Oscillateurs Couples Ondes
Oscillateurs Couples Ondes
Oscillateurs Couples Ondes
OSCILLATEURS COUPLS ET PHNOMNES DE PROPAGATION UNIDIMENSIONNELS. I : Cas de deux oscillateurs coupls. 1) Mise en quation : tude de quelques exemples.
a) Couplage lastique doscillateurs mcaniques (2 masses couples par 3 ressorts). Soit deux points matriels de mme masse m relis entre eux par un ressort de raideur K et deux points fixes O1 et O2 par deux ressorts de mme raideur K. Ces masses peuvent se dplacer sans frottement le long dun axe horizontal O1x. On note eq et eq les longueurs lquilibre des ressorts de constante K et K. On repre les positions des masses par rapport leurs dplacements x1(t) et x2(t) par rapport lquilibre. quilibre K O1
eq
(m)
(m)
K O2 x
eq x1(t)
eq
x2(t) O2 x
O1
Le principe fondamental de la dynamique appliqu chacune des masses et projet sur O1x conduit, en tenant compte des quations lquilibre au systme diffrentiel : d 2 x1 K' K + K' dt 2 = m x1 + m x2 2 d x2 = + K ' x K + K ' x 1 2 dt 2 m m Conclusion : La prsence du ressort de constante K induit un couplage entre les mouvements des deux masses, les dplacements x1 et x2 ne sont alors plus indpendants. b) Couplage capacitif doscillateurs lectriques. On considre deux oscillateurs LC identiques, coupls par le condensateur de capacit C. On note Q1, Q2 et Q les charges prises par les armatures suprieures de chaque condensateur. Soit Q10, Q20 et Q0 leurs valeurs lquilibre, c'est--dire quand i1 = i2 = 0.
L i1 i' V1 C Q1 Q' C
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L i2 Q2 C V2
q1 = Q1 Q10 On note en lettres minuscules les carts par rapport aux valeurs lquilibre : q2 = Q2 Q20 . q ' = Q ' Q ' 0
La conservation de la charge lectrique conduit : q ' = ( q1 + q2 ) tandis que q1(t) et q2(t) vri d 2 q1 11 1 1 dt 2 = L C + C ' q1 LC ' q2 . fient le systme diffrentiel coupl : 2 d q2 1 11 1 = q1 + q2 dt 2 LC ' LC C' c) Couplage inductif doscillateurs lectriques. Le couplage est cette fois ralis par inductance mutuelle entre deux bobines de mme autoinductance L. i1 i2
V1 C q1 L M ' L C q2 V2
i1 =
dq1 dt
i2 =
dq2 dt
Du fait de la prsence de la mutuelle M, la tension aux bornes de la bobine de gauche scrit, di di di di en convention rcepteur : U1 = L 1 + M 2 . On aura U 2 = L 2 + M 1 pour la bobine de dt dt dt dt droite ( condition toujours dutiliser la convention rcepteur). On a par ailleurs compte tenu du circuit tudi : V1 = U1 et V2 = U2
d 2V d 2V V1 = LC 21 MC 22 dt dt Le systme diffrentiel coupl scrit ici : . 2 d V1 d 2V2 V = MC LC 2 2 dt 2 dt
K + 2K ' . m
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b) Modes propres. Les pulsations S et A sont appeles pulsations propres du systme. S (t ) = X mS cos (S t + S ) Les solutions sinusodales en S(t) et A(t) scrivent : . A(t ) = X mA cos ( At + A ) S (t ) + A(t ) S (t ) A(t ) En revenant aux variables initiales x1 (t ) = et x2 (t ) = , il vient : 2 2 1 1 x1 (t ) = 2 X mS cos (S t + S ) + 2 X mA cos ( At + A ) . x2 (t ) = 1 X mS cos (S t + S ) 1 X mA cos ( At + A ) 2 2 Ces expressions montrent que le systme peut osciller la pulsation :
S si XmA = 0. Do : x1 (t ) = x2 (t ) : mode propre S dit symtrique. A si XmS = 0. Do: x1 (t ) = x2 (t ) : mode propre A dit antisymtrique.
Conclusion : La solution gnrale du systme diffrentiel coupl linaire est une combinaison linaire des deux modes propres doscillations. Si de plus, le systme est excit initialement suivant lun de ses modes propres, il y reste par la suite. c) Cas dun couplage faible (ou lche) : battements. Dans le cas o le couplage entre les deux oscillateurs est faible, les deux pulsations propres sont voisines. x1 (t = 0) = X 0 x2 (t = 0) = 0 Partons des conditions initiales suivantes : (Seul loscillateur n1 x1 (t = 0) = 0 x2 (t = 0) = 0 est cart sans vitesse initiale de sa position dquilibre). 1 1 1 1 X 0 = 2 X mS cos ( S ) + 2 X mA cos ( A ) 0 = 2 X mS sin ( S ) 2 X mA sin ( A ) Les CI donnent : et 0 = 1 X mS cos ( S ) 1 X mA cos ( A ) 0 = 1 X mS sin ( S ) + 1 X mA sin ( A ) 2 2 2 2 X cos( S ) = X mA cos( A ) = X 0 qui imposent mS . On carte la solution triviale XmS = XmA = 0. X mS sin( S ) = X mA sin( A ) = 0
= A = 0 Il reste : S . La rponse temporelle est alors : X mS = X mA
S A S + A x1 (t ) = X 0 cos 2 t cos 2 t . Ce quon crit sous la forme : A S S + A x (t ) = X sin t sin t 0 2 2 2 S + A S A 0 = 2 Il apparat ainsi deux pulsations, de valeurs trs diffrentes : . B = A S 0 2
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La rponse en x1(t) ou x2(t) correspond une rponse harmonique de pulsation 0, damplitude module par le signal sinusodal de pulsation B, donnant une allure en forme de fuseaux. On a obtenu ce quon nomme des battements, la pulsation B tant appele pulsation de 2 battements (de priode TB = ).
1 1 1 = . TB TA TS
TB . 2
Remarque: La mesure de TB peut permettre une mesure trs prcise de lcart entre TA et TS, et donc de remonter la constante de couplage entre les deux oscillateurs.
q2 C
v2
b) Rponse frquentielle en rgime forc sinusodal. On tudie la rponse de ce systme en rgime harmonique forc, quand la tension e1(t) dlivre par le GBF est sinusodale de pulsation , qu'on crit : e1 (t ) = E1 cos(t ) . On cherche les tensions v1 et v2 comme des fonctions sinusodales de pulsation . Le systme diffrentiel tant linaire, on peut utiliser la mthode complexe pour le rsou e1 (t ) E1e jt dre, en associant aux tensions les nombres complexes : v1 (t ) V1e jt . v (t ) V e jt 2 2 La rsolution du systme diffrentiel revient alors la rsolution algbrique dans le corps des V LC 2V1 + MC 2V2 = E1 complexes du systme : 1 . 2 2 V2 LC V2 + MC V1 = 0
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On revient ensuite aux tensions v1(t) et v2(t) en prenant les parties relles (si on a crit e1(t) ;avec un cosinus) des solutions complexes V1 et V2. On obtient :
1 LC 2 v1 (t ) = E1 cos(t ) 2 2 1 LC 2 ) ( MC 2 ) ( MC 2 v (t ) = E1 cos(t ) 2 2 2 (1 LC 2 ) ( MC 2 )
ou = A .
Conclusion :
Quand la pulsation de lexcitateur est gale lune des pulsations propres du systme coupl, celui-ci entre en rsonance, avec une amplitude des rponses de chaque oscillateur tendant vers linfini, dans le cas o lon a nglig toute cause damortissement.
Il existe entre les deux rsonances une pulsation, note AR appele pulsation dantirsonance , donnant une rponse minimale au systme : V1 = 0 et V2 minimale. 1 Pour lexemple, tudi, on a : AR = (cest la pulsation propre de chaque oscillateur). LC c) Prise en compte des frottements. En prsence de frottements (qui doivent rester faibles pour que lon puisse toujours observer des oscillations), on observe un adoucissement des rsonances et des anti-rsonances.
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II : Cas dune chane infinie doscillateurs coupls. 1) tude dun systme unidimensionnel discret.
a) Mise en quations. Le modle que nous allons tudier peut dcrire la propagation dune onde sonore dans un solide. Le solide est constitu dune chane comportant une infinit datomes, assimils des points matriels de mme masse m, relis par des ressorts identiques de longueur vide a et de raideur K, et susceptibles de se dplacer sans frottement le long de laxe Ox. Ces ressorts fictifs modlisent, dans lapproximation linaire, les actions subies par les atomes q lorsquils se dplacent au voisinage de leurs position dquilibre dabscisses xn = n.a . Cest ce couplage entre les diffrents oscillateurs qui permet la propagation dun signal (en loccurrence ici une onde sonore).
On repre les positions des atomes hors quilibre par leurs abscisses : xn (t ) = n.a + n (t ) , o les dplacements n(t) sont supposs faibles devant a. Le principe fondamental de la dynamique appliqu latome de numro xn scrit, en projection sur laxe Ox (on ne tient pas compte du poids ici) : mxn = K ( xn +1 xn a ) K ( xn xn 1 a ) ou encore : m n = K (2 n n +1 n 1 ) . b) Approximation dun milieu continu. Dans un rseau cristallin, la distance a entre deux atomes est typiquement de lordre de 10-10 m, distance trs infrieure aux dimensions caractristiques des phnomnes de propagation tudier (qui sont plutt de lordre de grandeur du mm quelques mtres). Ceci suggre de considrer la chane datomes comme un milieu continu, dcrit par une fonction (x,t), de classe C 2, prenant les valeurs n(t) aux points dabscisses xn = n.a :
( x = na, t ) = n (t )
n +1 (t ) = (na + a, t ) = ( x + a, t ) . n 1 (t ) = (na a, t ) = ( x a, t )
Un dveloppement de Taylor lordre 2 de la fonction par rapport la variable x donne : a 2 2 ( x + a, t ) ( x, t ) + a. + x 2 x 2 a 2 2 ( x a, t ) ( x, t ) a. + x 2 x 2 2 Par ailleurs, dans cette description continue, n = 2 t Lquation discrtise du mouvement n(t) scrit maintenant : m
2 2 = Ka 2 2 . t 2 x
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f f f = + = g ( p, q ) x p q 2 f x 2 = 2 f p 2 +2 2 f 2 f + pq q 2
2 f x 2
g g g ( p, q ) = + p q x
f f p f q = + t p t q t
De mme,
2 f t 2
f f f = c. + = h( p, q) t p q 2 f t 2 2 f 2 f 2 f = c . 2 2 + . pq q 2 p
2
h h = h( p, q ) = c. + . Do : t p q
f f = 0 = G (q) , p q q p
soit : f ( x, t ) = f1 ( x ct ) + f 2 ( x + ct ) .
f ( p, q ) = G (q )dq
Les fonctions f1 et f2 sont arbitraires, au moins de classe C2 (pour pouvoir appliquer le thorme de Schwarz). Elles ne sont pas donnes par lquation des ondes elle mme, mais dtermines par les conditions aux limites (tout comme les constantes dintgration dune quation diffrentielle). Interprtation de la solution gnrale de lquation des ondes une dimension. HYP : c > 0. Linvariance dimensionnelle montre que c est homogne une vitesse. On peut crire la fonction quelconque f2(x + ct) sous la forme f2(-[(-x) ct)]), cest--dire sous la forme dune fonction dune fonction quelconque de la variable (-x) ct. On voit donc ici que linterprtation de la fonction f2(x + ct) est la mme que celle de la fonction f1(x - ct), un changement dorientation de laxe des x prs. Une fonction de la forme f(x - ct) reprsente une onde progressive se propageant
sans dformation la clrit c suivant la direction de laxe Ox, dans le sens des x croissants.
Il est remarquable que la fonction f(x, t) dune onde progressive ne dpende des deux variables x et t que par lintermdiaire de lunique variable x ct. Il est quivalent dcrire la solution de lquation des ondes sous la forme : x x f ( x, t ) = f + (t ) + f (t + ) . c c La solution gnrale de lquation des ondes une dimension peut sexprimer comme la superposition de deux ondes progressives de mme clrit c et de sens de propagation opposs.
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Surfaces d'onde. Londe plane. On appelle surface d'onde associe une onde f(M,t) le lieu des points M tels que f(M,t) = Cste t donn. Ainsi, dans lexemple tudi prcdemment, les surfaces donde sont des plans perpendiculaires laxe Ox, et londe associe est appele onde plane. Une onde plane progressive , de clrit c est caractrise par sa direction de propagation, dfinie par le vecteur unitaire u . Les surfaces dondes sont alors les plans perpendiculaires u . Londe en un point M de lespace repr par le rayon vecteur r et linstant t, est dcrite par une dpendance r .u ) spatio-temporelle du type : (t c
f ( r, t ) = a0 +
r .u r .u an cos n t + bn sin n t . c n =1 c n =1
r .u La fonction particulire s( r, t ) = S0 cos t dfinit une onde plane c progressive sinusodale (ou harmonique, ou monochromatique), en abrg, O.P.P.H. ou O.P.P.M.
On peut indiffremment utiliser une reprsentation en cosinus ou en r .u sinus, ou mme la reprsentation complexe : s = S 0 exp j t . c Longueur donde : La longueur donde, note dune O.P.P.H. est la distance parcourue par londe pendant c une priode du signal : = c.T = .
Nombre donde : Le nombre donde, not , est dfini comme linverse de la longueur donde : = Vecteur donde : On appelle vecteur donde associ une O.P.P.H. se propageant suivant u , le vecteur k : 2 k= u= u . (Le module de k est parfois appel nombre donde angulaire). c
En rsum :
Une onde plane progressive harmonique de pulsation se propageant dans le sens dfini par le vecteur donde k scrit en reprsentation complexe :
III : Milieu continu une dimension : ondes sur une corde tendue. 1) Lquation de propagation en labsence damortissement.
Le modle. On considre une corde sans raideur, homogne de masse linique constante, de longueur L constante, tendue horizontalement sous une tension F0. Les effets de la pesanteur sont ngligs devant la tension de la corde. Les hypothses. On sintresse aux petits mouvements suivant laxe Oy dun point P de la corde, repr par son abscisse x linstant t. Le dplacement de P suivant Ox est nglig On note langle que fait la tangente la corde en P avec lhorizontale. est faible et on limite son dveloppement au premier ordre. cos( ) 1 Ainsi : sin( ) tan( )
F g(x,t) O x x+dx
Fx est indpendante de x.
F0 .
Ondes longitudinales et transversales. Dans le cas de la propagation dune onde sonore le long dune chane infinie datomes, la dformation du milieu se faisait paralllement la direction de la propagation. Une telle onde est dite longitudinale : elle est dcrite par une fonction scalaire du type ( x, t ) . Pour la corde, la dformation seffectue perpendiculairement la direction de propagation. Une description complte ncessite une reprsentation vectorielle de cette onde, le vecteur traduisant la dformation tant contenu dans le plan yz perpendiculaire Ox. Une telle onde est dite transversale. Polarisation dune O.P.P.H. transversale. La direction prise au cours du temps par le vecteur ( x, t ) dcrivant londe dtermine sa polarisation. Quand ( x, t ) conserve au cours du temps une direction fixe, on dit que londe est polarise rectilignement. Montrons que ltat de polarisation le plus gnral dune O.P.P.H. transversale est la polari-
sation elliptique.
Soit une onde, dcrite par le vecteur ( x, t ) se propageant suivant laxe Ox, suivant les x . ( x, t ) est contenu dans le plan (y,z) et peut toujours scrire, moyennant un choix convena0 ble de lorigine des dates suivant : ( x, t ) = a.cos(t kx ) . b.cos(t kx ) 2 y z2 . y et z vrifient alors l'quation : 2 + 2 2 y z cos = sin 2 ( ) : quation d'une ellipse. a b a.b Cette expression montre que la polarisation la plus gnrale d'une O.P.P.H. est elliptique (note alors OPPHE ou OPPME). Polarisation circulaire. En superposant deux ondes polarises selon Oy et Oz, il est possible d'obtenir une onde bien particulire, dont la polarisation est dite circulaire : l'extrmit du vecteur ( x, t ) dcrit alors un cercle dans le plan yOz. Remarquons que la symtrie de cette onde est celle d'un tire-bouchon ou d'une hlice, qu'elle se propage dans la direction Ox et qu'elle tourne soit de Oy vers Oz, soit de Oz vers Oy. La polarisation circulaire correspond = /2 avec la condition supplmentaire a = b. Une O.P.P.H. polarise circulairement sera note O.P.P.H.C. (ou O.P.P.M.C.). On prcisera s'il s'agit d'une polarisation circulaire gauche ( = /2) ou droite ( = /2). Pour une O.P.P.H.C., || || = Cste mais ne conserve pas une direction fixe au cours du temps. Valeurs particulires du dphasage.
Si = 0 ou = :
et
.c
L
2 c
, il vient : L = n
Ces solutions quantifies obtenues en (n, kn) dfinissent les modes proct ct x pres de la corde, vrifiant : yn ( x, t ) = An cos( n ) + Bn sin( n ) .sin( n ) . L L L
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Construction de la solution par superposition de modes propres. Lquation des ondes tant linaire, la superposition de tous les modes propres est solution ct ct x de lquation. Soit y ( x, t ) = An cos( n ) + Bn sin( n ) .sin( n ) . L L L n =1 De mme, cette solution y(x,t) satisfait aux conditions aux limites en x = 0 et x = L. Il sagit de trouver An et Bn, pour que y(x,t) soit la solution du problme pos. y Nous constatons que y(x,0) ainsi que ( x,0) se prsentent comme des dveloppements en t x y ( x,0) = An sin( n ) L n =1 srie de Fourier (en abrg D.S.F.) de la variable x : . y x n c ( x,0) = B n L sin(n L ) t n =1 tendus lintervalle ]- ; [, ces dveloppements en SDF sont ceux dune fonction impaire (absence de termes en cosinus), de priode 2L. Connaissant les fonctions (x) et (x) sur lintervalle physique [0 ; L], on peut en faire des fonctions impaires et priodiques de priode double 2L, puis les dvelopper en srie de Fou x x rier, suivant : ( x ) = n sin( n ) et ( x ) = n sin( n ) . L L n =1 n =1
L n . Lidentification des DSF (le DSF est unique) fournit alors : An = n et Bn = n c En conclusion : On peut construire la solution gnrale en rgime libre de lquation des ondes pour une corde fixe ses deux extrmits par superposition de modes propres, en utilisant les D.S.F. des conditions initiales.
On observe un phnomne de rsonance quand la frquence de lexcitateur correspond lune des frquences propres de la corde.
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