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Jenny a l’idée !: Johnny, ma vie de fan
Jenny a l’idée !: Johnny, ma vie de fan
Jenny a l’idée !: Johnny, ma vie de fan
Livre électronique59 pages48 minutes

Jenny a l’idée !: Johnny, ma vie de fan

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À propos de ce livre électronique

C’est mon autobiographie basée uniquement sur mes multiples expériences en tant que fan de Johnny Hallyday.
LangueFrançais
Date de sortie10 août 2020
ISBN9791037710956
Jenny a l’idée !: Johnny, ma vie de fan

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    Aperçu du livre

    Jenny a l’idée ! - Philippe Huvet

    Jenny a l’idée !

    Johnny, ma vie de fan

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Philippe Huvet

    ISBN : 979-10-377-1095-6

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    ***

    Tout a commencé pour moi un jour d’août 1962. J’étais en vacances dans le Cotentin au bord de la mer. J’écoutais la radio sur un petit transistor que mon père m’avait ramené des États-Unis où il avait fait une tournée avec la comédie française.

    Je tombe par hasard sur l’émission de Daniel Filipacchi « Salut, les copains » et tout en jouant à autre chose, je me laisse bercer par la musique. Soudain, entre des dizaines d’autres chansons, une retient mon attention : « Da Dou ron ron ».

    À l’époque, J’avais 11 ans et demi. Je ne connaissais aucun chanteur, alors que la vague yéyé commençait à faire rage. Mes jeux d’enfants m’accaparaient totalement.

    Mais là, pour la première fois, la chanson et la voix du chanteur me détournèrent de mes petites voitures ou autres coureurs cyclistes en plomb. N’ayant pas entendu le nom du chanteur, je remis la même émission le lendemain et attendit qu’elle soit à nouveau diffusée.

    JOHNNY HALLYDAY !

    Le nom magique retentit pour la première fois dans mes oreilles.

    L’été se termina et bientôt il fallut reprendre le chemin de l’école.

    Faisant partie des cancres, cela ne se passait pas très bien pour moi. Comme je ne comprenais rien à ce que disaient les professeurs, il fallait bien que je m’occupe à autre chose et du coup j’étais très dissipé. Je passais mon temps à inventer des bêtises pour faire rire mes petits camarades et j’en fis tant que, dès le premier trimestre, je me fis renvoyer. Du lycée, je fus rétrogradé en cm2 !

    Pour me punir, mes parents me privèrent donc totalement de Noël.

    Pendant que mes quatre frères et sœurs ouvraient dans la joie leurs cadeaux, je pleurais seul dans ma chambre.

    Bien sûr, j’avais été prévenu mais en ce matin de 25 décembre, je ne croyais pourtant pas que j’allais trouver mes chaussons vides de tout présent.

    Ma sœur aînée, attristée de me voir ainsi, mis au banc de la joie ambiante, alla aussitôt m’acheter un des cadeaux que j’avais demandés, le fameux 45 tours de Johnny Hallyday « Da doo ron ron » !

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Je ne remercierai jamais assez ma grande sœur. Non seulement elle avait sauvé mon Noël, mais son cadeau étant UNIQUE, il prit pour moi une importance considérable.

    Grâce à la sévérité de mes parents et surtout grâce à l’empathie de ma sœur, j’étais devenu fan de JOHNNY !

    À partir de là, je ne devins certes pas meilleur élève, mais ma culture Rock’n’roll très vite s’étoffa !

    Je m’intéressai aux idoles de mon idole : Elvis et James Dean.

    __________________________________________________________________________

    Roi des cancres, l’école m’ayant rejeté, à 14 ans je commençai à travailler.

    J’avais trouvé un premier emploi à la Samaritaine en tant qu’apprenti vendeur de clous.

    N’ayant aucun diplôme, je ne pouvais guère espérer mieux !

    Vivant encore chez mes parents, ceux-ci me ponctionnaient la moitié de mon salaire de 300 francs en paiement de mon lit et mes repas.

    Il me restait donc 150 francs, ce qui était déjà pour moi une petite fortune !

    Cet argent me permit, mois après mois de me

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