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30 ans...: Ou la mojito attitude
30 ans...: Ou la mojito attitude
30 ans...: Ou la mojito attitude
Livre électronique87 pages1 heure

30 ans...: Ou la mojito attitude

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À propos de ce livre électronique

Cet ouvrage nous présente une jeune femme qui, depuis toute petite, encadrée par l’autorité de ses parents, a toujours eu un chemin de vie droit et équilibré. À 30 ans, à la suite de la rupture de son couple, elle découvre les plaisirs de la liberté, du célibat, les joies d’élever un enfant seul et, le plus important, les folies de l’adolescence qui peuvent se vivre sur le tard. Finalement, ce qui ne se fait pas avant se fait après !


À PROPOS DE L'AUTEURE


Convaincue que le pouvoir des mots peut nous évader dans un autre monde, Carine Zeenny a commencé à écrire, créant ainsi des univers multiples qu’elle décide de partager avec nous. 30 ans… ou la mojito attitude est son tout premier livre.
LangueFrançais
Date de sortie31 août 2022
ISBN9791037768544
30 ans...: Ou la mojito attitude

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    Aperçu du livre

    30 ans... - Carine Zeenny

    Carine Zeenny

    Illustrations : Nicolas Huet

    30 ans…

    ou la mojito attitude

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Carine Zeenny

    ISBN : 979-10-377-6854-4

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Préface

    J’ai lu ton manuscrit en quelques heures. De l’humour, de la sincérité. Ainsi, tes aventures avec ton acolyte sont pleines de rebondissements hilarants. Merci de ne plus me faire aimer les carottes… À travers cette histoire, tu montres que tu as fait de ta vie, une vie dynamique, joyeuse et ouverte aux autres. J’ai adoré et t’encourage à continuer d’écrire.

    Au passage, les illustrations de ton ami Nicolas Huet finissent de renforcer ce côté comique que tu as voulu mettre en avant. Bravo à lui, il te connaît bien.

    Roland Zeenny

    M’y voilà. Je me souviendrai de ce mois de février 2008 où j’ai pris ma décision de partir et de déménager. C’était sous une pluie battante. Mais déménagement pluvieux, déménagement heureux, Non ? Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le dicton, et je peux vous dire que ce sont des foutaises. Sinon je ne serais pas là aujourd’hui. En effet, il a flotté une bonne partie de la journée le jour de mon mariage.

    En l’espace de 4 jours, j’avais trouvé l’appartement, j’avais monopolisé tous mes amis pour m’aider. C’est fou comme la rage peut donner des ailes. Nous voici donc samedi matin, de bonne heure, tous réunis sous cette pluie pour aller récupérer toutes mes affaires dans mon ancienne et belle maison et les rapporter dans mon nouvel appartement tout petit, sans même un balcon avec mon fils de 3 ans.

    Toute la journée, nous avons monté et descendu les 3 étages sans ascenseur afin de tout installer. Le soir venu, les amis volontaires et usés rentrés auprès des leurs, je me retrouvais seule. C’était la première fois depuis longtemps que je ne me sentais plus oppressée. Seule oui, mais soulagée aussi. Les réjouissances n’allaient pas tarder à arriver.

    J’ai certes battu, je crois, un record dans ma recherche et organisation de déménagement, mais voilà, j’ai zappé l’essentiel.

    Au moment de me délasser dans ma nouvelle petite douche je me suis aperçue que je n’avais pas d’eau chaude. Eh oui je n’avais pas fait les démarches pour avoir le chauffage et l’eau chaude. Mais me direz-vous qui a besoin de chauffage en février quand il fait moins quinze dehors ?

    Bon, on ne se laisse pas démonter. J’attrape toutes les couvertures à dispositions et j’enfile 2 pyjamas. Bon, je n’ai pas de télé non plus, pas eu le temps d’acheter une antenne.

    Je vais alors en profiter pour bouquiner. Moi qui adorais lire, je ne pouvais plus le faire, c’est le moment ou jamais de reprendre les habitudes agréables depuis trop longtemps laissées à l’abandon.

    Mais vous allez rire. Ce n’est pas simple d’attraper un livre et de tourner les pages quand on a une paire de gants greffée au bout des doigts. Je lirai un autre jour, tant pis. Tout cela ne commence pas très bien. Ai-je eu raison de partir ?

    Me voilà à nouveau en train de broyer du noir, perdant la sensation dans mes pieds et ne sentant plus mon nez. Je dois avoisiner les 13 degrés dans l’appartement. Positivons, j’ai mon fidèle portable. Au moins, il n’a pas besoin de combustible pour fonctionner. Mais encore faut-il trouver le chargeur dans tout ce fatras, car bien sûr, le froid m’a totalement empêchée ne serait-ce que de toucher à un carton encore.

    Ouf il était au fond de mon sac à main !

    — Allo… Ça va ?

    — Oui et toi alors, bien installée ?

    — Si l’on peut dire, oui, toutes mes affaires sont là, elles me regardent pour l’instant. Je n’ai pas le courage et puis j’ai trop froid, je ne peux ni me laver ni me chauffer étant donné que je n’ai pas de chauffage. Je m’en occuperais dès lundi !

    Nous sommes samedi et d’ici que je puisse tout mettre en place il sera facilement mardi. Bonjour l’hygiène, mais, me direz-vous, on s’en fout, je vis seule avec comme unique compagnie mon petit gars qui, de toute façon, dit que sa maman est la plus belle, la plus jeune et qui sent super bon… La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on.

    — Et tu te sens comment, sinon ?

    — Mis à part seule, tu veux dire ? Eh

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