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Connaissance, Prophétie, Bible et derniers temps
Connaissance, Prophétie, Bible et derniers temps
Connaissance, Prophétie, Bible et derniers temps
Livre électronique431 pages12 heures

Connaissance, Prophétie, Bible et derniers temps

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À propos de ce livre électronique

Connaissance… Prophétie… Des mots incompatibles ? Oui, a priori, si l’on s’en tient au vocabulaire et aux critères du « scientifiquement correct ». Mais le deuxième peut faire partie du premier, et c’est ce que nous allons voir : la prophétie - Biblique s’entend - a fait ses preuves et ne doit plus être comptée parmi les « idées bizarres » si l’on analyse rationnellement ses lettres de noblesse. Les quatre cinquièmes de ses « prédictions » (c’est-à-dire 2 000 environ selon le choix le plus restreint) se sont réalisés contre toute attente et il est clair que le reste (500) va faire de même- notre sort en dépend bien sûr. Ce monde ne cesse de chercher « tous azimuts » ; or celui qui ouvre la Bible « comme un petit enfant » et y jette les regards est étonné de ce qu’il y trouve. C’est comme un « mode d’emploi » de ce que le Créateur, maître du temps, a mis à notre disposition sur terre, à la disposition de la vie elle-même, et il sera essentiellement question ici d’un faisceau de Paroles vraisemblablement issues d’une autre « dimension », en train de se réaliser, selon une probabilité qui, pour dix d’entre elles seulement, atteint une chance sur cent mille milliards de milliards. Or nous examinerons 24 de ces prophéties qui se sont déjà réalisées. La prudence nous amènera bien sûr à parler des fausses prophéties, car apprendre à les détecter est naturellement vital.
LangueFrançais
Date de sortie29 janv. 2016
ISBN9782312041582
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    Aperçu du livre

    Connaissance, Prophétie, Bible et derniers temps - Jean Robert Hüe

    cover.jpg

    Connaissance, Prophetie, Bible et Derniers Temps

    Jean Robert Hüe

    Connaissance, Prophetie, Bible et Derniers Temps

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2016

    ISBN : 978-2-312-04158-2

    Généralités

    Champs de connaissance et avenir.

    Prophétie et programmation selon la Bible.

    A mes enfants, qui risquent de connaître ces temps difficiles,

    A mes amis qui se posent des questions,

    A tout lecteur, pour qu’il soit sauvé de l’enfer –quelle que soit la façon dont il l’imagine- dans cette vie et dans l’autre : Un autre plaidoyer pour la paix…La Paix ?

    Merci au Maître de l’univers qui a placé devant moi un ensemble de circonstances « préparées d’avance », dont chacune a révélé sa raison d’être. C’est Lui qui m’a mis à cœur cette étude, m’a soutenu dans les épreuves ; c’est encore Lui qui, dans les épreuves, « m’a assisté et qui m’a fortifié (…) et j’ai été délivré de la gueule du lion » (2 Timothée 4 : 16-17).

    Merci à Marc Lespinas qui m’arracha aux conséquences de fausses prophéties et paroles terribles qui me visaient et m’aida à me remettre en selle.

    Merci à Samuel Foucart, mon pasteur de Normandie que je rencontrai alors que, comme l’apôtre Paul, « tous m’avaient abandonné » ; merci pour son autorité et pour le soutien précieux qu’il fut pour moi, dans des moments difficiles.

    Merci au pasteur Philippe Evan, qui, bien loin de là, en Alsace, a accepté de relire ce travail et de me faire part de ses remarques. En lui comme chez les deux autres, j’ai été sensible à un véritable engagement pour la Vérité. Merci à l’assemblée qu’il dirige.

    Merci à mon épouse pour sa patience pendant que je passais tout ce temps au bureau. Également pour sa relecture et ses précieux conseils.

    Merci à mes enfants qui jamais ne me lâchèrent. Que Dieu leur ouvre ces portes de la connaissance.

    Sommaire

    Généralités 7

    Sommaire 9

    Prologue 11

    L’Essentiel… 11

    Les Livres de la Bible 19

    Introduction 21

    Première partie 45

    1. Pourquoi la Bible ? 45

    2. Connaissance spirituelle ? 57

    3. « Prophète » : Danger ! 79

    4. Le Savoir ultime 118

    5. Les prophètes 138

    6. Interprétation 150

    7. Réalisation 157

    8. Communiquer ! 167

    9. Jésus-Christ 173

    Deuxième partie 183

    10. Les évènements ; Confirmation 183

    11. Accomplissement contemporain 283

    12. Ce qui se dessine 295

    413. Apocalypse 328

    Conclusion 349

    Bibliographie 353

    Prologue

    L’ESSENTIEL

    Qui n’a jamais eu l’idée d’entrer dans le salon de consultation d’une voyante, peut-être par amusement, ou pour examiner son degré de connaissance effective des choses cachées, surtout de celles qui concernent l’avenir ? Peut-être avec un sentiment bizarre, un peu de honte, dans l’espoir de conseils, d’une direction ; ou parfois à la suite d’une profonde angoisse concernant son avenir ou la situation d’un proche…pas de nouvelles…N’a-t-il pas eu un accident ?… Où est-il ? Que puis-je faire pour lui ?… Devant l’incertitude, l’anxiété ou l’angoisse, on a besoin de savoir, d’espérer : que faire ? Que se passe-t-il ? On cherche une direction, des conseils. Et lorsque est épuisée la liste des possibles, il reste un impérieux besoin de réponses. Certains ne considèrent-ils pas le ‘savoir’ de ce ou cette voyant (te) comme une forme de maîtrise du temps ou de l’espace, de l’inconnu, qui dépasserait les limites de la connaissance ordinaire ?

    De toute manière on s’interroge forcément sur l’avenir, celui de ses enfants…On en parle, on lit, on écoute les media, dans l’espoir de recueillir quelque information sur ce qui pourrait bien se produire…

    De nombreux présidents de républiques ont consulté de même. Citons, en vrac : George Washington, Lincoln, Roosevelt, Reagan, Mitterrand, Chirac, Giscard d’Estaing. Un français sur cinq consulte un voyant, dit Claude Alexis. Le web et beaucoup de media proposent maintenant des consultations, ce qui rend la chose encore plus facile et discrète. Mais on ne parle pas des nombreux suicides qui font suite à de telles prédictions, qui dans le meilleur des cas sont justes une fois sur deux (c’est la probabilité naturelle : Ou c’est vrai, ou c’est faux !)

    On essaie de faire des pronostics, d’anticiper sur ce qu’annoncent la science, les media, de consulter d’autres sources de savoir…On a faim et soif d’informations concernant sa destinée et chacun les recherche dans le domaine qu’il connaît. Certains ne connaissent à propos de l’avenir de l’humanité que les oracles de Nostradamus, des Mayas et d’autres ‘mages’ plus ou moins connus…

    Les Chrétiens le recherchent dans le plan de Dieu pour eux et les leurs. Et cette connaissance, elle, n’a rien de caché, d’« occulte » : elle est contenue toute entière dans l’écriture, dite ‘Sainte’, qui renferme la Parole de Dieu et en est le véhicule, c’est-à-dire la Bible.

    Dans les lignes qui vont suivre, consacrées à cette nouvelle dimension, on partira du principe qu’il y a un Créateur – quel que soit le nom qu’on Lui attribue, mais qui est Unique, se trouve au bout d’un chemin bien précis, unique Lui aussi et qui nous a laissé un mode d’emploi de Sa création et de la gestion de la vie, une parole tout aussi unique ; de l’autre côté des créatures qui ne sont pas arrivées sur terre « ex-nihilo » mais ont été voulues pour être parties intégrantes de ce Plan.

    La prophétie, la prédiction, c’est le même mot, l’un provenant d’une racine grecque, l’autre latine. On a évoqué le nombre de personnes qui, paraît-il, écoutent la météo tous les jours, ou même plusieurs fois par jour, et c’est surprenant, de l’ordre de 60 à 80 %. Même si l’on n’est pas agriculteur ou maçon, même si l’on a prévu de rester chez soi, on a besoin « de savoir » pour échapper aux contingences d’une existence qui renaît à chacune de nos respirations.

    En tous domaines, la vie est faite de choses essentielles et d’autres qui ne le sont pas. Dans le meilleur des cas, et selon ce qui sera permis ou non – par le pouvoir en place et les diverses autorités, par le groupe dont on fait partie, par soi-même ou même des terroristes de quelque nature qu’ils soient, par l’état de nos finances aussi, on aura la possibilité de choisir l’essentiel en ce qui nous concerne. Essentiel, ça vient de « essence » : l’essence est un hydrocarbure, un carburant qui permet d’avancer, de se propulser, d’exploser, même. Également de nettoyer…L’essence du pin ou du sapin permet leur vie. L’essence –donc l’essentiel, s’évapore si on la laisse à l’air libre ou ne sert à rien si on la confine dans un bidon, dans un livre ou un coin de sa tête. La vie telle qu’elle a été créée a pour but d’avancer, et dans la bonne direction. Il lui faut le carburant nécessaire, « l’essence », l’essentiel. 

    Or l’essentiel n’est pas toujours la priorité : beaucoup occupent leur temps comme ils peuvent, sans véritable but, sans même songer que leur existence puisse avoir une fin. Ils n’y penseront qu’au moment des épreuves ou des limites que la plupart connaîtront, ou encore lorsque trop de questions sans réponse commenceront à devenir facteurs d’angoisse.

    La notion même d’essentiel varie d’une personne à l’autre, selon ses goûts, sa culture, ses domaines d’intérêts et le but qui est le sien. Il pourra changer au cours de la vie en fonction des joies et des peines, des épreuves, de la chance ou la malchance. Il sera fonction de sa nature, de sa physiologie, de ses choix, de ses tendances, elles-mêmes influencées par les autres facteurs. Il pourra également dépendre de ses acquis –éducation, traditions familiales, centres d’intérêt et valeurs.

    Sous la pression de la culture ambiante, de l’enseignement que j’avais reçu, alors que je recherchais le sens de la vie, et avais en moi- sans le savoir- « la pensée de l’éternité » (Eccl. 3 : 11), comme tout être humain, je me tournai vers plusieurs sources de connaissance, ‘essentiellement’ de la science à la philosophie, en passant même par diverses religions et enseignements dits ‘cachés’.

    Après des années de recherche, de déceptions et d’échecs, devant tout le fatras baptisé « savoir » ou « connaissance », je décidai de me tourner vers l’essentiel, les fondamentaux qui précèdent même sciences et philosophies, de rejeter toutes les recettes et contrefaçons qu’accepte et réfute tour à tour ce monde, qui se pose logiquement les questions : d’où puis-je venir ? Qui suis-je ? Où vais-je ?

    Un tri de grande ampleur s’imposait : qui écouter ? Que faire ? Dans quelle direction me tourner ?

    Il semble bien que ce soient les grandes questions existentielles qui hantent l’être humain depuis qu’il est sur terre. Les uns ou les autres ont tenté de répondre, chacun à sa manière, et le résultat, ce sont des milliards de volumes que l’on retrouve dans les bibliothèques, privées ou publiques, du monde entier.

    Chacun avance ses propositions –et j’avais aussi les miennes, mais ça ne me menait nulle part. Ne faudrait-il pas rechercher du solide, des preuves et un sens dans un livre, écrit par un auteur unique, et qui résume tout le « pourquoi ? », le « comment ? » de ce qui m’entoure, de ce que « je suis », de mon origine et de ma destinée ? Un livre dont les propositions soient confirmées « sur le terrain » ? Dont l’essentiel – l’essence – ne s’évapore pas ?

    C’est alors que j’ai découvert ce livre unique, dans sa forme et son contenu, que l’on appelle « la Bible », (du Grec «  img1.png img2.png img3.png img4.png img5.png img4.png img6.png img5.png img2.png img7.png img3.png », « Le Livre »)…Alors, à l’invitation de l’Envoyé du Créateur : « Venez et voyez » (Jean 1 : 39)…-« veni, vidi, vici » a dit Jules César en d’autres circonstances – c’est-à dire « Je suis Venu, j’ai Vu, j’ai Vaincu »…- à cette invitation, donc, en ce qui me concerne, je suis Venu vers ce nouveau champ « de bataille » – « champ de connaissance ? »…, j’ai Vu que ça me mènerait plus loin que toute autre source de savoir ; enfin j’ai Vaincu mes doutes, ma désespérance, ma réticence, mon angoisse existentielle et bien d’autres choses, entrevoyant un espoir certain.

    Les trois « V »…De la…

    Victoire ? Oui, et même plus, si on y ajoute :

    Vérité,

    Vigilance,

    Volonté…

    « Qu’est-ce que la Vérité ? », demanda Pilate à Jésus- ou Yeshoua, qui était Son vrai nom. La vérité, c’est l’adéquation entre une parole et sa réalisation, une promesse et son accomplissement, une idée et sa concrétisation, et ça doit échapper à tout relativisme. La vérité, c’est l’Indiscutable. C’est ce qui « EST », par opposition à toutes les apparences ou supercheries. Ce qui « est » de cette manière ne mourra jamais. C’est éternel. Et ce sera la vérité absolue, s’il s’agit d’une parole en particulier ; vérité à mettre en action ensuite, évidemment, car la parole ne doit jamais rester « lettre morte » ; ensuite, ce ne peut être qu’une Parole Unique, venant de l’Éternité, le résultat d’un savoir ‘cosmique’ et couvrant sans faute toute l’histoire de l’humanité. Seule la prophétie répond à cette définition, puisqu’il s’agit d’une parole qui échappe à tout calcul, toute volonté ou raisonnement humains ; qui échappe de plus aux contingences du temps.

    C’est tout l’objet de ce livre : nous redonner l’espoir, nous arracher à nos angoisses, à nos ‘pourquoi ? ’en nous montrant que tout a été écrit, mais –et c’est l’important, que l’on peut encore échapper à un destin néfaste- en particulier aux conséquences de la « Loi de Causalité » et à la mort éternelle qui nous effraient tous. Car tout a été écrit et il ne nous reste qu’à nous placer sur Le chemin de ces paroles, de cette Vérité ; à choisir le Guide, Celui qui nous mènera au sommet.

    A partir de telles définitions, on constate facilement que l’on ne connaît pas la vérité, tout au moins que l’on n’emprunte guère ses voies. L’histoire couvre maintenant un peu plus de 50 siècles, et l’on en est encore à tâtonner, à se massacrer, à se détruire par la parole, par l’écrit et les armes ; à essayer de se comprendre, d’organiser sa vie autour de diverses « philosophies ». D’épicurisme en stoïcisme, de scepticisme en rationalisme, qui ne fonctionnaient pas, on a baissé les bras pour tomber dans l’existentialisme qui est l’abandon de toute voie cohérente ou morale pour admettre que les hommes tirent de leurs choix seuls l’essence de leur existence, ce qui mène à l’abandon de tout principe et l’adoption de mille justifications à nos actes. Chaque génération peut constater que l’on ne retient rien de positif de l’histoire…ou plutôt qu’on le retient, mais qu’on n’en tire pas les leçons : les promesses s’enchaînent, les bons sentiments surgissent parfois mais ce ne sont que des manifestations d’une émotivité passagère, les paroles humaines s’évanouissant dans l’oubli ou la trahison, les philosophies prétendant en vain avoir tout compris. Car tout recommence comme avant…

    Toutefois, seule la prophétie demeure. Elle crie à la suite de son Instigateur : « L’Éternel rugira d’en haut ; (…) Il est en dispute avec les nations, Il entre en jugement contre toute chair » (Jer. 25 : 30)

    Deuxième « V » : Vigilance : qualité majeure pour qui veut éviter de se tromper, de se faire tromper. Elle rejoint le ‘discernement’(naturel ou spirituel, comme on le verra), et nécessite une attention particulière à ce qui se passe, ce que l’on doit faire, ce qui est promis, ce qui nous menace. C’est aussi une écoute et une observation des circonstances qui guideront notre barque à travers les écueils.

    La vigilance se construit dans un premier temps sur une mise en alerte de tous ses sens et de son intelligence, et, pour éviter de s’égarer, elle devra confronter, s’il s’agit de questions vitales, ce qu’elle découvre à ce qui est écrit depuis des millénaires dans le sillage du Créateur Éternel et selon l’Ordre qu’Il a établi. Et surtout à ce qui est annoncé par les prophètes, qui, outre l’enseignement qu’ils apportent (Connaissance), sont là comme des « sentinelles » (Ezéchiel 3 : 17 ; 33 : 7). Elle évite de partir sur des bases erronées, cherchant à s’assurer de l’intégrité des paramètres, comme le médecin vous envoie faire des analyses pour éliminer dès le départ toute source d’erreur préjudiciable à un diagnostic exact. Cette vigilance ouvrira ensuite la porte au discernement, au choix, aux décisions, et à l’action, le tout pouvant être rassemblé sous le nom de « connaissance tactique ».

    La sentinelle, à l’armée, est au service d’un chef et de tous ses camarades, et doit leur éviter la surprise, en annonçant à l’avance l’arrivée de l’ennemi ou d’espions, précisant leur nombre, leur armement, etc… Elle doit dans la mesure du possible les identifier afin d’en connaître la nature et le comportement et de s’assurer du danger qu’ils peuvent représenter, afin de leur opposer une résistance adéquate. La sentinelle n’est pas prophète : elle annonce le danger quand il arrive ; mais elle se base sur la formation qu’elle a reçue, à propos de risques et de menaces…Elle a été formée par des « révélations », des « prévisions » en quelque sorte, apportées par des gens qui avaient fait une expérience préalable. Des constatations, finalement.

    La sentinelle, dans le domaine du combat spirituel que nous prétendons mener, sera donc quelqu’un qui aura écouté le prophète et devra transmettre l’avertissement. Elle sert de « relais ». C’est ainsi que David Wilkerson, évangéliste et auteur de « La Croix et le Poignard », « La Vision », et quelques autres livres, affirmait, alors qu’il avait reçu des informations spirituelles concernant le devenir de ce monde s’il continuait dans la même voie : « Je ne suis pas un prophète. Je crois que le Seigneur a fait de moi un veilleur, comme d’autres d’ailleurs. » (Rapporté par Nicky Cruz). Le prophète n’est rien s’il n’est pas écouté, s’il parle dans le vide. Dans ce cas il sera inutile. Pire, la condamnation tombera plus sûrement sur celui qui choisira de faire passer d’abord ses propres paroles : il devra être suffisamment certain de sa « source », pour dire à ses congénères, comme le fit un autre prophète célèbre, Jérémie : « La parole de chacun sera pour lui une menace : vous tordez les paroles du Dieu vivant. » (Jérémie 23 : 36). C’est pourquoi celui qui parle de la part de son Maître, qu’il soit prophète ou sentinelle, attend des gens responsables qui L’écoutent, et ces sentinelles-relais, vigilantes, ces veilleurs, transmettront ensuite. C’est seulement ainsi que l’on pourra échapper aux pièges et aux condamnations vers lesquelles veut nous entraîner l’ennemi du plan du Créateur.

    Enfin la Volonté reliera nos choix à nos possibilités pour nous permettre d’emprunter la Voie Royale, celle qui mène au salut, passant par la réalisation personnelle dans la Vérité. Il faudra bien évidemment une dynamique qui pousse en avant et une fermeté inébranlable pour ne pas se laisser distraire de son but. Il faut de la volonté pour écouter, pour reconnaître les paroles d’avertissement, pour obéir, pour réformer ses voies et ses agissements et surtout pour accepter de se remettre en question, de changer de voie. Quoi qu’on en dise, en effet, quoi qu’on en pense, la position durcie qui consiste à ‘rester sur ses positions’ n’est pas la manifestation d’une personnalité éclairée, mais celle d’un esprit borné ou faible qui ne veut pas changer, peut-être parce qu’il ne le peut pas, peut-être parce qu’un changement le remettrait trop en cause. Ou bien encore d’un être qui s’est laissé séduire, et, constatant sa faiblesse, ne peut regagner un certain crédit qu’en s’accrochant dur comme fer à une position indéfendable et désespérée pour montrer un semblant de détermination.

    « Vous ne voulez pas venir à Moi pour avoir la vie ! » s’exclamait Jésus-Christ (Jean 5 : 40) : la prétention et l’orgueil sont dans le cœur humain et on préfère se justifier que de passer sous les Fourches Caudines de l’humilité, alors que ce sont elles qui ouvrent généralement le cœur et l’esprit à la Vérité.

    Les Livres de la Bible

    Et leur abréviation

    ANCIEN TESTAMENT

    Le Pentateuque   Les Prophètes

    Genèse  Gen.   Esaïe  Es.

    Exode  Ex.   Jérémie  Jer. 

    Lévitique  Lev.   Lamentations de Jérémie  Lam..

    Nombres  Nb  Ezéchiel  Ez.

    Deutéronome Deut  Daniel  Dan.

    Livres historiques   Osée  Os.

    Josué  Jos.   Joël  Jl

    Juges  Jg  Amos  Am.

    Ruth  Rt  Abdias  Abd

    1 & 2 Samuel 1 Sam. ; 2 Sam.  Jonas  Jon. 

    1&2 Rois  1 R ; 2 R Michée  Mic 

    1&2 Chroniques 1 Chr ; 2 Chr.  Nahum  Nah

    Esdras  Esd.   Habakuk Hab.   Néhémie Né  Sophonie Soph.

    Esther  Est.   Aggée  Ag.

    Livres Poétiques   Zacharie  Zach.

    Job  Jb  Malachie Mal.

    Psaumes  Ps

    Proverbes  Pr

    Ecclésiaste  Eccl

    Cantique des Cantiques  Cant.

    NOUVEAU TESTAMENT

    Evangile selon Matthieu Mat.  1ère Epître à Timothée  1 Tim.

    Evangile selon Marc  Mc 2è Epître à Timothée 2 Tim.

    Evangile selon Luc  Lc Epître à Tite  Tit.   

    Evangile selon Jean  Jn Epître à Philémon Phil.

    Actes des Apôtres  Act.  Epître aux Hébreux Heb. 

    Epître aux Romains  Rom.  Epître de Jacques  Jc

    1ère Ep. Aux Corinthiens 1 Cor.  1ère Epître de Pierre 1 Pi.

    2è Ep. Aux Corinthiens 2 Cor.  2è Epître de Pierre 2 Pi.

    Epître aux Galates  Gal.  1ère Epître de Jean 1 Jn

    Epître aux Ephésiens  Eph.  2è Epître de Jean  2 Jn

    Epître aux Philippiens Ph.  3è Epître de Jean  3 Jn

    Epître aux Colossiens Col.  Epître de Jude  Jud.

    1ère Ep. Aux Thessaloniciens       l Thess. 

    2è Ep. Aux Thessaloniciens       2 Thess.

    Apocalypse de Jean  Ap.  

    Abréviations dans le texte :

    Ch. ou Chp = chapitre

    JC  = Jésus-Christ

    v.   = verset

    Lire ainsi les références : 1 Thess. 5 : 6 signifie 1ère épître aux  Thessaloniciens, chapitre 5, verset 6.

    Introduction

    Connaissance…Prophétie…Des mots incompatibles ? Oui, a priori, si l’on s’en tient au vocabulaire et aux critères du « scientifiquement correct ». Mais le deuxième peut faire partie du premier, et c’est ce que nous allons voir : la prophétie –Biblique s’entend- a fait ses preuves et ne doit plus être comptée parmi les « idées bizarres » si l’on analyse rationnellement ses lettres de noblesse. Les quatre cinquièmes de ses avertissements (c’est-à-dire 2 000 environ selon le choix le plus restreint) ont vu leur accomplissement se produire contre toute attente et il est clair que le reste (500) va faire de même- notre sort en dépend bien sûr. Ce monde ne cesse de chercher « tous azimuts » ; or celui qui ouvre la Bible « comme un petit enfant » et y jette les regards est étonné de ce qu’il y trouve. C’est comme un « mode d’emploi » de ce que le Créateur, maître du temps, a mis à notre disposition sur terre, à la disposition de la vie elle-même, et il sera essentiellement question ici d’un faisceau de Paroles vraisemblablement issues d’une autre « dimension », en train de se réaliser, selon une probabilité qui, pour dix d’entre elles seulement, atteint une chance sur cent mille milliards de milliards. Or nous examinerons 24 de ces prophéties qui se sont déjà réalisées. La prudence nous amènera bien sûr à parler des fausses prophéties, car apprendre à les détecter est naturellement vital.

    L’ampleur de la tâche nécessitait un deuxième volume, qui est à paraître ultérieurement, et qui en étudiera environ 550 dont la réalisation arrive ou est à venir incessamment en ces temps que nous croyons être les derniers. Elles viennent essentiellement de l’Apocalypse, certaines étant là en confirmation de celles de l’Ancien Testament et contrairement à ce que l’on pense il y a parmi elles beaucoup de promesses ; il faut s’émerveiller de la manière dont elles semblent déjà s’articuler sur les événements mondiaux contemporains.

    Cette étude s’adresse à ceux qui :

    – restent déçus par ce que leur apportent les milieux qui sont censés leur apporter des connaissances positives dans le but d’améliorer leur existence ;

    – sont soucieux de vivre dans un monde meilleur, davantage « choisi » ;

    – flairent un autre destin que celui auquel ils se sentent condamnés ;

    – veulent « faire l’expérience » de la voie qu’ont empruntée ces gens qui semblent avoir trouvé le sens de leur vie, et le bonheur qui l’assortit ;

    – refusent le désespoir d’une condition ‘mortelle’ et cherchent une autre espérance, mais qui soit fondée sur du solide.

    Ceux-là cherchent une autre Vérité, qui se trouve hors des chemins battus et rebattus de la science, de la matière, des dogmes, du rationalisme et des lieux-communs,

    …et leur recherche métaphysique leur susurre à l’oreille, en guise de réponse : « La Vérité vous rendra libres » (Jean 8 : 32)

    Une utopie de plus ? Des « pro-messes » ? Par rapport à l’orthographe de ce dernier mot, le lecteur verra d’ailleurs souvent employée cette forme : « Pro-messe, Pro-phétie, Pro-jet, Pro-gression, Pro-grammation…) Cela est censé l’interpeller sur ce préfixe « pro » qui signifie « avant » ou « pour » comme nous le verrons, point essentiel pour la compréhension, l’acceptation et le discernement des véritables pro-phéties.

    Certains sujets traités ici sembleront ‘se répéter’. C’est vrai, on les retrouve en divers chapitres, et c’est parce qu’en dehors de vouloir ‘enfoncer le clou’, il s’agit soit d’un rappel, soit d’une approche différente. Cela relève du désir de cohérence, d’unité et d’authenticité de l’ensemble.   

    La fiabilité de ce que j’apprends est fonction :

    – de l’information apportée et de sa source même, dûment contrôlée bien sûr : théorique, visible et vérifiée, confirmée ou non, ayant déjà fait ses preuves, attribuée à des gens compétents et honnêtes et désintéressés.

    – de la réception qui fut celle des divers intermédiaires, dans le temps passé, et de la mienne, maintenant ; elle peut être claire, brouillée, déformée par des intérêts ou simplement des erreurs, des aprioris, l’élément subjectif et ses jugements, et tant d’autres variables qui le composent, en particulier les autres interprétations.

    La connaissance peut avoir de multiples origines, qui souvent s’excluent (exemple : science et religion), parfois sous de fallacieux prétextes, ou par ignorance et, bien souvent, parce que le cerveau humain ne peut tout gérer, et qu’il existe peu de ‘chercheurs’ qui dirigent leurs investigations dans toutes les dimensions : ainsi, dans l’exemple pris ici- science et religion-, sous prétexte de recourir à la ‘science’ établie sur la recherche et de savants calculs et exaltée pour la gloire de ses auteurs, on rejette apriori les autres sources de connaissance qui s’appuient sur l’observation, parfois l’évidence et qui, elles aussi, devraient faire partie de la science telle qu’on la définit et nourrissent d’ailleurs une autre science qui est l’Histoire. Celle-ci vient du mot grec «  img5.png img8.png img1.png img9.png img10.png img3.png » qui signifie « Celui qui sait, qui connaît ». Plus précisément de «  img5.png img8.png img1.png img2.png img10.png img5.png img11.png img3.png » qui désigne le résultat d’une recherche de la connaissance. On reste dans notre sujet ! Mais c’est souvent parce que l’homme veut s’ériger en seul découvreur et détenteur des notions vitales qu’il en rejette les autres sources. La religion, de son côté, s’exprime parfois dans un « patois de Canaan », ou langage plus ou moins ésotérique formé par des siècles de croyances et de rites ; ayant un point de vue différent, elle se permet de rejeter tout ce qui a une connotation scientifique. Elle se constitue d’une facette spirituelle et d’une facette « tradition », et souvent de beaucoup de pollution – volontés de gourous, traditions « charnelles » et même perverses, mythologiques, fédératrices etc… Ce faisant, elle ne laisse aucune chance à un rapprochement pour qui n’est pas ‘initié’ et ses affirmations la ridiculisent même souvent au regard de l’esprit scientifique. Pourquoi ce savoir généralement admis lui refuse-t-il cette dimension de « recherche, information, résultat d’une information, connaissance » ? Peut-être parce qu’il n’a pas pris la peine de dégager le spirituel vrai de sa gangue d’intéressement. N’est-ce pas pourtant la démarche de quiconque étudie les prophéties et leur réalisation, comme de celui qui cherche la vérité à venir dans les confirmations précédentes – « anciennes » ? Le Fils de Dieu, Parole, « Logos » a pourtant dit lui-même : « Tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. » (Mt 13 : 52)

    Ce raisonnement exclusif n’est si mal, après tout : il évite toutes les ‘folies’ religieuses, sectaires, occultes, où chacun veut s’ériger, lui ou sa théorie, en unique fondement du savoir ! D’ailleurs on verra plus loin les restrictions qui doivent être apportées à la notion de « religion ».

    Alors, parlons « connaissance ».

    La connaissance s’exprime dans le ‘savoir’, dont se remplit le cerveau de l’homme depuis qu’il est apparu sur terre. ‘Apparu’, ou ‘formé par l’évolution’ ? Voilà un exemple des limites du savoir, même le plus renseigné, un des plus débattus de la recherche, qui se justifie par l’observation. Alors, suis-je bien certain de mon savoir, d’un savoir pensé et réfléchi qui me permet d’’être’(Cogito, ergo sum…Je pense, donc je suis) ?

    « Qu’est-ce que la Vérité ? » demanda Pilate à Jésus : c’est vrai, il faut définir précisément ce dont on parle. Et ici, on peut se demander :

    « Qu’est-ce que la Connaissance ? »

    – La connaissance part d’une constatation, d’une perception ou d’une recherche : la perception, différente pour chacun est en relation avec la constatation, filtrée par la subjectivité de ‘l’être’ qui peut être en recherche, passagère ou absolue, de la Vérité. Ensuite elle requiert un effort et une volonté dirigés vers une finalité, au travers d’une patiente recherche. Elle nécessite des choix tout au long de son acquisition.

    Elle vient de ce que l’on entend, de ce que l’on voit, de ce que l’on nous apprend, de ce qu’on imagine, de ce qu’on désire ou de ce que l’on craint, ; et les sources sont nombreuses. Dans le meilleur des cas on les passera au crible de l’analyse, mais pas toujours ; on choisit généralement le filtre de ce qui ‘nous arrange’ : L’information frappe ainsi les sens ou l’intellect, et, dans l’idéal, aura été affinée par la réflexion, tout cela pour correspondre à un désir…dans le but d’acquérir la paix, peut-être la joie…

    – A partir du grec «  img3.png img12.png img7.png img9.png img8.png img13.png img9.png img3.png », ou « gnôskô » (‘je connais’), beaucoup d’écoles de ‘gnose’ ont vu le jour, à partir du 2è siècle avant Jésus-Christ notamment. La gnose vise la connaissance suprême, surtout dans une perspective de salut et même dans des domaines métaphysiques ; ces écoles n’ont jamais pu se mettre d’accord, pas plus que les religions. Le mouvement qui s’en est emparé a pris le nom de « gnosticisme » et a été vite revendiqué plus près de nous par des mouvements ésotériques comme la kabbale, l’hermétisme, le New Age.

    – En hébreu, le sens premier de la connaissance, apporté par le génie de la langue, c’est la possibilité de faire que ce qui était étranger ne le soit plus.

    – Or la langue française nous révèle une autre origine, étymologique, qui est vraiment une origine : Le génie de notre langue nous donne une racine et un préfixe : il y a « con- » qui vient de « cum » (avec, con-jointement) et « naissance ». Con-naître, c’est « naître avec » ! Ma connaissance naît avec moi et avec ce que je perçois ; les sources d’erreur sont alors multiples, et il y a une connaissance, qui peut en quelque sorte être mise en opposition à gnose comme foi sera opposé à religion.

    Mais elle peut aussi naître pour moi à chaque nouvelle rencontre ou expérience que je fais. Elle est donc relative à ma perception, comme on l’a vu, à la dernière rencontre en date ou être le fruit d’expérimentations. Naissant pour moi, elle peut m’être personnelle, plus ou moins favorable, nécessiter une réaction ou rester purement informative. Elle peut m’avoir –personnellement- pour objet. Elle peut être aussi diversifiée que chaque objet de l’univers. Cette connaissance naît, vit et meurt comme tout ce qui est périssable. Ses paramètres peuvent changer, et l’angle de perception peut la modifier. Elle peut venir de n’importe où, être le fruit d’une recherche, d’un choix, d’une volonté ; elle peut s’imposer comme une nécessité –connaissance professionnelle par exemple- ou par le fait d’une séduction, de rencontres ou de hasards. Elle peut être transmise, d’abord oralement puis par l’écrit, et entrer dès lors dans le domaine des « acquis ». Seul ce statut lui permettra d’être prise en compte.

    Mais il y a la connaissance qui « naît avec » la révélation, aidée par des témoignages et l’Écriture Sainte, de même que la foi : « Dieu a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité » (Ecclésiaste 3 : 11) ; celle-ci – qui est souvent une « gnose », naît souvent de concepts, vient d’une recherche, et s’applique plus spécialement au domaine religieux…C’est une volonté de savoir, un désir, basés sur une recherche, des déductions, des conclusions ou même une tentation, parfois même une pseudo « révélation » : « vous serez comme des dieux » ; la foi, elle, naît avec une véritable révélation- notion de contemporanéité, en même temps qu’elle est nourrie par elle, tandis que les religions sont des constructions, élaborées par des esprits humains, faites de compréhensions et d’interprétations subjectives ou intéressées, plus ou moins appuyées sur des fragments de ces mêmes textes sacrés, mais qui sont le plus souvent révisés, réorientés, et s’accompagnent de désirs de pouvoir ou de recevoir.

    Mais ’naître avec, ou de…’implique quelque chose de génétique. Il n’y a pas de génération spontanée, savons-nous, et la naissance « de » implique une filiation. Et cette « Con-naissance » particulière naît d’un Père : on peut vouloir « naître parmi… d’autres concepts par exemple, un autre environnement », mais pour naître avec, ou de, il faut une transmission génétique –naturelle ou spirituelle – cette dernière existe bien sûr ‘en puissance’ depuis que Dieu a « soufflé dans les narines de l’homme » et mis en lui « la pensée de l’éternité » - une petite partie de Lui-même, « L’Eternel ». Le « avec » va plus loin que l’accompagnement ou la synchronisation : C’est le lien fondamental qui est dans les gênes, dans la filiation. Mais aussi le lien formé par l’adoption, qui détermine un nouvel « être », une présence « avec », qui entraîne un nouveau « Dasein » diraient les philosophes, un nouvel être, un nouveau statut, et détermine de nouveaux liens. Et depuis que l’homme s’est coupé de son Dieu, il doit lui redemander de le ré-informer s’il veut « naître de nouveau » ; après bien sûr s’être assuré de l’origine de ce « Dieu » invisible, avec lequel il n’a pas encore fait d’expériences. Une imprécision de traduction de la plupart de nos bibles nous alerte ainsi sur l’importance de connaître cette origine : Elle se trouve dans Romains 10 : 17. La plupart des traductions disent : « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu ». Mais le texte Grec est quelque peu différent : « La foi…si du moins ce qu’on entend etc… » : Ce « si du moins » montre que l’on a fait un choix dans ce que l’on entend. Car si l’on en croit la première traduction, tout ce que l’on entend viendrait de la Parole de Dieu !

    Et il en est de même de toute connaissance : L’origine lui conférera son caractère de fiabilité.

    Le Fils de Dieu a parlé de « Nouvelle Naissance « : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu…S’il ne naît d’eau et d’Esprit…tu ne sais d’où il vient ni où il va (l’Esprit comme le vent). »(Jn 3 : 3-8) Ne voulait-Il pas dire, « S’il ne co-naît d’eau et d’Esprit »…à partir d’un baptême, d’une ‘immersion’ dans l’eau et dans l’Esprit ?

    L’homme peut le demander, certes, mais ne pourra le recevoir qu’à certaines conditions : il doit « naître d’eau et d’Esprit », c’est-à dire effectuer une démarche de soumission qui va lui ouvrir la porte de l’effusion de l’Esprit. En quelques mots, et en relation avec le début du paragraphe précédent, il semble que la « nouvelle naissance » implique et détermine une « nouvelle con-naissance », à partir d’une ouverture qui est volontaire, et représente un des aspects de l’alliance, qui est l’engagement par le « Baptême d’eau » ; mais cela nous fait entrer dans le monde de la foi, et ce n’est pas vraiment notre sujet à ce stade. Précisons tout de même que la connaissance « spirituelle » née d’une ouverture volontaire devra souvent passer par une volonté de « faire l’expérience » de la véracité de ces postulats. Dès lors, ayant reçu la réponse, l’intéressé n’hésitera plus et saura sur qui il doit se reposer : « Un athée croit que Dieu n’existe pas. Un croyant sait que Dieu existe. L’un a une opinion, l’autre un savoir. » (Emmanuel Carrère, « Le Royaume », éditions P. O. L., p. 108).

    C’est pour cela qu’il faut rejeter la notion de religion, et de son pouvoir. Également toute notion d’aliénation, d’articulation avec un système, et même avec des écrits qui ne seraient pas confirmés par une dimension surnaturelle ; c’est-à-dire par des réalisations concrètes « inespérées », -sauf par celui qui « marche par la foi », et une connaissance – nouvelle naissance avec- la révélation, la filiation, la constatation, dans l’humilité et l’amour – du Père, et aussi de ses frères, les humains. L’attitude nouvelle que cela engendre, c’est une nouvelle échelle de valeurs, une nouvelle sensibilité – en particulier

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