Tramery

commune française du département de la Marne

Tramery est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Tramery
Tramery
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Reims
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Reims
Maire
Mandat
Marie-Bernadette Neyrinck
2020-2026
Code postal 51170
Code commune 51577
Démographie
Population
municipale
152 hab. (2021 en évolution de +1,33 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 30″ nord, 3° 48′ 19″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 188 m
Superficie 3,56 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dormans-Paysages de Champagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Tramery

Géographie

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Communes limitrophes de Tramery
Faverolles-et-Coëmy Treslon
 
Lhéry Poilly

La commune est traversée par l'Ardre. La D 386 traverse le village et l'autoroute de l’Est passe sur le bord du territoire communal.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ardre, le ruisseau de Treslon et le ruisseau du Marquet[1],[Carte 1].

L'Ardre, d'une longueur de 39 km, prend sa source dans la commune de Maraye-en-Othe et se jette dans la Vesle à Estissac, après avoir traversé 18 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ardre sont données par la station hydrologique située sur la commune de Tramery. Le débit moyen mensuel est de 0,716 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 19,9 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 33,6 m3/s, atteint le même jour[3].

 
Réseau hydrographique de Tramery[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau 2 de la commune de Tramery, d'une superficie totale de 1,5 ha (1,4 ha sur la commune)[Carte 1],[4].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[5].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Tramery est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,4 %), forêts (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Tramerium (1066) ; Tramereium (1100) ; Tremesium (1156) ; Trammerium, Trammereium (1203) ; Trameri (1235) ; Trammeri (1255) ; Trammeriacum (1273) ; Trameriacum, Trameryacum (1273) ; Tranmereium (1276) ; Tremeri (commencement du XIVe siècle) ; Tramereyum (1324)[18].

Histoire

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Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune, antérieurement membre de la communauté de communes Ardre et Tardenois, est membre, depuis le , de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.

En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [19], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au , de la communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[20],[21].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1876   Féré[22]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2014 René Glod[23]    
2014[24] En cours
(au 4 juillet 2014)
Marie-Bernadette Neyrinck    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 5], en évolution de +1,33 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
210211198233261224234227223
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
212227217201183168152152155
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
159155139110123888710091
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
93859791105105138143153
2017 2021 - - - - - - -
151152-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Ancienne mairie-école.
  • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste avec des fonts baptismaux du XIIe siècle[29].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:09 TU à partir des 321 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/04/1997 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Tramery » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Tramery », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Ardre »
  3. « Station hydrométrique L'Ardre à Faverolles-et-Coëmy », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Tramery et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Tramery ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 273.
  19. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  20. « Arrêté préfectoral du 21 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 24-28 (lire en ligne [PDF]).
  21. « Arrêté préfectoral du 7 novembre 2013 fixant le nom, le siège et désignant le receveur de la Communauté de communes issue de la fusion de la Communauté de communes Ardre et Tardenois et de la Communauté de communes du Châtillonnais », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 11 bis,‎ , p. 31 (lire en ligne [PDF]).
  22. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1877, p184.
  23. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  24. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « fonts baptismaux », notice no PM51001670, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Liens externes

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