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Les Larmes du Cœur
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Livre électronique240 pages5 heures

Les Larmes du Cœur

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À propos de ce livre électronique

L’eau c’est la vie ; elle est le signe le plus important de la vitalité. Les plantes pourraient-elles supporter la canicule si l’eau ne parvenait pas en temps voulu? De la même manière, l’homme pourrait-il se perfectionner s’il ne parvenait pas à bénéficier d’un ravitaillement spirituel nécessaire?

LangueFrançais
Date de sortie26 août 2010
ISBN9781452324463
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    Aperçu du livre

    Les Larmes du Cœur - Osman Nuri Topbas

    Préface

    Rûmî, Shams et Chab-i Arus

    Une Cruche d’Eau

    À travers le Miroir du Cœur

    Vous pouvez blesser Leïla !

    Le Gardien de la Demeure de Leïla

    Le Mensonge du Miroir

    L’Amour et la Haine

    Être béni par la Miséricorde

    Être un Être humain, juste un Être humain !

    La Charité de l’Oppresseur

    De la Captivité à la Liberté

    La Sagesse derrière l’Existence et l’Ego

    Le Mur de l’Existence

    Affinité

    Post-scriptum

    Préface

    Louange à Allah l’Exalté qui nous a bénis, ses serviteurs impuissants, avec la joie et la paix de la vraie foi ; et paix et bénédictions sur la Fierté sans fin de l’Univers, le Prophète Mohammed qui a mené l’humanité des ténèbres à la lumière infinie.

    Qu’Allah accorde à nos cœurs une prospérité noble provenant de la demeure spirituelle des compagnons de Mohammed et des amis vénérant Allah qui ont guidé les croyants sur le droit chemin et qu’Il accorde à nos cœurs les vents fertiles des horizons étendus dans leur infinie spiritualité.

    Composé il y a plus de sept cents ans par Maître Rûmî, quddisa sirruh, dans un état immense d’amour et d’extase, l’honorable Mesnevi est venu en effet occuper une place unique dans les cœurs de ceux qui recherchent le divin.

    Tout comme le cœur d’un ami d’Allah ne peut s’altérer après la mort, ces travaux d’art qui ont émané des cœurs non corrompus sont aussi immortels. Une fois disparus, les gens aux cœurs si raffinés continuent de vivre à travers nous tout comme lorsqu’ils accomplissaient leurs services dans le monde spirituel. Leur longévité transcende ceux qui vivent seulement physiquement. Même si le corps physique et éphémère des êtres humains se décomposent dans la tombe et retournent à la poussière, les travaux de leurs cœurs imprégnés de la fragrance de l’éternel survivront jusqu’au Jour du Jugement.

    Approcher la présence du Seigneur grâce à une telle prospérité spirituelle n’est possible que pour ceux qui ne se sont pas attachés aux biens de ce monde ; ceux qui n’ont pas été esclaves de la renommée ; et ceux qui se sont entièrement soumis à la volonté divine. Le grand maître Rûmî, quddisa sirruh, et ses travaux, émanations de son cœur, doivent être vus de cette manière.

    Dans notre histoire, le titre sharif (honorable) accorde uniquement à notre communauté trois livres reflétant les cœurs illuminés de leurs auteurs. Le premier est l’honorable Boukhari (Bukhari-i Sharif) qui constitue un recueil de hadiths ; le second est l’honorable Shifa (Shifa-i Sharif par Qadi al-‘Iyad) qui est une biographie du Prophète Mohammed ; et le troisième, l’honorable Mesnevi (Mathnawi-i Sharif par Rûmî, quddisa sirruh, qui constitue une œuvre de poésie soufie). Durant la période ottomane, ces trois merveilleux textes étaient étudiés dans les mosquées sous la direction d’enseignants. Ces derniers étaient autorisés à enseigner par des maîtres en la matière qui, eux-mêmes à leur époque, avaient été choisis par leurs prédécesseurs, qualifiés de façon similaire, pour tenir leur rôle professoral et ainsi cette chaîne de transmission a pu se perpétuer depuis l’auteur originel lui-même.

    Parmi les incidents démontrant l’importance de ces travaux, c’est un rêve spirituel dont Cheikh al-Islam Ibn Kemal Pacha a fait à propos du Mesnevi. Il relate comme suit :

    <

    ‘Beaucoup de livres spirituels ont été écrits. Pourtant, parmi ces livres, aucun n’est comparable au Mesnevi’.>>

    En commentant Rûmî, quddisa sirruh, le grand maître AbdurRahman Jami dit :

    <>

    En effet, le Mesnevi est un océan aux profondeurs insondables contenant un sens illimité et d’incontournables secrets. On ne peut trouver que peu de livres expliquant avec autant de précision la doctrine soufie. En utilisant ses histoires, les sujets spirituels difficiles à comprendre pour l’esprit ont pu pénétrer profondément dans le cœur des lecteurs.

    Les commentateurs ont écrit à propos du Mesnevi :

    <> En d’autres termes, les brises émanant du Mesnevi, qui est né de la vérité et des secrets contenus dans le glorieux Coran, attisent le feu de l’amour spirituel dans les cœurs des étudiants sur le chemin de la spiritualité.

    Le Mesnevi est une personnification poétique du monde interne de Rûmî qui se compose de couplets et constitue un livre riche de grâces ressenties par les bienfaits de la fortune. Bien que le compte rendu ésotérique du voyage divin de Rûmî, quddisa sirruh, commence sous la supervision de Shams de Tabriz, néanmoins il a été écrit selon les besoinsdes gens ordinaires pour qu’ils le comprennent. C’est un récit de pleurs incessants et de larmes naissant de sa souffrance intérieure qu’on peut retrouver dans la perte de son maître Shams et son inhabilité conséquente à ne trouver personne avec qui partager ses luttes spirituelles.

    Le grand maître Rûmî, quddisa sirruh, décrit le Mesnevi comme suit :

    Le Mesnevi est la voie de lumière pour ceux qui veulent atteindre la Vérité, comprendre les secrets divins et leur devenir familiers.

    La ville de Konya a obtenu ses couleurs et son harmonie grâce à Rûmî. Elle profite de ses bienfaits depuis sept siècles. Il semble que Rûmî, quddisa sirruh, le Mesnevi et Konya soient synonymes. Si l’un d’entre eux est mentionné, on se rappelle immédiatement de l’autre.

    Rûmî, quddisa sirruh, légua un excellent présent à l’humanité en restituant en un ouvrage son voyage spirituel à travers son cœur illuminé et plein de sentiments. La totalité du contenu est résumée dans le couplet suivant :

    Si tu possède un cœur, accomplis le tawaf (la marche rituelle en forme de cercles autour de la Kaaba) autour de lui ! Spirituellement parlant, la vraie Kaaba n’est pas celle faite de pierre et de poussière dans ce monde, mais le cœur.

    Allah a rendu ceci obligatoire afin d’accomplir le tawaf autour de la Kaaba matérielle de manière à atteindre une pure et propre Kaaba du cœur.

    Par la grâce d’Allah, Rûmî, quddisa sirruh, s’introduisit dans les profondeurs de l’esprit humain et réussit à attester ses pensées intérieures non-dévoilées. À travers le rayonnement absolu de cette vision, le texte pénètre les secrets de la création qui furent révélés avant son regard intérieur :

    Je devins un serviteur, je devins un serviteur, et je devins un serviteur…

    Moi, le serviteur impuissant, j’eus honte d’échouer dans l’accomplissement de ma servitude. Pour cette raison, je baissai la tête…

    Tout serviteur devient heureux, s’il se sent libre. Ô mon Seigneur ! Je suis heureux car je suis Ton serviteur.

    Ces phrases nous donnent un goût de la profondeur de l’enthousiasme et de la joie qui émanent de sa servitude à Allah. Pour étendre ceci, n’oublions pas de nous rappeler qu’Allah l’Omnipotent a révélé Son objectif de créer l’homme comme ceci :

    <> (Zariyat 56).

    Le Mesnevi est une conversation entre Rûmî, quddisa sirruh, et son élève Husameddin. Il débute par le contact avec Husameddin et grâce à leur association, il avance. Si l’un d’eux s’en allait, le courant aurait pu s’arrêter de circuler. Lorsqu’ils se réunissaient, leurs cœurs pouvaient à nouveau s’enfler de sentiments de bonheur spirituel et les couplets pouvaient circuler à nouveau.

    Le grand maître Rûmî, quddisa sirruh, dit : <> En réalité, n’étant pas capable d’exprimer le secret, comme son cœur l’aurait désiré, dû à se perdre dans l’océan d’amour appelé Shams, cet état est une lamentation. Rûmî, quddisa sirruh, aurait-il écrit le Mesnevi comme un entretien avec Shams ? Qui sait quels grands secrets auraient pu être manifestés dans les couplets à travers les chants brûlants qui auraient pu en faire irruption ?

    Fariduddin Attar, qu’Allah le bénisse, ressemble à Rûmî, quddisa sirruh, dans sa vision de la vie. Il était, lui-aussi, dans le désespoir de ne trouver personne qui pouvait le comprendre. Les mots suivants expriment leur état mutuellement commun :

    J’étais un oiseau. Je volais à travers le monde des secrets. Mon but était de trouver une proie (trouver un ami qui pourrait comprendre mon secret). Malheureusement, je ne pouvais trouver personne de familier à mes secrets. Je revins sur mes pas par la même porte que j’avais utilisée pour entrer.

    Le grand maître Rûmî, quddisa sirruh, a raconté des centaines d’histoires qui s’imbriquèrent les unes aux autres. Son intention était de nous mener aux leçons tirées d’elles grâce à l’application spontanée de notre raison et à en retirer les analogies. En d’autres termes, il a réussi à traiter de bons sujets au-delà de la portée de nos esprits rationnels en les rendant compréhensible de manière expérimentale. Par conséquent, son but transcende la simple transmission des légendes. Il a expliqué ceci comme suit :

    <>

    Rûmî, quddisa sirruh, transmet ses admonestations, conseils et avertissements sous forme d’histoires. Pour cette raison, son désir est de faire profondément comprendre à l’audience la vérité et l’esprit qui les soulignent.

    Ô mes frères et sœurs ! L’histoire ressemble à l’enveloppe tandis que le sens ressemble à la graine de blé qui se trouve à l’intérieur. La personne intelligente consomme et digère le blé sans être distraite par l’enveloppe !

    Écoute l’aspect extérieur de l’histoire, mais sois sûr de pouvoir séparer le bon grain de l’ivraie.

    Mes propos ne sont point des histoires inutiles. Penses-y ; elles révèlent notre état courant.

    Chacun peut clairement comprendre, d’après ces formulations, qu’il existe des leçons et des messages aux sens profonds dans les histoires que Rûmî, quddisa sirruh, a racontées. Pour cette raison, chacun devrait toujours s’efforcer de comprendre le sens intime sans être distrait par les moyens adoptés pour les articuler.

    Rûmî, quddisa sirruh, a aussi expliqué que la purification des cœurs n’est possible qu’en s’associant à un érudit parfaitement qualifié qui, devenu l’héritier du Prophète Mohammed, est capable d’une telle transmission spirituelle. Il souligne que, sans vaincre l’obstacle de l’ego, la connaissance externe ne peut être réalisée de la même manière que la sagesse interne. En outre, sans atteindre cette dimension, nul ne peut comprendre d’une part le but de la création et d’autre part l’honneur de l’existence, et finalement sans cela, nul ne peut découvrir son essence interne. Protéger l’ego des démons requiert que personne ne soit capable de savoir lui-même le néant avant la gloire divine et en découvrant que le parcours menant à Allah ne peut être accompli que par la vertu de la vie interne fondée sur l’amour divin.

    Le grand maître Rûmî, quddisa sirruh, illustre le savoir externe inexpérimenté comme ceci : <>

    Aujourd’hui, nous sommes dans un grand besoin de miséricorde qui nous provient de Rûmî, quddisa sirruh, il y a sept cents ans. Observons la beauté dans la supplication suivante. Avec ceci, il exprime le profond sentiment de compassion qui émane de la pratique affectueuse de la création exclusivement pour le plaisir de son Créateur :

    Ô mon Seigneur ! Si Ta miséricorde est uniquement réservée à ceux qui ont des cœurs purs, alors où le pêcheur trouvera-t-il refuge ?

    Ô mon Allah Omnipotent ! Si Tu n’acceptes que les pieuses gens, alors vers qui se tournera le coupable pour prier ?(…) Sûrement, Tu es le Plus Compatissant !

    Notre Seigneur nous a bénis avec une urne d’eau et un bouquet de tulipes animées du feu de l’Amour provenant du jardin sans fin du cœur qu’Il a accordé à Rûmî, quddisa sirruh. Aussi, qu’Allah bénisse l’âme de mon feu professeur Abdulqadir Efendi (Yaman Dede) qui m’injecta la soif de cette eau dans mon âme durant mes années d’études lorsqu’il dévoila le Mesnevi essentiellement à travers la bénédiction de ses larmes qu’à travers les mots qu’il prononça.

    Je sollicite de mon Seigneur qu’Il me permette de bénéficier de l’intercession d’un ami bien-aimé d’Allah, Mahmud Sami Ramazanoglu, qui a accordé à mon âme le goût de l’amour des amis d’Allah. Il donne un plaisir infini aux cœurs quand ils se souviennent de ses louanges.

    Je sollicite aussi de mon Seigneur d’accorder à mon maître respectueux, à la fois mon père spirituel et physique, Musa Efendi, une longue, saine et heureuse vie, pleine d’adoration et d’enseignement1

    Chers lecteurs,

    Le contenu du livre que je présente sous le titre D’après le jardin du Mesnevi est un bouquet de tulipes animées par le feu de l’Amour, déposé dans une urne d’eau, et dégageant l’élixir de la source du cœur qui réside dans les jardins des amis d’Allah.

    Je prie mon Seigneur pour que ce bouquet et cette urne d’eau puissent embraser les flammes et les désirs dans nos cœurs, nous menant finalement à la source intarissable du Zamzam dans les jardins de nos cœurs. Profitant de cette opportunité, j’aimerais solliciter de votre part :

    Lisez la Fatiha (le Chapitre d’Ouverture du Coran) et envoyez la récompense divine gagnée grâce à ceci aux âmes du Prophète Mohammed, de ses compagnons, de tous les amis d’Allah et particulièrement, de Rûmî, quddisa sirruh, le roi des cœurs, aussi bien à l’âme de la source de bénédictions, Aziz Mahmud Hudayi, et aussi à Musa Efendi de qui nous avons bénéficié de tous ces enseignements spirituels.

    Qu’Allah puisse faire du dernier instant de notre vie un <> (La Nuit de Noces). La réussite vient uniquement d’Allah

    Osman Nuri Topbas

    Istanbul

    Rûmî, Shams et Chab-i Arus

    J’étais mort, puis je revins à la vie,

    J’étais une larme, puis je devins un sourire,

    Je plongeai dans un océan d’amour,

    Enfin j’atteignis la félicité éternelle !

    Rûmî

    Mevlânâ Djelaleddin Rûmî, quddisa sirruh, et sa famille s’installèrent d’abord à Konya. Plus tard, à l’âge de trente ans, Rûmî, quddisa sirruh, passa d’Alep à Damas pour ses études supérieures. Un jour, en se promenant dans les rues sur la place publique, une personne étrange s’approche de lui et dit :

    - Laisse-moi baiser ta main ; Ô le seul qui possède toutes les connaissances des mondes !

    Il saisit vivement les mains de Rûmî, quddisa sirruh, et les baisa avec un grand respect et passion. Puis, il disparut soudainement dans la foule. Rûmî, quddisa sirruh, fut choqué de cet événement inattendu. Il était perplexe et grandement stupéfait. La personne énigmatique le désorienta.

    Quelques années plus tard, un jour quand Rûmî, quddisa sirruh, discutait avec ses étudiants, devant l’école de Konya, après la fin des cours, il rencontra soudain la même personne qui l’avait choqué en lui baisant la main à Damas quelques années auparavant. Cet homme s’appelait Shams de Tabriz, le soleil de Tabriz. Il rejoignit également le cercle qui était fait autour de Rûmî, quddisa sirruh, et dans une grande excitation, posa une question inhabituelle :

    <

    Rûmî, quddisa sirruh, fut terrifié par une telle question. D’une voix forte, il rétorqua avec furie :

    - Quel genre de question est-ce là ? Comment un Prophète qui fut envoyé comme une grâce pour le monde peut être comparé à un saint dont toute la richesse est de suivre le Prophète ?

    Shams de Tabriz expliqua calmement sa question :

    - Alors, pourquoi Bayazid priait-il Allah de rendre son corps si vaste pour pouvoir sentir tout l’Enfer afin qu’il n’y ait plus de place pour les autres pêcheurs ? Bayazid dit aussi : <> après avoir été témoin uniquement de quelques manifestations divines alors que le Prophète Mohammed sallahu alaihi wa sallam, d’autre part, demandait continuellement plus avec une grande humilité alors qu’il avait été témoin de manifestations divines interminables ?>>

    Cette explication mena Rûmî, quddisa sirruh, à cette frontière où la raison ne peut éclairer. Il lui fut impossible d’y répondre dans cette situation dictée par son état de conscience actuelle. Puis Shams le sortit de ce point et le poussa grâce à l’arme de l’expérience divine. Ce fut vers un monde sans fin en présence d’Allah. Ainsi Shams amena son interlocuteur qui n’était pas conscient de son état spirituel vers un voyage à travers l’horizon du monde spirituel.

    Sous l’impact de ce saut soudain vers l’avant, Rûmî, quddisa sirruh, répliqua ainsi comme si ce fut un sujet externe ou de science rationnelle qu’il avait auparavant mémorisé :

    - Les mots de Bayazid qui en faisaient son éloge exprimaient la saturation de sa soif spirituelle qui avait été satisfaite par une manifestation divine limitée. Par conséquent, son âme n’en demanda pas plus. Elle entra dans un état d’extase. L’océan était sans fin, pourtant c’était tout ce qu’il pouvait contenir.

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