Brûlez ce livre: Élections, piège à mougeons !
Par Michel Reynô
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur, compositeur, interprète, animateur, journaliste international professionnel, lecteur-correcteur littéraire et baroudeur, Michel Reynô sillonne la planète depuis des décennies. Le chanteur-militant ne mâche pas ses mots… Ses chansons et ses écrits sont empreints d’une grande soif de vérité, de sincérité. Les lexèmes de cet artiste rebelle sont tranchants, percutants. Il pense que les mots et les maux ont une origine, que les mots que nous employons à tort nous font du tort et que les maux que nous ne soignons pas à la racine ne guérissent jamais. C’est la raison pour laquelle il a écrit ce livre, ce brûlot…
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Aperçu du livre
Brûlez ce livre - Michel Reynô
Prologue
En 1973, le philosophe français Jean-Paul Sartre a écrit dans la revue Les Temps modernes, un texte intitulé « Élections, piège à mougeons¹ ». Reprenant une expression populaire, Sartre avançait notamment cet argument : « L’isoloir planté dans une salle d’école ou de mairie est le symbole de toutes les trahisons que l’individu peut commettre envers les groupes dont il fait partie. »
Pour ce qui me concerne, je pense que si les élections sont effectivement une trahison, elles ne sont qu’un viatique… Cette tartufferie de masse permettant d’asservir les peuples est en réalité l’œuvre d’un habile marionnettiste. Les élections ne sont qu’un leurre destiné à anesthésier les esclaves. Cet esclavage est universel…
Partout dans le monde, les peuples ont été dépossédés de leur souveraineté. Aucune constitution au monde n’accorde fondamentalement de pouvoir au peuple autrement que par ses représentants.
Au fil du temps, la lâcheté et la cupidité de ces pseudo-représentants ont provoqué l’érection d’un rempart infranchissable. Ces godillots se sont eux-mêmes coupés de la considération et de la protection des peuples. Ils se sont ainsi jetés dans les griffes de l’ogre. Ce dernier se repaît désormais du malheur des hommes.
Partout dans le monde, l’ogre s’est rendu maître des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Les hommes et femmes politiques, aussi sincères, courageux et talentueux soient-ils, n’ont plus aucun pouvoir de réformer nos sociétés en profondeur. Ils n’ont désormais que le loisir de coller ici ou là une petite rustine.
L’ogre est serein. Il a des raisons de l’être… Rien ni personne ne peut plus l’atteindre. Il manipule, via des places boursières, des constitutions félonnes, des merdias de masse et autres mascarades électorales, tous les peuples du monde.
C’est ainsi que des esclaves élisent des maîtres qui ne sont eux-mêmes que les esclaves de l’ogre. C’est ainsi que les esclaves-électeurs laissent des esclaves-élus écrire eux-mêmes les règles du jeu politique pour leur propre compte et celui du monstre.
Fort de l’allégeance des esclaves-électeurs et de leurs maîtres-élus, l’ogre a pris possession de la planète. Il détruit chaque jour des millions d’êtres vivants et provoque au quotidien la mort de centaines de milliers d’êtres humains.
Ce n’est qu’une infime minorité de l’humanité qui participe à la bouffonnerie électorale consistant à désigner le bras armé de l’ogre. Ce sont pourtant des milliards d’êtres humains qui pâtissent de cette attitude servile.
Élire des maîtres qui ne sont que les esclaves d’un maître exterminateur relève d’un crime contre l’humanité.
Voter pour des impuissants résignés est une atteinte à la raison. Cela relève d’un crime contre la planète.
Élire des irresponsables est criminel.
Une question se pose alors : « À qui profite le crime ? »
L’ogre et ses esclaves
Dame nature est notre maison et la nation notre famille. Nous sommes le peuple. Nous devons protéger nous-mêmes notre demeure et présider au destin de notre tribu. Il est urgent de poser des actes. Lorsqu’en 1934 Albert Einstein évoquait sa vision future du monde, il écrivait ceci : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
Il est urgent d’agir. Urgent de crier à la face du monde que si la poignée de grands décideurs cupides qui détruit notre planète pense lâchement qu’il est « urgent de ne rien faire », nous, peuples du monde, devons prendre conscience qu’il est vital pour nos sociétés de reprendre rapidement les choses en main.
Tous nos maux proviennent du fait que nous n’avons plus la possibilité de décider de notre sort. Il est temps de mettre en route le processus de destitution du système politico-financier afin d’en arriver à un régime participatif créé par le peuple et pour le peuple. Il existe de nombreuses alternatives vertueuses à la surconsommation et à la bouffonnerie démocratique. Depuis des décennies, une horde de pantins endimanchés organise notre impuissance mais aussi ce désastre annoncé que j’ai baptisé « éco suicide ».
Une puissance supérieure tire les ficelles de ces marionnettes.
Il est grand temps d’agir ! Manifester pacifiquement dans les rues est devenu improductif, insuffisant, inutile. Les esclaves de l’ogre n’apportent que des réponses policières violentes à des questions sociétales bien plus violentes.
Devrions-nous nous résigner à assister impuissants à la destruction de notre famille, de notre maison ? Ce n’est pas en élisant de lâches irresponsables qui ne représentent qu’eux-mêmes et leur maître, que nous parviendrons à rendre au peuple sa souveraineté.
Je vous démontrerai ici, via de nombreux exemples, qu’en l’état actuel de nos constitutions et en l’état actuel de déliquescence de notre classe politique, voter est absolument contre-productif. Votre voix ne compte pas.
S’il est un maître mot en cet ouvrage, c’est bien celui-ci : RESPECT. Parler de « politicards » ne tend absolument pas à dire ni considérer que toutes les personnes qui ont une noble démarche politique sur notre planète sont des « tocards ». Pas du tout. Bien au contraire. J’ai un immense respect pour une femme ou un homme qui décide de vouer son existence à « l’amélioration de la condition humaine ou animale », à une meilleure organisation de la vie de notre cité. De là à dire que les représentants politiques font de nous des citoyen(ne)s, ou même que nous faisons d’eux nos représentants, il y a un pas qu’il est dangereux de franchir.
S’il existe en effet de belles personnes au sein de cette classe politique illégitime, il existe aussi de nombreux usurpateurs, de nombreux carriéristes, de nombreuses personnes qui ne sont là que par cupidité, par envie de fric, de gloire et de pouvoir.
À ce stade de mes propos, j’aimerais vous poser une simple question, les ami(e)s. J’aimerais vous poser une seule et unique question. J’aimerais vous poser LA QUESTION centrale. J’aimerais que vous y répondiez avec franchise par oui ou par non…
La question est la suivante : PENSEZ-VOUS QUE LES ÉLECTIONS SONT UNE MASCARADE ?
Vous imaginez bien évidemment quelle est mon intime conviction à ce sujet… Mais allons plus loin.
Je suis absolument convaincu du fait que vous qui me lisez, que toi qui me lis, ainsi que des milliers de millions de personnes à travers le monde, pensez exactement la même chose que moi… Je suis persuadé que, où que vous vous trouviez sur notre pauvre planète, vous n’êtes plus dupes.
Mis à part quelques électeurs lobotomisés qui croient encore au père Noël, je sais pertinemment que vous êtes des milliards à avoir pigé.
Qui en effet serait assez idiot pour croire que les élections ne sont pas une machiavélique pantomime orchestrée par une poignée de tocards aux ordres d’une domination supérieure ? Qui pourrait encore penser que celles et ceux qui nous promettent monts et merveilles afin d’être élus, ne pensent pas fondamentalement que ce qu’ils promettent, que ce qu’ils projettent, ne sont en réalité que quelques rustines qu’ils envisagent de poser sur un radeau gonflable errant au gré des humeurs spéculatives ?
Là où le mot « respect » prend tout son sens, c’est lorsque l’on s’emploie à distinguer le mot « politicard » du mot « politique ». Il existe sans nul doute des femmes et des hommes qui ont une haute opinion de la « chose publique », de la Res publica, de la République. Dire ou penser que toutes les femmes ou tous les hommes politiques ne pensent qu’à leur élection ou leur réélection serait erroné, restrictif. Beaucoup d’entre eux ont une réelle envie d’accéder à des leviers permettant d’améliorer le quotidien de leurs concitoyens. Beaucoup d’entre eux ont cru ou pensent encore que leur arrivée aux commandes du navire politique fera d’eux des bienfaiteurs ou des bienfaitrices. Foutaise !
Avec tout le respect – que nous avons majoritairement perdu à leur égard au niveau planétaire –, nous savons désormais que l’immense majorité des politicards du monde nous prend pour des cons. Ceci est un fait. Une réalité absolue. Il n’y a aucun doute à cela. Partout dans le monde, ils/elles nous prennent vraiment pour des cons. Il suffit de voyager et d’en parler avec des gens du peuple pour le constater.
Allons encore plus loin, beaucoup plus loin. Atteignons le nucleus, le noyau de ma démarche atomico-politique. Soyons fous, soyons honnêtes, reconnaissons-le, il existe des personnes qui mériteraient que l’on vote pour elles ! OUI MAIS… Aussi probes, aussi courageuses et compétentes soient-elles (si tant est qu’elles réunissent toutes ces qualités…), ces candidat(e)s à l’élection ont un réel problème.
Aussi nobles soient les postulats de départ des hommes et femmes politiques du monde entier, ils ou elles se heurtent tous et toutes à un insurmontable, à un inévitable obstacle. Celles et ceux des élu(e)s qui ont réellement mis les « mains dans le cambouis », qui ont œuvré aux destinées d’une administration locale, nationale ou internationale le savent mieux que personne.
Ce problème est récurrent. Il est la plaie de nos sociétés. Notre planète se meurt de ne pouvoir détruire ou contourner cet obstacle. Et c’est précisément là où le bât blesse. Il convient maintenant de savoir où le bât blesse… Il convient de savoir pour quelle raison, au niveau planétaire, une poignée d’esclaves qui élit des maîtres impose – par sa participation à la tartufferie électorale – leur loi à des milliards d’êtres humains. Oui, pourquoi cela ? Pour quelles raisons ? Pour qui ? Pour quoi ?
Tout simplement parce que le virus de la lâcheté a décimé toute forme de révolte ou de soif de justice. Une pandémie d’une ampleur sans précédent frappe de plein fouet l’espèce humaine. Les esclaves sont lobotomisés par des petits étrons de télévision et des discours partisans.
Merdias de masse et politicards propagandistes sont au service de l’ennemi public numéro un… Tout le monde sait quel est cet ennemi, cet obstacle, ce problème. Mais l’envie de combattre a été remplacée par l’envie de voter. « Je me présente aux zzzzélections, je vote, donc j’expose ma boîte à rustines ou j’exprime mon mécontentement, mon opinion partisane Je suis donc un(e) bon(ne) candidat(e), un(e) bon(ne) citoyen(ne) ».
Une infime minorité de la population mondiale préside ainsi aux perfides ambitions d’un ogre tapi dans l’ombre. Qui pourrait encore croire que ce sont les maîtres élus par leurs esclaves qui ont le pouvoir de changer la face du monde ? Faut-il être à ce point idiot(e) pour croire encore cela ? Qui pourrait encore croire que les quelques millions d’esclaves qui élisent leurs maîtres ne le font pas de manière partisane, qu’ils ne le font pas de façon à servir leurs propres intérêts ?
Qui pourrait encore contester le fait que des milliards de personnes sont devenues les victimes collatérales, les faire-valoir, d’une poignée de maîtres-élus par des esclaves-électeurs ?
Aussi sincères soient-ils/elles, les électrices et les électeurs pensent que le maître ou la maîtresse qu’ils ont choisi(e) est capable d’améliorer le cours de leur vie… OUI MAIS… Qu’en est-il de la vie des autres ? « Qu’ils se débrouillent ! Pour moi, ça pourrait (peut-être) s’améliorer. C’est donc l’essentiel. Chacun pour soi… »
Récapitulons : une poignée d’esclaves élit une poignée de maîtres. Cette poignée de maîtres, pour la plupart lâches, cupides et incompétents, œuvre depuis des décennies à la destruction de la planète et au malheur de milliards d’êtres vivants. Ceci est tout simplement indubitable, irréfutable, indéniable.
MAIS en réalité, tout cela n’est dû qu’à une vile orchestration. Le problème dont je parle, le problème majeur, celui auquel il convient d’apporter ici une solution, est ailleurs… À ce propos, sachez, les ami(e)s, que si je n’aurai de cesse d’évoquer ce fameux problème, ce n’est que parce que je suis sincèrement persuadé de pouvoir vous proposer une solution. Je pense en effet qu’une alternative à toutes ces farces électorales existe réellement.
Pour l’heure, des millions de personnes à travers le monde s’érigent en donneurs de leçons. Elles apostrophent (parfois violemment) les abstentionnistes ou les votants « blanc » avec des arguments bidon du genre : « Oui, mais si tu ne votes pas, ce sera Machin ou Machine qui sera élu(e) ou réélu(e) ! » « Oui mais Machine, elle est sincère, elle va vraiment changer les choses ! » « Oui mais Machin, il a de belles idées, il a des solutions et il tiendra ses promesses ! »
Blablabla, blablabla, blablabla…
Là encore, soyons clairs et respectueux. Je ne doute pas qu’il existe sur cette planète des candidats empreints d’honnêteté intellectuelle et de talent. Mais pour l’heure, je reste persuadé que leur honnêteté se transformera en compromis et que leur talent est celui de beau parleur, d’orateur, plutôt que celui de rassembleur et de guide. Quand bien même auraient-ils des talents de guides, les maîtres élus par leurs esclaves ont, ou auront à leur arrivée au pouvoir, le même problème que nos valeureux guides de montagne lorsqu’une avalanche déferle sur eux sans qu’ils n’aient la moindre échappatoire.
Imaginez-vous le pilote d’un canot de sauveteurs en mer qui essaierait de porter secours aux passagers d’un navire en détresse alors qu’il n’a pas accès à la cabine de pilotage de son propre bateau…
Les politicards n’ont aucun pouvoir de changer le cours des choses. Ils ne font que rafistoler. Ils ne font que réparer grossièrement les erreurs de leurs prédécesseurs voire de les aggraver ! Ils ne font que ce qu’ils peuvent, que ce qui est en leur pouvoir. Ils ne font par ailleurs – ce qui est tout autant dommageable – que ce qu’ils veulent.
Partout dans le monde, les constitutions ont été écrites par celles et ceux qui nous gouvernent. Les maîtres-élus écrivent eux-mêmes leurs lois. Ils écrivent eux-mêmes, pour le compte de leur propre maître, les textes qui régissent nos existences ainsi que celles de tous les êtres vivant sur notre planète.
Comment pouvez-vous être assez bêtes pour continuer à leur accorder un blanc-seing, pour continuer à vous prosterner à leurs pieds ? Comment pouvons-nous encore accepter de travailler pour un salaire de misère ? Comment pouvons-nous supporter de travailler dur, en gagnant beaucoup d’argent, MAIS d’être à ce point rackettés par un système dont le maître absolu ne dit pas son nom ?
Comment une poignée d’esclaves élue par une autre poignée d’esclaves peut-elle dicter sa loi à des milliards de milliards d’êtres vivants ? Et si ce dictat, cette dictature planétaire n’était en réalité que l’œuvre d’un seul et unique dictateur ? Et si le problème dont je vous parle, le problème qu’il s’agit ici d’identifier, pouvait être très simplement solutionné ? Et si j’en avais la solution ? Croyez-vous réellement que les milliards d’esclaves humains conscients de l’existence de ce problème adhéreraient à ma solution ?
Le problème existe. Il est en passe d’anéantir notre planète. La solution existe aussi. Mais les merdias propagandistes, les politicards partisans et les esclaves qui les élisent, sont trop occupés à admirer leur nombril ou à préserver leur plan de carrière, pour prendre le temps d’écouter un vieil homme lançant un cri d’alarme. Non, ils/elles n’ont pas le temps. La faculté d’analyse des femmes et des hommes a été anesthésiée par la propagande. Ils/elles ont été lobotomisé(e)s par les politicarderies, les religions, la télévision, etc. Le courage des hommes s’est ainsi transformé en soumission…
Les lanceurs d’alerte clairvoyants, se basant sur des données irréfutables, sur des faits incontestables, sont souvent verbalisés, censurés, emprisonnés, exécutés… Ils sont médiatiquement lynchés, affublés d’une étiquette complotiste, extrémiste, anarchiste, fantaisiste, utopiste, populiste, fasciste, etc.
Revenons à nos moutons. Pardon, à nos esclaves. Pas à ceux qu’ils ont élus mais plutôt à celles et ceux qui se prennent pour des citoyennes ou des citoyens parce qu’ils ont déposé un morceau de papier dans une urne en plastique transparent.
Oui, revenons à celles et ceux qui, parfois en toute sincérité, ont l’impression d’être les sauveurs de la société. Quand est-ce que ces personnes, aussi respectables soient-elles qui élisent d’autres esclaves parfois tout autant respectables, comprendront-elles qu’elles se rendent complices d’un processus criminel ?
Quel que soit le pays au monde où l’on se trouve, une poignée d’esclaves élit une autre poignée d’esclaves. Tous ces serviteurs d’une pseudo-démocratie participent en réalité à un crime contre l’humanité.
Excessif me direz-vous… Non. Nous verrons plus tard que mes mots ne dépassent ni mes pensées ni l’ampleur des dégâts… Le processus électoral participe bien d’un crime contre l’humanité. Les esclaves électeurs donnent consciemment