Étymologie

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(XIIe siècle)[1] Attesté dans la Chanson de Roland[2][1]. Du moyen français transir (« trépasser, passer, partir »)[2][1], de l’ancien français transir (« trépasser »)[2][1], du latin transire (« aller au-delà »)[2][1].

transir \tʁɑ̃.ziʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Pénétrer et engourdir de froid.
  2. (Sens figuré) Faire frissonner, paralyser.
    • La peur le transit.
    • — À quoi buvons-nous ?
      — À l’or, bien sûr.
      — À l’or, reprit don Elemirio d’une voix mystique.
      La gorgée les transit.
      — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 50)

transir \tʁɑ̃.ziʁ\ intransitif

  1. Effet que produit la peur ou l’affliction.
  2. Être pénétré, engourdi par le froid, la peur, etc.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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  1. a b c d et e Oscar Bloch et Walther von WartburgDictionnaire étymologique de la langue française, 2e éd., Paris, Presses universitaires de France, 1950 ISBN 2-13-056621-9
  2. a b c et d Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique et historique du français, Larousse, page 1011, 2011

Étymologie

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Du latin transire (« aller au-delà »).

transir \tran.ˈsir\ (voir la conjugaison)

  1. Se changer en.