Ferdinand Kürnberger
Ferdinand Kürnberger est un écrivain autrichien né le 3 juillet 1821 à Vienne et mort le 14 octobre 1879 à Munich[1].
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(à 58 ans) Munich |
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Biographie
modifierIl fut l’un des écrivains les plus influents de la littérature viennoise. Comme Friedrich Nietzsche, il nourrira une réelle aversion pour l’esprit et la culture germaniques. À cause de sa participation à la révolution de 1848, il fuit en Allemagne, à Dresde, mais il y fut tout de même arrêté l’année suivante pour son soutien à la rébellion.
Postérité
modifierMême s’il s’est fait remarquer lors de sa participation à la Révolution autrichienne de 1848, il ne passera à la postérité que grâce à un autre viennois, Ludwig Wittgenstein, qui reprend Kürnberger pour ouvrir son ouvrage, le Tractatus logico-philosophicus (1921), en lui empruntant une devise qui illustre le propos du philosophe quant à l’indicibilité des choses importantes :
« ……et tout ce que l’on sait, que l’on n’a pas seulement entendu comme un bruissement ou un grondement, se laisse dire en trois mots. »
— Kürnberger, en exergue de Tractatus logico-philosophicus[2].
Ouvrages
modifier- (de) Geglaubt und vergessen (1836)
- (de) Der Amerika-Müde, amerikanisches Kulturbild (1855)[3] (version google books)
- (de) Ausgewählte Novellen (1858)
- (de) Literarische Herzenssachen. Reflexionen und Kritiken (1877)
- (de) Das Schloß der Frevel (posthume, 1903)
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- « Biographie de Ferdinand Kurnberger », sur l'Encyclopédie Britannica (consulté le ).
- Ludwig Wittgenstein (trad. G. G. Granger), Tractatus logico-philosophicus, Gallimard, , 121 p. (ISBN 978-2-07-075864-7), p. 29
- « Comptes rendus. Espace et voyageurs », Annales. Histoire, Sciences Sociales (56e année), p. 766. », sur cairn.info, (consulté le ).