La Monnaie Dans L'antiquité 1 - François Lenormant
La Monnaie Dans L'antiquité 1 - François Lenormant
La Monnaie Dans L'antiquité 1 - François Lenormant
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>
UdVof
Ottaua
39003001945251
http://www.archive.org/details/lamonnaiedansla01leno
LA MONNAIE
DANS L'ANTIQUIT
LA
MONNAIE
LEONS PROFESSES
PRS LA BIBLIOTHQUE NATIONALE
DANS L'ANTIQUIT
DANS LA CHAIRE D'ARCHOLOGIE
FRANOIS LENORMANT
NOUVELLE DITION
TOME IPHEMIER
PARIS
H.
WELTER, LIBRAIRE-DITEUR
59.
RUE BONAPARTE, 59
1897
LEIPZIG
H.
WELTER, 8ALOMONSTBASSE,
Itf
'
"N
**
.Lws
A M. LE BARON DE WITTE
1.
PRFACE
Depuis
la publication
de la Doctrina
numorum
aucun
veterum d'Eckhel,
la fin
du
sicle dernier,
la
numisma-
comme
dans
le
modeste
et
en restera
demeurent inbranlables;
la
mthode
qu'il a inau-
dont
il
a laiss
un modle impossible
il
n'est pas
permis
iv
PREFACE
de s'carter, et c'est en s'y conformant, c'est en marchant sur les traces d'Eckhel que
les
grands numis-
citer
que
les
noms de ceux
la gloire de qui
mort a donn
la dernire conscration,
ont
il
fait
l'avait
en
effet,
comparaison de Lucrce
Et quasi
cursores vitai
lampada tradunt.
Le flambeau que
inextinguible;
il
le
gnie a une
fois
allum demeure
se transmet de
d'efforts et
aux disciples de
mier y
arms de
ardemment poursuivi
la
connaissance de
la vrit.
la car-
nouveaux
se prsentent,
recueillant pr-
une nouvelle
partie de la route.
Pendant ce temps,
le
PREFACE
1er,
v
il
car
il
est
dans
l'infini, et
jamais
ne sera com-
la condition
mme du progrs
un
parvient aug-
humaine,
perptuel
devenir, et que,
elle
menter son
un
atteinte
ici-bas.
Il est
l'instruil
peut acqurir et rendre parfaite la mthode qui pntre les secrets de la nature ou ceux
du pass de
l'humanit
secrets,
il
mais quand
il
s'agit
de connatre ces
Il
pas qu'il
fait
Dans
de l'inconnu, ce sont
reconnat que sa
parcourir
y tche recommence,
tape
,
quand
il
faut
une
nouvelle
au
bout de
laquelle en viendra
5
une
autre.
La
science
progresse incessamment
chaque jour,
;
elle sait
un
peu plus
lui
fait
et
un peu mieux
sentir
n'est
vi
PRFACE
sait
dans lesquels
les
et
bien-
tt recule, le
trompeuse
elle se croit
loi
de pro-
du jour
est le point
mais chaque
restent ra-
ne doit pas
Ne nous
croyons pas
nous avons
fait l'objet
qu'eux; n'oublions
que
e!
s'il
PREFACE
nous arrivait de croire
dixit,
si
vu
qu'il suffit
de rpter: Magister
la
meilleure
est d'aller
manire d'honorer
loppant dans la
qu'ils
mesure de nos
forces, le
domaine
Mais
n'est
l'or-
mot d'une
il
science
dfinitive,
est utile,
est
mme
et
route dj par-
le
Un
notions, des rsultats acquis et des lacunes qui restent encore combler, n'est jamais
un
travail oiseux,
car
il
fournit
une aide
il
efficace
abordent
et
la carrire,
mme, pour
une semblable
comme un
suite
du
trsor
d'efforts, inventaire
tervalle
publication
vin
PRFACE
l'tat
d'Eckhel, un rsum de
naies antiques est
tration
heureuse,
prudente
hardie, d'un
tact scientifique si
ments sont
lier,
t conue,
celle
que
tous
ont d adopter
et
les
corrections
les
&
apporter
la
Doctrine sont
peu nombreuses,
multitude d'additions
tralemenl
'h
l'aire.
Eckhel
il
a traite
magis-
s'est
occup.
si]
t
il
il
encore po
lucides
et
prsent
rsolut
Depuis
la
publication de
la
Doctrine,
le
nombre des
monuments oumismatiques de
l'ornai
l'antiquit
que
el
de
la
science,
presque quintu-
pl;
l<-
un caractre d'ex
au
lieu
des figures
!
informes dont
iveurs Be
on
se
contentait
autrefois, on a vu
me
prsen
PRFACE
les
ix
monnaies antiques
telles qu'elles
sont,
avec leur
dans
les dernires
annes,
est
venu per-
il
ne
de s'en
intelli-
monument lui-mme
qui est
dsormais plac sous ses yeux dans l'image hliotypique. Quant ce qui est de l'authenticit des
monula fin
du
sicle dernier,,
car nous
sommes
les
quelquefois
surpris
anciens mdail-
liers, tels
monnaies
anti-
une sret
qu'il
A force
des faussaires, les conservateurs des collections publiques, les grands ngociants
dailles, qui
suffit
sont souvent
de
citer les
Lambros),
non-seulement
PREFACE
plus tromper personne, mais
il
une
lies
(jui
tion de la critique
monuments Qumismatiques
bon nombre de
a dbar-
rass
le
terrain d'un
rs
pices auxquelles
011-
nos
vraj
piV'il
-.
sur Lesquelles
ut
n'tant
que
De
les
cette manire,
en
mmo
temps que
si
le
nombre
fortes propor-
il
mlange suspecl
Il
capable d
t.
infini
petits
proj
et
qui ont
la
is,
ct de
conqutes
dont
le
partiel], s,
ri-
fications minutieuses,
champ
sii
est
-
bien
loin
d'tre puis,
uts de notre
la
jouter
au domaine de
tires, qui,
pour Eckhel
mtemporains, taienl
I.'
inconnues.
la
hasard fcond
trouvailles, l'extension de
conqute europenne
rgulires dans des
il
contres
>u\
recherches
n'y
pas
PREFACE
encore un sicle, enfin, dans les pays
culture
xi
mmes o
la
savante
avait
flori
depuis la Renaissance,
l'observation
attentive
ont rvl
souponnait
ce que
mme
sait
Ton
ou l'im-
un coup
suite des
barbares
de
la
sait
de
la
numismatique
indi-
Ton pourra
les
se faire
rsultats produits
par
Les monnayages
lgendes
tout
un monde
dont
les
explores avec
se
xii
PREFACE
les
inaugur
critures
inconnues
et des
dans notre
l'apelle
que postrieurement
parition
de
la
Doctrine.
Au moment
fut
crite, tout le
hbraques et quel-
sceptique par
les
fantaisies oxtrascientitiques
qui
lieu,
donn
rellement.
C'est
et
mondaine du xvni
sicle et le
dvouement
disput
et.
arrach
a
science,
le
c'est
encore
L'abb
qu'il
Barthlmy qui
appelait
la
conu
premier
l'ide
de ce
palographie numismatique,
c'est--dire
grecs
p
'
autonomes d'aprs
techniques do
d'art
et
la
le
dvelopp
la
trea
du style
born
;<
enregistrer les
il
franais;
n'y
rien
PREFACE
xni
mme
En
effet,
on ne
s'tait
pour ainsi
tre encore
de
mme aujourd'hui
pour
elle est
manire inbranlable
tions
monnaies.
En mme
certitude et
une prcision
Eckhel
avait
men
si
un
par
l'histoire.
fondements
de
science
de l'pigraphie
latine
et
l'histoire
Borghesi a
commenc
numis-
PREFACE
sages rpublicains, en
ni
mme
[ue
at:
de
le,
i
montaire
est
ainsi
devenu
y in
sont je
les
mines.
Mentionnons encore
-
les
questions,
qui
1
n'taient
-
encore abordes
est
lies
la
Doctrine
muette,
nune
le
la
-
de
la
valeur
rciproque
effectif,
i
du cours
I \
un mot du
et
la
monnaie dans
la vie
conomique
sations de l'antiquit.
taire, ri iut n'a pas
L encore,
ii
reste
imm<
le.-
oenl
nom-
breux travaux dont CCS problmes Ont lait l'objet, surtout depuis vingt-cinq ans.
Il
faut
en dfalquer une
il
importe de
-
PRFACE
nomie politique
xv
mme
n'est pas
suffisamment certain,
les
recherches
mo-
gent de
faits positifs et
numis-
n'est plus
rale et la science
largement agrandi
le
champ des
comme il arrive
toujours, d'une
Aucun ouvrage
rsumer
venu
On
a publi des
monogra-
numismatique, sur
telle
ou
telle
question particulire,
un nombre presque
infini
de dissertations
dans
les
rameaux de l'archologie,
acadmiques de l'Europe.
cher les
faits
et
dans
nombre,
la varit, l'tendue
xvi
PREFACE
pnibles
mme
pour
difficiles
tionun
i
trait
irai
et les faits
BsentieLs
de
la
numismatique, conformment
s.
la
Et
plus forte
ible
pour
le
devenu-
mains des
a
hommes
spciaux; elle
manque par
la
mme
une
l-
partie de sa mission. Et
chose
BSl
encore plus
cheuse quand
il
B'agit
etcVst
la
ce qui tablit
et
numismatique
comme
que,
l'entomologie, la conchyliologie et
botani-
dont
recueil
est
prcisment
la
facilite a
la
curio-
recueillent des
monnaies antiques
un
zle
digne de louanj
PREFACE
mais insuffisamment
de
clair,
xvii
ne
se doutent
mme pas
l'intrt scientifique
relier leurs
qui
En mme temps,
pour
ma
part, j'ai t
que
matriaux
dans lesquels
ils
trouveraient
tant
de richesses
mettre en uvre, tant de renseignements dont l'absence laisse dans leurs crits de notables et fcheuses
lacunes.
Mais
j'tais
cherchais
me
branches
la science
de
en
tait surtout
demander
la
numis-
rsultats, sans
cependant
temps ou
la possibilit
manire spciale.
C'est l'absence de tout trait gnral de
numisma-
sentiment de
l'utilit
xvii:
PREFACE
quelque imparfaite qu'en
lut la ralisation,
un
tel livre,
l'tude des
encourag par
a
pour
par
la
moi
la
plus
nom
sur
premire page de ce
livre.
En donnant
une dernire
la
forme d'une
mon
en
les rvisant
lois
avant de
me
mon
dclarer
ici,
je sais
manque cet
ouvraj
la-
quelle
j'ai
programme que je
telles
fait,
m'tais
Ira
Mais
du moins que,
qu'eU
mieux
pourront tre de
quelque
L
leurs,
si je
utilit.
uveaut
dans uni
suis
la
m'y
que
Ki
premi
fois
blic.
numismatique
Lorsque je
a fait L'objet
mme.
commenai mes
le
un
premier rang
cette tude
PREFACE
bilit
x:x
fessoral
faits
une science o
la
tives
de synthse, o
de l'appr-
une place
si
considrable.
Sans doute,
il
Ce ne sont ni
l'tude directe et le
d'oeil
moderne.
la
Il
y a des
facults particulires
que d-
veloppe
gie, quelle
que
cultiver.
C'est
une ducation de
que rien ne
remplace
soi-mme,
collections,
en regardant
monuments
qu'elles renferment, de
ma-
prendre
le caractre
eux
et
de ses raple
numisma-
en
i.
mme
temps
xi
PRFACE
ne saurait se
passer et qui lui permet, l'examen d'une pice nouvelle et encore inconnue, qu'il s'agit de clas
l'en
la fa-
dterminer l'ge
et
la
Une
qui
semblable gymnastique de
l'il et
du
tact
forme
le
nom
en matire
d'archologie montaire,
saurait tre enseign par
et
ce
qu'elle
apprend ne
livre.
seignement
et
aux
mentaux de
des
la
mthode
d'interprtation scientifique
monuments que
mme de connatre.
cette multilois
qui
numismati-
que
est
com-
mun
des sciena
j'ai
essay
esprer
ce qui
me
fait
PREFACE
la lacune
xxi
que
j'ai
signale, le
manque d'un
trait
Les
conditions
ainsi
mmes
dans
de l'enseignement public
m'ont
amen
m'occuper,
le titre
comme
j'ai
voulu,
du
reste, l'indiquer
du prsent ouvrage,
de la
monnaie
De
l le
rement pour
J'ai divis
cet essai
de rsum synthtique.
mon
du
cours. Ce sont,
comme
et la
partie systmatique
partie historique.
j'ai pris
Dans
la
premire partie,
pour guide
la lu-
Il
ya
trois
choses essen-
dans
la monnaie,, la
matire, la
il
loi, la
forme
en l'absence de l'une
d'elles,
ment
parler,
de monnaie.
(1) Orig.
XV!,
17.
xxii
PREFACE
prliminaires,
que
la dfinition
monude
laisser
comme
la
monan-
noms gnriques de
monnaie chez
les
ment
les
espces montaires du
monde
la
antique dans
la loi
trois
lments constitutifs de
l'orme,
matire, de
et
de
la
en
les
les
mmo
de la monnaie jusqu'au
moment o
la
ils
suite
met-
son!
la
les
deux
laits
temps
la
Au del commence
celle
du moyen
mtaux employs
et
l'us
allia]
les
a la
os valeur
intrinsque correspondant
l'on y
la
assignait,
poques
faire les
monnaies purement
fiduciaii
de
la
PREFACE
xxiii.
moyen de
la
frappe ou de la fonte.
La
loi
dans les
de droit
les rgles
privilge
montaire par
telle
ou
telle
forme de
encore la cons-
remis
la
mme
temps
qu'il
importe
le
mis
de l'arbitraire et de la mauvaise
ment, de
pu
monde
grec
monde romain. La
d
la rserver
vaste ques-
maine de
la loi.
Mais
j'ai
pour
la se-
c'est
seulement au point
Quant ce qui
elle consiste
est
de
la
forme dans
les
monnaies,
xxiv
PREFACE
Les surfrappes,
les
contre-marques
et
du
mme
aussi
une place
part
commerce,
rablfi
loyale,
monnayage de
ge.
Il
l'antiquit (''gaiement
et
le
moyen
m'a
sembl
utile,
l'absence de tout
matire,
la
y trouvera
rsums
latine
les faits
la
de l'histoire des
est
criti
grecque
et
dont
connaissance
qc --aire
re
n
le
les
cette
les
premire partie,
systmatique,
u'esl autre
que
PREFACE
largis,
xxv
niveau de
de
la science.
Ce que nous y
envisageons
mental
de
la
mme
monnaie sous
ces,
de
celles-ci.
quand
il
s'agit
au contraire
classes
,
les
ramener un
certain
nombre de grandes
dgager les r-
ont dirig
les
dterminer les
que
rendre historiques
allusifs
mme
amens,
aux
faits
un dveloppement
faits
purement numismatiques, o
de
dtail.
marquent surtout
les varits
Pour
la
xxv:
PRFACE
l'Histoire de la
le livre
bien
fait
i
sur
dates, j'ai
de
n,i\
mon-
atique.
Il
m'a
fallu
une forme
traits
me
et
par
s-
la
suce
et
mo
systmes.
Les divisi
.[lue.
sont
ici
donnes par
la
chronologie
et la g
Dans
le
oriental
et
monnaie
Darius
fils
d'Hys
l,
de
Darius
Philip
la
con-
dans chacune de
poquei
tudes Be distribuent
PREFACE
xxvir
le
italiote et
romain, je
en
Italie, et les
donne
lieu la
combinaison de
monnaie d'argent
au poids
comme
il
du monnayage
que
la
de l'argent Rome, o
partout ailleurs,
et je suis les
dveloppements de
et
mesure de l'extension de
ment
du monde antique en
le
courbant
mon
premier guide
la srie
M. Mommsen, embrasse
de
la
Rpublique
et celle
comme
Ici
politique,,
des
de l'Occident.
grands vnements de
les divisions,
l'histoire qui
me
fournissent
le
monnayage. Les espces frappes en dehors du systme montaire romain, conformment aux donnes
des anciens systmes de drachmes grecques, soit dans
les provinces
les
soit
dans
la
xiviii
PRFACE
du monnayage proprement romain SOUS
titre
la
suite
rubri-
de monnaies provin-
magistrats du peuple-roi;
raccordes
la
monnaie
mme,
dater
de
l'Empire, Faction
telle
et
si
de
la
marque sur
la
chappenl
suzerainet de
Rome,
qui se maintien-
romanU^
derniers
rial,
monnayages de
il
celui
du monnayage imp-
auquel
Ce que
sorte de
mme
temps qu'une
d'une des
laits
conomique, administrative
et
commerciale
mme temps
ne
le font
de Leurs
tudes pratiques,
i<
notions gnrales,
;
des consi-
PRFACE
ce qu'ont t dans l'antiquit la
social.
xxix
monnaie
et
son rle
il
modernes
conomiques ne
numismatique de
la
Grce
et surtout
de
Rome.
Je
me
pour
tait
les seuls
en
mon
dans
les citations
un
Mes
citations, restreintes
aux limites
et qu'il
m'et t
facile
de multiplier normment
je l'eusse voulu,
renvoyant
le lecteur
xxx
PREFACE
de justification
je
mes
assertions.
mains
et
con-
comme
le
premier
et
indispensable fonds de
:
pour
les
monlite
naies romaines de
suite rpublicaine et de
si
prcieux par
que par
la
ports
damer dans
pour
les
gn
utile,
titudes dans
et
des attributions
douteuses dont
Il
reste,
seul
mme
eu encore
le
courage d'entreprendre de
le refaire; ei
une description
suites
s<>iu
grecque
la
orientale, un
corpusdonn avec
le
et
Inscriptions grecques
tellement
PREFACE
le
xxxi
ce qui
forces d'un
les
seul
homme,
elle
Acadmies.
mon
livre,
que
j'ai
cru
me dispenser de le dsigner autrement que par le nom de son auteur, de mme que je me borne faire suivre le nom de M. Cohen des lettres MC et
pouvoir
MI en
citant ses
monnaies de
consulaires
Je
cite
la
et
de
mme
en abrg
auxquels
j'ai
chaque
page, la Doctrina
[ON),
numorum veterum
d'Eckhel
Bran-
nom
toire de la
les sa-
traducteur et par
M.
h
la
ralit
de cette traduction
et
nui
PREFACE
quand on
tout
u franais,
ceux
mesure
un ou
une
PLAN DE L'OUVRAGE
Livre
er
.
Chapitre
or
i
J.
vue d'offrandes
reli-
monnaies
faites
8. Jetons divers.
Chapitre n.
les
anciens.
la
monnaie dans
le
mande antique,
1.
la
monnaie.
ii-
PLAN DE L'OUVRAGE
-
inventeurs de
:
la
Q a
DitTus
on de
l'uj
monnaie.
Liviit
11.
Chaplin
INT1(
c
er
HCM*#.
et
Bapportl de valeurs de
Variations
|
l*or.
de l'argent
du cuivre.
aux
di\
dans
le
choix
du
mlai talon
$,
;.
Alliages des
mtaux montafa
Chapitre
ii.
1.
mou valeur
intrinsque
de terre CI
fer et
de cuir.
monnaies
:.
fourr*
-
-.
:..
Chapitre
m.
Proft
'
onaiee
\
-J.
rrmj
Monnaies coules.
aparaiaon des
:
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isi.i
III.
La
-
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Cha|
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lanti'ju
droit de
monnayage dans
le
mon
qu'
la
conqute romaine.
:
leemonnau
il
-
Monn;
i pi
Rpul
l'J
ie
romaine.
L Moi
,
nceaaoua
mpre.
Mon
i
monnii
ublique romaii
PLAN DE L'OUVRAGE
Chapitre n.
m*
et
la doctrine
montaire
ses consquences
Les Grecs,
2. Les Romains.
Chapitre nr.
Chapitre
iv.
les
graveurs
et les
Chez
les Grecs.
Livre IV.
Chapitre
I
er
types
Vantiquit.
1.
La face
et le revers
dans
les
monnaies.
monnaies
grecques.
3.
sculpture.
4. 5.
Les
effigies royales
monnaies de
la
Rpublique romaine.
8. Introduction des types chrtiens. 9. Esquisse des rapports des phases de l'histoire de
le
l'art
avec
Chapitre il
1.
complication et de retendue
les
monnaies antiques.
lgendes.
PLAN DE
B
.
I/OUlf
t\
explicatives des
D les
nci-
Les petits
le
types,
et les
monogrammes
1.
2.
Noms abrgs
et
monogramme-.
ai ce
Chapitre
iv.
Types
et
lgewUs en rapports
Us jeux
publics.
I.
|
et le ces
lgen
2.
les
monnaies antiques.
les
Chapitl
\.
monnaie*
I.
Contremarques.
2. Surfrappes.
3. Pices hybrides.
I
1.
Monnaies coupes.
Chapitre Chapitre
VI.
1
.
Les,
monnaies
<le
restitution
du
z les
Humain*.
Vil.
l'antiquit.
les
peuples civilises.
_'.
hes
Lrvai V.
Chapitre
Palographie'de l'alphabet gn
i.
_.
I,
palographiques postrieurs
l'areli
l.
Origine
PLAN DE L'OUVRAGE
2.
v*
3. 4.
monnaies gauloises.
Combinaisons de l'alphabet
1.
Ecritures smitiques.
L'alphabet phnicien et ses principaux types.
2. Nopunique.
3.
4.
Hbreu
primitif.
5. Syriaque estranghelo.
6. Sabien ou mendate.
7.
Nabaten.
Chapitre
iv.
Ecritures de
Cypriote.
l'Asie
Mineure.
J.
2.
Phrygien et carien.
3. Lycien.
4. Pamphylien.
Chapitre v.
Alphabets
Etrusque.
italiques.
1.
2. Nord-trusque.
3. Ombrien.
4. Osque.
Chapitre vi.
1.
Alphabets de l'Espagne.
Ibrien.
2. Turditain.
3. Bastulo-phnicien.
Chapitre vu.
1.
et
de l'Inde.
2. Alphabet de l'Ariane.
3. Les anciens alphabets dvanagaris.
vr
I
PLAN DE L'OUVRAI
HlST >IBE DBS BTSTMBfl
lf<
IVBB VI.
NBTAI1B8 Dl
MfTIQI
UBNTALI
ET GBECQUB.
Chapitre
r
.
Chapitre
II.
Principes observations gnrales. Origine asiatique des principaux systmes montaires du monde
et
grec.
\
I.
numration
et lee
g _.
Systmes pondraux
Chapitre tu
Monnayage de
ques.
Guei
1.
Asie Mineure.
D
nord de
la
Grce.
Grce.
I.
Cyroalque.
Chapitre
IF.
Monnayage de
itpt jusqu'
II
Grce
et
Alexandre
Grand.
\ I.
.
Grce.
1.
:.
l<
grecques de
la
\. Cyrenaicrae.
Paya .m nord de
.
la
Sri
Chapitre v.
t,r<indjusq
Lefl
monnaies de Philippe
et d'.V.e\and:
m
?:
!!.
Btatl ^rtrs de
Haute-Asie.
Monnayage autonome en
Aefc Mineure.
^ 7. (,r.
t,
|| itre
H.
PLAN DE L'OUVRAGE
Chapitre vu.
1.
vu*
Carthage.
Chapitre vin.
1.
et
de l'Occident.
Mer Noire.
2. 3.
Pays Danubiens.
Germanie
et Rhtie.
4. Gaule et Bretagne.
Chapitre x.
Principales
les
espces de
et
auteurs
dans
les inscriptions.
Livre
VII.
Chapitre
er
1
Systme
.
montaire grco-italique.
Sicile.
o 2. Italie mridionale.
Chapitre h.
Vaes rudeel
le
2.
l'Italie.
5. L'aes triental.
Chapitre
m.
Systme montaire de
la
Rpublique romaine.
Commencements du monnayage de
du denier.
l'argent
Rome.
Rgime de
la loi
Plautia-Papiria.
6. Csar et le Triumvirat.
7.
la
Rpublique.
PLAN'
iv.
l)L
L'OUVRA
i
Systme mon
.
taire de
romain.
D'Auguste
b
a Caracalla.
montaire du
m"
sicle.
:.
;.
mpire.
-
le
l*Bm|
a C Empire,
itn
v.
. .
--
:.
-.
Qnnaie romaine
\
i .
{>ar
S
.
.'
si
Rforme monr
Un.
antin.
'
dans l*Em|
Imitt.
Limil
\ 111.
.M'Nv\n.>
Les
I
DAJIfl
LES CIVII
itre
unique.
origines montair
.1.1
-
LIVRE PREMIER
PROLGOMNES
I.
CHAPITRE PREMIER
DES MONUMENTS NUMISMATIQUES QUI NE SONT PAS
DES MONNAIES
D'OR, D'ARGENT
1.
tait
par
l'tat
de
la
science
cle
son
temps, de consacrer
de savoir
taient ou
si les
avaient servi
l.
Que
c'est ce
dont
la question
inverse.
Au
der
si,
parmi
il
les
monuments du
ressort de la
demannumisma-
tique,
1.
4
leg
|,
,1c
la
monnai<
-.
se
distinguent
(
mme
-
de
clasa
particu-
lires
de
monuments numismatiquea
ct
les
infinile
d<>it faire
Les mo-
tain- <b-s
le
fond de notre
revue les
les limi-
sujet,
diffrents groupes,
Et d'abord,
monnaies,
les
de leurs
(pie
comme une
''
chose
distincte, ce
nous
<>u
de demi-denier (1);
L'quivalent
du motde basse
;i
latinit medallia,
dont
Bon tour,
la
liennes
ou medaglie tant
ce
en dsutu
dans
'
.
on ne
donna plus
vains du
Italie,
I
nom qu'aux
que
le
pi
les
'est
b
le- cri-
\v
b
Bicle
mot apparat
Philippe de
en
la
mme poque
Commynes
B'en
le
uiTinsi allort
:
le
medaglie
in
Firenze, che
!'
danaio piccolo
Novtllt unit
PROLEGOMENES
montaire trangre
la
circulation,
envisage
l'art
ou de
la curiosit, les
mmes mots
prirent naturellement
un nouveau
le
sens;
ils
aux
xv
sicle
(comme on a continu depuis lors, mais comme ne faisait pas le moyen ge) sous une forme analogue celle des monnaies et avec les mmes procds, titre d'objets d'ornement ou comme moyen de
prendre l'habitude de fabriquer
perptuer
le
les
des-
une valeur
le
lgale.
mot quand
je pose la question
de savoir
si les
monnaie courante,
2. Si l'antiquit a
y a eu du moins bien peu de dveloppements, puisque ni les Grecs ni les Komains n'ont
que je viens d'indiquer,
prouv
le
dsigner,
un terme
nom-
mait
la
monnaie. Et pourtant
une expression
de
ch.
curiosit,
il,
comme
objets
pour
les
mdailles
de collections (voy.
4).
Il est
vrai de
remarquer que
les socits
antiques ne
le
mme
commelles le
manire
rantes,
dont
elles
au caractre
types. Aussi,
un souvenir mtallique,
de
la
en dehors
la
circulation
monnaie
mme
que
l'on assurait la
allusif.
mmoire du
tirs
de vritables
elle
lait
tir-
inutile,
les inscriptions
rappellent
la
circonstan
fabri-
cation.
mme
leur
;
Montaires semblables
poids, et portant la
comme
de va-
titre et
comme
4
mme marque
nrer
en
la
monnaie
et
De menu-, en Belgique, son- Lopoldl*, lors du mariage du duc de Brabant, aujourd'hui roi, l'on frappa une pice de "20 fr, l'effigie de ce prince, destine
morative.
la fois a circuler
comme monna
rder
la
mm<
de l'vnement.
Les G
a toujours t trange r;
mme
but
leur-
aux vnements,
tourne
manire assez d-
sembl
nt
au
premier abord,
PROLEGOMENES
exceptionnelles,
que
les
moment o
elles
furent frappes.
du
nom
de pentconta-
l'usage montaire
deux poques
diffrentes,
du temps de
(livre
I,
Glon
er
et sous la puissance
de Denysle Jeune
VI,
1).
chap. vu, au
mot Dmartion,
Les grandes pices d'or des Lagides d'Egypte et des Sleucides de Syrie,
et
l'appellation de
mnaieion,
mine
ou 100
peut donc
drachmes d'argent
les
VI, chap.
vi, g 1).
On
l'on frappe
tailles usites
le caractre
(1)
pi.
XI .
que BOU
poidfl cor-
la
monnaie circulante
ment, car nous allons constater le mme fait pour ceux des mdaillons d'or romains qui le plus positivement n'ont
jamais t des monnaie. Quant au type,
cheval,
s'il
les Dioseur<
dans
le
monnayage prol'allu-
prement
dit
du
mme
roi,
on ne saurait mconnatre
fait
renferme au
culminant de
l'histoire
partie de l'Inde au
moment
(1).
Il
mme
il
couronne
ait t
une mdaille
la suite
extraordinaire, peut-
ptuer
le
premire
sur
la
fois le
le
monarque
lit
ensuite
|
monnaie.
.').
En revanche, dam
ai
la
srie impriale
romaine, noua
rencontrons
cuivre,
reconnaissables en
gnral
leurs
dimensi
semble
mme que
de cette mdaille
il
a'e
deui "H
il
agi facile
de constater, d'aprs
le
lee
le
locidenta de
(rappant,
le
plaire,
que
Il
ce
servi,
veil
pendant
qu'il avail
mme que
a
cfa ip
noua possdons,
fallu
Dcessairemenl
parfi
faire recuire
plusieurs reprisea
pour arrivai
un
rsultai
livre n.
m, ^
I)
PROLEGOMENES
bien que fabriques par les
celles-ci,
nom
de mdaillons, de
car
il
importe de
commencent qu'avec
faut retrancher
le
le
pices qui
du
111
sicle.
En
effet,
il
cette classe
vert
Herculanum
la suite
du vol
taille
montaire usite dans la circulation du temps des empereurs (voy. livre VII, chap. IV, g
1).
Suivant
la judicieuse
remarque d'Eckhel
(3), les
types
ment un caractre historique que l'on puisse rapporter un vnement prcis, et par l ils diffrent compltement de nos mdailles commmort! ves. Les types des
monnaies courantes des mmes empereurs sont en gnral
bien plus historiques
les allusions
;
que
l'on
plaait
la
aux
faits
m-
(1)
(2)
(3)
Cohen,
M
I.
I,
Domitien, n
:>.
DN,
i.
p. xvi.
10
il
laillons
impriaux d'aprs
la
matire dont
ils
Boni for-
pour
la
h.
part.
Ils
1
,
ce qui
na
qu'ils n'taient
circuler lgalement.
Dans les
habitudes do
la
cour de Byzance,
l<
culiremei
gulierde
1.
-mmes
somme d-
termin* de monnaie.
'"Mais
si
les
un poids montaire exact, nous Bavons d'un autre ct que la monnaie courante de l'empire romain n'a jamais admis
de
tailles
suprieures
le
a trois et
quatre aura,
a ce
que
l'on
appelait
lernio et le
n
juatemio (voy.
livre VII,
eh. iv,
\\
Il est
facile
et leur
poids
les
le
n'ont jamais eu
caractre de monnaies
ont toujours
t de vritables mdailles.
Lampride raconte,
qu'Elagabale, dans
dans
la
vie
d'Alexandre
Si
unede
\t
s
1
.
impriaux, voy.
mon
travail
dam
1.
lin
n,
munit*
1887,
I
;
-'7
I.; I.
DCirm, m/.
Ofsanl,
il,
(8,
p.
689, d. de Bonn.
PROLEGOMENES
fait frapper,
11
pour
les
deux
livres.
fit
Son
austre successeur, en
montant sur
-,
le
trne, les
fondre
au profit du trsor
(1)
et c'est ainsi
qu'aucun chantillon
il
de
le
les
lieu
aux kalendes
ajouter que
On peut mme
les
exercice
y et une rgle fixe de ce genre pour la distinction de l'emploi des deux mtaux dans les largesses
effet, qu'il
officielles, c'est ce
En
(1)
et
quatemarias
et
bilibres
neque in usu cujusquam versari; atque ex eo his mater iae nomen inditum
la
lgende
la
MON ETA
totalit
AVG,
accom-
pagnant
presque
des mdaillons
I.A
MONNAIE DANS
pompes
I.
ANTIQUIT
Justinien
A.
peuple dans
les
solennelles.
le
Novelle:<
la seule au1
il
.Quant
l'or,
[u'il
est
convenable que
les
consuls en
Il
leurs larj
esl vrai
que
les crivains le
l'poque mrovingien]
sa
la
pompe de
proclamation
comme patries
naies d'or
f
m
une
\)
tait l,
comme on le
le
I
voit,
terrible
r
les insignes
du
demanda
les circonsta
Donns dans
la
plupart
les
i
comme
insi
faveur impriale.
la
On
1-
ave frquem-
sous
ette
forme
partir
d'une
cei taine
effet,
poque.
la
En
but
les
l'addition de
le-
li]
surtout constante
mdaillons
empereurs postrieurs
lonstanl
en
mme temps
I
. I
qu<
ces
Wtl
/" ru
li
PROLGOMNES
des dimensions et des poids inconnus
13
anciennes.
On
(i),
de valeur des poids de 15, 40, 48 et 90 solidi (2), enfin de Justinien dont le poids gale 36 fois cette unit montaire (3) (sur le solidus, voy. le livre VII,
56
solidi
chap. vi,
1).
t dcouverts
que dans
les
les
barbares
au temps o
rial et
ils
furent fabriqus.
proviennent de la Hongrie et de
fabriquait, en effet,
Transylvanie.
On
les
pour
les
mme temps
qu'on leur
Chilpric lui
fit
voir
un jour
les
cadeaux impriaux
Il
qu'il
me montra
elles
aussi
que
lui avait
por-
l'entour
un quadrige et son conducteur, avec cette inscription Gloria Romanorum. Il me fit voir encore plusieurs autres
objets prcieux que lui avaient offerts les ambassadeurs.
(1)
Cabinetten in Wien,
(2)
XV,
n 4; Cohen,
1
I,
Constance
1
II,
n 21.
Arneth,
os
pi.
XVI,
n oS
et 5j pi.
XVII, n 0$
et
3;
Cohen,
les
/,
Vblens, n
1,
4, 6, 7, 8 et 10.
mdail-
lons romains en or du
(3)
Muse imprial
Pinder
et
(i) Hist.
Franc. VI. 2.
]1
11
remarquer
ici
que
la
lgende
RVM, affirmation de
ment
-,
la
suprmatie romaine,
fabriques pour
(les
le
petit
mdaillon
commmoratif de
la fondation
tune de
i
nouvelle
ville
(1
On
en
plusieurs
mdix
les
QStantinople, poul-
:>.
naies du
mme
pi
et certain, qui
un doute
sur
c.
leur
nature montaire
c'est
la
monnaie de cuivre
j
la
dans tout l'empire. Elle y tait marque indispensable de l'autorit du snat, auquel
libre circulation
laiss
la
donner
Auguste avait
l)
direction,
W
m imatil
la
surveillance et
i_
la
Friedlsender, 2
ili
'.-.
'
t.
in, p,
PROLEGOMENES
responsabilit
15
du monnayage de
YII, chap.
chap.
er
I
,
g 7, et livre
Seules, quelques
sivement aux besoins de la circulation locale d'une province, ne sont pas marques des lettres
C,
parce qu'elles
Claude
et de
Eome
et
d'Auet
guste lev
Lyon au-dessus du
confluent
du Khne
Lugdunum
les trois
Gaules, Aquitaine,
$k
',
mais
les
sont
fallait
mots imperaior ou augustus, dont l'apposition les transformait de monnaies locales en monnaies d'empire. Pour leur circulation dansla seule province
initiales des
IMP ou AVG,
de laNarbonnaise,
cette
fallait
proconsulis.
Mme pour
seulement
si
voisine
(1)
il
celui d'Antioche
lettres
les
C.
16
LA
D D, decurionum
\
livre Vll.eliap. v,
a\
un peu d'habitude,
et la
il
est facile
de
les
distinguer au style
C qui
comme
la
mdaillons de bronze,
mme
se
guider
uniquement d'aprs
induit de graves
dimension
n'arriverait
aucun
forcment
quelques
erreurs.
11
existe,
en
effet,
le
module
le
t/rund
la
bronze. Par
circulation cou-
lettres
S C, atteignent
Tels
et
sont les
d'Herennia
des
VU,
chap,
uralemenl
marque de fabrication
de
ins
de recherche;
ti\i' e1
la
r ujours
mieux
russi<
Bont
d( a
produits plus
1)
ib<
i/
()
<
oin-n
l.
fctru
le
PROLEGOMENES
parfaits de l'industrie
17
du monnayeur, qui
pu y consacrer
y donner davantage
d'art.
le
uvre
Si les
tous les cas celles des plus fortes monnaies, le flan mtallique des mdaillons est toujours notablement plus pais.
mme
mdaillon, et
il
est
que
l'on n'attachait
remarque quelquefois
ration
du
les
veux parler des mdaillons qu'une bizarre faisait frapper sur un flan de deux mtaux,
alliage et
d'une
s'
de
la pice.
6.
se
rencon-
mme
fortement
18
manire
faire ressortir
par
le
contraste L'lgance et
la
Le Beau
conjectur
et l'abb
(1)
que
les
devaient tre appendus aux enseignes militaires pour y montrer l'image <lu souverain, objet d'un culte publie. 11
n'est pas besoin
d'accumuler
ici les
pass
qui, chez
auteurs anciens,
faisaient la
naires.
prouvent que
les
p rtraits impriaux
-
principale
(2)
dcoration
igns lgion-
Sutone
romaines
s.
!
et
les
imag<
attacha
le
peuple de
fait
entrer
dam
|
aux enseignes un culte que leur religion leur interdisait. Toutes les fois que les lgions
lassaient d'un empereur, elles arrachaient son portrait de
leurs tendards
qu'elles
pour y substituer
celui
du nouveau matre
Erodien
et
choisissaient.
Tacite, Sutone,
le*
d'exemples,
et
c'est
les
porte-enseignes
.
porteurs d'imag
imagi-
nant ou imaginifen
(1) J/f'/w.
!
<!>'
i
|
Ar<:
p,
i.
XXXV,
p.
Ci
M.
il
(4)Veget.
il.
7.
PROLEGOMENES
que nous offrent
en particulier
de
les sculptures
19
images impriales qu'on y attachait. Elles y figurent toujours sous la forme de mdaillons ayant exactement l'aspect de nos mdaillons de
doute sur ce qu'taient
les
;
bronze encastrs
mme
quatre superposs
les
immdiatement au-dessous de
Souvent
les
l'aigle
qui la surmontait.
suprieure
ou infrieure de
incontestables
les
la circonfrence
La forme
on y
laissait
^davantage carrire
la fantaisie
un lment
essentiel, et elle
forme
nos
comme
images csa-
riennes et la forme qu'elles avaient dans une de ces enseignes d'auxiliaires qui a t dcouverte en Grce
(1).
L'opinion de Le Beau et de Barthlmy sur la destination des mdaillons de bronze l'effigie des empereurs,
On
ne
(1)
figurs, pi.
CIX.
2.
20
femme ou
de quelque autre
membre de
augustes;
il
s'tendait
la
aux csars
et
mme aux
autres
membres de
famille impriale.
Le portrait de Drusus
et c'est
de l'arme de Germanie,
le
fils
Germanicus
dans Tacite
>
(1),
pour calmer
faire leur
la
crurent
Tibre
uni
le souffrit
m
de
bre dfait
rcompensa
les lgions
(2).
7.
Cependant
la
majorit
des
mdaillons
de bronze
le
and nombre, doneque L'on en ait fabriqw pour un autre usag .C'est L, d'ailleurs, un emploi pour
faut
et
non
En
effet,
on leur
emploi
Lu. ,
I.
:i.
i\
PROLGOMNES
S
C, qui assuraient leur circulation,
21
quand
le
module de
un
tel usage.
On
en ren-
images d'enseignes
et
(1),
d'un doute.
Quelle tait donc l'intention dans laquelle on fabriquait
les
impriaux ou consulaires,
d'argent.
comme
les
mdaillons d'or et
D'un autre
la fabrication
comme
logues.
billets
donnant part
la distribution
les autres
dans
les con-
giaires, les
frumentations et
circonstances ana-
Mais, de
mme que
il
la
la
mmes grafabri-
veurs et dans
cuivre
;
les
mmes
que
les
monnaies de
la
vraisemblance
est
cation a
tre
ateliers, c'est--dire
du
cuivre
comme
par
l'empereur
de celle de
l'or
ou de
d'une
SC
n'a,
le fait,
(1)
les pices
dans Cohen,
I, t.
II,
pi. II, n
342, et
pi. VIII.
la
mme
c'tait le
mdailles.
Le jugement
'iiiaion
de
la
qui parait
le
mieux fond
Je ne crois pas
me
tromper,
.
en rapportant leur
a
nt
par l'autorit du S
fil
publics
pour
rpandus dans
le
le
public
pour tu conserver
particulier
le
souvenir, on s'explique
soin tout
aussi
On comprend
le
comment
ils
Snat n'avait de
comment
se
rencontrent sur
mdaillons
le
'es1
:i
des circonstances
se
du genre de celles
Ceux 'advtnhu
:it
[Ue les
un caract
D A.
]
I.
p.
WII.
I)
rotn tin
Britannique
.1
(ail
roemmenl
l'objet
fraii
scientifique
>
Renan me
initions
th- [iritish
PROLGOMNES
historique; le plus grand
23
reli-
vux
?eli-
8.
De Kome,
l'usage
y donna naissance aux grands mdaillons, analogues ceux de coin romain et toujours
du
III
sicle qu'il
en bronze, avec
la tte des
empereurs, qu'mirent
les cits
dans
la vie des
ils
se
con-
le
premier
mauvais
que par
la
le
noms
des villes qui les ont fait frapper. Ces pices se trouvent
dcrites avec les
monnaies dans
le
grand ouvrage de
Mionnet
et
dans
les
numismatiques.
On ne
(1)
Cohen,
I,
Adrien, n 574.
94
ciale
livre
de Buonarroti, publi
serait fort
dsirer
la
fin
du Le
wir
sicle (-1),
et
il
que
quelque
peu
Presque
jeui dont
ils
commmoraient
Be
clbration
que
celles des
trouvent frquemdit
ment
la
mme poque
J'en citei
se lit
Bur
temps de l'empereur Caracalla (2) KOINON opakcon AAGZANAPeiA nYGIA GN OIAITTTTOnOAei: Communaut
:
Thraces.
le
Philippopolis.
lgale,
les
ville
une circulation
nom
de la
l'adjectif
ethnique an gnitif
mit une monnaie
olAinnonOAGUcoN,
car<
donnerait sa garantie
pression
-
le.
L'emploi de F
-'appliquant aux
Philipj
polis,
jeux eux-mmes,
est
conserver
le
bouvenir de
oistiqu
\j
a
mdaillons Boni
-
frapps au
Home.
I,
p.
117.
PROLEGOMENES
grec
>cowov,
25
communs ou
jeux
cultes et certains
(1).
ces
/.oiv
dont
les
noms
que
les
com-
munauts qui
se
On
la
d'Ionie,
KOINON
IflNflN,
KOINON 0PAKON.
le
On remarque
11 est vrai
verbe oveQwxe.
se rencontrent aussi
les
quelquefois la
mme poque
,
et
dans
mmes
contres
la
elles
semblent indiquer
la fabrication
moncomau
au
ab-
monnaies
l'
inscription de ddicace,
le
nom
gnralement aprs
gnitif de possession
tel
endroit;
un
de
tel
a ddi.
l'adjectif ethnique
tel
endroit
peut tre
D
t.
Un
considre
comme presque
solument caractristique
(1)
Voy. Eckhel,
N,
t.
IV, p.
430
et s.;
Tittmann,
Griech. Staats-
verfassungen, p. 7i(J et
(2)
s.
Eckhel,
D N,
IV, p.
3G8ets.
26
monnaie.
caractre
le
commmoratif des pices qui les portent, mme quand elles ont pu tre admises dans la circulation locale,
r
talus,
du clbre Polmon
et
sophiste
comme
et
lui.
lit
an grand
d'elles
bronze^
Laodice de Phrj
avec
la tt'
1
os le
rgne de Marc-
Auivlc
et
de cet empereur
(1).
L'une
porte en lgende
aaOaikgojn, P. Claudine Attalus a ddi en monument commmoratif de sa victoire [agonistiqu)* (Monnaie des
gens de Laodi
Au
rial ploi d'un
module extraordinaire
pour
et
A ct des mdaillons que leurs dimensions font distinguer au premier coup d'il, il y a de petites mdailles
dont une tude attentive amne
nature.
Ainsi, je crois
discerner
la
vritable
pouvoir affirmer
a
qu'aucune des
[ues a
nombn
la
dans
les
villes
tte
d'AntinOUS n'a eu
ait
le
autant dans
proportions du
grand bronze ou
mdaillons,
I
mme du moyen
mdailles
commmoratives en
le
honteux caprice
d'Hadrien, fabriques au
moment
le
de rtablissement de
faite
prouver.
On
il)
Bckhtl, D .V
t.
lll,
p,
16
PROLGOMNES
villes
27
dont
il
ou
ne jouissaient pas de
la
permission de
mme
qu'on ne
les
y confondt avec
le
la
mon-
plus sou-
vent
la
l'heure.
Le
prtre, institu
pour desservir
le culte
du dieu
ville,
de nouvelle cration au
nom
province ou de la
s'exprime dans
les
ville
un
nomm
Hostilius Marcellus,
prtre
cV Antinous
pour
les
Corin-
thiens,addi,o\\\nzr:OQT\k\OC
MAPKGAAOC O IGPCYC TOY ANTINOOY AXAIOIC ANGOHKG (2), Hostilius Mard'Antinous, a ddi
cellus, le prtre
aux Ackens.
Celui de
Smyrne
une pice du module ordinaire des monnaies, au revers de la tte de son dieu, CMYPNAIGUN
crit sur
lePOJNYMOC ANGGHKe (3), des yens de Smyrne; Hironyme a ddi, et le stratge de la ville sur plusieurs m-
(1)
Monnet,
t.
II,
p.
180, n 239.
160, no 97 et 98.
(2) Mionnet,
(3)
t.
II,
p.
Mionnet,
t.
III,
p. 229,
n u 1287.
28
ilaillons.
Pol-
mon
a ddi
de Srnyrne;
Bur
(2
.
le
prtre d'Antin
Mtgalopolis
d'Arcadie
aux
.{rendions.
1.
LE8
Pli
CB8
kl
lLEMENT EN
DE
D'OFFRANDES IlELIGIEUS
1.
quand leur
frap]
dule
Be
mo
est positif
les ateliers
mon-
offrandes religieuses, et
ordinaire,
les
non
circuler
imme monnaie
I
l'tait
d'offrir
aux divinits
le
sanctuaires,
cai
d'une
Pli
prescription rituelle.
La superficie de l'agora de
5),
esl
(d'Achae),
dit
Pausanias
considrable,
comme
le
dan-
plus anciennes.
Au
figure en
debout,
corps en gaine
Bol
mme de
i
M: met,
i.
in. d
II.
1279-ltt
19-21
MK
\ll
Doet,
t.
22
PROLEGOMENES
dont
le
29
grandeur est mdiocre, dit qu'elle a t ddie par Messnien Simylos. On donne l'Herms de Phar le
la
surnom d'Agoros, et on le consulte titre d'oracle. Un autel de marbre est plac devant la statue, et des lampes de bronze, soudes avec du plomb, pendent le long de
l'autel. Celui
le soir
sur
la place, et,
les
allume et dpose un
la droite
confie l'oreille
du dieu
la
question
oreilles.
mains de ses
et la
premire voix
qu'il
entend
Clment d'Alexandrie
contre
le
),
dans
comme
une
un ingnieux
parti d'un
passage d'Aristophane (3) pour dmontrer que les monnaies offertes aux dieux taient souvent dposes dans la
leurs statues.
On
si
nombreuses
Apolli-
bassin de cer-
comme
celles des
Aquae
prs de
Rome (4),
(1) Protrept. p.
13, d. Potter.
t.
(2)
VI. p. 217.
(3) Ecoles.
(4)
aile
in-i.
30
LA
I),
taies
et
de Bourbonne-les- Bains
et
-
oces
pices
monnaie avaient
sents a la
par
les
mala
mme
pr-
nymphe locale;
c'tait ce
-,
massi
sidrables de pi
Lilloises
lit
romaine- ont
xeinple
tires
.
du
de
la
insi que de celui Mayenne, au gu de Saint-Lonard 3 de la Vilaine, Rennes (4), et tousles amateurs parisiens savent combien de monnaies d'or des anciens Parisii sont chaque dragage du milieu des sables sur un point retii
fort
int
du confluent de
le
la
Seine
et
dv
la
Marne
la
11
1
est
nombre de
5
pices antiques
qu mer
aux
l'on
les
monnaies
offertes
dment comme
.
celles
que
en vue d'enrichir la
du sanctuaire
aussi
et
On
les
ddiait
titre
destins tre
sous
leur
forme
mme,
titre
d'ex-voto inviolabl
figues $ur
Ut
w/e,
p
-
4461
I
Il
iFont-
ter.
t.
XII.
|
ilmouch \ Fouilla
i" les
<ir
lu
Bur
rivires
1
cei trouvailles de
Is
<'
ei
les
lacs de
Mlanget 4% numismatique,
PROLEGOMENES
ples d'Athnes mentionnent-ils plusieurs reprises,
31
comme
y tant conserves, des monnaies ddies par units ou en trs-petit nombre (mme dans un cas avec cette indication que c'taient des monnaies fausses), et pareille mention
est suivie
le
chap.
vu du
livre
VI)
2.
ne remt en
monnaies
ainsi
consacres.
facilit
Aucune
classe d'offrandes
retrouver
la suite
On
fut
donc amen chercher des moyens qui permissent de prvenir le sacrilge en rendant la pice de monnaie
impossible recevoir dans la circulation une fois qu'elle
avait t ddie en offrande.
grossier consista l'oblitrer,
d'un coup de
qui lui
ft
perdre
de
la Seine,
l'endroit consacr.
Chez
la
les
consistait, lorsque
monnaie
tait
un champ qui permt d'en agir ainsi, y graver la pointe, plus ou moins profondment, une petite inscrioffrir
ption de ddicace.
Une
33
scription
la
\-w;
Aovoc, consacre
[potion (l).Dans
la
mme
collection,
un octadrachme d'argent de
p
>rte
reine
incise
la
pointe
D'autres
les
mon1
naies
antiques
ont
offert
en
graffito
inscriptions
Eapo7r[i\J
Kv[cpt],
Awv[v<rw]
[fl&fza],
'OoYp[i]
ou
>i
11
/:\
state
L'addition postrieure
des lettres
xc
\
.
anao, an,
offrande^ trai
ou
simplement A,
la
du mot
3).
3.
circonstances,
el
c'est
fabriquer
des
monnaies particulii
les
offrandes reli-
sans
lu mu
tuelles.
tailles sur le
On
la
serait assez
origine a
drachme aux types de Milet qui porte le />/monnaie) sa nde ET aiatmon IEPH. le
I
. !
dymes
rapport
iide
pi
mise en
direct
avec
le
culte
d'Apollon
Mil
Branchidien
pendant
il
Didvmes, dans
voisinage de
17;
tfionnet, Suppl.
t.
I.
p|.
I\
ijet,
voyei
mon
v
I
travail spcial
dans
.i
dernier* livraison de
numitmatiqu de
im uni oinst
p,
70
PROLEGOMENES
33
une semblable conclusion, car quelquefois, par exemple dans l'Asie Mineure, Alexandria Troas et Ilium, les
inscriptions de la
monnaie courante
la
dsignent
la ville,
comme
au lieu
mise au
de
l'tre
I,
chap.
En
un exemple
(1)
On
ne
les a
jamais rencontres
elles
le bassin de la fontaine
de Nmes, o
l
avaient
comme
offrandes.
Ce sont
certainement des
jamais circul
comme
monnaies,,
Mais
les
mmes de
la.
monnaie ordinaire,
ils
et, sous
recherche,
reprsentaient
l'offrande
4. 11
le fait
que
certaines pices de
monnaie ont
t spcialement frappes
les
jeux clbrs en
(3)
admet un
XX,
n 36
(1)
la
Gaule Narbonnaise,
pi.
pi.
province de Languedoc,
IV, n 12.
Sur
le sujet
voy. Eckhel,
(3)
DN
IV, p. 421-434.
Dans
i.
les Monatsberichte
34
fournir
les
1
ou
les
subvenir aux
les
temps
plus
QOUS en
un
exemple
o
la
positif : c'est
la figure
du dieu-fleuve Achloiis
a
accompagne de
1
.
prix de l'chlous
Cette
les les
eu
>i
les
'c ~.
BUTtOUt
i;
livre
\'ll,
chap.
iv, ^ 4).
g 3.
I.
"i si
que dos
joaillier
(
tomme
et
femmes
Sur
oel
la
Grce
de
(1)
un
31
(
particulier
'
prier, Rtv.
numisw^,
1870, p.
roiv.
Ifillingen,
pl,
A
(
m
i.
u,
pi. I,
I
n
/<
21, et p. if; D.
il
deLuynes, Mt*.
.i,
i.;.
John,
An km
1862,
p.
--i
PROLGOMNES
Rome
aimaient
-
35
trouver dans
les
une large part. Eien de plus frquent que de rencontrer des aurci romains de la priode impriale munis d'une
blire ou bien
cisels et
formaient en pendants de
paraient
se
mme
un
tel
en
collier et
mani un
On
voit
mme
des vases de
mtaux prcieux, tels que la fameuse patre d'or trouve Rennes et conserve au Cabinet des mdailles de Paris (1),
qui offrent
comme motif de
mtal.
des
Le
jurisconsulte
Pomponien, dans
d'or et d'argent
le Digeste, parle
mdailles anciennes
les bijoux la faon
des
Rome un
Pline
raconte
que
les
affranchis de
d)
Miilin,
Monuments
etc.
indits,
t.
I,
pi.
XXIV-XXVI;
Chabouillet,
une pice d'or, on avait indiqu l'avance, par une inscription au pointill que la monnaie a ensuite recouverte, de quel empereur ou de quelle impratrice elle devait tre.
(2)
Nomismata aurea
?
Digebt. VII
i.
1,
28.
3.
36
obtenu
fct
la
<1
lui;
la
bague
av<
comme
rt
du
permit
remai
tout le
monde
Comme
ici
l'a
M. de Longprier
dont on
\
*2
,
il
s'agit
videmment
droit,
desanneaux
chaton porte
la
I
quelques chantillons, ou
un quinaire d'or dont
le
le
avec
l'en.;
3l
seul apparent.
2.
jtHv
monnaies uniqu
pour
placer dans
les
bijoux.
On
fait
ra
bous
Blagab
1^
excut
I
plaisir
en
or
traits
taient
fut
con-
damn
mort
droit
souverain,
Le crime
cota
la
vie tait
,:
tratre avoir
usurp
pouvoir
(V effigie
montaire, attribut
.
usif
du
imprial
chap.
[,
g 8).
lrait
M comme un
act
mis
monna
lit
faire partie
l'ut
rt
ai
his.
tribut
I Itws
hf>
ni gui
:
inem prit
qurn
<vn
in
\
annula gertndi,
-
riminum oceatumt
omme
talmtarit exortut
-
mN
Plin.,
//
(3)
XXIX,
PROLEGOMENES
des bijoux
,
37
de manire que
outre,
il
la
En
et indiffrent,
fallait
les
monnaies
qu'tait
Grce en 1866 (1) et qui depuis a pass entre les mains de feu M. le baron Seillire. Ce bracelet ne datait pas d'un
et
il
le
Grand
VI, chap.
iv, g 3).
l'on
y avait copies taient donc des monnaies qui avaient cess d'tre en usage depuis cinq ou six sicles, de vritables
collections
mdailles de
s'tait,
d'antiquaires.
Le
fabricant ne
le
du
reste, astreint ni
donner strictement
mme
poids toutes les pices, ni reproduire avec quelque prcision celui des anciennes monnaies, dont
il
copiait seule-
ment l'apparence
per,
extrieure.
De
il
plus, au lieu
de les frap-
comme
les hects
avait coules.
3.
la
composition
t.
XXI,
p.
120.
l'autre
traits.
38
d'il!)
un estampage
pris sur
une monnaie
ou
contemporaine
paisse.
form d'une
Deux diadmes
Mu
mdaill'effi-
l'Ermitage de Saint-Ptersbourg
comme ornement,
lons de bronze bien
deux busl
jugus
de
Commode
el
amazone.
cfa
fort paisse,
mais estampe
compltait
mme manire
sur un
original
joyau.
D(
beaucoup plus mine-, est un] sur pices d'un moindre module, s'employaient aussi en
-
feuilles d'or
i\i*>
me des
hellnise
le
vtements de grand
demi
.LeCabin
bractates de
:
offrant l'empreinte
.luiia M;iln;e
|
de la
])':i
face d'auret de
Caraet
>u-
eall.i et
de
tltTC8,
plus aneicillie-
probablement
i
mme
antrieur
le
Alexandre, ont
es
prfa
de Kertch, dans
(1) AntiqwUi
(2)
I
/'
i
I
m.
i.
l\
d
la
Mm.
n.
<!>-
msrr.
.m,-,
s.'t.
XXVI,
p.
904;
'h'
/.
I.
V, p|,
M,
Voy.
l'article
(>t
Bml/M dam
le
Diclionmin
fuilt
<\-
MM
(4)
lliillrlin
urr
Athcnum
franai
PROLEGOMENES
d'Athnes et d'autres
39
4.
iques.
1.
bijoux, non-seulement
titre
de talismans protecteurs.
On
en a
mme
fabriqu
Une
de l're
d'Alexandre
III
sicle
divinis,
et toujours en
sa mort, eut
hros protecteur.
tous les
On en fit un
maux
comme
tait dj depuis
la fois de la vri-
Kome
vive-
la famille
de
la
mode
ment
l'esprit
second.
Le
fils
de
Julia Mamaea,
n dans
le
temple
(1)
pi.
XXI, n os
2-9.
LA
d'Alexandre
le(
considrait naturellement
il
comme
faisait
du nom du vainqueoi
de
.
dernier Darius
comme un Bymbole
contre
la
la
lutte de la civila
_
lisation occidentale
Pera
qui tait
i
proccupation
et la
Nous avons des monuments numismatiques d< mode dans la nombreuse missjpu de monnaies de cuivre du module du moyen bronze, que l'autorit romaine lit
frapper dans la province de
(
M
s
alla
ou
ndi
I
l'effigie
et le
poque,
taires,
(
.V
la
mme
No*2).
d'un cara<
mme
Mi
l'effigie
[1
montre
su-
l'usuri
ur
plaait
Uacrien,
numre
les
diffrents
ob
l'on
et
habituellement
l'effigie
la
du hros ma
lien
noua apprend qu
aussi bien
que
les
hommes dan-
Au temps
usa
il
crivait,
el
c'est--dire au
sicle, le
la
(
mme
Ma
continuait,
d'Alexandre que
m ami
p.
La
khel,
DN
t.
il.
il"
64
i.;
M met,
t.
I
;
si
l'A!t
I
.m
|;,
nom
Uiel,
Mumn.'i,
t.
I.
p,
:
.*.:..;.
il.
p,
106;
bm
rvi
petite
S
ptoed'orau
III
d'01ym|
m.
-
p.
\)
Dietmtt
vu
I
mmi
net*
I"
.
PROLGOMNES
manire
tectrice
la plus naturelle
41
Il fit faire
de nombreuses mdailles
mais
Il
le
plus grand
nombre en
or (1^
y a quelques annes, on dcouvrit Tarse, avec un certain nombre de monnaies d'or romaines descendant
jusqu'au rgne de Gordien III, un groupe de bijoux antiques et quatre mdaillons d'or, l'un d'Alexandre Svre,
les trois
Ces
du Cabinet des mdailles, ont de 67 70 centimtres de diamtre, et les bords en ont t amincis au marteau pour
entrer plus facilement dans une sertissure
;
leurs poids ne
sont pas gaux entre eux et ne reprsentent pas des valeurs montaires exactes.
Le
du
sicle,
mais trs-soign. Chacun porte une tte diffrente, Hercule, Philippe, Alexandre, qui devaient tre runis dans
Au
roi
au
les
le
nom du
Alexandre,
combat du
fils
de Philippe,
mont
un
groupe fa-
(1)
et
qnidem
eleclreos ali-
quantum
(2)
p.
'.\0\)~
336,
X-XUL
19
sur
;i
la tte
de Philippe,
la
drig(
d<
M.
de
a
gprier consid
Ions d'or
dutr
Tan
militaires
doniennes d'Alexandre
pourtant
l>ij<>ux
:.
en
mme
t<ni}ils
qu'une
partie
au m<>in<
des
uels
manique trs-prononc
r
il
admet donc
eux-mu
.
mme
ayant
ai
Bervi
'es
l,
pour
il
ma
part,
l'opinion
iquell
j'incline le plus, et
me semble mme
S
ei
i
difficile
qu'Alexandi
fluence
lui-mme,
subissant
l'in-
rtaine
mdailles
rd, saint
Jean
!hr
me
reprenait
irla supers
i
attachera leurs
leurs
amulett
dre
Quelques-uni
A
mdailles
Mal
une modification;
elle
etl
alors
BACIACCOC
lai-mm
il
AAGZANAPOT
\
.
'
'r
le
t\pi
BphisA
tendre
Ueiai
Ire.
ttn.
catffhum
H>nul.
Il,
PROLGOMNES
43
reprsentations
paennes
et
chr(voy.
un mdaillon eontorniate
peau de
le
d'Alexandre coiffe de
la
lion d'Hercule,
comme
monogramme du Christ.
et
Ce sont ensuite de
d'Alexandre, reprsente
de
mme
accompagne du
avec son
nom ALEXANDRI,
le
indique
(2),
de l'empereur Honorius
du
mme
de cet em-
type de l'nesse et de
y a mme dan? la srie des mdaillons de bronze impriaux de coin romain, ds le II e sicle, quelques pices
3. 11
matibus,
VIII,
p.
173 et suiv.
Cavedoni,
309-3
du
reste,
premire
fois,
remarque, dans
le laraire
d'Alexandre Svre.
H
avoir an
i
du Snat. Je me bornerai
du
:
an
tain.
En 1777, on dcouvrit Borne, dans Les ruine- d'une maison prive, une peinture murale divise en deui ta,ux et tout a fait singulire Pans la premire com1
.
dtion,
tria
ntlestrs
a t ceux
de l'impraont au
Lucille,
re, saisit la
-;
an
aux
autel. Trois
la tte
l'i
ni
tirent.
L'un tombe
les
*
premire, prcipita
l'autel, parait
l'arbre
dans
le
dispos a
suivre;
le
de l'autre
ir,
nne
>nnu
-
On
*2
Amours
les
tr
les
monnaies
cille
la Lgende
tin
FECVNDITAS
remarie
i
attribuent Lula
;
mort de
ir
ius
il
rus,
lie
Pompeianus
lors,
mre
tram
7nus, ce
tra
en
dcoulait
l'a
naturellement.
Ds
comme
I
Ottfried
Mller
I
distingu a.
clair,
ii
i
uuallusive au
I
ition
le
mourut
le
premier en
et
fait
a matiifestemi nt trait
quelqi
munie
-
ire
et
l'impratrice
la
iminalemcolUm
1.
| i
Ottfr.
:
M
i
i
fil.
Knajf.
t.
XXIV
117.
Col
PROLEGOMENES
mort du premier de
l'existence des
ses enfants, avait cru
45
pouvoir assurer
Une
comme le jeune
de Lucille,
Achille
Or, parmi
il
mdaillons de bronze
l'effigie
le
revers groupe
La premire
composition, celle
;
la
le
premier
du spectateur mais c'est assez pour en indiquer le sens. Les deux Amours personnifiant les enfants survivants sortent du bain rgnrateur dans le
Styx, qu'indiquent
ici les
eaux sur
le
devant
(2)
la sui-
vante, qui vient de les y plonger, est encore agenouille sur le bord de cette eau elle y remplit un vase pour les
;
rites
un mdaillon dont
et par
le
type
a trait de la
manire
la plus directe,
une
allusion
un caractre
officiel et public.
Le
fait est
(1)
(2,
Cohen,
11
MI,
Lucille, n 39.
ait t
en
mme temps
rela
prsent prcipit
Si
les
uns y trouvent
:;.
1.
rimirution
les
des
mdailles
talismaniques
paennes que
n qu'ils suspendaient
s'(
:
leur col
et.
dont
l'usage
inn jusqu'
nos
jours.
Dans
la
les
premiers
la
jeune ber-
prononc entre
les
Dieu,
marque du
ei
!
la
.
rofession n
;
ligi
Trois
des
Tr
l'aire
de saint /
allusion une
le
aussi
leur
baptme
nous
M. J.-B. deBossia
unarti
une
parvenus jusqu'
alls
antrieurs au
qu'on
3).
(
lement a
le
croir
il
toutypes
joui n'ont
i
mdailles de
enivre, dont
L<
les
e la
fpar
frappe
igion
i
;
m
'.
Uqut
i,
l
ut perj
| I
I
mktrtrti iadixii
I
i
jtnuar,
I.
tract,
14,
i;
I.
II.
iliojUa,
1869, p.
PROLEGOMENES
montaire, mais inciss dans
le
47
au marteau par
le
retouchs au burin
il
faut descendre au VI
sicle
pour
munie au sommet d'un anneau de suspension ou perce d'un trou pour y passer un cordon.
ceux des monnaies
(1).
Chacune
est
2.
La
et reprsente le
La
composition, trs-
gracieuse, est tout fait conforme celles que l'on voit sur
les
le
III
sicle, et
c'est
monument
les
Nous voyons
dans
glises et
dans
sarcophages, se montrer
le
d'Abraham ou bien celle de l'adoration des Mages, le monogramme du Christ, etc. Parmi ces reprsentations, il en est que M. de Kossi
les
comme ayant
t des mdailles
(0
parmi
:
les
monnaies
/.
antrieure
De
Ilossi,
c,
LA liONN
Les
ANs L'ANTIQUIT
dont parle saint Zenon. Ce sont
la
somme
celles
le
catchumne,
a]
I
scne
du Cl
deux principaux
Paul, remet-
loi.
ou bien
r
le
s,
eaux
suivant
du Psaimiste.
-
D
plerir
sign<
nune
mple celle qui montre d'un ct le martyre le saint Laurent. <! L'autre un chrtien qui visite Bon tombeau, un
cierge la
main
l'une et l'autre
la
rclamation
(pii
femmi
la
la
retrace
scne
de
la
nom
de
GAVDENTIA-
nvs,
martyr.
par
un
partir
du mom< nt, du
i
reste as
livre
IV,
chap.
la
croix
s'implanta
dfinitive-
ment comme type principal but un bonne artie des monnaies irai pea pour nombre de chrtiens, au lieu de cherefa
|
d'une
la
circulation,
m.
'
|
comme
telles
la
de monnaie marques du
Bigi
I
sous
protection
duquel
d
ils
se
plaaient,
Furent
donc des
monnaies au type
ou cousurent
a leurs
vtements, aprs
l<
avoir perfor
sainte Genevive et
PROLEGOMENES
par l'vque pour tre porte par
la
49
vierge
comme une
monnaie vritable plutt qu'une mdaille fabrique exprs dans une intention pieuse. Il en fut ainsi pendant toute
la
le
pro-
du moyen ge que
du
111
au vn e
sicle.
g 6.
Les
nom
mdaillons contorniates.
1.
Sous ce
des mdailles
dont
la
couleur et
l'alliage varient,
et d'un style
types ont en
Le module en
est
tour;
un parfaitement rgulier, trac en creux l'aide du quelquefois aussi les bords de la tranche sont un
d'empcher
le
peu
leur
relevs, afin
relief (1).
Le
nom
ment propre on
Sur
le
(1)
les
Havercamp, De numis
277-314;
Sabatier,
contorniatis,
Leyde, 1722;
Eckhel.
N.
t.
VIII, p.
1860
.
Cavedoni,
le Bullet.
(jli
dans
-taurin
les
conformtes, en leur
il
au Heu
u sans
marteau,
ils
sont couls,
au burin.
Qned<
ou un buste,
Les
une
tte
sujets
thtre;
quelques-uns
sont
mythologiques, et on en
de
fidlit,
et
assez
Les tt
du
d<
miers empereurs
de Trajan, dans
mais
les
la
plupart,
Iles
de .V
aussi bien
simples
Le
ni
'
hommes
de
la
i
clfc
el
inrs, p
Grce
de Etante. D'autres
foi
d'au-
agilatores
d<
du cirque, tenant
iniqut
it
Leur cheval
par
i
la
bride, ou bien
droit
la
place
riales
ou des portraits
sonnag
n
d<
u'yrel
le
Mercure,
du S
leil,
de
Rome
et
d'Hercul
M
l.
J.
t.
vi. p. 581
$83,
wii.
I
d"
i.
Wlll,
12, el
\i\
ii
Ce boq!
'U\.
PROLEGOMENES
2.
51
On
Ducange et Havercamp croyaient encore que ceux o Ton voit les ttes de souverains du Haut- Empire dataient de leur temps. Eckhel a montr quel point les caractres d'art et de style rendaient une semblable opinion impossible soutenir. Les
anciens empereurs y figurent seulement titre d'hom-
mage commmoratif
qui taient
mme
Il est
de Constantin
M.
themius
(1),
comme
il
judicieusement
(2)
en
est,
moyens les plus imparfaits, qui dnotent par le large et le mouvement des figures une poque ante rieure la seconde moiti du rv sicle, que caractrisaient
dj en Orient et en Occident les formes roi des et allonges
de l'cole byzantine.
Le jugement d'Eckhel
parat donc le
en
Constance que
les
sentent quelquefois
ensuite
le cercle
un des
(1)
Anthemius
est,
en
:
effet, le
l'effigie
se
mon-
Rev.num. 1868,
i.
p.
219.
4.
comme
la
*
prli'ion
s.
'
si
tous incon-
grec.
Aucun ne prsente
1
la tte
de
rtaine, au
}
et
au v
sicle,
l'art
de
latins.
En mme temps,
et
il
est
impossibl
1
la
jeux
place dans
b
vie des B
mains aux
sicles
o turent fabri-
pour
l'ai
Maximus de Rome,
le,
tau
empruntes aux
blanche
verte
les
ilecursiones ou
hevaux
.
chars, dont
alba), la rouge
divei
la
la
[rustata
bleue
1)
et
la
prasina), pari
ient la populatioi
'
partis
poli-
tiques,
Uiones ou combat
lutte- d'athltes,
et
animaux, aux
bfttonnistes
1,
1
aux
aux
uvent,
e1
''
portraits der
6n
1.
la
pi'
thologiques
eux-mmes
y Bont
frquemment
allu-
I)
Soi
251 el
i
"^
CI
mir.
PROLEGOMENES
sifs la
53
les
plus clbres
par exemple,
lui sa
ayant ct de
femme Roma,
laires,
fille
d'Evandre
la
(1),
commmoratifs de
fondation de
Rome
celui
comme
protecteurs
et fauteurs des
plaisirs
du
cirque que les anciens empereurs ont leurs effigies places sur ces pices.
On
surtout
Nron
larit
posthume du plus odieux monstre et du meilleur empereur qui aient exerc le pouvoir, mais qui s'explique
le
en ce que
et en ce
les
Jeux Quinquennaux
le
que
Jeux Parthiques
Il
ne faut pas
que
le
dans
le
peuple de
Rome
le
t lgitime. Il tait,
dans
le
monde
et se passionnait
plus int-
y et pris
lui.
comme
la fabrica-
(1)
XIII,
p.
245.
("2)Rev. num.
1868,
pi. VII,
un came
la tel
i
d\i
Cabinet de France
(1),
lie,
ptre
le
et la nnjipa circens<
donna
le
premier
Bignal
est l'inscripti
NGPON ATOTCTe,
invocation;
nistique.
I
r&n
fini
Auguste.
le
parricide a
par devenir un h
ibriqti
fcainem
pli
monnaies; ce
pas n n
mdailles
ammoratives comme
portenl
dons
priv<
A.
Pinkerton
2
I
imis la conjectun
billets distribus
nites
avaient t des
le
pour
ible
eux
d'anciennes monnai
ne
comme
s
ui
le
jetons.
les
Deux
auti
la
tte
s,
de Nron,
mblent, d'aprs
d<
si
types de leurs
droit
n'avoir pn tre
'
donner
ReemiJ
fTfiififiitfrff,
t.
l.
pi.
LXXXVI,
I;
Chatouillt,
mp-
rk
I
vx-iy
im
>i.
PROLEGOMENES
tibles (1)
.
55
La mme
Valentinianus
montre au
revers
PETRONIVS MAXSVMVS
il
Vir Clarissimus
COnSul
(2).
assis sur
Cependant
ou
telle
comme
sur les
ces
les
Au contraire,
effet,
monuments de
cations
en
des indi-
dans
le
cirque et dans
on
Pinkerton avec
le
ou
ils
offrent l'image,
quand l'inscription se rapporte Yagitator, DOMNINVS IN VENETO(3), EVSTORGIVS IN PRASINO (4). Le magistrat qui donnait les jeux par une obligation de sa charge, n'aurait pas pu
quelquefois avec l'indication de sa faction,
tel
ou
mmes
(1)
Sabdtier, pi.
XIX,
n 4, et Cohen,
I,
t.
VI,
pi.
XX.
n 7i. Le
XVI, n
G.
n 10; IV, n 2.
').
Pinkerton,
le rle
qui
de
ss
-thorie ne -'applique-
rait qu'
T ur
grande majorit,
faut
5,
P or
ma
s.
frapp du caracti
le
part
La tte qui
d'Alexand
n'. -t
s'y
montre
le
plus frquemn
celle
pas m.
ide tait
ls
magiques et talismaniqui
l'image d'Alexandn
plus haut.
it
4, I).
La
que non
nom
et le
plus
1.
monogramme du
|
Christ,
donne par un
se rattache
i
Chr
ition
;
ement
;:
la srie
:trieur et pur le n.
appartient srement au
nombre de
du
ai
ont
t-
fabri-
qus pour
jeux du cirque,
la tte
lai effet,
en
filfl
de Philippe, un symbole,
Qtorniates, qu-
M. Ch. Bol
s,
.i
re-
trouv, daj
la c
monuments d'autn
chevaux,
et
imprim sur
clbre du
qu'il
<
osidre trs-in
t la
1).
mus
i
ir.
\\\il.
PROLEGOMENES
Le choix de
la
57
remarquable au
point de vue que j'indique. C'est Hcate entoure de serpents, Hcate la desse des enchantements, dont la figure
poussent
le
maux et
du
fils
Apollon tuant
ces exploits
les
gemmes pour en
les scnes
faire
emprunides,
mmes
on attribuait
le
mme
pouvoir
prils de Scylla,
djouant
les
enchantements de Circ;
et Ztus;
de Dirc
chtie par
Amphion
sortant sain et
Ene sauvant son pre et sauf de l'incendie de Troie, Ene que cerparticulirement vers et puissant dans
l
prsentent
les arts
comme
magiques. Ce sont
repousser un malfice.
Il
faut
la
(1)
t.
III,
p.
510
et suiv.
58
LA
montrer
infidle
aux donn
av-
fues
la pi
I
qui reprsenta
hmore
n'a
particulirement
dcider
;
'
L'artiste
pas
pu
y reprsenter
de
Lycurgw
Il
touff par le
lait,
en a
au con-
vainqueur du m<
le repi
potique, et pour
emprunt
la ligure
em
ar la jalousie
deJunon.
prtons,
Si
il
on ne
lui
reconnat
l'intention
que nous
lui
op]
r*
atorniates,
a
ils
Boni en
se former,
al
ch<
qui
commenait
le
m
l'Homre de P
l'on
prolon
est le cas
S illuste,
.
ments, au
et
uude
1;.
qu'Apule, accus dj
vivant mi
|
de personn
1
orrait tr
ititieuses et bizarres
qu'en
upant
qui
firent
Constantinoph
trder
tant
de
Btatues
de
grands mrs
hommes comme
sur
des talismai
dans
les
premiers riclesde
I
la
Borne
du moyen
8i celui
qui offre en
l'une de l'antre
tin
ma.
1861
PROLEGOMENES
les ttes
59
(1)
du tyran Nicocron
et
du philosophe Anaxarque
il
est
le savant
Hase
ne contre-
qu'Anaxarque ne
magicien.
comme un
du philochamp du
verba
En
effet, le
mot
sophe
s 'adressant
catgorie des
qu'on
les
conjurer un enchantement
AKKIZOMENOT
mchant.
Tu
tu fais
le
6.
mme temps
les
reprsentations mythologiques
comme
on en
eux-mmes
pables.
se laissaient aller
que beaucoup de chrtiens porter, malgr les condamse mlait tous les actes
La
superstition
magique
de
la vie.
Dans
les luttes
du
tait persuade
pour
XIV. a
mreurs,
'tait
la
grande accusation
fa
411
jetaient rciproquement a la
L< a
contornia
ies
nage matriel,
le
monude
ment de
vrai-
croyan
prjugs.
La plupart de
comme
telle
ou
telle faction,
portaient
\
acclamations propi<
l*
ou des imprcations
d'Orville
le
fun(
Cannegieter
B
Cavcdoni
M.
de
de
la
{'{)
ont reconnu
carac
talismanique
les derniers
me
oocl
ma
-nais
il
pour
s'attirer la
ne
me
pour expliquer
le
grand nom
mla
me semble
>u
qu'
distribu
et
du cirque
parti-ans de
ntornii
.
del'autn
Les
la
u de la bleue se munissaient de
comme
djouer
l
les
manuvres
et
part.
tait
<
quelque cb
ne aux
ftiches
que cher-
chent
parieurs
riu.inn
\t
il.
I
(>i)
MNI,
t.
I,
p, 7 rt BU
Dtoi
haut, p
,s
I
PROLEGOMENES
morte, et
il
61
tel
chance.
La con-
loppe avec
la plus
profonde rudition.
On
sait
et la soute-
ceux de
la faction
pour laquelle
il
au contraire,
celle qui
du matre en possession du pouvoir, qui recourait celles des empereurs d'autrefois, protecteurs du cirque, comme Auguste, Nron ou Trajan. Il lui fallait bien chercher des
patrons dans
le
le
patron vivant
du parti adverse.
g 7.
Les
tessres thtrales.
moins pour
ait dit
Pin-
aux spectacles.
rapport avec
Ils
les superstitions
propres au temps o
ils
ont
t fabriqus, aussi bien qu'avec les divertissements prfrs de cette poque. Mais, cot de ces pices,
il
existe
LA
sres de thtre, excut un certain nombre de vrai nu moyen des procds Je la frappe montaire.
ttt
desj<
le
cuivre, d'un
module intermdiaire
e
-
noms de
moyen
et
.lient
d'un em-
xvi
le
le
numro de
le
la
caveao
1''-
la tec
lonnait
l'on y volt
droit
D'aprs
d'aprs
tt<
figurer et
coins analogm
loutedans
mmes
gusl
ateliers, ont
vu
le
jour deu
\m
>
diffi
ures
empereurs du
Julien,
raison
I
4111
Bonorius.
Dans
L'intervalle,
par une
et l'on
I
aux
la
de
parler
*ont
absolum
Quelquefois, a\ ec
lu
f
!
numismatiqi
au
re
:
m
ne
fres
tous
'yle
de
l're chi
!<'
2).
Oni
et
ire
ins
de
du9e \u
face.
Bokbel,
.
/'
i.
vin. p
'
m,
t.
M.
M.
'iiv.
I
PROLEGOMENES
ce n'est plus
63
une tte ou un buste, c'est la figure entire de Silne mont sur un ne, qui fait pendant au chiffre indicateur de la place.
On rencontre, en effet, tout un groupe de tessres du mme genre, qui, marques toujours de chiffres au revers,
prsentent au droit
un
petit sujet,
vivement
et spirituelle-
ment
une grande
d'art de lameilleure
poque impriale
(1).
Le
plus souvent,
spectacles
mmes
;
billets d'entre
un cocher vainqueur
et tenant la
au galop, ou bien un autre, triomphateur du cirque, au pas dans un char attel de mules, ou bien encore
dfilant
un chameau qui marche prcipitamment en portant sur le dos une tourelle o sont deux figures. Plus rarement ce ne
sont pas les spectacles thtraux, mais des divertissements
privs qui ont fourni les sujets des tessres
:
l'on voit
de
l'autre,
nom
le
de leur jeu,
MORA,
silence
des
auteurs
telle
o quatre
hommes
balancent une
sorte de panier.
2.
Il
malgr ce que
fois,
le sujet
ici,
a de
les
scabreux et de rpugnant la
classer
de parler
pour
du moins
brivement
destination,
fait
habitude invtre
fait inexact, et
donner gnralement
nom
tout
(1)
Cohen,
1. t.
M.
5e
nom
y fut donn, en
effet,
par
les antiquai]
d'autn
dlun pas-
monuments
lont
en question.
sion,
sont en cuivre, de
mme dimen-
de
mme
fabrique
'
mm<
nous venons de parler. Elles ont au revers les mmes nuijets varis, tous del mros, maie but l'autre face
plus
*
L
nirii
et simpl<
l'poque du Haut;
Martial
peuple,
i
S]
clbre la magnificenc
le
donns au
L.
bous
rgne
de
Domitien,
par
Axruntius Stella,
kdent
e
Chaque jour
;
a Bes
pn
lu
le
peuple
c'est
butin im-
Tantt
*
images
tantt
la
va
lui
es
distribues
vitenl
On
peut, en toute
matre que
saurait mconnu
I
le
a
lui
pons dans
les
la
n'y
9 1.
vin.
p,
:i
mbreu
!un,
(]iii
le
jiutnnr
exemplaires l'im compb
id et
I.'
s'intercale <i.in>
if
les
P
;
Ut
due
<!<
OH
lu
-
blond.
L'trti
fidlit
llMIl du
wii
VIII
II
>nl
ils l
PROLEGOMENES
65
un usage
ordinaire.
Son tmoiquel-
gnage montre
mme que
comme
La
ce
civilisation
paenne
voyait
;
dans des
ses
obscnits
de
genre
de
simples facties
moraux que ne
l'est
Constantinople. Pourtant,
comme
la fabrication
des soi-
les
empe-
comme Nerva
murs une
certaine rgula-
jeux publics.
comme on
faisait
les tessres en
du moins curieux que, suivant une remarque due a M. Cohen (1), sur une des prtendues spintriennes l'homme couch sur un lit, tandis qu'une femme est assise auprs sur un tabouret, soit certainement le graveur du coin a prcis ses traits avec une Tibre nettet qui ne permet pas de conserver un doute h ce sujet.
Capre. Mais
il
;
Ce qui rend
(1)
p.
xxm.
S
la
tomme
et
de Tibre sont
celles pie
chambre
coucher,
aprs en avoir
norme somm
caus un
d'argent
s'indigne
1).
comme ayant
table scandale.
Le peuple
vieil
saisissait,
dit-on,
pour
la
souligner, dans
It8
allusion
s
aux
dpravs du
qui
;
taient
pour ce tableau
il
est
don
mnanl d'en trouver une reprsentation dicte par un sentiment satirique (8). Seulement le simple bon e Suffit Taire comprendre que ce n'est pas de son vivant
(pie l'on a
pu
08
n gard. C'esl
pour
se
fait
du rgne de Nron.
Tandis qu<
par
srivaitson
4
lpocolokyntoie 9
on reprmourir
dieu, SUT
le
moyen duquel
<
il
venait d'tre
S
.
lait
un aure
tel
n.
-t.
U.
-'
il>lo
(]uo. |v>ur
<l
nnire
le
l'allosiofi
plus directe,
n de
l'.trrli.i-
la
leeere a
imiter
composition du lableas de
Ch. Lee
ren/wi
\m$ p. SS,
t
p).
XIII,
PROLEGOMENES
67
8.
Jetons
les
divers.
En gnral,
chez
ment varis auxquels ont t appliqus les jetons et les mreaux dans le moyen ge et aux temps modernes. Je me bornerai ici renvoyer le lecteur aux ouvrages de M. Albert
Dumont
(1),
de Fico-
roni (2) et
du K. P. Garrucci
romains, pour ce
et encore imparfaitement
connue.
t
moyen d'une
on
mme
manire que
premier
les
jusqu'ici, sauf
sicle
un
romaine et du
de l'empire.
il
Le
plus souvent,
(1)
(2)
tesseris, Paris,
1870.
Rome, 1740.
Altieri,
(3) /
Rome, 1847.
r.
5.
68
lettres
les
S C ne dt pas permettre de
oon-
fondre avec
les
monnaies
[i).
pu tre Vule
jpla
le
buste casqu de
Borne et
de
L'autre
le
unp;
l'un autre
l'on voit
nt
tran par
lUlier;
sell
deux mules,
faisant
1-
pendant
d'un troisime o
i
t;
d<
i
sont trs-nombreuses
au
jin.
ut
mieui-
lita,
sayer de pr
davanl
I
que
le la
Y
.
2.
la
Heureusement quel
montaire
|
tons de oui vi
uuspar
qui
frappe
nous
leur destination!
Mai-
il>
Bout
ici
n peu
tous ceux
On
en connat un ass
bon
nomb
ti
en Italie, en Gaule, en
o fut
11
la
l'Occident latin.
lets, l'if
prsente
ription suivante,
uhen.
)l l.
t.
VI,
|
PROLGOMNES
dispose sur plusieurs lignes
:
69
QVOD SATIS
SIT
Que
celui
un
Nous en avons
reprsenter
du balnaire LORVS, o
il
s'est fait
(2), et
un
grec, de
types montaires de la
son
nom
avec
l'in-
Quatre jetons de cuivre diffrents, avec des types varis, portent le nom d'un mme personnage, qui prend le
titre
de magister juventutis,
conservait son
cuivre, d'apparence
moles
aux Thes-
comme
le
les rpartissait
(1)
DN,
t.
VIII, p.
316; Cohen,
MI,
t.
VI, pi.
XX,
Tessres
des jeux, 5.
(2)
(3)
Cohen,
Eckhel,
Eckhel,
M I,
DN, DN,
1.
t.
VI, p. 542, n 9.
VIII, p. 317.
VIII, p.
t.
(4)
t.
314; Cohen,
Ml,
t.
(5) PI.
IX, n
t.
I,
p.
200
et suiv.
70
GEIM03ETON,
taient
un centre commun, et autour la lgende de l'autre un grand El. sait que les
|
tribunaux hliastiques,
aids par
les
Thesmothl
d&
l'alphabet.
Certains monuments de la
fabriqus Fo
>nnant part
s
Ion t nous]
:t
bcles, h
ies,
banquets.
On
cuivre
sur lequel on
lia
lit le
10 2
Un autre,
deux
fera
..
serpent
(4),
le
10 10
TRiVMPAe
qu'il
I
5).
ici,
'est
-':i_r
3
it
it
actuel de
la
voit,
domaine de
la
numismatique,
Bnie,
Oi M
:
m
I ;
.
/.
mm
S
.;.
/'.
lai
t.
Wm,
01, p. 38
i\
Nvm,
.'
i-v,
Bckhel,
.V.
t.
Vil!, p.
316.
ni.
pi. VII.
10, et pi.
I.
(I
'"i
i.r l\|)p
ist
un
lt-inenl fort
intendant
lans
la
question
le
<!
corn
trafail
ait
our qu'on
pu
la
rapparier ia
Bckhel, />v.
t.
Dan
lien.
\i /.
\m.
PROLEGOMENES
celle laquelle
71
le
moins
d'at-
n'ont
mme
pris
y aurait pourtant, on n'en saurait douter, des dcouvertes intressantes faire et tout au moins d'utiles observations
glaner dans ce
ma
part, je
champ nglig des travailleurs. Aussi, pour m'tonne un peu qu'il n'ait pas encore tent
ou
quelque collectionneur. Et,
et suivie
quelque
numismatiste
comme
des
il
arrive toujours,
cette
monuments de
la
une
srie
dont
CHAPITRE
II
1.
les
noms sont
chez
les
chez
les
rrecs,
Romains,
numn
de leurs
manquent pas
\
prj
d'intrt.
i
pio\
drive
rgent
comme
el
yflOouov,
de
cuivre, de
I
-/*/
/.-,_-.
Mus, comme
le
il
reman
B'agit de
rtathe [1),
on
En
dit
mme quand
ce
pices d'or.
effet,
i
nom
B'esl
appliqu de bonne
le
heure
bal,
*2
toute
parce que
1
masse principale de
ts
la
circulation
c'tait
"2
.
mtallique chez
consistait en
argent;
chap,
lire
i.
pour eux
1<
mtal talon
les
voy, livre
11,
De
mime, chez
Romains, on continue
nos dans
un
(i)
h DM.
pb
ni
p.
Il
(2)
on raocontrt
i
dj
j'hano.
le
mot a?eo
cette
a. 'option
eba Thucydide,
V-m
PROLEGOMENES
sens gnral pour toute sorte d'espces
alors
73
monnayes
(1),
l'or ;
de l'argent et du cuivre, en
le
monnayage du cuivre (voy. livre VII, chap. n, 1 et 3). De l l'emploi du mot aes la place de slipendium pour dsigner un salaire, une solde, l'expression aes alienum pour dire une dette, et la formule pigraphique /ERE
CONLATO
tion.
Aes
En termes
de
droit, dit
d'or.
Ulpien
mme
des monnaies
%
de
la
Xcv^aTa indique
la
monnaie comme
dans Pinclare
la reprsentation
comme la
lit
De
l'argent,
mme coup
amis
/_pr'aax\
6'
Xpr'uaxa,
J
v^p
XeicpOst *a\ cptXwv.
Oq
epa
xTEavtov
aaa
Horace
() a
uxorem cttm dote, fidemque et amicos, Et genus, et formam regina pecunia donat, Et bene nummatum dcort Suadela Venusque.
Scilicet
(1)
I,
Terent. Phorm.
:
III,
2, 26
Ancilla
are
sin
empta.
Virg.
I,
Ed.
23
: :
36
Gravis are
domum mihi
dexlra redibat.
ara upinis.
Horat. Epist.
7,
distent
liber.
:
17.
6,
(4) Epist.
36-38.
74
dit
I),
toutes les
dont
le
la
valeur peut
est
;
mesurer en monnaie.
de
que
mot
monnaie
v
fait
de ce mot
cllesl
l'ajouter ce
.
que noua
veulent
dis
squ'ils
les d
le
emploient
le
mut
/yrj.y-x
au pluriel, rservant
rapporte
ici
3.
Le
un sens du
h
ae gnii
a 11
mme pecu/sum,
e si
il
drive de />en/s,
F<
btail
l),
trs-exactement
que
les
anci
estaient les
-
disons
et
pecu/sum.
hez
>U
les
Bigne mtallique,
choses,
oc
est
nations
de race aryenne
(5)t
Les valut!
la
Elkk.
IV.
I.
:v
57,
(3) III,
\u DMM
ijreijarc.
ijkj,
i.
11.
p.
17-
'
PROLEGOMENES
sont faites en bufs ou en vaches dans
le
75
Rig-Vda,
ge.
le
Zend-Avesta
homriques
(2),
comme dans
Le
du commencement du moyen
mme
d'un buf
lois
moutons, comme
le
les
anciennes
buf avec
elle fut
devenue ce signe. De
btail,
le
la
mme
faon, l'ancien
nom germanique du
que nous
des
offre le
mme mot
loi
lois
dot .
Le gothique
skalts, anglo,
saxon
sceat,
allemand scaz
monnaie, trsor
un nom du
le
btail,
que
dans
slavon eccl-
l'autre
extrmit
(i)
et
IX.
(2) lliad. Z,
(3)
Sur
la
Aternia-Tarpeia
:
Cic.
De Republ.
II,
X,
50.
(i)
Loi Menenia-Sestia
35;
Dion. Ualic.
Fest. v. peculatus.
I,
Voy. Mommsen,
Hist. rom.
t.
p. 181.
76
sanscrit rpya %
mon-
nom
de rpa t
I
btail .
tat de choses, de L'emploi
le
'est
un souvenir de l'ancien
du
mtal, et de l'origine
Romains
Les
d'un
buf
sur
les lingots
quadrilati
la pre-
mire forme de
\
I
la
peeunia signala
).
le
donna
marquer
un buf, une brebis ou un d'autres allrent mme jusqu' attribuer tte monnaie h Janus (2). En ralit, les lingots au buf n'ont
I
En<
de
la
table
analogue natre
mme
un proverbe qui
pass sur sa langi
disait
.
un buf
a
il
parlant d'un
homme
dont
le
silence
demeurait dans
le lang::
mie
en btail.
B'tant
un dbris du temps o
Plus tard,
la
les
payements
B faisaient
coutume
i'
il<^'.
'
XXXI
i.
::.
ib.
<1.
nm.
M'crih.
m,
_>.
(-,
s ;tiirn
I,
T.
l'emploi de
l
(V
\memn.
i"
'i
:r..
proverbe
l'ex|
;<
TheOgB* 815;
de Sopl
<
>n
peut y oomperer
l.i
Oui nu
Langue de qui
p;i-v>
un
ci.-f <r
PROLEGOMENES
compltement
oblitre
,
77
monnaie primitive appele pou, d'aprs la figure d'un buf dont elle aurait t marque. Les uns prtendaient qu'une
telle
(1)
les
autres
c'avait t
Athnes ou
;
Plutarque (3) est plus affirmatif Thse en personne qui a fait frapper
pour
lui,
le
buf
mme
lui(3o0;
et mritant ce
nom
un autre point de
la
Grce.
La
des bestiaux
s'est
comme instrument
effet
,
ailleurs.
En
ce fut Solon
auteur de la premire
livre
YI
chap. in
anciennes lois de Dracon (4) ; il le fit en tarifant une drachme et cinq drachmes ce qui tait
en btail par
antrieurement fix un mouton et un buf; d'o rsulte l'existence d'une antique chelle proportionnelle des
valeurs, o
un buf quivalait
cinq moutons.
Au
III
sicle
(1)
Hesych.
v. pov -\
yXwaa^.
(2)
(4)
cf.
Bckh,
Metrol.
Uniertuch.
p.
122.
78
de monnaies.
ta
ne
d'argent*
:
que Lampride
lit
d'Alexandre Svre
Nunquam
Dans
donavit.
de l'Empire
2) et dans le
l<
de Justinien (3),
comme
en lingots), serinia
ami
ad responsum
monnay
serinium ab argento
de l'argent en
ban
et
monnaie de cuivre)
dater de
la
Vil, chap.
iv.
3), la
!\.
iu.
vient de
refiler
lgalement . ArisI
tote
la
dveloppe
est
tymolog
existence tanl
la loi
'est
:
de
mme que
la
monnaie
aussi l'appelle-
t-oi
non
le
produit de
fait
qu'il
dpen
de noua de
la
modifier ou de
la dcrier. *
Le mol
ia bc
montre pour
la
premier
i les
'.
\
(4)
14, 7.
1.
IX
',
I)
et
con/htoro
1\
t.
il p,
v
(G)
/
;
:ii!i)M'n.
M R
m.
105.
.;
:..
PROLEGOMENES
tragiques.
79
le
mme
sens
(1),
parat
signifiait
originairement une
Au lieu
de la
moins ceux de
l'Italie et
Sicile, disaient
(2).
eux l'expression
No(jl;j!.o;
produisit chez
tait,
devenu chez
les
Grecs de
Sicile
de
la petite pice
du
statre d'ar-
ou
litra
i, g 1).
Le mot
nummus
Rome
aussi restreint
il
y dsigna
respondante, le sesterce,
nummus
prit
une
signification plus
non de cuivre. Ainsi, Plaute se sert de nummus indiffremment en parlant d'une obole grecque (5) ou d'un statre (6)
;
si elle
s. v.
Varr. De Ling.
lat.
V, 173; Fest.
p. 238.
s.
v.
(4)
Mommsen,
M R,
7, 11
;
1. 1,
Trucul.
Il,
Rud. V,
2, 40.
LA MONNAIE DANS
d'or et d'argent.
tion
/ANTIQUITE
Ce
n'est
le
du mot B'tendant encore, ptummui devint le nom plus ordinaire et le plus gnrique de la monnaie couLes potes du
d'Auguste empruntrent au
puai- les
I
rante.
sicle
gi
quantit
//
'.'
tma philippos
1";
(l).
Mais, dans
le la
prose,
nomisma
les
ni
lopt que
i
pour dsigner
les
I,
i)
ra d'or et
(1)
tial,
l.
Horat. Ept.
I-*.
il.
l,
-2',\.
y,
le
chez les
anciens moLivement
numenU
le
contraire. Mais chez lea Romains y ivail des amateurs de _ matiqne et des oollectionneora de mdailles. S que, parmi les prsents d'objets de prix qu'Auguste distribua
I
.
m
onte
i
amiiennes
il
leur donnait
a<
rtim
pour
ver que
<\
Home
i
K-> le
dbut
d*
plus
itient
un
-,
m
par un
irtaiae a
l'usage de
tif(Plin.f
ii'u.
.V.WXlil.'' 132)que
a
titre
il.
-
le-
de eurioi
que nous
a l'histoire .leles crivains
ap|
:it
livre
.
hap.
u,
aussi
faii
al
entiique
donnes foun
l'Histoire
<!'
;\,t
l.i
ralit
|
nim. t;\
Ffaaa.
-'
PROLEGOMENES
d'argent que Ton enchssait dans les bijoux. Ulpien dit
81
(1)
:
Dans
les cas
se
exemple quand
a dit
si
ou des
nomismata
monnaie courante,
c'est
un terme dont
sicle
de
Dans un rescritde Valrien, conserv par Trbellius Pollion (4), l'empereur se sert des mots
chrtienne
(3).
Pour Vopiscus,
des argentei philippei minululi (o) et les pices de cuivre des aerei philippei
(6). Il
le
mot de philippi ou
les
philippei
pour en
en latin
faire,
gnation de la monnaie
les pices
Car
comiques, transportant
de
la
Dans
les
comdies de Mnandre
(1)
(2)
est,
mento legasse quod ejus aliqua forma itemque nomismata et similia Dig.
:
XXXIV,
(3) (i)
Mommsen,
Claud. 14;
M R,
cf.
t. III,
p. 68, note 4.
(5) Aurelian.
(6)
9 et 12.
Prob. 4.
(Epist. V, 18)
darii,
82
et de
s'agissait de vritabl
\
.
tres de Phi;
la
prin-
danle
le
nde
grec au
moment o
les
thtre de
il
Rome
prcis;
n'tait plus
pour
de
monnaie, dont
Tandis que
la
nature.
le
latin, prenait
i.
Rome
la signification
de cours,
iff(ia,engr<
igner la monnaie
I
irante. Les
\olidi)
auretde
onstantin,
\ i,
1 ou simplement s'appelaient en grec XP** vo\d<s\iax* 7/ ). Mais, au Yiu* sicle, l'usage changea sur ce point,
et
le
treint,
devint
du
tolidui
,
{V)
ceci
et
dura jusqu'au
de valeur
i
Un
sicle,
o Yht/perpijron
de poids
infrieurs,
Byzanoe. Mais uire monnaie, appartenant au moyen dans le cadre de nOS etudo.
remplaa
le totidus
derrotre plus
5,
K -me,
le
pre-
tut, en
mme
(4),
le
monnayage de
l'avertisseuse
l'argent
dans
les
o
dpendances du temple de
,
Junon Moneta
(i)
(2)
(5),
Junon
lev
sur
Uenandr. //m.
p. 3!
\
I.
de Bonn.
B >nn.
Theophylact. But.
(3)
(4)
VOJ
P|
'
*i
II.
H
p.
'
tirchcol.
nouv. lr.
t.
\\\I1.
p.
18
I.
MnmiiiMii,
H.
i.
(5)
Tu. Liv. \l
PROLGOMNES
remplacement de
il
83
la
monter
resse.
Le
vu
desse
du bon
conseil.
Un clbre
nom, MONETA , de l'autre les instruments du monnayage. L'atelier se trouvant de cette manire ad Monetam, les magistrats qui le surveillaient et le
dirigeaient reurent fort naturellement le
nom de triumvir
monetales ou monetarii (voy. livre III, chap. ni, 2), et l'atelier lui-mme fut appel par abrviation moneta. C'est
encore l
le
du mot chezCicron
(3).
que
tre
le
mot
monnaie
la fin
il
commenait
de la Kpublique.
accouchements
Si elle est
ment
(i).
En
effet,
de Junon, mais
personnage allgorique que l'on voit frquemment reprsent au revers des pices impriales (o)
on admit
mme
(1) (2)
(3)
Suid. v. Movfjra.
Cohen,
M C,
dea
pi.
1 ;
X,
Carisia, n 7.
VIII, 7.
et
Philipp. VII,
Ep. ad Attic.
(4)
Ea
si
est,
Moneta omniaque
Cic.
De
leg.
VI, 20.
(5)
r.
num., ce mot.
0.
trois Monetae,
~rois
mtaux dans
Le mot
1, 1).
-y.
dans
le
grec des
-
l'effigie
de
Com-
mode
monhta,
c'est
comme nom
de
la per-
unification allgorique
accompagne l'image. Nous trouvons aussi le mot fcttraiQ dans le Talmud , o il n'a pas d venir directement du
latin,
et
mot moneta.
medaglia absolument
t
et l'italien
synonymes
i.
1.
1)
et
,
tous deux
chacun suivant
il
les lois
de formation de
la
langue laquelle
appartient,
du mot de basse
admise,
latinit medallia*
celle
L'tymo-
logie
gnralement
qu'enregistre en<
M.
Littr,
rattache ce dernier
titre
mot
a
metallum ; mats
la
n'est
pas
mtallique que
plus petite
t ainsi dsigne.
Du
langue du moyen ge
et
des
ob
lefl
BUCCeSSeUTI
l)
Uiouet,
t.
vi. p. 344, n
1407.
PROLEGOMENES
de Charlemagne et portant,
lieu d'mission, l'inscription
85
pendant plusieurs
numraire
partie
sicles (1)
elles
ont constitu
le principal
circulant
du moyen ge.
tel
les pices le
mot auquel
il
nom
mme faon que l'on copia dans les lieux les plus divers le TVRONVS CIVIS des deniers tournois, qui, eux aussi, durent leur nom leur premier sige de fabrication,
de la
la ville
le
mot medallia rend seule compte d'une manire exacte del prsence du d au lieu d'un t. En effet, M. Lecointre-Dupont
a prouv (2)
,
nom
de Medolus
la
latin
mine
forme allusive, et rsultant d'une fausse explication du nom, qu'on peut mettre sur le compte des rudits du temps
de Charlemagne.
Le d de Medolus
popu-
metallia,
le
langage incon-
scient
du peuple, comme
(1)
(2)
Essai sur
les
monnaies du Poitou,
t. III,
p.
S5;
cf.
d'Amcourt, Annuaire
de la Socit de numismatique,
p.
312.
86
-,
tymologique que
l'essai
les
mines
d'argent du Joaehimsthal, en
de
la
>hme,
le
la plus gf
mtal
reut
'<>
1
nom
de thaler, proprement
l'origine
monnaie de
la val-
(I).
La notion de
la
du nom
b' oblitrant
rapi-
dement, l'usage
thaler y devint
s'en gnralisa
et
que
le
mtal en vint
nom mme
la
se
rpandit au loin,
qu'il dsiil
par
les
du commerce, avec
monnaie
finitle
commun
avec
que
thaler,
unification
le
:
tymologique primitive,
dsigne
la
devenu
riental, qui
Mme, au
del de L'Atlantique,
donn naissance au nom du dollar plus une pice d'argent, mais une taille
a
d<Mit la valeur se
dans k>
I
nom
ait r dans
le
langa
opu-
(I)
J. ti.
WftChti
r.
'.
;n.
p.
^)d m']
I''
on
^ut
dtDI
awr
!.i
j
tandis que
I
l<
OU
'lu
Mi \iquc.
PROLEGOMENES
franais jocondale (1), expression usite au
87
xvr
sicle
pour
Le dernier exemple
le
(1)
La corruption
s'est
faite
ici
comme
celles
(2)
CHAPITRE
III
| 1.
1.
commencrent
la
famille
du monde
adopter
comme
le
L'instrument
commun
le
des transactions,
et
le
comme
tiels
moyen d'changes
mtaux
grande civilisation.
plus
commode
pins
est
un des cara
sen-
de
la
c'est-
tonne
de bijoux on d'ustensiles.
pire-,
De grands
la
et
florissants
et
undan-
comme ceux
la
de l'Egypte, de
Chalde
de l*As-
richesse el
commer-
ciales aussi
PROLEGOMENES
cun peuple de l'antiquit, en
se servant
89
constamment des
,
les affaires
de ngoce
mais en
de ces empires employaient leurs changes des lingots de mtal de formes variables, sans marque qui en assurt
au
nom
En
effet,
sentait
une valeur
une monnaie, mais un poids, et l'estimation des choses se faisait par une quantit d'or ou d'argent brut d'un certain nombre de sicles pondraux.
n'tait pas encore
Forcment, ds
sation, et
y avait eu progrs dans la civili mesure que les changes commerciaux avaient
qu'il
pris
cess de lais-
ser le
un tat de barbarie encore grande, sous la forme de morceaux irrguliers comme figure et comme poids. La ncessit des choses le besoin d'une plus grande commodit dans les transactions, avaient amen donner des poids exacts et fixes aux lingots employs
d'abord, dans
,
dans
de
chaque transaction
fallu
pour
s'assurer de l'exactitude
du poids de
chaque
fois les
un poids
une
matriel de la mcanique
de l'change
et constitu
90
I.A
Aussi, lien
que
tant
par
la
ai
de confiance pour
accepter
os leur val
et
nominale, partout o
dv<
lingots mtalliqu<
De
plus, en leur
rgulire,
L'utilit
des tailles
nim<
s.
(
'tait,
en effet,
seul
moyen de
tait
ou par miiics,
<>it
payements
districts miniers
'
pour
transactions ordinair
1
de petits
;_r
plus .-impies,
aux
petits paye-
bien longtemps avant qu'il y eut proprement de monnaie, des formes particulires, des
ments*
On ennut donc,
tailles
pondrales exactes
et
lement
l'or,
l'argent et
mme
le
dan-
les
comme
toutes
les
non- venons de
dire,
antrieurement
invention de
la
monnaie
vritable
PROLGOMNES
91
des changes.
impar-
morceaux de mtal de poids rgulier, mis entre les mains du public comme signes des valeurs et instruments des
changes.
vr
On
fut ainsi,
comme
le dit
Aristote (1),
ce
dli-
de l'embarras
de continuels
mesurages;
la
ga-
au
y introduisit la part de
mme
de toute
monnaie,
mme
de
la
la foi qu'inspire le la
gouvernement qui
marquant
type, c'est cette foi qui fait recevoir les espces sans
contrle et au pair de leur valeur d'mission.
En mme
aux transactions permit l'autorit publique d'attribuer la monnaie le cours lgal, qui ne pouvait pas appartenir aux lingots non garantis
temps,
le
(1)
On convint de donner
;
et
de recevoir, dans
les
changes, une
les
usages
autre
poids,
telle
le
dimension et
Avec
la
monvente,
la
autre forme d'acquisition, excessivement simple dans l'origine, mais perfectionne bientt par l'exprience, qui rvla, dans
objets, les sources et les
Politic.
I,
la
circulation des
moyens de
profits
considrables
Aristot.
6, 14-16
t.
I,
92
de l'poque
autrement
lit,
il
lui
donna
le
B,
mmo
Car
aucune disposition de
peut
aller
loi,
rencontre de
la
chi-
en empchant
mauvais
aloi,
dont
valeur effective.
la
monnaie prode
ne
prement dite
se ralisa
l're
et le progrs qu'elle
que vers
le
commencement du
VII* sicle
avant
chrtienne, et l'honneur,
l'a
comme
toute l'antiquit
les
classique
Grecs ou
les
voi-
le
sang
or
appar-
tenant au
monde grco-plasgique. Avant eux, on n'en rencontre la trace nulle part, et dans tout le monde andepuis
les
tique,
del du
Gange, l'usage de
monnaie
a t
et
dterminer historiquement.
Ce que nous affirmons ici n'est pas une hypotht mais un lait positif. Les plus ancien- monuments numismatiques, ceux qui reprsentent certainement
les
dbuta
mmes de
el
la
fabrication montaire
-<>\\t
grecs et lydiens,
au del
du vin"
Bicle.
En mme temps,
le
dchif-
gyptiens et de
l'criture eu-
PROLEGOMENES
niforme des riverains de l'Euphrate et du Tigre,
les
93
deux
les
du tableau de
la circulation mtallique
ment
possible.
2.
du moins
se
une certaine
Nous connaissons
En
Chalde et en
Assyrie, au del de 1100 ans avant notre re, tout est en-
il
mme
par approximation,
les
temps
re-
roi
monumental
monte suivant
pour
les autres,
On
est jus-
important travail
de M. E.
des Geldes in
&gypten, publi
les
dans
la
p. 101-180, et celles
poids, mesures
je dois ici
je suis
heu-
me
proclamer
l'oblig.
SI
B
-,
DANS L'ANTIQUITE
qu'a prs
tives,
du
xii
sicle, partir
:.
Avri du moment o
SOTie et san-
n'est-ce
la srie
ES
me
Pour
l'tat plus
gry]
ancien des
Moments hk
ts.
Mais
trayant
.
il
l'Egypte elle-mm
Un
d'une gratification
la
XIX
la
'
vil".
Pa-Rams
aix
lans la
hommes
du
:
les
I
m
renphtah (2).
la k
-
don de
la visite
il
tait
chez
(3)
.eus
:ieure.
s,
Barris; mai
M. Chabas
Muse de Boulaq
siih
1
i
ii
qui
'2.
Vi\ certain
prive,
a'I
b,
us en original et
remontent
montrent
III,
pL VI.
ptien
dans
II
lieiue archologiy.
uuments divers,
pi. 1*7-100.
PROLEGOMENES
les
95
ment
comme dans
(1),
les
ostraca
o633
et
nous
y voyons estimer
tantt,
comme dans
papyrus Mallet
(2)
et
dans plu-
un
homme
n
comme dans
(3),
il
l'ostracon
payements
mme
prix du
buf lui-mme.
Un buf Un chevreau
Une
paire d'oies
gr.).
Un Un
couteau
rasoir
gr.).
(1)
the British
Mu-
sum,
Birch, Zeitschr. f. JEgypt. Spr. und Allerih. 1868, p. 37; Coabas, Recherches sur les poids, etc. p. 17 et s.
(2)
XVI;
et
l'Assyrie,
t.
I,
p.
57 et
s.
XV;
voy. Chabas,
Mlanges gypto-
logiques, 3
sr. p. 217.
(4)
Ce prix
fait sr
En
effet,
on
lit
au revers de l'ostracon
Total,
outeDS
, et
objets
montent
le
106 oudes
tens, plus
total
nonc donne
96
fin
i
25 outens
4 outens
(8 kil.
350
gr,
ou
-2
Iril.
100
gl
Cinq luns
de miel.
gr,
Onze hins
(5) d'huile.
10 outens (940
gr.
ou 960 gr.).
ovteas
176 gr.
oa 384
<>;
gr.).
Une canne
simple
en
1
gr.).
Une pioche
Unepatf
nze.
2 outen-
5 outens
on 480 gr.).
Dans un endroit, un vase de bronze du poids de 20 outens est valu 50 il tait bien videmment d'une grande
;
la la
celui
de
Une mesure de
rus (S);
un papyla
mais malheureusement
il
la
nature de
celle
mesure
douteuse,
bas (4) appelle
que M. Cha-
grande mesure))
lit.
et
qui, d'aprs Ba d-
termination, tait de 73
Enfin
le
G0.
l
salaire
l\
port'- a 5
mai
une
dans
les usaj
pte ptolmaiqui
minime
(1)
Environ S
i.t.\
litres
iron
'
titre
Pleyte
et
&OSSi
Papyrus
hiratiques
de
Turin,
pi.
\\\l\
9.
lleeherrhes. p,
'..
Pleyk
al
H Ml
Pnj
fWta,
pi.
xu.
l.
PROLEGOMENES
paye en numraire tait accompagne de
rations de grain en nature (1).
97
la fourniture de
De
dans
ces faits
le
il
rsulte clairement
ses
mcanisme de
changes intrieurs,
du simple
troc; qu'elle
moyen d'un
talon
commun;
puis que
commun
mesur avec
la balance
de payements et d'estimations en
outens de
,
on ne
proprement
dite,
publique, ayant
un cours
un rgime
d' es
1).
nomie de
toutes
la
poques et depuis
les
temps
sol,
non
qu'elle
la
mais cause de
si
riches de la pninsule
du
Sina, ou-
ds
l'poque de la
au temps des Lagides, qui taient pourtant maitres des mines d'argent de l'le
e
IV
dynastie.
Mme
de Cypre,
le
drachme de cuivre
la
monnaie
(1)
98
de compte universellement
chap.
vi).
VI
tait-il
mme
;iu
Comme
l'a
tabli
M.
les
lans
(I),
Egyptiens
et
le
CUVP
mme
venait
exclusivement de
tel
point que
:
le
lement
l'argent
r
:
.
>
ou
::
qu'ils auraient
pu
choisir
changes
et
des fixations de
L'or,
foifl
malgr
les
la
du Nord
et
(!)
j
Dans
les
Lepsias,
Mm. Mm.
cit.
p.
50
si
H6.
(3)
I
Lepsias,
cit.
p. 51
t.
il.
1,
1.5:
3
cinq d'ar''.
i.
trois d'or
ici
>
cf.
Chabas, H
l*
1
On
penl comparer
1
la
donne
es S
Strafa
wi,
:
p.
778
d'aj
roil
l'or
Il
.ut.
fui
i
d'un
l<
Mai
te
ivent
.
If
Malle,
rails
'
ta H
I.
p. 54).
l'or
Mais
ce- 1 ml
et
des
exceptionnels, parti
!
des paya
<>
abondait
la
me Dureau de
-
qui,
dam
-
primitifs,
l'cart
presque nul,
nt
toml
positive qu'il n'en
ronr complte,
Nousi
dans VA
a jami
i
nsi
do Tigre
-
la
Mditerrai
le
iaa
ntraire, Is valeur
de
l'or tait
port
re-
mon)
taux
ro]
.
plus
grand
on
ne
l).
fut
en Grce
api
Landre
livre
PROLEGOMENES
99
du Sud, de l'Asie et de l'Ethiopie, avait trop de valeur, dans un temps o le pouvoir effectif des mtaux tait (les
prix cits tout l'heure
prieur ce qu'il est
d'instrument et d'talon
tites transactions
commode
de la vie journalire.
On
avait donc t
nimes valeurs.
3.
Ce sont
aussi les
seuls,
mtaux non ouvrs dans le commerce gyptien et dans e celui des contres voisines aux temps reculs o la XVIII 9 et la XIX dynastie rgnaient sur les bords du Nil. Les
les
les
peintures de cer-
de Kekh-ma-Ka Thbes (1) ; ces donnes se trouvent pour la plupart dans les nontaines tombes,
celle
comme
Le
cuivre, le fer et le
plomb
taient
constamment en
de briques.
un mot,
le
la figure
Quant
l'or, les
Egyptiens
(1)
J.
Outre
le
mmoire
cit
de M. Lepsius,
il
Vordtrasien bis
auf
7.
versifas
100
LA
u en poudre.
Dans cette contre, on le comptait au pefc, poids spcialement thiopien dont nous pouvons restituer le taux d'aprs une inscription de Napata qui dit que a [[0 uiitens
font 51-20 pekfl (1) . Le pek tait ron, ce qui nous
donede Ogr. 75
le
envi-
amne y reconnatre
type primitif du
les
poids de
gr.
taills
anneaux
i
1/
il
-air
sous forme de
briques
c'est L'expression
-'
mme
^poca
des textes
km
y.y j:y.:.
t
argentei
atque aurei da
cet or
e1
Langues
classiques.
Plus souvent,
(3),
jent
c'(
taient en
anneaux
les
mtaux prcieux
la
Bre-
Les
Islandais jusqu'au
(I) Rev.
.
I
rekoi.
nom.
i6r,
t.
XII. p,
it.
pains,
mav
cit.
il.
_'
Num.
P >ur
.
chron.
t.
VI. p
13 Bt s.;
t.
VIII. p.
M 3.
Bt
I
Im anneaux d'or. LepSittS, innn. cit. p. 33 l'argent, p. 30 el 116, -Dans un exemple part, il, pi. LXXVII), au lieu d'anneau
:
115
pOUI
les
Dente.
jroni
plateau d
n vi lei
de
en
ement,
(4i
Xum.
i.
i
chron.
chron.
t.
XIV,
p,
',(.
t.
XVII. p. 71
PROLGOMNES
lement usite dans l'intrieur de l'Afrique
sieurs parties de l'Inde (3).
(2) et
101
xiir sicle (1), sous la forme que Ton trouve encore actuel-
dans plul'unit
Le nom hbraque de
,
pondrale suprieure, du talent, -|pD, kikkar, signifiant originairement ce un cercle se rattache videmment
l'habitude de donner cette forme
la cir-
culation commerciale.
et
Les inscriptions hiroglyphiques expriment en outens fractions d'outens les quantits des mtaux reus en Mais
il
tribut de l'Asie.
J.
est facile
de constater,
comme
Brandis Ta
fait le
sommes beaucoup
l'chelle
rgulires dans
dans
les
ser, les
gens de
la
de ces lingots
mais
pour enregis-
gyptiens.
On
plusieurs des
cuivre, de fer
que
Il
le
mtal.
la por-
avait donc
un type pondral
VIII, p.
dans
(1)
(2)
t.
Num.
Outre
chron.
les
t.
208
et s.
Num. chron.
XVI,
(3)
p. 168.
Num.
chron.
t.
VIII, p. 217.
102
LA
plomb mis
dans
le
commerce.
Au
contraire, les
anneaux d'or
On
les taillait
de
ma-
d'une chelle
minimi
b.
L'usage
les
et l'ar-
quantits de
mme nom
dan-
les
et d'argent et
comport dans
que
VI, chap. n,
2}
c'tait la pratique
les
l'on avait
comptes
(1).
m-
et en offraient
(pie
nous
le
d'extrmement
m-
canisme de l'change.
Au
reste,
ici
le
tmoignage des
Bible, petits
monuments assyriens est confirm par celui de la dont bon nombre de passages attestent remploi de
(li
SorletpratH
ode
top
PROLEGOMENES
ments
(1)
;
103
il
en un endroit
mme
lui,
(2),
comme
d'une monnaie.
Karnak, rapporte qu'en Tan 23 de son rgne il reut des Khtas 301 outens d'argent (28 kil. 896 gr.) en 8 anneaux. Chacun pesait donc 37 outens 62 kite et
tuaire de
sicles
du
y tant de 14
gr.
53.
Du
moins,
il
n'y a
qu'une inexactitude de 10
gr.
50
(car 5
mines seraient
somme
compte de ce que
n'est
qu'ap-
Le Muse de Leyde possde en originaux, provenant d'une mme dcouverte, un certain nombre d'anneaux d'or de trs-petite dimension qui n'ont pu servir que comme instruments d'changes et non comme joyaux (4).
Les poids en sont parfaitement rguliers et donnent six
(J)
Voy.
t.
III,
;
re
part.
p.
33; Stbeer,
Brandis, p. 78.
Sam.
ix, 8.
calcul l'outen
comme
il
de 96
gr.
mais
paraissait avoir t
un
et
quelque chose
s'il fallait le
compter ainsi au
temps de Thouthms
les
t de 4 1/2 mines ou
(4)
pi.
225
sicles.
het Xederl.
Musum, 2 e
part,
XLI, n 29G
Brandis, p. 82.
104
taillefl
tien de
:,
Touten
et
Ce sont des
du
l'or
sicle
mesure de
le
dande
son taux
plus ancien
1
gr.
l'chelle de
le
6,
2 15,
-
1/10, 1/T2,
15,
20 ou. dans
systme de
Gracti
sexagsimales de- B
'i
10 60, 8/60,
60,
Ces
faits
tablissent
les
positive,
mon
en
avis,
que
anneaux d'or
la
Egypte dans
circulation mtallique
les
taient fabri-
seulement en dehors
Tuaient
le
type habituel et
Il
le
On
;
B'en servait
pour
les
payements considrables o
combrant
et difficile
le
transporter
1)
Si
on voulait rapporter
le
-
dm
t<ut le
i
double (roy.
1/20,
1
livra
vi, chip,
I
li,
1/30 il
\
i".
if.
p.,
[il
100
qui
me
parait moin?
riitembll]
dos nom!
PROLGOMNES
alors
105
comme
moment,
sommes comptes en outens de cuivre. C'est ainsi qu'un certain nombre de peintures d'hypoges (1) nous montrent les grands achats de bl solds au moyen d'anneaux d'or, que l'on entasse pour les peser dans un des
des
-Il
neaux taient
en outens
tiques
;
ainsi
en nombre,
Egyptiens en comp-
non en
talents,
en mines ou en
sicles asia-
une
sommes de 600 sicles d'argent pour un char et 150 pour un cheval, que Salomon payait aux producteurs gyptiens (3), constituent prcisment des poids de 90 et de 22 1/2 outens. Une stle de la XXII dynastie, tudie par M. Brugsch (ft), parle de 10 outens d'argent (940 ou 960 gr.) donns pour prix de 100 satas de terre en culture, et de 5 (170 ou 480 gr.)
concidence fortuite qui fait que les
e
donns pour 50
exacte, 94 ou
satas.
le
96 grammes d'argent auraient t ce que Ton aurait fourni comme payement d'une superficie de
terre de
me
parat inadmissible,
le sala
M. Chabas
devait
(1)
III,
p\
29, d, et 39, a.
(2)
40
et s.
(3)
(4)
I
Reg. x, 29.
p. 85.
(5)
Recherches, p. 4i.
106
tre
ce
qu'avait
cru
M. Brugsch.
Quand
il
de petites
soin:
1<
payables
[tiens
comptaient par
sieles
d'argent dont
le
mentionne des
i
pour
le
Il s'agit videmchange 3/4 d'outen de cuivre par ment ici du sicle de 14 gr. 53, celui qui tait usit en
or,
en estimant l'outen
a96gramm
on trouve que 3/4 d'outen font un poids de cuivre gal de ces sieles. Le change nonc serait donc de 3. 1055
r
,
>
>i
cent soixante-une
fois
son poids de
celle des
comme dans
II,
chap.
\,
g 1, et livre
VI, ohap.
n,
et
il
deux
cet
cart atteignait
le chiffre
250,
tel
que nous
la
le
poques dans
chap.
[,
Sicile
et
dans
[,
-2
l'Italie
(voy. livre
il,
II.
1;
eliap.
le
2 et 3),
;
pour
change
l'ai
-
mais
de
tant
ici
^'abstenir de
p.
a
toute
hypothse en
fournir
donnes assez
suffisant*
pour
un point de dpart
e
Un
.
apyi ut'
(h-
qui a
traduit par
M. C'hahas
la
5),
contient un
faite
fragment
de comptabilit de
vente journalire,
(1)
I
De?m, CUlopa
Mark
lie,
ni
t.
Pfpmi
y.
-
da<j,
pi.
lu et IV.
R cherches,
PROLEGOMENES
temple, qui n'avaient pas
prtres et par le
recettes
107
les les
y sont perues en or. Il serait trs-important d'arriver une lecture certaine du nom du poids d'aprs lequel l'or y est mesur et une dtermination de ce poids,
videmment
fort
peu
ou asiatique ?
nom,
tel
il
qu'il
est trac
en
En
ce cas,
faudrait y recon-
du
sicle
dans
les
(1).
La gerah du
sicle d'or
8 serait
gr.
405,
taille
Egypte,
2
taille
la
mme
le
11/2
(2),
un par 2
le
et
un autre par
papyrus
Il
est
mme
mais par
mines, l'asiatique.
Ce qui
est
du moins
anneaux d'or
dans
et d'argent,
changes
l'Asie antrieure et
mme
XIX
dynastie, offraient
(1)
Num. m, 47
xvm,
1G;
cf.
Dans
avec
1
le
comme
gerah.
faits
la
108
C'est que
Ton
des transactions,
Nil
la
la
de
se rapprochait dj
La Gense nous
de son mcanisme.
le
livre
en
pesant
vendeur 400
sicles
d'argent
tels qu'ils
ont cours
ti
Le mme
livre dpeint
exactement
la
circulation
internationale de l'argent,
en
du
bl en
Egypte au moment de la lamine (2), et cet argent bous une forme qui leur permet de l'emporter dans
8).
bourses 6 rmes,TTTS
poids rgulier
gnra]
isi
Commeles
et
conforme
certaines tailles
d'un usage
la
et
habituel, on les
compte quelquefois
un prsent
d'a
pi
roi
de Gerar, quand
(1),
les
offre
Abra-
ham
eph
ses
marchands madianites, quand ils achtent frres 5), et Joseph, devenu ministre du
(l)
I
:
Gent,
Gent,
i
uni,
1;.
un,
17.
n< B,
||
(i)
Gent,
w.
16,
De
i,
wwu. H
PROLEGOMENES
pharaon, quand il fait
109
un cadeau
Benjamin, en l'envoyant
Tout
monnaie
mais
ce n'en est pas encore rellement et compltement. Il y manquait ce que les jurisconsultes romains appelaient dans
la
monnaie
la loi et la
forme. Ni le poids ni
le titre n'taient
monnaie,
mme
de la meilleure,
de
celle
dont
exactement en con-
y faisait absolument dfaut. Dans cette circulation, tout en constituant dj la commune mesure de la valeur, les mtaux taient encore
ciaire
Pour
la ralisation
plus
commode
un
les
tre oblig
comme
et de garantie de l'au-
la pierre de touche.
Et
ils
le
marchand demeurait
mme
dans
le
pays o
cours.
Encore aujourd'hui,
la
(1)
110
choses
analogue,
qu'il
est
int
at
d'y
comparer.
Le cuivre en sapques
d'une empreinte
y est la seule
monnaie marque
lgal.
officielle,
ayant cours
Elle
ne
liais,
il
ne s'oprent lapin-
non par le moyen de la monnaie de cuivre, beaucoup trop encombrante et difficile transporter. Pour la commodit du commerce, auquel ils servent
que importance,
et
ces ling
I
-2
iOtals en
de 1/2
100
tals
en argent.
Mais leur
y inter-
venir
et
ne
leur
lingote
ce
n'est
e:i
certains cas
un
et de
vrification
du
titre
du mtal, lorsqu
1.
facilit
lingot a
tel
ou
tel
poin
Ta
marqui
'i.
Si
formes pour y chercher des renseignements sur les conditions de la circulation mtallique, servant aux (-char
avant
PROLEGOMENES
Pre chrtienne, et principalement partir du IX e
111
sicle,
les
textes
commencent
se multiplier
monuments gyptiens de
nous ont
fait voir
la
XVIII
et de la
XIX
dynastie
mtaux mon-
commun
de
circulent en lingots
non monnays,
la balance,
comme
Et cette manire de
le
langage, car un
mme
et
payer.
dit
un texte
grammatical
on emploie
le
La masse principale de
ce mtal est
le
compose d'argent
vritable
choses (2).
Le systme pondral chaldo-assyrien avait pour unit infrieure un sicle de 8 gr. 415, dont 60 faisaient une mine, 60 mines formant leur tour un talent (voy. livre
VI, chap.
il,
1).
ment on mesurait
taillait
d'aprs l'talon
du
sicle
de
lingots
de
ce mtal destins h
servir
aux
changes.
On
mme
(1)
(2)
II,
pi. 13,
1.
44
et 45, d.
le chiffre
Dans tous
les
contrats de vente,
de
une partie de cette amende doit tre paye en un poids d'argent, une autre partie en un poids d-'or.
et
IIS
poids
surtout quand
il
le
grau
souvent, pour
les petites
sommes, on mesurait
l'argent
ricle partir
un poids diffrent de
culier, de
lu
l
un
gr, --, de
et
sicled'argent un rapj
de valeur,
1
::
13
3
.
VI, chap. U,
l
Le 1
_:.
22
du
16
par rapport
la
la
celle
au
Bcle
de
l'or,
60
2).
En
de
1*
le l'on
taient
l
sur
le
pied
du
Bicle
d'argent
Bicles d*or
la
syrien de
gr.
chald
babyloniens
(livre
50 de ces
u,
S
Bicles
formaient
les
mine syrienne
VI, chap.
i
que
documents assyriens
d'or et
i
appellent
11
naine de
Karkmisch
i.
ent,
Babylonie 9 eus-
Soi
la
Im
Brail
.i
le tern]
lis,
p. 9
i
(2
ilf
nature
conduira
diversit
ini-
nonces de somi
,
de deux
or, tantt par
oefl
ride en nombre,
les
tantt par
l'on
18,
M
i
')
ordinaires,
moines que
ployait pour
ni.
mprieore ne
mine pondrale.
PROLEGOMENES
pays de la Syrie aux temps de
113
la
prpondrance mili-
taire gyptienne.
En
effet,
pour
les
cercle
le sicle
comme
sens
originaire celui de
masse, globe
ceci
donne
l'ide
monnayage de
VI, chap.
la
Lydie (voy.
le
2 de ce chapitre, et livre
m,
1).
5.
Il
du m-
commerciale,
documents assy-
du
IX
au
vn
loppement des moyens de reprsentation fiduciaire de valeurs mtalliques base sur le crdit des ngociants, dans
un emploi des ressources que fournissent cet gard les contrats de prt et de change, en un mot dansun systme
dj fort avanc de papier de commerce,
s'il
est
permis de
que four;
mais en
il
mme temps
elle est
ou des chques
du commerce
les sicles
assyrien, dont
pour
En
effet,
particulires de la civilisation
*
111
son exci-
tres d'argile,
dont
la
forme
et les
dimension- rappellent
L<'
texte y a t
un exemple
A.
l
Obligation simple
sur NbuzOririddih,
fils
deNabuiramnapisti,
de Dur-Sarkin,
(8
Le 26
ar,
Suivent
les
("
Telle e>t la f
qtie l'on
donnait en A
chiro-
(1)
Lm
textea de
publie
if. iriser, of
1
d
il
dm
West. As.
t.
III.
p,
el
i7
mais
n existe
on
el
i>ien
plm gran
fort
publiques
prifee, principalement
travail
UD
I
remarquable
rifleiM commerciales
ussyrimnes, dans
lievue orientale
et
ame-
-i
on intrt annuel de
oeUe-ci, ot
<iu
-'
0/0,
el lu
tel tait
le
i.mx normal du
lea obligation* dit
de rargeol an Assyrie.
La plupart
tempe, dans
me de
il
n'est pai
Bx d'chance de payement, on
1
rintrl
il
nfi
indiqu
quart
chance
|.i-
pour un an.
t.
[3]
As-,
111.
pi. 17
PROLEGOMENES
graphum rdig par-devant tmoins qui constituait titre du crancier sur le dbiteur et dont la remise
,
115
,
le
ce
Comme
dans tous
les
con-
prteur,
le
dominus negotii, qui est ici le vendeur dans les actes de vente, le propride louage, est
nomm
le
premier.
fils
C'est
dbiteur
de non-
payement
ce
Deux
talents de cuivre,
(crance) de Mannu-ki-Arbal
sur Samasakheisallim.
Celui-ci
(2).
En
du
cas de
tiers
non-payement
Le
il
si van,
Suivent
les
noms
L'chance
C.
ici est
79 jours.
Obligation
Sept
sicles
un
:
tiers,
d'argent
fils
(crance) de Mardukabalussur,
de Mitia,
sur Mardukabalussur,
fils
de Segua,
(1) (2)
(3)
Tob.
iv, 21 et
22;
cf. ix,
3 et 6.
t.
III,
pi.
47, n o.
8.
116
((
qui fa crance
de Mitia,
iils
d'Ila-
nitabnL
ftfardukabalussur (H) payera au mois
((
uz
<
1).
<(
En
cas de
non-payement par
ra
lui,
d la crai
ce
faire valoir
qui
a
ce
Orcho,
^2 adar,
de Babylone.
(3).
Tan 2 de Cyn
Suivent
les
Le
D.
prt est
Obligation portant
de toucher
la
crance
(crance
de ll>banal>al,
lils
fils
de Pallai,
lils
de Zupe-B(
1.
rarSamasakhiddin,
a II
de Mitia.
tasrit,
II
payera
les intl
loiitant
int,
au mois de
Mitiya,
le8 trO8
fils
.-ivan.
de Beltabnirar, toucbi
mines.
le *22
oc
Orcho,
adar,
'
<
Hier
un peu plus
l'un
le
prix
(!i*
la
journe de travail.
le
intervenir
cite*
ici
comme donnant
i
-.i
garantie.
(3)
[odit,
Muse Britannique;
par M. Opj
PROLEGOMENES
ce
117
ce
de Babylone.
les
Suivent
(1).
Le payement des
remboursement, d'une mine, au bout de deux cent dixhuit jours, et le second, de deux mines, au bout de trois
cent huit.
Jusqu'ici je n'ai rien cit qui sorte des varits naturelles
de
la
tous les peuples, rien qui suffise justifier ce que j'ai dit
plus haut des progrs
consomms par
les
Assyriens et les
Il
n'en
reste
la
mme
me
ici
manire
tium.
du cambium
trajecti-
E.
ce
Mandat de payement
Quatre mines quinze
(crance) de
tir
sicles
d'argent
Ardu-Nana,
fils
fils
de Yakin,
oc
sur Mardukabalussur,
de Mardukbalatirib,
oc
dans
la ville
d'Orcho.
oc
Mardukbalatirib payera
oc
au mois de tebet
quatre mines quinze sicles d'argent
Belabaliddin,
fils
oc
de Sinnad.
oc
Our,
le
Harakhsamna,
l'an
oc
2 de Nabonide,
Babylone.
roi de
(1) Indit,
Muse Britannique;
cit par
M. Oppert.
118
Suivent
(l).
Le mandat
7G jours de
date.
Il coi
incon-
imparfaite dans
change
de
lettre,
au
par
le
tire,
par laquelle
le tireur lui
Ici
telle
somme
un
tel.
En
ceci, notre
document chald
Berappro,
s'il
M.
Cail-
un plaidoyer d'Isocrate, que le commerce attaque avait connu et mis en pratique une Elle devait Sorte de lettre de change ou de chque (3
lemer
a dj tabli, d'aprs
.
dans
dit
la civilisation chald<
hocrate ne
laisse
la
attester l'identit
tait
i.
du
ire
un mode
et
reconnaissable;peu de gens,
du temps
le tireur
(1)
Indit,
;
Mu-ce de Stinte-Irpe
ConsUntinople,
i.
Bognet,
t.
v, p.
'
,
i |
/,.
<i'.Uh> iics.
Il
L({lrc>
</r
ehange
PROLGOMNES
devait avoir besoin de recourir
ler son
119
un
mandat
d'acte dont je viens de citer
Le genre
tait
un exemple por-
dans
la
le
nom de
siparlu,
proprement
voyer
les
contre argent
et assy-
il
nons ainsi que ces mandats d'un lieu sur un autre taient
ngociables, par la formule
constatait cette ngociation
mme
;
elle devait,
en
effet, ncessai-
spcial, puisqu'une
par un endossement, rien ne pouvant plus s'ajouter au mandat sur argile aprs la cuisson de la terre. On remarquera,
du
en
le
reste,
contrat de change,
mme
renfermant dans
:
les
termes rigoureux de la
un
somme
d'ar-
me
faire
compter dans un
un
tiers,
jusqu' nous, on ne
nomme
toucher dans la
ville
En
ce cas,
(i) (2)
t.
II,
pi.
13,1.35-38,0-6.
t.
d. Bugnet,
IV, p.
173.
190
bien
lt-
le
droit de rclamer
payement contre remise du mandat. En voici un exemple. Je l'emprunte une tablette indite faisant partie d'une
collection particulire, dont je dois
un moulage l'amiti
de M. lleuzey.
t
Vingt-cinq
sicles d'argent,
fils
(crance) de Belakheirib,
deNabuasir,
sur llukinya,
fils
de Nabuakheiddin,
dans
la ville
de Borsippa.
Cutha,
le
ab,
Tan 10 de Nabuchodorossor,
roi
de Babylone,
les
Suivent
Il
encore d'imparfait
assyriens
et les
forme de
lettre de
d'endossement
tait
galement un grave
inconvnient;
mais mus avons VU qu'on y remdiait en partie par le moyen d'un acte spcial constatant la d tion de l'effet
et
la lettre
de change,
est
probable 411e
le tiers
d en remettre l'instrument, en
celui sur
mme temps
tir.
mandat
qui il tait
in.md.it
Ml
I 7'J
jours dr
PROLEGOMENES
Quoi
qu'il
121
en
soit,
il
monnaie, quand
les
mtaux servant
de la
commune mesure
chandise
(1).
Pourtant,
si
l'on
rflchit
le
aux conditions
commerce des Assyriens et des Babyloniens, on se rend compte de ce phnomne d'abord trange, on comprend les causes qui ont d conduire ces peuples, de meilleure heure que les autres, inventer le contrat de change. Le commerce de l'Assyrie
s'oprait
et de
Babylone
tait forcment,
par suite de
la situation
nomades
Dans
ces conditions,
Tout en
faisait
une
le
loi, le
caractre encombrant
du numraire mtallique,
ncessaires
(1)
Le
fait
si l'on
mesure
le
recul qu' ce
Romains prsentent, en regard de ceux de du bassin de l'Euphrate et du Tigre. En effet, si un passage des lettres de Cicron (Epist. ad Atlic. XII, 2i, 1 cf. XV, lo, 5 Epist. ad fam. II, 17, 4) parat impliquer la connaissance du contrat de change dans la Rome rpublicaine, le Digeste tablit que l'usage en tait du moins bien peu rpandu aux temps impriaux. La loi 2i du titre De naulico foenore montre les prteurs la grosse aventure envoyant
point de vue les usages des
l'antique civilisation
;
leurs esclaves au port d'arrive pour recevoir, sur le prix de la vente des
marchandises,
le
remboursement des sommes prtes l'armateur. Mais usages du commerce athnien que semblable pratique
constituait
un recul considrable.
L39
que
l'ii
un crancier
et
ligne de caravai
a
d germer dans
qu
st le
du crancier, ('ci
Biultre
moyen
cults
du transport du numraire
il
nombre
auxquels
tait ex]
:it
rinvent
transmise
G.
Le tableau
comme deux
fao<
B.
D'un ct,
les
Ce comque
les
mmes
-
habita
1er
mmes
pratiques,
b'-
mmes
fi
\--yriens prciII
rtain qu'il
les
contrat de
change,
il
n'est
pas
dblede BUpposer
qu'il ait t
le
inconnu
le
de plus grands
commerants qu'eux;
peuple que
dsir de simplifier
laies avait
conduit l'invention de
PROLEGOMENES
123
D'un autre ct, les Phniciens entretenaient par mer un commerce bien plus vaste encore. C'tait leur grande
originalit et la principale source de leur richesse.
Le
rle
du continent
mer
l'Europe, la Phnicie se trouvait appele par une disposition providentielle servir d'entrept entre l'Orient et
l'Occident. Aussi ce fut d'abord
uniquement par
ses flottes
communiqurent entre
elles.
La nature
les
se
D'un autre ct
avaient perfectionn
les textes
gyptiens
tissus taient
monde
comme
celle
un monopole sans partage. Leurs verreries, dont nous possdons d'assez nombreux chantillons, galaient celles que Venise a fait sortir de ses ateliers au moyen ge. Ils
n'taient donc pas seulement les courtiers des grandes
ils
se
Ils
trouvaient placs,
les
Egyptiens et
les
Assyriens.
ils
avaient leurs
k>4
Danses conditions, leur commerce se faisait tout entier par change direct. C'tait le troc pur et simple, tel qu'il
se pratique encore sur la cte d'Afrique.
allaient, d'abord
la
Les Phniciens
bar-
dans
la
Gaule, dans
l'Italie,
dans
Ldbj
temps dans
mtaux,
relles
les
l'Inde.
L,
ils
natu-
retour,
ments de mtal,
et
des
l'ge de la pierre,
mais
phnomne
(pie les
Phni-
au
Hollandais et
les
Anglais
tre
eUX-mmeS dans
les
temps
modernes ne peuvent
livres et de
qu'imparfaitement compars,
les
Comptes courants
la
monla
'
B, ils
unoomux
:
et
non de
civiliss
sauva
ils
grande inwn:
de
PROLGOMNES
125
2.
Les
inventeurs de la monnaie.
1.
les
informations sont
de rsoudre
le
la
question de savoir
si
gien a t
si
Lydiens
(1).
mme
embarras.
En
pour
effet, il existe
Pour
dans
les
d'Egine, dont
,
donne
Chro-
qu'adoptait phore
que repro,
sources
Elien
(3)
la
nique de Paros
(4) et
(1)
Tov
iil
tT)
:
vofi.(a|xaTi
).6yov itiCi)TetV,
eypcc^s v6[iia[x.a,
(2)
z .~i
Auoi
VIII, p.
376.
(3)
(i)Epoch. 31.
126
cent-
gnralement cours
premier
le
dans
la
conservation
d'une offrande
l'ai
une certaine
et
sans
empreinte, appels
les
Grecs;
('2).
les
Les premiers
les
parmi
*
le
les
Lydiens
Knophane
l'or
|
Colophon affirmait
mme
fait (4
et les
de GygSj rvydda XPVflr**i taient connues comme une mon> naie antique des auteurs qu'extrayait Pollux au
,
mme On
titre
que
les Btatres
de Crsus, K
est
la
fabrication de la
f
de Lydie
borner dire;
et celle
de
la
premire
(i) Poil.
Onomtt, IX.
s:;
Buatath. ai llid.
p.
604; Sehol. ad P
deconfnsions; on
(ail
la
poidi eubolque
l'Ai
l'gintique; oo
monnaie de Phidon en
monnaie
l'or.
Btj m.
I,
ign,
M
(l) (S)
Poil. IX,
111.
NT.
PROLGOMNES
naie d'argent Egine par les ordres de Phidon.
nier fait se rattache l'tablissement
127
Ce
der-
unanimement
antiques,
mme
Phidon par tous les historiens par Hrodote (1). Mais, de ces deux fabri-
O,
la
monnaie
a-t-elle t
rellement
consomme ? La plupart des rudits modernes ont admis les prtentions des Egintes (2), mais plus rcemment
celles des
MM.
Georges Eawlinson
(1)
Isid. Orig.
XVI, 24. Le Scholiaste de Pindare [ad Oymp. XIII, 27) dit que a Phidon l'Argien inventa les mesures des Corinthiens . Quelques rudits en ont conclu une domination temporaire de ce prince sur Corinthe, o il aurait introduit les mmes mesures qu' Argos et Egine. Mais, au moins pour les
monnaies,
de Phidon
(voy.
les
;
Corinthiens employaient
suivaient
le
un
ils
ni, 3).
doit donc
y avoir
ici
une confusion de
personnes. Le Corinthien
le
mme
Phidon organisateur des poids et mesures or, Aristote {Rep. II, 3, 7) parle d'un Phidon de Corinthe, lgislateur dans cette ville et distinct de son homonyme d' Argos.
(2)
Voy.
(3)
On
and
the
earliest
spcimens uf coined
money,
(4)
du tome
er
XV,
p. 251 et s.
LS8
*J.
Ce qui la rend tout d'abord particulirement obsnolmenl cure, c'est que nous manquons d'un
[ues essentiels
i
lution. D'api
ra-
aeillies
itu-
du monnayage royal de
au trne de ce pays,
la
Lydie a d concida
la
dynastie
la
rmnapremire partie du
date de ce dernier
chrtienne, et
la
compasyrien-*
il
mme
river
Ici
nous sommes
La Chronique
rge
t
Paros
(2)
et
la le
Chronographie de
met
-
le
contemporain d'Iphi-
us et de
mme, en corrigeant
pour la prise
le
Ti
C
d'Argoa dans un
\
1
1
phon
si
Pausanias
rappr
la
de
int
V1I1
olym-
rsultat
que donnerait
la
compar
deux
rcits de
(!)
Vo\
la
i
.
'
.i.
b.
vin, p.
(4;
vi.
PROLEGOMENES
Plutarque
(1) et
129
du Scholiaste d'Apollonius de Rhodes (2), qui semblent imposer l'obligation de considrer Phidon comme un peu antrieur la fondation de Syracuse par les colons corinthiens, en 734 avant Jsus-Christ. Partant de
ces donnes,
Bckh
(3),
Ottfried Mller
le
(4),
prince argien
comme appartenant au
rait
milieu du
vm
sicle, ce
qui
le fe-
Lydie. Mais Weissenborn (7), par des arguments trsforts emprunts principalement aux lignes gnrales de
l'histoire de la Grce, a
fallait
en-
environs de 660 avant Jsus-Christ (8) ; et c'est ce systme qu'adopte M. E. Curtius (9). S'il est exact, Phidon
se trouverait postrieur Gygs.
On
pas la chronologie historique qui peut, dans son tat actuel d'incertitude, nous fournir
la priorit d'Egine
un lment sr pour
fixer
ou de
la
nayage.
(1)
Amat. narrt.
1212.
2.
(2) IV,
(3)
(4) /Egintt. p.
p.
2i8
et s.
t.
(G) History
(7)
e of Greece. 2 dit.
Il,
p.
423
et s.
p.
Beitrfje
18.
(8)
d'Hrodote
(VI, 127), o d'autres ont vu une confusion entre Pliidon, l'organisateur des poids et mesures, et un second roi d'Argos homonyme, de date postrieure (0. Millier, Doricr. t. Il, p. 113 et s.).
(9)
Griechische Geschichte,
i.
t. I,
p.
206-209.
130
3.
tir
de
la priorit
de l'Asie sur
la
Orce
dans
plupart
des
inventions,
argument
ici
dcisif en
la
avec
mme
En
effet,
noua Tenons de
la
monnaie
digne de ce nom.
traditions.
Il
s'agit
si
Ds
lors,
l'on
le r51e initiateur
par lequel
la civilisation
lydienne exeiva
asiatiques sur
la
a Bes prtentions.
ait a tirer
la
un argu-
priorit d'Egine,
une drivation du Bvstme de poids babylonien (voy Milivre VI, chap. il ^ 3), Bource de tous ceux de l'As
neure
et
del Phnieie,
la
et
les
autres
S -)
talons montaires de
I
Grce
VI, chap. n,
et
\ b1
t
net juris,
et
Bystne gintique
qui
;i
introduit dans
elles
montaires de- G
inconnues
l'Asie,
de
la
drachme
et A*' l'obole,
U-
Btatre ou
et
Scle BC divisait
mon-
caractriser
comme
le bj
est celui
euro-
lui
le
poids des
m-
PROLEGOMENES
taux prcieux Athnes jusqu'
de
l'Italie, les
131
la
rforme de Solon
moment de leur
probable que
si
poids
F un
des
le
courants sortis
sont tous les
l'
de
la
source
babylonienne,
comme
gin-
tique dans les diffrentes parties de la Grce. Ainsi l'originalit de l'talon montaire d' Egine parat en faveur de
la tradition qui le fait
sente ce prince
comme
Merm-
nades en Lydie.
Nous avons
le
Ploponnse,
une poque
fort ancienne.
employ dans
les
suppos que l'uvre de Phidon avait consist y substituer le systme, d'origine babylonienne, de la coude, du
plthre et du stade; mais
il
0.
uveri
drachme d'Egine
(1).
Cependant
l'talon
source asia-
monnaj
tte lie
ne pas
tailler Bes
le
gler d'aprs la
lui
avant
dan-
le
Ploponnse pour
lingots,
\.
Nous
la
'
i;
tr
trancher
les
monnaie entre
aux monuments
Lydiens
Bans recourir
numismatiques eux-mmes. L'tude de ceux-ci nous confirme tout d'abord la liante valeur des deux traditions
entre lesquelles on hsite.
11
est Incontestable
qu'aucune
de
mens
Mi'r
aussi anciens
s
(p.
[ui
forment
la tte
la
d'argent d'Egine et de
ce'.'.
d'lectrum des rois de Lydie. Que l'on prenne d'un les statres d'argent au type de la tortue de mer, dont
-
le
poi
au lieu
allonge
at le flan,
a encore la
forme
(i)
\jc
proh.iUrmont
ii.
v
le
pelanor, que I
ra
il.
chap,
r.is
dans Monnet,
01,
pi.
WlII.
PROLEGOMENES
chap.
133
m,
3),
de l'autre
les
un peu
aplati
sur les cts, qui n'ont pas encore de type au droit, mais
strie, et
dont
le
monu-
l'art
avant
ils
il
s'agit
le
mme, que
celui
du
anciennes espces d'Egine ont donc une apparence de grossiret primitive qui pourrait,
est
suffit
XIV,
F.
Lenormant,
Monnaies royales de
Lydie,
pi.
n" s
et 2.
134
Ce qui
primer
les
idra-
commencent
la srie
la
tran-
mme entre
l'ancienne forme de
la
circulation mtal-
lique de l'Asie par des lingots de poids exact, mais sans em-
preinte officielle, et
la
monnaie proprement
dite.
Ce sont
comme
,
qne plus tard on conservait Ct du numraire monnay dans les caisses du trsor public d'Athnes 1 mais
donner cours
Au
monnaie;
de vu.- de
tion
livre
CD
"lit les
caract
sentiels. liais,
le
au point
la
forme
et d
fabrication, l'inven-
du coin-matrice donnant tin type en relief (voy. U, chap. ni, ^ 1) constituera un progrs capital, qui
>re b
reste BBC
a SOOmplir et qui
qu'elle appartiendra
oayeur.
du revers
ils
opposent
le
le
ooin-
[{
i.
Corp,
p.
Ji9 ; BoBokb,
Si fifcifctlf .
4, Aiken.
f dit,
11.
PROLEGOMENES
l'iectrum de Gygs.
135
A en
les
monuments numismatiques
(et
tels
que nous
possdons actuellement
changements que de nouvelles trouvailles pourraient apporter ces conclusions), c'est Hrodote qui semble avoir
raison
quand
les
il
tion de la monnaie. L,
comme en
parmi
Grecs
le
Quant
lier
Egine,
c'est d'avoir le
la
valeur de
rinvention que les Mermnades venaient de consommer en Lydie, et d'avoir ainsi dot la Hellade de sa premire
naie nationale. C'est aussi d'avoir t le
monpremier mon-
3).
Par
l il
monnaie, puisqu'en
il
lui
permettant de reprsenter de
l'associa
de
la vie,
en
mme temps
qu'il crait la
les
forme de numla
le
raire qui
Grecs l'talon de
i,
2),
numraire
y a sans doute un srieux intrt rechercher lesquels, des Lydiens ou des Egintes, ont t les vritables inventeurs de la monnaie. Mais dans l'une ou
reste,
il
Du
l'autre hypothse, et
faisons,
mme
les
en admettant,
comme nous
le
que ce sont
ici la priorit
tant des
mme
en ce
136
qui touche
question d
la ci
(
art
que
-
les
gran
Institutions
fondamentales de
la
civilisation.
eux
la race
hellno-
ieuse
pour
b
la
raonni
ail
<
ette invention
fconde, qu'elle
S
1
u Egine
1
pour
aux
civili-
VA
antique ou aryenne,
autour de
la
Mer
.
Egi
elle
les
pins origina-
une
plus prcieuses
que cette
plus tard
la
la
Grce, a fournies
de IV
humaine.
S 3,
Propagation de
ses
la
l'i
de la monnaie.
1.
De
la
Lydie
et
d'Egine,
L'usage de
ment dans
Lydie dan
monde
hellnique
la
i
de
la
qui jalonnaient
de
et
l,
mer, but
le
littoral
de
la
Thrace
de
Macdoine
Ds
I
les
parties de la Grce
.
|3
les
(
le
milieu
du
un pays ou
tablis,
dans lequel Us ne
leur monnaie.
C'est des
rois
lydiens,
qu'ils
venaient
ter,
PROLEGOMENES
que
les
137
le
m,
1).
Au
monnaie ne
se
provinces intrieures de l'empire (livre VI, chap. iv, 2). Tant que rgnrent les Achmnides, la monnaie fut surtout rpandue, parmi les contres soumises leur sceptre,
dans
celles
journaliers.
Dans les provinces plus recules au milieu des terres, l'emploi du numraire monnay s'tait trs-incompltement naturalis, et la masse principale des mtaux servant aux changes circulait toujours au poids, l'tat brut, comme du temps des empires plus anciens de Ninive et de Babylone. Ainsi, tandis que le Lydien Pyths,
tyran de Clnes, possdait, au rapport d'Hrodote
(1),
royal de
monnaie d'or
(2).
C'est en grande
ment pour
nides, l'or
la destination spciale
et l'argent
pour
la flotte,
car
des textes
d'autres
indications
positives
tait
nous
affect
la
ma-
(2)
Diod. Sic.
XVU,
60-
cf.
138
ou de simple
par de gros gages.
lux,
dont
il
Chez
les
Phniciens, d'aprs
les
monuments parvenus
lefl
;
lus anciennes
le
VI,
cliap.
iv, 2),
lorsque
relations maritimes
avec
les
En Egypte,
l'usage des
le
commerants grecs et phniciens de Memphis et de Naucratis, non pour celui des indignes, puisqu'i d'argent et que le peuple gyptien, s'agissait dYjusque sons
les
vi, 1),
conserva
pondraux,
le
Aryands, que Darius punit de mort dans des circonstances encore assez obscures, mais ayant trait son
mon-
nayage (voy.
i,
1).
de leurs En Italie, ce fut aussi l'influence des Gri nombreux tablissements qui lit connatre et adopter par les peuples indignes l'emploi du gne montaire danleurs oprations de ngoce. Les premier.- essais de monS,
l'imitation depii
la
coloni
que
T.
la
Lydie, p. 33.
.
!.>
ti'xte*
;
relatif..
.
> ,1* paye en or des troupes de terre eool d'ar-cnt \ 11. S, I. | POUI la fabrication de pitVrs M \ de l'objet spcial lu payement do la flotte voy, IYW VI, chap. i\.
\mopii..i
..
PROLEGOMENES
de Pise; mais
et d'argent,
la constitution dfinitive
139
n'eut lieu
faisait
accompagne d'un aes grave signatum coul, dans l'Etrurie que sur le modle de ce qui se
le sicle
qui suivit
la collision des
deux
flottes
Hiron
est
er
(livre
VII, chap. n,
Cumes
et de la
VII, chap.
il,
3).
Euxin
l'usage de la
monnaie; mais
il
Dans tout
le
bassin
du Danube,
apportait
le
le
se
com-
Grand
et
de ttra 2).
drachmes de
Pile
de Thasos
(livre
En
le
nord de l'Espagne;
c'est
seulement
les
le
contact
Grecs de
Sicile
qui
dcida fabriquer
aux
tradi-
tmes montaires
dans
l'le
I,
siciliens,
et
chap.
y subvenir aux ncessits militaires (livre VII, 1). Mme aprs la cration de ce monnayage
140
siculo-punique,
se passa
un certain tcnr
le
ire
avant
mettre sur
continent africain
lral
une monnaie
taille d'aprs le
systn
qu'elle
>
l
.
l'Inde
VI, chap.
v, g
ce
furent
tes
con
ave.' la
civilisation grecque,
monnaie
d'change ne
I .
Be rvle
l'arriv<
et
les
monnaies national*
aussi bien
rattachent
par
avaient
la
lai-
VI, chap.
v, la
2)
!\)
-
montaire dans
[livre
VI, eh. v,
\
.
g 4),
leur tour
monnaie sur
II
celle
chap.
v.
r. Les
Sbreux,
c<
du temps
snv
..
os, sules
birent l'impulsion
mmune,
tout en
accommodant
\
monna
VII,
pr<
<
chap.
^ v,
et
prpara
XU]
^ h monI
4).
grands
traits, l'liist"ire
les peu]
la
sommaire de
la
propagation de
le
la
monnaie chez
B*y
dveloppement formera
voit q
il
seconde
On
rattache une
race
hell<
entourant
la
Mer
en Lydie ou dans
PROLEGOMENES
l'le
141
d'Egine.
La monnaie, comme
faites
l'alphabet, est
une de
sur
une seule
fois,
un
un peuple
plus ingnieux que les autres, qui ont rayonn d'un centre
les directions et
Du
fait
fait
s'est
de bonne heure,
elle
l'a
propage dans
les
le
pays qui
comme
Japon
et
Core (voy.
est
le
Chine
un monde
comme une
sommes
les hri-
LITRE
II
CHAPITRE PREMIER
LES TROIS MTAUX MONTAIRES CHEZ LES ANCIENS
1.
Rapports
Dans l'antiquit, comme de nos jours, les trois mtaux adopts partout, d'un commun accord, comme
1.
l'or,
l'argent et le cuivre.
Aussi
feriundo (voy. livre III, chap. ni, g 2), titre indiqu con-
stamment sur
les
monnaies et dans
les inscriptions
par
De
l aussi le
type
I,
chap. n,
g 5), personnifies
presque tous
les
ar-
gento essent
blie signanto
(2)
Cic.
:
Epist.
Aes,
M
R,
t.
Cic. de Leg.
r
,
3, 7.
Eckhel.
i.
D A
t.
V,
p. Gl
Mummsen,
II,
p. 45.
10
14G
Comim
la
1"
rmant
antique,
masse principale de
i
dans
le
le
monde
et
m<
imbrant en
mme temps
que
cuivre
pouvant
ime et un
Gn
s,
comme
chez
la
plupart d
le
\
dernires annes,
peu plus
loin, le
deoe chapitre).
2.
Dans
tout
chap.
I
m.
VI, chap.
Il,
ainsi
dire normal,
l'oi
3,
l'argent
::
1
:
tait
18
&.
'est
la
que Darius
fils
d'Hystas]
sa
pour
aps
l'or
3
I
is le
mme
poids
.nt
que dura
la
le
variation partout o
lait
VI
chap.
i\.
H
\
num.
I.
lll.
p.
I)
Brandis.
tuf
nv.
(3'
Berod L m. 9
,1883,
''
l". p.
R,
t.
1.
p.
il.
Bru
lit,
p.
147
Grce , ds
la
premire partie du iv 9
tait
sicle,
notablement
qui tait
comme
celle
un passage de
Lysias (2), qui, additionnant 212/3 talents d'argent et 5,000 statres d'or, y trouve une somme totale de iO talents
d'argent
;
comme
1
,
dont
en
il
il
et
chap. IV,
2)
les
comptant
22
(3),
indique un rapport
mme
(4)
il
est dit
nistration financire
la
Rpublique de
l'or
(1)
t. I,
(2)
XIX,
(ap. G. Millier,
la
Fragm.
hist. gr.
t. III,
de 22; mais
mot
attiques est
l'ancien texte
la
du mdecin
d'Artaxerce
Mnmon,
darique
comme
monnaie perse ou 20 sicles mdiques, trs-suprieurs de poids la drachme attique. Cette explication me parat prfrable celle de Brandis (p. 8G), qui suppose un tarif dans lequel
on aurait momentanment fix 20 drachmes le cours auquel la darique serait admise Athnes. Les modernes ont commis la mme erreur que
Nicolas de
Damas au
la
de Xnophon (Anabas.
1,
7, 18)
qui se rapporte
attique.
(4)
valeur de
*fT)t&. p/aio)..
Mtrologie, p. 170.
i.
148
le
LA
de
(S
gr.
63 valant
r>
drachmes d'argent,
mtal, de
1
gr.
L,
on
7 1/2 statres du
mme
gr. &8.
la
Aprs
jeux,
le
les
et
conqutes d'Alexandre,
masse de mtaux
lit
affluer en
butin de l'Asie,
l'or.
baisse de la valeur
Dans le demi-sicle qui suivit immdiatement les victoires du monarque macdonien, la relation de ce mtal 10. Ainsi Mnandre, dans l'argent tait a Athnes::
de
1
:
-a
comdie dn Dpt,
t\i><
faisait dire
fils
:
un pre qui
se
plai-
gnait
prodigalits de son
Malheureux, tu m'as
dpens la valeur d'un talent d'or que je tenais en rperv Ce joli garon n'a pas mang moins de dix Et plus loin
:
talents d'argent
"2
Vst
le
mme
(4)
rapport qu'indiquent
pie
ilmarque (3),
n'indiquent pas
B
Dion Cassius
C'est
ou des
lurces qu'ils
aussi celui
guen
,
raisons
de penser que
l'oi
Grce d'Alexandre
Brandis, p. 281.
Pollux, l\.
Hesych.
I
v.
>
lt,
An
;.'.
p.
840.
Soid
/'
i
Voj
~
lu ivstt*
ilv.
tous
lu QroDorioi
I
tk H.
il.
Wll,
18
Tit.
Lu.
WW1II,
11.
149
et les Etoliens
ne
soit
Dans un
de
trait de ce genre,
en
effet, les
du
les
mme
mtal
(1).
En gnral,
dans
les
grammairiens et
de
l'or et
de l'argent,
du pouvoir vritable grand nombre de contres, avant Alexandre, et en particulier dans le monnayage royal des Achmnides, on a cherch tablir un rapport simple et exact entre le numraire d'or et le
les
deux m-
20 drachmes d'argent, l'hmistatre ou drachme d'or 10 (2) (voy. plus loin, le g 2 de ce chapitre) mais, prci;
sment pour y parvenir, on a donn un poids diffrent la drachme d'or et celle d'argent, pour racheter la diffrence
entre le rapport montaire
effective (3).
:: 1
:
10
et le rapport
de valeur
La darique ou
drachmes d'argent ou
mdiques;
(1)
(2)
Voy. Hultsch,
p.
176.
En pesant
que
l'ex-
le
premier
(Ilev. nurn.
il
1853,
p.
18 et
suiv.), bien
que
la
se fondait
150
LA
c'est ce
que
dit
et rien
de plus, et
la diff-
et l'unit d'argent
dans
deux
VI,
2) et
mtaux
chap.
tait ::i
13 1/3 au
lieu de
::
10
'v<y. livre
ii.
2, et chap.
m.
Mais Harpocration
^20
drachmes pour
w
la
20 drachmes
la
atti-
Comme
darique est
peu
l<
chose
|
attique,
il
semblait rsulta
10.
Aussi
a
la
confusion
commise p
ir
enfant l'erreur
de ceux des modernes (4) qui ont cru pouvoir affirmer que la proportion dixime entre l'or et l'argent tait constante
et la
plus habituelle de
'ans
la
quez Queipo
et
de Brandis.
si
Aussi bien,
fut
le
rapport
::
admis
tain
eii
temps,
des deux
mtaux y
l'or avait t le
mtal
circulation
(1)
Anabai,
i"i^
1.
7,
i^.
\
Le rrtJ
moi
'le
t.
1.
je
p, 900.
i tabli
pour
la
premire
(i) V
.
par M.
iqaei Queipo,
Sapeof,
ihol.
ad Ariatoph.
IWM
Hurviu de
l.;i
;;v.;
Malli,
Ecoiwmie p Ittiqm
iu RomJM,
lit.,
I.
1,
t.
I.
p. iT ri suiv.;
I
p.
i2:
Hu
ITi
al
suit,
151
Achmnides
(1),
en avait
Le monnayage
mme
pied
les
deux
la relation
1); c'est
de
l
12 i/2
(voy. livre
un
absolument certain (2) et que l'on peut constater ds l'avnement de Ptolme Soter. Le rapport tait le
fait
mme
2),
dont
le
monnayage
d'or a eu,
du
reste, infiniment
On
remar-
du monnayage de Philippe II, celui qu'Alexandre le Grand avait d lui-mme admettre au commencement de son
rgne,
quand
il
mme
le
2 de ce chapitre, et
VI, chap.
v, 1).
::
En
de
1
revanche, le rapport
10 1/10 environ,
avant
Bosphore Cimmrien. L se
l'or
march de
apport des
d'argent,
circulait
(1)
Voy. Brandis,
p.
2i8
et suiv.
(2)
grec,
(3)
et 13;
Mommsen,
M H,
t.
I,
p.
Pro Phorm.
p. 914, d. Reiske.
152
le la
mme
(1)
pice
sur
le
march d'Athnes
tait
d
ix,
">_
lrachmes
voy.
livre
au
A Cyxicnet). Ceci
l'or infrieure
le
b'jt
une valeur de
mme
cotait
[ue
moment, o
::i
\
le
rapport de ce mtal
l'argent
lamm
statre d'or
du poids de9gr. 07
la taille
et
un ttradrachmed'argent
de 13 gr.
l.*>;
diffrente des
avons indique permet mieux que toute autre de retrouver ce rapport exact et par nombres entiers, sansfract
avec
1
.*
elle, le
jent de
gr. 13,
ou 2A drachmes.
3.
le
monde
b d plus
difficile
dterminer que
celle
(I
iota du dire du
s
(p.
-
uniqu
>. Poil. l\
jmev-
M. Hultich
i
161
i
mono
lie
un d
nployant
il
<i.in>
mpi
voulu n
:u
i
poSte. Celuin
le
m
le pin
nt
n
atti [ne,
r la
pi
'
'i
ii
se
rapprochait
[ui tait m
en ralit un rays
pie,
.i
1
14
par rapport
itre
i
ou phoca
il
de poidi
le
\
nien.
itrem -m
Faudrait
neitre pour
un
qui
153
mais
l'or
est
tomb Letronne
d argent.
;
(1),
quand
le
il
a cru que
le
plus habi-
du mme
poids
La
ralit
qu'aprs Alexandre la
drachme d'argent tait le plus habituellement divise en 60 chalques ou units de cuivre (2); mais le poids normal et rgulier du chai que n'tait pas celui de la drachme
d'argent, et par suite le rapport de valeur
les
::
60 entre
le
deux mtaux n'en rsulte aucunement. A Athnes, dans les premiers temps o l'on monnaya
vers le milieu
cuivre,
du V
sicle
avant J.-C.
::
(3),
on
48 avec
(4).
lequel
demeura toujours
la
le
mme; autrement
on dcida que
la
Mais
poraines (voy. livre VI, chap. IV, g 6) montre que la relation de valeur des
alors
::
72 1/5
(5);
(1)
Rcompense promise,
p. 11.
(3)
Bckh,
Staa'shaushalt.
I,
p. 770.
(-i)
(5)
Brandis, p. 292.
loi
it
chez
dans
la
mai
mines du Laurium
sur
le le
march d'Athnes.
Grand,
l'cart est
\
1
.
Dans
le
monnaya
fort
d'Alexandre
notablement plus
La drachme d'argent
.V2 et le
y vaut
elle est
1
de 4gr.
chalque d'en*
effectif
ce qui rvle
(
un rapport
::
.><)
s,
le
rapport montaii
::
60
est
presque
La drachme d'argent
:
valait bien
60 drachmes de cuivre
'
3)
mais
comme
la
mire ne
7,
tandis que
la
[voy. livre
1.
chap.
la
m,
g 1, 2),
la
il)
Brandis,
l
|.
901.
s'tre
ra qi
:-'
ent.
Pins tard,
l'augmentation de raret de
la
cuivre et de
rleur de
la
drachmi
que
lea
:
fui
De
tinclion
''un-
l,
dans
mes dues en
cntvra don!
;
,
chang, ^a
le
et
en
sens a t parlai*
Lumbn
p,
bo
et
13;
liJ
Mommson,
P
H,
t.
1.
p. STJ et
muv.
Hultach,
S.
et
le,
article
Wmght dans
Smith;
dam
155
monnayage
1
:
60, mais
::
161 environ.
le
des
circonstances
conomiques
le
mtal
Lagides,
comme
dterminer approximativement
la relation
de valeur
le
la
plus
aux
chiffres
monde
:
grec, ce
le plus
comme
le
rapport commercial et
e
,
comme
cours du iv
livre
VI,
le
Nous arrivons constater d'une manire presque certaine rapport approximatif, en chiffres ronds, :: 1 105 dans la
:
numismatique d'Olbia ou Olbiopolis sur l'Hypanis, l'poque qui vient d'tre indique. La circulation montaire des
pays situs au fond du Pont-Euxin, sur
la cte
de Scythie et
mmes
chap.
jusqu' la
i,
fin
des
livre III,
8;
livre
VI,
livre
5).
L'or,
comme
y tait d'une abondance extraordinaire, et par suite un cours plus bas que dans les autres
le dire,
nous venons de
(1)
cit. p.
156
-pende
OS de la
*
monnaie d'argent, et
iv
seulement du milieu du
iys, [ar
Maiscommc un commerce
tif, les
l'in-
suffisance delenj
-,
que
si
L'argent, import
rmed'
brang
p:
il
la
contre,
n'y
avait pas
cart
la
et le
cuivre formant
Olbia, plus
i
ris*
ts,
uii et
d'or,
comme
le
faisaient lea
[uea
livre
d'Asie Mineure
cliap.
III,
l'poque
de sa
fondation
VI,
.A
de monelle
apportes
de
la
G
(p.'
bonne
au
qualit de mtal et
.t
du COUTS
d.'
t'a\eur
rouvaient
("taient
dans
commerce
d;:
international,
-:t
vi
d'Eube
comme
que
Chalcis et rtrie
[)
livre
VI,chap,
m, 3), sta
ise,
(D
pose
J'adopte bdI
.
pro-
\,
d'argent d'aocieQ
tj
voyait aoirieureouNil
menti du monna
y.
1
11.
II
'
:1e,
Le*
157
de
la
Baltique
(1
au V e
sicle et
dans
la pre-
les
ttradrachmes d'Athnes.
l'tranger les petites
Mais
le
monnaies divisionnaires. Les gens d'Olbia, qui avaient des ttradrachmes grecs d'argent suffisamment pour n'avoir
pas besoin d'en faire eux-mmes, prouvrent, dans
cours du V sicle,
rieure.
e
le
le
comme
Grecs
suprieures
en firent un vritable
que donner
la
les
valeurs minimes, ct de la
et de la
Levezow, Ueber mehrere im Grossherzogthum Posen gefundene uraltgriechische Miinzen. dans les Mmoires de l'Acadmie de Berlin pour 1833.
(1)
(2)
Il
comme un premier
essai
de donner
avant
la
essai
tent
lenticulaire fondue
mode
italique,
la
mme
ville. Ils
ont
la
forme d'un
sterlet
un des cts
;
est
model en
relief,
montrant
nageoire brachiale
un nom
magis-
On en
de
trois
158
L.V
pour types
le
masque de G rgone
n y voit
appar
let,
le
;
On rua
57
g
trois tailles,
mes, 76 grammes,
uni
chiffire
grammes
(1
La
s
ompose
comprennent
4.
11
est
manil
.unie l'a
i
Khne, que
division de
ceci se rapj
la
drachm
;halq<
.
remplacer
autres
vil!
1
les
nr divisionnaires des
ethmi
les
-.
6,
12 de la drachme), et reprsenter
.
mmes
d' la
valeurs.
:.
saurait douter
que
la
drachme
rapportent, ne ft
drachme
-
attique,
puisque
la
monnaie athnienne
plus rpandu dans le
Le
tait
]
le
numrain
antrieurement
la
le
ime
lue
eub
nt l'un,
anci
s,
et
.
mi
donl
If la
Voy. K
Saint-]
.
M
the*' <lw
>ui
la natii;
i
:ialion
de Cet inonuUiredu
inm
insoutenable; elle
trti
lurunefi
I APIXO,
'
n TAPIXO
.
Blaramh
Mute
I.
7 et 8,
du
t.
I,
p. 4
rrrgove
I)
A.
::.
1/ ...
du pru
I.
159
pareil, et
que
mit
temps d'Alexandre
quivalant
le
un
1 d'argent (1).
me
moments
dtails,
l'a
dans
la question, puis
un exemple d'aprs quelle mthode la mtronumismatique procde pour lucider ces dlicates
rapports
l'antiquit.
et ceci est
questions des
de valeur
entre
les
diffrents
mtaux dans
Au
le
reste,
cuivre et l'argent,
les
la
employe chez
Grecs que
d'ap-
eux. Il en rsulte
qu'ils
la
aucune importance
maintenant nous prenons pour point de dpart l'indication, donne par Dmosthne, du cours de 28 drachmes attiques d'argent pour le statere de Cyzique, en or fortement alli d'argent ou lectrum, au Bos(1)
Si
phore Cimmrien, indication qui se rapporte une poque un peu postrieure, mais ne doit pas beaucoup s'loigner du cours normal de la mme monnaie au temps o fut mis Yaes yrave d'Olbia, nous trouverons que pour corresponlre un cyzicneil fallait 50 des plus grosses pices de cet aes yrave, 108, 224 et 336 des autres. Nous venons de dire tout l'heure que le cours de 28 drachmes pour le cyzicne indiquait rechange
de
1 d'or
il
la
mme
donne,
d'or.
|60
I.A
mtal.
et cela
monnai Del l'irrgularit du poid relativement de fort bonne heure par exemple,
;
les
chalques d'Alexandre
'
.
le
Grand, dont
_r.
le
poids normal et
environ, varient de
Les
exemplaires bien(
De
la
l aussi,
comme
faii
-
chez
la
moden
lait
l'habitude de
valeur
a
lgalement dtermin
pas
bs
sandre,
si
ce n'est en
(livre
la
Egypte
(livre
\
71, chap. n,
Carth
deux pays o
monde proprement
la
loi
un
du cuivre
En
1
Sicile,
jusqu'au temps
/me
circulait
ih>>
comme
i.
l'argent
pour
::
sa valeur relle
l
:
rapport
livre
la
deux mtaux
\
l
tait alors
250
(i
VII, chap.
le
l'Itali
mme poque
!.
et
chap.
et
:: \
-\
el
deux rductions
les
SU
de
la
r,
Denys
purement montaires ; elles rsultrent d'une diminution arbitraire de l'unit de compte, qui constitua
i
lue*
i\
..
\.
1.
1,
161
une vritable banqueroute gouvernementale. On aurait donc tort si l'on cherchait, comme quelques savants (1), y trouver l'expression du rapport rel de la valeur effective
et
Chez
les
premire guerre
punique
pour
les
(2),
commerce, de
la
se servir
valeur de son
le vritable
comme
en Grce,
in du livre VII). En
il
mme
temps, vers
le
sicle
de Rome,
se trouvait
dans
la circulation
une
ment des esclaves un impt de 5 0/0 qui se payait en or, aurum vicescinarium (3). Le produit de ce droit formait dans le trsor une rserve pour les besoins les plus urgents,
rserve qui montait pendant
la
de l'argent.
rsulte
cependant de
il,
de
2)
(1)
(2,i
Brandis, p. 278.
Plin.
Hist. nui.
t. II,
XXXIII,
et suiv.
3,
44;
Momm-
sen,
M R,
p.
27
10, 7;
XXVII,
;
10, 11.
XXVII,
10, 11
voy.
Mommsen.
/?,
t. II.
p.
109
11
iv
:
Bcle
avant
.
l're
chrtienne,
le
l'or tait
15
'
'est
galement
(2)
rapport qui
\'I1,
titla
i.
mme poque
en Sicile
livre
chap.
v
\
1
.
.
milieu
1
,
du
sicle
de Borne
chap.
m,
ssairement
pice tait
indiquer
h
valeur
admise
[3),
ou bien bb relation
ai
<
lement en
iampanie
i
pour
les
livre
romaine,
naturelle
s'
ihiffre
est
XXX. L'interprtation
pourtant
le
la
plus
qu'il
serait celle
_ir
d'une valeur de 30
rapport
::
1800
cuivre jette
dans
a
i
insolubles.
::
Kl.
l
:
Mommsen
10 p
>ur la
Bupp
dcomposer en
'.
l'ai
et
::
180 pour
le
celle
l'a
de l'argent au
cuivre
::
l
cuivre-,
mais ce
territoire
moment
romain*
rapport de
dans
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le
ertainement
le
et
est
urs
S oat ait
tarif
un
dsavai
peine vraisemblab
de
mono
,
monnaie
au
<{ui
et
Be
fabrile
nom
pour
compte de
la
\\
Dee< ke,
mg
I
w,
t.
II.
I.
p.
Ti
v\
dani
>.i
1er,
Dl
rnJ..r,
yommten, V
.
/.'.
t.
I.
p,
131;
Barda] Baad
Hittorfoftk
p.
it.
d,
/>.
t.
1.
p,
163
mme
cier
il
l'et fait,
il
dans la province
ct
,
mme o
250,
1
:
elles taient
mises. D'un
autre
si
l'on
1
est
I
:
au cuivre
comme
c'est
environ
est h
rapport
::
1800 entre
l'or et le cuivre
un
7 1/2 entre l'or et l'argent (2); cart beaucoup trop minime la valeur de For ne
: :
-,
suppose
Kome
Sicile.
moiti de ce
dans tous
les
comme au
30
sud, en Etrurie
comme
La mme
ob-
XXX
::
par
(3)
2o0
(1)
Il
me
semble que
les
temporaines de la pice d'or au chiffre XXX portent en elles-mmes la preuve qu'elles ont t mises d'aprs la donne d'un rapport :: 1 250
:
entre l'argent et
le
1).
Elles sont
la
du
poids de 9, 6 et 3 scrupules de
tion 25(Je entre les
propor-
fait
valoir exactement 9, 6 et 3 as
::
libraux.
Avec
la
Mommsen
l
est
1/2 et 2 ]/{,
C'est ce
que
la
j'ai
admis autrefois
et
conomique de
(3)
monnaie dans
l'antiquit, p. 122.
le
croire
M.
Mommsen [M
II,
t.
I.
p.
2. j{.
et
2'J()).
jamais chez
le
les crivains
d'nonc de
la
sommes de
do
l'as
commencement de
fabrication
libral
Madvig,
Emendationes Livianae,
natre lui-mme qu'
p. 16<i>;
mais M.
Mommsen
l'as
aprs l'introduction de
monnays.
i.
11.
101
LA MONNAIE DANS
le
:
I.
ANTIQUITE
il
pour
::
1
en
rsulterait
pltlfi
bas.' la
pro::
1
bable dont
:
faille ici
15 entre
l'or et l'argent, la
mme
qu'en trurie
et en Si-
cile (\).
le chiffre
xxx
)1
de
la
pice d'or
de h Bcrupul
une
pour
ils
il
le
Ptat actuel
.
manque encore
plus
ipte
l'unit
ainsi
la
circula-
tion,
En
ir
effet,
dans
il
i
les
temporaines,
le
pied de -
scrupul
9 de
divisions de la livre.
L'eiiatence du rapp
ire,
Autrement,
de - bctuunpanie,
I
irl
dm
dni
I
or,
ave
l'on
doit rap|
rut jucs de
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et la fa-
briq
ntiellemenl campaniens,
rit
en lettn
le
nv'lr
ir
un
'
<1>
forai
oee monnaiee, au
:
a rinaoriptioa
1er, Btitrttge, I,
freijf,
IFTArQJ3^
>i.
*ef.
pep
t
'
'y,/.
I
Mut.
p.
11,
Dec
Il
II,
pi.
I.
n
<l
port''
romme
mai
icription
XX;
v*/m
m
f,
unit
tr. I,
Larinana et l'm-
VZJ33
ll.pl.
i-t e(
t.
miu
A
<
III,
p. 18
cke,
A
ril.
r. la
p:
et
la >e<
tion
quinzime,
.*.
dtm
S
inacrita, a
10
'-t
drachme! d'argent de
adiqne par
i
lire
du tau
ait,
i
IN
.-*
le style
'
.
de cee mono
\
aide
i
du atauMHj
'
i|
165
le
sicle
de leurs
monnaies (voy.
auraient
livre
VII, chap. n,
pu parfaitement l'introduire en Campanie ct de la drachme d'origine grco-asiatique (dont le double tait qualifi de youppo) qui y rgnait. La question que soulve la pice d'or romano-campanienne du poids de 4 scrupules avec le chiffre XXX demeure donc en ralit
sans solution positive et enveloppe des plus paisses t-
nbres
(1).
partir
du milieu du vr
sicle
avec certitude
et de l'argent.
les variations
du rapport de valeur de
(217 avant J.-C),
En o37
de
Rome
la loi
les
le
l'Italie,
en vertu de
7, et livre VII, chap. ni, 3); c'taient des pices du poids de 3, 2 et 1 scrupule, marques comme
valant 60, 40 et 20 sesterces d'argent (2)
;
elles taient
donc
les
tailles sur
le,
sit,
moment
Hannibal
fort
suprieur leur valeur mtallique relle. Aussi l'mission n'en continua pas aprs la crise qui
y avait donn
officiel
du
Il
VI e sicle
de
Rome
du
le
cours normal et
de
l'or
(1)
faut remarquer,
reste,
Baron
monnaie romaine,
(2)
t. I,
p. 107.
t.
Mommsen,
XXXVIII,
Jf
/*.
II,
p. 113.
(3)
53.
16ii
LA
taux auquel
le
de
la
Rpublique
le
le
qui
en envoyait pour
la
par
I).
.\
rapport
valeur de l'argent
ll.-'l
in
A
1
la
dans
le
de
lui
lie
de l'argent; mais en
l'heure, ou bien
il
comme
bo conformait au
coun
rali-
ou bien
il
profitait
vaincuslui fournir de
sait
l'or
il
Au commencement
mtal qui en
tous
les
lit
une masse
[uilibrese
:: !:
le
subitement baisser
le
marchs de
VU
Maie
le ra]
11,91
de nouveau
la
1
le
rapport
le
officiel
de
l'or
L'aigent
au temps de
lut]),
\
.
dictature
se
Sylli
y.
livre
<
711,
[)
m,
J 5),
li\ :<
\ 11.
chap.
pour
mon-
nayes
car
la
par Csar
iber
guerre
le
lit
un moment
mtal brut
d'une
telle
faon
prix de l'or
comme
dans le commei
teroes d'argent par
ue sa valeur
comme
.
marchandise
(1)
tait celle
de l'argent
III
::
8,W
Mominson.
Btrab.
M
:
li,
t.
Il,
|>.
b,
/.'.
t.
il,
p,
IS
(4)
immsiMi. au inA
I
M
"
vu
II
(5)Saeloo.
If
t,
il.
p,
m.:
167
la
proportion montaire de
(1),
l'or I
:
l'argent
1
::
11,91
:
lequel devint
(2)
::
10,31 sous
Nron
chap.
et
iv, i).
des monnaies
mme
(voy.
fit
dans l'empire romain et dut amener un cart trs-considrable entre les deux mtaux.
cet
cart
vers les
la
mais sous
h
recommena
1
:
il
tait
::
rta pas
ce point
Un
Thodose 18
le
que_,
sous cet
em::
1
(o).
ce dernier
VII,
(4)
(2)
Mommsen, Mommsen,
.Mommsen,
M
If
Ii.
t.
III,
p. 4-2.
il,
/.',
t.
III, p.
III,
43.
t.
p.
\,
154.
(4)
18.
VIII. 4, 27.
p.
(6]
111;
Mommsen,
If
A,
t.
111,
p.
168
5.
ANTIQUIT
lu
ublique romaine
Lorsque
le
monnayage de
livre
Rome,
de
la
10 as (1), pesait
7:2
livre (2)
VII, chap.
ni,
3).
Or,
cette
comme
de cuivre (3) (voy. livre Y II, chap. ii, J5). Le rapport de l'argent au cuivre tait donc de 1 2&0, cart dj plus faible que celui qui avait
de
la livre
exist au
mps de
::
1
:
la fixation
de
l'ai
libralis,
deux
sic
S 3),
auparavant,
250
\)
il.
Syracuse
i,
chap.
i.
I),
et dans le
monnayage de
VII, chap.
II,
iv
sicle
avant
.).-('.
(livre
2).
Antrieurement, au
trusqu
la
sicle,
f
ba
288
L'existence de
d<
propor-
tion 20*,
quand
nt
fu
li
le
poids
,
mien deo
sicle
au ni
avant
dans toute
l'Italie
des
dater de ce
\
moment,
de
la
|
rapprochant
v
\
i
ment.
fin
(I,
Plin.
//
\\\ni.
1
:t.
;;
-
p M
t.
.
Ei
s<i.
rpt,
Q6
dA
147;
pol.
66
Borgheil,
0M
p. 8H
M
M
'Entres
p.
:
DMRBiifM,
I
.
L H,
II,
t.
II.
p.
56;
llultseli.
i.!
LeDOCtnant, Org*nitti$*
dU m
p.
I
rtutiquit, p,
et
Mommsen,
i
i
.!//(,
I.
II.
m. iv
..
P.
nt,
[>.
117.
M
Kir
li,
t.
I.
|..
2 U\ et suiv.
II,
p,
SI
B| d
!.
des
Elrusktr
....
169
le
poids de
l'as
ayant t abaiss
au sixime de
la livre (1),
comme
le
gent avait t en
(livre
1/84 de
il
taux auquel
la livre (2)
nous
demeura de1
devons en conclure
que
l'cart des
deux mtaux
n'tait plus
que de
140.
de grande dtresse
le
plus
Flaminia la rduction du
monnaies
Le poids de
dont
une once,
le
c'est--dire au
douzime de
le denier,
la livre, et
le
en
mme temps
meurait
(livre
on rglait que
poids de-
as au lieu de 10
VII, chap. ni, 3). Ces dispositions de la loi Flaminia prouvent, au moment o elle fut rendue, une proportion de
cuivre.
1
Sous
le
rgime de cette
loi, la
monnaie de cuivre
tait
elle
effective
le
ou reprsentative, comme
Rome
depuis
commencement de
la fabrica-
peu de chose prs conforme sa valeur mtallique. n'en fut plus de mme quand la loi Papiria, rendue vers
re, eut encore rduit l'as de moiti (4) (voy.
89 avant notre
(1)
Varr. De re rust.
I,
10,
2;
Fest.
p.
98; Plin.
H N,
XXXIII,
3,
4i; voy.
3,
Mommsen,
p. 14 etsniv.
(2) Plin.
XXXIII,
132;
Cels. V, 17,
Mommsen,
voy.
/?, t.
II,
p.
23
et suiv.
(3) Plin.
XXXIII,
3,
Mommsen,
II,
t.
II,
p.
13, 07 et lo3.
(4)
p.
18;
Mommsen,
H,
t.
II.
p. 73,
407
et 420.
170
me que
comme
elle l'tait
tablissait
la
que contre
la
d'argent
il
suffisait
de donner sous
forme monnaye
tout au plus
('('tait
tait dj le
VII, chap.
i
iv,
tablissant, ct
du denier
d'argent de s
itres
le
l'aureusd<
1
iOlivi
dupondii
de cuivre
.
de laiton pesant
n>i;.
l<
once et
I
.
2 once, puisd
I
ma
rapp
alliage
pesant
'3
d*<
donne
ivants
3
\
,
entre les
diffrents
mtaux bous
les
la
forme monnay*
deu
commerciale
eut
I
li,91
l
60
28
_>
Sous Ni on,
(livre
le
poids
iv. g
J
r
l
difl
monnaies
VII, chap.
blil l'chelle
//
V XXXH
-
\i.\i:i
prfl
II
Juhn
la
t
.Vu?
l
1
Utc
<!>
Cavedonii
|
i
p.
i-i
Mon
/.',
I.
III,
\.,>u\
v.
M mntao,
R,
t.
p.
Kl
171
10,31
1
366,66
35,55
1
733,33
71,11
2
iv,
1) nous pou-
vons
Or.
Argent.
Laiton.
Cuivre.
9,375
1
375
750
80
2
40
1
On
du
Cet alliage
artificiel,
point
que
chap.
il,
3,
avec une
me
la
grande
crise des
monnaies pendant
le III
(1)
(2)
Mommsen,
R,
t.
III,
p. 43.
t.
III,
p.
379; Mommsen,
fl,
III, p.
47.
I,
Selon
2),
le
beaucoup infrieur
l'dit
l'or pour
tien
couleur,
Dans
de Diocl-
De
pretiis
rerum venalium
et 2:i),
de
laiton
(3)
la livre
de cuivre.
Eckhel,
Neumann, Pop.
;
reg.
num.
vet. t.
la
I,
p.
200;
D N,
t.
I,
p. cxvi
La Saussaye, Numism. de
178
chap.
est impossible
de suivre avec
la
mme
nombre u
fui
s,
me
t
rapport
du
euh
que
la
gent.G
de
positif
monnaie de enivre resta jusqu' un certain point trangre aux crises de l'argent, parce que la fabrication B*en trouvait confie a d'autres mains (livre III,
iv,
. nt finit
faisait
rle
Cette valeur
60 pour
le
lai
Le rapport
1>.
-
montaire du enivre
aux
le
air
taUZ avait t
mme
QOUfl
de
VOT, BUT
cuivre.
Hais quand, au ni
sicle,
toujours
que
celle
que
I
le
ce
nom,
-
en
conventionnel, on
ri
d'assignat dcri,
de
euh
natorial
Unp
de
argent, auxqu<
plusieur
plus
I
lait
donner une
Aussi ce fut
l'histoire,
valeur nominale
par un
la
fouit
dans
les
Moinroteo, J/
fl.
t.
UI. p,
173
comme la
(1)
seule
monnaie ayant
2.
du mtal talon
On peut
nurent pas
la prtention
de ce que l'on a
le
double
le
comme
il
talon fondamental
Seulement
comme
ment, suivant
et des poques.
En
livre
Asie
VI, chap.
m,
1), et
dans
le
systme de
la
monnaie
tant que
iv, 2),
dura
la
l'or
qui joua
le rle d'talon;
du sang de Darius, trslibraux en ce qui tait de laisser aux cits soumises leur empire le droit d'un monnayage municipal d'argent
(voy. livre III, chap.
i,
1, et livre
VII, chap.
le
2), privilge de la
iv,
monnaie
d'or.
le
comme
(1)
Mommsen,
les
/?,
t.
III, p.
allemand
174
Cyzique
d'or et
Phoce, ce fut
le
monna;
le
cet
et
allii
d'argent que
que
l'on
considrait montairement
comme un mtal
le
part
roy.,
dans ce chapitre,
^ 3,
2).
dbut
S
:>
nichap.
;
>;
iv.
:>.
et le
c'tait
dis]
lier
plus
abondamment leur
fait
sition et celui
Egii
<
frapper
li
y. livre I,
s
adoption de l'talon d'argent adonn naissanc* une infinit de locutions dans la langue grecque. Nous avons Bignal plus haut (livre II, chap. n, 2) l'emploi
signant
toute
hell-
nique
celui qui
change l'argent
.
lui qui
|
I
banqui*
t
lui
si
mme
elui
'.
qui rassemble
l'ouvrier
l'ar
monr la
i'ai
.Demi
monnaii
s,
on apj
u
l'htel des
le
trsor.
les
Enfin
certaines villes de
l'Asie
Mineure employaient
au
its
expressions*
.
plus
mains
chef tous
'i<'
les
peuples de
l'Italie
jusqu'au consulat
L85
le
A. Ogulniuaet C Fabius
l'talon
.1.-
fut
de cuivre
(ii\ re \ il.
laterde ce
moment jus
d'argent
la
lin
de
Rpublique, on
adopta
l'talon
175
VII, chap. ni), et enfin, sous l'Empire, l'talon d'or VII, chap. iv et
vi).
2.
Except
o rgne
le
de 100 grammes,
comme
au
sicle av.
valeur rciproque
du
point de vue montaire, Les espces de cuivre ont toujours trop le caractre de monnaie d'appoint; elles repr-
l'on attache
un
valeur intrinsque, l
mme o l'on
cherche
la tenir
rap-
Que
le
cuivre baisse
la
comme mtal
elle
monnaie que
l'on en fabrique
affect;
cours sensiblement
qu'auparavant, mais
n'en
car cette
monnaie ne
sert
mme
le
rapla
port de
l'or l'argent.
Ceux-ci affectent de
manire
en
176
I.A
question de
la
la
nature
in-
valeur
les
pices constiet
tuant
le
numraire d*or
numraire d'argent,
le
du
cours
us la manire de rgler
la
la
condition rciproque et
la
fabrication de
monnaie d'or et d'argent, le monde antiquea connu et employ deux systme Le premier, qui remonte aux origines mmes du monet
nayage en sie
lux habitudes de la
monnaie proprement
y. livre
1.
chap.
m,
|1,
el livre
VI, chap. u,
>;
et -
cons
irtirdela
la
un pied
la
.
diff-
rent
belle
faon que
premire valt
ode un
tandis
I
nombre
cact* par
que
1
l'cart
insi
de valeur relle
13
que
l'on
procda dans
et
sri
re pri..
des
la
conqui
i
ainsi
fixation
du Bystm<
tonnaies d'empire
chmnides
dan-
m,
l'poque
P(
min
briquant
(pie
de
la
manire qu'elle
tut
dans un
la
monnaie d'or du
au pair.
pratiq
d
I
tin,
de rela
me
l<
tait
trs-commode dans
que
la
entre
177
taux diffrent de l'unit de l'un et de l'autre sans changement, ou n'prouvait qu'une variation
pt
se racheter
telle qu'elle
montaire toutes
l'or, soit
il
de l'argent.
Quant un
de
la
fait
fallait nces-
monnaie d'un des deux mtaux, pour en changer le poids et la remettre, d'aprs les bases du nouveau cours,
en rapport exact de valeur avec
celle
de l'autre mtal.
Dans
les sicles
mnides eurent
13 1/3
fois suprieure
le fait
chelle
rieures de l'empire,
l'or,
forte-
le fait,
mme
valeur
commerce
les
et leur
Athniens con-
Comme
tous
;
Grecs d'Europe,
ils
c'tait d'ailleurs le
saient
et
richesses.
le
march
(1) Brandis,
i.
j>.
248.
12
178
d'Athi
ils
qu'ilfl
vou.ient
dation
de FAttique,
1*2
ou
2, que
il
Athnes VCT8
du
e
sicle
les
avant J.-C.
inscriptu
IV
Dans
de constater qui
ates
commer-
pendant toute
les
la
ndes
entre
Alexandre. Mais
onayer cet or au
les
nom
de leur rpublique 9 et
la
forme de lingots ou
fixait
banque
librement
le
cour
uve
toujours plus bt
qu'il est Lnd]
monnai
lui-mme
e
qu'il
peut
bc
procu-
rer et administrer
en
toute libertj
Bai
in
du
qui
.t.
11
rentrent
a
tous
dans
la
priode
la
lir
mites (l).
ite;
Mais
public.
aller leur.-
De
plu-,
l<
pr-
lantillons
1
qui
en su]
j.
1
ot
Kliv.
HullBCh,
179
un nombre exact
un rap-
Us
exactement sur
le
que
d'argent,
c'est--dire
une pice de
circulation,
telle valeur,
tel poids.
La monnaie
la
gouvernement dans
intrt et
quand
il
trouvait
un
un avantage
la
fabriquer,
comme
moment de
l'mission, et qui
les circonstances
ses,
quand
le
n'tait pas
elles restaient
dans
la
empressement pour
Le
le
de cette
un lingot dont
le
Ion d'argent suivait librement et sans entraves les fluctuations commerciales de la valeur
du mtal
(1).
(1) C'est
ce que
Xnophon
dit
trait
Sur
les
revenus de l'Attique (IV, 10), o, aprs avoir avanc que l'or pouvait tre
pour
le trsor
il
Cependant
je
dois dire que, lorsque l'or abonde, son estimation devient moindre, et celle
de l'argent plus grande. Nous disons cela an de pouvoir insister avec plus de confiance sur l'utilit d'exploiter les mines d'argent, car on en trouvera toujours, et l'argent ne perd jamais sa valeur. Cela
avoir t l'opinion de l'tat avant moi.
me semble
Pour
les
donc
le
mtal valeur
dont
la
riable.
i.
12.
180
LA
le
Alexandre
du systme
Bon or le
mme
),
poids
sans s'in-
quiter de savoir
en rsultait entre
Jeux
mtaux un rapport de valeur en nombres tionnairt 3. C'< si ainsi qu'il donna son
une lasticit
telle
entiers ouf:
me montaire
ut ans a} ra Ba
que
ses
monnaies de
f
l'un et de l'autre
mort
dans
une tendue de
la frontire
d'Egy]
dire
d'Alexandre,
le
tait
certainement diffrente,
queoette
la
dure d'un
qui vit,
comme
k l'heure, de grandes fluctuations dans le cours rciproque l'or et de l'argent. Ce qui rendit ce fait possible, c'est
qu'Alexandn
luil
it
pari
|
ktl
niens,
de Bon
Btai
d'or une
de deux drachmi
d'une
fa<
ma
les
trouble
dam
le
toutes
variations dans
temple
d'Alexandre fut
de son
suivi
par
la
plupart des
le
Darchies Issues
empire,
monarchies dont
mono
[\)
1
l'or fut,
du
livre VI,
1er,
yumismutKjU'
181
Chez
les
exac-
tement sur
le statre,
le
mme
rapport
::
12 1/2 et qu'alors
25 d'argent. Mais aprs son rgne, tandis que le poids de l'argent reste invariable, nous constatons une diminution
de
l'attribuer
une mesure
la valeur
du cours de
13 (voy.
Pendant toute la dure delaRpublique, les Komains, l'exemple des Athniens, ne fabriqurent de monnaie
3.
d'or que dans des cas exceptionnels, bien que toutes les
forme de lingots ou d'espces trangres librement tarifes par le commerce (1). Au reste, cette poque,
or, sous
ainsi
que Ta
trs- justement
la
remarqu M. Mommsen,
les
monnaies de
Rpublique
la
commerce, tandis que les grandes oprations commerciales se rglaient en lingots et au poids. On peut
mme
il
n'y eut de
monnaies d'or romaines que frappes dans les provinces, par les gnraux en campagne, en vertu de leur imperium
(l)Mommsen,
fi,
t.
II,
p. 110.
182
et
I 7
le
[,
en particulier
celles
de
l'anne 557
ciniscs
Rome
(livre
VII, chap.
m,
3), furent
comme
;
mme un
caractre
par
les
circonstances
politiques
1
,
du
Plus
moment
tard,
au contrai]
lec
,
orei d
Syllaet de
Bar
Pompe
livre
VII, chap. ED 9 5
iv,
aime ceux
livre
VIL
chap.
1), d'aprs un principe analogue celui du monnaya d'Athnes, ne furent plus des pices d'un nombre fixe de
deniers
'le,
OU
nt
f
1/30 ou
40 de
[a livre
semble avoir
quelque chose
Du moins
il
s'att
faire
que
le
denier
dan-
donnes du cours
leux mtaux au
v
.
.
moment
,
nue
continua
ni
on
faire
de mme, et,
l'on
fil
menti
les
la
monnaie, on chercha
lement sur
pices
POU
ni
Ton
voit
diminuer en
mme temps
VII,
le
poids de Paureus et
g
du denier
livre
chap.
iv,
1).
poque, remarque
IL Ifommaen
m.
u.
(1),
Por et l'argent
(i;
Mnmnmi, M n
\,
p.
ce
183
que
le
ce
du tout
cc
ec
On
si-
<c
plus d'or
que d'argent.
VII, chap. iv, 1) donne de plus en plus aux espces de ce mtal le caractre de monnaie reprsentative
ce
et presque fiduciaire,
ce
On
a vu, continue
M, Mommsen,
ce
au xvn
en
sicle
le
ce
ce
mme temps
ce
ce
peu
que
ce
au lingot d'argent
ce
ce
15,75, la monnaie d'or tait la monnaie d'argent 14,29 (2). De mme Auguste, en faisant frapper
celle
ce
de l'argent;
le
ce
l'or
tait
devenu
mtal
ce
(1)
(2)
p.
103 et suiv.
184
i
LA
en deniers
et
comme on compte
et
encore
en shilling d'argent;
c i
i
la
quantit
1/25 d'aurens. 1
i
<(
trou-
ce
pes
II).
Pline (2
g'
fait
payer
les
Nron
celui
di
time v ivre,
ment le
ou 40
titre jusqu'
de
fin
Bans p
le
mcanisme
changes
malgr
dans la fortune publique, parce queFaureus, deux rductions successives, gardait un poids
ni
que commence
la
grande crise
2
iy,
.0
aggravrent encore en
les
continuant; au
La premire
tut
la
lui
mme
beaucoup celles que l'en peut admettre raisonnablement pour une monnaie d'apSud
//
m,
/'
mit, 7
\\\r:
3,51.
185
mme
Le premier rsultat de ces mesures fut d'abord en peu d'annes une dprciation inoue du denier, rest
jusque-l l'unit de compte.
Aucune
loi
ne put
lui
main-
les
payements aux
caisses de l'Etat se
le
gouvernement
VII, chap.
iv, g 2).
M. Mommsen
tuelle
fixe la
monnaie
la base et l'talon
Des
du poids des
empereurs ne
comme une
l'effigie
vritable monnaie
les pices
comme
acceptes dans
le
commerce que
balance
la
main. Et
pourtant c'tait
l le seul
(i)
(2)
R,
t. III,
p. 63.
186
1res
de payement sur
le
somme
compte
laient
fixe,
comme
le
denier ou
tel
le sesterce,
m
i
pil-
combien de pices de
tel
mtal et de
telle
(1)
gra-
mofit
l l),
de rendre
la
fixe et exact.
en
l'talon de BOD
raire defl
nouveau systme
ramener
la
et
confiance dans
le
public,
il
titre excellent et
une
valeur intrinsque conforme leur valeur nominale. Seuleicordance des deux valeurs ne dura pas
le
cours de l'or
ayant BUb une assez forte lvation (voy. plus haut, dans
hapitre,
g
1
,
.'i
les
monnaies d'argent,
(pli,
.ugla
mme
m
d'une
trs-
n'eut
point d'in(pie
411'il
ne s'agissait
\
t.
.\urtlum.
li
.
L;
l'rob.
I;
fi
I,
MOOUM
H,
lll.p.
187
g 3.
Alliages
4.
En
monde
hellnique, la
mon-
un
titre
remar-
l'or est
souvent sans
dans
les statres
dre (1) (voy. livre VI, chap. v, \ 1) ; c'est le plus grand degr de puret auquel on pt atteindre avec les procds
d'affinage dont disposaient les anciens.
(livre
Dans
les
dariques
VI, chap.
iv, g 2),
il
volontairement; mais
aussi,
dans sa gnra-
la belle
poque varient
la
Ceux de
seconde srie
VI, chap. v,
g 7)
et
ils
compenQuel-
(4).
(1) (2)
Hussey, p. 109.
Letronne,
Considrations sur
les
monnaies
p.
408
Brandis
p. 244.
(3)
Barthlmy, Voyage
a" Anacharsis,
p.
fin
que
mme
0,933 (Rauch,
Zeitschr.
f.Nwmim.
p. 36).
(4)
188
dans
les
derniers temps
t
du monnaya^' autonome de
titre plus bas,
la cit <le
Minen
d'un
d'or (1).
chap.
m,
3, et iv, 1) est en
moyenne de 0,960
la bell<
de
td1
fin
ttradrachmes athniens de
ne. L'analyse de
iv,
\
I)
donn des
gent pur
0,936
et
d'ar-
Dans
les
0,0056
chez
les
Grecs d'Italie
les
usages bous
mmes, ainsi qu'il rsulte d'une Brie d'analyses dues M. de Rauch (5 et dont nous ail
rapport taient
,
enregistrer
titre
est
donn
entielles
fort
de pays de l'Europe.
chantillons de
la
titre
la
de quelques
srie
de
;
Grande-Gr
eliap.
:
ehap.
m,
1,
/|
livre VII,
i.
l're
chrtienne
Caulonia, didraehme
Posidonia, didrachme
0,960 de
0, .)70;
o.'.i'i^.
(
tin:
Tarante,
n
didrachme
(2)
H
Il
,( 10;
:
K.iwrh.
!
/.
r.
r.
(3)
X
l;
'.
(4
Il
p. 71
'.
Hults.li, p. IsJ.
t.
I,
'.
f.
Nnmim.
p.
:;c.
et
. .
189
fin.
se
l'art
Campaniens., didrachme
0,980 de
fin;
Crotone, didrachme
Hyrina, didrachme
Hracle de Lucanie, drachme.
diobole.
obole.
.
0,920
0,940
Napolis, didrachme
Nola, didrachme
Syracuse, ttradrachme
0,940
0,960
0,930 0,910 0,910 0,940 0,940 0,915
0,966.
le
))
hmiobole
Trina, didrachme
Thurium, didrachme
(2)
obole
Velia,
drachme
(3)
Dans
titre
les derniers
un
didrachme ou nomos de cette poque n'a donn M. de Eauch que 0,880 de fin.
Pour
les
(1) Cette
elle
la srie
de celles do M. de Rauch
la
Monnaie de
Paris.
(2)
Mme
observation.
la
(3)
mme
ville,
n'a plus
fin.
190
excuter
moi-mme quelqv
\) a t
Monnaie de
ane
(v
Paris.
livre
Une
pice d'argent
de la Brie
reconnue
comme contenant
le
0,980 de
Darius
fils
d'Hystaspe 0,975
modle desquels
tndiq
Sicles mdi-
sont taill
monnayage d'empire des A.chmnides on livre VI, chap. iv, g 2, et chap. i\', au mot
ques) ont
montr un peu moins de mtal pur, 0,010 l'une et 0,930 l'autre (1); une monnaie de Milet de la fin du \' de le ;iv. J.-C, 0,950, une de Chalcdoine 0,960, enfin une de EU ntrieure Alexandre 0,963 d'argent fin,
mailev.
un
titre fort
Dans tente
r
la
srie
d'Alexandre, on ne
int
du mtal
que dans
\
fbriqn
ent par
le
pendant
la
T.mpir
71
ip. v.
|2 .Quelque
altration
ainsi qi
de c
onnai<
nncialea du Grand
iplique
la
il
la
appartenant
m(
dont
a trouv le titre
il
e8t
bon
d'ajouter
le
r,ip-
pe>
fourni
i i
ont
barbue
I
r
I,
'
ni
fin
!''
T.mt un cerf
191
que
les
suprieur
Pour T poque postrieure Alexandre, nous retrouvons les analyses du savant berlinois. Un ttradrachme d'Ande Syrie contient 0,990 d'argent pur, et un de Ptolme Soter 0,931. Le titre des monnaies d'argent des
tiochus I
er
il
subit
une
un ttradrachme de
Philippe, le der-
que 0,678 d'argent; ceux de Ptolme Aulte sont d'un billon o l'alliage tient la plus large part et arrivent mme
n'tre presque plus que de cuivre sauc
chap. vi, 2).
(livre
er
VI,
Le
titre
est
0,96 de
fin, et
jusqu' la
reste
remarquablement
pur,
loin, la
;
4 de ce
et
descendent
mme
un
titre infrieur
la circulation
les autres
provinces de l'empire,
2.
Cependant certaines
sries
de monnaies, trs-nette-
ment dtermines et appartenant l'Asie Mineure, tranchentsur le reste du monnayage grec en ce qu'elles sont fabri-
192
mme
de cuivre.
IN
Btce
que
jusi
les
monnaies d'lectrum.
jj
Le nom
(Y }'/.:/.-
ou d'orblan
,1), di
d'arg
ni et d'or
<le
la
proportion de l'argent
11
s'levait
aU-deSSUS
et
20 0/0
(2).
y avait
effi t,
l'lecti'inn
nature]
En
se
presque tou-
minerai d'or
don-
nuit
les
de
et
la limite (pli
pour
la
les
modifie de
la
manire
plus
sensible la couleur
du
en
mtal en
blanchissant.
es1
Ainsi l'or de
Voi spatak,
Transylvanie,
du poids
total
du
aux temps antiques, soit dans les lavages dessables du Pactole, soit dans ivations dos filons quartzeui du Tmolus el duSipyle, parait avoir contenu une prodie
[(
nt.
primitif
Herodot.
Plin.
''
I.
//
V,
\\\ni.
13;
;.
13;
S
f.
of.
Ptustn. \, 12
Phot,
6;
ButUth.
Hety<
b,
lid.
el
...
12
;
XVI,
M
,
Plia,
lit,
f.
num.
1856,
p.
88
al
p.
i'
..
116.
193
semblent
prouver que
l'alliage
allait
une
trs-faible proportion
de cuivre, afin
que l'argent
(1). C'est l,
du reste, un maximum qui n'tait car les analyses du duc de Luynes (2)
Mineure,
soit naturel
comme
artificiels,
d'une composition
des
o o
les
proportions
deux
mtaux
variaient, mais
celle
rieure
20 0/0
(o).
Ce minerai mlang de
(4).
Lydie consl'or
tituait l'lectrum
recueilli
pur
Pour en tirer de l'or, il fallait l'affiner. Mis en uvre tel que le donnait la nature, on le considrait, ds le temps de la composition des posies homriques, comme un mtal distinct de l'or et class un
dans l'Inde
rang de noblesse intermdiaire entre
Il
en tait de
mme
tion
prhistorique
du bronze de
la
cit
si
an-
(i)
de cuivre.
(-2)
remarque suivante propos de l'lectrum Si (argentum) quinlam portionem excessif, incudibus non resistit. Tous les numismatistes ont pu remarquer que les flans des statres d'lectrum ont constamment clat sous le marteau et prsentent des fissures irrgulires et profondes,
(3) Pline fait la
qu'on ne voit presque jamais dans ceux des pices de vritable or.
(4)
(5) Odyss. 0,
i.
460; S, 296.
13
191
M. Schliemann
dc mvert
tort
les
dbris
croit,
suivant moi,
d'Homre. Le trsor du chef de cette viUe renfermait de l'or, de l'lectrum, de l'argent et du bronze,
comme celui de Afnlas Sparte d'aprs de mme encore les offrandes envoyes par(
1
,(
>dyss
l,
et
Srsus l'oracle
argent
(2).
qi
En
Hrodote nous
unes
indique
nues d'or,
[es
autres d'lectoral,
pesaient
les
Le poids spcifique de l'leetruin de Sarde- tait donc celui de l'or :: 2 :2 1/2, ce qui conduirait admettre une proportion moyenne de
j2 talents,
les
mitres 2 talents.
cet lectrum.
et
Dans
la srie
dans
le
monnayage
mtaux
effet,
En
du moment qu'on avait admis l'emploi de l'lectrum naturel connue d'un mtal part, On avait d lui donner une valeur fixe et dans un rapport exact avec celle de l'or
de l'argent. Brandis (5) a tabli que
::
et
le
tait alors
3,
autrement
dit
truiu
avait
une valeur de 25
(),<)
moindre
(pie celle
du
(1)
I
a,
78
I.
Berodot.
HrHndis.
is
I.
B0,
i,
,
C\
p,
r.
in
Lydie,
raii-,
(4J
Brandis, p,
: I
# mi.
195
mme
que
l'lectruni
dmentiraient,
d'alliage.
s'il
s'agissait
Ainsi,,
rforme
montaire
d'or,
(livre
VI,
m,
2),
fabriqua
deux pices
la
l'une
de
10
de 8 gr. 17,
lent exact
du statre d'lectrum de 14
les
dans
en
la circulation
conde en reprsentait
3/4
mme temps un
16
statre
statre d'or de
gr.
40
(4), les
deux pices taient entre elles :: 1 11/2. Plus tard, aprs une assez longue interruption
cipalement dans l'intervalle entre
la
et prin-
paix de Callias et
VI,
chap. IV, 3
On
de Cyzique
fccMtatxov,
et d'
ce
quemment dans
pigraphiques de
(1)
(2)
Ad\\T2,.JEn.
Orig.
VII, 402.
XVI, 24.
s.
(3)
(4)
13.
L96
chapitre,
2]
pour
le
Btatre de Cyzique
du poids de
16
gr.
du Bosphore Cimmrien et de 3:2 sur le march d'Athm b, sont de 25 0/0 infrieurs la valeur du mme poids de mtal b c'tait de l'orpur. On tenait donc compte, dans
la
fixation
du
c<>urs de
pic<
b,
de
la
prsence de
l'al-
de I'lectrum naturel. Les cours indiqus taient d'ailleurs de vrai- cours Je faveur, suprieurs la valeur in-
les
pices
le
la
quantit d'or
de
les eyzicnes
meilleure qualit
'<<)
moindre
l'heure
S
0/0,
.M
:L
Au
,r>
lui
le
Commerce ancien pour une valeur suprieur deux lments entrant dans sa composition. Pourtant, lorsque l'abaissement du titre, des
-
des
pi(
limites,
comme
:
Phoce
et
dont
li
plus qu'environ
10
d'or (i), la
monnaie d'lectrum
rs
(
mtal factice, de 25
Beulement infrieure
de
Les]
|
[U
"Jj,
UT leur dl
qu'elles prouvaient
table qualit
et
doua
une
osidrable hors
narchs de Phoce, de
{{] #
l
\t
dni hecti de
i"
;
te
duc de Laj
plomb.
Or, 0,41
1,0767
14;
i
U
I
Hiei
i
ruivrv, 0,048
'
de
1
mu.'-
Bran
lia
t.
|
eut, (,i^
".i
I
'.
/;
in, 1886,
p.
B9j Bras
.
lis,
Hiycbiusj
197
villes
unies par
un
2;
pour
la fabrication
commune de
livre III,
reste,
il
ces siximes de
chap.
I,
2,
VI, chap.
iv,
3).
Au
rsulte d'indices
,
que
qualifier
hects
dans
l'histoire
montaire du
nom
tflectrum,
circuler dans
tout
le
territoire de l'union,
villes
celles
compltant
mtaux,
frappaient, ct de l'lectrum
d'argent,
si
un
trouvait
de l'lectrum, dans
le
mme
rapport de
pur
(4)
(1)
Callisthen. ap.
Pollue. IX, 93
voy. F.
18G8, p. 243.
J
2)
Improprement
qualifi
matistes.
(3)
Brandis,
p.
(i)
antrieurement Darius
fait
allusion
p.
805
quand
que ds le temps de Solon cerlaines villes grecques B6 sercomme monnaie publique, d'un argent ml de cuivre et de plomb, vaient,
il
dit
1J8
LA
Nous
d'lectrum,
a-
frappe en
de
'alune valeur diffrente et conforme aux] liage. Cest dans le monnayage dea Romains en Campanie,
commenc
frapper la
i
monnaie
.
d'argent Borne
na\
la livre
mme
1
(livre
Cemon-
mpren
romaine
rupulea de
proportion
de 20
2 scrupules, mais
pi
au dbut de son monnayage, avait imit les Btatres d' rum de l'Asie Mineure (livre VI, chap. m, 4). Remarquons
pendant qu' Carthage
la
ment venu
composition du mtal en
fait
proprement
I
(2
De
plus, les
circulation, t soumi
un
la
enlever l'argent de
|
pur
(3). Il est
le
gouvernement de Car-
thage n'avait
et
patemment un mon-
MommMMi,
p,
1
/;.
i.
i,
p.
64;
Leoormant,
Or
U
:
la
monnaie,
1(
ennonl envii
17 i /i
'
'
ancienne Afnauc.
l.
II,
|>.
199
mais altrait
moments de
comme
d'or au public.
3. Klaproth,
Gbel
le
et Phillips
bronze d'Alexandre
y ont trouv des proportions variables, mais toujours fortes, d'tain alli au cuivre; dans les bronzes des Ptolmes, elles vont jusqu' 16 0/0, M. von Bibra donne aussi
Ils
95 analyses de monnaies de bronze grecques (2), mais malheureusement sans les dcrire et mme souvent sans ajouter de quelle ville
ou de quel
Ceci enlve
presque toute
tableau.
utilit
95 indiquent une proportion de plus d'un huitime d'tain, entre autres dans les bronzes d'Alexandre le Grand, 6 un
huitime et
les
qu' Massalie
que
le
absolument
pur
plomb n'entre dans la composition du bronze monnay des temps purement grecs; il ne commence s'y montrer que sous l'autorit ou du moins sous
(1).
Jamais
l'influence prpondrante
de Philippe
de Centuripae
(1)
(2j
Mommsen,
Die
M II,
t.
111,
p. 37.
(3)
Voy.
P. Six,
Num.
chron. n.
s. t.
XV.
I,
p.
32 et
s.
(i)
Revue numismatique
p.
319.
200
et cela
que
l'tain,
[\
parat
u
aux Romains
depuis
la
du
moin?
la
premire fabrid< r la
mort
monnaie romaine de
comp<
sition. L'alliage
ce
mtal
offre
toujours
la
mme
20
parcetl
de plomb
(2).
lition
du plomb rendre
pour empcher
tentation
le
enivre montaire
l'argent de la Rpublique,
lentj qui varie de o.
;\
(
est
aoet.*
0,995 de fin suivant Daroel L'al0,998 0,902 suivantThompson et Fabbroni .tion des monnaies cette poque, altration qui tut
,(
.
.>;i
r
!
l'al-
les
LS8
Qfl
mo-
tain
nombre de
pic
livre 11,
ei:
Une loi
ter atteinte
au
tittt
monnaies
M
'
/;.
t.
1.
1..
MM
v
.
t.
ni
i /.
:;:.
Phil
t.
iv. p.
/
.
263 et
'.
obier,
|
MIM,
i,'
IAWI,
.
;..
tlusi
t.
der
111,
-/i<
l.rmittclirvj
n. .V H,
1'.
les
monnair
'.
8J.
.V
/;.
M mau en,
il.
p.
78
201
un abaissement srieux de ce titre (2). Quant l'or rpublicain, aux diffrents moments o l'on en a frapp,
il
Les
lois
de Sylla dfencelui
daient d'introduire
qui restait dans le
Dans
la
chap.
au
titre
de 0,998 de
fin (4), et la
loi Julia
un crime
d'tat
(5)
le laiton
des sesterces et
compose de i/o de cuivre et 1/5 de zinc, sans aucun mlange d'tain ni de plomb, en mme temps que le cuivre des as est absolument pur (7) la loi Julia dfendait mme d'une manire absolue d'introduire aucun
;
du tmoi-
(1)
(2)
MB,
III,
28.
(3)
(-4)
les
monnaies, p. 8i.
(5)
(6)
t.
I.
p.
xiv
el 6.;
Mommsen,
Wu'hler,
p.
UR,
Ann.
p. 28.
(7) Phillips,
t.
IV, p.
265
et s.;
t.
der Cliemie,
LXXI,
I.
p.
206
61 s.
Momm-m. M R
111,
37.
802
gnage de Pline
dans
quel
monnaies,
aprs celui
rellement
le
plus de zinc, et
il
pour
la
fabrication
des
sesterce-
des dupondi
Cypre.
comme
0,
(
(
aUrde8SOUfl de
l'analyse
.)
,)1
de
plus
fin
('2).
ne
fournit
que
0,938
le
et
le
titre
B'abaiase encore
notablement vers
temps de Septime
il
vw
e
dfi
reste en-
remarquablement bon, par comparaison avec celui deux autres mtaux, mme au plus tort de la grande
montaire du
lit
Crise
roia
du Bosphore Gimmrien,
les
de leur- vassaux
taire
auxquels
naie d'or
de
la
monVil,
:
(voy.
chap.
[,4e1
8;
le
livre
chap.
iv, g
bon dans
dbut.
dj plus, eu
200 de notre
re,
ment ml d'argent, Bientt aprs, le titre tombe ment bas pie, du temps d'Alexandre Svi
(I
i
//
V \\\1\.
.
_!.
ttbetUt a
l.iviann
tJMfM MXVMi
il
i)
'If*
I
Letronne, EwtituUm
.
</
p,
(-.
si; m
la
_.
Wm. dFAtd.
/."<
t.
i\
203
i
Dureau de
Halle,
mm
/;
mewf, cl.
.
p.
17 el
t.
l.
(3j
Dureau de
Mallo,
p.
17; 1. Lenormant, p.
203
mme pas la valeur d'une pice (1). En 265, on n'y trouve plus que
0,0133
d'or, contre
en 267, c'est
d'tain
0,1594 d'argent et 0,8273 de cuivre; une pice simplement dore, dont l'analyse
0,8207
il
de cuivre
et
0,0065
partir de 268,
n'y a
mme plus
d'argent, mais
Nous renverrons
2,
le
lecteur au cliap. iv
du
livre
VII,
pour ce qui
est
du
titre des
monnaies d'argent de
Nous
d'une
donnerons en
effet,
les rsultats
de la proportion de
jusqu'au
moment
o, dans le
16 de plomb et d'tain, et mme un simple cuivre, encore de mauvaise qualit, sauc d'argent. partir du rgne de Diocltien, quand on recommena
82 de cuivre
et
faire
de la monnaie d'argent
(livre
elle
comme
mtal.
,
Ds
le
commencement de l'Empire
fit
l'administration
romaine
attribue
mains (voy.
4).
Ainsi
le
ttra-
(1)
De
Khne, Muse du
prince
Kolchoubey,
t.
II,
p.
410
et
s.
Mommsen,
H.,
t.
III.
p.
4.
L
15 gr. 60;
Dera
1
I
mais
valeur
ce
officielle n'tait
que de 3
de
de
Rome
(1),
qui fait un
poids d'argent
70 sous Auguste, de 10 gr. 230 - os N lOgr, 110 sous Trajan (VOY, livre VII, ehap.
gr.
m etde
iv,
1).
qui reste
mme,
.!.
enviroi
;
.
1)0 d'alliage la
t
premire
la
poque.
il
'
gT.
19
troi-
ptime Svre
furent
Trbonien
Gall(
tra-
frapp
titre
partir
du rgne de Tibre, on
dans
de
v
se
mit fabriquer, au
et
lieu d'argent,
atelier
montaire d'Alexandrie
pi
pour
Pui
cial
la
infrieures encore
tioche, des
comme
pices de billon
p
i
combines de
telle
qu'avec
alors
le
1s
manire
qualifis
Alexandrie de drachmes
1
elles
eussent comme
or
nes
pi
->
de l'aureus (A
-
On ramenait
cent
et
.
qui avait
manp;
en
particulier le
is
Ce
ec le
d'appeler
qu'il
le
poti
et
Poil
l\
wn.
Mexandr.
|
:
dm
/.
Viooeat,
Inscr.
s,
t.
lUrhnIV. p. J
III,
I
U
!
fo
|,
kh,
\i,tru\.
Unttrm
/.
h. p.
71
il, t.
p.
c. p.
:
M R,
t.
lll.
205
du
valeur
de circulation.
dans
le
sicle, elles
lyse
zinc,
(1).
Le
un
alliage
quantit
On n'en rencontre
les
guerres de Csar et
VII, chap.
m,
de circonstances de
60 0/0 de cuivre, 10 de zinc, 20 de plomb et 10 d'tain (2). Ces mtaux, joints dans ces proportions au cuivre, en
diminuent fortement
la ductilit, et par suite la
compo-
cd du coulage dans
un moule
La
empch l'oxydation, a
le
t obtenu
en
maintien de cerlaiton et
monnaie de
de
(1)
7'J.
VI, p. 331.
206
LA
pur lesquelles
il
On
trouvera dans
le
cliap. v
du
bronze
du
111
sicle,
grande
crise
montaire de
la
Rome im-
dont
elles sont
CHAPITRE
II
1.
1.
Outre
qui constituaient
la
seule
monnaie
relle,
comme
marchandise,
les
espces de cette
l'argent,
et
et
avec la valeur nominale qu'on y assignait. C'est ainsi que plus d'un auteur mentionne des monnaies
de plomb
(1)
tiel
Voy.
la
et (junlitate, p.
I.A
est
ce
On connat
dont
la circulation
L'une
a t fabrique
en Egypte,
sous
la
domination
le
iroule
SUT
1<-
droit, la figure
mises.
Biais la
en circulation
le
Memont
dent
a
elles
portent
le
nom, MGMOIC:
la
-ci
toujoui
au revers
'
.
buf
er
1
nde srie a eu
fin
patrie, vers la
du
sicle
ou
le
cours du
n\
Elle offre
le
Constamment d'un
caduce et
la
c^tc
nom du
le la
lieu d'mission
BUT Tant:
:np;ignant
plus
SOUVCnt
un
rameau
lit
(3),
Gaule paraissent
:clusivement dac
le
mne- donl
ils
portent
1
ende alisiens a
d'Alise, celui qui a
ruines
mmes
perte
mm.
num.
/!>(>'
(1)
R'
i.
ii
r,
Riv.
h
oj*
'
107-412;
Peuardent, Colla
tomination romaioe,
16,
|>.
(3:
Dg]
/;..
dm,
1861,
|
I-S;
D'A:
oooi
mm,
18),
1861, y.
h. : 170.
la
M. d'Amcoorl
fran<;
-
autres (Annuaire dr
I.
1
Sue.
de
.\umism,iti,jue,
t.
IV,
.-.m-
on.
209
onlitMEDIOLdans
(1).
quelle parat
Mediolanum
Enfin, on
(1)
Il
faut peut-tre
encore pour la
admettre un beaucoup plus large dveloppement circulation d'une monnaie fiduciaire de plomb dans la
la collection
tonnamment riche de plombs antiques de toute nature, recueillis Lyon dans les graviers de la Sane, que possde M. Etienne Rcamier, on en remarque toute une nombreuse
Gaule romaine. Dans
srie, d'une
rence extrieure.
absolument
tout
lisse,
trs-petit
le champ et quelquefois accompagnes d'une palme ou d'un rameau, analogue celui du revers des plombs srement montaires, dont il vient
du
d'une des villes situes le long du cours de du Rhne ou de celles qui se trouvaient sur les routes aboutissant directement Lugdunum. Nous y relevons, en effet
le la
donnent en abrg
Sane
nom
et de celui
N, Anicium.
Arelate.
AR, AV,
Aoenlo.
CAV
CV,
ou
CA
ou
DIVIO
GEN,
DV
LNA
ER, Ernaginum.
G-nava.
LVNA
ou
Luna.
MA
TE,
ou
M, Malisco.
TRI
VA,
ou
TR,
Trivorlium.
Valentia.
La lecture d'un seul de ces noms sur une pice isole pourrait sembler une conjecture bien hasarde et dpourvue de fondement assez solide
mais
groupement de toutes ces marques, sur des pices exactement pareilles entre elles, forme un ensemble dont toutes les parties se confirle
;
ment rciproquement
i.
qu'il
bien
difficile
de
14
210
ive
une trs-grande abondance de pices de plomb iment que leurs rois de Numidie, aux mmes type-
mettre 60 doute. La
srie
ville
mme
-t
de
Lugdunum, o
les
fi
plombs de cette
ont t
lit
recueillis,
richement reprsente,
o on
LVG
00
soit
LVC,
soit
ClniaCo-
LuGilunum,
abrg en
de
-
enfin par
nom
CO
cette
-
En voyant
-
nombr
-
ttb
il
p -riant
les
n uns
<:
villes
r
li<
'
re qu'elles aient
est bien difficile commerce actif, t destii i nne circulation fiduciaire commnne
par un
entre
OM
dans laquelle
elles auraient
repr
Sent
les
question de savoir
si
ou bien
leur
origine
tait prive,
.pie.
qa
le
Namtae du Rhne
de
la
Sane, pour
la
plus Traie
blabli\ bien
affinnati.
tat tetuel,
la
Il
cet!
la
le
plombs
fa!
n'ait t
que
la
continuatrs-
tion
anal*
diffi
qui aurait t
-
oples gaulois,
les
derniers temps
la
I
de rindpendance,
!an>
quand
Romains occupaient
m.
R
failt
dj nne partie de
titrons
1
ci,
lie,
d'au:
:
/P,
ED
ROM,
<!
qui
et
i,
les
difficile,
B luens
inrtoul
t
quand on
i
voit sur
un
l~P, del'au-
tre
1
A\.
y trouter l'indication di
lonuim-nts, ind
lesrven
s jour, seront bien-
ir
df
un
la
Annuaire
de
Soc.fr a
t.
IV, p.
nM
211
un cours de
les seules
mais
il
est probable
que parmi
les
plombs antiques
en est encore un assez grand nombre que l'on devra ranger aussi plus tard dans la classe de ceux
il
On
(1)
Afrique,
(2)
p. 19 et 31.
p.
402-423.
(3)
conom.
IX, 79.
Il, 2.
(4)
(Num. chron. n. s. t. XV, p. 28 et s.) a explication trs-ingnieuse, mais encore conjecturale, des relatifs cette monnaie d'tain de Syracuse. Il en rsulterait sages devraient tre entendus comme se rapportant une
(3)
M.
J. P. Six
propos une
tmoignages
cuivre et
fait
la
a Pollux dit que Denys fora les Syracusains se servir d'tain au de 4 drachmes attiques lieu d'argent et que cette monnaie avait la valeur (d'tain s'entend; au lieu d'une seule (drachme d'tain) qu'elle contenait
Grecs n'employaient pas l'tainseul, que je sache, mais pour faire du bronze en le mlant au ils s'en servaient journellement que Denys a d se procurer en grande quantit dans cuivre. Le cuivre,
en
effet.
Or
les
le
devait avoir alors peu de valeur en comparaison avec il tait sans l'tain, qu'il fallait acheter aux Carthaginois, avec lesquels
nord de
l'Italie,
i.
"
212
facilit
dans
le sein
on guerre,
mtal dans
le
moins
qu'il
n'ait
!o
quanti;
'
tya,
s'agit
as le
l'tain
fermait
l'in-
contiennent
psent environ 8 drachmes attiques. Bupj [n'fla drachme d'tain et 7 drachmes de cuivre et que Denya les donna en payement comme s'ils contenaient l drachmes d'tain (et i drachmes de cuivre). Dans ce dernier cas. ils auraient eu, je suppose, la .r d'une litra de cuivre de "( drachmes de poids. Donc 50 drachmes irachmes Irachmes d'tain et un alliaoivre, que Pollui ne compte pas. Ceci nous donne un rapport de
,
au cuivre de
l'argenl
12,3
[ne
4
tait
an
-".
les
_i
Si
drachn
lieu
chiffi
enl
ii>
|
au
de I-
que
les
drachm drachmes de enivre, ce qui fait enJ nemi Irachmes ou juste *2<i drachmes de cuivre, -i l'on ajoute In introduisant cette nouvelle 2 drachme pour les frais de iiiciin, - aurait donc remplac la litre d'argent gale 50 drachm s 1> s <r une pice qui n'en valait que 20 ou un peu moins de la
rellement 7
1
drachme
1
I
d'tain
I
gale a
I-
1,-
'
'
moit
lit
Rome
lors
de
||
pre-
luction de l'tei
n"
1 i
<jra
oduction de
la litra a
stots
p.
Holm
Gttckiekte Sicilimt,
t.
Il,
r
\\\
il
me
nnp
ou en b
peu! trs-bk
leur d'un
sa valeur.
re
VU
ohap.
J.
i.
S
S
irnoua
'
rapporter l'ingnieui
ne
de M.
P.
arfc
\.
aan^
obje
lui
m
ae mesurai
l
pour
nf
il
solel'asa
de rwic
<:
difficile
d'admettre que
par
Dl
titras
mon
que
un bronze conte-
213
un dpt de 700 pices en tain de Septime Svre, Caracalla, Gta et Julia Domna, frappes avec les coins des
deniers d'argent. Cette trouvaille se trouve presque en
le
3 de
ce chapitre);
elles
il
est
non pour
tre donnes
par fraude
et le soin
l'ide
comme
de l'argent.
La
vernement.
ces
remarques
il
la
grande exp-
de
la
production de l'tain.
se
demander
si,
de
la fabrication
de
M R,
t.
I,
p.
T'J;
G ozzadini,
la
Sepolcreto
monnaie dans
(1)
X,
-48
Eadem
le<je
exprimttur ne
ijuis
ntimm*
slanneos, plumbeos
vtlit.
214
de l'argent.
ir
un
moyen de remdier,
du Snat,
quel'ateii
privile*
itorialdeB m
faisait
dans
les provinc
-.
fcrs-s
Rome
et
d'ugi
iv.
y.
'i
.
livre III,
si
livre
VII, chap.
Mais
<
conjecture
l'essai
'tait
de monnaie d'tain ne
s,
que
l'on y
renona
la faci-
de
les
confondre avec
pices l'argent.
S.
Nous possdons
le
les
preuves irrfragables
ls le
le
1":
s
de monnaies
verre en Egypte
(pli se
temps
(lu
}
> :
Haut-
Empire
1''-
(l),
usage
w
continua dans
1"
mme
Byzantins
ut
vit
v
'
lu
temps
1'
fabriquer
plus grand
nombn
le
(1
'.
9.
/ /
mm.
1861, p.
antique,
./"-( ii
Domio
(2)
ngpi
.
r, il
,num
h
1861, p. 4
Mut. atf,
ri.
p.
121,
p!.
\ III
V'
i,
cuf. /
VI.
mm, MkM,
diqut,
i
t
p.
la, pi,
lll.
ii
.,
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"
/.
:
m,
'
p,
.'.m
\mme
m
,
m
/'
I
ntaires,
p. ai;,
;
pi.
10
p. (>2\
Mi.s.
;
Muntnianutn,
III.
160
Bdn
DU,
-Vf/m.
ihrru.
1871,
215
d'Egypte:'!).
4.
les
domaine des
fables
(2),
Pourtant
il
se pourrait
se rapportt
quelque es-
On
trouve frquem-
ment
cipalement
la
VI, chap.
iv,
3; et chap. ix, au
sicilien
mot Cyzi-
M. Antonio Salinas, pendant son sjour en Grce, a recueilli un grand nombre de ces monuments, soit en originaux, soit en molages et en dessins, et
il
Le savant numismatiste
ma
La
;
destination
ment
la
mais on peut
(1)
p.
H<>.
(2)
7
,
t.
I,
p.
x\.
T p/.-.vo'.,
(3) V. fcoadpia.
Le mot o
-
comme
>-monn
pre cuite,
moules sur
'1
listantes, ont
d avoir une
>rise
cir-
toutprh
aut
tme
certai
de crdit dont
la loi
dans
.
s.
2.
Via
[ONNAIES DE
rr.it
ET DE
DUt.
1.
Poilus
rac
les
1
irvaient de
fer
au
lieu
cuivre
comme monnaie
trois sidres
d'app int,
de
telle
faon que
2)
>.
l'on disait
au
s
lieu
de trois chalques
Hsychius
(3) affirme
types, les
dieux. Mais
le
la
chose
es1
difficile
croire sur
le
seul tmoignage
ce
la
prsence de figures
les
dieux en
ch
tation
la
i
relief
sur
n
le
Byzance,
plus vraisemblable
''
p
la
but
tte
monnaie de cuivre,
jus-Christ
cit
du
avant
tteinter-
,'viiv.
livre
VI, chap.
i\
.'.'
(I)
\ll. 106.
->v.
217
du numraire
monnay
drachme lgre), on n'employait pas une monnaie proprement dite, mais des lingots de fer circulant pour leur prix marchand
(jusqu' 1/24
du
statre ou
obole de
de-
dans
la circulation
le fer
ployer que
du
une monnaie de
fer
fer
proprement
pour
les
parler,
le
trs-ancien
,
nom
de
nehatop (3)
Le pelanor de
fer Spartiate
avec ce poids de
plus de
600 grammes, est valu i chalques (4) ou une demi-obole d'argent, videmment de poids ginti que. Pour
cette forme,
fallait,
;
au charroi
(5)
en
effet, le
(1)
Plat.
Eryx.
voy. 0. Millier,
(2)
Lysandr. 17
Poil.
IX, 79
Plut. Lys. 17
cf.
(3) (i)
Plut.
Apophth. lacon.
source?.
;
903
Hesych.
v. iwXavop.
Mmes
Xenoph.
Ilesp.
Laced. 7.
218
L\
il
sem-
constituait
et
encom-
brant.
Et c'est
tout usage, en
vinaigre,
/
le
fer destin
-.
I
monnaie
lea
Spartiat
'est,
aux chang
pas
l
n'y a donc
de
monnaie
proprement
lire,
monBeule
chap,
m.
1),
et
la
Qsiste
dans l'emploi du
,
fer
comme
c
matii
le
monnaie de
employ par quelques crivains en parlant de Spa as n'avons pas dans l'usage d M cit un exemple
joindr
'
ile-
les
monnaies
ne
le
mmencrent
Lycurgue
:
et
le
monnayage proprement
lit
ville
I.
chap.i , 1 et!
(I) riu:
219
par ses
lois
un emploi du
fer en
barres
naires
,
comme marchandise
servant
Ploponnse avant
concurremment avec l'emploi des barres de cuivre et d'argent pour le mme objet. Dj, dans les posies homriques (2), nous voyons employer
le fer
mme que
cuivre et les
moyen
I,
chap. n).
Csar
du cuivre
pris
moyen
le plus
d'admettre, sur l'unique affirmation de Suidas (4), qu'au temps de Numa Ton faisait de mme chez les Romains
;
c'est Yaes
1), et
non leferrum
des peuples
la
rude,
italiques,
monnaie.
(1) Arislot.
ap. Pollue.
IX,
77;
Etym. Mago.
v.
6paxn9| et oX;
V,
\t:
la
nul (aleis
(annulis,
MS
de
nammo.
Cf.
XVI,
p.
130.
V. aGitiOL.
D'aprs Snque
(1),
les
publique. Ce seraient
de vritables
le
as?:.
d'une
tmoignage du philosophe
but les prtendues monles
isol et
sommes mieux n
naies
Carthaginois
(
.
avant L'adoption de
bien qu'il
de L'histoire
se
monnaie mtalliqu
fait tn
I,
lles-ci,
d'un
montaire.
En
effet,
scholiaste d'Aris-
insi
les
qualifi,
On
veut dire
par
l,
non que
Carthaginois
taisaient
proprement
em-
grandes chasses
ployaient
les
et
ils
la
pelleterie.-,
seul
/'.''.
Aet ilimuni
iinlur
cl
qtU
',
>t
qui
corwm forma pu
m
hum'
Su
,iu\
aucune nutoi
I
p.
Orig.
XVI, 17,
/.
r.
(i
'
LplasYri
Bekker
,
oelle da
dialogue de YBrfwui
qui
:
rei
dans un
de
cuir
le
dm quelque
tache quelle
ch
ur
<'
: I
que
public
Mt
lounenl en guise de
r
hu
riche.
an
qui
plut
comme le plut
221
On
monnaie
marchandise
commun
des changes
g 3.
1.
On
plomb ou
et
tain,
formant me
et revtu
rarement
d'or.
Ame
mme temps
l'on mettait
opration frauduleuse.
la
romaine.
On
les
grecques depuis
poques
les
plus anciennes
mais l'me
y est presque toujours de cuivre ou de plomb. Celle de fer, dans les monuments parvenus jusqu' nous, parat propre
aux pices romaines. Pourtant lorsqu'Aristote (1) dit que les habitants deClazomne, dans un moment de pressante
dtresse financire, monnayrent
il
fait
manifestement allusion
fourres.
(1)
con.
II,
2.
On
les
comme
uvres de faux-monnayeurs.
l'tat actuel
dans
la
missions montaire
l'histoire, pour
rmines, certain!
de
qu'on puiss
ttribuer exclusivement au
I
faux-monnayage
prive. Le travail
llicat
les
de la plupart d'entre elles, psente les caractres incontestables d'une fabrication rgulire. Pour
dtii:
plus
les
pro-
une me de cuivre ou de
fer,
il
fallait
Boinsque n'aurait pu y apporter une fabrication clan il fallait surtout un outil] tine, traque parla police
;
perfectionn, qui
ateliers
Il
les
montaires de l'Etat.
tout
fait
est donc
ncessaire,
quand
(I),
il
s'agit
de
la
distinc-
Neumann
i
bien
mieux
par
diff-
tablie
de
DOS JOUTA
par
,
M. Muminsen
entre deux
et
BUTtOUt
s
M.
le
baron de Wtte
rentes de ces
l
'
monuments numismatiqw
bybrid
y,
Les
livre
IV, chap,
qui
associent
[ne
Bouvenl une
tte
erreui
faux-monnayeurs.
les
monnaies
de
la
Beconde
(I
V"}'
>-t
;.
\ct.
I,
H, p.
mur. 1868
p.
ITT
223
comme mme
vernements.
2.
M. Mommsen
(1)
gouvernement romain
nombre de pices fourres. C'tait une monnaie fiduciaire que Ton faisait accepter au public en la mlant la monnaie
loyale, et laquelle
mesure fausse
le
Il
n'y a pas
moyen d'entendre
et
du
titre
exagr.
En
effet,
chimiquement,
ne saurait donner
est
un
De
plus,
chaque
ins-
ferrum
la
la
Rpublique. Or,
(1)
(2)
fl,
t.
II,
p.
78
et s.
Iriser,
nouv. sur.
t.
IX,
p.
253.
Cadriano,
(3)
Letronne, Considrations, p. 84
Schiassi, Medaglie di
p. 33}
Mommsen,
M H,
t.
II,
p,
78.
>t\
LA
me
Pline (1)
Mvir Antonu
la -
femnn
dont on
de
le
me de
Ce
que
la
fer (2).
n'esl
que dansl<
v< ra
le
cle, alors
un bnfice, tant
pression misa
le titre
que
commence
mautrouver 1Y\-
Quand
il
s'agit
les-
quelles
la feuille
revtement
en or au lieu d'tn
infteerc (3
.
ent, le-
L'art de
inv(
la
fabrication des
d 6tre
en profitt.
Mrement en
aements
li
axant quelesgoui
\
Unit
qu'il
eu
d<
tires
11
m
B
avait
Athnes d-
le
temps de
Soloi
\\
mo-
\\\III.
a,
cit.
"m.
(4
\i.\in.
il.
io, n.
ni Pers.
105.
Rebke.
225
cette cit
Ton commenait
la
premire
Toutes
les lgislations
de la
soit
mme
peine, la
mort
(1).
Que
les
faux-monnayeurs,
ne serait pas
les
quand mme Pline (3) ne le dirait Pourtant, au moins chez les Robornaient plutt excuter sur les
mains,
les faussaires se
monnaies en circulation des surmoulages en plomb ou en tain (4) , qu'ils passaient une sauce d'argent.
De
nature de fraude dont nous parlons. Hrodote (5) raconte que Polycrate, tyran de Samos, ayant une grosse somme
d'or payer aux Lacdmoniens, les
La supercherie
lui-mme
Pourtant
dans
fait
il
que l'on a peine y croire, et Hrodote des rserves sur l'invraisemblance du rcit.
de Luynes, possde une hect archaque
la collection
(1)
Voy.
la
D N,
t.
I,
p.
cxm.
(2) (3)
(i)
Mommsen, AIR,
t.
II,
p. 80.
H N,
XXXIII.
<>,
132.
2:;,
:>.
Digest.
Brandis, p.
.'{27
et
.'5!
15.
15
H,
mme
solde de
arme pendant
tre roi
monnaie de vritable argent et un trs-grand nombre de Nous avons vu tout l'heure qu'un pices fourres
1
.
d'ArisI
fer
cii
'
par
les
habitant
A thpes, une
le la
plus critique de
guerre du Ploponi
Aristophane 2
a cette
rion*Beul(&)
laron en renconla
dans
la
qualit
du mtal
[ui
ou en or
asidrabl
.
un peu
le- in-
Pn
tismenl
thnou mentionnent m.
de
\
.
mde
..x-x/.i
lient di
galement constat
u
i
[ue
'
1
parmi
les
,lrs
ttradrachmea athniens de la
!\
mu
lu r.fr.
p. i8i
'.
'/.
Mhrn.
Beil. p.
KT.
gr. n
227
est certaines
pour lesquelles
le
fourrs que
Ton rencontre est tellement considrable, qu'il n'y a pas moyen de douter que ce ne soit une dcision
gouvernementale qui
ait fait
comprendre
les
les pices
de ce
de
monnaies livres
la
les
noms
de Polmon et lcts.
A.
A Rome,
la
du temps de
la
guerre d'Hannila
Trasimne, en
le
Flaminia rduisait
poids de
l'as et
dcidait que le
un
Rpublique. Ce
fait
ne nous est
Zonaras
(1);
d'abord la raret
la loi
Flami-
le
midi de
lu
l'Ita-
par
les
le
cours de
guerre
(1)
(2)
Cohen,
C, p.
d.
win; Mommsen,
num. Ges.
H,
t.
I,
p. 79.
(3)
Uauch, Mitth.
I.
in Berlin,
t. III,
p. 287.
15,
LA
VII, chap.
m,
La mesure
sorte
financire,
qui constituait
la
en ralit une
(pie possible
mais du moins
it.
la d
Quand
au
dsastreuse
qu'elle
tait
dloyale.
Une
mission
moins mauvaise.
dans
la
En
pi s
effet,
un certain nombre de
public
confondissent,
gouvernement trompait
11
le
et
B6
trompait lui-mme.
fiduciaire,
et Be
aloi.
Lors
mme
le
pie,
comme
il
arriva deui ou
quantit
ris
gouvernement
p
ii
aut
en
mme
temps.
La loi
prt
i
pisfoum
i'lrr
n p iur
reconnues,
quand
et
n'taient pas
1.
elles taient
ao-
III,
l\.ull.
229
mme
dans
de la vie, de particuliers
est si souvent fait allusion
la vraie
compo-
au son
ments de deniers de
parallles
la
Rpublique,
comme ceux
deux faits
ainsi
prouvent que
les
le
monnaies fiduciaires
gouvernement trouvaient
dans
le
avait avantage
pour
la spculation
y prdominaient. Par suite, le numraire tout entier subissait une forte dprciation, n'tait plus accept que difficilement et avec un cours dsavantadans la circulation
et
vait
une forte
perte.
5.
Ces inconvnients
si
portables au
commencement de
priode
des guerres
(1)
Mommsen,
Cavedoni,
M H,
t.
II.
p.
81.
(2)
Satjfjiu, p.
29.
p.
(3)
Cavedoni, Ripostigli,
17 et 255.
230
ivile?,,
la fabri-
fourres.
fois
mal-
En 663 de Borne, 91
lit
avantJsus-Christ, M. LiviusDrusus
les
dcider par
il
le
y aurait un denier de cuivre fourre contre Bept d'argent (I). Quelques annes aprs, au temps de
dsormais
Cinna,
la
si
incertaine,
nous
dit
Cicron
moment que
(3),
fut
le
compose
et
reprsent
laquelle
il
\&Casina de Tlaute
dans
prologue de
:
montaire
Nune
novae
qu
surit
nequiores ijuam
nummi
novi. C'est
galement aux
mmo
annes qu'apl)
partient la
pice de la
dit,
oslellaria,
dans laquelle
Vulcain
:
un
une
personnage
en
s'adressant
Il
Fabtt qui
la
Ton
conclure qu' ce
moment
plomb d'un aspect plus ou moins dguis, en mme temps que des deniers fourrsftmede cuivre. Les deux oprations BC tenaient d'une man
OU mettait detroite
et
naturelle.
S'i
En 670 de Rome,
peuple
et les prteurs
avant Jsus-Christ,
l<
le-
tribuns du
dlibrrent sur
t
mire
s.
pour remdier
P
Un
dit
du
d.
//'
//
V,
\wiii.
3,
W.
Uurill temporilmi numwmt tie ni neuf
%
m
rel.
'
no
/;
i.
Br.
i.
\. p.
i-JJ bi
s.
(I)
Art. IV,
231
M. Marius Gratidianus
supprima
le
vrification,
de la circula-
bon
aloi (1).
L'enthousiasme populaire qui accueillit cet acte peut donner la mesure du mal auquel
il
portait remde.
On
leva
dans tous
rendit ces statues des honneurs presque divins, en brlant devant elles des cierges et de l'encens.
Sylla
fit
Gratidianus. C'tait
et
un adversaire
politique redoutable,
il
aux yeux du
pour ce
parti aristocratique
avait
commis un
monnaies,
dmocrates.
toutes les
Aussi,
ds l'entre
du dictateur Rome 9
statues de
fut mis
mort avec
les
barbares
(3).
nombre de
il
Comelia testamentaria
renouvela dans
les
(1)
Cic. Deoffc.
III,
20,
80-,
le
sen, M
H,
t.
II,
p. 83, qui a
de
la
p. 181.
(2)
Plin.
HN, XXXIV,
Ile
111,
G, 27.
(3)
Cic.
pet. cons.
III,
t
18
Flor.
21, 26
Lucan. Phars.
t.
17:] et s.
(4)
Mommsen,
/.',
II, p.
83.
plus
monnaie publique
suivi
composition mtallique
aprs lui; en
Son exemple
les
fut
largement
effet,
parmi
on compte ceux de C Marina Capito (3), triumvir montaire ver- 67 de Rome (80 av, J.-C.), de
bon mtal
(2),
peu avant l'an 680 (74 av, J.-C), deQ. Crepereius Rocus L. Roscius Fabatus (6)
L. Fapius (h),
triumvir un
*>
,
et
qui
exercrent
la
mme
magistra-
ture dans
M.
Acriiiliu-
de
Borne,
un de
types
se rencontre
aussi
souvent
de CassiusLonginus(lO), montaire en 70o de Rome (54 av. J.-C), n'est connu que soula forme d'exemplaires fourrs (11).
M. Mommsen
(I)
(12),
Paul, Sentent
recept. V, 15,
p.
Cohen,
Coheo,
(4)
H
M
C,
'
i
\i\.
wvi.
\\\.
\\
I
Ifi
Cohen, U
<:
pi.
Ppia, n
i.
m,
ben,
[1
If
C,
C,
<:.
pi.
Crepereta.
pi.
Coheo,
M
s.
pi.
tk
3.
(5)
Cohen,
. i
Il C, pi,
A ntfta,
el T.
i"
C ihen,
U
.u
C,
pi
\i. Cttia, a
(in Cohen,
i-'
C, p.
I
w.
R,
t.
n. p,
233
monnaies fourres
dmentie par
Csar
(1),
et
mme
Il
ordonn que
les
anciennes
et
mme un
des types au
nom deL.
Hostilius
6.
On
sait
la
on pourrait donc
croire,
au pre-
par consquent,
public. Mais
mains du
Rpublique revtue de
IV, chap. v,
1).
la
(livre
Ceci
semble prouver (4) qu' une certaine poque les anciennes monnaies fourres furent retires et que l'on interdit
alors de leur appliquer le
le
(1)
vet.
reg. Daniae,
t.
II,
p.
Cohen,
(3)
(-i)
M C Cohen, M C.
Mommsen,
pi.
XIX,
Hostilia, n 4.
p. x\.
t.
M H,
II,
p. Si.
!),
(3)
teurs de numismatique de
En revanche, du temps de Pline (// N, XXXI II, Rome recherchaient pour leurs
les
132
les
ama-
collections les
que
les
exemplaires de bon
aloi.
j.'A
plac qu'
moment,
effet,
lors
de
la
rforme montaire
livre VII,
1
d'Auguste en
chap.
iv, 1).
En
Snat, dans
du monnayage de
pour
L. Aquillius
l'or et
de l'argent,
triumvir
il
continua de suivre
anciennes pratiques.
(1),
Un
de ceux de
cette
Elorufl
montaire
l'on
(2), et
rencontre plus
triumvirat en T;i7 de
Rome
deux ans avant qu'Auguste mit la main sur tion de La monnaie des mtaux prcieux (5).
S
iufl
fabrica-
le
fondateur de l'empire,
la
en
me
(Tune exportation.
On
particulirement
el
du temps d'Auguste,
au revers Calus
d'un poids suprieur
trs-souvent
i
la pice
l<
mmes monnaies,
nous apprend que
en exem-
Priple de
la
mer Erythre
C,
pi.
(8)
le
denier
Cohen,
I
1/
ohen,
/''"/.
le C.
p.
\\
p,
\i\.
pi.
(l)
Cohen, M C,
\\w
t.
1,
S<nqui*i*;
B
11
'
et S
p) Hominien, M R
1
m.
ii-n,
1.
1.
auguste,
1.
B7,
.Vie/*,
(7)
Eckhel,!) A,
s
vl
i'J.
1.
p,
17
ekron,
t.
VI, p. Te
(s
235
tait
un des grands
Mer Rouge,
et qu'il jouissait
la
dons
les ports
de l'Inde
monnaie indigne
(voy. livre
ait
voulu
les
que
spcialement pour
axiome de
la
sans s'in-
de
commerce. Un
calcul
frau-
duleux, a peut-tre t la principale cause de la fabrication des monnaies de restitution sous Trajan (voy. livre IV,
chap. vi).
On
portant au revers
les
lgendes
DE BRITANN
et
PACI
AVGVSTAE
(3).
de
les
mme que
les pices
Le nombre
(1)
/?,
t.
111,
p.
337.
in
(2)
(3)
Berlin,
t.
111.
p. 287.
Cohen,
Mh
t. I,
p. 157,
p.
178.
lier.
D. de Blacas,
num. 1862,
p,
229.
88
lient
2).
Trsor.
moindre chaque rgne, compensait le moins en moins les frais considrables de main-d'uvre que moins ncessitaient ces monnaies. Les pices fourr*
Le
bnfice,
et
deviennent de toute
dater de Cara-
Commode
bas titre.
moyen de
fabriquer, au lieu
du
du
plomb argent
2).
7.
Mais
(
si
les pices
rgne de
laracalla, parce
que
pu ds
lors
s.
Xiphilin, d'aprs
La collection d'Ennery renfermait une bracte provenant d'un aurais fourr de Caracalla (3), et une pice de ce genre intacte exi.-te au
wc),
Cabinet de Vienne
(4).
On rencontre un
assez
bon nombre
feuille.
de monnaies foui
comme
des aurai,
(1
>;
1/
/.
i.i, p.
178
<
De Win,-, Hep.
.
um.
1868, p
183.
Xiphilin. Brtv
Dion.
-
\\\ll,
80,
Bckhel,
i.
I,
w.
237
Probus
(1).
Et
il
semble que
dans
le
gouvernement en avait dj
poques antrieures, car on
(2) et
les
de
les
Comcoins
mode
(3),
dont
la
facilement
privs.
les croire
Quand
e
Diocltien, aprs
la
III
sicle, se
monnaies (voy.
ces pratiques.
VII, chap.
iv,
3),
il
mit
le
on en a de Valen-
d'Anastase et d'Hraclius (4). On en trouve ensuite encore un bon nombre dans le mon-
d'Honorius
localits.
la
On com-
prend
le
barbarie mro-
l'Empire romain;
elle tait,
en
effet, si facile
discerner,
pu
gouvernements
fallait
beaucoup sur
la
les lois
l'effigie
monnaie
le
le titre (5).
(1)
(2)
p.
s.
l,
t.
II,
p.
121, ir 172.
Gesellsck. in Berlin,
p. 185.
t.
III,
(3)
p.
287.
(4)
montaire du
111
i\
|2
M. Momm8en
dans
les solidi
defl
monnayeurs.
antrieurs
soign-
11
que les exemples d'aurei fourrs Caracalla soient aus>i, malgr leur fabrique
est possible
_
'
.
produits du faux-monnayi
st,
en
effet,
npien (l\) Au n
'
-,
(pii
momie
sembl jusqu'ici
S
le-
uments.
A
i
part
Frlich
l'-
nmann
(6),
Aussi,
comme
l'a
M. de Witte
aulieudereji
ni
trr
-
matiquement
(pie
monnaies foun
romaines,
-
les
en fermer des
/.',
t.
III.
p.
V,
icf.Schol
le. B,
i7.
h.
/.
\l.\lll.
I
>',am.
m n
m.
\<
M!
I
'
(G)
:
Pop,
/;
.
et rcij.
num.
vrl.
j>.
MM.
1808, p.
239
4.
Les
1.
En
tirait,
et
dans
en
une question
le sujet
de notre livre,
demandenou-
que
l'on
y consacrt un ouvrage
o
les
spcial, avec de
velles tudes,
ingnieurs des mines devraient se combiner avec les indications des textes littraires et des inscriptions.
Cependant
unes avec
il
existe tout
un groupe de
petites
monnaies
avec des ttes de divinits (3), qui portent au revers la mention de diffrentes mines, en gnral au gnitif, une
seule fois
au datif
et
(i).
Quelques
Voy. cependant: Curyophilu.-, De antiquis auri aryenti stanni aeris ferri plumbique fodinis, Vienne, 1737; leitemeier, Geschichte des Derg baues und Huit muesens bei den alten Yolkern, Gttingue, 1783; J. et
(1)
L. Sabatier,
Production de
l'or,
de
argent
et
du cuivre chez
les
anciens,
Saint-Ptersbourg, 1830.
(2)
Cohen,
I,
Trajan, n 338-3G1
t.
(3) Cohen',
(4)
MI,
II, p.
231, n* 11GG-IIG9.
r
,
t.
240
LA
comme
dsignant
les
une intermaifl
jui
il
im-
monuments
y ont
donn
lieu,
lieu de constater
an exemple important de monnaies, qui devaient, Buivant toutes les vraisemblances, avoir un caractre avant tout fiduciaire.
a l'poque
impriale, carc'<
mme module, celui du petit bronze, intermdiaires comme poids entre le semis et te quadrans,
per, sont toutes
du
(voy. livre
\ il,
eliap.
Bauf deux
exceptions
2), rentrent
mmes
mentionne
pis,
de
Monnaie, reprsente
la
comme
<\^
l'ordinaire, avec
la
"nie
lras
pays
auxquels appartenaient
1
les
min
talmatie
METAL. DELM.
effigie impriale.
A.VeC
la tte
METALLI VLPIANI
DELM.
;
Ave
l'effigie
(1)
(2)
Cohen,
li
/,
t.
D, p. 58
181.
Cohen,
1,
t.
II.
p.
JM,
L1681
241
DARDANICI.
Avec
l'effigie
de Trajan ou la tte de
tte d'Hadrien (2).
Rome
(1).
AELIANA PINCENSIA.
Norique
:
Avec
la
MET. NOR.
Pannonie
:
la tte
d'Hadrien.
Avec
la tte
de Trajan.
METALLI VLPIANI. A
gende peut
de
se rapporter
la tte
de Trajan. Cette
l-
mme nom,
dont
les
faire
METAL. AVRELIANIS Avec la tte juvnile de MarcAurle ou de Commode. La mine ici mentionne devait
son
nom
Aucune des monnaies des mines ne prsente les lettres S C, indice du monnayage snatorial dont les produits
constituaient pour le cuivre la seule monnaie d'empire
les
;
provinces indiffrem-
ment
I,
livre
VII, ohap.
iv, 1).
(1)
Une
I,
3:2,
i>;
0, \)
mentionne
Pincum
i.
tait
une
.
ville
la
mme
rgion, entre
Danube
la
et
L'Adriatique.
Ce sont
s.
dont
plupart portaient
mme
les noi
princes sous
es
ne porte
nissaient
pire,
ce mtal au
de celles
que Pline
les
signale
particulirement
comme
nayage.
en fournissant
11
qualits empl
au mon-
y a plus
la
nom-
im
comme donnant
texte(2
.
mtaux
que
aul
la
ne
le
cuivre.
Les
sur
t
les
mines d'or de
3
nous
l'on
mtre
mines d'argent (3); celles de la Dardanr osala production de l'or, dont elles donnaient une
il
qualit particulire
d'or ouvertes dan-
Pour
le
Nbrique,
les riches
<
mines
le
\\
de de Rome
6
,
(5), et
paraissent
:
avoir
puis
b a
mais
la
grande
cette
renomme de
//
.Y
\\\IV.
1,
i.
iryophilui
inscr. lai. t.
t.
111.
IW7.
'7
..
[A
Plia,
//
A,
\\\lii
10.
Il
\\\iv.
,
g
|
\\
243
province tait celle du fer (1). Une inscription de lecture douteuse (2) parat mentionner les procuratores ferraria-
rum
Dalma-
en
effet, il est
bien
difficile
de ne pas rapporter
la lgende
mentionnes par
Quant
la Pannonie,
outre les mines de fer (6), on en mentionne d'argent (7) dans cette province, mais jamais aucune de cuivre.
les fabri-
quer. Il faut donc y chercher^ au contraire, la dsignation des lieux auxquels tait restreint le cours de ces
pices,
lettres
S C caractrise comme
les
nombre
littraires
I,
p.
363.
Corp.
inser. lat.
t.
III,
ns
4788
et
5036
(2)
t.
V, n 810.
lat. t. III,
Corp. imcr.
n c 4809.
(3)
Verwaltungsgeschichte,
(4)
p. 76.
Cohen,
/,
t. II,
p. 251, n 1169.
s.
(5)
Cassiodor. Var.
III,
26.
(6)
III,
n*3953.
n <m7.').
(7)
Corp. inscr.
i.
lat. t. III,
16.
LA
('lionne
|
gens de mtier
se
et les
mar-
chands
d'eux,
qui
les
venaient
naturellement
grouper autour
souvent
au
fort
fisc
tendu
ri
L rsque
les
metalla
ii'
appartenaient
de
.'re
imprial,
le
ce
qui ds le
sicle
chrtienne tait
tait
cas
du plus grand
metallorum,
compris inira
fines
comme
chs,
les
1'--
industries, les
ainsi
hommes
esclaves,
que
les
mineurs,
subordonn
l'autorit et
juridic-
premier
habitants, tablissait
les
rede-
fixait le
taux de
il
rglait l'exploile
Prpos aux
t
mines
procurator
pour chacune
d'elles,
mi
auto-
bous
par
>on<hir'>
>.
].
dcou-
vert
tugal
de
a
la
table dr
nous
rendu en partie
d'un rglement
On
|>. il
,0,11111
QUI
IUI
pl de
Strab
il
m.
I,
m.
Carthagn ivtil environ douze lieues de dr-
dei mines
le
M
et
i
.
li.
tirs
l'avril
la
mai 1877,
n
et oelui
de M. Hbner
245
et
il
est probable
un type consacr en
pareil cas
fisc et
pour
l'ad-
de la popu-
de
la
monnaie, et surtout de
la
monnaie d'ap-
point, pour les besoins intrieurs des grandes agglomrations industrielles ainsi formes sur le territoire des mines, et galant
comme importance
Or,
si la
monnaie d'or
parties de
les provinces,
mme
mme du
deux
nu-
les
seuls
Rome
qu'il fallait
raire,
encombrant de sa nature
par
la voie
les
peu dans
faits les
mieux
avrs.
Pour
la cration
de
monpro-
nom
4; livre VII, chap. IV, k) s et surtout un trs-large dveloppement des permissions de monnayage
I,
du cuivre pour les besoins locaux, accordes aux colonies romaines ou latines (livre III, chap. I, 5; livre VII, chap. IV, -1) et aux cits indignes jouissant de droit!
246
LA
chap.
i.
|6;
VII, chap.
iv,
impriale,
SC
indicatives de la fabrication
dans
les
ateliers snatoriaux et
du droit
lit
il
circulation
nce,
la
cons
caractre
le
monnayage
local de ce genre.
miques O
se
trouvait alors
donnes des rgles qui y prsidaient alors la fabrication do la monnaie de cuivre, il tait tout naturel que l'autorit
petit
monnayage de
les
villes
grecques ou
le ter-
ritoire desquels
se
pressait
enre
dans
les
les
provinces auxquelles
appartiennent exclusivement
au m
et
le
de
Rome ou
les
con-
ditions de
leur
a
proprit
appartenant
les
particuliers ou
fisc
autres au
l),
la
ne
ft
jala
luelledai
premire ptr la
m
0,
il
leui
I,
ftdminfetraUoo,
rachfel
Umtersuck*nfen
p.
M.
72-91
247
un signe
im-
purement conventionnel
quelque chose
genre dans
comme
de plomb auxquels
mme
comptoirs de
la
Rhne
1).
et de la
pu
au num-
raire
la classe des
monnaies proprement
d'officiers
impriaux,
tines
territoire de
comme
Test en
mme
monnaies
mme
Mais
elle est
fait
rendue que
les
trs-vraisemblable
et
monnaie- en question
248
Bont
mme
module,
galant seulement
cun
ir
ujours
et
frappes
en
assez petit
dj
Bicle.
donc en
au numraire
les
habitue] du
mme
mtal
la
mme
poque, dans
eux
desateli
le terri-
des territoii
rcunis
une
mmes
numraire de cuivre
habituel
du
mme
temps,
numraire
lui-mme
la valeur
dj
mtal -
intrinsque! tait
lui assignait.
bien
loin de la
valeur nominale
qu'on
pire tait
tout
entire
imbue de
111.
la
la
fausse doctrine de
^
la
chap. n,
qui avait
\
vraie doctrine de
les Grecs
monnait-marchandise,
i
,
dominante chez
cette
et
<
applications
la
dans
le
domaine de
montaire du
pratique
sicle
engendrrent
livre
\
grande
iv,
crise
la
up
11,
chap.
$2
eu
appliquer d'abord
r
une semla
avant d
c'tait
de l'tendre a toute
territoirele-
monnaie d'Empire,
ilusivement du
dans
les
<>ii
dpendant
fisc,
territoires
conditions parti-
ment et sans
purement
in
\
lieux
a.
ntionneL
249
con-
monnayage
militaire
pour
armes en caml'anti-
y consacrons plus loin une section spciale 111, chap. i, 7). Mais ce monnayage, fabrila responsabilit des
gnraux
du mtal et exactitude du poids des pices; c'est de bonne monnaie que l'on fabriquait ainsi pour la solde des troupes et pour
conditions les plus satisfaisantes
titre
comme
le
payement des
pnurie qui
ne paraissent pas,
4u moins
d'aprs
employ
les
modernes,
de
la circulation
au moyen peu
loyal d'une mission montaire mle d'une forte proportion de pices fourres,
moyen par
moyen
comme nous
le
loyales et
en rendant
;.A
premires,
il
aux gnraux en
sous
des
campagne
la
ils jouissaient
r
monnaies
spciales de ncessit
militaires, on
la circulation une
itremarque
nier cas,
il
t, j
.Dans ce derle
es1
disent
formellement,
qu'aprs
la
cessation
1rs
circons-
aux pices
dlai
ainsi
contremarqw
les
devait fixer
un certain
-
pendant lequel
monnaie ordinaire. P
dlai,
marqu
<jui
avaient nglig de
la
les
changer en temps
utile, elles
n'avaient plu
avaient
publiques
la
ell<
les les
remettaient dans
et l'ou
circulation
pour cette
dei
lu
rleur,
ne tenait plu
t appos dans
tucun compte
poinon,
et
qui y avait
elles
un but
temporaire
(
dont
si
dnsi
que l'on
monnaies impriales
romaines en cuivre, de si nombreux exemples de pi quiont reu plusieurs contremarques suce ensuite
ont
revenues dans
la
circulation au
et
mme
Bont
titre
que
les
restes
encore
CHAPITRE
III
J.
Monnaies frappes.
1.
tre
employs pour
la fabri-
cation de la monnaie
mtal une
lentille
possdaient pas le
moyen puissant du
balancier, qu'ont
fallait
le r-
un
seul
coup de
balancier.
le
nom du
les ins-
(1),
reprsentent
truments dont
On y
reconnat
(1)
Cohen,
C,
pi.
X, Caritia, n
7.
le
marteau,
la lentille
ou
te/taille
deux
flans.
1
Une
1
petite
montre
le
d'un ct
in
la
m
coins
au monnayage
per, avec le
marteau
qu'il tient
deux mains,
les
commandement d'un
le
contre-
le
signal.
La
par
]
fale
monnaies
frapp
l'antiquit
moj
lusif
du marteau
me,
par un
sahlt
trouva
Les
i.
le
dsert
s
m-
nt et a
la
vmv
la
plus rapproche
celle
que
la
m-
'.
bien par
le
la
form
roleuse
que
flan
affecte le
pin
l'as]
prsentent quelquefois
d<
lants
de matire ou
vellin
t.
t.
II.
p.
131
.
pi.
V, n*
tU.
ureh.
Il,
p. 118
L. \ \
.
/'"
kei
qu
74.
'iwnttm haud pauca habitacula.
lM si-iHula-
m
pes:
f.r<ic:
juibu
vebMtur. Hunr
futsse
m Ariiyptinrum
Mfti officinam
i$.
ta tem-
IHCtUt fs
lu
r.
nouv. ir.
t.
IX,
j>.
253
du jet de
le flan
comme on
le fait
(2),
en
lentilles
la fusion
avant de
les
frapper.
flando, place
avant feriundo
comme pour
dans ce
livre,
dsigner une
des triumvirs
le titre officiel
montaires
1
;
chap.
i,
effet, claircie
par
le titre
l'an l!x
avant J.-C.
(4) le
Marcellinus,
CVR X FL
dans
ouvriers spciaux,
taient chargs
montaires romains,
du
on
les dsignait
par
le
nom
de flaturarii (6) (voy. livre III, chap. iv, 2). Ainsi prpar, le flan mtallique destin devenir une
tait chauf
monnaie
les coins
(1)
Hennin, Manuel,
t.
I,
p. 78 et 86.
(2)
(3) (4)
Ap. Charis.
p. 105, d. Reil.
Mommsen,
Cohen,
M R,
C, pi.
t. II,
p.
i6. n* 10 et
1
XIV, Cornclia,
Mommsen,
.1/ /'.
t.
Il,
p. 175.
(5) (6)
Eckhel,
D N,
t.
V,
p. 21:2.
Gruter, p.
<>:*S,
n 1;
Mommsen,
Inscr. re<jn.
Xeapol.
lai.
n 6901.
<
Corp. insc.
lai.
t.
VI, n 791.
&4
I.A
chargs,
dan-
ateliers
montaires
'2
appels su/
en
effet,
fort
;
de-
up de
cision.
les
anciens, ne
relief des
mon-
mme
un
seul
coup du
fallait s'y
reprendre
flan,
les
plusieurs
fois,
el
chaque coup
faire recuire le
comme
de
la
on y esl encore oblig, mme aujourd'hui, pour mdailles d'un relief trop accus. Ces diverses oprati
frappe montaire
peuvent
but
se Buivre
la
d'une manire
particulirement claire (3
20
s,
grand nombre de
reprises
du
travail
nouveau pour
lui faire ]
la
forme
ar-
Mon
Mim.
t.
1\.
p. -Ju-j.
i.rutrr, p. 1086,
H070,
ii
1344.
Chaboufllet,
Rtt
mm,
1867, p.
386;
(4)
num. 1867,
pi. XII.
255
la
premire lgende
En
outre, la fin
du
travail, le
l'effet
Avec
en frappant,
recuire, on
le
chaque
pour
le faire
tait ncessaire
en
le flan
des monnaies
comme
celui de nos
monnaies mo-
on
le laissait
en libert entre
les
deux
le
coins,
o un coup
suffisait
dplacer.
les
De
l le
poques,
le flan
soit
que
est
marteau,
soit
une des
fois
o on
2).
On
mme
don-
il
ya
l de quoi
2.
On
(1)
(2)
Hennin, Manuel,
Eckhel,
t.
I,
p. 87.
t.
iV, t. I,
I,
p. 2,'J7.
LA
notre re.
en acier
composent d'une matrice grave, tremp, encastre dans nn cne tronqu ni dans
fer
1
:
La plupart
un bord en
la
ma-
trice
il
e8t
notablement plus
quent, n'a
la
large 411e le
module de
la
pendant
trappe.
Le pins intressant
celui
et le pins
que possde
leux
n
pi
le
Muse de Lyon
il
est
complet,
ave<
lonnantla face et
le revers de
Vau-
connu de Faustine la jeune MATRI MAGNAE (3). L deux "in- sont en tome' de cippes carrs en fer doux C( lui qui se plaait en bas offre son sommet une douille
reusbh
:
carre fortement en
la
saillie,
au tond de laquelle
est encas-
du type du droit;
ncavit circulain
cette
maflan
trice est
elle-mme
et la
Le
c<
de
la
monnaie
tait plac'
par
le
suppostor au fond de
douille,
cie,
fois
le
coup de
il
marteau donn, OU
lait
suprieur, puis
la
fal-
pi<
laquelle
il
n'y avait
article Nu*ni$*
douv,
et
Br.
t.
vin.
276,
description de
ligula
Claude,
Mmi.il.
j p. s-j
I
mirmond,
ei i,j
Doser,
du
ntiaaitt
j
.
anstraei an Pala
t.
dot
Arts
Priedlnder, Zsitsckr.
Nom.
p,
\i\ et
lien.
t.
II.
p.
257
moyen de
aussi
incommode
et de-
vait occasionner
Il est
une perte de temps sensible. de ces coins du Haut-Empire qui sont en-
tirement en bronze, y compris la matrice grave (1), et la multiplicit extraordinaire et constante de coins que
tous les savants ont signale dans la numismatique grecque,
la
mme
les
ville et
de la
mme
anne
(2),
Grecs n'employaient
pas la trempe pour leurs coins montaires; qu'ils se servaient uniquement d'un mtal doux, qui s'usait avec une
les
reusement aucun coin grec n'est connu jusqu' ce jour; mais on possde quatre coins gaulois, destins la production de monnaies connues d'or ou d'argent (3), et ils sont tous en bronze ou en fer doux. Or, les Gaulois, disciples et imitateurs des
du
de constater sur
les
monnaies grecques,
et sur les
en
fer, soit
en bronze, soit
mme
champ
coins (4).
(1
sr.
t.
IX, p. 207.
comme on
le
fait
d'ordinaire,
que
l'on
sortis
du
mme
coin.
(3) Voy. sur ces quatre monuments un important travail de M. A. de Barthlmy, Hev. archol. nouv. sr. t. XV, p. 346 et s.
(4)
Montez, mm.
I.
cit. p.
20 i.
17
258
ix-ci,
mprendre,
indice.
les
de-
de
l're
:it
procd
encore aujourd'hui
le
Dans
sicle et
mme un peu
I
la
domina-
Pantin,
changrent. A partir de ce
frai}"'
moment,
s,
mme
le
froid
ainsi
[u'on le reconnat
la
la dem
et la
.
niai- (pie la
mme
t
temps,
la
nat (pie la
lire
de COU
*
I
deux brandies en
.
ter cheval
.-'-livrant
au
d'une charnu
n'est
.
de
la labri-
bion primitive.
pour
les
{i)
DM
1.
p.
juin
1811;
Dvmenan, Htirt*
abouii;.
net des mdailles.
259
un type en
relief, et
moins profond, plus ou moins rgulier (1) (voy. livre IV, chap. i, 2), on suppose que ce carr reprsente une partie
saillante sur laquelle
on
de mtal,
le
pour l'empcher de
de l'enfance de
glisser sous le
marteau. C'tait
temps
l'art.
La
extrmement
officielle
pesanteur et sa puret.
*le lingot
On
simplement poinonn,
origines
et la
du monnayage lydien (voy. livre VI, chap. in, 1), monnaie arrive son point complet de perfection
suppose ncessairement deux coins-matrices,
quant sa forme.
Celle-ci
empreintes. Pour faciliter la gravure des matrices, y poussait-on un poinon, comme dans les temps modernes,
les
La
Tonne
ment
croit
cis
la rapidit
avec laquelle on
Mongez
dit-il,
(2)
employ par
Deux sculpteurs,
:
bau-
chent en
mme temps,
sparment, et finissent en
les lettres
cire, l'un
la tte, l'autre le
type du revers
sont formes
On moule
les
ensuite ces
deux
cires, puis
(1)
et s.;
(2)
Barthlmy, Mm. de VAcad. des Inscr. anc. sr. Eckhel, D N, t. I, p. lxiv Hennin, Manuel, 1. 1,
;
t.
XXIV,
47
p.
M)
p.
et 97.
Mm.
i.
cit. p.
208.
17.
260
Quant
la frappe des
monnaie
les coins,
la
trs-prompte, en estampant
comme je
l'ai lait
mui-mme,
les coins
c'est--dire
le
en plaant
peut appeler
un
pu dans
frapper des
millier.-
de mdailles en estampant
flans chauffs
les
monnayant des
au
rouge.
lettres
autres accidents do
mme
nature
(1
frquents
dans
le
la
m
Au
la
(jf.
M.
la
A.
Dumont
(3)
galement constat de
manire
Grecs pour
i.
Dans tous
les cas,
type en relief et
deux matri
matrice
L'on
et
moment
relief,
m
et
b.
creux, soit en
au
Bokbel, DiV,
t.
i.
p,
oxxnu
Hennin, Manuel,
i.
p.
el .
(2)
Mon
Inscription*
t.
p. 109.
p.
a ramique$
261
de celles qui,
l'ordinaire,
(I).
montrant d'un ct
reproduisent
le
le
type en
relief,
comme
mme
C'est par ce procd qu'a t excute une srie considrable de monnaies, qui tmoignent de l'existence d'une
sorte d'alliance politique et d'une convention commerciale
exactement compte de
la fabrication le
de ces pices,
faut
mme
frappe
du
droit. Quelquefois,
de deux
2,
2),
ou
mme
simplement pour rapprocher deux types mythologiques, le creux du revers, quoique reproduisant en concavit les
masses de la surface convexe,
offrait le dessin
d'un objet
la lyre et la
nom, de l'autre le type ordinaire du hros Taras mont sur un dauphin (3). Ces variantes donnent supposer
qu'aprs avoir enfonc
le
poinon dans
la
matrice on en
soumettait
la superficie
le
remplacer
d'ailleurs,
que des
une matrice
et
un poinon devaient
se rduire
une feuille
plate, et que,
Barthlmy, Mm. de l'Acad. des Imcr. anc. Eckhel, D N, t. I, p. lxvi et 50; Hennin, Manuel,
(1)
sr.
t. I,
t.
XXIV,
p.
ii
p. 98.
(2) D.
(3)
t.
I,
p.
372-ii7.
II, pi.
M,
n 2; 0. Millier,
Denkm.
d. ait. Kunst,
pi.
XVI, n 74.
262
fallait
retrou-
du ni
sicle
avant
l're
chrtienne,
nombreuse
offrent d'un ct
une tte
le flan
relief,
le
module
et l'paisseur habituels
aux pices de
mme
ment
Grce.
en est de
frappes en
cits
commun,
sicle,
par plusieurs
taire
\
2,
17,
Ces
pices,
au
flan
superficielle, se
au droit
le
type d'une
ville
en relief et au revers
le
type
se
par accident
la suite
1
rpubli-
reprodui(
en creux du ct oppos
la
face en relief.
"<
si
lorsque l'ouvrier
monnayeura
deux coins
fraj
II.
p.
$2
el b.;
et
dam
86
son di-
tion des
(2)
uq]
t. I.
er,
LI,
;
p.
13
Eckhel,
/)
.V,
p.
iavi
Hennin, Munie/,
t.
1.
p.
Bl
263
celui
du muse de Lyon.
5.
affinit troite
avec
les
incuses.
Ce sont de minces
pellicules
d'or ou
d'argent
relief
(bracteae
On
les obtenait
relief.
par voie
type ath-
(1)
chap.
,
iv,
1),
doivent
,
les
mo-
autres exemples
on connat des bractates d'or de Sicyone, de Tndos et de Mlos (ces deux dernires au
Cabinet des mdailles de Paris J
11
,
que
la
nature et la rgu(2).
importe de ne pas
er
,
les
bractates d'or,
(livre 1
reliefs
chap.
i,
comme Une
les
(1)
(2) Ibid. p.
364
v et
le iv
sicle
avant
l're
chrtienne (1) (voy. livre VII, cinq. U, 3). Ces pices n'ont pas de revers, mais la face postrieure en est plane
et n'offre la trace
le
temps, dans
le
cours du iv
sicle et
m.
un type peu
mon-
deux
laces de la lentille
mtallique.
6.
Il
la
fabrication de la
monnaie
l'rapil
chez
anciens,
est
souvent
difficile
de s'expliquer compltement
cause et
qui, dans tou< les cas, rvlent des recherches assez dli-
g]
Ses pices
numiset
la
matique ancienne,
prparer
a
taills
en biseau.
La nature
comme
nus
l'habitude, par
le
moulage, on
a
opr
comme pour
le
dcoup
de mtal
Jette
(1)
Le catalogue
!<
monnaie!
(Ht''
donn
p.ir
M. Deecke, Etrutki*
_'
fci
For$ch**gem,
I.
il.
p. :--jh.
tfennin, Ifmief,
t.
p. B6.
265
reste,
Ptolmes
encore jusqu'au
rgne de
effi-
Commode, dans
on ne
les
mais
constate
srie.
avec quelque
dveloppement dans
aucune autre
Syrie,
aux types ptolmens, qui offrent le type habituel des Lagides et la mme fabrique que leurs monnaies, sont des pices gyptiennes, frappes sur les bords du Nil au
moment o
partie
le
de la majeure
du pays
un
certain
nombre de
nummi
serrati.
Quelques
(4) semblent
au premier
(1)
Eckhel,
N,
t.
I,
p. lxiv.
(2)
German, 5.
En
Pecuniam {Germani) probant veterem et diu notam, serratos bigatosque. ralit, ce passage ne veut dire qu'une chose c'est que les Germains recherchaient les deniers rpublicains, comme plus pesants que les deniers
:
impriaux, et qu'
flans
la
vue
ils les
bords en dents de
scie,
266
moyen
de
la
lime (1).
En
effet,
l'ingalit des
lentilles
mme
aux rogneurs de monnaies, tandis qu'an coup de lime sur une dent de scie devait tre bien plus
ptuelle offerte
visible
flan
faite sur
un
ordinaire.
Mais
si
il
cette
explication pourrait
tre
admissible au cas o
s'agirait
est
exclusivement de monnaies
d'argent ou d'or,
elle
numi
monnaies de
d'appoint
chait,
-,
dans
la
comme nous
dit plus
liant,
aucune
srieuse
'
'
Importance
rigoureuse exactitude
du poids,
la la
taient des
valeur
La mme
objection se
dresse devant
la
de
la
pi<
ur-
reproduire
faits
Les
la
faon
la
templaires fourrs que d'exemplaires de bon aloi rentrent dans la catgorie des
(1)
<
[ue rfutai I d
}j
v.
p. .ii et
i.
l)Cohi
'
\i\.
267
un problme dont on ne saurait, dans l'tat prsent de la science, rendre une raison bien satisfaisante. Ce problme est celui de la cause qui a pu faire
reste donc l
mme
pour
temps, devait
sensiblement
crant des
augmenter
les
frais
de main-d'uvre, en
la
difficults particulires
fabrication
de la monnaie.
En
effet, ce n'est
moyen de
simple
la
bords de
la pice
le
en dents de
C'et t
l,
plus
d'excution,
mais
il
n'et
pu
se
mettre en
peu de
la
la
matire du
flan,
monnaie l'exactitude de son poids. La dentelure tait obtenue dans le moulage, qui prparait le flan sous la forme
le
bords des
nummi
serrait
le
romains ou carthaginois;
les
elles
le flan.
uvre pour
la
premire
fois.
D'aprs
ser-
nummi
dans
la suite
des vicissitudes
chap. vu,
g 1),
du monnayage de cette ville (voy. livre VI, e au milieu du 111 sicle avant l're chr-
268
(1
Ceux
(i
S leucides,
en bronze,
-
judicieus
rvations de
M. Feuardent
ontt
fra]
[ne
k celui
phon,
164
i
"21
ans,
de
143
pourtant on trouv<
trne en 136
>'.
re
quelques pia
mont but
A Carthage
et en Syrie,
monnayera. Cependant
elle
les
momentanment
il
imite en
la
.
Macdoine
(),
dans
romaine
que,
'
16 av. J.-C.
Syrie,
lit
leurs.
A Rome, en
bords dentels
pied de 72 a
effet,
[5)
dan-
srie
le
la livre,
c'est--dire de
ceux dont
la
la
fabrica-
premire guerre
punique
sid
55
mme
d
imite des
numi
serrait de
Carthage,
|
sicle
dans
1'
Miller, \timism.
ription
<lc
l'une.
<!<
AfHpt,
t.
II.
p.
il.
dune
H M I
collection
mdaille gretoMet^ p.
l
b,
p.
El
51
kfonolof
WWnnaiet de
la
Communaut d*s
(4)
'.
//'</.
pi. IV,
.1/
'
h.
C. p.
;;
;..
M uuntao, M
R,
t.
U, p. 191
*l
--i
LA MATIRE DANS
quart du
briquer
e
L'ES
MONNAIES ANTIQUES
269
II
sicle
Kome
dit
le
M. Mommsen
les
(l),
que
noms de Licinius
650 de Rome (104 avant J.-C). Nous n'en connaissons que quatre autres antrieurs 670
de L. Cotta (3), de L Scipio Asiagenus (4), de L. Memmius (5) et de C. Sulpicius (6). Les noms de Domitius et de Crassus, qui se trou-
les
deniers
les
premiers de-
membres
re nouvelle pour le
monnayage
et
Ce systme de dentelure
la
dans
le
dpt de Cadriano
(1)
(2)
pi.
M R,
t. il,
p.
197.
pi.
Cohen,
M C,
;
VII,
1
;
Aurlia,
pi.
t.
5;
pi.
XV,
n<>
Cosconia, n
1;
pi.
XXXIII,
1
Poblicia, n
XXXIV,
II,
Pomponia,
et s.
XXXIV,
Porcia, n
(3)
(i)
(5)
(6)
Mommsen,
M R,
p.
362
Cohen, Jl/C,
Cohen,
n 7.
3. 2.
1.
M C.
M
XIV, Cornelia, n
Cohen,
Cohen,
Cohen,
C, pi.
XXVII, Memmio, n
n
M
M
C, pi.
XXXV11I, Sulpkia,
(7)
C,
pi.
XXXVI,
lioscia.
270
Ceux de
.M.
Aquilplus
*2
semblent tre
les
m.-,
monnaies
1 2).
de triumvir.-
m,
Au
raie, et,
l'poque
la
mme
elle
tait
en usage, on fabri[3).
manire ordinaire
Hors
il
me,
mthode
les
D'
jamais t employe,
et
est probable
que tous
deniers
nomms
dans
les atelier.-
de
la capitule.
7.
La plupart des
an
ntre,
aux
mme
dans
creux de
le
la
gravure
du coin-matrice
marteau,
pnti
(4).
Cette pointe, ds
sez
premier coup de
Le
profondment dans
d<
Ban de
son elle
mtal Boumis
la
frappe montaire, et
la fixant
le
l'empchait de glisser, en
l'aide
de ce moyen, on obtenait
La
Cohen,
If C, pi. vi.
pi.
AquUU
1
Cohen, M C,
XIX, H
le
i,
d
'le
el
endanl jamais
ite
mme t\ pe mme pu
<:<
montaire dont on
tes
de ne
la
iii'ux
espceea
d roil l'on
lrinm?iri
adopter
le
eyetme de
la
dentelure, l'antre
(4)Eckhel, n
.Y. t.
l,
p.
i.w
Bennin, Manuel,
t.
I.
p,
271
mme
poque
que
les
M. Feuardent
ploi de cette
les coins,
mthode, pour
montaire entre
tiochus
IV
de sa campagne gyptienne.
Au
contraire,
mme temps
dans
les
bords
taills
procds de la frappe, et qu'on y avait ralis dans ce genre des progrs remarquables. C'est
les
qu'il introduisit
les
Mais
le
du
chapitre prcdent)
Grecs, dnote de la
disposaient.
De
de l'excution de semblables
On
a peine comprendre
comment on
arrivait
fixer d'une
les
manire
de fer ou de cuivre,
les
minces
feuilles d'argent
qui en couvraient
les
deux
commissure et
empcher de
272
au
moment de
la pi
la
ppe,
comment
que d'aussi
d
du
-
est Burtout
singulier que
pu arriver
tion
rapide
d'missions montaires
nombreux
il
la
s'agit de l'ap
monnaies
bords
dent
ls,
de plus.
comme
l'a
remarqu Mongez
(I), la pro-
pant
lea
monnaies
chaud,
comme
Romains*
8.
parler
ici
t'in-
donner
nom de nummi
;intin<
b
b
b
antiqi
lui
accus
iroit pr-
sentant
mvexit sensible,
laquelle coi
la Burfaee
nd une
du revers. Le
et
pices de ce genre, s
di
le
Brait
une
'
grav
type, et l'autre
(
les
monnaies, plus
'
'
.'
l.l
_'
I
273
Grecs et des
Romains du temps de
ques par
valle
le
les
la
du Danube. On en observe les premiers germes dans monnayage de la Pannonie et du pays des Quades (voy.
VI,
cliap. vin, 2)
;
livre
elle est
Bohme
et les
les
plats
l'arc-en-ciel
(voy.
livre
2.
Monnaies coules.
1.
On
monC'est
Romains
comme
les
monuments
tout fait primitifs de l'art montaire (3). Mais aujourd'hui c'est une opinion qu'une tude plus approfondie des
faits et des
monuments numismatiques
a fait abandonner.
(1)
1
;
Streber,
Turin, 1865;
III, p.
1G9 et
s.
Rev.
num. 18GS,
(3)
p.
la
129 et
s.
Pour
vritable
-5.
t.
*8
LA
Les monnaies
MONN
qu'elles
AN- L'ANTiq
rtent la trace
g
it
ont t frapp
et
ir
du mrun llan de
[a' avec
qui n
le
les
ap plus
loin
par
qu'une
n'aurait pu
tri
tifie
frapper pour
les
de
la
circult
qu'avec
l<
qui
|
la
prcipitation,
'ur
comme
table
B
monnai
un
et de
B
partie
du
billon
<
me Pa
trs-bien dit
tait
les
Latins
la
lieu
de
les
tout plus
de ces
ira
la
dim
et
:tans)
qui ont
t fra
Rome mme
d<nt le poid
ds
les
premiers temps du
o'd
celui
de
l'as libral
[sur
dernire
8 os d
>u1
VU,
les
(
chap.
le
|
n,
ibriqu p
ir
de
la
frappe quelques
nt
les
pi*
i
j>cnh
I
de
'
S;
VI,
chap.
i\,
au
Dmmrtion;
lirre
\
VU.
chap.
le
1.
adrachmes d'Atl
sandre
drachmes
20
de
leBactriane
livre
VI, chap.
\,
/;.
i.
i.
i
T>
3), enfin en cuivre les plus grosses monnaies des Ptolmes, dont le poids moyen, est de 96 gr. (livre VI, chap. vi,
2). Mais
nombre,
la
lites taient
la fabrication desquelles
On
ne pouvait agir de
mme
comme
que
il
le fallait
pour
la seule
forme
Rome
l'poque o
elle
commena
comptent
dans
les
les
suffit
de parcourir Tite-Live
le
dveloppement de
telles conditions,
la
il
Dans de
pour
d'aussi
ou l'argent
l'action
du coin
La-
remarqu dans
se
lie
le
de
la
d'Alexandrie^.
fort
douteux que
avant
les Grecs,
mme
les
pu en frapper de semblables au
l're chrtienne,
18.
commencement du
i.
IV
sicle
et
276
plus
ir
les Italiotes,
la
-ion
D'ail-
d'acqurir
mme
1
de cuivre
t
Ptolmes,
le
pro-
duites par
procd de
le
tier
le
du Latium, environ
VII, chap. n,
I
.
livre
Les
un Grecs d'Agrigente, eux-mmes, quaud Lise wml ces grave une ue un peu antrieure (livre VII,
chap.
\,
le
fabriquer autrement
la
ri
qu'en
le
La substitution de
de
l'Italie,
simple fonte
dl
stitue
la
frappe pour
l'aes (jrave
une
dans
au moins
l'invention de la
monnaie, a eu
sa cause
les
Lifficult
doni
spciales de ce
monnayage.
Va c'est la
qui
la
fui
pour fabriquer
plus grosses pi
comme dimen
voy. plus
chap.
i,
3).
appartiennent exclu4
dernire
du monnayage autonome
el
L
s
monnaies gauloi
(voy. livre IV, chap.
:,t
l'imitation de
les
M,
el
de
mme
les
que p
dii
longtemps nos an
ou
d<
pier
lent
de troisime main
nt
types helsont
lniqn
1
sur
les
procds grecs
qtfil
277
(i).
un
travail htif
presque tumultuaire
des missions
faites
dans des
temps troubls
au
11
ainsi
qu'il
i,
a t
4),
3,
au lieu de
liques.
la frappe
2.
Quant au
et
de la
monnaie
couls.
la
fabrication
naie
c'est
empe-
reurs du in
sicle,
si
on a agit entre
les
antiquaires la
question de savoir
trie occulte des
faux monnayeurs, ou
qu'il prtendait
gouvernement,
plus grales frais
en
mme temps
vement
Comme
(1)
sr.
t.
XV,
p. 346.
avec
le
leurs
bien
que
l'altration
intrine
des
monnai
du
kussaires deprofession.
la
peut mena
falsification
titre
ar
du
i,
billon
g
:.
.
ou du
a]
dans ce
tait
iv.
g
livre,
chap.
officiel
time
livre
un
-2
:
fait
et
lgal
vcy
VU,
s
chap.
or,
la
substitution frquente
la
frappe vers
le
mme
moyen
le
la
un
d<
fait officiel,
France, en
un
1
grand
,
meut qu
u
.
moules n'appartenaient
|
les
faux-mon-
On
;
en
in
principalement
le
rencontr beaucoup
,
dans d
quartier
Lyon 3
(i),
o
le
l'on Bail
u'il
monnaie impriale
dans
quartier
mme
/;
<tantiq*iUi,
t.
I.
1.
1.
p,
r,
khel,
.Y.
1.
1.
t.
p,
I.
Henoin, Mamiei%
,
p.
p.
n\ \n
;
p,
MM
i-.
II.
[.
.*.S
81
\um. rhr
n.
t.
!.
161.
!
i
khel,
/.
r.
/;
r.
%m
]
67 1 m
mmaea
If il,
t.
III,
y.
15.
num.
is:;:,
p.
p.
28!
279
Mais
le fait
ne se
On
rencontre trs-fr-
quemment dans
le
midi de
la
France, et rarement au
la
domina-
Ce sont des pices de moyen module en cuivre jaune, avec un trs-fort alliage de zinc, des dupondii
de laiton couls. Les moules en cnt t estamps sur
les
Rome,
dont
ils
lettres
S C
mier
(2) cette
On
une
localit de la
Gaule Narbonnaise.
Il
est difficile de
croire
monnayage
L'abondance et
ne s'accordent
a,
sensibles de fabrique, de
module
et d'un
le
il
module
notablement plus
petit
un en est
un peu plus
(2)
pais.
(3)
280
t de la fausse
mier coup
encore;
d'oeil et
la circulation.
(
'esl
ce
qui
meure
un mystre.
iv n
bj
.
Plus tard, au
la fonte la
de o'H\
a]
J.-C.
l),
de 356
de 371 (3
1 3.
Comparaison
.r
modernes
dans
as
rsultats.
>ur
en
revenir
la
monnaie frappe,
la
monnaie
il
normale et habituelle
desGn
des Romains,
l'art
est
bon
montaire moderne
sons
le
compar
celui
de l'antiquit,
mme
burin de
et
de
sont
d'atteindre
que
les
anciens. La diffrei
i .
On cherche avant
tout dan-
la
monnaie moderne
ce
pie
le
lan qui
reoit les
deux
faces, de telle
manire que
les pii
lof.
i\. 21,
()
\)
l.
i.XI, 11,
Dsidralionfl
I.
ont
t dj
Bti
dveloppes dans
II
il.
r.
281
en
effet
la conservation
de
l'argent dans
un
coffre-fort et
suffit
d'un simple
pile
qu'il fallait
compter pice
si
rien n'avait
un group compos de monnaies d'une forme irrgulire et renferm dans un sac, En outre, le numraire moderne, avec ses bords mathmatiquement rguliers et son paisseur partout gale, ne permet pas l'im
-
antiques et dont
il
pesant
les pices. Il
vritable utilit,
dans
le
numraire destin
bien qu'elle
graveur don-
affaibli,
Au
comme
effet,
que
les
jourd'hui pour perptuer la mmoire des vnements importants, avec leurs types en forte
saillie
sur un
champ
absolument
plat.
Tout autre
monnaies
antiques de grande dimension, des pentccontalitra de Syracuse par exemple, avec leur belle forme lenticulaire,
renfle au centre et amincie
se
reconnat
si
bien
le
de
le
champ va
gra-
duellement en
ainsi cette
s' effaant
extrmits
et n'a plus
crase
le
surtout dans
rant
le
j gagne
I
les
plans,
fin
une fermet
et
une puissance
fuyants
model, une
ut la
ors,
-
donne
I
la
ne parviendrait pas
atteindre avec
le la
me moderne.
On
uvres de
relief,
3,
et
sem-
uniforme qui
i
les
st
rclame par
du numraire circulant,
pour
1
mais aucune
qui ne sont
|
ne
la
justifie
tre mises
fait
en piles et que
l<
ur
impr
timent
t'ait
de
la
numismatique
dans leur-
ds,
ment renouveles
ments que
l'art
dn
.
w
uls
killoDS
monu-
tent en parallle
ici
qu'intervient
diffrent
tait frappe au
fabrication.
La monnaie antique
mdailles
mar-
modra
ni t tVap-
283
le blier
nomie importante et une augmentation considrable de rapidit dans la fabrication; il est donc naturel et juste
qu'on
les ait
la
monnaie propre-
Mais Part y a perdu, comme il perd presque toujours l'emploi des machines. Le marteau, frappant
ment
dite.
le
balancier ou
le blier
hydraulique,
mme
manire et permettait
que
Ton remarque dans toutes nos monnaies et mdailles, mais qui est inconnue la numismatique de l'antiquit. Le marteau, mani par un ouvrier habile, tait d'ailleurs un
instrument aussi intelligent, aussi obissant
la volont
que
le ciseau
du sculpteur
le
la
comme
il
ou
il
surface
du
flan,
saillie et
si
impor-
il
L'invention du balancier,
si
le
temps
plus court et au
l'art
de
la
Rpublique d'ngl
le
mwell.
La
le
coin a
produit de
l'art
montaire des
mo1'
dernes;
ins
monnaie d'argent
circonstance
la
compade vue
la
raison.
du blier hyp(
int
de dcadence pour
daille
l'art.
Il
que
la
Monnaie de Paris frappe aujourd'hui, pour juger de la dif;lt:it- des deux procds. Et M l'on Veut frence
faire porter le parallle sur d
cir-
cinq francfrai
l'Her-
de
la
premire Rpublique
chef-d'uvre
pas suprieur
rie
i
us les rapports, je
111
ne dis pas
aux monnaies
plus indu'
l'empereur Napolon
l'air.'
ce qu'il y a de
est
de
la
B
le
i
le
184
el
dont
l<
ins
ont t repris
depuis
septembre
m
m
n
raia
des
moyens
niques pour
fabrication
du numraire circulant
LA MATIERE DANS
aucune valeur
tives.
LES^
MONNAIES ANTIQUES
285
Comme on
commmoranombre d'exemet,
ou presque nulle;
quant
tement que
ce
le
temps ne
Pourquoi
le rap-
l'art,
de
si
la nces-
que d'une
vritable
lentille
uvre
y transmettre
1$
notre temps. Dj, du reste, au point de vue de la conception des reliefs du type et de la forme lenticulaire du
flan mtallique,
ce point de vue,
y aurait injustice ne pas signaler au moins comme un heureux exemple l'excellente mdaille commmorative du
Vu
de iglise du
la-
XV e
sicle.
TABLE ANALYTIQUE
DES MATIRES
DU TOME PREMIER
Pages.
Introduction
Plan de l'ouvrage
Livre premier.
Chapitre premier.
1*
ProlgomiNES.
1.
1.
a-t-il
dans
montaires
4
les mdailles
5
Ibid.
modernes, cause de
G
7
entendaient
les
la circulation ordiIbid.
trois
mtaux,
dis-
proprement montaires Leurs types sont moins historiques que ceux des monnaies
4.
8
i>
Malgr
la
288
11
leux
-
ni'
donn par l'Empereur, l'argent par Montures qui ont permis de porter su cou
Ion- d'or co
i
:
...
i
la
plupart des
nme
insigne de
la
laveur impriale
urs du
i
12
[uelesl
nt
SOI
laiilond
le la
13
n
fondati
Constantinople....
I
H
t
mdaillons de
listin
des
lits!.
monnaies de
Elles
mme
if
mtal
SC
provin-
bid.
manquent
la
aussi
-
r>
t
] i
Mais
fabrique particulire d
os
pei
>in
proprement romain
16
des
laillons
ur
du
flan et flans
6. Mdaillons
Ils
17
taie mtal.
r l'effi.
taient attachs
gie imprial
7
18
de
n
I
>nl
dO tre
>ur
une autrt
!
I
il
\i
nt
t faits
Il
l<
Eckhel, qui
voeux
H
s.
Le
non
eux
Particularl
I
de leui
.i
la
tte d'Antii
leurs dimi
dail
que de monnaies
ilemtU en
nt fofrmnu
les
>
es.
habitude-
reli-
DU TOME PREMIER
Cet usage tait surtout dvelopp dans
rivires
2. Prcautions prises
tion,
le
289
Pa^es
99
pour empcher de remettre dans
les pices
la
circula-
aux dieux
Oblitration
cisaille
Ibid.
Ibid.
On
de ce genre
32
Ibid.
flans
en forme de jambons.
\Y.\
Ibid.
1.
3.
Imitations de monnaies
et
faites
d'argent dans
parures chez
les
3i
de monnaies fabriques uniquement pour tre
2. Imitations
mon36
Ibid.
tes en bijoux
37
38
Emploi dans
monnaies
les
1.
4.
protecteurs
\)\)
le 111
Grand
40
4!
associant
la
tcHe
emblmes chrtiens
42 43
Un
i.
5.
Les mdailles
Textes
relatifs l'usage
de ces mdailles
40
Ibid.
7
290
3.
croix enguif
mdailles
18
^
1.
<>.
de mdaillons 50
51
nom
Ibid.
efl
\
empereurs morts, en
particulier
(ju'iis
de Nron et de
pour ces
di-
Trajan,
Bgurenl en souvenir de cr
ont
lait
vertissements
i.
la
destination des
oontorniat
comme
avant d Ben
ir
de
de
billets
Raisons qui
empchent
l'admettre
pour
la
plupart
de
lismanique de
niatea
la
majorit des
t\|
ontor-
[ni
Bmpire
I
>
Mit
de fticket pour
les
partisans de
(elle
ou
.
telle
du cirque
'
~
.
L*
raies
de
du temps
3
lu
flant-Empii
61
r<-
mn
aux
ttes divinits.
monnaies
es se
-'i.'-
d'Empereurs du Bas-Empire
le
Und.
63
I,
i
prtendues spintriennes
i
//'"/.
d'une
m tirique l'gard
8,
de Tibre
66
Jetons due>|
1.
La
|
67
DU TOME PREMIER
Pourtant
2. Jeton
il
291
comme
les
monnaies.
Ibid.
de jeu
gg
69
Ibid.
70
Chapitre
II.
Noms gnriques
chez les anciens.
de la monnaie
72
Ibid.
'Apyipiov
2.
Xpr^axa.
le btail tait
73
l'instrument
la
74
76
77
le
Pecunia devient, au
sicle
de
nom
spcial
de
78 79
Ibid.
chez
les
Doriens
Nummus
en
latin
80
les
Philippi,
la
le
ne
5.
sicle
81
<S:2
N6|xtff[i.a
dans
grec byzantin
Monela, origine de ce
nom
Ibid.
Noms modernes
Maille
Ibid.
Thaler.
86
Chapitre
III.
de la monnaie dans
monde
antique.
1.
La
1. Antiquit
comme
instrument
88
19.
commun
des valeurs
292
On
&
ri
d'abord
Ptai
ceaux irrguliers
comme
comme
poids
n-
ss
>
On
en
fait
ensuite
preinte oflicielle
v
'
Ce qui manquait encore cette forme de la circulation pour devenir proprement de la monnaie, et en quoi l'invention de celle-ci
"I
s
M
-
monnaie
l'Kg\ pte
Uoulen de enivre
Prix de diffrents objets, valus en outent, dans les
documents de
l'poque pharaonique
;.
un sei rude, analogue celui despeuples italiques Renseignements fournis par les monuments gyptiens sur l'tal de Ki circulation mtallique dans les pays de l'Asie antrieure, su tempsde la Wlir et del \l\ dynastie
el
Anneaux d'or
ils
d'argent
lan nt
taills
ns,
dont
la
Bouroe
est a
Babylone.
l"l
On
chu:
Il
ie
journalire
d'or de ce genre
anneaux
..
d'argent
fabrique da
li'l
Pour
i
pesait en
noml
ie
i
ar
Lie
ont
as.
de change du
mdral d
forme,
en
106
outens de cuivre
1
de
la
le
mmo
tal
de
la
io
met
Faits
il
s
I
exi
Lement
pareils qui
se passent encore
aujourd'hui
en
109
Chine pour
;.
l'or et l'argent
la
Ri ns<
cireur
lation
an* au vu'
ll<
Continuai on du
gulii
mme
tal
^^ choai
officielle,
as
empreinte
pess
la
balan
[ue
1
1
Iransaction
tailler
fais*.
DU TOME PREMIER
Forme de
ces lingots
293
Pages.
112
le
5. Progrs
consomm sur
tion fiduciaire
113
la
circulation chaldo-assy-
obligation simple
114
le
Obligation
ou
dbiteur
courte
115
Ibid.
la
un
tiers, sur
,
un
tiers
du droit de toucher
crance
110
1~
1
Mandat de payement tir d'un lieu sur un autre Ce mandat constitue un vrai chque
Il
118
argent
119
Ce qui manquait encore la lettre de change assyrienne Comment la lettre de change est ne tout naturellement des conditions r articu ires du commerce de caravanes, o l'on devait
chercher viter
6. les transports d'argent
120
121
122
Ibid.
Leur commerce de terre suivait les mmes pratiques que Assyriens pour l'emploi des mtaux dans les changes
Leur commerce
cdait par simple troc
123
le
beson de
la
monnaie.
124
1.
2.
125
Ibid.
1
26
Ibid.
127
12S
Ibid.
la
Incertitude de
3.
la
La
Grce dans
dcisif
d'argument
130
Ibid.
du systme montaire d'Egine Anciennet 4. Les plus anciens monuments numismatiques de la Lydie d'Egine parvenus jusqu' nous
et originalit
et
132
In-
les
pices
diennes
133
294
l'AHLE
monuments
>.'.
I
(liens
le
premier monnay
l'arIbid.
gent
En
tout cas,
la
monnaie
hellno-plasgique et est
A
d-
de
la
.Mer
Ege
Ibid.
3.
Propagation de Tusagede
la
la
monnaie.
BOS
t.
Une
Grce
fois
invente,
monnaie
rayonn de
deux fou
en
!
137
138
Ibid.
EnPhnicie
En
2.
l
,\ pie
la
monnaie en
le
Italie
le
Ibid.
Pont-Eoxin, dans
bassin du Da-
Ibid.
de
la
monnaie
1
10
et
l
indpendamment
sa
monnaie
il
LrvEB
il.
La
uatim
i>\n- les
monnaies un
Chr.pitrc premier.
8
i
1.
/'.''/'
\rti
de
vtUurtdeTor, dt argent
l
et
du cuivre.
148
Ibid
et
euh
re
Le type des
i.
i
si
itti
Rapport de valeur de
l'or et
1<>
1
mme
si di
rapport en Grce au
ire le
J.-C
Grau
li
Dan
le
rapport de
la
or
la
ar-
DU TOME PREMIER
gent, toutes
295
Pages,
deux de
les
l'or
tailles diffrentes,
avec
le
rapport rel de
1
valeur entre
l'argent
49
Rapport
de
en
Asie
sous
les
successeurs
d'Alexandre
130
loi
l'arla relation
Le
mme
3. Difficult
de dterminer
le
de valeur du cuivre
gent dans
monde grec
152
153
le
Erreur de Letronne
ce sujet
Ibid.
Dans le monnayage d'Alexandre le Grand Dans l'Egypte des Lagides Rapport moyen des deux mtaux dans le v e et le iv e sicle Leur relation de valeur Olbia sur l'Hypanis, dtermine par Yaes
-
154
Ibid.
155
grave de cette
ville
Ibid.
La monnaie de cuivre n'a t le plus souvent, pour les Grecs, qu'une monnaie d'appoint, valeur principalement fiduciaire, pour laquelle ils n'attachaient que peu d'importance. la coupe
et
159
la
Irrgularit habituelle
plu-
nominale
Relation de valeur du cuivre et de l'argent chez les Grecs de Sicile
et fluctuations de leur rapport montaire
4. L'or
et
la
160
Ibid.
montaire de
Rome
ds
161
Ibid.
avant
En
Sicile
au
iv
Campanie au commencement
162
du
au temps de
la
guerre d'IIannibal
l'or
465
Cours normal de
Variations dans
Rome
la fin
du vi e
sicle
de
la ville
Ibid.
166
rapport montaire de
l'or l'argent
aux diverses
167
Italie et
poques de
5.
la
dure de l'Empire
et de l'argent en
Rome,
du monnayage d'ar168
gent urbain
Changements du mme rapport depuis lors jusqu'au commencement du i r sicle av. J.-C La loi Papiria (en 89) fait des espces de cuivre une monnaie fiduciaire et conventionnelle
169
Ibid.
TABLE ANALYTIQUE
Le rapport montaire des deux mtaux
leur relation relle de valeur
IfATIEB
Pages
.
est
dsormais diffrent
170
. .
commerciaV
.
Ibid.
On
attribuait au laiton,
171
Septime Svre
m*
sicle,
lamonnaiedecuh
eon-
pour
\~-
u'lait alors la
_.
Variations dans
le
!.
la
du17.:
double talon
du monni
dans
1
l'empin
tahmnides
i
L'talon d'argent ch
17
U
_'
nains passent m.
|
nent de l'eu
1
Ion d'argent,
d'importance pour
i/rave
les
monm*
173
ition
de
Il
Pi
n'en est
|
nie
de
de
l'or et
de
l'ar/
Dlj |US
n-
dition
la
monnaie d*or
les
et
lir
ier, celui
qu'ont adopt
Ad
<
un rapport
la
ti\e et
invariable enli
tel
piet
d'or d'un
tentative
tal
d'tablissement
du double
177
la
fixe,
commerce..
Dt
..
Cette m*
I
tli
d<
Il
pire par
\ ;<
il
qu'elle
donne
B
une pmtaux..
Ihid.
rapport
.
<!
Variations du
tenant ce qu'ils
DU TOME PREMIER
veulent leur faire reprsenter un nombre exact de pices d'ar-
297
Pages,
gent
3.
181
la
Rpublique, suivent
le
systme athnien,
. .
et d'ailleurs n'emploient
gure
la
l'or
Ibid.
tailles
fixe.
182
Ibid.
Auguste essaye de
Mais, aprs
lui, la
fait
de
unique;
Ja
fiduciaire.
183
184
Ibid.
mesures des Empereurs portent simultanment atteinte aux deux mtaux; crise qui en rsulte.
la
Elle conduit
dmontisation virtuelle de
la
l'or,
qui ne s'accepte
balance
la
main
lui l'or est le
183 186
1.
3.
dans
les
monnaies grecques
grande puret
et
dans
les
187
Ibid.
Ibid.
Des monnaies d'Egine, de Corinthe et d'Alexandre le Grand Titre des monnaies d'argent des Grecs d'Italie et de Sicile Des espces d'argent de l'Asie ancienne
188
Ibid-
* De
2.
d'Alexandre
l'Asie
189
190
Ibid.
Mineure
Ce
J1
et la valeur
191
le
v e et
le
1
98
Ibid.
titre
19G
monIbid.
lieu
de l'Union fabriquaient.au
d'argent,
comme monnaie
d'appoint
197
ctrum dans
srie
romano-campaDienne
IbiJ.
jusqu'ici faites de
le
monnaies de bronze
la
de plomb dans
Puret de
Puret de
S.
titre
l'or
rpublicain
la
MH
rforme montaire d'AagUSie..
n
/'
f.
Altration de
qualit de l'or
a;
Cimmrieo,
billon, puis
i
l'Empire
vmation en
Bck
le
lion les
impriaoi d'Antiocne
.
son emploi
comme
Gaulois
Altration des espce- de cuivre romaines au
sicle
Chapitre
II.
La monnaie
I.
1.
su
Monnaies de
}>Ii>m
cuite.
Faits de fabrication de
itiree
monnaie- d'appoint
fiduciaire-
or intrinsque
-
Menl
i
bs
l.i
montain
-
le
imaine
...
I>e
Gaule
sins
leNumidie
j
i
210
-
-ur
le
monnayage
d'tain de
Bj -
211
tain
:.
romaines
l'I
113
i
nu
rerre de
les
.
mi
-
!..
-i
1.
rerreei
lil
US
-.
fer et de cuir.
fer
dam
216
tion de
Lycurgue
DU TOME PREMIER
Le planor
299
Pages.
lbid^
les
Le
fer
changes dans
les posies
hom219
riques
les
Cartha*
220
3.
1.
221
222
offi-
mthode de
falsification
223
Ibid.
inficere
22
La
faux-monnayeurs privs
Mais de bonne heure
fraude
les
cette
225
Ibid.
226
,
A
4.
Clazomne
Ibid. Ibid.
A Athnes
Premire mission de pices fourres Rome, contemporaine
de
la
guerre d'ilannibal
227 228
des monnaies fourres
civiles
Dsordre produit
l'poque du
par
la
pratique
229
230
et son supplice par les ordres
de
231
Dispositions de
la lex
Comelia testamenlaria
Rpublique au dbut de l'Em-
Ibid.
232
233
234
la
pire
vers l'Inde
235
sicle,
On
quand
l'all-
u
ration du
TABLE AXALVI
titre
-
IIATIES
telle
d'argent
1
est
devenue
que
la
Caracalla fabrique
le
IHd.
~
Monnaies semblabl-
mpeieurs du
ih*
Empire
Question
(i.
den
aa sont l'uvre
du gom n
ut
ou des
Utilit
de
la
recherche des
Ibvl.
I.
I
\.
mit.
lies Anto-
nins.
Lis:
-
_l>
la
S C
-
indices de
2\\
i
.
monnaies
et r
portent
iploitaliona
entre
\
le
Danube
Adriatique
le
cui\re, bien qn
IHd.
Donnaiea detinea
de
telle
it
circuler dans
le territoii
ou
telle
mine
ippoint locale dans les uran
se
d'une moi
de
Jglo-
mrationa
miniers
population qui
formait sur
les
ter
Inanffiaance de
-
la
mono
i
<
aatoriale de
n<
<
provint
monnaie
iellement conventioi
n
-
ions,
.i
tenu
la
pli
monnaii
o-
nales des
u.
Chapitre
III.
Procdes de fabrication de
chez
les anciens.
la
monnaie
M- itnaies frapj
Ln
leoi
|
ate et de
la
Frappe
151
ond
DU TOME PREMIER
Types numismatiques reprsentant nayage
Prparation des flans montaires par
les
301
Pages
instruments
du
monIbid.
le
moulage
252
253
Frappe chaud
Obligation de reprendre
la
254
255
Ibid.
257
Ibid.
Gravure des coins au touret jusqu'au v e sicle de notre re Adoption de la gravure au burin sous le Bas-Empire 3. Monnaies archaques carr creux Emploi d'un poinon en relief pour prparer la gravure des coins.
Poinons mobiles pour
i.
258
Ibid. Ibid.
250 260
Ibid.
les lettres
la
des lgendes
vi
e
Monnaies incuses de
Grande-Grce au
la srie
sicle av.
J.-C.
262
Ibid.
romaine
en relief
en
263
ni
Monnaies trusques
creux
6. Particularits
une
Ibid.
spciales
dans
la fabrication
de certaines mon26
i
naies antiques
en biseau
Monnaies
Les
flans
265
267
Ibid.
en ont t prpars
au moulage
DaDS
numismatique des Sleucides Dans la srie romaine 7. Emploi certaines poques d'une pointe en relief au milieu creux de la gravure de la matrice, pour fixer le flan montaire
la
268
Ibid.
27o
monnaies fourres.
271
8.
272
1.
2.
la
Monnaies coules.
fonte pour
la
L'emploi du procd de
fabrication des
mon-
_-_ -
kl
J02
la
frappe
est coul, faute d.
le
,
Ibid.
:
Laes grave
pices
Il
italique et
romain
frapper d'aussi
fol
-71
en est de
mme
de celui d'Olbia
Ibid.
fonte pour
la
les
provinces.au ni*
171
DS
la
Philippe
:.
Comp
ei ;/
''! s
anciens
et
modernes
dans leurs
L'infriorit
d'art les
rsuli
monnaies
et des mdailles
modernes,
la diversit*
par
ids
de fabrication
la
Influence de
le flan
antiques
La frappe au marteau et
la
28
draulique
-
<l*un
-
mouvement de retour
de
la
d'art
composition
et
dail'es,
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La Bibliothque
Universit d'Ottawa
The
Library
University of
Ottawa
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