Institut royal météorologique des Pays-Bas

institut de recherche aux Pays-Bas

L'institut royal météorologique des Pays-Bas (KNMI, en néerlandais : Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut) est le service national de météorologie des Pays-Bas. Il est chargé de la prise de données météorologiques de surface, aérologiques et en mer ainsi que des relevés sismologiques et de qualité de l'air. Il doit également fournir des prévisions météorologiques, faire des recherches sur le climat et son changement[1]. Son quartier-général se trouve à De Bilt dans la province d’Utrecht.

Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut
(Institut royal météorologique des Pays-Bas)
Logo officiel du KNMI en néerlandais
Logo officiel du KNMI en néerlandais
Le quartier général du KNMI
Le quartier général du KNMI

Création
Juridiction Ministère de l'infrastructure et l'environnement
Siège Drapeau des Pays-Bas De Bilt (Pays-Bas)
Coordonnées 52° 06′ 04″ N, 5° 10′ 40″ E
Effectifs 457 personnes (2010)
Direction F.J.J. Brouwer (2009)[1] (Directeur général)
Site web http://www.knmi.nl/index_en.html
Géolocalisation du siège
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Koninklijk Nederlands Meteorologisch Instituut (Institut royal météorologique des Pays-Bas)

Histoire

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Le KNMI a été créé par une ordonnance royale le . C.H.D. Buys Ballot (1817-1890) a été son premier directeur et le quartier-général était alors à l'observatoire de Sonnenborgh à Utrecht[1]. En 1897, sous la direction de Maurits Snellen, l'Institut est déménagé à De Bilt où il est toujours. Dans les années 1920, les radiosondages ont commencé à être effectués régulièrement et en 1938, le KNMI a ouvert une succursale à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol pour le besoin de l'aviation. Ce fut suivi de bureaux à d'autres aéroports.

Dès 1924, le centre de De Bilt émettait ses prévisions à la radio, cela se poursuivit avec l'avènement de la télévision. Dans les années 1980, la météorologie commerciale commença à jouer un rôle et la mission du KNMI, une agence du ministère des Transports, fut redéfinie pour se concentrer sur les avertissements publics pour sécurité de la population, la prise de données météorologiques et la recherche. En 2000, la reine Béatrix inaugura le nouveau complexe du KNMI à De Bilt, où la plupart des quelque 500 employés travaillent maintenant.

Structure

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L’Institut est une agence gouvernementale qui fonctionne 24 heures par jour à la prise de données météorologiques et sismologique ainsi qu’à la prévision. Il est en relation avec les autres services météorologiques nationaux à travers le monde, en particulier avec le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (ECMWF) en Grande-Bretagne, Eumetsat et l’Organisation météorologique mondiale[1].

Recherche

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La KNMI se concentre dans trois secteurs[2],[3]

  • Amélioration de la qualité, de l'utilité et de l’accessibilité des données et des prévisions météorologiques et océanographiques ;
  • Recherche sur le climat et le changement climatique, les relations en le climat et l'océanographie, la couche limite planétaire, les nuages, la radiation et la composition chimique de l’atmosphère terrestre dont l’ozone. Le tout pour l'amélioration des connaissance dans ces domaines et pour le support à la prise de décisions gouvernementales ;
  • Recherche en sismologie.

Le KNMI a également un centre de recherche sur la modélisation de la dispersion des polluants atmosphériques[4],[5]. Les modèles informatiques ainsi développés servent à prédire la trajectoire des polluants, des gaz toxiques ou radioactifs pouvant être relâchés dans l’atmosphère en cas d’accident. Les météorologues du KNMI maintiennent une surveillance 24 heures par jour à ce sujet et peuvent intervenir dès qu'un signalement est fait afin d’avertir les autorités des zones menacées.

Les deux modèles en usage en 2009 sont :

  • Le modèle PUFF de trajectoire de la pollution atmosphérique. Il a été développé en partenariat avec le ministère de la santé pour calculer la dispersion des pollutions à l'échelle européenne. Son premier test s'est effectué avec les données de la catastrophe de Tchernobyl de 1986 et il utilise les prévisions de vents et de stabilité de l'air provenant des modèles de prévision numérique du temps ;
  • Le modèle CALM, pour CALamity Model, est conçu pour la dispersion à petite échelle couvrant le territoire néerlandais. Les algorithmes et paramètres sont similaires mais fonctionnent avec des données entrées manuellement selon les informations provenant du lieu de l'accident.

Identité visuelle

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Notes et références

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  1. a b c et d (en) « The Royal Netherlands Meteorological Institute », KNMI (consulté le )
  2. (en) « Research », KNMI (consulté le )
  3. (en) « KNMI Research Programme 2003-2007 », KNMI (consulté le )[doc]
  4. D.B. Turner, Workbook of atmospheric dispersion estimates : an introduction to dispersion modeling, CRC Press, (réimpr. 2) (ISBN 1-56670-023-X, lire en ligne)
  5. Milton R. Beychok, Fundamentals Of Stack Gas Dispersion : Guide, auto-édition, (réimpr. 4), 193 p. (ISBN 0-9644588-0-2, lire en ligne)

Liens externes

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