Étymologie

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(Début du XIIe siècle) Composé de faiblir avec le préfixe ad-.

affaiblir \a.fe.bliʁ\ ou \a.fɛ.bliʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’affaiblir)

  1. Rendre faible.
    • les réformes de Henry II, en affaiblissant les nobles, les avaient rapprochés de leurs tenants. Entre le manoir et le village, les conflits devenaient plus rares. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, A. Fayard & Cie, 1937, p.158)
    • Et semblablement ce sera affaiblir les monnaies, si leur cours demeure invariable, que de diminuer leur poids ou d’abaisser leur titre. — (Adolphe Landry, Essai économique sur les mutations des monnaies dans l’ancienne France de Philippe le Bel à Charles VII, 1910)
    • L'essentiel pour les jésuites, c'était d’affaiblir, d'amoindrir, de rendre les âmes faibles et fausses, de faire des petits très-petits, et les simples idiots ; une âme nourrie de minuties, amusées de brimborions, devait être facile à conduire. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.65)
  2. (Pronominal) Devenir plus faible.
    • Il s’affaiblit.
    • Son esprit, sa tête s’affaiblit.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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