NGC 1022
NGC 1022 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Baleine. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 231 ± 17 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 18,2 ± 1,3 Mpc (∼59,4 millions d'al)[1]. NGC 1022 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785.
NGC 1022 | |
NGC 1022 par SDSS. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Baleine |
Ascension droite (α) | 02h 38m 32,7s[1] |
Déclinaison (δ) | −06° 40′ 39″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 11,3 [2] 12,1 dans la Bande B[2] |
Brillance de surface | 12,9 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 2,4′ × 2,2′[2] |
Décalage vers le rouge | +0,004847 ± 0,000020[1] |
Angle de position | 12°[2] |
Localisation dans la constellation : Baleine | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 1 453 ± 6 km/s [1] |
Distance | 18,16 ± 1,29 Mpc (∼59,2 millions d'al)[1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale barrée |
Type de galaxie | (R')SB(s)a[1] SBa[2] (R)SB(s)a?[3] |
Dimensions | environ 15,52 kpc (∼50 600 al)[1] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | PGC 10010 MCG -1-7-25 IRAS 02360-0653[2] |
Liste des galaxies spirales barrées | |
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NGC 1022 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique (R)SB(rs)a pec dans son atlas des galaxies[4],[5].
La classe de luminosité de NGC 1022 est I et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé et c'est une galaxie à sursauts de formation d'étoiles[1]. La luminosité de la galaxie de NGC 1022 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 1,58 × 1010 (1010,20) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 2,24 × 1010 (1010,35)[6].
À ce jour, deux mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,250 ± 5,303 Mpc (∼72,6 millions d'al)[7], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 1022 pourrait être d'environ 12,7 kpc (∼41 400 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Groupe de NGC 1084
modifierNGC 1022 appartient au groupe de NGC 1084 qui compte au moins 14 galaxies dont les galaxies du catalogue NGC suivantes : NGC 988, NGC 991, NGC 1022, NGC 1035, NGC 1042, NGC 1047, NGC 1051 (=NGC 961), NGC 1052, NGC 1084, NGC 1110, et NGC 1140. Toutes ces galaxies, sauf NGC 1047 et NGC 1140, sont aussi mentionnées dans une liste publiée sur le site « Un Atlas de L'Univers » de Richard Powell[8]. Powell emploie toutefois le nom de groupe de NGC 1052.
Notes et références
modifier- (en) « Results for object NGC 1022 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 1000 à 1099 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 1022 » (consulté le ).
- Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 1022
- (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 1022 » (consulté le )
- D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI 10.1086/376841, Bibcode 2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
- « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 1022 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- « Une liste des groupes de galaxies proches, Un Atlas de l'Univers, Richard Powel » (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) NGC 1022 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 1022 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 1022 sur spider.seds.org
- (en) NGC 1022 sur la base de données LEDA
- (en) NGC 1022 sur WikiSky
- (en) NGC 1022 sur le site du professeur C. Seligman