fric
Étymologie
modifier- (XIXe siècle) D’origine inconnue. Peut-être de l’apocope de fricot sous l'influence de fricoter (« être dans des affaires louches »). Autre origine possible du mot : emprunt à l'arabe dialectal "frick" (blé concassé).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
fric | frics |
\fʁik\ |
fric \fʁik\ masculin
- (Populaire) Argent.
Fernand « sortit son fric », laissa vingt sous de pourboire puis, ayant bu, il se dressa et dit: […].
— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)La civilisation, le peuple… les marchands n’en ont rien à foutre. Ils sont totalement immoraux.
— (Christian Weiss, Néologismes sur les4verites.com, 6 janvier 2012)
Tout ce qui les intéresse c’est de faire des affaires et tient en un mot : le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, le fric, encore et toujours LE FRIC.
Synonymes
modifier- → voir argent
Dérivés
modifierTraductions
modifier- Allemand : Finanzen (de) pluriel, Knete (de) féminin, Kohle (de) féminin, Kröten (de) pluriel, Kies (de) masculin, Mäuse (de) pluriel, Moos (de) neutre, Schotter (de) masculin
- Anglais : dough (en) (Argot) (Vieilli)
- Catalan : peles (ca) féminin, calés (ca) pluriel
- Coréen : 돈 (ko) don
- Danois : gysser (da), moneter (da)
- Espagnol : pasta (es) féminin, lana (es) féminin, plata (es) féminin
- Gallo-italique de Sicile : baiach (*) masculin
- Grec : χρήματα (el) chrímata
- Italien : grana (it) féminin
- Néerlandais : poen (nl)
- Norvégien : spenn (no)
- Occitan : pecunha (oc) féminin, picalha (oc) féminin, tin-tin (oc) masculin
- Portugais : grana (pt) féminin
- Russe : бабки (ru) bábki, бабло (ru)
- Slovaque : prachy (sk) masculin pluriel
- Tchèque : prachy (cs), love (cs).
Prononciation
modifier- France (Nancy) : écouter « fric [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « fric [Prononciation ?] »
Homophones
modifier- freak (France) Note : au Québec, la prononciation courante de freak en français se rapproche davantage de la prononciation anglaise, de telle sorte que les deux mots n’y sont pas homophones.