65 mesures pour améliorer le Québec
Par Brûlé Michel
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Aperçu du livre
65 mesures pour améliorer le Québec - Brûlé Michel
Les éditions Michel Brûlé
C.P. 60149, succ. Saint-Denis,
Montréal (Québec) H2J 4E1
Téléphone : 514 680-8905
Télécopieur : 514 680-8906
www.michelbrule.com
Maquette de la couverture et mise en pages:
Jimmy Gagné, Studio C1C4
Révision : Nicolas Therrien, Sylvie Martin
Correction : Aimée Verret
Les éditions Michel Brûlé bénéficient du soutien financier du gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC et sont inscrites au Programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour des activités de développement de notre entreprise.
© Michel Brûlé, Les éditions Michel Brûlé, 2011
Dépôt légal — 2011
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISBN : 978-2-89485-508-9
Du même auteur :
• Le Manifeste des Intouchables, essai, Éditions des Intouchables, Montréal, 1993.
• Ail, aïe !, roman, Éditions des Intouchables, Montréal, 1993.
• Fond de semaine, roman, Éditions des Intouchables, Montréal, 1994.
• Les Cœurs de pierre lapidés, nouvelles, Éditions des Intouchables, Montréal, 1995.
• L’Esquisse d’une mémoire, biographie, Éditions des Intouchables, Montréal, 1996.
• PQ-de-sac, essai, Éditions des Intouchables, Montréal, 1997.
• La Religion cathodique, roman, Éditions des Intouchables, Montréal, 1998.
• L’Implacable destin, roman, Éditions des Intouchables, Montréal, 2000.
• L’Enfant qui voulait dormir, roman, Éditions Grasset, Paris, 2005.
• Anglaid, essai, les éditions Michel Brûlé, Montréal, 2009.
• La grammaire en chansons pour tous, cahier d’exercices, Éditions des Intouchables, Montréal, 2009.
• Les bouctouche à Star Épidémie, bande dessinée, Éditions des Intouchables, Montréal, 2009.
• Les bouctouche à Montréal, bande dessinée, Éditions des Intouchables, Montréal, 2009.
• Les bouctouche au café de la place royale, bande dessinée, Éditions des Intouchables, Montréal, 2009.
Préface
J’ai décidé d’écrire ce livre parce que je pense que les Québécois, mes compatriotes, méritent mieux. Beaucoup mieux ! Et, surtout, parce que je pense que l’on n’a pas les leaders que l’on mérite. René Lévesque, dont je ne suis pas le plus grand admirateur, avait raison quand il a dit : « Nous sommes peut-être quelque chose comme un grand peuple ! » Des dizaines, voire des centaines de Québécois se sont hissés au sommet dans leur domaine sur le plan international. Les exemples les plus connus sont Jacques Villeneuve dans la F1, Céline Dion dans la musique populaire, Bombardier dans l’aéronautique, SNC-Lavalin dans le génie civil et le Cirque du Soleil dans l’industrie du divertissement.
Je ne veux pas me comparer à ces géants, mais je peux quand même dire que j’ai réussi dans le monde de l’édition. Je suis parti au bas de l’échelle et je n’ai jamais eu d’aide de personne. Je ne dis pas ça pour me vanter. Mais je crois qu’il est nécessaire que mes réalisations soient à la mesure de mes ambitions. Car, oui, en effet, je veux être ce leader qui manque à Montréal et au Québec.
D’emblée, je reconnais que j’ai peu d’expérience en politique, mais je considère que c’est un avantage. L’hypocrisie et la langue de bois m’ont toujours rebuté et la franchise a toujours été ma marque de commerce. Comme éditeur, j’ai toujours privilégié les auteurs québécois. Étant donné que la culture est ce qui rapporte le plus aux États-Unis, vous comprendrez que rivaliser avec l’empire états-unien n’est pas de tout repos. Malgré tout, j’ai su tirer mon épingle du jeu en bâtissant des succès nationaux et internationaux comme Le petit prince retrouvé de Jean-Pierre Davidts et les séries Amos Daragon de Bryan Perro et Aurélie Laflamme d’India Desjardins.
Je me suis aussi illustré en publiant des livres politiques comme Je me souverain, un collectif souverainiste, lancé en 1995, Le livre noir du Canada anglais en trois tomes de Normand Lester, Parlons souveraineté à l’école et La souveraineté du Québec, hier, aujourd’hui et demain de Jacques Parizeau. Pensez-vous que mes convictions m’ont nui auprès des organismes subventionnaires fédéraux ? La vérité est que je perds, bon an mal an, 50 000 $ à 100 000 $ par année en subventions. Mais je persiste et signe et cette situation ne plaît pas à grand-monde. J’ai déjà eu la cote auprès des médias, parce que j’ai la parole facile. Depuis quelques années, toutefois, je suis perçu comme un radical. Étant donné l’étendue des dégâts et du marasme de la situation actuelle, n’est-ce pas pourtant ce dont le Québec a besoin ? Je ne suis pas ici pour dorer la pilule. Je l’affirme haut et fort : au Québec, le bateau fuit de tous bords tous côtés !
Le Québec est à la dérive à cause de ses leaders. Est-il normal que Gérald Tremblay, le maire de Montréal, et Michel Arsenault, le président de la FTQ, soient réélus après avoir été à ce point éclaboussés par les scandales ? Que John James Charest soit encore premier ministre du Québec ? Au-delà des individus, il y a un système. Des systèmes. Qui ne fonctionnent pas.
Commençons par l’éducation, qui représente 15 % du budget de l’État. S’il y a un endroit où on essaie de la dorer, la pilule, c’est bien là ! C’est rendu qu’on trafique les chiffres du décrochage scolaire pour minimiser le problème. Big Brother n’est jamais loin. Quelles sont les solutions pour sortir notre système d’éducation de la crise ? En fait, je devrais dire : de quels genres de solutions a-t-on besoin ? C’est simple : on a besoin de solutions radicales. Il faut éliminer les commissions scolaires et construire de nouvelles écoles qui ressemblent à des maisons — plus qu’à des usines comme c’est le cas actuellement —, mais surtout, il faut sortir l’idéologie de l’école et revoir le ministère de l’Éducation de fond en comble. En Allemagne, on valorise les métiers et les techniques dès l’école primaire. Au Québec, depuis que l’on a éliminé les niveaux enrichi, régulier et allégé, on prône une politique égalitariste hypocrite. En Allemagne, il y a une école pour les futurs ouvriers et techniciens et une autre pour la future élite intellectuelle. Au Québec, il y a l’école publique et l’école privée, mais toujours basée sur le nivellement par le bas. Dans nos écoles publiques, il faut aller au rythme du plus cancre, qui est peut-être pourtant un génie manuel. Dans nos écoles privées, il y a toujours un fils de juge ou de ministre qui n’a pas d’affaire là et qui ralentit tout le groupe. Il va sans dire qu’à l’école privée, les cancres ont droit à plus d’aide. Par idéologie, le système d’éducation québécois veut donner la chance à tout le monde de devenir avocat ou médecin. Est-ce réaliste ? Bien sûr que non ! Cette politique égalitariste hypocrite ne fait que ralentir les élèves qui se dirigent vers l’université. De toute façon, les jeunes voués à des carrières d’ouvriers deviennent maçons ou menuisiers. C’est alors qu’une autre idéologie apparaît, celle voulant que nos ouvriers gagnent autant que les médecins et les avocats ; un cas unique dans le monde.
Le système de santé ampute plus de 50 % du budget de l’État. En Allemagne, cela représente 15 % et les Allemands n’attendent pas des heures à l’urgence. Ici, le gouvernement et le Collège des médecins tiennent les Québécois en otages. La solution au problème de désengorgement des salles d’urgence est archisimple : il faut laisser des infirmières traiter les patients qui n’ont pas besoin de médecin et payer justement les urgentologues pour leur journée de travail. Et il n’y a pas de mal à ce que nos médecins soient bien payés. Ceci dit, il faut remettre en question la mainmise de l’industrie pharmaceutique sur le corps médical. Il faut privilégier des approches de guérison plus naturelles. À cet effet, il faut abolir l’assurance médicaments. Le recours aux médicaments devrait être exceptionnel. Il faut éduquer les gens et leur apprendre que, dans la plupart des cas, faire une promenade peut soigner n’importe quel mal de tête.
Dans cet ouvrage, je veux également m’attaquer aux problèmes de transport. Je pense que la solution passe par le système de transport en commun et aussi par le développement d’un système national de covoiturage. D’ailleurs, je crois que le gouvernement devrait s’impliquer dans l’implantation d’un système national de covoiturage.
Évidemment, je vais me pencher sur le mal qui ronge le milieu de la construction. Pourquoi pensez-vous que Charest ne veut pas d’une commission d’enquête sur la construction ? De façon traditionnelle, on dit que la gauche veut plus d’État et que la droite n’en veut pas du tout. Que nos partis politiques soient plus à droite ou plus à gauche, ils font leurs choux gras avec l’État. Le gouvernement et la mafia recyclée dans la construction marchent main dans la main. Oui, c’est aussi grave que ça ! Et, pendant ce temps, le parti au pouvoir et l’opposition se querellent à l’Assemblée nationale. Des humoristes ont créé un spectacle intitulé Les Parlementeries. C’est dire à quel point la population a une piètre opinion du parlementarisme. Peut-être qu’il faudrait revoir notre conception de la démocratie ? Je propose une autre solution radicale. On réduit le nombre de députés provinciaux à vingt-cinq et on abolit le Parlement. Au lieu de perdre leur temps dans un cirque, les députés et les ministres pourront se consacrer au travail sur le terrain et ils devront défendre à la télévision chaque dollar dépensé. Finis les secrets, les budgets discrétionnaires et les contrats sans appel d’offres.
Cette réflexion nous amène à aborder la question fondamentale, celle de la justice. Quand la Ville de Montréal donne une compensation de plusieurs dizaines de millions