Les ennemis de l'Islam - Le règne des Antésulmans: Avènement de l'Ignorance, de l'Obscurantisme et de l'Immobilisme
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À propos de ce livre électronique
Une problématique embarrassante et certes de taille hante d’emblée l’esprit : est-il possible que ces individus contemporains se réclamant de l’Islam puissent avoir une quelconque relation avec leurs coreligionnaires musulmans bâtisseurs de la Civilisation universelle, héritage de nos sociétés contemporaines ?
Cet ouvrage invite à découvrir les « ennemis » de l’Islam beaucoup plus dangereux et plus sournois que ceux que la littérature et la propagande ont l’habitude de nous présenter. Les ennemis de l’Islam ne sont pas forcément ceux que l’on croit !
Nas E. Boutammina
L'auteur, de formation scientifique, a écrit des dizaines d'ouvrages dans les domaines des Sciences humaines (Histoire, Sociologie, etc.), de la Théologie, de la Biologie, etc. Ces écrits éclairent certaines zones d'ombres qui sont nombreuses et mettent en lumière une version différente de celle qui est communément admise car imposée. Enfin, l'auteur enrichit les champs des connaissances par l'innovation d'un ensemble de postulats, de concepts, d'idées. Par exemple, la Collection Néo-anthropologie (Anthropologie de l'Islam) est une manière d'inaugurer une approche de la Préhistoire, de l'Archéologie, de l'Anthropologie, de la Linguistique, etc. L'auteur introduit des notions nouvelles, des modèles originaux, des données inédites.
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Avis sur Les ennemis de l'Islam - Le règne des Antésulmans
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Aperçu du livre
Les ennemis de l'Islam - Le règne des Antésulmans - Nas E. Boutammina
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Introduction
« L’ennemi le plus redoutable, le plus sournois de l’Islam n’est pas celui que l’on croit. Il se dissimule à l’intérieur, en son sein et ainsi tapi, il le détruit »
NEB
L’historiette très médiatisée des « caricatures de Mahomet¹ », en somme insignifiante, révèle en réalité quelque chose de beaucoup plus dramatique, pour ne pas dire sinistre, dans le monde dit « musulman² ». Un branle bas de combat à travers ce même monde avec son cortège de manifestations, d’émeutes, de violences, de destruction ; des dizaines de blessés et de morts signent l’aveu d’un état d’altération chronique dont souffrent les sociétés des « musulmans ».
Depuis bien longtemps, la société musulmane s’est trouvée complètement annihilée du jour où elle a été soumise aux « prétendus musulmans ». Les nobles sentiments, les élans généreux qui existaient en elle se sont effacés pour faire place à un état de servilité et de dégradation sans issue. Elle est courbée sous le joug de quelques roitelets primitifs au caractère bestial et d’une junte militaire insolente qui se fait obéir l’arme à la main. Elle a perdu cette fierté naturelle qui l’a toujours distinguée et est tombée peu à peu dans cet abrutissement où nous l’observons actuellement, et qui nous laisse perplexe.
Une problématique embarrassante et certes de taille hante d’emblée l’esprit : est-il possible que ces prétendus « musulmans » contemporains puissent avoir une quelconque relation avec leurs coreligionnaires musulmans fondateurs de la Science, de la Technique et de la Civilisation, héritage de nos sociétés contemporaines ?
¹ L’affaire commence le 30 septembre 2005 lorsqu’un grand quotidien conservateur danois, Jyllands-Posten, publie une série de caricatures du « prophète Mahomet », dans le cadre d'un article qui évoque la liberté et les religions. Plusieurs jours plus tard, les instances religieuses et politiques de divers pays « musulmans » protestent, s'indignent, dénoncent le journal, et plus généralement le Danemark [qui a, rappelons-le, 500 soldats en Irak]. L'affaire produit alors une tornade diplomatique avec des manifestations populaires, de graves violences organisées du Maroc jusqu’au Qatar, l'ambassadeur danois en Syrie est convoqué, le secrétaire général de l’ONU est obligé d'appeler au calme.
² On peut inscrire à ce même registre l’« affaire Salman Rushdie ». En 1988, cet auteur indien anglophile en conflit avec ses origines, publie son roman, « Les Versets sataniques ». Salué à sa sortie par les « critiques », il n'en est pas moins jugé blasphématoire par les populations « musulmanes ». Et c'est ainsi que le 14 février 1989, l'ayatollah Khomeiny lance une condamnation à mort contre Salman Rushdie. Celle-ci encourage « tout musulman zélé à l’exécuter rapidement », les motivant, pour cela, d'une substantielle récompense [un million de dollars]. Partout dans le monde « musulman » de nombreuses manifestations violentes ont lieu, des librairies sont obligées de retirer le livre de la vente, des collaborateurs aux Versets sataniques - éditeurs, traducteurs - sont blessés ou tués !
I - Les ennemis de l’Islam
1 - Définitions concises
A - Antésulman
Le terme « musulman », unité que le sens commun serait enclin à regarder comme fondamentale au niveau de la dénomination est, actuellement, d’un point de vue linguistique et descriptif la source d’un certain nombre de confusions, d’erreurs, voire de faussetés.
Le mot « musulman » qui est normalement relatif à l'Islam ou qui concerne l'Islam et donc qui est conforme à son contenu, ne correspond pas à cette réalité suggestive. Actuellement, l’appellation « musulman .
En effet, le sens que l’on lui attribue est contraire à la vérité des préceptes du Qour’ãn et déforme ainsi la Révélation. Une simple observation du mental et du comportement des individus [toute nationalité confondue] se désignant « musulman » signe l’aveu d’un tel constat. Généralement, le vocable « musulman » n'a que l'apparence difforme de la chose désignée et dissimule les vraies valeurs de l’Islam³. De ce fait, l’expression « musulman » est sans fondement. Jadis, il exprimait un degré de clarté et de logique exclusif car le caractère juste et valorisant d’une telle appellation se distinguait d’emblée. Le Musulman était un modèle incarnant l’Islam dans son corps et dans son esprit, dans ses paroles et dans ses gestes, dans sa sensibilité et dans ses relations avec l’Univers qui l’entoure.
Le terme musulman mis en jeu dans le discours contemporain n’est pas moins qu’une résurgence de certaines habitudes historiques. Ces dernières sont liées à la ruine des sociétés dite « musulmanes », prémices de la colonisation judéo-chrétienne avec son cortège génocidaire, acculturel et avilissant.
Les sens suffisamment éloignés donnés à ce mot, par ailleurs unité lexicale commode, pour justifier des clivages profonds ; et de ce fait, à faire entrer dans la mentalité des uns toutes sortes d’avatars, de tares, d’infériorités et pour d’autres, diverses raisons de replis, de laxisme, de complexes et d’agressivités.
Dans l’analyse qui nous intéresse ici, ce n’est, d’ailleurs, pas seulement sur le plan du lexique que des précautions méthodologiques sont nécessaires. La dénomination du vocable « Musulman » par l’expression « Antésulman » paraît tout à fait adéquate et essentielle afin que celui-ci renoue avec la réalité. De ce fait, il épouse absolument les contours des individus et des populations qui se réclament de l’Islam. Antésulman devient alors un signe unique, un critère d’éléments qui représentent à la fois la capacité d’un tel individu à saisir sa croyance dans des rituels et des dogmes, mais également l’ensemble de ses attitudes qui découlent de ladite croyance.
La séquence « antésulman » se compose du préfixe « anté- » qui exprime l'opposition, l’adversaire [aux préceptes de l’Islam] ; cet élément qui s'ajoute au suffixe « -sulman » [de (mu-)sulman] forme donc un mot nouveau : antésulman !
D’un point de vue didactique le vocable antésulman facilite grandement l’analyse du sujet qui nous concerne. En effet, il épargne la fréquence d’utilisation, la redondance des groupes de mots tels que : prétendu musulman, pseudo musulman, supposé musulman, présumé musulman, soi-disant musulman, dit musulman, musulman virtuel, musulman éventuel !
B - Antislam
L’Antislam [de anti -ou ante, préfixe qui exprime l'oppositionet islam] est une doctrine religieuse qui affirme que tout ce qui attrait à tout mouvement de développement civilisationnel [cultuel, culturel, socioéconomique, pédagogique, esthétique, etc.] est suspect, voire nuisible. L’Antislam préconise l’immobilisme⁴ au nom de la Tradition des Ancêtres [« Hadiths »], une période chronologique [qui perdure jusqu’à nos jours] durant laquelle la société musulmane et l’Islam ont été recouverts par les glaciers de l’archaïsme et de l’obscurantisme.
C - Le mot « antésulman » et son interprétation
L’analyse du terme « antésulman » confirme l’approche historique, qui décrit là un mot d’une telle clarté pour désigner des croyances et des pratiques religieuses à la limite de l’irrationnel. Antésulman se révèle être le plus souvent un concept comportemental religio-traditionnel empreint d’un certain enracinement et répondant à des revendications sociales ou psychologiques.
La raison a peu modifié la notion même d’antésulman, dont le champ d’action s’est trouvé singulièrement accru à l’avènement de ce XXIe siècle. Une approche phénoménologique met en exergue l’antésulman et son attitude psychique spécifique. Celle d’un sujet qui, en proie au sentiment d’une menace diffuse et transcendante, adhère à des attitudes et à des pratiques irraisonnées. Celles-ci restent pour lui un fondement aux grandes valeurs qu’il s’imagine objectives.
Le substantif antésulman désigne tantôt l’adepte, tantôt les rituels, tantôt enfin et par extension le culte. Le sens étymologique d’antésulman, cité ci-dessus, est bien celui de faux adepte, adversaire, antagoniste des préceptes de l’Islam ; résolvant ainsi un problème longtemps resté tabou. De fait, on comprend bien, de prime abord, comment les sens de « antésulman », de « partisan », de « rites » ou de culte » ont pu voyager et s’ancrer dans la conscience collective des peuples.
Les explications les plus diverses peuvent être avancées mais, une chose est sûre le sens d’« antésulman » signifierait survivance. Il désigne des vestiges dépassés et superflus d’une ancienne société qui s’est sclérosée et a fini par se figer dans un état qui demeure sans raison valable d’être. Cela témoigne d’un funeste événement passé en perpétuel recommencement.
L’hostilité et le dédain que nourrissaient depuis plusieurs siècles déjà les antésulmans pour les pratiques intellectuelles sont un trait socioculturel. Celui-ci ne prit jamais une connotation péjorative à leurs yeux, et il forma dès lors un couple antithétique avec un ersatz islamique.
Tandis que l’Islam, qui est, fondamentalement un scrupule religieux, indique une disposition intérieure, subjective et qui renvoie aux observances de l’Univers, aux pratiques de pur intellectualisme. Cette opposition se trouva renforcée et explicitée par le développement de la pensée matérialiste que véhicule la mondialisation.
L’Islam demeure l’antithèse qui doit se répandre car, lié à la connaissance de la nature. Il a pour vocation d’extirper toutes les racines de l’Antislam. Incontestablement, il honore le respect, alors que l’Antislam célèbre l’outrage.
L’antésulman est une déviation du musulman, un ersatz de musulman, un ensemble de croyances et de rites procédant d’une attitude souvent irrationnelle et traduisant une ignorance des lois de l’Univers et de la nature de la Révélation. Alors que l’Islam repose sur la connaissance de l’une et de l’autre. Du fait qu’il ignore ce qu’ils sont réellement, l’antésulman a peur de la réalité des choses, il ne peut les assumer. L’antésulman a donc une vaine crainte de la divinité.
Cette crainte de l’antésulman décrit les manifestations aberrantes de son impiété, de son ignorance. Une telle inquiétude déréglée devant les autres sociétés lui renvoie le reflet de sa propre image qui est liée à l’angoisse de l’impuissance. C’est pourquoi l’Islam en est le remède. La connaissance de toute la nature, observe le Qour’ãn, délivre l’Homme de toutes sortes de servitudes, il le libère de la crainte du lendemain, l’empêche d’être troublé par l’ignorance des choses, de laquelle découlent souvent ses horribles épouvantes.
Ainsi, parce qu’elle est ignorance, la croyance de l’antésulman, l’Antislam, est souvent vaine, et, parce qu’elle est dirigée par la crainte, elle est toujours excessive. L’antésulman cherche à conjurer sa frayeur par l’excès même des rites et du culte. S’opposant contre la raison, l’antésulman se plie, de ce fait, à une croyance segmentée, une erreur pernicieuse, une folie qui ne dit pas son nom. Si la réflexion voit dans l’antésulman une forme pervertie du musulman, elle n’accuse que son inintelligence. L’antésulman étant, en dernière analyse, plus une attitude personnelle de l’individu qu’un contenu dogmatique. Prise en ce dernier sens, pourtant, il est la part d’ignorance qui l’empêche d’atteindre la Révélation.
L’antésulman est en dehors des sphères du savoir, c’est pourquoi il se charge d’une coloration fortement politique et ethnocentrique, appréhendant le culte de l’Islam comme globalement et foncièrement une innovation ; parce que sentie comme une menace pour la société antésulmane traditionnelle.
Le musulman, en particulier, sera qualifié d’innovateur de religion et considéré comme un renégat. A la lumière du Qour’ãn, l’Islam est devenu, actuellement, une religion d’une minorité, l’antésulman est bien devenu l’adepte dominant d’une religion mal définie !
D - Antésulmans bons à rien ou mauvais à tout ?
Le rationalisme de l’Islam range dans l’Antislam les caractères mystiques sous-jacents au culte des saints [maraboutisme, soufisme, etc.], les arts magiques sous couvert qour’ãnique. Ainsi que les remèdes ou potions qui sont non reconnues par la science médicale et appelées pompeusement « remèdes prophétiques ». S’ajoute à cela la pseudo thérapie dénommée prétentieusement « médecine prophétique » [pratiques crées au Moyen-âge par et pour l’Eglise], les talismans où sont transcrits des versets qour’ãniques, etc. Tous ces subterfuges signent l’aveu d’une survivance que l’on croyait à jamais disparue.
Cet inventaire antésulman a fourni la base à une société que l’on peut classer d’irrationnel dans la mesure où celle-ci s’oppose à l’Islam sur un même terrain, celui des lois de la nature. Il définit, en effet, l’antésulman comme un vice opposé à la vertu de l’Islam, parce qu’il en est l’excès, en ce sens qu’il est la personnification même du superstitieux. Ainsi, il ne rend pas un culte divin de la manière dont il doit le rendre.
Lorsqu’on envisage une étude sur l’antésulman à travers l’histoire, on se trouve devant une diversité d’idées et de doctrines entre lesquelles l’Islam semble purement nominal.
On est dans un univers mental où les individus, êtres singuliers, se rangent dans l’emboîtement hiérarchique d’un Antislam archaïque. En réduisant l’universel à n’être que terme, l’antésulman se définit en s’opposant au réalisme, c’est-à-dire, en stricte logique.
On insistera sur la spécificité psychologique de l’antésulman qui se signale par une attitude cultuelle superstitieuse. L’antésulman ne manque pas d’invoquer le pouvoir des mots dans les incantations ou par la seule force des caractères des talismans. Écartant toute intervention de la Science, il donne une cause surnaturelle à des effets naturels. La pensée de l’antésulman ne réside plus alors dans la croyance en la réalité des effets de la nature, mais dans l’ignorance de leurs mécanismes réels.
A la fin du VIIe siècle, avec l’avènement du rationalisme, du mécanisme et de la science expérimentale, les pratiques traditionnelles et irrationnelles que l’Islam s’était employé à détruire retombent progressivement dans le champ de la pensée antésulmane contemporaine. A cause de cette dernière, l’Islam prendra le sens large de croyance irrationnelle, non fondée en raison.
L’antésulman dédaigne la nature et la raison ; car ou bien l’Islam est entièrement rationnel, et il se confond alors avec la Science, ou bien il ne l’est pas et, par conséquent, il est adepte de l’Antislam ! Tandis que le musulman dirige sa pensée vers l’absolu au-delà du monde, l’antésulman est le retour de l’esprit en lui-même comme opposé à la raison et à la vérité. La foi est pour l’antésulman, en général, un tissu de préjugés et d’erreurs. Aussi, la conscience de ce contenu finit