Cours D'assurance - 2IE Master - GENERALITES Édition Pour 2ie

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COURS DASSURANCE

Master 2IE _ Jean Paul OUEDRAOGO

PLAN DU COURS
Introduction

Chapitre 1- Les gnralits Chapitre 2- Le contrat dassurance Chapitre 3- Les diffrents produits dassurance

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Introduction

quel intrt pour les tudiants de masters de 2IE dtudier lassurance?


linformation : limportance de lassurance dans la vie courante et professionnelle Aller au-del de linformation : renforcement des capacits, un quipement supplmentaire pour identifier et grer les risques dans leur profession, les donner un outil de travail, devenir un vritable risk manager pour son entreprise

Possibilit dapprofondissement, devenir un professionnel de lassurance : les assureurs ont besoin des techniciens de 2IE pour la gestion des risques spcifiques (visite des risques, valuation des sinistres, tarification des risques, ) : des techniciens au service de lassurance et de la rassurance.
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Chapitre 1- GENERALITES SUR LASSURANCE


I

UTILITE ET IMPORTANCE DE LASSURANCE

Historique
Au IVe sicle av. JC, les marchands grecs utilisent le prt la grosse aventure, au titre duquel la cargaison d'un navire est finance par un tiers ; si le navire revient bon port, le prt est rembours avec un intrt qui peut dpasser le taux d'usure ; sinon, le prt est perdu. Les Grecs et les Romains introduisent l'assurance sant et l'assurance vie. Les guildes du Moyen ge remplissent un rle similaire, en participant aux frais d'obsques de leurs membres dcds.

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Chapitre 1- GENERALITES SUR LASSURANCE

Lutilit de lassurance : Lassurance rpond un besoin imprieux des hommes de se prmunir contre les risques dont la ralisation affecterait leur personne ou leur biens. Ainsi, le rle fondamental de lassurance est donc de protger les personnes et les biens (patrimoines). La protection des patrimoines : La survenance de certains vnements tels que lincendie, le vol, font subir des pertes sur le patrimoine des individus. Lassurance permet dans ce cas lassur de recevoir de son assureur une indemnit qui compensera les pertes subies. De mme, dans la vie courante ou professionnelle, nous pouvons occasionner des dommages autrui et tre tenu au titre de la responsabilit civile les rparer. Une assurance de responsabilit civile vitera au responsable du dommage de prlever sur son patrimoine les sommes ncessaires lindemnisation des victimes. Les assurances de biens et les assurances de responsabilits contribuent la prservation du patrimoine.
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Chapitre 1- GENERALITES SUR LASSURANCE

La protection des personnes :

La personne humaine peut tre frappe dans son intgrit physique par certains vnements tels que les accidents corporels, les maladies, le dcs, qui la rendent incapable ou la mettent dans une situation de dnuement total, lui-mme ou ses proches. La souscription dune assurance adquate permettrait de verser lassur lui-mme ou ses proches des prestations(un capital ou une rente).

Les assurances de personnes comme les assurances de biens ont pour vocation doffrir de la scurit aux personnes et leurs biens en cas de survenance dvnements dommageables. Tout un chacun ressent aujourdhui de plus en plus la ncessit de se prmunir contre ces vnements.
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Quelques opinions dminents hommes politiques et industriels

Le prsident Pompidou :

Le paysan tait attach sa ferme, et si elle brlait, il tait malheureux ; Lhomme moderne est attach sa voiture, et si on la dtruit, il est ennuy. Il nest quennuy parce quil y a une assurance il serait malheureux sil ny avait pas dassurance !

Winston Churchill :

Si cela mtait possible jcrirai le mot assurance dans chaque foyer et sur le front de chaque homme, tant je suis convaincu que lassurance peut, un prix modr, librer les familles des catastrophes irrparables.

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Quelques opinions dminents hommes politiques et industriels

Henry Ford :

New York nest pas la construction des hommes, mais celle des assureurs Sans assurances, il ny aurait pas de gratte-ciel, car aucun ouvrier naccepterait de travailler une pareille hauteur, en risquant de faire une chute mortelle et de laisser sa famille dans la misre; Sans les assurances, aucun capitaliste ninvestirait des millions pour construire de pareils buildings, quun mgot de cigarette peut rduire en cendres; Sans assurances, personnes ne circulerait en voiture travers les rues. Un bon chauffeur est conscient de ce quil court chaque instant le risque de renverser un piton.
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II- DEFINITION DES ELEMENTS DUNE OPERATION DASSURANCE

De faon simple

lassurance peut tre dfinie comme : une runion de personnes qui craignent larrive dun vnement dommageable pour elles, se cotisent pour permettre ceux qui seront frapps par cet vnement, de faire face ses consquences. selon M. Joseph Hmard : lassurance est une opration par laquelle une partie, lassur, se fait promettre, moyennant une rmunration (la prime), pour lui ou un tiers, en cas de ralisation dun risque, une prestation par une autre partie, lassureur qui, prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformment aux lois de la statistique.
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De faon prcise

DEFINITIONS

Il ressort de cette dfinition que :

lopration dassurance met en prsence deux parties au moins : lassur et lassureur lassurance est une opration organise, comportant des lments et des rgles techniques Quatre notions importantes apparaissent dans la dfinition approfondir : le risque, la prime, la prestation de lassureur, la compensation.

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LE RISQUE

Le mot risque recouvre plusieurs acceptions :

dsigne lobjet assur, exemples : le btiment assur en incendie, la personne expose au risque maladie;

en matire de tarification on parle de risque industriel, de risque automobile, de risque du particulier;


Le risque correspond lvnement assur, cest cette dernire signification qui nous intresse ici : le risque est lvnement dommageable contre larrive duquel on cherche se prmunir.
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LE RISQUE

Le risque pour tre assurable c'est--dire pour tre pris en charge par lassureur, doit avoir les trois caractres suivants :

lvnement doit tre futur : le risque ne doit pas tre dj ralis. Un accident survenu ne peut plus tre assur, une maladie dj dclare ne plus tre prise en charge par lassureur maladie
il doit y avoir une incertitude, on parle dvnement alatoire Cest dire qui dpend du hasard : lincertitude rside soit dans la survenance de lvnement (on ne sait pas sil y aura incendie ou vol), soit dans la date de survenance de lvnement (on sait quil y aura dcs mais une date incertaine) Larrive de lvnement ne doit pas dpendre exclusivement de la volont de lassur.
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LE RISQUE

Le risque est donc un vnement futur, incertain et ne dpendant pas exclusivement de la volont de lassur ; ou un vnement certain mais dont la date de survenance est inconnue

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LA PRIME OU COTISATION

La prime ou cotisation est la somme que verse lassur (le souscripteur) lassureur en change de la garantie qui lui est accorde pour couvrir le risque. Cette somme est payable au dpart de lopration ou de lanne dassurance do son nom prime comme prime bord Lassur ici est le souscripteur encore appel le contractant qui sengage vis--vis de lassureur Lorsque lorganisme dassurance est une mutuelle, la prime sappelle la cotisation Les primes collectes par lassureur doivent tre suffisantes pour faire face aux cots des sinistres survenus dans lanne, et aux frais de gestion de la socit dassurance

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LA PRIME OU COTISATION

Lassureur ne doit pas mettre en jeu dautres capitaux que ceux provenant des primes, dans une opration dassurance. Contrairement ce que pense le public, les assureurs ne font que rpartir, entre les sinistrs, largent provenant des primes

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LA PRESTATION DE LASSUREUR

Lassureur sengage verser une prestation en cas de ralisation du risque, qui est de faon gnrale une somme dargent On distingue en pratique deux sortes de prestations une prestation indemnitaire cest--dire qui est fonction de limportance du sinistre. Elle est dtermine aprs la survenance du sinistre une prestation forfaitaire qui est dtermine la souscription du contrat, avant la survenance du sinistre. Cette prestation se traduit par le versement dun capital

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LA COMPENSATION AU SEIN DNE MUTUALITE

Chaque souscripteur qui verse sa prime ou cotisation ne sait pas lavance si cest lui ou un autre qui en bnficiera, mais il reste conscient que cest grce ses versements et ceux des autres souscripteurs que lassureur pourra indemniser ceux qui seront frapps par lvnement dommageable

Lensemble des souscripteurs pour un mme risque constitue une mutualit


Lassurance est donc lorganisation de la solidarit entre assurs contre la survenance dun mme risque

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LA COMPENSATION AU SEIN DUNE MUTUALITE

Dans la mutualit, la solidarit est forte lors que

le risque connat une aggravation : si il y a plus daccidents de circulation ou si chaque accident cote plus cher, alors lensemble de la mutualit devra acquitter une prime leve

le risque diminue par exemple si il y a moins de dcs en assurance vie du fait de lamlioration de lesprance de vie, la prime de chacun dans la mutualit diminuera
des assurs trichent en ne dclarant pas la gravit de leurs risques ou en exagrant le montant dun sinistre, lensemble de la mutualit en ptira

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III- COMMENT TRAVAIL LES ASSUREURS ?

LES TECHNIQUES UTILISEES PAR LASSURANCE POUR COUVRIR LES RISQUES

Lassureur encaisse la prime (le prix) avant de connatre le cot de revient de ses prestations. On parle de linversion du cycle de production. Cest grce lutilisation des lois statistiques que lassureur arrive dterminer la prime encaisser pour ne pas faire faillite. Lassureur utilise la loi des grands nombres dcouverte par BERNOULLI mathmaticien Suisse au XVIIII sicle.

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III- COMMENT TRAVAIL LES ASSUREURS ?

Selon cette loi, plus est grand le nombre dexpriences effectues, plus les rsultats de ces expriences se rapprochent de la probabilit thorique de survenance dun vnement Autrement dit, si on possde des tudes portant sur un trs grand nombre de cas, on connat de manire suffisamment prcise, la probabilit de survenance dun vnement. Ainsi, on peut matriser le hasard Pour lassureur qui doit garantir lassur contre un risque qui par dfinition est alatoire et relve du hasard, or, en raisonnant non plus au niveau dun seul assur, mais globalement, on peut connatre avec une prcision acceptable, la probabilit de survenance du risque.

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III- COMMENT TRAVAIL LES ASSUREURS ?

Cette probabilit de survenance du risque est la frquence et se calcule grce aux statistiques Les statistiques permettent de mme de dterminer combien de sinistres sont survenus et combien ils ont cot. Ainsi, on pourra calculer le cot moyen dun sinistre Ces informations (frquence et cot moyen) sont essentielles pour permettre lassureur de calculer combien devra dbourser le souscripteur ou lassur pour pouvoir bnficier de sa couverture

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DETERMINATION DE LA PRIME

La prime pure

La prime pure dun risque est la prime permettant lassureur de rgler le sinistre frappant la mutualit des assurs. Elle galement appel la prime de risque ou encore la prime dquilibre, ou encore la prime technique La prime pure est la prime strictement ncessaire la compensation des risques au sein de la mutualit.

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DETERMINATION DE LA PRIME

Dtermination La prime pure est gale la frquence du risque multiplie par le cot moyen dun sinistre
PRIME PURE = FREQUENCE X COT MOYEN EXEMPLE

Une assurance qui couvre le remboursement des frais de soins la suite de blessures par suite dun accident de la circulation pour une catgorie de vhicule. Selon les statistiques il ressort que : Sur 1000 vhicules de cette catgorie, 3 auront un sinistre Le cot moyen pour un sinistre est de 300 000 FCFA La prime pure sera gale 3/1000 x 300 000, soit 900 FCFA Cette somme devra tre acquitte par chaque assur de la mutualit compose des propritaires de cette catgorie de vhicule qui dsirent se couvrir contre ce risque (remboursement des frais de soins).

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DETERMINATION DE LA PRIME

La prime commerciale

Elle est encore appele la prime nette, et figure sur les tarifs des socits dassurance

La prime nette ou commerciale est gale la prime pure augmente des chargements.

Dtermination :

PRIME NETTE = PRIME PURE + CHARGEMENTS

Les chargements permettent de couvrir les frais dacquisition et de gestion des contrats Les chargements se composent de

des frais dacquisition : commissions des intermdiaires, commissions de recouvrement des chargements de gestion : frais de fonctionnement de la socit

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DETERMINATION DE LA PRIME

La prime totale

Cest la prime paye par le souscripteur et est gale laddition de la prime nette, des frais accessoires et des taxes

PRIME TOTALE = PRIME NETTE + ACCESSOIRES + TAXES

Les frais accessoires sont des complments de primes qui couvrent les frais dtablissement de la police. Ils sont souvent forfaitaires ou en fonction de limportance de la prime nette. Ces frais sont perus chaque mission de la police loccasion de chaque chance Les taxes sont des impts indirects verss lEtat et calcules sur la prime nette +accessoires. La taxe est exprime en taux et varie selon la nature du risque.

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IV- LES CONDITIONS NECESSAIRE AU FONCTIONNEMENT DE LASSURANCE

lassurance repose sur les lois suivantes


la loi des grands nombres lhomognit des risques la dispersion des risques la division des risques

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IV-LES LOIS FONDAMENTALES

A- LA NECESSITE DE LA PRODUCTION

Lassureur doit sefforcer de runir le maximum dassurs, et de raliser en permanence des affaires nouvelles

Cette production est vitale pour les deux raisons suivantes :

Plus le nombre dassurs est grand, plus la compensation au sein de la mutualit sera aise. La loi des grands nombres justifie pleinement ce raisonnement. Les contrats dj raliss ne restent pas ternellement en portefeuille ; il y a des rsiliations, des dcs, des disparitions de risques, etc. Il faut donc compenser les sorties de contrats

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IV-LES LOIS FONDAMENTALES

B- LHOMOGENEITE DES RISQUES

Pour que la compensation entre les risques puisse se faire dans les meilleures conditions, il faut runir un grand nombre de risques semblables, qui ont les mmes chances de se raliser et qui occasionneront des dbours du mme ordre, cest--dire des risques homognes A cette fin, les services Production dune socit dassurance examinent chaque risque, avec laide ventuelle dun expert.

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IV-LES LOIS FONDAMENTALES

B- LHOMOGENEITE DES RISQUES

Aprs examen, ces services classent le risque propos dans une catgorie de tarif bien dtermine en fonction de ses principaux lments : lassurance contre lincendie est plus chre pour une maison en bois que pour une maison en pierre de taille. Ces catgories tarifaires qui sont, en ralit des sous-mutualit , ont pour but de faire payer chaque souscripteur une prime quitable

proposent un tarif major pour lassurance dun risque plus grave que la normale : cest le cas pour lassurance en cas de dcs dun homme qui a une tension artrielle plutt leve pour son ge refusent dassurer les risques dont la probabilit de survenance est quasi certaine. Par exemple, on refusera dassurer contre le vol une maison insuffisamment protge tant que son propritaire naura pas pris certaines mesures de prvention

Ainsi la loi dhomognit des risques se traduit par la slection des risques
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IV-LES LOIS FONDAMENTALES

C- LA DISPERSION DES RISQUES

Il faut aussi viter que tous les risques assurs ne se ralisent en mme temps, sinon la compensation ne pourrait avoir lieu. Si on assure contre la grle tous les exploitants agricoles dune mme rgion, le moindre orage de grle peut se rvler catastrophique pour lassureur, car il peut anantir les rcoltes de tous les assurs Il en est de mme lorsquon assure en cas de dcs tous les ingnieurs dune usine susceptibles de prendre place dans le mme avion pour se rendre un congrs professionnel, ou encore lorsquon couvre contre lincendie tout un pt de maisons. Le risque parat norme Ainsi, lassureur doit sefforcer de ne pas mettre tous ses ufs dans le mme panier Remarque : En pratique, cette rgle est parfois difficile respecter. Nous verrons que les techniques de la rassurance et de la coassurance permettent de limiter les ventuels cumuls.
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IV-LES LOIS FONDAMENTALES

D- LA DIVISION DES RISQUES

Il ne suffit pas de slectionner et de disperser les risques, il faut encore viter daccepter un trop gros risque dont le cot, en cas de sinistre, ne pourrait tre compens par les primes. Il ne faut pas quun seul sinistre puisse menacer la mutualit. Ainsi, lorsquon assure des maisons individuelles contre lincendie, il est exclu daccepter lassurance en totalit de maisons comportant des dizaines de pices et, fortiori, dun chteau En pratique, dans ce type de situation, lassureur nacceptera quune partie (une fraction) dun risque trop important pour sa mutualit. Il pratiquera les techniques de division des risques que nous allons examiner dans le paragraphe 4 : la coassurance et la rassurance.

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V- LES TECHNIQUES DE DIVISION DES RISQUES

A- LA COASSURANCE

1_Dfinition La coassurance consiste en un partage proportionnel dun mme risque entre plusieurs assureurs. Chacun accepte un certain pourcentage du risque, reoit en change ce mme pourcentage de la prime et, en cas de sinistre, sera tenu au paiement de la mme proportion des prestations dues 2_Caractristiques juridiques Juridiquement, le souscripteur connat tous les coassureurs. Il les a tous agrs et a un recours contre chacun deux. Chaque coassureur nest tenu qu concurrence du pourcentage (appel quote-part ) quil a accept
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V- LES TECHNIQUES DE DIVISION DES RISQUES

B- LA REASSURANCE 1_Justification Malgr toutes les prcautions prises par les assureurs (homognit, dispersion, division des risques) et lexploitation scientifique des statistiques pour le calcul des primes, la mutualit des assurs peut tre menace.

Tout dabord, comme nous lavons signal, les lois fondamentales de lassurance ne sont pas toujours faciles respecter. En particulier, la rgle de dispersion est parfois carte et cela conduit des cumuls de risques.
En second lieu, les statistiques, la base de lassurance, concernent le pass. La ralit des sinistres peut en diffrer. Il peut y avoir ce que les assureurs appellent des sries noires, cest--dire des sinistres rptitifs ou dont lampleur (le cot) est exceptionnelle.
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V- LES TECHNIQUES DE DIVISION DES RISQUES

B- LA REASSURANCE

2_Dfinition

La rassurance est une opration par laquelle une socit dassurance (la cdante) sassure elle-mme auprs dune autre socit dassurance (le rassureur ou le cessionnaire) pour une partie des risques quelle a pris en charge. Cest donc en quelque sorte lassurance de lassurance . Lassureur qui se rassure est appel le cdant ou encore lassureur direct.

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V- LES TECHNIQUES DE DIVISION DES RISQUES

B- LA REASSURANCE

3_Mcanisme Recherche de la rassurance Avant de pratiquer une branche dassurance, toute socit doit rechercher des rassureurs. Cette recherche, et les ngociations qui en rsultent, sont du ressort des directeurs des socits. NB : La rassurance est trs souvent internationale

Le trait de rassurance Le trait de rassurance est lcrit qui matrialise le contrat de rassurance et fixe les engagements de chaque partie (cdant et rassureur)

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V- LES TECHNIQUES DE DIVISION DES RISQUES

EN SOMME :

La rassurance est indispensable aux socits dassurance directes. Plus une socit est petite, plus elle devra se rassurer. Concrtement, les gros risques ncessitent lemploi simultan de la coassurance et de la rassurance Relevons enfin quil nest pas rare, pour une mme catgorie de risques, de conclure plusieurs traits de rassurance de nature diffrente. Tout cela dmontre que lassurance est toute organise pour une protection quasi absolue de la mutualit des assurs, selon des techniques trs labores, o le risque pour le client de ne pas tre indemnis est totalement cart
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VI- LES DIFFERENTES ASSURANCES

A- LES ASSURANCES GEREES EN REPARTITION ET LES ASSURANCES GEREES EN CAPITALISATION

1_Les assurances gres en rpartition


Il sagit des assurances gres selon une technique correspondant strictement la dfinition de lassurance donne prcdemment. Lassureur ne fait que rpartir entre les assurs sinistrs, la masse des primes (ou cotisations) acquittes par lensemble des membres de la mutualit. Cette rpartition sopre par anne. Sont notamment concernes les assurances incendie et automobile. On observe que dans ce type dassurance, la frquence du risque est constante (ou presque). Elle varie peu dune anne lautre NB : Les assurances gres en rpartition sont les assurances IARD (Incendie, Accidents, Risques Divers).
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VI- LES DIFFERENTES ASSURANCES

A- LES ASSURANCES GEREES EN REPARTITION ET LES ASSURANCES GEREES EN CAPITALISATION

2_Les assurances gres en capitalisation


Certaines assurances prsentent les particularits suivantes dune part, elles sont souscrites long terme (pour une longue dure) et comportent un aspect pargne ; dautre part, le risque assur nest pas constant, la frquence augmente ou diminue en cours de contrat : cest le cas de la probabilit de dcs et de la probabilit de survie de la personne humaine. En consquence, dans sa gestion, lassureur doit mettre de ct tout ou partie des primes pour faire face ses engagements dans lavenir et de plus les primes doivent bnficier dintrts composs, cest--dire tre capitalises

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VI- LES DIFFERENTES ASSURANCES

A- LES ASSURANCES GEREES EN REPARTITION ET LES ASSURANCES GEREES EN CAPITALISATION

NB : Il est intressant de noter quune mme socit ne peut pratiquer la fois les deux types dassurance : cest le principe de la spcialisation des socits dassurance.

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VI- LES DIFFERENTES ASSURANCES

B- LES ASSURANCES DOMMAGES ET LES ASSURANCES DE PERSONNES

1_Les assurances de dommages

Les assurances de dommages ont pour but de rparer les consquences dun vnement dommageable affectant le patrimoine de lassur. Elles visent donc la protection du patrimoine Les assurances de dommages se subdivisent en deux catgories Les assurances de choses garantissant les biens appartenant lassur (garantie directe du patrimoine). Les assurances de responsabilits garantissant les dommages que lassur peut occasionner des biens appartenant des tiers (garantie indirecte du patrimoine de lassur puisque ce dernier na pas prlever les sommes ncessaires la rparation).
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VI- LES DIFFERENTES ASSURANCES

B- LES ASSURANCES DOMMAGES ET LES ASSURANCES DE PERSONNES

1_Les assurances de personnes

Les assurances de personnes ont pour objet le versement de prestations forfaitaires en cas dvnements affectant la personne mme de lassur Elles se subdivisent en deux catgories principales Les assurances individuelle accidents et maladie Les assurances sur la vie

Les assurances de personnes ne sont pas soumises au principe indemnitaire, puisque la valeur pcuniaire de la personne humaine ne peut tre fixe. On applique le principe forfaitaire.
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VII- LES DIFFERENTES BRANCHES DASSURANCES

A- CLASSIFICATION DU CODE DES ASSURANCES


Depuis lentre en vigueur en 1995 du le Code unique des assurances des Etats membres de la Confrence Interafricaine des Marchs dAssurances(CIMA), et en son article 328, il est prvu 23 branches pour les entreprises pratiquant les oprations dassurance. Cette rpartition par branches englobe toutes les oprations pouvant tre effectues par des socits dassurance Les 23 branches sont les suivantes : Branches IARD : 1 Accidents y compris accidents de travail et maladie professionnelle; 2 Maladie; 3 Corps de vhicules terrestres autres que ferroviaires

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VII- LES DIFFERENTES BRANCHES DASSURANCES

A- CLASSIFICATION DU CODE DES ASSURANCES


4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Corps de vhicules ferroviaires Corps de vhicules ariens Corps de vhicules maritimes, lacustres et fluviaux Marchandises transportes Incendie et lments naturels autres dommages aux biens Responsabilit civile vhicules terrestres automoteurs Responsabilit civile vhicules ariens Responsabilit civile vhicules maritimes, lacustres fluviaux Responsabilit civile gnrale

et

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VII- LES DIFFERENTES BRANCHES DASSURANCES

A- CLASSIFICATION DU CODE DES ASSURANCES


14 15 16 17 18 19 Crdit Caution Pertes pcuniaires diverses Protection juridique Assistance Rserv (nest pas encore affect une immdiate) Branche Vie : 20 Vie, dcs 21 Assurances lies des fonds dinvestissement 22 Oprations tontinires 23 Capitalisation
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utilisation

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VII- LES DIFFERENTES BRANCHES DASSURANCES

B- EN PRATIQUE
En pratique, tous les contrats dlivrs par les socits comportent des garanties relevant de plusieurs branches Par exemple, un contrat automobile de type tous risques runira des garanties relevant des branches n 3, 10, 17 et mme 1 De mme, un contrat multirisque habitation fait appel aux branches n 8, 9, 13, 16 et 17 Ainsi, on le voit, il ne faut pas confondre la rpartition en branches avec les diffrentes catgories de contrats pratiqus
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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

I- LASSURANCE, ACTIVITE DE SERVICE

A- LE PRINCIPE Selon la dfinition de lopration dassurance, il apparat que lassureur est charg de lorganisation et de la gestion de la mutualit des assurs. Son activit est de mme nature que celle des commerants ou des banquiers. Lassurance est un service et se situe dans le secteur tertiaire de lconomie B- LASSURANCE AU SERVICE DE LA CLIENTELE La vocation de lassureur est dtre toujours au service de lassur. En effet, les relations qui sinstaurent entre lassureur et le souscripteur sont chelonnes dans le temps.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

I- LASSURANCE, ACTIVITE DE SERVICE

A- LE PRINCIPE Selon la dfinition de lopration dassurance, il apparat que lassureur est charg de lorganisation et de la gestion de la mutualit des assurs. Son activit est de mme nature que celle des commerants ou des banquiers. Lassurance est un service et se situe dans le secteur tertiaire de lconomie B- LASSURANCE AU SERVICE DE LA CLIENTELE La vocation de lassureur est dtre toujours au service de lassur. En effet, les relations qui sinstaurent entre lassureur et le souscripteur sont chelonnes dans le temps.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

1- LASSURANCE, ACTIVITE DE SERVICE

B- LASSURANCE AU SERVICE DE LA CLIENTELE

Lassureur doit tre prsent avant, pendant et aprs la souscription des contrats : avant la ralisation de contrats, il doit concevoir des produits correspondant aux besoins, informer et conseiller utilement les ventuels clients ; lorsque le contrat est souscrit, il doit veiller la confection de la police dans les meilleurs dlais et selon les normes convenues ; une fois la garantie acquise, il doit non seulement rgler les sinistres, mais encore rpondre aux questions des assurs, fournir des attestations, surveiller lvolution des garanties, proposer des modifications, etc.
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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

1- LASSURANCE, ACTIVITE DE SERVICE

B- LASSURANCE AU SERVICE DE LA CLIENTELE Aujourdhui, le rle de conseil des assureurs devient prdominant et les consommateurs se montrent de plus en plus exigeants cet gard.

Lvolution rcente de notre profession suffirait dmontrer, si besoin tait, que la dimension commerciale de lassurance prend de plus en plus de limportance dans la gestion des compagnies dassurance.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

1- LASSURANCE, ACTIVITE DE SERVICE

C- LASSURANCE, FACTEUR DE PROGRES Lhistoire nous enseigne que le dveloppement de lassurance maritime a favoris lessor du commerce. Les marins taient en mesure de financer leurs expditions grce lexistence de lassurance. Dune manire gnrale, tout progrs comporte une prise de risque qui sera mieux accepte, voire rendue possible, sil existe des mcanismes de compensation en cas de perte. Il est remarquable de constater que dans tous les pays en voie de dveloppement , se fait jour un norme besoin dassurance. Pour certaines activits, lassurance est mme indispensable : ainsi les entreprises qui veulent exporter ne peuvent le faire que grce des assurances spcifiques.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

2- LES ASPECTS SOCIAUX DE LASSURANCE

A- LES PRESTATIONS VERSEES AUX ASSURES ET AUX BENEFICIAIRES Grce aux prestations de lassureur, les assurs peuvent reconstruire leur maison incendie, remplacer les biens vols, effectuer les rparations ncessaires, recouvrer rapidement la sant pour continuer vaquer ses activits. En cas de dcs, les bnficiaires pourront percevoir un capital ou des revenus. Au moment de la retraite, lassureur pourra verser une rente complmentaire supplant aux insuffisances des pensions de base (retraite obligatoire). En cas de maladie, les frais de traitement et les pertes de salaires peuvent tre assurs, etc. A lvidence, lassurance concourt au bien-tre social.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

2- LES ASPECTS SOCIAUX DE LASSURANCE

B - LES INDEMNITES VERSEES AUX VICTIMES

On doit songer, en tout premier lieu, lindemnisation des victimes daccidents dautomobile. Seule la mise en place dune assurance de responsabilit civile obligatoire a permis une juste rparation. Les mcanismes de la Scurit sociale sont insuffisants pour rsoudre ce grave problme de socit.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE


2- LES ASPECTS SOCIAUX DE LASSURANCE

C- RLE DE LASSURANCE EN MATIERE DE PREVENTION

Assurance et prvention sont troitement lies, car ce sont deux formes de solidarit. Solidarit pour aider ceux qui sont frapps par le sort, solidarit pour prvenir les accidents et faire baisser le nombre des victimes. Cest la raison pour laquelle la profession de lassurance, depuis de trs nombreuses annes, a beaucoup investi dans la prvention des accidents de toutes sortes, dans la recherche en matire de sant, dans la prvention incendie, etc.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

3- LE ROLE DINVESTISSEURS DES ASSUREURS

La nature des activits de lassureur, gestionnaire de la masse des primes de la mutualit, implique que des sommes considrables doivent tre mises de ct, sous forme de provisions, pour faire face aux engagements futurs. Ces provisions sont svrement rglementes pour protger les assurs et se traduisent par des placements, des investissements, eux aussi strictement contrls. Les investissements des assureurs jouent un rle considrable dans lconomie de la nation.

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VIII- LE ROLE SOCIAL ET ECONOMIQUE DE LASSURANCE

3- LE ROLE DINVESTISSEURS DES ASSUREURS

Au 1er janvier 2009, le montant total des placements des assureurs de la zone FANAF (Fdration des Socits dAssurances de droit National Africaines) slevait 1 019 milliard de FCFA. (source :Le march de lassurance en Afrique : Donnes
2004 2008; FANAF / Fvrier 2010 ).

Chaque anne, les socits dassurances investissent dans lconomie nationale, selon des normes strictes et des orientations fixes par le codes des assurances. Les sommes investies sont gres pour le compte des assurs et bnficiaires des contrats. Ces investissements contribuent au financement des grands projets de dveloppement dun pays, au financement des besoins des entreprises et des mnages. Ainsi, les assureurs institutionnels. sont donc des investisseurs

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

Assurance et prvention sont troitement lies, car ce sont deux formes de solidarit. Solidarit pour aider ceux qui sont frapps par le sort, solidarit pour prvenir les accidents et faire baisser le nombre des victimes Cest la raison pour laquelle la profession de lassurance, depuis de trs nombreuses annes, a beaucoup investi dans la prvention des accidents de toutes sortes.

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

A- LA PREVENTION EN MATIERE DINCENDIE ET DE RISQUES DIVERS

Le Centre National de Prvention et de Protection (CNPP) a t cr en 1955, linitiative des socits dassurances

Il sagit dune association sans but lucratif reconnue dutilit publique


La mission du CNPP est duvrer la prvention des risques industriels. Il intervient principalement dans les domaines de la scurit incendie, de la sret (vols) et de la protection de lenvironnement Le CNPP anime un centre technique, des laboratoires, un centre de formation professionnelle et un centre de documentation. Il dite la revue Face au risque

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

A- LA PREVENTION EN MATIERE DINCENDIE ET DE RISQUES DIVERS

Le CNPP ralise des essais et des vrifications qui permettent la certification des matriels et des systmes dextinction, de dtection et de protection, ainsi que la qualification des entreprises installatrices ou de tlsurveillance Depuis 1988, le centre est install Vernon, dans lEure, dans un site de 240 hectares. Il a nou des contacts avec ses homologues dautres pays europens CONCLUSION

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

A- LA PREVENTION EN MATIERE DINCENDIE ET DE RISQUES DIVERS

CONCLUSION

En contact permanent avec tous les spcialistes et professionnels de la scurit (chargs de scurit dentreprise, assureurs, sapeurs-pompiers, pouvoirs publics, police nationale, bureaux dtudes, fabricants et distributeurs de matriels, organismes de prvention), le CNPP est la fois un centre dessais et un centre de diffusion des connaissances
Il occupe donc une position privilgie dans le monde de la scurit.

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

B- LA PREVENTION EN MATIERE DACCIDENTS AUTOMOBILE

La prvention routire, association cre et largement finance par les assureurs, est aujourdhui la premire des associations prives en matire de scurit automobile. Elle rassemble 480 000 adhrents individuels et 3 500 adhrents, personnes morales. Elle dispose dune structure trs dcentralise avec 95 dlgations dpartementales. Ses moyens dactions sont diversifies : des campagnes dinformation grand public (publicit TV, affichage) portant sur le comportement du conducteur sur la route, la vue, la vitesse, lalcool et la conduite pendant les vacances, etc. ; une revue mensuelle Auto-Moto, qui compte plus de 2 885 000 lecteurs ; des revues spcialises, telles que la prvention Routire dans lEntreprise, et Circuler, revue bimensuelle diffuse dans toutes les navires
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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

B- LA PREVENTION EN MATIERE DACCIDENTS AUTOMOBILE

387 pistes dducation routire qui servent initier les enfants aux rgles de la circulation Une assistance aux municipalits et aux entreprises Laction mene par la Prvention routire tmoigne de la volont de la profession de susciter des changements de comportement chez les conducteurs actuels et futurs.

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

C- LA PREVENTION EN MATIERE DE SANTE

Assureurs maladie et assureurs vie se sont runis au sein de lAPMS (Association pour la Prvention en Matire de Sant) pour renforcer la contribution de lassurance la prvention dans le domaine de la sant Deux axes prioritaires dactivit ont t dfini : une action dinformation du public et une action de soutien en faveur de la recherche mdicale et du dveloppement de la prvention Pour le public, lAPMS labore, avec le concours de mdecins, des fiches de prvention, conseils pratiques pour viter maladies et accidents dans des domaines aussi varis que lhygine, la vie la maison, les loisirs, le sport, lenvironnementplus de 20 notices ont t ralises

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VIII- LE ROLE DES ASSURANCEURS EN MATIERE DE PREVENTION

C- LA PREVENTION EN MATIERE DE SANTE

Pour aider la recherche mdicale, lAPMS accorde chaque anne des subventions des quipes mdicales. Divers travaux ont dj reu des prix dans les domaines de la lutte contre le cancer, la radaptation, des cardiaques, la prvention des maladies cardio-vasculaires et la prvention des infections no-natales.

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