Étymologie

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(XVIIIe siècle) De l’occitan charrada (« causerie »).
  • (c. 1777) "La Charade est la décomposition de mots, à chaque partie desquels on veut attribuer un sens dont le rapport forme un tout sérieux ou comique. Ce genre d'exercice, qui n'est pris que du langage, est destiné, par son peu de consistance, à faire l'amusement des femmelettes ou des Pensionnaires de Couvent, qui en rient à gorge déployée." en page 375 dans Le Radoteur de 1777.

Nom commun

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Singulier Pluriel
charade charades
\ʃa.ʁad\

charade \ʃa.ʁad\ féminin

  1. Sorte d’énigme qui donne à deviner un mot de plusieurs syllabes décomposé en parties dont chacune fait un mot.
    • Jouer des charades, jouer aux charades.
    • Le reste du temps, on se contentait de jouer des charades, de souper en costumes, mais entre soi, en ne mêlant aucun étranger au petit « noyau ». — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 7)
    • L’hypothèse la plus vraisemblable avait été qu’il s’agissait d’une série de décors pour une de ces longues « charades animées » qui faisaient fureur dans les salons parisiens aux alentours des années 1880. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 45)
  2. (Par extension) Énigme.
    • Cet ouvrage est une vraie charade.
    • Il veut avoir trop d’esprit, il ne parle que par charades.
    • Ça sent le rance, ce galimatias, il serait peut-être raisonnable de transmettre cette charade à l’inspecteur Lecacheur, je n’ai aucune envie d’avoir un fils orphelin. — (Claude Izner, Le talisman de la Villette, 2006)

Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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  • charade sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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