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Quand un Ligre S’accouple: Le Clan du Lion, #10
Quand un Ligre S’accouple: Le Clan du Lion, #10
Quand un Ligre S’accouple: Le Clan du Lion, #10
Livre électronique225 pages3 heures

Quand un Ligre S’accouple: Le Clan du Lion, #10

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À propos de ce livre électronique

Lawrence a des ennuis. Jusque-là, rien de nouveau. Ce qui est cependant assez inattendu, c'est qu'il se retrouve soudain accidentellement en couple avec une humaine.

Oups.

Et comme si ce n'était pas déjà assez compliqué pour ce séducteur, Charlotte ne sait absolument pas ce qu'il est et quand il lui montre enfin son ligre majestueux, elle est loin d'être impressionnée et ose même lui demander s'il est à jour dans ses vaccins. Et en plus de lui manquer de respect, elle ne croit pas qu'ils puissent vivre heureux pour toujours.

Comment lui faire comprendre qu'elle est la seule femme qui a le pouvoir de le faire ronronner ?

 

LangueFrançais
ÉditeurEve Langlais
Date de sortie24 mai 2022
ISBN9781773843179
Quand un Ligre S’accouple: Le Clan du Lion, #10
Auteur

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Aperçu du livre

    Quand un Ligre S’accouple - Eve Langlais

    CHAPITRE UN

    Des doigts épais et recouverts de grosses bagues caressaient la fourrure du félin géant qui était tenu en laisse à ses côtés. Guillaume Champignon avait plusieurs passions. Collectionner de grands animaux sauvages rares – et les dresser pour qu’ils lui obéissent – en faisait partie.

    — Sommes-nous prêts pour la chasse ? demanda Guillaume à la femme qui se tenait devant son bureau.

    Elle avait les cheveux courts et striés de gris.

    Tracey lui tendit une tablette et fit glisser son doigt dessus, la lumière de l’écran illuminant son visage.

    — Tout est en ordre pour le divertissement de ce soir.

    — Avons-nous assez de proies ?

    Il s’arrêta de caresser la tête du gros félin. Ce dernier s’était raidi. Il n’émit aucun bruit et pourtant, Guillaume aurait pu jurer que le ligre vibrait. Il n’avait pas intérêt à grogner sans sa permission. Son maître de chenil lui avait assuré que l’animal était tout à fait apprivoisé.

    — Nous en avons plus qu’assez avec deux de plus si nécessaire.

    — Très bien.

    Il n’y avait rien de pire que lorsqu’un client terminait la chasse en étant frustré car il n’avait rien attrapé.

    « Je ne vous paie pas pour repartir les mains vides ! » s’était un jour exclamé l’un des clients les plus généreux de Guillaume. Ceux qui payaient pour ce privilège s’attendaient à repartir avec un trophée.

    Ils n’étaient pas non plus très regardants sur ce qu’ils abattaient. L'accident de la dernière chasse lui avait coûté une partie de ses bénéfices pour le couvrir.

    Une femme s’était promenée sur le terrain privé et sécurisé par hasard. Elle s’était baladée dans les bois, la nuit où les chasseurs y étaient. C’était une erreur que l’on pouvait facilement commettre. Les chasseurs portaient tous des vestes fluorescentes contrairement à l’intruse qui s’était introduite sur la propriété en étant nue comme le jour de sa naissance.

    La balle avait traversé son estomac et bien qu’elle ait été en vie quand ses gardes l’avaient trouvée, c’était une blessure mortelle. Ils s’étaient servis de la rivière qui se trouvait non loin pour jeter sa dépouille.

    Il ne restait donc plus que le client qui l’avait tuée. En rembobinant les vidéos sur les caméras de surveillance qui pistaient les chasseurs et leurs proies, ils avaient pu voir qui s’était trouvé dans ce secteur avant le meurtre.

    Bernard, un client bas de gamme avait clamé son innocence. Il avait essayé de les convaincre qu’il avait tiré sur une lionne, sauf qu’aucune donnée n’avait pu leur confirmer qu’un autre chasseur se trouvait dans le secteur avec lui. Bernard avait dû payer une grosse somme d’argent pour garder son erreur secrète.

    Et même après qu’il eut payé, Guillaume s’était débarrassé de lui pour servir d’exemple à quiconque essaierait de mettre en péril son concept.

    Ce qui était étrange dans tout ça, c’était qu’ils étaient tombés sur un bracelet de géolocalisation abandonné dans les bois – pour une lionne d’ailleurs, un félin qui avait disparu sans laisser de traces.

    — J’ai entendu dire qu’il y avait quelques lionnes cette fois-ci, dit Guillaume en réfléchissant à voix haute.

    Un certain nombre, étant donné que d’habitude ils capturaient surtout des ours et des loups.

    — Trois. Elles ont toutes été amenées la nuit dernière.

    — Est-ce qu’un autre zoo illégal a été dévalisé ?

    Il n’était pas facile de trouver des animaux pour la chasse. Soit, ils les braconnaient illégalement, soit ils les achetaient à un collectionneur qui réduisait la taille de son troupeau.

    — C’est un particulier. Il a dit qu’il faisait des travaux de rénovation et avait besoin de s’en débarrasser, dit Tracey en baissant les bras, la tablette presque rattachée à sa main.

    — Sa perte est notre gain.

    Un son lointain attira soudain son attention. Guillaume tendit l’oreille.

    — Tu as entendu ?

    Tracey regarda par-dessus son épaule.

    — Ce sont des coups de feu ?

    Cessant de caresser son félin aux poils hérissés, Guillaume se leva. Il posa les mains sur son bureau, appelant sa secrétaire.

    — Cirine, que se passe-t-il ?

    Habituellement très efficace, sa secrétaire ne répondit pas.

    Les coups de feu cessèrent brusquement avant d’être remplacés par un rugissement.

    Un deuxième grognement, à vous glacer le sang, suivit.

    Puis un troisième.

    Que se passait-il, bordel ?

    Grrr.

    Était-ce un putain de loup ? Dans sa demeure ?

    On aurait dit que sa ménagerie entière s’était échappée. C’était peu probable et pourtant, il se pencha pour ouvrir le tiroir de son bureau. Et tendit la main vers…

    Rien. Il resta bouche bée devant l’espace vide. Pas de pistolet.

    Il y eut soudain une série de coups de feu, puis un hurlement étouffé, suivi d’un rugissement, puis plus rien.

    Les yeux assez écarquillés pour sauter hors de leurs orbites, Tracey serra sa tablette contre elle et recula vers le mur le plus éloigné de la porte. Elle semblait entièrement collée à la paroi.

    Ce qui était compréhensible. Guillaume se mit lui aussi à fixer la porte. Il retint son souffle face au silence qui régnait.

    Que se passait-il ?

    Un mouvement de fourrure attira son attention sur le félin à ses côtés qu’il avait oublié. Une énorme bête. Moitié lion, moitié tigre. On appelait ce genre d’hybride un ligre. Qui était déjà si bien apprivoisé.

    On le lui avait envoyé comme cadeau il y a seulement un jour. Il avait été impressionné de voir à quel point il obéissait bien aux ordres, même s’il méprisait la docilité de la créature.

    Mais là, tout de suite, elle ne paraissait pas très docile. Il s’assit et Guillaume aurait pu jurer qu’il était en train de sourire.

    En tout cas, il lui fit un clin d’œil.

    Guillaume eut du mal à contrôler le tremblement de ses muscles alors que l’animal s’étirait et commençait à se lever. Puis, tout à coup, le ligre fut remplacé par un grand homme à la chevelure hirsute. Un homme nu.

    — Qui êtes-vous ? parvint à s’exclamer Guillaume.

    — Vous pouvez m’appeler Law. Je suis le cousin de la jeune femme que vous avez essayé de tuer le mois dernier.

    — Je ne vois pas de quoi vous parlez, balbutia Guillaume.

    Mais que se passait-il ? Comment cet homme pouvait-il être le ligre qu’il caressait quelques minutes plus tôt ? Une goutte de sueur roula sur sa tempe et dégoulina sur sa joue.

    — Je sais ce que vous trafiquez ici.

    L’homme qui se faisait appeler Law, s’avança.

    — Je me fiche de ce que vous pensez savoir. Vous êtes un intrus, mes gardes vous tireront dessus si je leur ordonne de le faire.

    — Quels gardes ?

    Law fit un pas en avant, le regard déterminé et mortel.

    — Jouons à un jeu, Guillaume. Le jeu du chasseur et de la proie. Devine quel rôle tu vas jouer.

    — Mais vous n’êtes pas humain. Ce n’est pas juste ! cracha Guillaume.

    — Et tu vas me dire que le massacre que tu organises ici est juste ?

    Law se mit à sourire. La vessie de Guillaume se contracta.

    — La vengeance peut être cruelle. Es-tu prêt à courir pour ta vie ?

    Le Goliath blond étira son cou, fit craquer sa colonne vertébrale et roula les épaules en arrière.

    — Vous ne pouvez pas faire ça.

    Guillaume commençait à hyper ventiler.

    Law resta immobile.

    — Cinq, quatre, trois…

    Le compte à rebours poussa Guillaume à agir. Il courut vers les portes du patio qui donnait sur le balcon. Il devait bien y avoir quelqu’un en poste qui pouvait tirer sur son assaillant.

    Alors qu’il déboulait sur la terrasse, trois lionnes apparurent.

    De gros fauves. Et elles fixèrent ses fesses juteuses du regard.

    — Merde ! siffla-t-il.

    Mais ce ne fut que lorsqu’elles se métamorphosèrent d’une façon totalement incompréhensible et qu’elles se transformèrent en femmes nues, qu’il se pissa dessus.


    Une heure plus tard, se prélassant devant la chaleur des flammes qui crépitaient depuis la demeure…

    — Je déteste quand ils se pissent dessus, se plaignit sa tante Lenore. C’est trop facile de les traquer. Ça enlève tout le plaisir.

    — Sans oublier que plus personne n’a envie de les toucher une fois qu’ils ont mariné dedans, déclara tante Lacey, ayant déjà enfilé sa combinaison.

    Lawrence portait un pantalon et rien d’autre alors qu’il observait le pavillon brûler. Il n’y aurait plus de chasses, pas ici en tout cas, mais la lutte contre les braconniers était un vrai travail à temps plein.

    Tante Lena, qui aimait particulièrement sa cousine Miriam – celle qui s’était fait tirer dessus et que l’on avait jetée dans la rivière – se tenait à ses côtés.

    — Miri va être furieuse qu’on se soit occupé de tout ça sans elle.

    — On ne pouvait pas attendre et elle avait besoin de plus de temps pour se rétablir.

    Parce que sa cousine avait failli mourir. Étant une lionne métamorphe, elle était forte, mais même eux avaient parfois besoin de temps pour guérir.

    — J’ai faim, annonça Lenore. Qu’on apporte la viande.

    — Je connais un endroit, déclara Lacey.

    — Est-ce qu’ils ne servent que de la fausse viande ? Je ne veux pas de ces trucs végétaliens bizarres.

    — Ce n’est pas bizarre. C’est juste choisir de ne pas manger d'éventuels membres éloignés de la famille.

    — Je n’ai aucun lien familial avec les vaches moi. Et même si c’était le cas, je les mangerais quand même parce qu’elles sont délicieuses.

    Une provocation délibérée.

    — Espèce de sauvage !

    Lacey pinça les lèvres et Lena se prépara au combat.

    Ça arrivait bien trop souvent. Il se positionna entre ses tantes.

    — Allons, mesdames, les réprimanda-t-il.

    Tante Lena le poussa.

    — On n’a pas besoin que tu t’en mêles, morveux.

    Morveux.

    Elles le traitaient encore comme un enfant.

    — Je suis un adulte responsable, déclara-t-il.

    — Ah bon ? Je n’étais pas sûre étant donné que tu t’attires toujours des ennuis, dit Lenore qui n’avait pas tort.

    — Je ne vois pas ce que tu veux dire, fanfaronna-t-il.

    — Hum, hum, dit tante Lacey qui se racla la gorge. Et l’incident avec les Russes ?

    — Il a été réglé sans encombre.

    — Seulement par accident. Et l’histoire de la frontière canadienne il y a quelques mois ?

    Tante Lenore avait une bonne mémoire, le genre qui se souvenait de toutes les erreurs qu’il avait commises.

    — C’était un malentendu.

    Apparemment, faire l’amour dans les salles d’interrogatoire n’était pas permis.

    — Il te faut un chaperon, dit Tante Lacey.

    — Pas nous, ajouta Tante Lenore. Ne le prends pas mal, tu es comme un fils pour moi, mais il est temps que quelqu’un d’autre prenne le relais.

    — Je n’ai pas besoin d’un chaperon. J’ai trente-cinq ans. Je suis un membre respecté du Clan.

    — Et il est grand temps que tu te poses et que te mettes en couple, rétorqua Lacey.

    — Aucune de vous ne l’a fait, souligna-t-il.

    — Parce que je n’ai pas besoin d’un chaperon, répondit Lena.

    — Et ce n’est pas totalement vrai, se plaignit Lenore. J’ai été mariée.

    — Trois fois, on sait, ajoutèrent ses deux autres tantes en levant les yeux au ciel.

    Ce qui aurait pu déclencher une autre dispute si leurs téléphones n’avaient pas tous sonné en même temps.

    — C’est encore lui, marmonna Lenore.

    — Pour un type qui n’allait jamais se marier, il est terriblement pressant à ce sujet maintenant, dit Lena en reniflant.

    — Moi je trouve ça mignon ! s’exclama Lacey.

    — Oh, pitié. C’est parce qu’il est en manque, dit Tante Lena en agitant le doigt.

    — J’ai entendu dire que la fille Tigranov refuse de coucher avec lui tant qu’ils ne sont pas mariés.

    — Ça, c’est parce que Grand-mère a menacé de castrer Dean s’il la touchait avant que leur union ne soit sanctifiée, leur expliqua Lacey d’une voix forte et théâtrale que tout le monde entendit probablement à un kilomètre à la ronde.

    C’était vrai. Lawrence avait dû écouter son meilleur ami se plaindre du manque de parties de jambes en l’air.

    — Je ne savais pas que les tigres pouvaient être aussi pointilleux sur les convenances, dit Lenore en secouant la tête. De mon temps…

    — Les femmes portaient des pantalons à étriers et se croyaient sexy, ricana Lena.

    — Ne ricane pas si fort. À l’époque, tu te crêpais les cheveux, dit Lenore en haussant les sourcils.

    — Mais je faisais preuve d’assez de bon sens pour ne pas porter ces shorts de motards fluorescents, remarqua Lena en levant le menton avec défi.

    Alors qu’une nouvelle bagarre se préparait, Lawrence, qui aimait foutre la merde, ne put s’empêcher d’ajouter :

    — OK, les boomers ¹.

    Cela lui coûta presque une de ses vies de félin.

    Heureusement, ses tantes l’adoraient. Ils arrivèrent tous au mariage à temps et purent voir le célibataire endurci, Neville Dean Horatio Fitzpatrick, se marier. Son meilleur ami avait décidé de se lier à une femme – gloups – pour toute la vie.

    Malgré ce que disaient les gens mariés et les autres, cela lui donnait des frissons. Il n’arrivait même pas à rester en couple plus de six jours. Comment pouvait-on faire fonctionner sa relation « pour toujours » ? Il savait d’expérience comment fonctionnaient les relations amoureuses ; le premier rencard était toujours le meilleur, et parfois il pouvait en décrocher un deuxième qui n’était pas mal. Mais dès le troisième, c’était la dégringolade.

    Mieux valait que ce soit court et agréable. Il avait l’intention de rester célibataire pour toujours. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’appréciait pas la compagnie des femmes.

    Et les mariages étaient les meilleurs endroits pour s’envoyer en l’air.

    La cérémonie fut terriblement ennuyeuse, car la grand-mère avait soudoyé un évêque ou autre pour officier. Apparemment, c’était une histoire de prestige. Et pour cela, il fallait tout le temps rester debout ou s’agenouiller et rarement s’asseoir. Puis il y avait aussi des chants. Beaucoup de chants.

    En tant que témoin, Lawrence dut tout subir. Mais le positif dans tout ça, c’est qu’au moins, cette fois-ci, la mariée n’essaya pas de le tuer. C’était une longue histoire et la raison principale pour laquelle Dean et Natasha s’étaient mis ensemble.

    Après le mariage, il y eut une réception avec un énorme buffet, un groupe de musique et beaucoup de monde, la plupart d’entre eux se trémoussant et s’agitant. Ils ne pouvaient pas résister à du bon son.

    Il connaissait déjà la plupart d’entre eux. Cousin. Cousine. Cousine au second degré – ce qui comptait toujours comme la famille quand il était question d’activités extrascolaires dans la chambre. Ses tantes. Les tantes de Dean. Puis il y avait celles dont il savait qu’il ne fallait pas s’approcher. Les filles d’un mafieux russe. Les épouses. Encore des épouses. Et quelques grand-mères qui lui souriaient. Ses perspectives étaient plutôt minces.

    Puis, elle apparut.

    Aussi mignonne qu’un écureuil, ses cheveux relevés en une queue de cheval et portant des lunettes rectangulaires à montures foncées. Ses courbes étaient parfaites. Et il comprit rapidement qu’elle était humaine quand il la vit trébucher sur ses propres pieds.

    CHAPITRE DEUX

    Le plateau faillit glisser des mains de Charlotte lorsque la porte de

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