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    La perverse: histoire lesbienne
    La perverse: histoire lesbienne
    La perverse: histoire lesbienne
    Livre électronique86 pages1 heure

    La perverse: histoire lesbienne

    Par Katia Denfer

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    À propos de ce livre électronique

    En revenant du marché, avec mon panier sous le bras, je trouve le moyen de me tordre la cheville dans le hall fraîchement nettoyé de mon immeuble, c'est propre, mais ça glisse. C'est alors que commence une série de découvertes, quand ma voisine vient à mon secours pour m'aider à rentrer chez moi, elle en profitera pour me proposer un doux massage de ma cheville, afin de me soulager dit-elle. Mais quelle surprise de sentir les mains de cette charmante voisine s'égarer et déborder largement de mon entorse, en effet ses mains remontaient doucement, mais sûrement le long de ma jambe, je ne tardais pas à ressentir un grand frisson quand ce massage s'attarda sur mes cuisses..., l'aventure commence, je découvre une voisine qui visiblement aime les femmes, serait-elle lesbienne?

    LangueFrançais
    ÉditeurKatia Denfer
    Date de sortie2 oct. 2018
    La perverse: histoire lesbienne

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      La perverse - Katia Denfer

      Katia Denfer

      La perverse.

      Histoire lesbienne.

      INTRODUCTION.

      Nous sommes samedi, c'est le week-end, il s'annonce agréable, l'automne est confortablement installé  et le soleil qui nous caresse de ses timides rayons, donnent aux feuillages des arbres des couleurs dorées.

      Puisque le temps est de mon côté aujourd'hui, je vais en profiter pour me rendre au marché avec mon petit panier sous le bras. J'adore faire le marché quand le temps est clément, c'est plein de vie et de couleurs, sans compter les invectives des marchands sollicitant le chaland de passage, pour lui vanter toutes les qualités de leurs  produits. Un seul mot d'ordre, il faut vendre.

      Me voici en balade dans les allées de ce marché haut en couleur, les étalages regorgent de marchandises, fruits, légumes, charcuterie, poisson, bref de quoi satisfaire les plus affamés. Alors, je vais ici et là , chez les marchands que je connais déjà, comme ça pas de mauvaise surprise, en plus comme ils me connaissent, je suis agréablement servie.

      Mon panier est bien plein, il me faut songer à regagner mon domicile, quelques centaines de mètres à parcourir, ce n'est pas le bout du monde, mais cette fois, je suis un peu chargée.

      Me voici arrivée dans le hall de mon immeuble, ouf, je suis sauvée.

      Mais, ai-je parlé trop vite, je pense que oui, car en avançant pour prendre l'ascenseur, comme une cruche que je suis, je fais un faux pas, et crac, je me tords le pied, ouille, ma cheville n'a pas supporté ce pas de danse improvisé.

      Cependant, je continue mon trajet pour tout de même emprunter l'ascenseur, arrivée chez moi, ma cheville commence à gonfler, pas de doute, c'est une entorse.

      Je laisse mes courses sur la table, et vite direction l a pharmacie pour y prendre arnica et une bande Velpeau pour ma cheville.

      Mais dans la matinée, j'avais vraiment mal, alors je demande à ma voisine quelques conseils, elle me propose de venir voir ma cheville, son diagnostic  est sans appel, grosse entorse.

      Elle me conseille de voir un kiné dès que possible, je n'en connais pas, alors sur le net nous en trouvons un, ou plutôt une, car c'est une femme.

      Nous sommes samedi matin, je me lance et lui passe un coup de téléphone histoire de tenter ma chance. Bingo, elle me répond, et même peut me recevoir maintenant.

      J'appelle un taxi, et hop allons chez cette kiné.

      Visite chez la kiné.

      Tant bien que mal, je descends de mon appartement pour rejoindre le taxi, qui est stationné juste devant ma porte, je boite, et heureusement que ma charmante voisine est serviable, elle m'accompagne à la porte du taxi, et plus encore, elle me propose de venir avec moi  chez cette kiné, je ne peux pas refuser devant tant de sollicitude, d'autant  que de nos jours les gens affables sont assez rares. Alors nous voici confortablement installées dans cette belle berline, et en route pour mon sauveur. Ma cheville enfle à vu d'œil, c'est chose normale me signale ma voisine et accompagnatrice.

      Vingt minutes plus tard, nous descendons de notre voiture taxi, et bras dessus bras dessous, ma voisine et moi-même ne formons plus qu'un bloc, et nous dirigeons directement vers la porte du kiné. Je regarde la plaque sur  rue, et je lis : De Sousa, kinésithérapeute, etc..., pas de doute c'est bien là, ma charmante voisine pousse la porte du cabinet, me tient par la main et m'invite à rentrer à la réception du cabinet. Là, une très belle brune aux cheveux longs nous accueille, c'est une femme de 35 ans environ, en blouse blanche, ce qui contraste avec cette chevelure noire, généreuse et bouclée. D'un seul coup d'œil, je me rends compte que je suis en présence d'une très jolie femme, alors elle m'adresse la parole directement voyant mon handicap, et une bande Velpeau autour du pied ne laisse plus de doute sur les motifs de mon arrivée. De toute façon, j'avais téléphoné auparavant pour expliquer mon cas. Cette charmante femme, la kiné, m'invite à rentrer dans son cabinet et me propose de m'allonger sur la table de massage, elle ne me touche pour ainsi dire pas, car, elle me dit d'entrée de jeux, avez-vous vu un médecin avant, non, lui répondis-je. Bon, je regarde juste votre cheville, ah, oui, elle est bien bleue et gonflée, elle effleure, juste la surface de ma cheville, sans appuyer surtout, et me dit qu'il faudrait sans doute voir le médecin d'abord, afin qu'il décide s'il y a lieu de faire une radio, histoire de voir si rien n'est cassé. Je pense qu'elle à raison me confie  ma voisine, nous reviendrons après la visite du médecin alors. Je suis toujours allongée sur la table, et ma kiné regarde ma cheville sous toutes les coutures, moi, je suis bien, car allongée, en jupe, un peu remontée il faut le dire, je suis un peu troublée par le regard de cette femme, il y a quelque chose chez elle que je trouve très sensuel, son regard de braise, sa voix envoûtante, ou les courbes avantageuses que sa blouse me laisse deviner. De plus les yeux de ma kiné, explore mes jambes, et je sens son regard caresser ma peau, ce regard plein de malice, va se perdre jusque sous les bords de ma jupe, qui à ce moment-là était remontée jusqu'à mi-cuisses, cette situation semble donner du plaisir à ma kiné, mais relation professionnelle oblige, pas d'égarement. Ma voisine est là elle aussi, à côté de moi, elle assiste à cette bataille de regard entre la kiné et moi-même, la situation est ambiguë.

      Finalement les deux femmes m'aident à me relever, et de nouveau, me voici debout sur le plancher des vaches, ma cheville me lance, mais je pense que rien n'ait cassé.

      Nous allons donc repartir chez moi, par le taxi également, et je vais téléphoner à un médecin pour avoir son diagnostic.

      Nous saluons cette charmante kiné, lui disant que reviendrait la voir après avoir vu  le médecin.

      Une fois de retour chez moi, j'invite ma voisine à venir prendre un café chez moi, c'est le minimum que je p uisse  faire pour la remercier de sa précieuse aide.

      Autour de nos tasses de café, nous papotons, j'ai appelé le médecin, qui doit arriver d'ici une heure environ, et ma voisine a  bien remarqué cette femme kiné, et sans toutefois s'étendre sur le sujet, si je puis dire, me dit, c'est une belle femme, et qui a l'air sérieuse et compétente. Vous devriez retourner la

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