82 perles de réflexions
Par Dibson Ndjiodi
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dibson Ndjiodi écrit pour analyser le monde sous le prisme de ses connaissances. Sa plume incite chacun à questionner l’existence et à trouver le chemin vers un épanouissement complet.
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Aperçu du livre
82 perles de réflexions - Dibson Ndjiodi
Aparté 1
Conception masculine du viol,
en ce qui est de la notion de consentement
N’ayant volontairement pas imprégné mon ex de 15 ans mon aîné, ne m’y trouvant pas disposé¹¹⁵, j’ai beaucoup culpabilisé de lui avoir quasiment supprimé toutes chances d’être mère, en ne sachant m’effacer. Ceci, bien que j’eusse depuis longtemps anticipé la chose, il m’a été impossible de résister à ses larmes lorsque j’ai souhaité rompre, avant que notre relation ne prenne des proportions, et très difficile d’y mettre un terme, un laps de temps suffisant, avant que vienne le sien. Nous trouvant être quand même attachés.
Plus de temps lui aurait potentiellement permis de trouver un partenaire, apte à être père, avant cette échéance.
Nota bene : Avec du recul, et un peu plus de courage de sa part, comme de la mienne, il lui aurait été possible de parvenir à ses fins. Soit par ses propres moyens, en retrouvant un amant, soit en me jetant à l’eau. Au péril de l’équilibre familial, psychologique, etc., de l’enfant. Ne me trouvant pas être prêt à être parent. D’où mes réticences. En supposant que certains parents le deviennent lorsqu’ils sont prêts.
Les fécondations in vitro de sa procréation médicalement assistée échouant, ayant été sollicitées pour me donner, et sachant que la maternité était son rêve, je finissais par accepter. Bien que nous ayons rompu, et après avoir premièrement décliné l’invitation, pour finalement cédée, rongée de remords.
Je pressentais que l’enfance de cet enfant ne serait au minimum être plus malheureuse que la mienne.
(Ayant eu de jeunes années confortables, en bon roitelet¹¹⁶, de droit conféré par mon statut d’enfant unique. « Royauté » qui aura induit divers écarts chez moi. Aussi dû à mon modèle parental.) Son bas âge n’aurait cependant pas vu d’amélioration vis-à-vis du mien, avec ce modèle.
J’en arrivais à un dilemme dans lequel j’avais plusieurs possibilités :
Ne rien faire, et ne pas assumer ma part de responsabilités.
Ce qui ne changeait rien à ma culpabilité importune¹¹⁷.
Être le père de cette enfant, par altruisme et repentir, me dévouant à lui.
Ayant souhaité rompre avec son hypothétique maman, les questions de sa raison d’être auraient été cocasses¹¹⁸. L’enfant aurait eu un modèle parental classique, mais creux.
Nota bene : Ne condamnant pas ce mode opératoire, il m’est toutefois difficilement concevable, en raison de la vie qui se trouve être la mienne.
Pouvant possiblement tendre à une conception de l’enfantement encore plus éloigné, de celle qui l’aurait engendré. Ce qui me semblait être viable, bien que plutôt maladroit.
Être le père de cette enfant et m’en laver les mains.
Ce qui aurait sûrement été la pire des solutions, au regard du modèle que donnent bien trop de pères dans notre société.
Être père et appliquer le même modèle parental que celui de mes parents.
Sans aucune évolution dans la méthode, qui m’avait plusieurs fois amené à penser que j’aurais été bien plus en paix, si je n’étais pas né.
(D’autres hypothèses sont aussi possibles, mais je m’écarte déjà loin du sujet de cette perle.)
Je choisissais la deuxième solution.
J’en venais donc à essayer de faire un enfant par altruisme, en me « forçant » plus ou moins.
Ce qui n’est pas simple, et que j’ai vécu un peu comme si je « tendais le bâton pour me faire violer » …
Cette histoire n’ayant pas abouti, je ne serais toutefois être convaincu¹¹⁹ de la bonté du geste. Le temps aide cependant beaucoup à relativiser.
Concernant la question relative au mal, ou au bienfait de créer un enfant vis-à-vis de la condition actuelle de la race¹²⁰ humaine, m’apparaissant toujours comme dénuée de sens, elle dépasse ces concepts. Cependant, au regard des évènements survenus depuis cette période, je pense plutôt avoir eu de la chance de ne pas procréer de façon prématurée.
Ceci m’apparaissant, en partie, comme un geste écologique, me permettant aussi de me préserver de reprocher à ma progéniture d’avoir contrecarré mes projets personnels, et de ne lui être que partiellement consacré. De lui en vouloir, sans lui avouer.
***
Pour relier cet épanchement à cette perle, cette histoire m’a fait comprendre que le paramètre d’agrément « extorqué¹²¹ » est celui qui causerait le trauma. J’ai vécu cette histoire plutôt comme « traumatisante » en raison de mon « non-consentement consenti » par culpabilité. Ainsi que de la confusion qu’il a induite. Ce qui a modifié ma vision du sexe, de façon générale. Concevant maintenant le sexe dans sa globalité, (sentiment, progéniture, relation, éducation, etc.), je ne peux faire abstraction de ce qu’il engendre normalement, lorsqu’il n’est pas dénaturé, par l’illusion propagé par la société. (Une banalité).
Lui réattribuant la valeur que je n’aurais jamais dû lui détacher.
Forniquer¹²², avec une partenaire avec laquelle je ne souhaiterais me projeter dans une situation parentale, m’apparaît aujourd’hui désastreux, émotionnellement, compte tenu de ses répercussions. La disgrâce¹²³ de cette « luxure¹²⁴ » se réfléchissant à mes yeux sur l’image de la parentalité.
Nota bene : Ce qui peut être plausiblement dû aussi à mon âge, mes hormones étant moins incandescentes, et moi plus emphatique.
En outre, avoir une femme avec un/des enfants d’un autre homme, m’amènerait à me voir comme l’usurpateur de « l’aura paternelle ».
Nota bene : Bien que le fait d’incarner cette image amènerait l’enfant à une plus grande tolérance. Jugeant du pair d’une autre couleur au travers du traitement que je lui aurais prodigué. Dans le cas d’un couple mixte évidemment. Ce qui me semble être la meilleure façon de promouvoir la mixité sociale. Sans compter que les humains sont naturellement attirés par leurs congénères présentant des caractéristiques génétiques, éloignées des leurs.
Légitimant aussi, d’une part, le fait de faire des enfants pour ensuite ne pas en assumer la paternité.
D’autres parts, validant le fait d’accorder autant d’intérêt à la paternité, que d’aller prendre un verre au café. Quelqu’un se chargeant des conséquences embarrassantes, laissant le temps au principal concerné de digérer. Pour revenir par la suite, vêtu d’une relative légitimité. L’autre se retrouvant en bouc émissaire bien utile.
Aussi, au regard du climat social dans notre pays, j’attiserais d’après moi la jalousie. Au minimum celle du père, vis-à-vis de moi, si ce n’est de l’ensemble de la communauté noire, si celui-ci persiste dans un manque d’humilité¹²⁵. Toujours dans le cas de l’union précitée.
Enfin, un coït simple, « sans prise de tête », ferait la promotion de la banalisation de cet acte à visée créatrice. Acte qui n’a d’ailleurs nul besoin de moi en plus, pour être désacralisé de façon générale.
De plus, il me semble que les premières expériences sexuelles, ne soient pas perçues/vécu de la même manière par les femmes et les hommes.
Pour avoir échangé les souvenirs de ma première fois avec l’une de mes conjointes, après me les avoir soutirés, ceux-ci diffèrent.
Dans mon cas, mon premier amour m’a paru avoir plus d’appréhensions que moi quant à cette première.
Sûrement dû au mensonge que je lui avais raconté, au sujet de ma virginité. Par orgueil et honte d’être puceau.
Pour ma part, averti de sa chasteté, j’étais serein.
Nota bene : À 15 ans, mon mensonge était motivé par l’idée de maintenir une pseudo-réputation. Véhiculé par le stéréotype¹²⁶ de « L’Africain sexuellement performant » dû au folklore autour de son pénis.
Ce qui, je n’avais pas prévu, avait induit chez elle une sorte de légère crainte concernant une « performance » à atteindre. Inconcevable pour moi, tant le plaisir éprouvé durant l’acte était dû principalement à l’homme. À mesure de 70, 80 %.
Son appréhension était aussi due à des raisons théologiques, au sujet du sexe hors mariage, toutefois moins qu’à la peur de la douleur du premier rapport.
La copine, avec qui je partageais cette initiation, avait, elle, eu une tout autre expérience. Expérience qu’elle ne m’a pas partagée, malgré la promesse de son récit.
Il m’a simplement été communiqué les impressions de ces copines, celles-ci lui ayant dit que cette histoire, ressemblait pour elles à un viol…
Nota bene : Possiblement lui avaient-elles dit cela par méchanceté.
Ma partenaire en avait toutefois gardé un bon souvenir. Interpellé par cette histoire, je tentais de la cuisiner, sans rien vraiment en obtenir. Si ce n’est qu’elle avait aussi des appréhensions par rapport à ce début.
Ce qui tendrait à valider l’hypothèse d’une perception différente de l’acte, chez filles et garçons.
Les filles étant plus stressées, de ce que j’en ai retiré de ma première fois, dissimulée sous ma supercherie, et de cet autre récit.
Nota bene : Cette première fois « brutale » aura possiblement nourri l’appétit sexuel de mon ex, cachottière, que je trouvais considérable. En tant qu’humain moyennement vorace sexuellement.
Concernant le sexe, et la façon dont il se pratique, je pense que le discernement des humains à ce sujet, provient principalement de l’éducation.
Une éducation que je qualifierais de toute mince, pour ce qui en a été de la part de mes parents, et du système scolaire que j’ai connu.
À travers mon œil masculin, j’estime que notre jugement de l’acte sexuel, s’effectue suivant des facteurs qui diffèrent selon notre genre, d’une part. D’après les présupposés que nous nous faisons de la chose d’autre part, et enfin sur nos a priori.
Ces facteurs sont difficilement perceptibles en raison de l’infinité de nuances de personnalité et de tempérament¹²⁷ qu’il existe.
L’explication du sentiment retiré de cette première fois, en est pour cette raison impénétrable, mis à part à l’humain ayant vécu cet essai.
Ce jugement aura aussi de moins en moins tendance à être induit par le rapport que les parents ont vis-à-vis de la chose. L’apprentissage de ce discernement, se soustrayant à la compétence des parents, par le tabou qu’ils peuvent lui conférer, au profit de l’hyper sexualisation de la société.
Perle 2 : L’inspiration¹²⁸ : Comment trouver l’inspiration à coup sûr ? Après l’avoir attendu un certain temps, elle est arrivée lorsque je ne l’attendais plus. Beaucoup de choses, matérielles ou non, arrivent de cette façon.
J’ai ici deux anecdotes concernant la matérialisation des désirs, plus connue sous le nom de la loi d’attraction¹²⁹.
Dans mon appartement, ayant décidé de quitter mon lit simple pour un clic-clac double, je me retrouvais sur un matelas plus douloureux pour mon dos.
Ayant pris récemment connaissance de cette loi, je l’expérimentais. Je formulai une demande afin de trouver un second matelas deux places, pour doubler le premier.
Me trouvant être très volatil¹³⁰ en cette période d’été, j’oubliais rapidement ce souhait. Quelques jours après, le lendemain, si je me souviens bien, je découvrais un matelas en bas de chez moi.
Impressionné par cette première matérialisation, dont le résultat s’avérait extraordinaire, je décidais de continuer à éprouver cette loi. Je demandais cette fois un billet de banque. Pas un billet de 10 €, trop simple, je demandais un billet de 20 €.
Selon la logique que la valeur conférant habituellement une plus grande attention à l’objet en question, son égarement en était moins probable.
Dans la journée, je m’en allais lire en bord de mer. Sur un banc que je n’avais pas l’habitude de fréquenter, loin des commerces, et autres endroits où l’on manipule ses deniers. (Ce qui augmente les chances de les égarer). Je trouvais le fameux billet souhaité, sous le banc, le jour même. J’étais stupéfait.
Encore aujourd’hui, je n’ai aucune explication rationnelle à cette apparition, si ce n’est celle de l’égarement. M’apparaissant toutefois comme une drôle de coïncidence.
Pour en revenir à l’inspiration, celle-ci s’est manifestée plus ou moins de la même façon. Lorsque je ne l’attendais pas, ou plus. Un peu comme lorsque nous nous endormons.
Nota bene : Par opposition, celui qui cherche à s’endormir consciemment, aurait apparemment grand mal à y parvenir.
Pour ce développement, l’inspiration se présente naturellement.
N’ayant aucune pression, ou obligation d’un résultat, elle m’arrive dans un moment de « lâcher prise ».
Après avoir émis cette réflexion, sans que je n’en attende aucune réponse en particulier.
Idem pour le reste. Toutes choses venant à point, à qui sait attendre.
Aujourd’hui encore, bien longtemps après, je me souviens du premier ressenti à la question de cette perle.
Ressenti qui me signifiait en toute simplicité « comme ça ». De façon aussi simple, courte, et précise que celle-ci.
Perle 3 : Suis-je le seul humain à penser avoir une vie agrémentée de multiples expériences, et me remettre en question lorsque j’entends les récits d’un être plus orné que moi par son parcours ?
À l’époque, cette pensée m’était venue à la suite de la rencontre d’un vétérinaire, riche de voyage. J’avais environ 22 ans, et le regardais avec des yeux emplis d’admiration.
Nota bene : Ce regard, cette émotion et cette réaction étaient admiratifs, car j’avais moi-même un vécu dont j’étais satisfait pour l’âge que j’avais.
En 2016, je comparais alors mon parcours à celui de mes amis de l’époque, plus sédentaires que je ne l’avais été. La maxime induisant que c’est en se frottant aux autres cultures que l’on s’enrichit prenait, tout son sens.
Le fait d’être présenté à différentes choses, induit forcément une réflexion sur son paradigme¹³¹. Tout du moins, invite à une mise en parallèle avec celui d’autrui. Je ne serai donc pas le seul humain, Dieu merci, à me remettre en cause sur des questions existentielles¹³².
Nota bene : Raisonnement de ce temps d’ailleurs, plutôt présomptueux¹³³ de ma part. Possiblement dû à ma jeunesse.
N’ayant rencontré que peu de personnes qui avaient voyagé et intégré une autre culture à ce moment-là, cette réflexion m’apparaissait valable. Au vu de l’environnement social égocentrique que je quittais en 2022.
Cette propension¹³⁴ à l’auto-analyse, me paraît aujourd’hui plus développée chez les êtres réunissant plusieurs spécificités, comme :
Une sensibilité permettant de conscientiser la présence d’une culture différente de celle de ces ancêtres, et de l’appréhender en tant qu’un ensemble de choses vivantes.
Un affect¹³⁵, une opinion favorable vis-à-vis de cet élément distinct, que représente la culture.
Un attrait pour les voyages de nature modeste.
Par cette adaptabilité, ces personnes m’apparaissent plus aptes à cette approche de la vie, pluridimensionnelle. Ne rejetant pas en bloc, d’emblée, le « différencié ».
Toutefois, sur la fin de l’accomplissement du « word¹³⁶ » de cet ouvrage, il m’a été donné d’observer un peu plus la réaction de mon homologue, face à ce décalage. En percevant un retour comme agrémenté de négativité.
À bien y réfléchir, rétrospectivement, ce mépris¹³⁷ quant à des accomplissements différents devait déjà être présent auparavant. Masqué par mon discernement juvénile.
Considérant mon développement au même stade que les personnes de ma génération, bien que différent dans ses trajectoires, il ne pouvait pas pour moi être source d’affliction.
Cette observation s’est effectuée lorsque je faisais état, en restant modeste, de mon accomplissement littéraire.
Nota bene : Réticent à l’idée de parler du sujet de « la peau de l’ours avant de l’avoir tué », je me suis fait évasif concernant cette activité. Aussi, l’expérience m’avait déjà démontré que les typicités, propageaient bien souvent inconfort.
Ne fréquentant plus personne, ces interactions sociales se sont effectuées exclusivement en voiture, lors de covoiturages. La révélation de cette activité, fut très instructive sur le tempérament de mes locuteurs. Au vu des émotions¹³⁸ suscitées.
Sur les cinq personnes observées, les trois contrecoups envisageables (validation, neutralité, invalidation) se sont manifestés.
Lors du premier trajet, les deux personnes que je transportais ont été curieuses, plus ou moins admiratives ; et sincère.
Me questionnant à son sujet, appréciant un échange interactif sur certains de ces thèmes, faisant le lien avec leur parcours.
Des tempéraments émanant de personnes plus âgées que moi. 56 années pour la première, une fameuse architecte lyonnaise, chargée d’un gros chantier. 32 pour la seconde personne, un homme travaillant dans l’informatique, et ayant créé une entreprise.
Ces personnes me semblant toutes deux décorées d’accomplissement, épanouies. S’inscrivant dans la description des individus tendant à s’auto-analyser, d’après les dires échangés avec eux.
Nota bene : Il est possible que d’autres éléments aient aussi influencé leurs réactions. J’avais un poussin dans ma poche de chemise, et les circonstances on introduit le sujet avec plus de raffinement.
Lors de la seconde évocation, nous étions 4 dans la voiture, moi y compris, et sans poussin. Mes covoitureurs étaient âgés de 23, 25 il me semble, et de 34 ans. Un étudiant, une personne travaillant en restauration, et l’autre, intermittente du spectacle. Deux garçons et une fille.
Les deux premiers me sont apparus relativement intéressés par un éventuel jugement désobligeant et dédaigneux¹³⁹. En proie à une sorte de « jalousie ».
Nota bene : Possiblement par la présence d’une fille dans cette voiture, ou par la nature de cette réalisation. Toute certitude étant impossible.
La personne issue de la restauration m’ayant posé la question concernant mes occupations, et l’intermittente du spectacle, empêché de l’éluder¹⁴⁰. Je répondais donc honnêtement.
Après deux secondes de silence, une question de l’étudiant ayant pour but de confirmer s’il avait bien entendu, ils m’ont paru tous trois embarrassés. Comme intimidé.
L’interrogateur, mis face à son investigation, celle-ci m’apparut pernicieuse. Recherchant une certaine prédominance perverse à mon avis, au regard des réactions qui suivirent de lui. Une investigation de la sorte, possiblement induite de par l’image de désœuvré que je renvoyais. Voyageant sur une période propice aux personnes en congé, sans-emploi. Cette inquisition permettant d’appliquer une sorte d’étalonnage¹⁴¹ concernant nos activités, par un jugement de valeur, se retrouvant dérouter¹⁴².
Il écourta rapidement, m’interrompant dans la réponse, pourtant concise, à la question qu’il m’avait lui-même posée, prétextant un appel urgent à passer.
Les deux autres restaient muets. L’étudiant repris brièvement sur ces acquis, puis un mutisme général d’une trentaine de minutes s’installa. Comme si ce sujet avait vidé les deux plus jeunes de leurs énergies, s’étant ensuite endormie.
Possiblement pour se « retirer » dans une zone mentalement plus confortable. L’inconnue étant incommode.
L’autre personne, m’ayant tiré le vers du nez, m’avouant par la suite avoir somnolé, fut indifférente, honnête et courtoise.
Elle, plutôt pour surfer sur l’ambiance s’étant installée.
Au réveil, les trois firent étalage de leur savoir, et concrétisations à tour de rôle.
Comme si ce qui était sorti de ma bouche me conférait une certaine supériorité, les amenant à se sentir dévalorisés, malgré moi, et enclins à prouver leur valeur.
Nota bene : Alors qu’écrire un livre n’est pour moi nul autre chose qu’un témoignage de sa personnalité, couché sur papier. Tout le monde en étant capable, avec assez de motivation.
Pour conclure sur cette perle, ce genre de remise en question m’apparaît être fonction d’une certaine satisfaction personnelle par rapport à nos accomplissements. Satisfaction permettant de parer jalousie et comparaison enfantine.
Chacun étant unique, les faits des uns ne doivent pas influer sur l’image que les autres ont d’eux-mêmes, de façon dénigrante. Car le caractère compétitif de la vie n’est qu’une illusion, propagée par le système capitaliste.
Ceci explique que les validations, concernant cet accomplissement, d’une façon générale, aient provenues le plus souvent de personne avec une différence d’âge importante à la mienne. Celles-ci ayant acquises je pense, qu’elles n’eussent jamais quoi que ce soit à prouver à quiconque.
Ce qui, toutefois, n’est pas obligatoire, et n’empêche pas qu’elles puissent concevoir qu’il soit nécessaire de pouvoir faire état de certains accomplissements dans la vie. Leur sentiment d’accomplissement, satisfait, les aura préservés de se froisser.
Aussi, indépendamment de l’âge, l’éducation semble jouer un rôle déterminant. L’étudiant, trahissant une forte influence de son père, m’a semblé être le plus attristé de ces allégations.
M’ayant dit à la fin du trajet (cette révélation quant à sa sujétion parentale s’étant effectuée au début), à propos d’un autre sujet, qu’il n’était pas apte à juger (de façon plus ou moins générale). Jugement qui est pourtant une chose propre à l’homme. Ce qui dénote d’une certaine tendance à la subjugation¹⁴³ parentale classique. Se dépossédant de son libre arbitre, par manque de discernement.
Comparativement, la doyenne fut celle qui eut la réaction la plus normale. Étant honnêtement indifférente.
Ou plutôt « convenablement » indifférente. C’est-à-dire sans simagrées¹⁴⁴, concernant cette neutralité. Consciente que son libre arbitre lui est indéfectible, probablement par sa maturité.
Il est aussi possible qu’une certaine gêne vis-à-vis de ce sujet, lui soit survenue de par les deux autres mâles, plutôt rebutés par le thème. Celle-ci étant la seule fille, si elle avait été intéressée, elle aurait possiblement déclenché une sorte de « malaise » dans l’ambiance masculine de la voiture. Dans un souci de jalousie libidinale, inhérent au groupe masculin, lorsque le regard d’une femelle est plutôt dirigé vers l’un, plutôt que l’autre.
Perle 4 : Comment se détermine le sentiment, mauvais ou bon, vis-à-vis d’une rencontre ?
Cette réflexion me venait après le rendez-vous chez le vétérinaire de la perle précédente, avec qui j’avais sympathisé. La comparant à la rencontre de mon voisin d’immeuble, elle, beaucoup plus superficielle.
Le voisin, d’environ 5 ans plus vieux, moins voyageur et plus orgueilleux que le vétérinaire, se révélait quelque peu agaçant. J’avais pourtant rencontré ce soigneur animalier, dans des circonstances moins favorables.
(Lors d’un rendez-vous pour mon chien, légèrement blessé à la patte.)
Tandis qu’avec mon voisin, nous nous étions rencontrés par hasard, sur un parking, durant mon jour de repos.
Nota bene : Il faut savoir que j’aime les heureux hasards.
À mon regard, j’estime que ce qui distingue une mauvaise, d’une bonne rencontre, dépend plus ou moins des mêmes facteurs que ceux de la perle numéro 1¹⁴⁵.
L’opinion se forge ici principalement sur l’image que renvoie la personne, ainsi que celle qu’elle nous renvoie de nous-mêmes.
La sagesse d’on rayonnait le vétérinaire, par son vécu, lui permettait de ne pas voir en moi, un rival. Discuter avec lui m’avait aussi valorisé.
En partie par la comparaison qu’il faisait de moi avec son fils, plus diplômé, et voyageant à travers le monde.
Comparativement, mon voisin, lui, semblait avoir des choses à prouver. Il me renvoyait le plus souvent une image dégradée, trahissant une certaine envie malsaine.
Après mûre réflexion, bien qu’il m’ait été fatigant, il m’aura tout de même permis de m’améliorer. Ceci par l’ajout de son portrait à mon panel de profils psychologiques¹⁴⁶.
Grâce à lui, j’ai pu comprendre et être familiarisé aux attitudes, et motivations des personnes avec ce type de personnalité.
À la suite de cette considération, une rencontre se jugerait-elle suivant l’appréciation de la somme des moments passés avec l’individu ? A posteriori ?
Personnellement, je me base principalement sur ce que dégage la personne, pour apprécier quel genre de rencontre elle est. Sur le moment présent, sans procéder à une rétrospective. Un pur jugement de valeur.
Il est aussi possible, suivant la façon de voir les choses, que chaque rencontre soit une simple rencontre, ou une bonne rencontre.
Pour conclure, je ne pense pas qu’il y ait réellement de bonne ou de mauvaises rencontres. Je pourrais ici paraphraser Édouard Baer, mais je préfère vous inviter à la réflexion.
Perle 5.1 : Pourquoi les informations, les connaissances démontrables, révulsent-elles certains humains ?
Je n’en avais pas conscience à l’époque, mais ce raisonnement allait avoir, une importance toute particulière sur la suite de mon existence.
J’ai d’ailleurs médité dessus bon nombre de fois ces dernières années, tant cette question me rendait perplexe. Et qui plus est à l’ordre du jour. De ces méditations ressort que l’orgueil et les inconvénients qu’il induit, y jouent un rôle important. Si ce n’est pas le rôle principal. J’en étais venu à cette conclusion, à la suite d’un échange avec une personne qui persistait à croire, en une fausse croyance, pourtant, factuellement¹⁴⁷ démontré. Elle finissait ensuite par se fâcher, face à la vérité.
La même chose se reproduisait quelques années plus tard, avec un autre personnage. Lui me soutenant son mensonge, droit dans les yeux et dans ces bottes, face à la preuve pourtant irréfutable¹⁴⁸ que je lui apportais.
Nota bene : D’un aplomb similaire à celui du président des États-Unis en l’an 2024, confronté à sa confusion de l’Égypte, avec le Mexique.
En comparant les profils de ces individus m’étant familiers, il est possible d’établir certaines similitudes.
Tous deux incarnent une image de leader au sein de leur groupe d’appartenance. L’un par son poste, l’autre par sa précocité, en matière de convention sociale¹⁴⁹. Ces profils induisant un besoin, ou tout du moins possiblement, un attrait pour la reconnaissance d’autrui.
Nota bene : Ce besoin de reconnaissance, de validation sociale, est d’ailleurs plus ou moins développé chez nous tous.
Réviser une croyance erronée, reconnaître, et admettre une erreur, pousse à une modification de la représentation que l’on a de soi-même, de son statut, son image. Induisant que celle-ci était partiellement fausse. Ou tout du moins, plus vrais. Cette erreur, révélée et reconnue en présence d’autres personnes, modifie de même, l’image que le public se fait du sujet de son attention. Toutefois, de façon plus honorable. Lorsque le mensonge prend l’ascenseur, la vérité se trouve dans l’escalier.
Perle 5.2 : Pourquoi préférer persister à croire en un mensonge, alors que la vérité est salvatrice ?
Cette volonté, bien que l’information soit démontrée comme erronée, s’expliquerait par la détermination à vouloir préserver son paradigme, son confort mental. Cela étant dû selon moi à un trait de personnalité, se rapportant à l’orgueil. D’où certains comportements mis en œuvre pour cette préservation.
Il est plus simple d’avaler un doux mensonge, que de digérer une dure vérité. Sans elle, nul besoin de digestif, ni d’autre traitement embarrassant.
Nous sommes ici, dans le même cas que celui vécu par le docteur, Ignace Semmelwis¹⁵⁰. Lorsqu’il confronta ses collègues à la pertinence de se laver les mains après une dissection, avant un accouchement pour lutter contre une certaine pathologie, il se heurta au déni¹⁵¹.
Bien que cela diminue fortement le nombre de décès dû à ce que le mal avait dit, ceci ne fut pas appliqué immédiatement. Il est aussi, selon moi, littéralement impossible d’admettre, ou ne serait-ce que d’entendre, une vérité démontrée par des faits concrets, pour certaines personnes.
Cela, en raison de la douleur émotionnelle, de la pénibilité, que cette réalité, de par ces implications, a comme effet sur le sujet. Une douleur « tangible », « palpable », d’une nature inaccoutumée, touchant la psyché, car stimulant la même zone cérébrale que la douleur physique.
Nota bene : Le rejet, ici d’une réalité, fermement encrées chez l’autre, stimule la même zone cérébrale que la douleur physique. (Cf note de finxxii, repère ©).
Ce déni, vis-à-vis d’une réalité désagréable, porte le nom de scotomisation¹⁵².
Un mécanisme de préservation naturel et classique pour l’individu. Je l’observais premièrement, en opérant consciemment à un changement d’avis concernant la conscientisation de messes basses sur moi et mon chien.
Un groupe de filles passait à côté de nous. Me trouvant être endimanché et lui un Yorkshire, je me faisais la réflexion que le stéréotype aurait été parfait, si j’avais été une dame d’âge sage. Je les entendis rire, ce qui me fit détourner le regard. Familiarisé au concept précité, j’en déduisais que mon attention s’en était automatiquement détournée, alors qu’elles étaient mignonnes, pour que mon inconscient puisse parer un éventuel chagrin. Passant outre ce rempart, pour en avoir le cœur net, elles étaient effectivement en train de se moquer de moi. Semblablement de la manière que j’accréditais plus haut. Moquerie don je ne saurais restituer les mots exacts, mais que je me souviens m’avoir pincé le cœur. À 22 ans, BCBG, susceptible, ne faisant pas de remous, donc ménagé par la vie, j’évacuais ces paroles par scotomisation.
La vérité pouvant conduire à un véritable « effondrement intérieur¹⁵³ ». Une apocalypse¹⁵⁴.
Pour avoir expérimenté ce genre de choc émotionnel, en refusant de me voiler la face, au travers du racisme, elle m’a amené à une dépression.
Nota bene : Aussi, ce « pare-choque », ce pare-feu qu’est la scotomisation ne se trouve pas être spécifiquement dirigé à son encontre. Il est orienté plus largement en direction de tout thème gênant pour le sujet. Pour lequel l’individu ne serait reconnaître et accepter son état, par rapport à son vis-à-vis, pour x raisons. Profession, statut social, âge, orgueil, moral, fierté, comme dans l’exemple précédent, etc. Un déni ne pouvant être observé que rarement par des faits vérifiables lors d’un échange, se trouvant être plus perceptible intuitivement. Pouvant amener celui qui en témoigne à arborer les comportements exprimés après, dans certains cas. Avec plus ou moins de rationalité.
Il est bien plus confortable (et hypocrite¹⁵⁵), de persister dans un mensonge agréable, que d’accepter une évidence détestable.
C’est certainement en partie pour cette raison que la vie est difficile. À bon entendeur.
Pour expliciter ces dires, permettez-moi de vous restituer les circonstances de cet effondrement de mon système de croyances, m’ayant amené à la levée du voile. Métisse, et élevée par des humains beiges, environ 85 % du temps de mon enfance, j’en étais venue à faire abstraction de ma couleur brune.
Comme le modèle d’intégration républicain invite plus ou moins à procéder.
Nota bene : Ce qui est honorable, mais d’après moi incompatible avec le fonctionnement de l’humain.
En France du moins, n’ayant jamais vécu dans un autre pays, et donc en incapacité de juger ces autres populations.
Cette idéalisation¹⁵⁶ conduisant possiblement à la désillusion de 9 personnes sur 10, au regard des chiffres¹⁵⁷.
Le détail de ma pigmentation est certes insignifiant pour les personnes me chérissant, comme pour la plupart des gens. Or, il ne serait l’être pour une partie non négligeable de la population en réalité. La population raciste¹⁵⁸.
Plus précisément d’après moi, la population premièrement anthropophagique¹⁵⁹, ayant peu confiance en ses capacités, qui a mué en population xénophobe¹⁶⁰.
Nota bene : La peur se nourrissant d’elle-même.
Ce dissimulant derrière le premier sens du mot racisme¹⁶¹, pour cacher cette angoisse¹⁶² attisée par les médias.
Ce qui s’avère être encore pire, étant donné qu’il existe sûrement autant de raisons à ces personnes, de faire état de ce comportement, qu’il comporte de partisans¹⁶³.
Ceux-ci se dérobant par le rejet, hypocrite et/ou inconscient, hors du champ de conscience, de cette réalité, qu’est le racisme systémique¹⁶⁴¹⁶⁵.
Nota bene : Ce qui se manifeste par une multitude de stratagèmes.
Aparté 2
Éclairage sur quelques méthodes de mystification¹⁶⁶, visant à une meilleure compréhension du phénomène de scotomisation. (Clarifié par le biais du racisme.)
Il s’agit là de procéder à une mise en évidence de ces moyens, à travers une majorité d’exemples concernant ce type de rejet, puisque m’y trouvant plus confronté. Toutefois, ces méthodes sont aussi possiblement applicables, et efficaces, pour tous autres sujets, gênants celui qui en use. Ayant pour principal objectif de préserver la sérénité psychologique de celui qui les utilise, par la déstabilisation de son vis-à-vis.
Cependant, l’emploi de ces manières, ne correspond pas obligatoirement à la mise en œuvre intentionnelle, d’un comportement détestablement oblitérant¹⁶⁷, bien qu’elles soient déplorables. Ces mœurs¹⁶⁸ pouvant être naturelles, inconscientes, induites de l’éducation parentale et/ou civique, et d’autre fois, certaines peuvent être justifiées.
L’abstraction, et même plus le pardon des inepties¹⁶⁹ usant de la scotomisation, faute de pouvoir les résoudre¹⁷⁰, en demeure donc une clef.
Des façons de fonctionner, qui se trouve être, et que je laisse à votre appréciation, en fonction de la situation en présence.
La connaissance de ces processus, permet un tant soit peu, de parer à la langue de bois et aux artifices, de ceux qui les emploient. Proportionnellement au nombre de techniques reconnu. À vous d’utiliser se savoir à bon escient. La parole se trouvant être d’argent.
[Nota bene de la perle 13.1 aparté ⁴ et de la perle 32∆7]
Ces comportements peuvent être :
Le refus d’évoquer¹⁷¹ des vérités dérangeantes. ∆7
Par la honte qu’elles génèrent auprès de certaines personnes non colorées, due à l’aspect fallacieux¹⁷² du « politiquement incorrect¹⁷³ » de ces réalités.
Ces vérités peuvent être les violences policières envers les communautés africaines, le racisme banalisé, les discriminations sur divers critères, caractéristiques ethniques, etc. Ou encore le non-recours aux statistiques ethniques, sous couvert de la loi, pour empêcher d’accréditer les propos avancés par les personnes colorées.
Nota bene : Ceci au motif que ces statistiques, ne sont pas compatibles avec le modèle républicain d’intégration.
Modèle social, usage conventionnel, qui permet de distinguer, de façon déguisée, par l’emploi de validation subjective¹⁷⁴, les individus en fonction de la couleur de leur peau, leur nom, ou leur origine. Le Curriculum vitæ en est un exemple pertinent. Objectivement¹⁷⁵ utile, et de conceptions adéquates à cette sélection.
Déguisement induit et entretenu par cette scotomisation.
Des comportements passifs-agressifs¹⁷⁶.
Induisant des agissements employés comme mécanisme de « protection », pour préserver un certain confort psychologique par la déstabilisation de son vis-à-vis.
Ce sont par exemple :
[Renvoie de la perle 57∆26] L’emploie d’un double discours, d’une expression employant premier et/ou second degré¹⁷⁷. ∆7
Explicitant, plus ou moins implicitement¹⁷⁸, un malaise à l’égard du sujet. Ces changements peuvent être, par exemple, une montée dans les aigus. Traduisant une gêne. Des vociférations, reflétant la colère, une monotonie, l’érosion, etc.
Une dimension supplémentaire du langage verbal, exprimé par le non verbal.
Un discours passif-agressif.
(∆7 Dans le cas où la personne prend cette évocation comme une attaque personnelle.)
Prenons pour exemple un dialogue en tandem.
Dialogue dans lequel des propos éduqué et déplaisant sont tenus.
L’embarrassé, peut affirmer l’application d’un châtiment à l’encontre d’une personne lui étant familière, disposant de caractéristiques proche de son interlocuteur.
Sous-entendant cette punition, à ce dernier, jugé insolant, dans le but d’intimider¹⁷⁹ par une menace implicite. Sous couvert d’être dirigé en direction du familier suscité, avec qui ce genre de manières est passablement toléré.
Par la figure de style¹⁸⁰ qu’est l’euphémisme¹⁸¹, la personne contrariée, installe par l’implicite son vis-à-vis, à la place de la personne avec qui il existe une proximité. Grimant¹⁸² ces dires, choquant s’ils étaient nus, en expression, façon de parler.
Nota bene : Sur le même principe enfumant que les insultes « amicale », ou les menaces de mort, faite sans intention¹⁸³.
Ceci pour, par le second degré de compréhension¹⁸⁴, informer l’individu gênant, du traitement que l’orateur lui administrerait, sans ménagement. En exprimant avec une sincérité abstraite, ce qui aurait attendu une personne familière (épargné en temps normal), tenant ce langage. Langage exprimé concrètement par son allocutaire.
Ceci, pour désemparer¹⁸⁵ par le sous-entendu d’une agression.
Nota bene : N’étant effectué seulement que de façon allusive, l’argument de ne pas faire dire de chose que ces mots ne prêtaient à comprendre, autrement que par un double sens (ô combien déplacé), peut être avancé. Pour ensuite conclure sur un regrettable quiproquo¹⁸⁶ de la part du plaignant. Ce sur quoi il est impossible de statuer, puisque cette situation se trouvant être dans un tête-à-tête. Opposant deux opinions, points de vue différents.
Ces moyens peuvent par exemple se combiner comme suit : « Si mon fils m’avait dit ça, je lui aurais mis un coup de pied au cul.»
L’euphémisme consistant à informer du châtiment délivré sous certaines conditions irréalisables (être le fils de l’orateur), diminuant le caractère choquant. L’atténuation est ici conférée par le fait que le « coup de pied au cul » soit aussi une expression.
Nota bene : Expression don, soit dit en passant, la figure rhétorique¹⁸⁷ se trouvait être plus ou moins implicitement à la guise des parents jusqu’en 1959, avant la déclaration des droits de l’enfant. L’interdiction quant aux violences éducatives se trouvant avoir été explicitées en 2019, par la Loi relative à cette pratique, promulgué le 10 juillet.
Ainsi que ce dernier soit censé affectionner son enfant.
Sous-entendant qu’il en serait vraiment contraint, contre sa volonté, impossible, impensable d’effectuer ce geste. Une chose inimaginable, cependant quelque peu abstraite. Le discours passif, est lui induit par le ton employé, l’ambiance se voulant intimiste¹⁸⁸ dans laquelle ce message est transmis. L’agressivité, elle, par la brutalité qu’il sous-entend.
Ce qui est une manœuvre d’intimidation, ne permettant de faire état de la pression, de façon avérée, que difficilement, sans se faire piéger. L’hypothétique hostilité, se trouvant diriger contre un absent. Celle-ci ne s’orientant qu’implicitement vers l’auditeur, explicitement vers un familier du rhéteur¹⁸⁹. Ce genre de menace, habillé de bagou¹⁹⁰, est donc socialement¹⁹¹ approuvé¹⁹².
Bien qu’il légitime l’usage de menace déguisé, ainsi que la violence du verbe en premier lieu, il est possible d’en faire état, sans en être légalement inquiété.
Comme un homme politique, lui, ayant préconisé explicitement, dans un autre contexte, aux parents d’enfants émeutiers, de leur administrer deux doses de violence éducative avant le coucher. Ceci pour dispenser implicitement par cette expression à l’air patibulaire¹⁹³, une solution illusoire, mais non forcément inapplicable de façon factuelle, à ce problème sociétal¹⁹⁴. Puisque l’application effective de la loi, se trouve être une autre histoire.
Conférant d’autres parts, une relative « légitimité » à cogner, bien que ce soit illégal, au parent excédé. Puisque conseillé par un haut fonctionnaire de « l’État providence¹⁹⁵¹⁹⁶ ».
Alors que comme pour toutes maladies, il est préférable de traiter la cause, est non pas ces symptômes.
Nota bene : Peu de gens savent ce qui se passe dans l’intimité des autres. Ceux qui étaient avertis en parlent rarement. Les propos, tantôt déformés, l’intimité, tantôt mise à mal, entre autres, en fait qu’il est plus pérennisant, pour la liberté individuelle de tous, de rester dans une indifférence bienveillante. La médiatisation de fait divers, probablement identique à ceux d’hier, invitant à un contrôle toujours plus intrusif, et d’on la pertinence, m’apparaît tout aussi fantasque, que la solution précédente. Quant aux principaux intéressés, ils tendent à s’en accommoder. En témoigne l’histoire du jeune Renaud, le garçonnet de 9 ans c’étant assumé principalement seul, durant deux années. Offrant une autre perspective à la conclusion de la perle 55…
Des coupures de paroles. ∆7
Obstruant le discours par des bruits, gestes, ou paroles, afin d’éviter d’en venir à une situation, source d’inconfort, et conserver sa stabilité émotionnelle. En orientant, ou maintenant le thème supportable au centre de l’intérêt.
Ceci, par l’irrespect des conventions d’un échange verbal, raisonnable¹⁹⁷ et raisonné¹⁹⁸. Révélant une incapacité à écouter des dires contrariants¹⁹⁹.
Nota bene : Ceci étant imputable à une Dissonance cognitive²⁰⁰, portant à présupposer de l’aboutissement des propos, ou la foi dans le caractère malavisé²⁰¹ du vis-à-vis, quant au sujet.
Ces interruptions peuvent apparaître à l’évocation d’un certain racisme, d’une hypocrisie²⁰², mauvaise foi, une allocution d’une direction divergente, gênante, traduite à l’interlocuteur.
Sans qu’il en soit forcément l’auteur dans les deux premiers cas. Celui-ci, hermétique quant à la sollicitation à se positionner en prenant du recule, de la hauteur, perçoit ces mentions personnellement.
Ces perturbations peuvent se concrétiser par l’emploi d’une question, orientant la conversation sur un autre sujet, admissible, non loin du précédent, emmêlant ainsi le fil du plaidoyer²⁰³.
Jetant les bases pour la propagation d’un enfumage mental²⁰⁴. Technique se distinguant par une remise en question des facultés d’organisation, de discernement de la psyché²⁰⁵. Dans le cas précité, sur les facultés à tenir un discours ordonné.
Cette remise en cause, s’établissant sur les émotions générées chez l’enfumé, lors de l’échange avec l’enfumeur.
Nota bene : Une remise en question desdites facultés s’avérant malveillante, lorsqu’elle s’appuie sur des éléments ne pouvant donner lieu à une observation objective. Une constatation se trouvant être relative à la sensibilité des parties en présence, tout aussi bien lorsqu’il s’agit de phrases ambivalentes ou de méthodes pouvant l’être. Comme pour le fait d’effectuer un prélavage, ou non, avant d’enfourner la vaisselle dans le lave-vaisselle. Un discernement se trouvant propre à la personnalité de chacun.
Enfumage, permettant à l’enfumeur, d’influer sur lesdites émotions, par l’usage de diverses techniques comme :
§[Renvoie de la perle 57∆26]. L’attribution volontaire d’un double sens fallacieux, dont l’un ou l’autre se retrouvera erroné, suivant la tournure des choses.
Une attribution pouvant se greffer à :
Un discours
Ce qui se trouve être le plus fréquent, puisque le plus simple à mettre en œuvre. Selon la façon de percevoir²⁰⁶ les choses, le piège, se referme sur celui qui observe la réalité au travers d’une lentille pessimiste²⁰⁷. Ne prenant pas pour argent comptant²⁰⁸, cette insinuation inoffenssante²⁰⁹, lorsqu’elle est entendue au degré approprié. « Dans le bon sens ».
Similairement à l’exemple du coup de pied près cité.
Nota bene : Piège tendu non pas forcément par le sous-entendu de ce sévice, mais forcément dans ce cas, par l’expression d’une violence (physique et/ou moral). Expression ayant pour but de traduire, par l’image du geste, une émotion négative. Une intention inexprimable poliment à la personne, faute d’outils lexicaux²¹⁰, des mots appropriés pour exprimer sa pensée, chez le renfrogné²¹¹. Une parade trahissant l’entendement du caractère menaçant de ces allégations, chez le belliqueux²¹², sans quoi ce subterfuge n’aurait pas lieu.
Des critères physiques, des faits et gestes :
Comme le port de la barbe, si vous vous trouvez être typé, peut vous valoir l’étiquetage de musulman, voire de terroriste.
Nota bene : La communauté musulmane, au lieu de l’individu suivant cette religion, et à la dérive²¹³, ayant tendance dans l’inconscient collectif à être stigmatisée²¹⁴, incriminée²¹⁵ dans son entièreté, à tort. À mon regard. L’équivalent au 21e siècle du peuple juif, en ce qu’il a été persécuté plus ou moins pareillement²¹⁶, le siècle dernier. L’Éternel, Allah, se trouvant être l’autorité suprême, celui se faisant juge a sa place m’apparaissant relativement outrepasser ces fonctions de créature. Bien qu’il y ait une infinité de nuances à ce sujet qui nécessiterait un second livre pour toutes les explorer. Musulman signifiant « Celui qui se soumet », objectivement, à mon regard, le meilleur est celui qui est soumis à tout, globalement. Aussi bien aux règles laïques que théologiques, dans leur ensemble, tout existant par la grâce du Tout-Puissant. Ce qui, par le caractère nébuleux²¹⁷ de toutes celle-ci, rend la chose extrêmement ardue. Accréditant la sourate 19-71. Une soumission générale, paradoxalement sujette à interprétation. Comme exprimé dans le sous-aparté de la perle 57 « Raison du discernement induisant ces méprises²¹⁸ ». L’humain ayant un paradigme relativement commun, le silence se trouvant être d’or.
Un « marqueur social » reposant sur un sophisme²¹⁹, agrémenté de stéréotypes. Ceci pour le fait que certains terroristes se revendiquaient musulmans et portaient une barbe. Ou encore, pendant l’émancipation nigérienne, le teint brun pouvait donner lieu à une formule de politesse me désignant comme « camarade ». Mot renvoyant à la Russie pour leur façon de se saluer, mise en scène dans les films, en faisant usage de ce mot. Salutation probablement affublée d’un double sens, pour sonder votre affect vis-à-vis de cette situation.
Nota bene : L’édification d’un archétype²²⁰ au sujet de tout un chacun, est une méthode de simplification, pour évoluer dans notre monde moderne, complexe, avec plus de facilité. Expliquant les stéréotypes.
Une durague²²¹, peut se retrouver confondue avec un kufi²²². Ces deux chapeaux se trouvant être de loin que peut distinguable.
Ces doubles sens se harnachant²²³ au tour de la silhouette effrayante du moment, présentée par les médias. Par une association dévoyée²²⁴. Écrivant ces observations peu de temps après le drame du bal de Crépol²²⁵ (le 25/12/2023), l’association du moment se trouvait être du genre qui suit :
Jeune de cité = Danger ->Cité = Afrique du Nord ->Afrique du Nord = Islam -> Islam = musulman -> musulman = Danger. Couplé à : Jeune de cité = Dépravation (drogue/alcool) ->Dépravation (Drogue/Alcool) = Danger -> Jeune = Danger, encore plus s’ils sont de cité. Dans un sophisme exacerbé.
Un cheminement de pensé se retrouvant m’apparaître comme paradoxalement « malaisant, de façon satisfaisante », ou induire une gêne, dans laquelle son sujet se complaît.
Nota bene : Une impression me venant du fait, que les pouvoirs publics en place préfèrent prohibée ce qu’ils ne peuvent contrôler et ne veulent réglementé, ici à savoir, le cannabis. Le vif du sujet dans les cités.
La marijuana, comme l’alcool, se trouvant toutes deux être des drogues, au même titre que le tabac, il serait fructueux d’utiliser l’argent issu de ce commerce, pour promouvoir soins et prévention.
La vie humaine devant être placée par le gouvernement, au-dessus de la vanité²²⁶ des stratégies actuelles. Stratégie donnant principalement du fruit qui pourrait être infiniment plus succulent, et participant pour l’heure, à gâter l’ensemble du panier.
Faisant apparaître le refus d’une régulation comme une fatuité²²⁷, un aveu de faiblesse au niveau des valeurs²²⁸, et une bêtise, compte tenu des résultats. Reconnaître la défaillance serait d’autant plus, a contrario, une preuve de sagesse.
Quoi qu’il en soit, la conclusion de la perle 55 reste pertinente.
En outre, pour avoir commencé à consommer de l’alcool en même temps que du tabac, me semble-t-il, en comparant ses deux produits, c’est l’image qu’elle confère qui m’aura fait m’accrocher à l’une plus qu’à l’autre.
Une image qu’il est possible de modifier par une volonté sincère.
Le cliché²²⁹ dans lequel la connaissance assure, de façon indéfectible²³⁰ le salut, tend à propager un sophisme. Celui-ci étant que le fait de savoir, hypothétiquement²³¹, d’où peut provenir le danger, permet de s’en garder à coup sûr. N’existant pas de corrélation sans faille entre une supposition, et l’effet qu’elle prévoit.
Une gêne supportable lorsque le spécimen étiqueté dans l’inconscient collectif comme terrifiant, visiblement, implicitement stigmatisé comme être le danger, se retrouve vêtu d’un marquage spécifié.
Propos que j’affirme à la suite de l’expérience que j’ai réalisée en me promenant vêtu d’un vêtement, avec une cible usinée ²³²derrière et devant.
Nota bene : Dans l’optique d’amener à la réflexion sur l’hypothèse de ma nocuité²³³, par une dissonance cognitive. Sur le principe que les personnes réellement nuisibles, ne se présentent pas comme tel. Dans le cas contraire, cela diminuerait leur dangerosité.
Invitant à un réexamen de la raison de sa peur, chez mon paire. Me sachant faire vive impression, de toute façon.
Un accoutrement induisant ma conscientisation quant à faire l’objet d’une mire²³⁴, et n’ayant donc aucun hypothétique intérêt à l’hostilité²³⁵.
Les résultats en furent contrastés.
De l’incompréhension désemparée²³⁶ et relativisée dans le bassin minier, à une sorte de sympathie gênée et soulagée au bord de la méditerranée.
(Parmi une majeure partie d’abstraction classiquement conformiste.)
Certains de mes homologues beiges appréciant objectivement de me savoir, me penser, accepter, une situation de vulnérabilité.
Non sans renvoyer à l’époque où les Africains se trouvaient présentés en cages dans les zoos humains. Mes homologues bruns et plus foncés ayant premièrement été présentés comme des bêtes sauvages, dangereuse et agressive, ceci explique le caractère effrayant, intimidant, m’étant attribué à moi et aux autres.
Nota bene : Une peur ayant certainement façonné bien des choses dans notre société. Mais ceci est un autre sujet.
§ La minimisation de la pertinence des faits.
Ce qui concourt à produire agacement chez la personne objectée²³⁷, lorsque l’argument est illusoire. Tendant un piège.
§¹ Une distorsion²³⁸ de la réalité par le mensonge, en s’appuyant sur une base, succincte, de vérité.
(Semblablement au journaliste cité en perle 34.2, page 349 ∆1. Ce brouillage revêtant toutefois autant de formes qu’il existe de façon de produire un amalgame.)
Plus proche de nous, pour une personne dont le rôle est sine qua non²³⁹, cela peut être la minimisation de son implication. N’en faisant peu, ou pas état du tout, au profit de la mise en avant des autres intervenants. Ceci dans le but de manœuvrer, en se déresponsabilisant, des difficultés rencontrées par la personne en proie.
Pour l’avoir observée dans ma sphère privée, cette propension à modifier le réel pour s’en accommoder peut être effectuée de façon inconsciente. Ou plutôt par une façon de faire instinctuel. Aussi invraisemblable soit-il.
Nota bene : Un peu comme à l’Assemblée nationale pour le vote du projet de loi controversé sur la sûreté nucléaire, mardi 05/03/2024.
Un automatisme produit aussi possiblement par une déformation professionnelle, requérant un triomphe, une validation, un agrément se devant immuable, indéniable et incontestable, appuyé par le système. Ceci associé à des difficultés quant au fait de se remettre en question usuellement.
Nota bene : Une propension à la certitude, pouvant de même se trouver exacerber par la prise de drogue²⁴⁰ plus ou moins légale. Mes employeurs dans mon premier snack de plage se trouvaient être bien certains, tout en sachant faire la part des choses, et user de cocaïne. Aussi, des amis consommateurs de cette substance m’ont confié que l’un de ses effets était de se sentir supérieur. Extrêmement sûr de soi. Mes employeurs, en carence de ce produit, se retrouvaient à compenser leur manque avec du Xanax²⁴¹. Une drogue utilisée comme un médicament, pour lequel il faut avoir une ordonnance, à l’heure où les facilités vont bon train dans tous les secteurs.
Une altération pouvant sincèrement être irresponsable, involontaire, et passant toujours pour dénialiste²⁴², se trouve être observable, cette fois-ci dans nos frontières. Par l’intermédiaire d’une ministre. Ceci, avec ses propos, lorsqu’elle déclarait ne pas avoir menti, mais que la réalité lui donnait tort.
Une déformation provenant possiblement de la définition du mensonge, elle-même subjective.
Nota bene : Les définitions évoluant dans le temps, et parfois se trouvant dotées de plusieurs sens. Facilitant la mésentente.
Le mensonge se définit, au 10/03/2024, comme suit : « Affirmation contraire à la vérité faite dans l’intention de tromper ». ²⁴³
La définition m’ayant été enseignée se trouve, elle, ne pas comporter de notion d’intention. Se limitant au fait de ne pas dire la vérité, objectivement. Avec ou sans mauvaise intention. La ministre en question n’ayant apparemment pas souhaité tromper, elle n’a effectivement, factuellement²⁴⁴ pas menti, bien qu’elle n’ait pas dit la vérité. La polémique en résultant, provenant de l’enfumage produit par le système, modifiant ses bases de façon aléatoire, tendant des pièges, là où les fondations se trouvaient sûres auparavant.
Nota bene : Ce qui a été le cas lors de la mise au propre de ce livre. D’où de possible inexactitude « malencontreuse », bien que je ne sois pas infaillible. Chose que j’ai pu observer grâce à sa relecture et vérification de la véracité des allégations. (Comme pour d’autres dires plus loin) Ici en l’occurrence, la définition prise sur un site à un instant T, ayant changé.
Le démêlement de ces embrouilles, nécessitant une explication bien moins aguicheuse qu’une polémique pour les médias, ceci explique les proportions des élocutions.
Explication, de ma part et de la sienne, qui au final n’empêche tout de même pas cette personne de ne pas avoir dit la vérité.
Concernant la foi en sa bienveillance, notre interprétation constituant la vérité que nous retiendrons, à défaut de ne pas accepter de ne pouvoir discerner de façon impartiale²⁴⁵. Comme pour le sujet de la 15èmeaparté²⁴⁶, que nous verrons en temps voulu.
§L’induction de la confusion.
[Exemple en perle 32, page 290 ∆2]
Un déni, mépris face aux arguments accréditant des affirmations malencontreuses²⁴⁷. ∆7
Se positionner sur un piédestal²⁴⁸ de façon à se grandir.
Au sens figuré comme au sens propre. Cela peut être par exemple monté sur une marche, une pierre, afin de se retrouver en position de domination. Ou vous amenez dans un endroit type escalier, bord de trottoir où vous serez possiblement inconscient de cette asymétrie, instaurant un rapport de force de la même nature. Ce qui se trouve être un processus de manipulation à vocation intimidante. La taille conférant une certaine prestance²⁴⁹. En témoignent les chapeaux des gardes impériaux anglais, les statuts sociaux prestigieux, la place accueillant la présidente de l’Assemblée nationale, les titres²⁵⁰, la surélévation du siège du roi, les décorations, podiums, etc.
Une réticence à ce que la conversation soit enregistrée. ∆7
Puisque permettant l’observation et l’analyse de ces méthodes, ici explicitées, amenant à lever le brouillard, et ne plus y être en proie.
Un comportement différent lors d’une conversation enregistrée.
Ce changement, induirait, selon moi, que ce comportement passif-agressif ne serait être inconscient, bien qu’il en soit invraisemblablement²⁵¹ le cas.
Nota bene : Témoignant d’un état d’esprit distinct, d’une sensibilité différente, conscientisé, sans en connaître toutes les nuances, passant pour un manque de courage vis-à-vis de la réalité.
Plutôt une personnalité blâmable, qu’un comportement, sciemment méchant.
Dans le cas d’un comportement identique face caméra, une allégation du genre de celle d’un des préfets languedociens, peut aussi être effectuée sciemment, afin d’amadouer²⁵².
Nota bene : La perception de la perversion, n’ayant de limite que celle de l’imagination, et se trouvant être tributaire²⁵³ de l’état d’esprit de l’individu. Nous trouvant également, nous téléspectateurs, être pour ce monsieur dans la même situation que pour chaque intervenant du gouvernement, passant à la télé. Dans l’impossibilité d’appliquer un discernement efficient²⁵⁴.
Par l’explication donnée dans un second temps, cela permet à celui dont les mots ont, peut-être, sans doute, dépassé la pensée, de se rendre assimilable à celui qui peut recourir à ces égarements.
Situation qui, transposée à une partie d’échecs, reviendrait à sacrifier un cavalier, pour capturer un fou. Un retour sur un investissement, moyennement risqué, dans le jeu politique de notre société.
Nota bene : Se faire plus bête qu’en réalité est un principe énoncé dans le livre « l’art de la guerre », de Sun Tzu, afin d’amener son adversaire à baisser sa garde, d’être moins pointilleux.
Toutefois, comme énoncé au début, ces agissements me semblent plutôt relever d’une sensibilité autre.
La promotion d’une proximité avec une personne de couleur. ∆7
Objecter à une accusation de discrimination raciale par ce raisonnement est un non-sens, une sottise, lorsque cette réflexion est faite sincèrement.
Nota bene : Traduisant une certaine candeur²⁵⁵, affligeante²⁵⁶. Se transformant en une irrationalité insidieuse²⁵⁷ et pernicieuse, lorsqu’elle provient d’une personne à un poste à responsabilité, incapable de procéder à un réexamen de cette croyance fausse. (Cf sous aparté perle 73²⁵⁸)
Étant attendue de celle-ci qu’elle fasse preuve d’une certaine maturité d’esprit, exemplarité, justifiant ses fonctions. A minima d’empathie ²⁵⁹commerciale, si ce n’est naturel.
Ceci,