1 .
.
tns1on non spcifiques. Si l'on examme ces desc:npuons en vue
-
0.0 . Twemlow, S. w .. and Jones. F . Do Ncar Dcalh Fxpcneii(CS
Ncar Dcath?. Soumis i la pubhcauon en 1980; preuves
(l adr-r i l'auteur).
326
Annexes
d'tablir la distinction entr7 les sujets n'ayant vcu qu'une OBE (n = 3J)
et ceux qui en ont vcu plus1eurs (n = 41 ), on constate que le stress voqu
est li ta perte, au deuil, la solitude dans 21,7% des cas pour le premier
groupe, dans 34,2% pour le De _la mme fa?on, selon l,
I'OBE survient trs souvent lorsqu 11 ex1ste un sent1ment de sohtude. On
peut donc estimer que ces observations corroborent les thories qui
soulignent l'importance des rnexes de dfense et l'adaptatio n devant ta
menace de perte o u de dommage pour l'ego.
Une des questions, visant explorer les raisons qui amnent un individu
vouloir sortir de son corps, donne lieu d'intressantes rvlations. Sur
91 rponses classables, 19 sujets (20,9 %) avouent avoir t pousss par la
curiosit ou l'envie de s'amuser, 2 1 (23, 1 %) taient membres d'un groupe
d'tude ou de recherche psychique, 23 (25,3 %) taient engags dans des
recherches existentielles personnelles sur les stades de dveloppement
majeurs de l'existence ; pour 28 personnes (30,7 %), l'exprience fut
totalement spontane et inattendue. Seuls 10 % des sujets avaient
prcdemment particip des ateliers d'OBE. Fait significatif, un tiers
environ de l'chantillon ne s'attendait nullement une tell e exprience et
ne reconnat pas mme l'avoir souhaite ou avoir entendu parler aupara-
vant du phnomne.
Il Ni\ TURE OE L"I:XPaRI ENCE
Le tableau 2 rsume certaines caractristiques phnomnologiques de
l'exprience. Les six premires, prsentes chez plus de 50 % des sujets. ne
pas les aspects les plus sotriques apparaissant dans la
Elles dcrivent simplement une exprience de perception
de sparation qui s'opre entre l'ensemble du moi e1 sa
locahsatton normale dans la tte. L'individu a conscience que son moi
extste dans le me'
.
, . me envi ronnement que son corps phys1que. qu'1l votl
d atlleurs clairement, et qu'il est habit d'un sentiment d' nergie
mhabu 1
ue ams1 que du dsi r de retourner vers le corps.
noCI omme
00
pouvait s'y attendre, une partie des particularits phnom-
og1ques les plus vi 1
1
.
,
la bo . vantes ct es p us deta1lles sont sur-rcprscmecs dans
stuqpneure de 25 %. Les tests t indiquent par e:\emple que les
1
ues SUivantes so 1 f
se nt P us requentes dans les 25 % de la borne
ment (d.d. t . = 94, p < 0,0005), bruits. notam-
p < 0,01) vi Mon d' - 39, P < 0,0005), vibrations (d.d.t. = 97.
d'avoi r corps 11 distance (d.d. t . 97, p < 0,005), sentunent
con\clcnce de la prsee les objets (d.d.t. :::: 93, p < 0,00006).
'
1
SJ<.>n d'une lum
1
re d tres non physiques (d.d.J - 96, p < 0.005) et
Ces ' ame (d.d. t. = 96, p < 0,002).
A1nM c , canent quelque d .
JKO . roo .. au 11 dans peu es pnncpales ludes publiee>
a une Cuone de rc11s anecd01iqucs porta ni
'"'ne nec s rte representa!" d'
cJ
"P"artt e kn1a1ent retis
1
IOn tnd1v1dus qu1, au cours e
10ns ou c " eur corps
,
tout ela , manifestaient de par une corde, voya1en1 d au 1re'
1011, de faon
51
cxtra-sensonelles. R1en de
tude d'lta" g cauve dans notre populnuon. Toute-
,er CertaJOe d
s e ses observnttons les plus
Annexes
327
importantes. C'est le cas par exemple du suj'et capable d
.
. . , ,
e vo1r son propre
depu1s un nouveau lieu, mdependant et bien situ dans l'espace, ct
QUI que cet "autre corps " dont la forme est semblable son corps
a. tendance En revanche, nos observations recoupent
de tres pres celles de Ceha Green 1s, dont pratiquement aucun des
correspondants ne vit de corde.
C IMPACT DE
montre le tableau 3, l'exprience s'est rvle remarquable-
ment P?Ur la maj?rit des sujets. Ce qui est frappant, c'est le
nombre d adJectifs superlatifs employs dans les rcits. En aucun cas cette
exprience n'a t banale, et pour 60 % de la population de l'chan;illon,
elle a chang la vie. Quant ceux qui l'ont ressentie comme particulire-
ment effrayante ou donnant une grande sensation de pouvoir, le test de
Khi2 ne les relie pas de faon significative l'chelle d'valuation des
tendances hystriques et psychotiques. Ce qui laisse penser que l'exp-
rience ne s'est jamais produite chez des individus particulirement malades
et qu'elle n'a pas eu non plus d'impact pathologique. 85 % la qualifiem
d' .. exprience trs agrable>.
Comme on pouvait s'y attendre, la confrontation aux tests t d'indpen-
dance rvle que les sujets qui se trouvaient en tat de calme mental au
moment o ils sont sortis de leur corps ont vcu l'exprience de faon plus
positive, que oc soit pendant ou aprs celle-ci. Les tats de l'humeur tels
que la joie (d.d. 1. = 304, p < 0,01), la libert (d.d.t. = 309, p < 0,008), le
calme, la paix et la tranquillit (d.d.t. = 90, p < 0,0002) sont attests ici
beaucoup plus souvent que chez ceux qui prouvaiem un sentimem de peur
pendant l'exprience. ris conservent galement des impressions plus
vivantes, plus dtailles, que ces derniers, par exemple sentiment d'nergie
(d.d.t. = 312, p < 0,02), vibrations (d.d. 1 = 322, p < 0,01 ), sentiment que
des personnes qui n'ont pas quitt leur corps om conscience de leur
prsence (d.d.t. = 155, p < 0,008). Dans ce groupe, l'exprience est
considre comme ayant eu un impact plus spectaculaire et plus durable
sur l'existence; elle est dcrite, par exemple, comme une ex-pnence
spirituelle ou religieuse (d.d. l . = 302, p < 0,0 1), une exprience de grande
beaut au bnfice durable (d.d.l = 301, p < 0,0003), qui a perm as de croare
en la survie aprs la mort (d.d.t. = 313, p < 0,01): . .
.
Ces observat ions voquent tout fait les catgones uuhses pour dcnre
les expnences de crtes et de paliers n, ainsi que les expriences rehgaeuses
mystiquesJJ: par exemple, senument d'unit, de transcendance temps
et de l'espace, sentiment d'objectivit et de ralit, noeuque et
sacr, humeur profondment pOSitive, sentiment d'aneffable. ,
Les sujets qu1 disent avoir ressenti l'existence d'un but dans 1 expnence,
Indiquent en gnral qu'elle leur a permis d'obtemr la rponse certames
questions existentielles fondamentales en leur montrant par uemplc que
tout est possible .. ou qu'il existe .. de nouvelles poss1b1lits ou ralus.
Les comptes rendus de ce type prov1ennent en majoru (85 %) de )UJets
qu
1
S'Intressaient dj aux changements majeurs de l'exJStence rclamant
328 Annexes
une introspection profonde, la rvision et l'valuation des forces et
faiblesses personnelles.
Discussion
En laissant de ct les inconvnients, largement admis, de l'approche
adopte dans ce questionnaire, cette tude prsente encore un certain
nombre de dfauts , notamment le fait que les expriences relates datent
souvent de plusieurs annes. La structuration directive du questionnaire
a introduit des caractristiques de choix forc; certes, si les rponses aux
questions ont t forces, c'tait pour permettre de quantifier les donnes,
mais le sacrifice n'en est pas moins vident. Malgr le nombre des questions
poses, la mthode pche par son absence de protocoles individualiss et
dtaills. Pour tenter de remdier ce problme, un test psychologique
extensif a t effectu sur une population de 100 personnes slectionnes
parmi les sujets, dont un chantillon, prlev au hasard, sera personnelle-
ment interview dans les tudes ultrieures. La possibilit de gnraliser ces
donnes est favorise par l'aspect semi-alatoire de l'tude et l'anonymat
de ceux qui ont rpondu. La population tudie est trs reprsentative de
la population globale: l'analyse de l'chelle de Profil d'Adaptation
l'Existence a compar paralllement diverses populations, notamment
lycens, in?ividus pratiquant la mditation transcendantale, profession-
pallents psychiatriques, dans le but de dfinir des normes. Il s'est
que notre groupe OBE reprsentait cette norme " dans la mesure
ou Il recouvre la fois un vaste ventail d'ges et de critres gographiques,