471
année
L'année 471 est une année commune qui commence un vendredi.
Événements
modifierAsie
modifier- En Chine, le roi des Wei du Nord Xianwendi (en), de son nom personnel Tuoba Hong, bouddhiste, abdique en faveur de son fils de cinq ans Tuoba Hong II ou Yuan Hong, et se fait moine. Tuoba Hong II règne jusqu'en 499 sous le nom de Xiaowendi[1].
Europe
modifier- Printemps : l'empereur Anthémius envoie en Provence contre les Wisigoths d'Euric une armée commandée par son fils Anthemiolus. Près d'Arles, cette armée est vaincue et anéantie[2].
- 4 juillet : consécration de la première basilique hébergeant le tombeau de Martin à Tours, devenu au fil des décennies un lieu de pèlerinage, reconstruite en pierre sous l'évêque Perpétuus[3].
- Automne : conspiration de Seronatus, qui complote avec le roi Euric pour préparer l'annexion de territoires important par les Wisigoths en Aquitaine première (Albigeois, Rouergue, Gévaudan et Velay). Pris par des nobles Arvernes, il est livré à l'empereur Anthémius à la fin de l'année, condamné à mort et exécuté[4],[5].
- Le patrice Aspar tente de faire assassiner le gendre de l’empereur, Zénon, chef du parti isaurien, lors d'une expédition en Thrace. Zénon est nommé dans un premier temps en Orient mais très vite il s’installe à Chalcédoine, près de Constantinople. Des émeutes éclatent contre les ariens (dont Aspar fait partie) sans doute encouragées en sous-main par Zénon et avec la complicité, passive ou active ?, de Léon Ier. Lors de ces émeutes, Aspar est tué ainsi que son fils Ardaburius, tandis que son autre fils, le César Patricius, blessé parvient à s'échapper[6].
- Théodoric Strabo (le Louche), se révolte après la mort de son parent Aspar. Il ravage la Thrace avec les Ostrogoths fédérés. La guerre dure jusqu'en 473[6].
- Sidoine Apollinaire est nommé évêque d'Arvernis (Clermont en Auvergne) au début de l'année[7] (471-483). Il tente avec Ecdicius de maintenir la culture latine face aux Wisigoths.
- 20 novembre : Gennadius, patriarche de Constantinople[8].
- Aspar, général romain de l'Empire d'Orient.
Notes et références
modifier- René Grousset, L’Empire des steppes, Attila, Gengis-Khan, Tamerlan, Paris, Payot, (lire en ligne)
- Émilienne Demougeot, La formation de l'Europe et les invasions barbares, Volume 2 : De l'avènement de Dioclétien (284) à l'occupation germanique de l'Empire romain d'Occident (début du VIe siècle), Aubier, (lire en ligne)
- Alain Dessertenne, La Bourgogne de Saint Martin : histoire, monuments, légendes, Yens-sur-Morges, Éditions Cabedita, , 183 p. (ISBN 978-2-88295-494-7, présentation en ligne)
- Sidonius Apollinaris, Œuvres, traduites en français avec le texte et des notes, Lyon, Rusand, (lire en ligne)
- Jules de Pétigny, Études sur l'histoire, les lois et les institutions de l'époque mérovingienne, Durand, (lire en ligne)
- Sébastien Le Nain De Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l'Église, Volume 6, Venise, François Pitteri, (lire en ligne)
- Bernadette Fizellier-Sauget, L'Auvergne de Sidoine Apollinaire à Grégoire de Tours : histoire et archéologi, Presses Univ Blaise Pascal, (lire en ligne)
- Michael Whitby, The ecclesiastical history of Evagrius Scholasticus, Liverpool University Press, (lire en ligne)
Lien externe
modifier- L’année 471 sur le site de la Bibliothèque nationale de France