Trafic d'influence (film)
Trafic d'influence est un film français réalisé par Dominique Farrugia, sorti en 1999.
Réalisation | Dominique Farrugia |
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Scénario |
Dominique Farrugia Dominique Mézerette |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Canal+ Novo Arturo Films Rigolo Films 2000 TF1 Films Production |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 1999 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierMaxime Édouard François-Marie de Labardière et Gérard Ravanelli sont deux députés condamnés à cinq ans de prison pour trafic d'influence, suivis du médecin Pierre-Jean Guisard, médecin malhonnête, qui attendent leur transfert à la prison de Melun. Sandrine Athan, jeune policière intègre au caractère bien trempé, est présente pour escorter nos hommes dans une France bloquée par une grève générale.
Malgré leurs peines similaires et leur médiatisation importante, les trois hommes sont totalement différents : l'un est membre d'une famille de la noblesse qui remonte à l'époque des Templiers, dont le parti a profité de financements occultes ; l'autre est issu d'un milieu plus populaire et est plus proche du stéréotype du français moyen, condamné pour enrichissement personnel ; quant au troisième, qui a détourné l'argent d'une association caritative, il n'a guère le temps de s'étendre sur son passé : il est abattu par deux tueurs à gage, qui doivent éliminer Labardière sur ordre du président de la République.
Le transfert va donc se transformer en course-poursuite contre des tueurs à gage redoutables qui se révèlent être des agents du corps de la gendarmerie nationale, à la poursuite des trois compères et d'un CD de chants grégoriens qui renferme la comptabilité du parti majoritaire.
Fiche technique
modifier- Titre : Trafic d'influence
- Réalisation : Dominique Farrugia, assisté de Robert Kechichian
- Scénario : Dominique Farrugia et Dominique Mézerette
- Photographie : Pascal Gennesseaux
- Décors : Olivier Radot
- Pays d'origine : France
- Date de sortie :
- Genre : comédie
- Durée : 95 minutes
- Musique : Philippe Chany
Musique
modifier- Tous au paradis (On ira tous au paradis) par Ärsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin (générique de fin).
Distribution
modifier- Thierry Lhermitte : Maxime Édouard François-Marie de Labardière
- Gérard Jugnot : Gérard Ravanelli
- Aure Atika : Sandrine Athan
- Jean-Pierre Cassel : Pierre-Jean Guisard
- Franck Dubosc : Fabien (le serveur)
- Zinedine Soualem : Gilles, le garagiste
- Lionel Abelanski : Serge, mari de Sandrine
- Marie-Christine Adam : l'aubergiste
- Didier Bénureau : le chef de cabinet
- Olivier Loustau : Bianco
- Jean-Paul Rouve : Jean-Frédéric, l'adjoint du chef de cabinet
- Maurice Barthélemy : le jeune syndicaliste
- Alain Chabat : le curé
- Dominique Farrugia : l'employé du funérarium
- Marina Foïs : l'invitée aux pétards
- Christian Gazio : l'invité chanteur 2
- Élise Larnicol : Françoise la syndicaliste
- Pierre-François Martin-Laval : l'homme aux lapins
- Christian Mulot : Henri Tarpon
- Jérôme Soubeyrand : le gendarme 1
- Pascal Vincent : Roro le clown
- Stéphane Boucher : le pompiste
- Christian Sinniger : le chef de la milice
Accueil
modifierAccueil critique
modifierLe film qui présente une satire sociale et politique de la France, a été accueilli fraîchement par la critique[1],[2].
Analyse
modifierRéférences à d'autres œuvres
modifierLa séquence à l'auberge où Ravanelli, interprété par Gérard Jugnot, est obligé de donner sa gourmette contre paiement de leur consommation est une référence au film Les Bronzés font du ski, dans lequel Bernard Morin, interprété par Gérard Jugnot, doit jeter sa gourmette pour que Robert « Popeye » Lespinasse, interprété par Thierry Lhermitte, puisse le remonter en rappel.
Erreurs et incohérences
modifierSandrine Athan est présentée comme « inspecteur de police » alors que le titre exact depuis 1995 est « lieutenant de police ».
Autour du film
modifierLa droite, qui est au pouvoir (Jacques Chirac n’est pas cité, mais les conseillers de l’Élysée veulent enlever les portraits de François Mitterrand) est menacée à cause du financement de son parti (Jacques Médecin est cité). Les conseillers sont représentés sous la forme de personnages clientélistes (« Vous avez de la chance Jean-Frédéric que j'ai connu votre père à Science-po »).
La gauche est à l’origine d’un conflit social sans concession (« C’est toujours la faute des marchands... et des patrons ») ; tandis que les chasseurs se révoltent contre la « France des partis ».
Pierre-Jean Guisard était à la tête d’une association de soutien à la recherche médicale (allusion à Jacques Crozemarie).
Notes et références
modifier- Aurélien Ferenczi, « Trafic d'influence », sur telerama.fr, (consulté le )
- Samuel Blumrnfeld, « Trafic d'influence, », sur lemonde.fr, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :