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Nombre d'or

Nombre d'or
Le nombre d'or est la proportion, dfinie initialement en gomtrie, comme l'unique rapport entre deux longueurs telles que le rapport de la somme des deux longueurs (a+b) sur la plus grande (a) soit gal celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b) c'est--dire lorsque (a+b)/a = a/b. Le dcoupage d'un segment en deux longueurs vrifiant cette proprit est appel par Euclide dcoupage en extrme et moyenne raison. Le nombre d'or est maintenant souvent dsign par la lettre (phi). Ce nombre irrationnel est l'unique solution positive de l'quation x2 = x + 1. Il vaut exactement :

La proportion dfinie par a et b est dite d'extrme et de moyenne raison lorsque a est b ce que a + b est a, soit : lorsque (a+b)/a = a/b. Le rapport a / b est alors gal au nombre d'or.

soit approximativement 1.618 033 989. Il intervient dans la construction du pentagone rgulier et du rectangle d'or. Ses proprits algbriques le lient la suite de Fibonacci et permettent de dfinir une arithmtique du nombre d'or , cadre de nombreuses dmonstrations. L'histoire de cette proportion commence une priode recule de l'antiquit grecque. la Renaissance, Luca Pacioli, un moine franciscain italien, la met l'honneur dans un manuel de mathmatiques et la surnomme divine proportion en l'associant un idal envoy du ciel. Cette vision se dveloppe et s'enrichit d'une dimension esthtique, principalement au cours des XIXe et XXesicles o naissent les termes de section dore et de nombre d'or. Le nombre d'or se trouve parfois dans la nature ou des uvres humaines, comme dans les capitules du tournesol ou dans certains monuments l'exemple de ceux conus par Le Corbusier. Il est aussi tudi comme une cl explicative du monde, particulirement pour la beaut. Il est rig en thorie esthtique et justifi par des arguments d'ordre scientifique ou mystique : omniprsence dans les sciences de la nature et de la vie, proportions du corps humain ou dans les arts comme la peinture, l'architecture ou la musique. Certains artistes, tels le compositeur Xenakis ou le pote Paul Valry ont adhr une partie plus ou moins vaste de cette vision, soutenue par des livres populaires. travers la mdecine, l'archologie ou les sciences de la nature et de la vie, la science infirme les thories de cette nature car elles sont fondes sur des gnralisations abusives et des hypothses inexactes.

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Gomtrie
Proportion
Le nombre d'or possde une premire dfinition d'origine gomtrique, fonde sur la notion de proportion : Dfinition de la proportion d'orDeux longueurs strictement positives a et b respectent la proportion d'or si et seulement si, le rapport de a sur b est gal au rapport de a + b sur a :

Figure 1Les triangles OAB et OCA sont semblables si et seulement si les longueurs a et b respectent la proportion d'or.

Il existe une interprtation graphique de cette dfinition, consquence des proprits des triangles semblables illustre par la figure 1. Les segments bleus sont de longueur a et le rouge de longueur b. Dire que la proportion dfinie par a et b est d'or revient dire que les triangles OAB et OCA sont semblables. Euclide exprime la proportion d'or, qu'il appelle extrme et moyenne raison, de la manire suivante : Une droite est dite coupe en extrme et moyenne raison lorsque la droite entire est au plus grand segment comme le plus grand segment est au plus petit. Si a et b sont en proportion d'extrme et de moyenne raison, alors le rapport a / b est constant, ce qui donne une nouvelle dfinition du nombre d'or : Dfinition du nombre d'orLe nombre d'or est le nombre rel positif, not , gal la fraction a / b si a et b sont deux nombres en proportion d'extrme et de moyenne raison. Il est donn par la formule :

La proportion (1), dfinissant la proportion d'or, peut tre crite de la manire suivante, obtenue en multipliant l'galit par :

Ce qui revient dire que est solution d'une quation du second degr. Cette proprit donne lieu une troisime dfinition : Dfinition alternative du nombre d'orLe nombre d'or est l'unique solution positive de l'quation du second degr suivante :

Cette quation est quivalente celle indiquant que l'inverse de l'inconnue x est gal x-1, ce qui implique que le dveloppement dcimal de 1/x est le mme que celui de x, auquel on a retranch sa partie entire. Il existe deux modes de dfinition du nombre d'or, celle gomtrique qui s'exprime en termes de proportion et celle algbrique qui dfinit le nombre comme l'unique racine positive d'une quation. Cette double approche permet de rsoudre un problme d'algbre, en l'occurrence une quation du second degr, l'aide de mthode gomtrique, on

Nombre d'or parle d'algbre gomtrique. Dmonstrations Construction de la proportion d'extrme et de moyenne raison : Lobjectif est de construire la figure 1. Dans un premier temps, on considre deux points O et A du plan euclidien situs une distance a l'un de l'autre. Soit I un point tel que les droites AI et OA soient perpendiculaires et tel que la distance AI soit gale a/2. Soit le cercle de centre I et passant par A. Enfin les deux points B et C sont les intersections de la droite OI et du cercle dans l'ordre indiqu sur la figure. On dfinit b comme la distance sparant O de B. Par construction sa distance sparant B de C est gale a. Une fois la figure construite, il reste montrer que les triangles OAB et OCA sont semblables. Pour cela, il suffit de montrer qu'ils possdent deux angles en commun. L'angle AOB est partag par les deux triangles, il suffit donc de montrer que l'angle BAO est gal OCA. Comme la droite OA est tangente au cercle, ce rsultat est une consquence du thorme de l'angle inscrit. Les triangles sont bien semblables. Deux triangles semblables sont proportionnels, ce qui montre que la base du grand triangle OC est OA la base du petit triangle, ce que OA un ct du grand triangle est OB le ct quivalent du petit triangle. On obtient la formule (1). Unicit de la valeur b : Soit a une longueur strictement positive, et c un nombre rel plus petit que a tel que la proportion a/c soit d'extrme et de moyenne raison. Soit OBC trois points aligns tel que la distance OB soit gale c et BC a. Soit le cercle de diamtre BC et A le point de tel que la droite OA soit tangente au cercle. Les arguments de la dmonstration prcdente montrent que les triangles OAB et OCA sont semblables et que la figure obtenue est celle du paragraphe prcdent. En conclusion la valeur c est gale b, calcul au paragraphe prcdent. Ceci montre l'unicit de b. Dtermination gomtrique de : Pour calculer la valeur de , on peut utiliser le fait que si a et b sont en extrme et moyenne proportion, alors (a + b) / a est gal . La longueur a peut tre choisie quelconque, une mthode simple consiste la choisir gale 1. La valeur est alors gale a + b ou encore 1 + b. La longueur de OC est gale la somme de la longueur de OB et de celle de EB, et donc b + 1, le nombre d'or. Ici le nombre 1 reprsente le diamtre du cercle C de rayon 1/2, par construction. La longueur de OC est gale et aussi la somme de la longueur de OI et de IC. Le thorme de Pythagore montre que la distance entre O et I est gale 52, la longueur de la diagonale d'un rectangle de ct de longueurs 1 et 1/2. Celle de I C est gale au rayon du cercle 1/2. La longueur OC est la fois gale au nombre d'or et (1+5)/2, ce qui montre le rsultat recherche. Dtermination algbrique de :

Nombre d'or Une autre solution pour le calcul de consiste faire usage de la troisime dfinition. La valeur est donne par la solution positive de l'quation du second degr :

quation dont on montre facilement qu'elle est quivalente

Le discriminant de l'quation du second degr est gal 1 + 4 = 5, il existe deux solutions, une seule est positive, on en dduit :

Un calcul ne faisant pas appel au discriminant est propos en introduction dans l'article quation du second degr.

Rectangle et spirale d'or


Les calculs prcdents permettent, l'aide d'une rgle et d'un compas de dessiner une proportion d'extrme et de moyenne raison. La mthode est illustre sur la figure de gauche. On dessine un cercle de centre C et de rayon 1 (en orange). Puis, de l'extrmit du rayon, on lve un segment (en vert) perpendiculaire au rayon, de longueur 1/2, et on trace le cercle de centre C' et de rayon 1/2. Le segment bleu qui a pour extrmits C et le point du cercle C' dans le prolongement de C C' est de longueur .

Cette mthode permet aussi de construire un rectangle d'or, c'est--dire un rectangle de longueur a et de largeur b tel que a et b soient en proportion d'extrme et de moyenne raison. En d'autres termes, un rectangle est dit d'or si le rapport entre la longueur et la largeur est gal au nombre d'or. Pour tracer un rectangle d'or de longueur a et de largeur b, le plus simple est de dessiner un carr de ct b. En prenant le milieu de la base comme centre, on trace un cercle passant par les deux sommets opposs. L'intersection de la droite prolongeant la base du carr Rectangles d'or et divine proportion et du cercle dtermine l'extrmit de la base du rectangle d'or. Il apparait comme construit par l'adjonction un carr de ct de longueur b, d'un rectangle de cts de longueur b et a - b, comme le montre la figure de droite. Un rapide calcul montre que ce rectangle est encore d'or :

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5 Il est possible de ritrer le processus prcdent et d'intgrer un carr de ct a - b dans le rectangle d'or de ct b, a - b, comme indiqu sur la figure de gauche. Cette mthode peut tre prolonge indfiniment. Si, dans chaque carr est dessin un quart de cercle d'extrmits deux cts du carr, comme sur la figure, on obtient une spirale. Ce graphique est une bonne approximation d'une spirale d'or, d'quation polaire :

Cette spirale est un cas particulier de spirale logarithmique. Comme toute spirale de cette famille, elle possde une proprit caractristique, si A est un point de la spirale, l'angle entre la droite passant par le centre de la spirale et A fait un angle constant avec la tangente la spirale en A. Une telle spirale est dite quiangle. D'autres figures se dessinent l'aide du nombre d'or l'instar de l'uf d'or[1] .

Pentagone et pentagramme
Un pentagone rgulier se construit l'aide de la proportion d'extrme et moyenne raison. Soit un cercle de diamtre OP1 et de rayon a, illustr sur la figure de gauche. Si b est le nombre rel plus petit que a tel que a et b soient en proportion d'or, et P2, P3, P4 et P5 les intersections du cercle de diamtre OP1 avec les deux cercles de centre O et de rayon a + b et b, alors les cinq points Pi dfinissent un pentagone.

Figure 3 : Une fois la proportion d'extrme et de moyenne raison construite, il est simple de dessiner un pentagone.

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Le pentagramme associ, c'est--dire la figure compose des cinq diagonales du pentagone (Cf. figure de droite), contient aussi de multiples proportions d'extrmes et moyennes raisons. Elles s'expriment simplement l'aide de triangles isocles dont les longueurs des cts sont en proportion d'or. De tels triangles sont appels triangles d'or. Il en existe de deux types diffrents, les jaunes ayant une base proportionnelle a et deux cts b et les orange ayant une base proportionnelle b et deux cts a. Les triangles foncs sont semblables aux plus clairs de mme couleur, la proportion entre clair et fonc est encore d'or. Les triangles jaunes possdent deux angles de 36, soit le cinquime d'un angle plat et un de 108, soit les trois cinquimes d'un angle plat. Un tel triangle est parfois appel triangle d'argent. Les triangles orange possdent deux angles de 72, soit les deux cinquimes d'un angle plat et un angle de 36. Avec des triangles d'or et d'argent dont les cts sont toujours a et b, il est possible de paver intgralement un plan euclidien de manire non priodique. Un tel pavage est dit de Penrose. Dmonstrations gomtriques La trigonomtrie permet de montrer les diffrentes proprits du paragraphe, il est aussi possible d'tablir ces rsultats l'aide de la gomtrie. Le premier lemme est la cl des diffrentes preuves. Soient a et b avec a > b, deux longueurs en proportion dextrme et de moyenne raison. Soit ABD un triangle d'or tels que A et B soient situs une distance a lun de lautre et B et D une distance b.

Figure 4 : dcoupage d'un triangle d'or en un triangle d'argent et un triangle d'or en proportion d'or avec le premier.

Soit C le point du segment AD tel que la distance AC soit gale b alors le triangle BCD est un triangle d'or et le triangle ABC est un triangle dargent

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Cette proposition correspond la figure de droite. Par construction, les distances AB et AD sont gales a. Considrons le point E du segment AB situ b de A et montrons que le triangle AEC (en vert) est gal BCD (en jaune). Il suffit de montrer quils disposent dun angle et de deux cts gaux. Les deux triangles AEC et ABD sont semblables (car tous deux isocles de mme sommet) et dans un rapport de a/b. Comme la distance entre B et D est gale b, celle entre C et E est gale a - b (car b/(a - b) = a/b). Or cette distance est la mme que celle qui spare C et D. Le caractre semblable des triangles ACE et ADB montre que langle ACE est gal ADB. Enfin, la distance DB est gale celle de AC. Les deux triangles disposent bien de deux cts et dun angle gaux, ils sont identiques. Le triangle ACE tant semblable au triangle d'or ADB, c'est un triangle d'or ainsi que le triangle BDC. Il est en proportion a/b avec le triangle initial. Il reste prouver que le triangle ACB est bien d'argent. Il suffit de prouver que la distance de B C est gale b. Or le triangle BDC tant un triangle d'or, on sait que la distance BC est gale celle de BD et donc b, ce qui termine la dmonstration. Un triangle d'or est compos de deux angles de 72 et un de 36, un triangle d'argent contient deux angles de 36 et un de 108 : Le lemme prcdent nous affirme que le triangle ABC est isocle de sommet C. Donc l'angle DCB est gal au double de l'angle CAB soit avec les notations de droite : = 2. D'autre part, le triangle BCD tant aussi un triangle d'or, il est isocle de sommet B. Ses angles sont , 2, 2. La somme des angles valant 180, on a 5=180, soit =36 Il vient alors immdiatement que = 2 = 72 puis que = 180 - = 108 On remarque que est gal un cinquime de demi-tour, deux cinquimes et trois cinquimes. Les points P1, P2, P3, P4 et P5 de la figure 3, forment un pentagone : La mthode utilise ici consiste montrer que si deux sommets sont conscutifs, alors leur angle avec le centre du cercle est de 72. L'angle P4AP5 est de 72: Cette premire tape est la consquence du fait que les points P4 et P5 sont dfinis comme l'intersection du cercle de centre O et de rayon b avec le cercle de centre A et de rayon a. les triangles P4AO et OAP5 sont d'or, les angles P4AO et OAP5 font chacun 36, ce qui permet de conclure. L'angle P4AP2 est de 72 : La distance entre O et P2 est gale a + b, celle entre O et A ainsi que celle entre A et P2 est gal a. On en dduit que le triangle OAP2 est un triangle d'argent. L'angle OAP2 fait donc 108. Comme l'angle P4AO fait 36, par diffrence, on obtient que l'angle P4AP2 est de 108 - 36 soit 72

Nombre d'or L'angle P2AP0 est de 72 : L'angle OAP2 fait 108 et l'angle OAP0 est plat donc l'angle P2AP0 est gal 180 - 108, soit 72. Conclusion : Il reste encore mesurer les angles P5AP3 et P3AP0. Pour cela, il suffit de remarquer que la droite OA est un axe de symtrie du pentagone, en consquence l'angle P5AP3 est gal P4AP2 et P3AP0 est gal P1AP0, ce qui termine la dmonstration.

Trigonomtrie
L'analyse des mesures des triangles d'argent et d'or permettent de dterminer les valeurs trigonomtriques associes au pentagone. Considrons un triangle d'argent de base et donc de cts adjacents de longueur 1. Ce triangle, coup en son milieu, comme sur la figure de droite, est un triangle rectangle d'hypotnuse de longueur 1. Sa base est de longueur /2 car elle correspond la demi-base du rectangle d'argent. On en dduit que le cosinus de 36 est gal /2. Un raisonnement analogue s'applique au triangle d'or. Les cts ont toujours une longueur 1, la base est en proportion d'or donc de longueur - 1. On en dduit que le cosinus de 72 est gal ( - 1)/2. partir de ces valeurs et de diffrentes formules, il est possible de calculer les images par les fonctions trigonomtriques des multiples ainsi que les moitis de l'angle 36. Une autre manire de dterminer les diffrentes valeurs caractristiques d'un pentagone consiste utiliser le plan complexe. Les sommets sont les racines du polynme cyclotomique X5-1. Sa rsolution est particulirement aise car 5 est un nombre premier de Fermat, c'est--dire qu'il existe un entier n tel que 5 est gal 2n + 1. Si p est un nombre premier, le polynme rgulier p cts est constructible la rgle et au compas si et seulement si, p est un nombre de Fermat. Dans ce cas, l'extraction des racines du polynme cyclotomique s'obtient l'aide de rsolution d'quations du second degr. Ce cas est trait dans l'article thorme de Gauss-Wantzel.

Arithmtique
Un autre chemin que celui de la gomtrie permet de mieux comprendre les proprits du nombre d'or, l'arithmtique. Elle met en vidence ses proprits algbriques ainsi que les profondes relations entre des sujets apparemment aussi diffrents que la suite de Fibonacci ou sa relation avec de difficiles quations diophantiennes. Une quation diophantienne est une quation dont les coefficients sont entiers et dont les solutions recherches sont entires. Pour citer un exemple clbre, celui-ci correspond un cas particulier du dernier thorme de Fermat : Il fut rsolu[2] par Dirichlet en 1825, ce qui lui valut une clbrit immdiate. Carl Friedrich Gauss, un mathmaticien du XIXesicle, disait des problmes de cette nature : Leurs charmes particuliers vient de la simplicit des noncs jointe la difficult des preuves. [3] l'aide de notions mathmatiques comme les fractions continues ou les entiers algbriques, une arithmtique du nombre d'or se dessine. Les repres sont modifis par rapport ceux des entiers relatifs, mais le mot "entier" est encore utilis, par analogie : le nombre d'or est un entier algbrique et mme un entier quadratique. Le mot accol "entier" marque la diffrence. Par exemple 19, qui est un nombre premier dans les entiers usuels, n'est pas un lment premier dans ce nouvel univers de nombres.

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Fraction continue
La fraction continue est une manire d'approcher un nombre rel, dans le cas du nombre d'or, elle est simple. On peut l'approcher par les valeurs 1 ou 1 + 1/1. La fraction suivante est plus prcise :

Le prolongement l'infini de cette mthode donne exactement le nombre d'or :

Le fait que la fraction ne s'arrte jamais montre que le nombre d'or n'est pas un nombre rationnel. Une dmonstration est propose dans l'article dtaill. On reconnat, sous la premire barre de fraction l'expression du nombre d'or. On en dduit plusieurs expressions algbriques de :

La dernire formule donne une nouvelle expression du nombre d'or :

Cette proprit possde des consquences remarquables si est utilis comme base d'un systme de nombre (voir base d'or). La fraction continue approximant le nombre d'or possde systmatiquement la plus petite valeur possible pour chacun de ses coefficients, savoir 1. En consquence, il est le nombre irrationnel qui s'approxime le plus mal par des rationnels. On dit de lui qu'il est le plus irrationnel des nombres rels[4] (cf. Thorme de Hurwitz sur les approximations diophantiennes). Explications graphiques du mcanisme Une dmonstration plus classique et rigoureuse est propose dans l'article dtaill. Une manire d'illustrer la fraction continue est la suivante. Dans un premier temps, on dessine un rectangle form de deux carrs cte cte et de ct 1. Ce sont les deux carrs numrots 1 sur la figure de droite. Le rapport entre la longueur et la largeur de la figure est gal 2, la meilleure approximation en nombre entier du nombre d'or. On ajoute un carr de ct gal la longueur de la figure prcdente. Un tel Construction du nombre d'or l'aide des fractions continues. carr est de ct 2 qu'il est judicieux d'crire ici 1+1. On obtient un rectangle, compos de trois carrs (les deux numrots 1 et celui numrot 2) dont le rapport de la longueur sur la largeur est gal 3/2 qui s'crit 1 + 1/2 ou encore 1 + 1/(1+1). On ritre avec un carr de ct gal la longueur du rectangle prcdent, soit celui numrot 3 sur la figure, on trouve :

L'approximation commence tre prcise, elle vaut 1,66, celle du nombre d'or est 1,62 On recommence le processus avec un carr de ct la longueur du prcdent, on obtient comme rapport 8/5, qui s'crit 1 + 3/5 et avec le calcul prcdent :

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La dernire itration de la figure donne un rectangle dont le rapport de la longueur sur la largeur vaut 13/8 approximation prcise plus de un centime. Si le processus est ritr l'infini, on obtient une expression du nombre d'or en fraction continue :

Ce rsultat possde une consquence gomtrique dj cite. Si le processus de gnration de rectangle est itr un nombre suffisant de fois. Le retrait d'un carr de dimension maximale laisse une surface rectangulaire de mme proportion que le rectangle initial, aux erreurs de mesure prs. On obtient un rectangle d'or.

Suite de Fibonacci
Le calcul des couples de numrateurs et dnominateurs obtenus par la fraction continue donne les valeurs suivantes (1,1), (2,1), (3,2), (5,3) le dnominateur correspond au numrateur de la fraction prcdente. Il est aussi gal au nime terme de la suite de Fibonacci (un). Elle est dfinie par rcurrence : Les deux premiers termes sont gaux 1 et les autres la somme des deux prcdents. Pour obtenir une bonne approximation du nombre d'or, il suffit de choisir une valeur de n suffisamment leve et considrer la fraction un+1/un. En terme mathmatiques, cela s'exprime sous la forme suivante :

La vitesse de convergence est grande, la diffrence entre un+1/un et est, en valeur absolue, infrieure au carr de un. Si la suite de Fibonacci permet de dterminer une approximation du nombre d'or, la rciproque est vraie. Plus exactement, on dispose de la formule suivante :

La valeur |1-|n ne fait que diminuer lorsque n s'accrot, elle est toujours suffisamment petite pour pouvoir tre nglige, il suffit de prendre l'entier le plus proche de l'expression prcdente en ngligeant le terme en (1 - )n, on obtient :

Cette proprit est vrifie pour toute suite dfinie par la relation de rcurrence un+2 = un+1 + un, indpendamment des valeurs prises par u1 et u2. Explications La suite un+1/un tend vers le nombre d'or : Ce rsultat peut se voir comme une consquence de la construction graphique du paragraphe prcdent. Le dnominateur est le numrateur de la fraction continue. Les deux premiers dnominateurs sont gaux 1 et le numrateur est bien la somme des deux numrateurs prcdents. La suite (n/5) s'approche infiniment de celle de Fibonacci : Pour utiliser la dimension gomtrique du nombre d'or, considrons-les dans la suite de vecteurs d'un plan euclidien et coordonnes (un, un-1). La fonction f qui (un, un-1) associe (un+1, un) est une application linaire. Son comportement devient clair s'il est analys sur deux axes, de vecteurs directeurs u = (1, ) et v = (1, -). Sur l'axe u, la fonction f est une homothtie de

Nombre d'or rapport , chaque vecteur sur la droite dirige par u est multipli par . Si la fonction f est applique n fois, alors le rapport de l'accroissement est de n. Sur l'axe v, la fonction est encore une homothtie, mais de rapport 1 - . Comme 1 - est un nombre ngatif strictement plus petit que 1 en valeur absolue, chaque itration, un vecteur sur la droite dirig par v change de direction et se trouve comprim d'un rapport 1 - . Le point initial p0 = (u2, u1) peut tre dcompos sur les deux vecteurs u et v, on trouve p0 = 1/2 (u + v). Calculer p1 = (u3, u2) puis p2 puis pn devient simple, il suffit d'appliquer la fonction f une puis deux puis n fois :

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On obtient la formule :

Le terme en (1 - ) est positif et strictement plus petit que 1. Les puissances (1 - )n s'approchent en consquence de plus en plus de 0.

quation diophantienne
La fraction continue offre des rationnels b/a offrant presque des solutions l'quation qui s'crit sous les formes suivantes :

L'galit stricte zro est impossible, elle n'autorise que les solutions triviales. En effet, aucun nombre rationnel ne vrifie la proportion d'or, ce qui justifie l'quation diophantienne suivante :

L'cole mathmatique indienne s'intresse aux quations de cette nature. Brahmagupta dveloppe une mthode, dite chakravala qui permet l'tude de telles quations. Il utilise une identit, qui dans le cas prsent prend la forme suivante :

Cette identit est lie l'quation (1) prcdente et donc au nombre d'or. Si (a, b) et (c, d) forment deux couples, solutions de l'quation (1), la partie de gauche de l'identit est gale plus ou moins un. La partie de droite de l'identit dcrit donc une solution (e, f) si e = ac + bd et f = ad + bc + bd. La dcouverte d'une multiplication particulire *, permet de construire autant de solutions que dsir, partir d'une unique si elle n'est pas triviale : En combinant une solution (a, b) avec elle-mme on en obtient une nouvelle (a2 + b2, 2a.b + b2). Le couple (1, 1) est solution de l'quation (1), donc le couple (2, 3) l'est aussi. Elle est d'ailleurs dj obtenue avec la mthode prcdente. Avec la solution (2, 3) on obtient (13, 21) et avec la solution (13, 21) on obtient (610, 987). On vrifie que le couple (610, 987) est bien une solution de l'quation :

On en dduit que la fraction 987/610 est une excellente approximation du nombre d'or. En effet, 987/610 = 1.618 032 7 une prcision proche du millionime.

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Entiers de Q(5)
Les nombres de la forme : et ; on obtient ainsi une structure quipe d'une addition et d'une multiplication, qu'on appelle un anneau commutatif. Cet anneau peut aussi tre construit partir d'une quation diophantienne lie au nombre d'or, sa relation avec peut ainsi tre vue plus directement. Il se conoit simplement en considrant les nombres rels de la forme a + .b, o a et b dsignent deux nombres entiers. L'identit de Brahmagupta, dfinissant la multiplication se lit : Ainsi les puissances de sont tous de la forme a + .b, plus prcisment n = un-1 + un., o (un) dsigne la suite de Fibonacci. Ces deux anneaux possdent des structures identiques ; le terme consacr pour dcrire cette situation est celui d'isomorphisme. Ce sont deux sous-anneaux du corps des nombres rels, ou du corps Q(5), ensemble des nombres de la forme a + b5, avec a et b rationnels. On montre que les nombres de la forme a + .b, avec a et b entiers relatifs, sont les entiers de Q(5), c'est--dire ceux qui sont racines d'un polynme de la forme X2+cX+d, avec c et d entiers relatifs. L'anneau des entiers de Q(5) est le cadre naturel sous-jacent toute l' arithmtique du nombre d'or . certains gards, il est analogue Z, l'ensemble des entiers naturels. Il est commutatif, et intgre. Le terme intgre signifie que le produit de deux lments non nuls est non nul. La ressemblance est plus profonde : cet anneau est euclidien, c'est--dire qu'il dispose d'une division euclidienne semblable celle de l'arithmtique des entiers classiques. Les outils de l'arithmtique usuelle sur Z, comme le thorme de Bachet-Bzout, le lemme d'Euclide, le thorme fondamental de l'arithmtique ou en plus sophistiqu le petit thorme de Fermat sont tous des consquences de la division euclidienne. Elle offre des proprits analogues pour l'arithmtique du nombre d'or . Cette analogie profonde pousse les arithmticiens parler d'entiers pour dcrire les lments de cet ensemble. La comprhension de l'arithmtique de Z passe souvent par celles des nombres premiers. Les entiers de Q(5) ont aussi leurs propres lments premiers. Un nombre premier de Z n'est pas toujours premier parmi les entiers de Q(5), comme le montre le contre-exemple 19 : (avec a et b entiers relatifs) forment un ensemble stable par addition et multiplication, qu'on peut d'ailleurs dfinir de manire plus abstraite par les formules suivantes, sur les couples (a, b)

Cette diffrence engendre des modifications dans l'application des thormes classiques. Par exemple si p est un nombre premier diffrent de 5 tel que le reste de sa division euclidienne par 5 soit un carr parfait, donc gal 1 ou 4, le petit thorme de Fermat indique que p-1 - 1 est un multiple de p. Ceci montre que up-1 est un multiple de p ainsi que up-2 - 1, en effet, p-1 - 1 = up-2 - 1 + up-1.. Les dmonstrations sont proposes dans l'article dtaill.

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Fragments d'histoire
Antiquit
Les historiens[5] ,[6] considrent que l'histoire du nombre d'or commence lorsque cette valeur est l'objet d'une tude spcifique. Pour d'autres, la dtermination d'une figure gomtrique contenant au moins une proportion se calculant l'aide du nombre d'or suffit. La pyramide de Khops (vers 2520 av. J.-C.) devient, selon cette dernire convention, un bon candidat pour l'origine[7] . D'autres encore se contentent des restes d'un monument dont des dimensions permettent d'approximer le nombre d'or. Selon ce critre, un amas de pierres sous la mer des Bahamas est une origine plus ancienne[8] . Ces vestiges, dont l'origine humaine et la datation sont incertaines[9] sont dnomms temple d'Andros. Les historiens s'accordent tous sur l'existence d'une origine ancienne, mais l'absence de document d'poque dfinitif interdit une connaissance indiscutable de l'origine[10] . Dans ce cadre, l'hypothse est parfois mise que le nombre d'or a son origine chez les pythagoriciens[11] ,[12] : ils auraient connu et construit empiriquement le dodcadre rgulier.

Les pythagoriciens connaissaient dj une construction du pentagone l'aide de triangles isocles. cette poque, l'tude du nombre d'or est essentiellement gomtrique, Hypsicles, un mathmaticien grec du IIesicle av.J.C., en fait usage pour la mesure de polydres rguliers[6] . Elle revient chaque fois qu'un pentagone est prsent. L'approche arithmtique est initialement bloque par le prjug pythagoricien qui voudrait que tout nombre soit rationnel[13] (rappelons que le nombre d'or ne l'est pas). Platon voque cette difficult[14] . Les premires preuves du caractre irrationnel de certaines diagonales de polygones rguliers remontent probablement[15] au Vesicle av.J.C.. Platon cite[16] les travaux de son prcepteur, Thodore de Cyrne, qui montre l'irrationalit de 5 et, par voie de consquence, celle du nombre d'or. Ds cette poque, les mathmaticiens grecs dcouvrent des algorithmes d'approximation des nombres diagonaux et latraux[17] . Bien plus tard, Hron d'Alexandrie, un mathmaticien du Iersicle pousse plus loin cette dmarche l'aide des tables trigonomtriques de Ptolme[18] . Le premier texte mathmatique indiscutable est celui des lments d'Euclide (vers 300 av. J.-C.). Dans la 3e dfinition du Livre vi, le nombre d'or est dfini comme une proportion gomtrique : Une droite est dite coupe en extrme et moyenne raison quand, comme elle est tout entire relativement au plus grand segment, ainsi est le plus grand relativement au plus petit. Sa relation avec le pentagone, l'icosadre et le dodcadre rgulier est mise en vidence. Il est donc li aux problmes gomtriques dj rsolus par les pythagoriciens[19] , mais selon l'historien des sciences Thomas Heath (s'appuyant sur Proclus), c'est probablement Platon qui en avait fait ensuite un sujet d'tude spcifique : L'ide que Platon initia l'tude (du nombre d'or) comme sujet intrinsque n'est pas du tout contradictoire avec la supposition que le problme d'Eucl. ii. 11 a t rsolu par les pythagoriciens[12] .

Pour Thomas L. Heath, Platon est le premier grec oser tudier les proprits d'un nombre scandaleux car irrationnel, celui maintenant appel nombre d'or.

Nombre d'or

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Moyen ge
Les mathmatiques arabes apportent un nouveau regard sur ce nombre, plus tard qualifi d'or. Ce n'est pas tant ses proprits gomtriques qui reprsentent pour eux son intrt, mais le fait qu'il soit solution d'quations du second degr. Al-Khawarizmi, un mathmaticien perse du VIIIesicle, propose plusieurs problmes consistant diviser une longueur de dix units en deux parties. L'un d'eux possde comme solution la taille initiale divise par le nombre d'or. Abu Kamil propose d'autres questions de mme nature dont deux sont associes au nombre d'or. En revanche, ni pour Al-Khawarizmi ni pour Abu Kamil, la relation avec la proportion d'extrme et moyenne raison n'est mise en vidence. Il devient ainsi difficile de savoir si la relation avec le nombre d'or tait claire pour eux[20] . Leonardo Pisano, plus connu sous le nom de Fibonacci, introduit en Europe les Leonardo Pisano, plus connu sous le nom de Fibonacci, tablit la quations d'Abu Kamil. Dans son livre Liber Abaci, on trouve non seulement la relation entre des quations du longueur des deux segments d'une ligne de 10 units mais aussi, clairement second degr et le nombre d'or. indique la relation entre ces nombres et la proportion d'Euclide[21] . Son livre introduit la suite qui porte maintenant son nom, connue aux Indes depuis[22] le VIesicle. En revanche la relation avec le nombre d'or n'est pas perue par l'auteur. Un lment de cette suite est la somme des deux prcdents.

Renaissance
Trois sicles plus tard, Luca Pacioli rdige un livre dnomm La divine proportion[23] , illustr par Lonard de Vinci. Si l'aspect mathmatique n'est pas nouveau, le traitement de la question du nombre d'or est indit. L'intrt du nombre ne rside pas tant dans ses proprits mathmatiques que mystiques, elles concordent avec les attributs qui appartiennent Dieu[23] . Pacioli cite les dix raisons qui l'ont convaincu. L'incommensurabilit prend, sous la plume de l'auteur, la forme suivante De mme que Dieu ne peut se dfinir en termes propres et que les paroles ne peuvent nous le faire comprendre, ainsi notre proportion ne se peut jamais dterminer par un nombre que l'on puisse connatre, ni exprimer par quelque quantit rationnelle, mais est toujours mystrieuse et secrte, et qualifie par les mathmaticiens d'irrationnelle[23] .

L'homme de Vitruve de Lonard de Vinci respecte les proportions explicites par Vitruve, le nombre d'or n'intervient pas.

Pacioli rdige ainsi l'envoi de son livre : une uvre ncessaire tous les esprits perspicaces et curieux, o chacun de ceux qui aiment tudier la philosophie, la perspective, la peinture , la sculpture, l'architecture, la musique et les autres disciplines mathmatiques, trouvera une trs dlicate, subtile et admirable doctrine et se dlectera de diverses questions touchant une trs secrte science[23] . , il est en revanche discret sur la manire dont s'applique cette proportion. Dans son trait d'architecture[24] , l'auteur se limite aux proportions[25] de Vitruve, un architecte de la Rome antique. Elles correspondent des fractions d'entiers, choisies l'image du corps humain[26] . S'il cite comme exemple une statue du grec Phidias, ce n'est que pour y voir le nombre d'or dans un dodcadre rgulier, une figure associe au pentagone symbole de la quintessence, une reprsentation du divin[27] . Les architectes de la Renaissance n'utilisent pas le nombre d'or[28] ,[29] . Les mathmaticiens de l'poque ne sont pas en reste. Les spcialistes des quations polynomiales que sont Gerolamo Cardano et Raphal Bombelli indiquent comment calculer le nombre d'or l'aide d'quations de second degr[30] . Un rsultat plus surprenant est anonyme. Une note manuscrite, datant du dbut du XVIesicle et crite dans la

Nombre d'or traduction de Pacioli des lments d'Euclide de 1509, montre la connaissance de la relation entre la suite de Fibonacci et le nombre d'or. Si l'on divise un terme de la suite par son prcdent, on trouve une approximation du nombre d'or. Plus le terme est lev, plus l'approximation est bonne et elle peut devenir aussi prcise que souhaite[31] . Ce rsultat est, plus tard, retrouv par Johannes Kepler puis par Albert Girard[32] . Kepler est fascin par le nombre d'or, il dit de lui La gomtrie contient deux grands trsors : lun est le thorme de Pythagore ; lautre est la division dune ligne en moyenne et extrme raison. Le premier peut tre compar une rgle dor ; le second un joyau prcieux[33]

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XIXesicle : naissance d'un mythe


Sur le front des mathmatiques, l'intrt diminue. Au XVIIIesicle, le nombre d'or ainsi que les polydres rguliers sont considrs avec assez de justice, comme une branche inutile de la gomtrie[34] . On lui prte encore un peu d'attention au sicle suivant, Jacques Binet retrouve en 1843 un rsultat oubli, dmontr initialement par Leonhard Euler en 1765[35] . Si la lettre dsigne le nombre d'or, le n-ime terme de la suite de Fibonacci est donn par la formule (n + (1 - )n)5. Ce rsultat est maintenant connu sous le nom de Formule de Binet. L'essentiel des travaux se reporte sur la suite de Fibonacci. douard Lucas trouve des proprits subtiles associes cette suite, auquel il donne pour la premire fois le nom de Fibonacci[36] . Son rsultat le plus important porte le nom de Loi d'apparition des nombres premiers au sein de la suite Fibonacci[37] ,[38] .

Adolf Zeising appuie sa thorie sur des exemples naturels incontestables. Un Tournesol prsente une figure o apparat la suite de Fibonacci, ainsi que la spirale d'or.

C'est durant ce sicle que les termes de section dore, puis nombre d'or apparaissent. On la trouve dans une rdition d'un livre de mathmatiques lmentaires crit par Martin Ohm. L'expression est cite dans une note de bas de page : Certains ont l'habitude d'appeler la division en deux telles parties une section d'or[30] Cette rdition fait surface dans une priode situe entre 1826 et 1835, en revanche son origine est un mystre. L'intrt resurgit au milieu du sicle, avec les travaux du philosophe D'autres sont plus polmiques. Pour retrouver le allemand Adolf Zeising. Le nombre d'or devient avec lui, un vritable nombre d'or dans le Parthnon, il est ncessaire d'user de conventions spcifiques. systme, une cl pour la comprhension de nombreux domaines, tant artistiques comme l'architecture, la peinture, la musique, que scientifiques avec la biologie et l'anatomie[39] . Une dizaine d'annes plus tard, il publie un article[40] sur le pentagramme manifestation la plus vidente et la plus exemplaire de cette proportion . Une relecture de la mtaphysique pythagoricienne lui permet de conclure l'existence d'une loi universelle fonde sur le pentagramme et donc, le nombre d'or. Malgr une approche scientifique douteuse[41] ,[42] , la thorie de Zeising obtient un franc succs. La France n'est pas en reste, pouvoir codifier de manire scientifique la beaut est une ide qui sduit. Les dimensions du Louvre, de l'Arc de triomphe sont mesures avec attention, des dlgations sont charges de mesurer prcisment la taille des pyramides gyptiennes ainsi que du Parthnon. Les cathdrales ne sont pas en reste. La France trouve son champion en Charles Henry(en), un rudit qui s'inscrit dans l'esprit positiviste de son temps. Dans un texte fondateur[43] , l'origine du mouvement pointilliste, il associe au nombre d'or, une thorie de la couleur et des lignes. Son influence auprs de peintres comme Seurat ou Pissarro n'est pas ngligeable. Son attachement au nombre d'or n'est pas aussi profond que son collgue allemand. Il finit, en 1895, par abandonner dfinitivement l'ide

Nombre d'or de quantifier le beau[44] .

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XXesicle : le paroxysme
Loin de s'teindre avec le dclin du positivisme, la popularit du nombre d'or ne fait que crotre durant la premire partie du sicle. Le prince roumain Matila Ghyka(ro) en devient l'incontestable chantre. Il reprend les thses du sicle prcdent et les gnralise. Tout comme Zeising, il s'appuie tout d'abord sur les exemples issus de la nature, comme les coquillages ou les plantes. Il applique cette universalit l'architecture avec des rgles plus souples que son prdcesseur. Cette thorie avait dj influ sur les notations, le nombre d'or tant not en rfrence au sculpteur Phidias, concepteur du Parthnon[46] . La dimension mystique n'est pas absente chez Ghyka[47] et trouve ses origines dans la philosophie pythagoricienne. L'absence de trace crite sur le nombre d'or chez les pythagoriciens s'expliquerait par le culte du secret. Cette ide est largement reprise et gnralise[48] par les mouvements de penses sotriques au XXesicle. Le nombre d'or serait une trace d'un savoir perdu, nomm Tradition Primordiale ou Connaissance Occulte chez les Rose-Croix ou des mouvements connexes[49] . On le retrouve chez les passionns de l'Atlantide, qui voient dans la pyramide de Khops ou le temple d'Andros la preuve d'un savoir mathmatique oubli[50] . Ce mouvement de pense reprend des ides dveloppes en Allemagne au XIXesicle par Franz Liharzik (1813 - 1866), pour qui la prsence du nombre d'or, de et de carrs magiques est la preuve incontestable[51] d'un groupe restreint d'initis possdant la science mathmatique absolue[52] . En 1929, une poque trouble par des ides d'un autre ge, Ghyka n'hsite pas tirer comme conclusion de son tude sur le nombre d'or, la suprmatie de ce qu'il considre comme sa race : le point de vue gomtrique a caractris le dveloppement mental () de toute la civilisation occidentale () ce sont la gomtrie grecque et le sens gomtrique () qui donnrent la race blanche sa suprmatie technique et politique[53] . Si le prince n'insiste que trs mdiocrement sur cet aspect du nombre d'or, d'autres n'ont pas ses scrupules. Ils usent de l'adquation de la morphologie d'une population avec les diffrentes proportions divines pour en dduire une supriorit qualifie de raciale. Ce critre permet de fustiger certaines populations, sans d'ailleurs la moindre analyse[54] . Le nombre d'or est, encore maintenant, sujet de prtendues preuves de supriorit culturelle, sociale ou ethnique[55] . Sans cautionner ces ides extrmes, certains intellectuels ou artistes prouvent une authentique fascination pour le nombre d'or ou son mythe. Le compositeur Iannis Xenakis utilise ses proprits mathmatiques pour certaines compositions[56] . L'architecte Le Corbusier reprend l'ide consistant tablir les dimensions d'un btiment en fonction de la morphologie humaine et utilise pour cela le nombre d'or. Paul Valry un pote et intellectuel crit ce sujet des vers dans son Cantique des colonnes : Filles des nombres d'or Fortes des lois du ciel Sur nous tombe et s'endort Un dieu couleur de miel. Le peintre Salvador Dali fait rfrence au nombre d'or et sa mythologie dans sa peinture, par exemple dans un tableau dnomm Le Sacrement de la dernire Cne. Sur le plan mathmatique, le nombre d'or suit une trajectoire inverse, son aura ne fait que diminuer et il quitte le domaine de la recherche pure. Il existe nanmoins une exception, la revue Fibonacci Quarterly[57] sur la suite de Fibonacci, dont l'objet est plus ludique qu'associ la recherche[rf.ncessaire]. En revanche, le nombre d'or apparat comme la cl de quelques sujets scientifiques. La question de phyllotaxie, se rapportant la spirale que l'on trouve dans certains vgtaux comme les cailles de la pomme de pin est-elle vraiment lie la proportion d'Euclide ? Cette
Toute spirale n'est pas d'or. Celle du nautile n'a [45] rien voir avec la divine proportion .

Nombre d'or question fait couler beaucoup d'encre ds le sicle prcdent. Wilhelm Hofmeister suppose que cette spirale est la consquence d'une rgle simple[58] . Pour le botaniste allemand Julius von Sachs, ce n'est qu'un orgueilleux jeu mathmatique, purement subjectif[59] . En 1952, un scientifique, pre fondateur de l'informatique, Alan Turing propose un mcanisme qui donnerait raison Hofmeister[60] . Deux physiciens franais, Stphane Douady et Yves Couder, finissent par trouver l'exprience qui permet de conclure cette longue histoire[61] . Hofmeister et Turing avaient raison, la prsence du nombre d'or dans le monde vgtal n'est ni fortuite ni subjective[62] .

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Nature
Omniprsence
La thse de l'omniprsence du nombre d'or est souvent reprise[63] . Si un avis dfinitif sur ce phnomne est difficile propos de l'uvre des hommes, il est plus ais de comprendre la diffrence d'opinion que soulve cette question pour les sciences de la nature. Elle provient de l'usage des critres utiliss pour lier ou non le nombre d'or avec un phnomne. Dans le monde vgtal, les cailles des pommes de pins engendrent des spirales particulires, dites logarithmiques. Ces spirales se construisent l'aide d'un nombre rel non nul quelconque. Si ce nombre est gal au nombre d'or, les proportions correspondent la moyenne et extrme proportion d'Euclide et la suite de Fibonacci apparat. Ce phnomne se produit sur les tamines d'une fleur de tournesol. La prsence du nombre d'or n'est pas controverse dans ce cas[64] .

L'absence de nombre d'or dans la spirale logarithmique dcrivant la forme d'une galaxie rend l'astronome sceptique sur l'usage de cette proportion dans ce contexte.

En revanche, si ce nombre n'est pas gal au nombre d'or, alors ni proportion d'or, ni suite de Fibonacci ne sont pertinents dans l'tude de la spirale logarithmique correspondante, comme celles que forment la coquille du mollusque le nautilus[63] , les yeux sur les plumes d'un paon[65] ou encore certaines galaxies. En minralogie, il existe des cristaux dont les atomes s'organisent selon un schma pentagonal. Les proportions entre les cts et les diagonales du pentagone font intervenir le nombre d'or. Il est aussi prsent dans des structures dites quasi cristallines. Les atomes dessinent des triangles d'or qui remplissent l'espace sans pour autant prsenter de Une organisation autour d'un schma pentagonal priodicit, on obtient un pavage de Penrose. Pour la mme raison que des atomes d'un cristal de quartz explique l'usage du nombre d'or pour l'tude d'un tel minral. prcdemment, le nombre d'or est prsent et l'on retrouve la suite de Fibonacci[rf.confirmer][66] . Le pentagone n'est pas prsent dans tous les cristaux. La structure cubique faces centres d'un diamant ne fait pas intervenir le nombre d'or. Ainsi, selon l'axe d'analyse, la rponse sur l'omniprsence du nombre d'or est diffrente. Pour un scientifique, spcialiste dans un domaine, l'usage du nombre d'or est finalement plutt rare, limit quelques sujets comme la phyllotaxie du tournesol ou la cristallographie du quartz. S'il recherche des concepts explicatifs pour mieux comprendre son domaine, la proportion d'Euclide est rarement de ceux-l. D'autres[63] utilisent l'analogie ainsi que l'esthtique comme critre. La divine proportion est pour eux prsente dans les cieux, la vie animale et vgtale, les

Nombre d'or minraux et finalement dans toute la nature.

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Phyllotaxie
En biologie, l'ordonnancement des cailles d'une pomme de pin ou de l'corce d'un ananas induit des spirales ordonnes par des nombres entiers, souvent associs au nombre d'or. Sur la figure de gauche, on observe 8 spirales, chacune forme de 13 cailles dans un sens et 13 spirales formes de 8 cailles dans l'autre sens. Les proportions de ces spirales ne sont pas trs loignes de celles d'une spirale d'or. Les nombres 8 et 13 sont deux nombres conscutifs de la suite de Fibonacci et leur rapport est proche du nombre d'or. Un phnomne analogue se produit avec les tamines des tournesols, cette fois avec les couples d'entiers (21,34), (34,55) et (55, 89). Chacun de ces couples correspond deux entiers conscutifs de la suite de Fibonacci.
Une pomme de pin illustre par ses cailles un phnomne de phyllotaxie. On trouve des spirales dont la proportion est proche de celle d'Euclide. Le nombre d'cailles dans une spirale ainsi que le nombre de spirales correspond deux nombres conscutifs dans la suite de Fibonacci.

La phyllotaxie ne suit pas toujours les lois du nombre d'or. droite, on voit un mcanisme analogue sur des feuilles, les deux spirales sont toujours logarithmiques mais ne suivent plus la proportion d'or. Les nombres de spirales dans un sens et dans l'autre sont gaux. Ce mcanisme est rgi par la rgle de Hofmeister : Le primordium apparat priodiquement dans le plus grand espace disponible. Un primordium correspond un embryon de partie de plante : caille, feuille, d'tamine, etc. Ce mcanisme est contrl par la production d'une substance inhibitrice, appele morphogne, mise par les primordia. Ainsi une nouvelle pousse ne peut natre que le plus loin possible des prcdentes. Dans le cas de l'Achimenes erecta, la tige pousse rapidement par rapport la feuille, la deuxime feuille nat dans la direction oppose, le rapport entre la croissance de la tige et le temps d'apparition d'un nouveau primordium fait que la troisime position la meilleure est un angle d'un tiers de tour par rapport la premire feuille et deux tiers par rapport la deuxime. Finalement on obtient l'apparition de trois feuilles, dcales d'un tiers de tour l'une par rapport l'autre, puis d'un nouveau jeu de trois feuilles, dcal d'un sixime de tour par rapport au jeu prcdent.

La pomme de pin suit la mme rgle pour le primordium de l'caille. La croissance de la tige entre deux primordia est beaucoup plus modre. Le troisime primordium nat en consquence entre les deux premiers, avec un angle lgrement plus faible du ct du premier primordium, la tige ayant un peu grandi. Douady et Couder ont montr qu'un tel mcanisme produit deux jeux de spirales d'or de directions opposes dont les nombres de spirales par jeu correspondent deux lments conscutifs de la suite de Fibonacci. Plus la croissance entre l'apparition de deux

Le mcanisme ne fait pas toujours apparatre le nombre d'or. Pour l'Achimenes erecta, on remarque ici trois jeux de trois feuilles. Chaque jeu est pivot d'un sixime de tour par rapport la gnration prcdente. On obtient encore deux jeux de spirales, mais qui n'ont plus rien voir avec le nombre d'or.

Nombre d'or primordia est petite, plus levs sont les deux lments conscutifs de la suite[64] .

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Corps humain
Le corps humain est un enjeu souvent corrl celui du nombre d'or. Il comporte diffrentes facettes. Tout d'abord scientifique, la question mainte fois pose est de savoir si le corps, l'image de la fleur de tournesol, possde une relation plus ou moins directe avec le nombre d'or. En terme artistique, la divine proportion est-elle utilisable pour reprsenter le corps ? Il existe enfin un enjeu esthtique. Si le nombre d'or, comme le pense[56] le compositeur Xenakis, est reli notre corps, son usage peut tre une technique pour obtenir de l'harmonie.

Le squelette de Zeising ne respecte pas prcisment les proportions du corps humain, le crne est par exemple irraliste.

La premire corrlation recherche est dans les dimensions du corps humain. Elle dbouche sur la tentative d'un systme de mesure construit l'aide du seul nombre d'or. Zeising fonde toute une anatomie[68] sur cette arithmtique. Aprs un vif effet de mode, cette approche est finalement abandonne. Ses proportions sont la fois trop imprcises et ne correspondent que trop mal l'anatomie du corps humain. Les proportions du crne, par exemple, ne sont pas ralistes[69] . D'autres raisons, plus profondes encore, sont la cause de l'abandon d'une dmarche de cette nature. L'anatomie mdicale n'est pas la recherche d'une proportion particulire, mais des limites qui, si elles sont dpasses deviennent pathologiques. Elle utilise des fractions simples ainsi que des plages de longueur, mais jamais le nombre d'or. L o certains voient une divine proportion, comme dans le rapport de la longueur de l'avant-bras sur celui de la main, l'anatomiste scientifique calcule le rapport entre la longueur de la main et celle de Albrecht Drer dveloppe un module dans le l'avant bras, il voit 2/3. La diffrence entre les deux approches, mme esprit que l'homme de Vitruve de Lonard de Vinci. Le sien utilise un systme de division infrieure 8 %, ne lui parat pas justifier une telle complexit, au vu [67] par dix . des variations observes entre les individus. Stephen Jay Gould, un palontologue, a montr quel point les mesures anthropomtriques visant tayer les doctrines de cette poque taient biaises par leurs auteurs[70] .

Nombre d'or Une autre raison[71] est que les dimensions d'un tre humain sont en constante volution. En un sicle, la stature du Franais moyen a augment de 9 centimtres, et cette croissance n'est pas uniforme. Le jeu des proportions d'un corps humain est essentiellement dynamique, cet aspect rend difficile d'imaginer une proportion unique, cl universelle de l'anatomie humaine. Une approche de cette nature, trop normative et intemporelle, n'a pas beaucoup de sens scientifique en anatomie Si cet axe de recherche n'est plus d'actualit, cela ne signifie pas l'abandon de la qute du nombre d'or dans le corps humain. Le cerveau est maintenant source d'attention[72] . Cette thorie reste minoritaire et controverse. Les contraintes artistiques sont de natures diffrentes. Les artistes, attentifs au travail des mdecins, ont imagin des modules ou systmes de proportions, propres au corps humain. Le dsir de le reprsenter impose une dmarche de cette nature. Un trs ancien module est celui des gyptiens[73] , la classique proportion qu'est le rapport de la taille complte la hauteur du nombril est estime 19/11, relativement loin du nombre d'or. Les modules sont, en gnral, purement fractionnaires. Tel est le cas de celui invent par les gyptiens, par Polyclte, qui nous est rapport par Vitruve, de celui de Cousin, de Vinci ou de Drer. Il est nanmoins difficile d'en dduire que Drer croyait en un canon universel. Il initie une conception fonde sur la pluralit des types de beaut[74] , ayant chacune ses proportions propres.

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uvre de l'homme
Peinture
L'ide que le nombre d'or possde une qualit visuelle intrinsque est largement cite[75] . Un argument est la prsence de la divine proportion dans de nombreux chefs d'uvres. Le canon de la figure humaine de Drer le contient explicitement. Cependant les commentaires prcis sont rares, ce qui amne rechercher le rapport d'Euclide, sans information directe de la part de l'auteur. L'existence d'une forme gomtrique ayant des concordances avec le tableau est pour certains, un lment de preuve. Pour d'autres[76] une dmarche de cette nature est peu convaincante. Un exemple est celui de La Naissance de Vnus de Sandro Botticelli[77] . Ses dimensions, 172,5 278.5cm respectent prcisment la proportion. Le carr, associ au rectangle d'or, correspond un rythme du tableau, enfin la diagonale du rectangle restant, ainsi que celle symtrique, sont des lignes de forces. Ce raisonnement n'a pas convaincu certains spcialistes. Le tableau semble faire partie d'un diptyque avec Le Printemps, un autre tableau du matre. L'aile d'un des Dieux, nomm Aura est trangement coup. Pour en avoir le cur net, une analyse finit par tre faite. Le verdict est sans appel, Botticelli avait choisi une taille analogue celle du Printemps[78] , le haut du tableau est amput de 32.5cm et avait, sa conception la taille de son alter ego. Dans ce cas, le choix de la divine proportion ne correspond pas celui de son crateur.

Les dimensions de La Naissance de Vnus de Sandro Botticelli respectent assez prcisment la divine proportion. Il est pourtant trs peu probable que cela indique une quelconque volont de l'auteur.

Nombre d'or

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Pour certains, il existe un fondement scientifique la beaut : la nature, ministre de la divinit, lorsqu'elle faonna l'homme, en disposa la tte avec toutes les proportions voulues[23] . Cette ide n'est pas une invention de Pacioli, le trait de peinture[79] de Leon Battista Alberti, tablissant les premires rgles de la perspective, tait dj l'illustration d'une philosophie analogue. La dcouverte de lois scientifiques, modifie la peinture et permet d'incarner un nouvel idal. Si l'approche mathmatique d'Alberti obtient un large consensus, peu d'lments laissent penser un succs analogue pour la loi de la divine proportion. Un exemple est le cas Vinci. Pacioli est un de ses amis proches, Vinci connat suffisamment ses thories pour illustrer son livre. travers ses codex, son Trait De nombreuses indications de la peinture et les multiples analyses de ses sources[80] , la pense de Vinci sur la laissent penser que ce n'est pas du proportion en peinture nous est connue. Si, pour le matre, la peinture s'apparente ct de la divine proportion qu'il une science[81] , ses thses sont forts loignes de celle de son ami. Sa premire faut chercher comprendre les source est l'observation et l'exprience, et non les mathmatiques : rythmes du Saint Jrme de Lonard de Vinci. l'exprience ayant t la matresse de ceux qui crivent bien, je la choisis pour [82] matresse et, en tout cas ferai appel elle . Cette attitude se traduit, par exemple pour le choix des proportions humaines. travers de multiples dissections, il mesure systmatiquement les rapports entre les dimensions des diffrents os et muscles. Ses planches mdicales l'amnent une conception de l'anatomie dont les rapports sont de mme nature que celle de la mdecine moderne : ils sont fort nombreux et s'expriment l'aide de fractions composes de petits facteurs entiers[83] . La science de Vinci s'applique aussi sur des sujets dj traits comme la perspective. Une fois encore, sa logique est plus proche de l'observation que de la rigidit mathmatique. Les lois qu'il ajoute celles d'Alberti traitent de la couleur : une chose loigne voit sa couleur tirer vers le bleu, ainsi que de la nettet comment les choses qui s'loignent doivent tre moins nettes proportionnellement leur distance[84] . Les rgles rgissant la proportion chez Vinci sont subtiles et en opposition avec des articulations albertiennes, trop claires ses yeux[85] , comme l'application directe d'une proportion sans lien avec ses observations. l'instar du Saint Jrme droite, beaucoup d'exemples de rectangle d'or trouvs chez un peintre[86] supposent une approche de la proportion sans justification de la part du peintre ou, comme ici, contraire aux rgles tablies par son auteur. Ni Arasse dans son volumineux ouvrage sur Vinci, ni Marani dans le sien[87] ne font rfrence une explication de cette nature. Le nombre d'or a aussi influenc les peintres du groupe de Puteaux, appel aussi Section d'or , groupe qui se cre autour de Jacques Villon en 1911. Leur emploi du nombre d'or en peinture est cependant davantage intuitif que purement mathmatique.

Nombre d'or

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Archologie
L'archologie est un sujet de controverse. Pour le prince Ghyka, elle est la preuve de l'universalit du canon de beaut qu'est le nombre d'or. L'argument principal est le caractre vaste du nombre d'exemples. Le prince reprend les travaux de son prdcesseur Zeising et l'enrichit considrablement. Le thtre d'pidaure possde deux sries de gradins l'une de 21 et l'autre de 34 marches, deux lments conscutifs de la suite de Fibonacci.

Le thtre d'pidaure contient deux sries de gradins, l'une de 21, l'autre de 34, deux nombres conscutifs de la suite de Fibonacci dont le rapport est proche du nombre d'or.

Les plus convaincus citent le temple d'Andros et celui de Salomon comme exemple d'utilisation du nombre d'or. Pour le temple d'Andros, sa forme actuelle est un losange dont deux cts ont un rapport approximativement gal 5/3, une valeur proche du nombre d'or. L'origine de ces vestiges, qui daterait de 10000 ans, n'est pas avre. Ce site, non reconnu par les archologues officiels[50] est pour ses partisans une preuve de l'existence de l'Atlantide[8] . Le temple de Salomon aurait une dimension d'un rapport 2/1, certains[88] remarquent que ce sont deux termes conscutifs de la suite de Fibonacci, un lment suffisant leurs yeux pour voir la trace du nombre d'or. La pyramide de Khops convainc un public plus vaste. Cet exemple est cit depuis le milieu du XIXesicle, une poque o la mconnaissance presque totale de l'gyptologie donne naissance d'innombrables mythes[41] . La concidence entre les dimensions de la pyramide et le nombre d'or est ici excellente. Le rapport entre la longueur de la plus grande pente d'une des faces et la demi-longueur d'un ct correspond au nombre d'or avec une prcision de moins de 1 %. Le scepticisme des professionnels est la consquence de la connaissance actuelle de la civilisation gyptienne[89] . Les outils mathmatiques ncessaires pour une dtermination du nombre d'or, n'apparaissent que 700 ans plus tard, grce un apport babylonien[90] . On ne trouve pas non plus la moindre trace religieuse ou esthtique qui justifie un choix de cette nature. Cette faiblesse pousse Taylor, l'origine de cette hypothse, crer de toutes pices une citation de Hrodote[41] ,[91] .

Si l'on en croit les canons de la beaut de Polyclte, le sculpteur qui l'on attribue lphbe Westmacott, les proportions du corps humain sont des fractions d'entiers et non le nombre d'or.

Le cas grec est encore plus populaire et trs largement tay. Mais l'cart entre la culture grecque et le nombre d'or laisse perplexe les spcialistes[92] . Ces proportions incommensurables, que sont la diagonale d'un carr ou celle d'Euclide, sont vcues comme un scandale[93] , une trahison[94] des dieux l'poque de Pythagore. Un grec n'imagine pas qu'un nombre puisse tre autre chose qu'une fraction d'entiers. L'existence de proportions, comme celle d'Euclide, qui ne sont pas des nombres est une source de chaos intellectuel, l'oppos des valeurs philosophiques et mystiques des pythagoriciens[95] . On raconte que Hippase de Mtaponte aurait t exclu de la confrrie des pythagoriciens pour avoir dvoil le scandale de l'incommensurabilit d'une diagonale d'un dodcadre rgulier, une autre indique qu'il aurait pri noy[96] , consquence de son impit. Qu'une proportion aussi ngative soit utilise pour les monuments apparat tonnant.

Nombre d'or Les textes d'architecture grecs confirment l'usage des nombres rationnels pour dfinir les proportions des btiments. Les proportions harmonieuses sont longuement relates par Vitruve un architecte, auteur du clbre trait De architectura en dix volumes. Pour ce faire, il utilise largement, au volume ix, les mathmatiques de Platon, Pythagore ou d'autres mathmaticiens. Les proportions proviennent du module de Polyclte, un sculpteur grec contemporain de Phidias. Le trait de Vitruve ne contient aucune trace de proportion irrationnelle l'exception de la diagonale du carr[26] . Enfin, les exemples choisis par le prince sont controverss. Retrouver la divine proportion dans la faade du Parthnon demande des conventions spcifiques, comme d'inclure trois des quatre marches du fronton[97] ou de tronquer le toit[98] . L'usage de mesures non spcifiques donne une proportion diffrente[99] . Pour faire apparatre le nombre d'or dans les proportions des monuments grecs, Ghyka[100] n'hsite pas utiliser des fractions comme 1/4, bien difficile diffrencier de 1/4, ou d'une racine quatrime de . Les techniques hellnistiques sont pourtant incapables[rf.souhaite] de raliser un tel calcul[Lequel ?].

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Architecture
Le Corbusier est l'architecte qui thorise l'usage du nombre d'or dans son mtier. S'il reprend l'ide de Vitruve, consistant proportionner un btiment aux dimensions d'un corps humain, il y associe d'autres lments justifiant l'usage de la proportion d'Euclide. Le nombre d'or permet de crer un curieux systme de numration. Les mathmatiques nous apprennent qu'il est possible de construire une numration positionnelle, non seulement avec dix, comme celle des humains, ou avec deux, pour les ordinateurs, mais avec n'importe quel nombre rel strictement positif et diffrent de un. Celui construit avec le nombre d'or, appel base d'or, lui semble le plus adapt l'architecture. Au premier contact, il est un peu trange. Par exemple dans ce systme 100 est gal 10 + 1, ce qu'un mathmaticien lit 2 = + 1. Cette chelle harmonique, pour reprendre son expression[101] , permet de rconcilier les atouts du systme mtrique dcimal, pratique et abstrait, avec ceux du systme anglais des pouces et des pieds, naturel mais peu pratique. En calant les diffrentes dizaines, c'est--dire ici les puissances du nombre d'or, sur les dimensions humaines, Le Corbusier cherche obtenir un systme alliant les deux avantages. La deuxime unit correspond la taille d'un avant-bras, la troisime la distance entre le nombril et le sommet de la tte, la quatrime celle entre le sol et le nombril d'un homme debout et la cinquime la taille d'un adulte. En termes d'architecture, cette dmarche offre un moyen naturel pour incarner l'idal de Vitruve. Chaque dizaine correspond une proportion humaine et les diffrentes proportions se rpondent entre elles. En termes d'urbanisme, Le Corbusier cherche trouver un moyen de normalisation. En 1950, date de parution du premier tome sur le Modulor, nom qu'il donne ce systme, les besoins de reconstruction sont vastes et la rationalisation de la production, un impratif. L'auteur parle de machine habiter. Cette dmarche, vise aussi un objectif esthtique. La normalisation dispose d'un avantage, elle permet plus d'harmonie. Le trac rgulateur, c'est--dire l'chelle construite sur la suite de Fibonacci y joue un rle : Le trac rgulateur n'apporte pas d'ide potique ou lyrique ; il n'inspire nullement le thme ; il n'est pas crateur ; il est quilibreur. Problme de pure plasticit[102] partir des annes 1950, Le Corbusier utilise systmatiquement le modulor pour concevoir son uvre architecturale. La Cit radieuse de Marseille ou la Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp sont deux exemples clbres.

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Musique
En musique, le nombre d'or est recherch la fois dans l'harmonie et dans le rythme. Le terme d'harmonie dsigne ici une technique permettant de choisir les diffrentes notes joues simultanment. Durant une priode qui s'tend du XVIesicle au dbut du XXesicle, elle est essentiellement tonale, l'image de la musique de Bach ou Mozart. Aucune srie de deux notes ne dfinit une proportion d'or. L'approximation la plus proche tant la sixte mineure obtenue par deux sons dont les frquences dfinissent un rapport de 8/5 = 1,6 (la sixte majeure correspondant un rapport de frquence de 5/3 = 1,66 est une approximation moins bonne). Pour cette raison, le nombre d'or est souvent recherch dans la musique du XXesicle. De nouvelles gammes sont explores, comme la gamme dcatonique ou 10-TET[103] (ten-ton equal temperament). Dans celle-ci, l'octave est partage en 10 parties gales. Chaque degr reprsente alors un cart de 21/10. Pour cette gamme, le nombre d'or est proche du rapport dfini par deux notes spares de 7 degrs. La prsence du nombre d'or ici est nanmoins un peu fortuite. Un cart entre 7 degrs donne une proportion de 27/10 approximativement gal 1,624. Le rythme est plus largement associ au nombre d'or et sur une priode musicale plus vaste. Son traitement par Bach est l'objet d'une thse de doctorat[104] , sur l'analogie entre les rythmes de la Suite en do mineur pour luth[105] (BWV 997) et la Passion selon saint Matthieu (BWV 244). Roy Howat montre que Debussy tait associ des revues symbolistes auxquelles il participait et qui analysaient les proportions et le nombre d'or. Il montre aussi comment on retrouve cette approche travers des uvres comme La Mer ou Reflets dans l'eau[106] . Des tudes montrent des rsultats analogues pour Erik Satie[107] , Bla Bartk[108] ou encore Karlheinz Stockhausen[109] . Certains compositeurs de musique lectro-acoustique ont fabriqu des sons synthtiques dont les frquences des partiels sont bases sur le nombre d'or[110] . l'exception de compositeurs comme Xenakis o l'usage du nombre d'or est explicit par l'auteur[56] , l'absence de preuve dfinitive empche le consensus[111] . La polmique est nanmoins de nature diffrente de celle qui svit, par exemple en archologie. Ici la position favorable l'existence d'un usage large du nombre d'or est dfendue par des institutions professionnelles comme l'Ircam[109] ou une thse d'universit comme celle de Montral[104] .

Esthtique mathmatique
Une question rcurrente est celle de l'existence ou non d'une ralit scientifique de l'ide de beaut associe au nombre d'or. Elle s'inscrit dans le cadre gnral d'une thorie scientifique de l'esthtique. Certains artistes, comme Xenakis en sont persuads : Or, les dures musicales sont cres par des dcharges musculaires qui actionnent les membres humains. Il est vident que les mouvements de ces membres ont tendance se produire en des temps proportionnels aux dimensions de ces nombres. Do la consquence : les dures qui sont en rapport du nombre dor sont plus naturelles pour les mouvements du corps humain[56] . Charles Henry, dans le domaine des arts picturaux, inscrit le nombre d'or dans une vaste thorie de cette nature, traitant non seulement des proportions, mais aussi de la couleur et des contrastes[43] . Prfigurant une dmarche de nature sociologique comme celle d'mile Durkheim, le philosophe allemand Gustav Fechner tente des expriences statistiques pour valider scientifiquement une association humaine entre le beau et le rectangle d'or[112] . Des formes sont prsentes un public qui value les proportions les plus esthtiques. Si les rsultats vont dans le sens de l'existence d'un canon de beaut construit l'aide de la divine proportion, le protocole choisi ne correspond pas aux critres actuels de rigueur[113] . Une deuxime exprience, plus objective[113] met en vidence une prfrence pour un format proche du 16/9 de la tlvision. Une fois encore, et malgr son caractre plus rigoureux, le caractre universel d'un tel format n'est pas tabli. Si l'intuition d'artistes comme Xenakis, Valry ou Le Corbusier laisse prsager l'existence d'une transcendance esthtique du nombre d'or, aucune approche scientifique ne permet aujourd'hui de confirmer cette hypothse.

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Annexes
Bibliographie
Marguerite Neveux et H. E. Huntley, Nombre d'or - radiographie d'un mythe, Seuil, coll.Points / Sciences (no108), 1995 (ISBN978-2-02025916-3).Ce livre est la rfrence sur l'analyse critique de l'usage du nombre d'or dans les diffrents domaines artistiques. Matila Ghyka(ro), Le nombre dor : Rites et rythmes pythagoriciens dans le dveloppement de la civilisation occidentale, Gallimard, 1976 (1red. 1931), 456 p. + hors texte 65p. (ISBN978-2-07029298-1).Cet ouvrage est l'origine du mythe moderne du nombre d'or. Ce livre a sduit de nombreux penseurs comme Paul Valry ou Le Corbusier. Le Corbusier, Le Modulor : Essai sur une mesure harmonique l'chelle humaine applicable universellement l'architecture et la mcanique, L'Architecture d'aujourd'hui, coll.Ascoral, 1983 (1red. 1949) (ISBN978-2-90483301-4).Ce livre est le premier d'une srie de deux avec Modulor 2 1955 (La parole est aux usagers). Il explicite et thorise les raisons qui amnent Le Corbusier utiliser le nombre d'or en architecture. Guy Marchand, Bach ou la Passion selon Jean-Sbastien : De Luther au nombre d'or, L'Harmattan, 2003 (ISBN978-2-7475-4651-5).Ce livre est tir d'une thse de doctorat de l'universit de Montral. Il prsente une analyse technique des rythmes de la musique de Bach et particulirement de la Passion selon saint Matthieu l'aide du nombre d'or. (en) Roger Herz-Fischler, A Mathematical History of the Golden Number, Dover, 1998 (ISBN978-0-48640007-5) Marius Cleyet-Michaud, Le nombre d'or, PUF, coll. Que sais-je ?, 13e d., 2009 (ISBN978-2-13057614-3)Ce livre suppose un niveau mathmatique un peu technique, il traite avec une orientation scientifique les diffrents aspects culturels du nombre d'or. Robert Vincent, Gomtrie du nombre d'or, Chalagam, 5e d., 2007 (ISBN978-2-95196070-1)Ce petit trait de 128 pages illustre, sans ncessit de connaissance mathmatique, diffrentes constructions gomtriques l'aide du nombre d'or. Christian Hakenholz, Nombre d'or et mathmatique, Chalagam, 2001 (ISBN978-2-95080016-9)Ce petit livre de 63 pages traite spcifiquement de l'aspect gomtrique du nombre d'or. Il ne ncessite pas de connaissance mathmatiques pralables. Jrme Haubourdin, Le Mythe du Nombre d'Or Une Esthtique Mathmatique, Biospheric, 2007 (ISBN978-2-95280200-0)Ce livre CD ROM apporte une lecture plus axe sur l'art, la peinture et l'architecture.

Notes et rfrences
[1] Voir par exemple le trac utilis pour la construction d'une cuve vin (http:/ / www. cuves-a-vin. com/ cuve_oeuf. html) en forme d'uf [2] Dirichlet, Dmonstration du thorme de Fermat et de Wilson (compte-rendu par Cournot de quelques mmoires d'Abel, Jacobi et Lejeune-Dirichlet, au Journ. der Mathemat., de M. Crelle, t. 3, cah. 4). 1829, t. 11, p. 153-157 [3] C. Goldstein, Fermat et son Thorme (http:/ / www. ufr-mi. u-bordeaux. fr/ ~belabas/ Orsay-info/ fermat. html), Orsay Info 57, 1999

(en) The most irrational number (http://www.ams.org/featurecolumn/archive/irrational4.html), billet de Tony Phillips (universit Stony Brook) sur le site de l'AMS [5] (en) R. Herz-Fischler, A Mathematical History of Division in Extreme and Mean Ratio, Wilfrid Laurier Univ Pr 1987 (ISBN0889201528) [6] (en) Thomas Heath, A History of Greek Mathematics (http:/ / books. google. fr/ books?id=drnY3Vjix3kC& printsec=frontcover), vol.1, Dover, 1981, 2ed. (ISBN978-0-48624073-2) [7] L'harmonie du nombre d'or (http:/ / www. cyberstrat. net/ ~tpe/ / kheops. html), un site web parmi d'autres, indique : Le nombre d'or, suppos apparatre en pleine Grce antique tait, en ralit, dj prsent dans la grande pyramide gyptienne : la pyramide de Khops.
[4] [8] [9]

(en) R. Cedric Leonard(en), Quest for Atlantis, New York, Manor Books Inc., 1979. (en) J. Manson Valentine, Archaeological Enigmas of Florida and the Western Bahamas, Muse News, Miami Museum of Science, Vol. 1,

No. 2, June 1969. [10] Voir ce sujet, par exemple : (en) The Golden ratio (http:/ / www-history. mcs. st-andrews. ac. uk/ history/ HistTopics/ Golden_ratio. html) , dans John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, MacTutor History of Mathematics archive, universit de St Andrews.

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[11] Heath 1981, p. 160-162 (http:/ / books. google. fr/ books?id=drnY3Vjix3kC& pg=PA160) [12] (en) Euclide (trad. et annot. Thomas Heath),The Thirteen Books of Euclid's Elements, vol. 2, 2e d., New York, Dover, 1956, p. 97-100 (http:/ / books. google. fr/ books?id=hhZrpywS8ZIC& pg=PA97) [13] Paul Tannery, Mmoires scientifiques, Paris/Toulouse, Privat, 1912, i, p. 268 prcise : les Pythagoriciens sont partis de lide, naturelle tout homme non instruit, que toute longueur est ncessairement commensurable lunit. [14] On en trouve trace dans Platon, La Rpublique, vii, 546 c, o il parle de diagonales rationnelles et irrationnelles. [15] Jean-Luc Prilli, La dcouverte des incommensurables et le vertige de l'infini (http:/ / www. cndp. fr/ RevueCPhil/ 91/ 00902911. pdf) : transcription dune confrence, Grenoble, 2001, p.18 [16] Platon, Thtte, 147 d [17] Prilli 2001, p.19 [18] (en) R. Herz-Fischler, Hero of Alexandrias Numerical Treatment of Division in Extreme and Mean Ratio and its Implications, Phoenix 35 (1981), p. 129-133 [19] Proposition 10 du Livre iv relative la construction du pentagone rgulier inscrit, elle mme lie la proposition 11 du Livre ii [20] Ces deux exemples proviennent de The Golden ratio sur MacTutor [21] Fibonacci, Liber abaci, 1202, traduit en anglais par L. E. Sigler, Springer-Verlag, 2002 (ISBN0387954198) [22] (en) P. Singh, The So-called Fibonacci numbers in ancient and medieval India, Historia Mathematica 12(3), 22944, 1985. [23] (la) Luca Pacioli, De divina proportione(en), traduction franaise par G. Duschesne et M. Giraud, Librairie du Compagnonnage, 1980 [24] (it) L. Pacioli, Tractato de larchitectura, 1509 [25] Vitruve, De architectura [26] M.-C. Hellmann, LArchitecture Grecque, t. 1, Picard, 2002 (ISBN978-2-70840606-3) [27] Pacioli 1509, ch. I, 5 [28] (en) It is probably right to say that rarely did Palladio or any Renaissance architect use irrational proportions in practice (Rudolf Wittkower, Architectural principles in the age of humanism, Academy Editions, 1988 (ISBN978-0-31202082-8), p. 108) [29] Ce paragraphe s'inspire de : (en) Marcus Frings, The Golden Section in Architectural Theory (http:/ / www. springerlink. com/ content/ n54g745j4u7202w6/ fulltext. pdf), Nexus Network Journal, vol. 4, n1, 2002, p. 9-32. [30] Ces informations proviennent de The Golden ratio sur MacTutor. [31] L. Curchin et R. Herz-Fischler, De quand date le premier rapprochement entre la suite de Fibonacci et la division en extrme et moyenne raison?, Centaurus 28 (2), 1985, p. 129-138 [32] Ce rsultat est publi deux ans aprs sa mort dans un livre intitul Les uvres mathmatiques de Simon Stvin, augmentes par Albert Girard, 1634 [33] A. Ross, Extrme et moyenne raison (http:/ / newton. mat. ulaval. ca/ amq/ bulletins/ mai05/ Extreme. pdf), Association mathmatique du Qubec [34] Jean-tienne Montucla, Histoire des Mathmatiques, 1758 [35] Cette information provient de : (en) When the Counting Gets Tough, the Tough Count on Mathematics (http:/ / www. cut-the-knot. org/ arithmetic/ Fibonacci. shtml) par W. A. McWorter Jr, sur cut-the-knot. [36] (en) Earliest known uses of some of the words of mathematics (http:/ / jeff560. tripod. com/ f. html), site de Jeff Miller [37] douard Lucas, Sur la recherche des grands nombre premiers, AFAS, Congrs 1876, 5, p. 61-68 [38] Une analyse dtaille du travail d'. Lucas est disponible dans la thse d'A.-M. Decaillot-Laulagnet (http:/ / www. univ-lille1. fr/ bustl-grisemine/ pdf/ extheses/ 50416-1999-Decaillot-Laulagnet. pdf) [39] Voir par exemple l'introduction de : (de) Adolf Zeising, Neue Lehre von den Proportionen des menschlichen Krpers (http:/ / books. google. fr/ books?id=k8g6AAAAcAAJ& printsec=frontcover), Weigel, 1854. [40] (de) A. Zeising, Das Pentagramm, Weigel, 1865 [41] Un exemple est donn par la pyramide de Khops. Cette ide provient l'origine de : (en) John Taylor(en), The great pyramid; why was it built: & who built it?, Longman, Green, Longman and Roberts, 1859. Elle se fonde sur une prtendue citation de Hrodote : Le carr construit sur la hauteur verticale galait exactement la surface de chacune des faces triangulaires . La citation est inexacte ; en effet, Hrodote parle bien de la pyramide de Khops mais propose des dimensions relativement fantaisistes, 238 mtres de large et autant de haut (Hrodote, Histoire - Euterpe - Livre ii (http:/ / www. mediterranees. net/ geographie/ herodote/ euterpe. html), cxxiv, chacune de ses faces a huit plthres(en) de largeur sur autant de hauteur ). [42] Un autre exemple est celui de l'homme de Vitruve de Lonard de Vinci, le texte crit par le dessinateur en dessous dcrit de manire trs proche le module de Vitruve : Dans son ouvrage sur l'architecture, l'architecte Vitruve dclare que les dimensions donnes l'homme par la nature s'agencent de la faon suivante : quatre doigts font une paume et quatre paumes font un pied, six paumes font une coude, quatre coudes font une hauteur d'homme. Et quatre coudes font une enjambe et vingt-quatre paumes font une hauteur d'homme ; il usa de ces mesures dans ses constructions. Si tu cartes les jambes jusqu' rduire ta taille d'un quatorzime et si tu ouvres les bras jusqu' toucher le sommet de ta tte avec tes majeures sache que ton nombril sera le centre du cercle form par tes membres tendus et l'espace entre tes jambes formera un triangle quilatral.

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La taille d'un homme est gale l'espace compris entre ses deux bras tendus. De la naissance des cheveux au bas du menton, il y a un dixime d'une hauteur d'homme ; du bas du menton au sommet de la tte, il y a un huitime de sa hauteur ; du haut de la poitrine au sommet de la tte, il y a un sixime. Du

Nombre d'or haut de la poitrine la naissance des cheveux, il y a un septime de hauteur d'homme. Des mamelons au sommet de la tte, il y a un quart. La plus large mesure d'une paule l'autre reprsente un quart de la taille de l'homme. Du coude la pointe du majeur, il y a un cinquime ; et du coude l'angle de l'paule, il y a un huitime d'une hauteur d'homme. La main tout entire constitue un dixime ; la naissance de la verge est le milieu du corps. Le pied est la septime partie de l'homme. De la plante du pied au point juste en dessous du genou, il y a un quart d'une hauteur d'homme. De ce point la naissance de la verge, il y a un quart. La distance entre le dbut du menton et le nez et entre la naissance des cheveux et les sourcils est la mme et, comme l'oreille, reprsente un tiers de la face. , lire (http://www.lalyreduquebec.com/articles.php?lng=fr&pg=52)
[43] Charles Henry, Introduction une esthtique scientifique, La Revue contemporaine, n 25, 1885 [44] Une large partie de ce paragraphe tire ses ides et les faits notoires du lien externe Jaquier et Drapel. [45] En rgle gnrale, la spirale logarithmique d'une coquille de mollusque est bien loin de celle de la proportion d'or. Pour un nautile, la proportion se situe autour de 1,3 : La coquille des mollusques (http:/ / archive. wikiwix. com/ cache/ ?url=http:/ / hypo. ge. ch/ www/ math/ html/ node66. html& title=La coquille des mollusques) [46] Comme indiqu dans le lien externe Cariou et Jatteau, qui rend compte, de mme que notre paragraphe Archologie, de la controverse sur l'utilisation du nombre d'or dans l'architecture antique. La page (en) Earliest Uses of Symbols for Constants (http:/ / jeff560. tripod. com/ constants. html) de Jeff Miller fournit par ailleurs quelques pistes sur l'histoire des diverses notations de ce nombre. [47] Constana Marcondes Cesar, Matila Ghyka : La mesure mathmatique dans l'art, Filosofia oggi, 1996, vol. 19, n 1-2, p. 69-72 [48] Dominique Coquelle, Les volumes d'or, Trajectoire, 2002 (ISBN978-2-84197217-3) : le livre commence par Depuis le dbut de son histoire, la race humaine a travers des priodes fabuleuses, dignes d'une lgende ou d'un conte [49] On trouve une prsentation de cette nature dans le lien externe Rosa Mystica [50] Pour Leonard (1979), sur son site (en) The Bahama Island Underwater Ruins ignored by Main-stream Archeology (http:/ / www. atlantisquest. com/ Bahama. html) ( Les ruines sous-marines des Bahamas ignores par le courant archologique principal ), l'existence d'une proportion proche de celle du nombre d'or dans ce temple fait dire l'auteur que c'est clairement un difice d'importance construit par une civilisation aux mathmatiques sophistiques . [51] (de) Franz Liharzik, Das Quadrat, die Grundlage aller Proportionalitt in der Natur, Wien, 1865 [ prsentation en ligne (http:/ / www. peter-gerlach. eu/ propindex. php?cont=1865_0. html)] [52] Cette information provient du lien externe Jaquier et Drapel, p.6. [53] Ce point de vue de Matila Ghyka est unanimement condamn par la communaut scientifique, voir ce sujet Neveux et Huntley ou encore la page Historique (http:/ / membres. lycos. fr/ morvillier/ hist. htm) du site sur le nombre d'or ralis par L. Morvillier, J. Rey et G. Rigault [54] Dom Neroman crit par exemple, dans Le nombre d'Or, cl du monde vivant (crit en 1945) : sil existe une race dont le nombril est trop bas pour la grande majorit des individus, cette race na pas encore atteint sa maturit cf lien externe Krivine. [55] Dans une tude sur le cerveau, le nombre d'or est prtexte condamner une minorit : au contact dimmigrs attirs par une vie plus facile [ qui] rvent de nous soumettre leur culture, sinon de rduire et daltrer la ntre : L. Isral, Cerveau droit, cerveau gauche, cultures et civilisations, Plon, 1995 (ISBN978-2-25902801-1). Tout un chapitre cherche dmontrer un accord entre le cerveau et le nombre d'or. [56] Makis Solomos, Les Anastenaria de Xenakis. Continuit et discontinuit historique (http:/ / www. iannis-xenakis. org/ fxe/ actus/ solom2. pdf), Universit Montpellier III, IUF, 2003 [57] (en) Purpose and Editorial Policy (http:/ / www. fq. math. ca/ ) of the Fibonacci Quarterly [58] (de) W. Hofmeister, Handbuch der Physiologischen Botanik, W. Engelmann, Leipzig, 1868 [59] (de) J. Sachs, Vorlesungen ber Pflanzen-Physiologie, 1882 [60] P. De Kepper, Morphogense chimique : les ractions cratrices des rythmes et de formes (http:/ / cerimes. cines. fr/ 3517/ load/ documents/ utls/ download/ pdf/ 240800. pdf), 237econfrence de lUniversit de tous les savoirs donne le 24 aot 2000 [61] (en) S. Douady et Y. Couder, Phyllotaxis as a Dynamical Self Organizing Process (Part I, II, III), dans J. Theor. Biol., vol.139, no3, 1996, p.255-312 [62] S. Boissire, Dynamique de la Phyllotaxie (http:/ / math. unice. fr/ ~sb/ Recherche/ Phyllotaxie. pdf), Laboratoire de mathmatiques Jean Leray, universit de Nantes [63] Robert Chalavoux, Nombre d'or, nature et uvre humaine, Chalagam, 2001 (ISBN978-2-95080017-6)[rf.confirmer] [64] L'article ayant convaincu la communaut scientifique est celui de Douady et Couder (1996). Une explication simple est donne dans le site Physique des spirales vgtales : la Phyllotaxie (http:/ / archive. wikiwix. com/ cache/ ?url=http:/ / den35. club. fr/ index. html& title=Physique des spirales vgtales: la Phyllotaxie). Une explication plus technique est donne dans l'article Phyllotaxie. [65] Site de Jean-Marc Breux (http:/ / jmbreux. chez-alice. fr/ nombre_d_or. html) [66] (en) P. A. Kalugin, A. Yu. Kitaev(en) et L. S. Levitov, Al0.86Mn0.14: a six-dimensional crystal (http:/ / www. jetpletters. ac. ru/ ps/ 1442/ article_21941. shtml), JETP Lett. 41(3), 1985, p. 145-149 [67] L'essentiel des informations sur l'anatomie du point de vue artistique est dtaill dans L'anatomie artistique (http:/ / www. cosmovisions. com/ anatomieartistique. htm) , dans Imago Mundi, par Serge Jodra [68] Zeising 1854 [69] Lien externe Jaquier et Drapel, p.18 [70] S. J. Gould, La Mal-Mesure de l'homme, O. Jacob, 1997 (ISBN978-2-7381-0508-0)

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Nombre d'or
[71] Cet argument provient du lien externe Jaquier et Drapel, p.19 [72] L'esthtique et le nombre d'or (http:/ / cerveaudroit. ouvaton. org/ article. php3?id_article=21) [73] Ce module est retrouv par Karl Richard Lepsius en 1852, cf L'anatomie artistique dans Imago Mundi. [74] L'idal classique et la figure humaine (http:/ / museefabre. montpellier-agglo. com/ pdf. php/ ?filePath=var/ storage/ original/ application/ 55f805117cf1d839bbee6dca8fec094d) par le muse Fabre, 2006, p. 2 [75] Par exemple certains artistes nont eu de cesse de rutiliser et de creuser cette veine () on retrouve cette qute de perfection dans le partage et la proportion qui intressait dj les anciens (extrait de la recherche de lharmonie (http:/ / www. crdp-montpellier. fr/ petiteshistoires/ communs/ docpp/ PP-MAT-1- Le nombre d'or et les arts. pdf), M. Bourguet, IUFM de Montpellier) [76] Neveux et Huntley [77] Une analyse de mme nature que celle propose ici est disponible sur la page La Naissance de Vnus (http:/ / www. lenombredor. free. fr/ naissvenus. htm) du site lenombredor.free.fr. [78] Par exemple : La Naissance de Vnus - Le Printemps (http:/ / www. bergerfoundation. ch/ Sandro/ 44venusprintemps. html), sur le site de la Fondation Jacques-douard Berger [79] (la) Leon Battista Alberti, De pictura, 1425 [80] Par exemple : Daniel Arasse, Lonard de Vinci, Hazan, 2002, 2ed. (ISBN978-2-85025-825-1) [81] il (Vinci) s'intresse semble-t-il davantage aux fondements scientifique et au contrle rationnel (de la peinture) Arasse 2002, p.266 [82] L. de Vinci, Codex Atlanticus, 119 v-a [83] Une analyse de cette nature, extraite des carnets de L. de Vinci, est traduite en anglais dans Proportions of the head and face (http:/ / www. fromoldbooks. org/ Richter-NotebooksOfLeonardo/ section-7/ item-315. html). [84] Texte de Vinci tir de Arasse 2002, p.303 [85] Arasse 2002, p.349 [86] Par exemple sur le site Nombre d'or 2003 Lonard de Vinci (http:/ / membres. lycos. fr/ nombredor2003/ ?page=devinci) [87] Pietro C. Marani, Lonard de Vinci : une carrire de peintre, Actes Sud, trad. A. Guglielmetti, 2003 (ISBN978-2-74274427-5) [88] par exemple le site : Le nombre d'or ou la divine proportion (http:/ / angelsplace. club. fr/ Nombred'Or. htm) [89] (en) Eric Temple Bell, The Magic of Numbers, Dover Publications, 1992 (ISBN978-0-486-26788-3) [90] (en) John Stillwell(en), Mathematics and its History, Springer, 3e d., 2010 (ISBN978-1-44196052-8), p. 92 (http:/ / books. google. fr/ books?id=V7mxZqjs5yUC& pg=PA92) [91] Voir l'analyse dtaille de Markowsky (lien externe). [92] On trouve une analyse de cette perplexit chez Neveux et Huntley ou encore dans le lien externe Cariou et Jatteau. [93] Le terme est utilis par Tannery 1912, i, p. 268. Platon et Aristote utilisent le terme moins fort : que l'on pourrait traduire par frapp par le tonnerre : Platon, Les Lois, Livre vii, 819 d 6 ou encore Aristote, Mtaphysique, A, 983 a 15 [94] Quelques rares tmoignages platoniciens et prsocratiques montrent en tout cas que la prise de conscience de lincommensurabilit, loin davoir t vcue sous le mode de la jubilation archimdienne, aurait bien plutt fait lobjet dun scandale, dune trahison, plongeant momentanment la conscience grecque dans labsurdit, voire lobscurit. (Prilli 2001, p.9) [95] Simonne Jacquemard, Trois mystiques grecs : Orphe, Pythagore, Empdocle, Albin Michel, 1997 (ISBN978-2-22608946-5) [96] (la) Jamblique, De Vita Pythagorica, [rf.confirmer] 88 p. 246-247 [97] Le lien externe Jaquier et Drapel, p.9 signale que cette technique est utilise par Huntley, ce que l'on peut vrifier dans Neveux et Huntley, p.223. [98] C'est la solution adopte par Ghyka 1931. [99] (es) M. Trachtenberg et I. Hyman, Arquitectura, de la prehistoria a la postmodernidad (traduction de (en) Architecture, from Prehistory to Post-Modernism), Akal, 1990 (ISBN978-8-47600628-3), p. 102-103 (http:/ / books. google. fr/ books?id=F_YpWVKLG8gC& pg=PA102), calculent un rapport largeur (31 m) sur hauteur (13,7 m) d'approximativement 2,25 et retrouvent ce rapport dans deux autres proportions de cet difice. [100] Ghyka 1931 [101] Le Corbusier 1983 [102] Le Corbusier 1983, p.34 [103] (en) William A. Sethares(en), Tuning, timbre, spectrum, scale, Springer, 2005, 2ed. (1red. 1999) (ISBN978-1-85233797-1), chap.14 (A Music Theory for 10-tet) [104] Cette thse a donn lieu un livre : Marchand 2003, prsent par le Forum de l'universit de Montral (http:/ / www. iforum. umontreal. ca/ Forum/ ArchivesForum/ 2003-2004/ 031208/ article3016. htm). [105] Fichier audio sur Commons [106] (en) Roy Howat, Debussy in Proportion : a musical analysis, Cambridge University Press, 1986 (ISBN978-0-52131145-8) [107] (en) Alan M. Gillmor, Erik Satie, Norton & Co, 1988 (ISBN978-0-39330810-5) ou (en) Robert Orledge(en), Satie the composer, Cambridge University Press, 1990 (ISBN978-0-52135037-2) [108] (en) Ern Lendva, The workshop of Bartk and Kodly, Editio Musica, 1983 (ISBN978-9-63330382-5) [109] Grard Assayag et Jean-Pierre Cholleton, Musique, Nombre et Ordinateurs (http:/ / recherche. ircam. fr/ equipes/ repmus/ RMPapers/ Assayag95c/ ), dans La Recherche, no278 spcial sur les nombres, juillet/aot1995 [110]

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(en) Star cage music composed by Akio Hizume (http://www.starcage.org/music/index.html)

Nombre d'or
[111] Par exemple pour Satie : (en) Courtney S. Adams, Erik Satie and golden section analysis, Music & Letters(en), vol. 77, n 2, mai 1996, p. 242-252 ou pour Bartk : (en) Jean-Bernard Condat, Reply to Ern Lendvai: Bartk's Music and Golden Section, Leonardo, vol. 21, n 3, 1988, p. 340 [112] (de) Gustav Fechner, Zr experimentellen Aesthetik, Hirzel, 1871 [113] Le biais provient d'un nombre trop faible de figures prsentes, une dizaine. Markowsky (lien externe) trouve une proportion universelle plus proche de 1,83.

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Nombre d'or Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=70076800 Contributeurs: Abracadabra, Acer11, Aeleftherios, Al1, Alain r, Alband85, Alfosse, Alipho, Ambigraphe, Anarkman, Ancalagon, Anierin, Anne Bauval, Archaeodontosaurus, Aristoi, Arnaud.Serander, Arrakis, Arthur Laisis, Astirmays, Arol, Badmood, Baronnet, Bdc43, Benjamin, Benjism89, Benot Malbranque, Bertol, Binabik155, Bnjclerc, Boral, Bouette, Boungawa, Bub's, COLETTE, Calcineur, Camico, Cantons-de-l'Est, CaptainCap, Cedric.h, Chalamar, Cham, Chaps the idol, Chatsam, Cherche-Fautes, Chphe, Ci-gt le sage, Claudeh5, Claudius, Clicsouris, CommonsDelinker, Coyau, Coyote du 86, Creasy, Crestian, Crob, Cypris, Crales Killer, Cur, DC2, Dake, Dalandiel, Dalnord, David Berardan, Dazz, Dfeldmann, Dikay, Diligent, DocteurCosmos, Duloup, Dumontierc, Dzsjk, Dvils, EDUCA33E, Eden2004, Effco, Ektoplastor, El Caro, Eleventh, Ellisllk, Epierre, Eric Guirbal, Ericdec, Escaladix, EspaisNT, Ethaniel, EyOne, Ffx, Fikafika, Fm790, Frakir, Franckyboy, Fv, FvdP, Gede, Gemini1980, Glax, Goliadkine, Gonioul, Grum, Guerinsylvie, HB, HERMAPHRODITE, Harlock59, Henry Salom, Hgsippe Cormier, IAlex, Isaac Sanolnacov, JLM, Jaimie Ann Handson, Jarfe, Jean-Christophe BENOIST, Jean-Luc W, Jean-Yves BOULAY, Jeangagnon, Jerome.zf, Jules78120, Jrome Bru, Jrme6210, Kelam, Kelson, Khayman, Kingmike, Kyro, Laurent75005, Le sotr, Leag, LeonardoRob0t, Lerichard, Letartean, Liccia, Lo-Olivier, Looxix, Lorenzo, Louperivois, Love Sun and Dreams, Lylvic, Maloq, Manuguf, Marc Mongenet, Mari6s, Mathieu.Sebulke, Mathieuw, Matrix76, Maurilbert, Meduz, MetalGearLiquid, Michel ouiki, Michelbailly, Michelet, Micohiba, Mike Coppolano, Moipaulochon, Mork, Moumousse13, Mro, Mutatis mutandis, Neizham, Nicobn, Nicolas Ray, Nono64, Noritaka666, NucleoS, Nucleos, Numbo3, Nykozoft, Orthogaffe, Oxyde, Patrick loiseleur, Pautard, Peps, Phe, Pixeltoo, Pld, Plouffe, Pol, Polarman, Poleta33, Polletfa, Ponsfrilus, Poulos, Pseudomoi, Ptyx, Raopedia, Remy-bailly, Rhizome, Rogilbert, Romanc19s, Romary, Ryo, Salle, Sanao, Sardur, Schutz, Schwa, Sebleouf, Serged, Simon49, Simos213, Smily, So Leblanc, SophieLemarentRoss, Speculos, Speedspid, Sphaze, Stanlekub, Surralatino, Tarquin, Tejgad, Tex, The RedBurn, Theon, Thidras, Thielleux, Touriste, Troover, VIGNERON, Vazkor, Verbex, Verdy p, ViZiT, Vivars, VonTasha, Vzierno2, Williammiller, Wiz, Xmlizer, Yelkrokoyade, Zakke, Zelda, Zetud, Ziron, 334 modifications anonymes

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