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Paul Signac et œuvres d'art
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Livre électronique160 pages49 minutes

Paul Signac et œuvres d'art

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À propos de ce livre électronique

Inspiré dès son jeune âge par le travail de Monet, Paul Signac (1863-1935) était l’ami et le disciple de Georges Seurat qui a mélangé la précision scientifique du pointillisme aux couleurs vivantes et à l’émotion de l’impressionnisme. Ce livre examine la complexité de la technique reconnue de Signac, et présente les détails de certaines de ses peintures les plus célèbres.
LangueFrançais
Date de sortie14 nov. 2023
ISBN9781783101740
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    Paul Signac et œuvres d'art - Paul Signac

    BIOGRAPHIE

    11 novembre 1863 : Naissance de Paul Signac à Paris dans une famille de commerçants bourgeois.

    1880 : Alors que sa famille souhaite pour lui une carrière d’architecte, Signac quitte le lycée avant même le baccalauréat pour se consacrer à la vie d’artiste. Il s’installe à Montmartre et s’intéresse à l’œuvre des impressionnistes et de Claude Monet. Il rencontre Berthe Roblès, cousine éloignée de Pissaro, qu’il épousera dix ans plus tard.

    1882-1883 : Ses premières œuvres représentent des vues de Montmartre, d’Asnières-sur-Seine (maison familiale), des études de femmes, notamment de Berthe Roblès. Sa peinture est influencée par Monet.

    1884 : Il expose sa première toile au Salon des indépendants qui se trouve dans la cours des Tuileries et participe à la fondation de la Société des artistes indépendants. Il se lie d’amitié avec Georges Seurat qui aura sur lui une grande influence et rencontre également Pissarro.

    Décembre 1886 : À l’occasion d’une exposition impressionniste organisée par la Société des artistes indépendants, Seurat, Signac et Pissarro exposent. Leur technique se différencie, ils peignent par petites touches et juxtaposent des couleurs pures. C’est la technique du divisionnisme. Le terme de « néo-impressionnisme » est utilisé pour la première fois par le critique Félix Fénéon.

    1887 : Signac éprouve une réelle attirance pour la mer et peint de nombreux paysages. Il s’installe dans le Midi de la France et rencontre Van Gogh.

    1889 : Il passe l’été sur la côte Méditerranéenne et rend visite à Van Gogh qui est interné.

    1891 : À la mort de Seurat, Signac quitte Paris pour la Bretagne puis part s’installer à Saint-Tropez avec sa femme et sa mère. Il peint ses premières aquarelles lumineuses et s’essaie à la grande peinture décorative.

    1893 : À la suite de la parution de la première édition du Journal de Delacroix, Signac décide de tenir lui aussi un journal dans lequel il mentionne l’évolution de son travail, ses doutes ainsi que des réflexions sur la vie artistique de l’époque. Il renonce à pratiquer la peinture de plein air.

    1896 : Il rédige D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, un ouvrage dans lequel il explique la technique dont s’est inspiré le néo-impressionnisme et qui paraîtra en 1899.

    1902 : Il expose cent aquarelles à la galerie Bing.

    1908 : Il devient le président de la Société des artistes indépendants et le restera jusqu’à sa mort. Certains peintres font un pèlerinage chez Signac à Saint-Tropez, notamment Matisse et Maurice Denis. Il fait un voyage à Venise.

    1911 : Il expose ses aquarelles Les Ponts de Paris à la galerie Bernheim-Jeune. L’aquarelle prend le dessus sur la peinture à l’huile.

    1915 : Il s’installe à Antibes et est nommé « Peintre officiel de la Marine ».

    1929 : Il commence une série d’aquarelles des ports de France, ce qui l’amènera à visiter de nombreuses régions côtières.

    15 août 1935 : Signac meurt à soixante-douze ans, suite à une longue maladie.

    DOCUMENTS

    La Division

    Croire que les néo-impressionnistes sont des peintres qui couvrent leurs toiles de petits points multicolores est une erreur assez répandue. Nous démontrerons plus tard, mais affirmons-le dès maintenant, que ce médiocre procédé du point n’a rien de commun avec l’esthétique des peintres que nous défendons ici, ni avec la technique de la division qu’ils emploient.

    Le néo-impressionniste ne pointille pas, mais divise. Or, diviser c’est s’assurer tous les bénéfices de la luminosité, de la coloration et de l’harmonie par : le mélange optique de pigments uniquement purs (toutes les teintes du prisme et tous leurs tons), la séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d’éclairage, leurs réactions, etc.), l’équilibre de ces éléments et leur proportion (selon les lois du contraste, de la dégradation et de l’irradiation) et le choix d’une touche proportionnée à la dimension du tableau.

    La méthode formulée en ces quatre points régira donc la couleur pour les néo-impressionnistes, dont la plupart appliqueront en outre les lois plus mystérieuses qui disciplinent les lignes et les directions, et en assurent l’harmonie et la belle ordonnance.

    Ainsi renseigné sur la ligne et sur la couleur, le peintre déterminera à coup sûr la composition linéaire et chromatique de son tableau, dont les dominantes de direction, de ton et de teinte seront appropriées au sujet qu’il veut traiter.

    Avant d’aller plus loin, invoquons l’autorité du génie haut et clair d’Eugène Delacroix : les règles de couleur, de ligne et de composition que nous venons d’énoncer et qui résument la division, ont été promulguées par le grand peintre.

    Nous allons reprendre une à une toutes les parties de l’esthétique et de la technique des néo-impressionnistes, puis en les comparant aux lignes écrites sur les mêmes questions par Eugène Delacroix dans ses lettres, ses articles et dans les

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