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La fable du miroir
La fable du miroir
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Livre électronique245 pages1 heure

La fable du miroir

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À propos de ce livre électronique

"La fable du miroir" dévoile un périple intérieur sur six années, où Gaëtan Denis partage son voyage de jeune homme assoiffé de liberté. À travers poèmes, proses et chansons, il explore sa lutte contre la solitude et ses confrontations avec ses démons intérieurs. Malgré les tourments, l’amour, la musique et la quête de beauté éclairent son chemin. Entre ombre et lumière, son récit se dessine, ponctué de moments de légèreté et de contes enchanteurs. C’est le récit d’un rêveur solitaire, cherchant des réponses dans le miroir de son âme, toujours avide de leçons à apprendre.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gaëtan Denis, épris de musique, explore les délices sonores. La chanson, source d’inspiration initiale, lui a révélé la beauté des sons, la précision des mots et la fantaisie des formules, en réponse à son premier émoi amoureux. Désormais, l’écriture est son moyen d’apporter réconfort, partage et célébration.
LangueFrançais
Date de sortie4 juil. 2024
ISBN9791042223328
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    La fable du miroir - Gaëtan Denis

    Poème du mois d’octobre

    Et possiblement de celui de novembre

    Paris la nuit, le vent frais souffle, la Seine

    Calme caresse l’atmosphère, voici la scène.

    Un pont majestueux puis des rires et puis la Seine

    Qui se plie, chargée d’histoires, victoires et puis peines.

    Ce fleuve roi qui devant la Dame Liberté

    Se prosterne. Deux êtres fragiles, cette beauté

    Et puis mots, sourires, rires, mains timides aux côtés.

    C’est ainsi que naît en secret une amitié.

    Les jours passent lentement, insoutenablement,

    Les questions ne cessent de hanter l’adolescent.

    Une semaine, un lundi, un soir, un enchantement,

    Une tête sur une épaule, deux mains, un sentiment.

    Une vieille tour, une péniche, une statue, Paris ;

    Ville lumière qui défile sous les pieds des amis.

    Puis, au pied de cet immeuble, le cœur serré, ainsi,

    Il la serre fort, il ne se sent plus ami.

    Le cœur de cet homme est une épée en fusion,

    Une arme en fusion frappée par le forgeron,

    Son corps une mine d’or en pleine explosion.

    Le garçon aime son forgeron.

    Le forgeron fait vibrer son enclume.

    L’enclume fume, saisit sa plume

    Et résume cette histoire emplie de brume.

    Que vos cierges pour lui s’allument !

    Pour que l’enclume et le marteau,

    De l’épée, ne soient plus bourreaux.

    Un miracle, une merveille

    Dans l’euphorie de cette dernière nuit de l’année,

    Musique, alcool et rires changent de calendrier.

    Et c’est ainsi que deux étrangers nez à nez

    Brisent une frontière en cette première nuit de l’année,

    Deux heures sous les étoiles semblant filer doux,

    Le temps s’arrêtant hors de ce tumulte fou,

    Et, sans bruit, pour ne pas déranger, un doux goût

    Se dépose sur leurs lèvres, celui d’un baiser fou.

    Et c’est ainsi que la lune brille dans le ciel

    Perçant alors à jour ce corps à corps de miel

    Bercé de tendresse et d’insouciance charnelle.

    Cela fait désormais seize jours et seize heures

    Que mon miracle Alice, visage de mon bonheur,

    Transporte, au pays des merveilles, mon pauvre cœur.

    Je t’aime

    Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour,

    Je t’aime quand je sens tes lèvres contre les miennes et ton corps vibrer contre le mien,

    Je t’aime quand tu es loin de moi et que je peine à trouver le sommeil.

    Je t’aime quand tu me parles de toi, de maquettes et de choses que je ne comprends pas,

    Je t’aime quand j’entends dans ton silence ta gorge et ton cœur se serrer.

    Je t’aime quand tes yeux me sourient et m’envoûtent,

    Je t’aime quand tu me dis des mots doux et brûlant de vérité.

    Je t’aime quand tes passions sont jalouses de notre passion,

    Je t’aime quand tu partages avec moi tes rêves, tes envies et tout ce que tu sais.

    Je t’aime quand tu prends soin de moi et que, débordée et surmenée, tu prends le temps de me donner ton temps,

    Je t’aime quand tu m’entraînes dans une discussion de philosophes et quand on s’amuse à refaire le monde.

    Je t’aime quand tantôt confiante et extravertie tu me donnes ton rire

    Et quand tantôt inquiète et discrète tu m’offres tes silences et tes doutes.

    Je t’aime, je t’aime, je t’aime et de jour en jour de plus en plus, chaque jour ta beauté grandit et mon amour aussi.

    Le paradis Alice

    Pour certains le paradis n’appartient qu’au domaine céleste,

    Mon étoile, je l’ai trouvée, et elle est bien terrestre,

    Mon astre est sur Terre, mais avec elle j’ai voyagé comme dans un rêve,

    Avec elle j’ai côtoyé la Lune et le Soleil, la Terre et le Ciel.

    Cet astre m’a ébloui d’un feu doux et brûlant

    Et j’ai bien cru faire partie de son univers galactique et onirique,

    Jusqu’à ce qu’un soir, sous une discrète lueur lunaire, mon étoile ait soufflé,

    Son feu s’est éteint, sa chaleur enfuie, ses braises réduites en cendres et mon cœur s’est brûlé.

    Depuis cette nuit, la Voie lactée est nue, froide, vide et livide,

    Le Soleil, lui, s’ennuie de la Lune et le Ciel a pris des rides,

    La Terre, elle, est restée ce qu’elle était ; terre-à-terre,

    Et tout ça s’est taché d’un arrière-goût amer.

    Pourtant, au fond de mon foyer, une étincelle pétille,

    Une lumière faible et ténue, qui, séparée de son paradis, a enfanté un espoir,

    Caressant le rêve de s’envoler un jour dans la nuit des étoiles,

    De revoir briller celle qui lui a donné la vie et qui aurait pu lui donner la mort.

    Un foyer qui ne demande qu’à s’embraser pour renaître dans son pays merveilleux, celui d’Alice.

    Pour que le phœnix resurgisse de ses cendres

    Et pour que les flammes repartent à la conquête du cosmos,

    Sans plus jamais le quitter.

    On n’oublie pas

    Il est une prose à laquelle j’ai pu m’adonner, à laquelle j’ai tant donné. ll est une prose, artisane de mes tourments, de la pluie qui coule sur mes carreaux.

    Te souviens-tu ? Suis-je encore présent ? Dis, m’as-tu remplacé ? Dis, le ferais-tu ?

    Avec le temps, M. Ferré, reste l’essentiel, survit la vie et jamais ne meurt l’amour,

    Avec le temps, Léo, les souvenirs subsistent, oui le visage et la voix s’effacent mais on n’oublie pas les battements du cœur.

    Lorsque la passion était, la passion est et sera, rien n’a été perdu, si ce n’est la solitude de glace qui revient toquer à notre porte.

    Pour virer cette squatteuse, il nous faut faire face aux yeux et aux lèvres de celle qui l’avait fait passer pour morte.

    J’ai peur, je l’aime, j’ai peur de ne découvrir qu’une fausse note fanée,

    J’ai peur d’affronter sa vie, son bonheur débarrassé de mes mirettes de nouveau-né.

    Pourtant, il me le faudra un jour, le jour de vérité arrive à grands pas, assourdissant ma mémoire,

    Voilà mon Léo, qu’en sera-t-il, lorsque son visage et sa voix referont surface, de mes déboires ?

    Le retour à l’hiver

    Le visage et les yeux de mon fruit défendu ont refait surface,

    Ébloui par l’incandescence du passé, je n’ai su leur faire face.

    J’ai fait la sourde oreille, ma plaie peinant à cicatriser,

    J’ai évité ton regard parce que j’ai toujours peur de sombrer.

    Tu sais, je ne t’ai jamais oubliée, depuis le jour de notre rencontre tu es présente en moi, tu as comblé un vide en moi, tu m’as rendu « fort » et puis, tu m’as laissé, moi et mon trou béant et noir.

    Huit mois après le jour où j’ai arrêté de vivre, mon cœur a boxé et mes yeux et ma bouche se sont ouverts, deux fois, face à tes yeux et face à ta bouche.

    Une nouvelle nuit, un nouveau calendrier, cette hantise de perdre ce que j’ai déjà perdu, j’ai agi comme un enfant, dénué de rhétorique, ayant comme unique moyen de défense la fuite et le silence. Ta simplicité, ta spontanéité et ta naïveté m’ont rappelé à l’ordre, après un combat contre moi-même les touches de mon clavier ont cédé.

    Dix mois après le jour où j’ai arrêté de vivre, dans une froide nuit de janvier, le soleil de tes lèvres, au loin, a su réchauffer ma nuit. La pénombre cachait ma peine et nous avons parlé, sourit et rit comme deux vieux amis, traversant ensemble le temps.

    Et c’est, chemin rentrant, à la lueur d’un lampadaire, assis sur un vieux banc, que ma voix a tremblé, mon regard s’est abaissé et mon cœur s’est emballé, avant que tu répondes avec panache et fragilités. Je suis devenu muet, je me suis surpris en te souriant timidement, mes yeux ont furtivement croisé les tiens pour aussitôt s’en détourner.

    En te raccompagnant jusque chez toi, une brise fendait le silence, nos yeux étaient peu souvent synchronisés et enfin, tu as de nouveau souri, dissimulant la bruine de tes pupilles. Et, lorsqu’a sonné l’heure de notre énième au revoir, mon âme et mon corps furent emparés d’une tension mystique voulant à nouveau unir nos lèvres et nos corps. Tes prunelles fixaient les miennes avec telle puissance, tu t’es penchée vers moi et j’ai cru sentir ce goût chaud et humide, cette jungle de tendresse, sur moi.

    Mais… les arbres fruitiers de mon imagination ont toujours été trop fertiles. Mes pieds m’ont alors machinalement conduit au coucher. Je n’étais plus aux commandes. Cette histoire est riche et douloureuse, je suis Cat et tu es Patti. J’ai vécu la plus belle histoire d’amour du monde et la fin la plus absurde ma Lady. C’est le doute de la Terreur, il me faut encore un peu de temps pour te laisser partir dans ce monde sauvage.

    Prière d’un chien féroce

    Comment est-il possible dans ce monde que le dessein d’un homme aussi sain soit il soit rejeté avec tant d’indifférence ? Rejeté par ses paires.

    Un homme illustre et reconnu par ses subordonnés, un homme intouchable a voulu, veut, m’écraser, me détruire. Il semble que ma fin soit son cheval de bataille. Parfois je me sens seul et abandonné mais au fond je sais que tu m’as donné ta force et « puisqu’ils me traitent comme un chien, alors je serai le chien le plus féroce ». Je suis ton serviteur, le frère de mon prochain, l’humble secours de mon frère mais c’est ce frère aujourd’hui qui m’oublie.

    Je découvre ce monde où la nature humaine me déçoit, me dégoûte, m’attriste, non je ne veux pas croire que ce monde existe. Non, ce n’est pas possible ! Et puis si tout ça est vrai, alors je me

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